Polar Bear Posté(e) le 21 juin 2010 Auteur Partager Posté(e) le 21 juin 2010 Bonjours à tous, encore une fois, je reviens après un long silence. La vie a continué, étrangement et sans s'améliorer. Toujours bloqué dans un passé qui veut pas s'effacer, et qui me coupe de plus en plus de la "vrai vie". Tout a volé en éclat, mes amis, mon boulot, mes passions et mon avenir (si éventuellement y en avait un). C'est un peu facile de mettre toute la responsabilité sur une rupture, j'imagine que si j'en suis là y avait surement autre chose mais pourtant, bientôt un an après, c'est toujours ça qui me pourri la vie. En arrivant sur ce forum, je pensais que les choses se tasseraient au bout d'un moment, que je pourrais comme beaucoup d'entre vous, voir les choses différement et même pouvoir donner des conseils à d'autres... Mais rien de tout ça, je me sens encore plus vulnérable qu'avant, encore plus "accroc". Rien ne sort de ma tête, c'est de pire en pire, tous les souvenirs et les sentiments remontent un peu plus chaque jour. Alors j'en suis là, encore à me lamenter sur mon sort. Ce message est un moyen de faire sortir tout ça, avant de complètement peter les plombs. Je sais pu quoi faire... Quelqu'un aurait un remède miracle? Autre que ces conneries de medocs que mon psy me donne. Je pensais écrire à mon ex. Pathétique surement, et qui apportera certainement rien de bon (j'attend pu rien de toute façon), mais c'est comme un besoin. Besoin d'avoir l'impression d'exister encore un peu, besoin d'esperer avoir été quelque chose à ses yeux. Je veux pas garder le contact avec, juste lui envoyer une derniere lettre, lui dire ce que je pense avec tous ces mois de recule. Je sais que ça va m'enfermer encore un peu plus dans cette m***e, mais je sais aussi que de toute façon j'en sortirai pas. Les relations "pansement" je veux pu y penser, ça me fait trop souffrir, au point ou lorsqu'il m'arrive de rencontrer une fille qui me plait, ça me fait partir dans des crises de "noirceur". Pas évident d'imaginer un avenir dans ces conditions. Je dois être stupide, du haut de mes 24 ans, de penser que ma vie est finie. Je le ressens encore plus lorsque je lis certaines autres histoires. Mais c'est comme ça... Désolé.. Merci de m'avoir lu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 27 juin 2010 Partager Posté(e) le 27 juin 2010 est-ce-que tu parles à ton psy? est-ce-que tu relies ton expérience sentimentale avec quelques évènements de ta vie de petit enfant? là est tout le travail à faire, avec ton psy. de quelle obédience est ce psy, est-il comportementaliste, psychanalyste, travaille-t-il avec toi en face à face en utilisant l'écoute empathique? S'il te donne des médicaments, c'est qu'il est psychiatre, mais il peut avoir une des aproches que j'ai cité et meme d'autres. le fait que tu te fasses souffrir ainsi à un sens, et c'est cela que tu dois trouver avec l'aide de ton psy, me semble-t-il? essaies d'en parler avec lui. rarles-lui de tes difficultés à comprendre pourquoi tu restes ainsi coincé dans ce schéma de non réussite. le fait aussi de ne pas arriver à trouver la réponse est aussi parfois une protection de la part de l'inconscient. et rassure-toi, la ou les réponses sont souvent très longues à trouver. j'en sais quelque chose. je me permet de te dire cela car je fais une formation universitaire de psychologie. bon courage à toi et n'abandonnes pas ta thérapie. ne t'abandonnes pas toi, au cas ou se serait ce que tu as vécu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 27 juin 2010 Auteur Partager Posté(e) le 27 juin 2010 J'ai arreté de parler à mon psychiatre... Pour tout dire, mercredi dernier, je lui ai annoncé que je ne voulais plus consulter. C'était donc la dernière fois surement. Je sais pas exactement quelle approche il avait avec moi (c'est honteux, moi aussi j'ai suivi un parcours universitaire de psychologie, jusqu'au master, et pas foutu de savoir ça), mais ce que je sais c'est que ça me convenait pas. C'est un ressenti que je saurais pas expliquer. Peut etre tout ça a un rapport avec ma petite enfance (le sujet a été soulevé pendant une séance), mais je veux pas le croire. J'ai pas envie d'expliquer la tristesse, surtout pas avec quelque chose d'aussi commun que mon enfance qui a franchement rien de particulier (ça me rend justement encore plus mal à l'aise et coupable quand je regarde le monde autour de moi). Je sais pas si je trouverai des réponses, si je sortirai de ce schéma, ou meme si j'ai vraiment envie d'en sortir. C'est surement une façon de me protéger comme tu l'as dis (j'ai une peur phobique des difficultés, je préfère abandonner avant meme d'essayer) et même si ça ne me convient pas, je peux pas imaginer autre chose. Alors voila, j'abandonne la thérapie comme j'ai abandonné tout le reste. Quoiqu'il en soit, pouvoir parler sur ce forum reste un réconfort, et je te remercie fifi pour ta réponse... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 28 juin 2010 Partager Posté(e) le 28 juin 2010 peut-etre pourras-tu trouver un thérapeute qui te conviendra mieux. moi aussi, je n'ai en apparence rien de particulier dans mon enfance qui pourrait expliquer mon mal-etre, et je me suis aussi sentie bien coupable très souvent, par rapport à d'autres qui ont vraiment des vies très difficiles. mais j'ai subi en fait un abandon, non pas réel, mais psychique et il faut savoir que cela est aussi grave. bon courage a toi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JoliDragon Posté(e) le 28 juin 2010 Partager Posté(e) le 28 juin 2010 Bonjour Polar Bear, Je rejoins fifi dans l'idée de rechercher un autre thérapeute. Faut-il te rappeler que même si ton passé ne ressemble "objectivement" pas à la vie de Causette, le fait est que tu souffres et que c'est ça qui prime. Sans parler de changement radical de ton être, sans nécessairement passer par le retour sur l'enfance, l'explication du pourquoi du comment de tout, mais pour pouvoir laisser définitivement derrière cette histoire et te reconnecter à la "vrai vie". La lenteur du processus est frustrante, la sensation d'inertie, les efforts "qui ne paient pas"... [i]Retour à la case départ sans passer par la banque[/i]. Comment dire? Je ne connais pas de remède miracle, mais je sais qu'il est possible, au minimum, d'accepter cet aspect de choses et de le vivre un peu plus sereinement. Cela semble bien lèger, c'est pourtant ce qui peut faire la différence entre un quotidien acceptable ou pas... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 28 juin 2010 Auteur Partager Posté(e) le 28 juin 2010 La thérapie semble être la "solution", mais pourtant je peux pas me faire à l'idée de continuer. Ca peut paraitre arrogant, mais je sais très bien ce que j'ai pu vivre, je connais mes conflits et je me doute que mon passé a quelque chose à voir avec ce qui se passe maintenant. Je m'en suis rendu compte il y a peu de temps. Rien est objectif dans tout ça c'est sur, mais je pense pas qu'un psy ou n'importe qui pourrait changer la vision que j'ai des choses. J'ai l'impression que ce qu'on me dit coule sur moi, sans reussir à prendre prise. Après bientot 1 an de thérapie rien a changé, les choses sont peut etre même pire qu'avant alors je doute que continuer soit une bonne idée. J'ai une énorme lassitude, pas la motivation d'aller voir quelqu'un, de lui parler, de chercher des explications à tout ça alors que la seule chose que j'ai en tête c'est une personne que j'arrive pas à faire partir. Peut être que je ramène tout a mon ex pour éviter de voir mes autres problèmes, ou peut etre que c'est juste une obsession voir une idée fixe. Mais je préfère croire que c'est de l'amour. Pendant 2 ans, avec cette personne, j'ai eu l'impression d'avoir une vrai personnalité, d'être quelqu'un, d'exister. J'étais épanoui. Maintenant y reste pu rien de tout ça, je me demande même si j'ai encore une personnalité. J'ai l'impression qu’elle est coincée sous une croute que j'arrive pas à percer, que la dépression dicte tout ce que je fais ou tout ce que je dis. C'est pour ça que je veux pu voir personne, je sais pu qui je suis et ça me fait mal d'etre face aux gens. Et surtout, je veux pas infliger ça aux gens qui m'entourent, mes périodes sombres ou je suis plus bas que terre, mes moments d'euphorie " incontrôlable", mon agressivité… Bref… Fifi, tout ça t’a aidé ? Je veux dire, de prendre conscience des choses ? J’ai du mal à l’admettre, à voir plus loin. Comme tu dis petit dragon, c’est frustrant d’avoir l’impression que rien est payant, de stagner dans le noir. Y a décidemment pas de recette miracle, faut que je me fasse une raison… Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 28 juin 2010 Partager Posté(e) le 28 juin 2010 oui cela m'aide, meme si c'est long, et si parfois il y a de la lassitude. je cherche en moi et je me découvre peu à peu. bien sur, tout n'est pas facile. mais je dois apprendre aussi à exister par moi-meme et en ce moment, je prend de très grandes leçons par rapport à tout cela. je dois surement chercher encore à y comprendre quelque chose. j'espère que tu prendras conscience qu'il est normal d'avoir des périodes de doute en thérapie et que c'est dans ces moments-là ou justement il ne faut pas baisser les bras. je dis aussi cela pour moi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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