Polar Bear Posté(e) le 14 octobre 2009 Partager Posté(e) le 14 octobre 2009 Bonjour à toutes et à tous, j'ai 23 ans et comme vous pouvez vous en douter, je suis célibataire depuis peu (drôle de sensation d'arriver enfin à le dire...). Après une relation d'un an et demi, j'en suis là, avec le sentiment d'avoir tout gâché, d'avoir mis un terme à quelque chose qui pourtant m'apportait tant de bonheur. On vivait avec le poids de la distance qu'on supportait de moins en moins(chacun dans sa ville), et je devais enfin venir m'installer avec, j'en avais vraiment envie et elle aussi. Après avoir passé de merveilleuse vacances ensemble, je me suis mis a tout mettre en piece... C'était peut etre trop beau... Une dispute injustifié que j'ai provoqué, ou j'ai dis des mots que jamais j'aurais pensé pouvoir dire, a marqué le coup d'envoi d'un mois ou j'ai pas arreté de faire les mauvais choix. Après cette dispute, même si elle a trouvé la force de me pardonner, sa seule envie était qu'on se retrouve enfin, qu'on oublie tout ça et qu'on puisse être ensemble. Mais là encore c'était trop beau. J'ai accepté un job qui ne m'apportait rien et qui m'éloignait d'elle, sans raison valable. Je sais toujours pas pourquoi j'ai fais ça, alors que le moment était enfin venu de vivre pleinement notre relation. Suite à ça, elle s'est mise a douter, a avoir peur que pendant 1 an encore on s'éloigne. Elle était fragile, elle avait peur, et j'ai rien fais pour la rassurer, au contraire, j'ai accumulé les erreurs, l'agressivité... A chaque tentative de recoller les morceaux de sa part, sans m'en rendre compte je la repoussais. Pendant un mois, ça a duré, pendant un mois j'ai pas réussi a lui montrer que je tenais a elle. Jusqu'au jour ou, a force de la faire fuir, elle a rencontré quelqu'un. Quelqu'un qui était là pour la rassurer, pour la réconforter, pour lui montrer qu'elle méritait qu'on s'interesse à elle. C'était il y a une semaine. Je me suis enfin rendu compte de ce que j'allais perdre, il a fallu que ça arrive pour m'ouvrir les yeux. Depuis qu'elle l'a rencontré tout a changé. Elle est devenue froide, elle m'a annoncé qu'elle ne m'aimait plus. Et j'ai continué a m'enfoncer dans mes erreurs, a faire tout ce qui était possible de faire pour la faire fuir, pour la pousser dans ses bras alors qu'il n'y avait encore rien de concret entre eux, en pensant pourtant qu'elle reviendrait. C'est il y a seulement quelques jours que je suis tombé sur ce site et que j'applique le SR. C'est après avoir tout gaché, que je me rend compte de ma bêtise. Et je suis conscient que ce SR ne changera rien, maintenant que je lui ai montré a quel point je pouvais lui nuir, maintenant qu'elle a quelqu'un sur qui s'appuyer, quelqu'un que la distance n'éloignera pas. Au mieux je pourrai enfin lui montrer que je veux son bien, en cessant de la stresser... Aujourd'hui j'écris ça car je réalise enfin tout ce que j'ai pu faire pour la perdre. Je suis bouffé par les regrets chaque jour, et même si je me tiens au SR, je continue a m'enfoncer dans d'autres erreurs... Je me suis coupé de mes amis, de ma famille, je me déglingue la santé à coup d'alcool, de cigarettes, de jeûne. Je me rend compte que je mérite tout ce qui m'arrive, mais je parviens pas à me le pardonner, ou même à l'accepter... Hier soir pendant une séance d'auto destruction (le guide de tout ce qu'il ne faut pas faire apres une rupture: piccoler en regardant de vieilles photos, sous fond de musique larmoyante...), je me suis rendu compte de la situation. J'ai perdu celle que j'aimais, avec qui j'avais des projets pour me retrouver seul, enfermé dans un ptit boulot qui m'apporte rien, dont je veux pu, je me retrouve plus bas que tout a me ruiner physiquement comme je me suis déja ruiné moralement...et elle, s'apprete a tout recommencer avec un autre... j'ai provoqué tout ça... Je me hais d'avoir pu être si c*n... Comment je pourrai me pardonner ça? Je suis désolé pour ce long post égoiste, sans retenu... Je sais que je suis pas le seul à souffrir, que chacun a son histoire, ses regrets, sa tristesse... Mais lorsqu'on se sent seul, et mal, on a tendance à l'oublier. Merci de m'avoir lu... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
admin1760294668 Posté(e) le 14 octobre 2009 Partager Posté(e) le 14 octobre 2009 Salut Polar Bear! C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times. Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider. ⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️ Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête Tiens-nous informé ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 14 octobre 2009 Partager Posté(e) le 14 octobre 2009 tu peux essayer de comprendre quelles sont les raisons qui t'ont poussé à sabrer une relation qui t'apportait tant. cela peut t'aider pour plus tard. et puis déjà il serait bien que tu puisses apprendre à te pardonner, car c'est à toi surtout que tu fais du mal. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 15 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 15 octobre 2009 Je sais pas si je pourrai me pardonner, mais je me suis rendu compte de pas mal de truc depuis hier. Peut etre que si j'ai tout gaché comme ça, c'est qu'il y avait une vrai raison. Pas envie de m'engager autant à 23 ans (légitime je suppose), et surtout je me rend compte que j'ai souvent douté de ses sentiments envers moi. Elle parlait beaucoup, racontait beaucoup de choses quand on etait ensemble, mais les actes ont jamais vraiment été revelateur. Aujourd'hui j'ai reçu un sms d'elle qui me disait qu'elle "refait sa vie". Après 1 mois, la pillule a du mal a passer. Même si ça fait mal (surtout de l'imaginer prendre du plaisir quand de mon coté je me suis enfoncé plus bas que terre), ça aura au moins servi à m'ouvrir les yeux. Quoique j'aurais pu faire il y a 1 mois, son attachement était pas le même que le mien. Je sais pas si la colère est bonne conseillière, mais au moins elle aide a oublier la tristesse. J'aime encore mon ex mais cette fois elle m'a donné une raison d'être déçu d'elle, une raison de vouloir me relever et montrer que je suis pas si fautif que ça au final... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 24 octobre 2009 Partager Posté(e) le 24 octobre 2009 bonjour Polar Bear, comment vas-tu? ou en es-tu de ton histoire? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 24 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 24 octobre 2009 Bonsoir Fifi, suite à mon dernier post ou je me sentais plus confiant pour la suite, les choses ont évolué. Elle m'a envoyé un nouveau sms, me demandant si c'est moi qui m'amusait à la harceler avec des appels anonymes...Voila toute l'estime qu'elle a de moi, voila l'image qu'elle se fait. Elle me méprise. Evidemment, j'ai rien fait de tout ça, mais depuis ça va très mal. Je me suis tout de même décidé à renouer contact avec mes amis et ma famille pour leur expliquer la situation. Je sais que je suis soutenu, mais ça n'enlève rien à la douleur. Je ne me reconnais plus, et j'ai peur de faire une connerie...Mes journées sont rythmées par des idées morbides de plus en plus concrètes, et des crises de nerfs ou je me sens capable de n'importe quoi. Et toujours cette obsession, l'imaginer avec un autre à chaque heure de la journée (c'est d'ailleur le cas en ce moment et c'est de moins en moins supportable). Il y a une semaine j'ai été voir mon medecin (mon manque de sommeil et d'appétit m'on beaucoup fragilisé), et je suis maintenant sous anti depresseur. Je n'arrive pas à m'en sortir, j'ai très peur pour la suite. Je me rend compte à quel point je peux être fragile, et j'ai honte de moi... Je compte aller voir un psy, mais sans vraiment y croire... Est-ce qu'on peut se remettre de tout ça..? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 25 octobre 2009 Partager Posté(e) le 25 octobre 2009 Salut Polar Bear, Au risque de te décevoir : un grand OUI on peut se remettre de tout ça... Parce que si je me trompe pas, tu dois être dans cette phase où l'on se dit qu'on ne veut pas s'en remettre, que la vie n'en vaut pas la peine...etc. Aussi on a peur de se remettre et que l'autre revienne, on a peur qu'un contretemps psychologique mette fin à tout espoir de se remettre ensemble... Polar Bear, ce qui me semble énorme chez toi c'est la culpabilité que tu t'infliges à propos de tout et n'importe quoi, entre autres : avoir "fait foirer" ton histoire ou écrire des longs posts "égoistes" dans un forum qui, pour parler franchement, est entre autre fait pour cela... Et la plupart des dépressions ne naissent pas de faits objectifs seulement, il faut avoir une façon particulière de les envisager, il faut non seulement vivre des choses difficiles, mais en plus être dans la culpabilité, croire qu'on le mérite. Travaille là dessus pour aller mieux, et sois extrêmement patient. Il n'y a que le temps qui puisse améliorer ta situation. Rien de ce que tu pourras faire ne pourra améliorer la situation, sauf éventuellement la laisser tranquille. Songe un peu que moi je commence à m'en sortir complètement après un an de rupture nette et précise presque sans aucun contact et deux ans d'atermoiements de sa part. Le chemin risque d'être très long. Mais après l'avoir vécu, je peux te dire une chose, ça n'est pas du tout un chemin morne et triste, c'est une véritable progression vers soi même, où l'on s'émerveille de découvrir chaque jour des choses plus drôles et sympathiques de soi. Allez arme toi pour ce long voyage, aie de l'endurance, du courage. Bien à toi, Marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 25 octobre 2009 Partager Posté(e) le 25 octobre 2009 je suis d'accord avec ce qu'écrit Marie. quand à ta démarche d'avoir été chez le médecin, c'est positif. et tu n'as pas à avoir honte de toi. on a tous nos fragilités et meme ceux qui nous semblent fort ont des moments de détresse. c'est bien qu'il t'aie mis sous antidépresseur. ça fait une semaine. bon il faut au moins quinze jours pour que les effets se fassent sentir. au cas ou il n'y aurait pas d'amélioration, tu pourras retourner le voir et il adaptera ton traitement. c'est un traitement assez long, mais il est nécessaire de le prendre jusqu'au bout. de plus, j'espère que ton médecin a associé un anxiolytique avec. car justement, lorsque l'angoisse arrive, c'est terrible, car elle nous amène à des idées de mort. je suis passée par là l'an dernier. la psychothérapie, c'est très bien si tu te sens pret. c'est long. et il faut vraiment aller au charbon et ne pas attendre des réponses du thérapeute, alors que celles-ci sont en nous-memes. si tu as une crise d'angoisse, viens sur le forum, ou envoies-moi un mp. je ne pourrais peut-etre pas te répondre tout de suite car je ne suis pas toujours sur mon ordi, mais dès que je l'aurai, je te répondrai. mais le mieux sera que tu puisses appeler quelqu'un avec qui tu es très proche. si tu as une angoisse massive, tu peux appeler sos médecin, je pense. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 27 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 27 octobre 2009 Tout d'abord, je tiens à vous remercier... Ca fait du bien de voir qu'on est pas seul, de voir que d'autres ont vécu ce genre de situation, chacun à sa façon. Je sais que j'ai un énorme probleme de confiance en moi, et je veux tout faire pour le regler, c'est pour cela que je veux voir un psy. J'aimerais au moins comprendre pourquoi, car de mon point de vu, ma vie a tout de banal, aucun évenement traumatisant, rien... Mais pourtant je me sens capable de rien, j'ai cette impression de rien valloir. Je l'ai pas dis mais mon ex, était la première fille qui m'a aimé, et la 1er que moi j'ai aimé. En gros ma 1er relation, qu'elle soit sexuelle ou amoureuse. Avant ça, comme tout le monde, j'ai eu des "occasions", mais jamais je me suis senti en confiance, jamais j'ai voulu aller plus loin. C'est la toute première fois que je me sentais en confiance avec quelqu'un, la toute première fois qu'on m'acceptait pour ce que j'étais. Cest peut etre pour ça que j'ai tant de mal à tourner la page. Elle m'apportait toute la confiance que j'avais pas, et maintenant, c'est le retour au point de départ, avec en plus ce manque... J'ai stoppé les anti depresseurs, qui même mêlés à des anxiolitiques, me faisaient plus de mal que de bien. Je vais retourner voir mon medecin pour une autre prescription, mais je sais pas si c'est une bonne idée, étant donné que je me réfugie de plus en plus dans l'alcool... Je sais plus quoi faire, je suis désamparé. Hier j'ai reçu un texto de sa part, ou elle me disait qu'elle se rendait compte de plus en plus qu'elle m'avait bien trop mal jugé, que je vallais plus qu'elle ne le pensait, et ou elle s'excusait. J'ai repris espoir avant de recevoir un nouveau sms aujourdhui, ou elle m'a dit que "tu retrouveras quelqu'un avec qui tu seras bien, j'en doute pas!". Ca m'a démoli. Alors je bois, et je vais mal, et je suis lamentable... Je m'en remettrai surement, comme tout le monde se remet de ce genre de chose, je sais que le temps aide à oublier, je sais qu'a mon âge ça vaut pas le coup de se ruiner pour une fille... Je sais tout ça, mais bordel...Moi je voulais croire à un amour parfait, je voulais penser que cette fille je l'aimerais toujours, et je le pense encore. Et ça j'ai pas envie que ça passe...Je me contredis totalement, je veux aller mieux, mais en même temps je me satisfait de cette situation... Pourquoi j'ai tout foutu en l'air... Je vous remercie encore de lire tout ça, de prendre le temps de le faire... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artgone Posté(e) le 27 octobre 2009 Partager Posté(e) le 27 octobre 2009 L'alcool c'est super sur le coup mais à long terme c'est vraiment pas une bonne solution mais ça tu le sais déjà. En descente ça va te rendre encore plus déprimé alors essai de boire un peu moins. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 27 octobre 2009 Partager Posté(e) le 27 octobre 2009 (modifié) Salut Polar Bear, J'insiste sur le point de l'alcool moi aussi. Des études scientifiques américaines ont démontré que l'alcool, surtout pris à répétition, stimule la partie du cerveau qui stocke les mauvais souvenirs (me demander pas comment c'est possible), voilà pourquoi l'alcool est un dépresseur. Par pitié ARRETE complètement de boire, même en soirée. Deuxième point : tes sentiments apparemment contradictoires sont tout à fait normaux, de même que le manque de confiance en soi. Tu n'as pas un ENORME problème, tu réagis normalement à l'une des pires situations de deuil que l'homme puisse connaître (a fortiori si ct ta première relation, je connais tout à fait ce phénomène pour l'avoir moi même vécu). Ensuite les antidépresseurs. Ce sont des médicaments extrêmement complexes dont on ne peut jamais prédire les effets, tellement la chimie du cerveau est complexe et propre à chacun. En revanche, je pense qu'à chaque personne son antidépresseur. J'avais tenté pendant un mois puis arrêté, mais ct encore pire après : ne JAMAIS arrêter brutalement. Quand on arrête on voit tout en noir et on a l'impression que c'est notre état normal (bref qu'on voit la réalité en face). Il ne faut jamais arrêter ces traitements sans l'avis d'un médecin. Pour ma part, j'étais extrêmement sceptique mais je pense que ces médicaments m'ont sauvée. J'étais quelqu'un de très angoissé, et le norset m'a fait beaucoup de bien alors que l'effexor, que j'ai pris au début, me faisait angoisser et rien dormir. En tout cas, au bout de trois semaines, je me sentais de nouveau moi même, normale, je pouvais parler d'autre chose que mon mal être et j'avais des mini plaisirs. Si tu es réellement dépressif, cela peut beaucoup t'aider. Voilà, ne te jette pas la pierre, ta façon de réagir à une rupture (l'une des plus dures, la première grande) est tout à fait normale. Je te souhaite beaucoup de courage et de la patience ! Pleins de bises et arrête l'alcool et reprend un traitement si ton médecin pense que c'est la meilleure solution. Modifié le 27 octobre 2009 par marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 27 octobre 2009 Partager Posté(e) le 27 octobre 2009 l'alcool est un faux ami. il dope le plaisir, mais détruit le corps et le cerveau. et en plus il n'arrange pas les choses, bien au contraire. suis les conseils de Marie, pour les antidépresseurs. quand à aller voir un psy, on n'a pas besoin d'avoir vécu un réel traumatisme pour souffrir. le traumatisme psychique est tout aussi grave, meme si tu n'as pas l'impression d'avoir eu une enfance malheureuse. par exemple, etre abandonnique ne signifie pas qu'on a été vraiment abandonné. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 28 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 Voila.... Une journée à boire, une nuit à boire, et une conversation MSN avec mon ex... Tout est très clair. Elle a pu de sentiments pour moi, son nouveau copain la comble parfaitement, sexuellement elle est aux anges. Le pire dans tout ça, c'est que cest moi qui ai demandé les details... Maintenant je peux visualiser tous les films que je me faisais... Bref, je récupererai pas mon ex. J'ai tout tenté, j'ai bravé tous les interdits (et j'aurais pas du), je me suis donné à coeur ouvert et elle y a planté son couteau. Je sais pas comment je me sens pour l'instant, c'est trop frais pour juger de tout ça, mais j'ai peur d'être à demain....tellement peur bordel... Je voudrais continuer à boire, mais je sais que c'est pas la solution, je sais que demain ça ira plus mal encore... Et demain soir je penserai autrement et je boirai... Mais putain...Qu'est ce que je suis devenu? A ce rythme, entre le tabac et l'alcool, je serai mort avant d'avoir tourné la page... Je crois que je pète les plombs, je crois que je supporterai jamais ça, je crois que l'image d'elle avec un autre arretera jamais de me hanter... C'est surement stupide, mais pour moi le sexe avait quelque chose de spécial. Quand je l'ai fais avec elle la première fois, et à chaque fois qu'on le faisait, je me disais que c'etait quelque chose d'unique. En 1 mois, imaginer qu'elle c'est "offerte" à un autre, qu'elle y a pris du plaisir, ça ruine tout mes principes, ça ruine tout ce en quoi je croyais. Je dois etre bien naif... Comment je vais pouvoir m'en remettre.................. Demain je vois mon psy, j'attend pas grand chose, mais au moins ça me sortira de ma létargie. Un grand merci en tout cas pour vos messages, qui m'aident à garder un minimum les pieds sur terre... Et je vais tenter de limiter l'alcool, sans rien pouvoir promettre... Demain est un autre jour, et un jour sombre surement... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 28 octobre 2009 Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 Salut, Alors excuse moi d'avance Polar Bear. OUI tu peux continuer à te loquifier à une allure qui défie les lois de la gravité. Tu peux continuer à boire en sachant que NON l'alcool ne te tueras pas avant d'avoir tourné la page. Certainement pas. Ce serait trop facile. L'alcool met beaucoup de temps à tuer. Il tue d'abord l'entourage. Ensuite il s'attaque à toi à petit feu lentement, ton odeur, ton corps, ta tête, tes réactions. Tout ce qui fait ta personnalité est gommé peu à peu de façon insidieuse de sorte que tu deviennes un sale gamin capricieux beuglant qui choisit la solution de facilité chaque fois que la vie ne lui apporte pas sur un plateau d'argent exactement ce qu'il veut. OUI tu peux continuer à te vautrer dans ton mal être et il est certain que dans un premier temps, cela t'attirera de la complaisance de la part des autres. Ces autres là vont se gargariser d'être l'épaule sur laquelle tu pourras compter dans les pires états. Ca flattera leur ego... dans un premier temps...Sauf que quelqu'un qui ne veut pas s'en sortir, c'est pas glamour pour leur ego. Quand ils verront que tu te laisse porter à bout de bras et que tu veux surtout que tout reste en l'état, chagrin, haillons, deuil, friche... ils se diront que tu n'es pas une bonne affaire pour leur petit narcissisme en mal de bonne représentation : ils verront que ce qu'ils font ne te sert à rien et se sentiront du même coup inutiles. Dans un second temps, tu te sentiras encore plus seul. Tu sais j'en ai vécu des choses et il y a certains souvenirs que j'ai occulté pendant plus de trois ans, tellement ils étaient douloureux. Quand je demande à mon psy comment je peux vivre avec cette énormité monstrueuse de faits objectivement graves et que je repars dans ma complaisance à deux balles, il me dit : "vous savez à quoi l'on reconnaît les gens forts ? ... Ce sont ceux qui, malgré tout ce qu'ils ont pu vivre de chocs, de traumatismes (décès, rupture, éloignement géographique, absence de liens parfois tout cela en même temps)", continuent à vivre le quotidien et à avoir les préoccupations du commun des mortels : que vais je manger ce soir, où vais je faire mes courses, comment vais je réussir à économiser de l'argent..." Dans notre civilisation, on a tendance à sublimer le mal être en une sorte de truc artistique. C'est beau, c'est fort, de se mettre la tête à l'envers. On pense tout de suite à la figure du génie maudit. Sauf que quand on s'étouffe de complaisance à l'égard de nos démons, qu'on se regarde pleurer avec cette conscience qu'il y a quelque chose d'unique dans ce moment, on oublie que cette sublimation va jusqu'à un certain point : c'est tout le paradoxe de nos société. La mal être c'est chic, mais finalement, dès que ça dépasse un certain point, il y a un rejet qui se fait, alors que les romains trouvaient ultra classe de se suicider... Quand on se vautre dans le mal être, faut faire attention parce que jusqu'à un certain point, les gens trouvent que cela a quelque chose de génial (surtout pour une rupture, quel formidable altruisme, ça nous rappelle les grandes heures du romantisme), après ils trouvent cela emmerdant. Sauf que nous d'ici là, on a tellement appris à se trouver beau en pleurant, qu'on ne comprend pas ce qui nous arrive... Tu comprends ce que je veux dire... Autrement dit, Polar Bear, dans notre société, il est extrêmement facile de tomber dans la complaisance ("pauvre de moi, j'ai besoin d'un remontant, il n'est pas normal que je sois la pauvre victime d'émotions aussi violentes"). Ce qui est en revanche beaucoup plus difficile, mais du coup beaucoup plus louable, c'est de se secouer et d'essayer de maintenir un semblant de vie normal malgré la tempête. CA c'est courageux. Le reste c'est absolument lâche et choquant. Se laisser couler c'est une manière de dire aux autres : "vous, vous devez vivre cela, mais moi je dois y échapper. C'est plus terrible que pour vous, parce que ça m'arrive à moi". Par expérience, je peux te dire une chose : il est scientifiquement impossible de mourir de chagrin. J'ai pleuré des nuits et jours entiers pendant deux ans sans m'arrêter et dormi le reste du temps (jusqu'à 18 heures par jour) et j'ai survécu. Alors POURQUOI nom d'un chien tu ne laisses pas la bibine et tu ne fais pas face, en véritable homme, à ces émotions ? D'autres sont passés par là, ils n'en sont pas morts à ce que je sache. J'espère que ce message blessera ton ego, pas trop mais juste ce qu'il faut pour que tu te ressaisisses et pense un peu à te construire un quotidien objectivement normal (dodo à des heures correctes, pas d'alcool, et repas équilibrés et réguliers)... Parce que là pardonne moi du mot mais je trouve que c'est affligeant. Je suis intransigeante, nhésite pas à me dire si je dépasse les bornes...et le but n'est bien sûr pas de te faire sentir encore plus mal. Bien à toi Marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artgone Posté(e) le 28 octobre 2009 Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 Merci Marie pour ton message, même s'il ne m'était pas destiné il m'a redonné de l'espoir et conforté dans ce que je pense depuis quelque temps. Courage polar bear je suis dans le même cas que toi, j'avais tellement peur de la rupture que j'ai tout fait pour qu'elle arrive et je fais ça à chaque fois (en 9 ans j'ai "tué" 12 relations !!!) sauf que maintenant j'ai compris ce que j'ai (dépendance affective et peur de l'abandon) et je peux te dire que plus jamais je ne referai les mêmes erreurs même si ça sera dur car on ne peut pas changer radicalement. En revanche je pense qu'on peut contrôler et relativiser ce qui est déjà un grand pas. L'alcool pareil je connais, je ne suis pas devenue alcoolique mais je m'en suis servie beaucoup trop souvent pour "m'aider" et ça non plus je ne le veux plus car je suis toujours beaucoup plus mal le lendemain donc ça vaut pas le coup. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Josh44 Posté(e) le 28 octobre 2009 Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 Polar Bear, je ne vais pas être très original, mais je te conseille moi aussi de réduire et si possible d'arrêter l'alcool qui ne va pas aider à t'en sortir. Il faut que tu te protèges. Je sais que tu souffres et que tu es perdu, on est tous passé par là et on te comprends. Ne rajoutes pas d'autres douleurs et d'autres complications à ta situation. Le chemin pour retrouver le bonheur va être long mais il existe. Essaye de voir ce qu'il faut faire pour l'emprunter le plus tôt possible. Même si ce sont des petits pas, même si tu n'avances pas vite il faut que tu te protèges et que tu arrêtes de t'enfoncer. Quand à ton ex, oui elle vit des choses sans toi, c'est comme ça. Elle peut te dire qu'elle s'éclate sexuellement, qu'elle est heureuse... Mais tu n'es pas à sa place, tu ne sais pas ce qu'il en est réellement. Et si ça sera toujours comme ça. Tu peux aussi voir les choses différemment : 1- Elle est heureuse ? Tant mieux. Si tu l'aimes tu ne veux que son bonheur, non ? 2- Elle est malheureuse ? Tant pis pour elle, elle n'avait qu'à pas te quitter. Voila si tu arrives à voir les choses comme ça dans tout les cas tu es gagnant ;) Je sais que ce n'est pas facile et que pour l'instant tu ne peux pas facilement changer de "prisme" mais avec le temps tu vas pouvoir te détacher de cette relation et voir les choses autrement. Si tu crois dés maintenant que ça arrivera un jour, c'est déjà ça de gagné ! Courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 28 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 Bonjour, Marie, sans dire que ton message m'a ouvert les yeux, il m'a au moins permis de voir les choses d'un autre point de vue, surement plus objectif. Mon égo en a pris un coup en effet, mais ça a au moins le mérite de me montrer que j'en ai encore, qui a encore un peu de fierté en moi. Pour ça, je te remercie. En rien tu as dépassé les bornes, bien au contraire. Je sais pas ce que j'attendais en écrivant tout ça cette nuit, peut être que j'esperais que le monde entier s'appitoye sur mon sort, qu'on me plaigne, qu'on se dise "oh le pauvre il souffre"... Mais c'est des conneries tout ça... Comme tu l'as dis, je voulais qu'une chose, m'enfoncer un peu plus dans la complaisance. Alors oui, ton message était un peu "brutal", mais il m'a aidé a me rendre compte de tout ça. Je sais qu'on peut pas mourir de chagrin, que ce serait trop simple... Mais ça m'attire beaucoup de penser ça pourtant. J'ai du trop me bercer d'idéaux, l'amour parfait, la fille unique, tout ce genre de trucs... Ca fait très mal de voir que tu as raison sur énormement de points: la sublimation du mal être, la beauté de se foutre en l'air pour une fille, le pseudo romantisme qui en découle. C'est tellement plus simple tout ça, tellement plus facile que de relever la tête et agir comme un homme... Je m'enfonce de plus en plus la dedans, à me dire que je l'aimerai toujours et que je ferai jamais rien pour m'en sortir, mais oui, je me rend compte a quel point ça peut être debile, "affligeant" même. Aujourd'hui j'ai l'esprit un peu plus clair que cette nuit, et je me rend compte de ma betise. Jamais j'aurais du lui parler, jamais j'aurais du chercher à savoir ce qu'était sa vie. Mais j'ai voulu savoir ou elle en était avec ce mec, je voulais savoir ce qu'il avait de mieux que moi... Je confirme le titre de ce topic, je suis auto-destructeur, car elle m'a apporté toutes les réponses, tous les détails même, tout ce qui me fallait pour être au plus mal... Mais je sais maintenant que ce sera la dernière fois que je serai aussi faible. Je vais tenter de suivre tes conseils josh, essayer de penser comme ça, même si pour le moment le contre-coup est douloureux. Je sais pas si je vais reprendre ma vie en main, je sais pas si aujourd'hui je vais être capable de me relever... Et ce serait surement une erreur de penser que tout ça va se faire en un jour. Mais je veux tenter, je veux me laisser une chance de me reconstruire pour le meilleur et pour le pire... Et oui artgone, je pense aussi que l'alcool n'aide en rien. Tout m'est revenu dans la face quand je me suis réveillé ce matin, comme à chaque fois... Et j'ai pas envie de devenir alcoolique. Je vois rien de bien précis pour mon futur, je sais pas ou je vais aller, ce que je vais faire, mais je sais que j'ai pas envie de devenir "ça". J'espère juste y arriver. Merci encore une fois à vous. Sans vouloir tomber dans le mélodramatique, ça fait plaisir de voir que des personnes sont là pour nous soutenir, nous conseiller, sans rien attendre en retour. Et j'espère sincerement pouvoir faire de même un jour, quand j'aurai plus de recule, quand j'arriverai enfin à me sortir de ce cauchemar. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 28 octobre 2009 Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 ce mec n'est pas mieux que toi, il est juste différent. pour l'alcool, il faut te promettre à toi-meme d'arreter et non pas aux autres. c'est à toi que tu dois dédier ce respect de ta personne. c'est à toi que tu dois arreter de faire du mal. il va falloir que tu découvres qui tu es, à partir de cette épreuve, afin de pouvoir un jour aller mieux et envisager de partager et de donner, avec une nouvelle compagne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 28 octobre 2009 Partager Posté(e) le 28 octobre 2009 Salut Polar Bear, Tu sais quelque chose aujourd'hui m'a fait changer d'avis. En fait, je suis passé par ce par quoi tu passes en ce moment il n'y a pas si longtemps, et je m'étais jurée de ne pas faire partie de ces brutes de décoffrage qui t'assènent leurs vérité objectives. J'ai croisé le chemin d'une de ces brutes ce soir et je réviserai ma façon de te parler à l'avenir. L'intention était en fait de t'éviter de passer par les mêmes desespoirs que moi... Ces brutes finissent par te faire croire que se foutre de tout est la bonne façon de voir et que tu n'es pas normal si tu réfléchis un tant soit peu... Tu sais tu n'as pas à t'en vouloir de lui avoir demandé les détails... C'est humain, ça fait partie de ce genre de choses qu'on ne peut pas s'empêcher de faire, alors même que l'on sait à quel point ça va faire mal après. Les ruptures sont truffées de ces attitudes. Je ne veux pas devenir une brute épaisse et écraser les autres avec mon "objectivité" renversante... Pardonne moi mon coup d'éclat de tout à l'heure... Je terminerai ce message par te mettre en garde contre une autre solution de facilité, un autre chemin de traverse que beaucoup de gens empruntent après la première rupture : celle de foutre à la poubelle toute tentation d'unicité dans la relation, toute impression qu'on a trouvé LA personne, tout romantisme en somme. Je ne pense pas du tout qu'il faille corriger cet aspect là de ta personnalité parce que c'est vraiment ce que beaucoup de femmes désespèrent de trouver chez un homme un jour et vice versa (je pense)...Cette capacité à s'émerveiller de l'autre et de l'amour qu'on lui porte. Je trouve cela très beau... Plein de courage, Bien à toi, Marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 29 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 29 octobre 2009 Marie, tu n'as vraiment pas à t'excuser. Ce que tu m'as dis ce matin était peut être direct, mais c'était loin d'être faux et surtout ça fait pas de toi une "brute épaisse". Je sais pas exactement par quoi tu as pu passé ni quel est ton histoire (il faut d'ailleurs que je cherche sur le forum, car ça m'intéresse), mais je pense que voir quelqu'un dans le même état que tu as pu être, ça donne envie de le secouer, de lui ouvrir les yeux. Alors je confirme, tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. Pour ce qui est de ta mise en garde, je pense comme toi. J'ai aucune envie d'abandonner mes principes ni mes idéaux. Je suis surement naif, mais je veux toujours croire à l'amour au sens ou je l'entend. J'arrive pas à me dire que la vie est une succesion de relations qui se font et se défont aussi facilemment. Pourtant, faut croire que c'est ça, et qu'on y peut rien même avec la meilleur volonté du monde (mon ex me l'a prouvé...). Je suis jeune, et peut être qu'un jour je reviendrai sur ça, mais j'en ai aucune envie. Je prefère rester idéaliste, rester sensible quitte à en souffrir encore, plutot que d'arrêter de croire à tout ça et au final être vide. Ce soir ça va "mieux". Déjà je suis sobre, j'ai l'esprit clair. Et surtout, cet après midi mon medecin a envisagé une hospitalisation quand il a vu mon état général. Ca m'a fait peur, il n'y a aucune honte à avoir besoin d'aide pourtant, mais comme je l'ai dis, j'ai encore un peu de fierté et ça m'a donné envie de me battre. Je sais pas encore si j'en serai capable, mais je veux tenter, je veux vraiment me relever. J'espère juste que mon nouveau traitement m'aidera à mettre de coté mes obsessions (l'imaginer avec un autre, l'imaginer lui donner ce qu'elle m'a donné il y a encore si peu de temps, prendre du plaisir qu'elle a pas eu avec moi). Je la comprend de moins en moins quoiqu'il en soit. Après notre conversation la nuit derniere, je lui ai envoyé un sms pour lui dire que je voulais pu rien d'elle, pour lui dire que j'attendais plus rien, ni de réponse ni de contact.... Mais elle est revenue ce soir, avec encore des sms, pour s'excuser. J'ai décidé de ne plus lui repondre et je m'y tiendrai... Je veux pu revivre ce que j'ai vécu la nuit derniere et surtout je supporte de moins en moins sa pitié. Je "veux" tourner la page, même si j'arrive pas encore à me détacher de cet espoir débile que peut être un jour la vie fera en sorte qu'on se retrouve... Je tiens encore à vous remercier de prendre le temps de répondre à tout ça, de me soutenir. C'est une aide qui est loin d'être négligeable dans cette situation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 29 octobre 2009 Partager Posté(e) le 29 octobre 2009 bravo Polar Bear, tiens bon, malgré le fait qu'il y aie des hauts et des bas. et n'oublies pas que le traitement prend un peu de temps pour commencer son effet. j'espère que tu as pu parler de tout cela avec ton médecin. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 29 octobre 2009 Partager Posté(e) le 29 octobre 2009 Bravo vraiment Polar Bear, je crois que tu nous épates... Continue sur cette voie et ne te décourage pas lorsque les creux reviennent, ils sont normaux. Dans ces moments là répète toi que tu réagis normalement, ça aide beaucoup tu verras. Laisse l'émotion te submerger, ne tente pas de la retenir ça lui donne encore plus de force. Non accueille là comme un truc normal, cela te permettra d'éviter la dramatisation : "mon dieu, c'est pas normal de souffrir autant, je vais en mourir ou jamais je n'irai mieux, c'est trop fort comme émotions...etc". Traite les émotions les unes après les autres et non en bloc (fais pas une addition de toutes les émotions négatives ressenties au fil des jours...) Profite des hauts et vois le plus de gens possible pour relancer ta vie...Profite aussi de ces moments pour te répéter qu'un jour, ta vie n'aura plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui. Tu es jeune, il est fort probable que dans les dix prochaines années de ta vie tu rencontres (ou rerencontre) la femme de ta vie... Bref pense qu'il y a quelque chose de super chouette qui t'attends. (j'ai pu constater que la vie est assez juste si l'on regarde le long terme : ça fonctionne par cycle. Plus ça va mal, et mieux c'est après...Bref si tu vis une période difficile dis toi qu'il y a de fortes chances pour qu'elle soit inversement proportionnelle à la période de bonheur absolu qui va suivre.) Enfin, dédramatise l'hospitalisation. Ca paraît énorme comme ça, mais c'est quelque chose d'extrêmement banal. Et s'il est impossible de faire autrement, elle fait souvent figure de crise salutaire. Ce genre de halte est très très rare dans une vie : pas à gérer la vie quotidienne (course, repas, loyer, administration) pendant plusieurs semaines, juste penser à soi, rencontrer d'autres personnes qui souffrent et se sentir compris. Tu vois ya rien de dramatique dans tout ça. Mais c'est bien que pour l'instant tu cherches d'autres solutions. Je suis de tout coeur avec toi, Bien à toi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 30 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 30 octobre 2009 Bonjour, j'écris un petit message car rien ne va aujourd'hui. Hier les choses allaient un peu mieux, j'ai vu des amis, j'ai pensé à autre chose. J'ai même réussi à rire de ma rupture, non sans une dose de cynisme, mais quand même... Mais hier soir, malgré mes somnifères, impossible de trouver le sommeil et surtout impossible de m'enlever mes obsessions de la tête. Pour clôturer le tout, le peu de temps que j'ai passé à dormir aura été qu'une succession de rêves avec elle. J'arrive pas à me voir sans elle, j'arrive pas à me dire que je pourrai faire avec une autre fille ce que j'ai pu faire avec elle, j'arrive pas à penser que quelqu'un m'acceptera un jour comme elle l'a fait... Alors savoir que pour elle c'était juste "ça", ça me bouffe... Je sais qu'il existe pas de solution miracle contre ça, mais si quelqu'un a un conseil à me donner, pour oublier qu'elle est avec un autre à l'heure ou j'écris ce message? Pour oublier que la seule fille que j'ai aimé m'a remplacé aussi rapidemment? Comment on peut faire pour alléger le poids de tout ça...? EDIT: Marie, voila les creux dont tu parlais. Je suis en plein dedans. Comme quoi... Malgré ça, je l'ai pas précisé, mais je n'ai aucune envie de m'enfoncer là dedans. J'ai du mal à imaginer un futur positif, avec une autre fille que j'aime (sachant que mon ex était la 1er qui m'a réellement plu, je peux pas être objectif sur ce point), pour l'instant je vois que du sombre, mais j'ai envie de continuer, juste pour voir. Des jours comme aujourd'hui je me sens pas la force de supporter ça, comme il y a quelques jours, semaines, je m'en sentais pas capable non plus. Et au final je suis toujours là et je le supporte. Parfois bien, parfois moins, mais la vie continue, même si pour le moment elle est pas exactement à l'image de ce que j'aurais esperé. Je crois que le vrai problème vient de ma fierté. Avoir été remplacé, avoir été "humilié" lorsqu'elle m'a raconté ses ébats qui semblaient tellement mieux que ceux qu'on avait. Pour moi c'etait quelque chose de vraiment spécial, et c'est une grosse désillusion. Pour le moment j'imagine aucune autre fille avec qui je pourrais faire ça, et avant elle jamais j'avais pu l'imaginer. Je sais pas si c'est de la sensibilité, du romantisme, ou tout simplement du manque de confiance, mais jamais au fil de mes aventures avant elle, j'ai voulu aller plus loin avec une fille sans pouvoir l'aimer. Et j'ai pas de regrets face à ça. Mais voir que pour elle c'est si simple, ça me fait très mal. Dur d'être idéaliste dans un monde qui est si loin de tout ça... Mais comme j'ai pu le dire dans un message précédent, j'abandonnerai pas mes principes, je crois que je préfère vivre malheureux mais honnête avec moi même, que de devenir quelque chose que je ne suis pas. Et j'espere trouver un jour quelqu'un que j'aimerai autant que j'ai pu l'aimer elle, et que cette fois, j'aurai la présence d'esprit de savourer la chance que j'ai. J'ai l'impression que ce forum est une vrai thérapie pour moi, et je vous remercie encore d'être là. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 30 octobre 2009 Partager Posté(e) le 30 octobre 2009 tu es quelqu'un de bien. tu as raison de croire dans la beauté de l'amour. et il y a d'autres personnes qui sont comme toi, heureusement, sinon ce serait à désespérer de l'humanité. ce qu'elle a fait, c'est méchant. et en plus ce n'est meme pas se respecter elle-meme, que de te raconter ses ébats. pourquoi a-t-elle fait cela? pourquoi veut-elle te blesser? ne t'inquiète pas, il n'y a pas besoin de faire des prouesses sexuelles, pour apporter du plaisir et que celui-ci soit partagé. oui là tu es dans un creux, qui reviendra encore, mais qui petit à petit finira par s'atténuer. je vois que tu veux te battre et je te dis: bravo, continue. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 1 novembre 2009 Partager Posté(e) le 1 novembre 2009 Salut, Pas beaucoup de temps pour écrire désolée, mais je tenais à dire "allez polar bear allez!!!" Continuer juste pour voir, tu es exactement dans le bon là, c'est exactement ce qu'il faut faire... Continue comme ça, c'est exactement ce qu'il faut faire et dis toi que c'est comme dans les parcs d'attraction, les montagnes russes, sois prêt à affronter les pires...et surtout dans la durée... Nous sommes là !! Bises et profite de ton dimanche! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 2 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 2 novembre 2009 Bonjour, je sais pas trop quoi dire après vos messages d'encouragement, j'ai un peu honte de ce que je vais écrire. Ce week end, les choses allaient mieux, j'ai pu voir des amis, faire une soirée (alcoolisée) mais tout c'est très bien passé, j'étais bien, je réfléchissais pas et je me suis amusé. J'ai rencontré des gens, j'ai parlé d'autre chose que de ma rupture. Je pensais vraiment que tout irait mieux. Mais comme tu dis Marie, c'est les montagnes russes, mais j'ai de plus en plus peur qu'un rail cède... Hier j'ai pris conscience de mon état général. Je perds du poids vitesse grand V, je fume de plus en plus, je tousse comme un mec qui aurait 30 ans de tabagisme, ça donne pas envie de se battre pour la suite... Hier aussi, j'ai refais une grosse crise d'angoisse (j'ai été sur cette m*rde de facebook, j'ai vu sa photo à elle, et j'ai vu son copain...), j'étais à la limite de la rupture. J'ai appelé une amie qui est venue me voir direct, et au final ça m'a encore plus enfoncé dans ce que je suis. J'ai vu à quel point j'avais changé et à quel point je suis plus que l'ombre de moi même. Je voulais aller "bien" devant elle, mais au final je lui ai montré tout ce que j'etais devenu et ça me l'a renvoyé en pleine face. Elle a eu peur pour moi et c'est vraiment pas ce que je voulais. Je me dégoute... Bref... J'ai perdu toute envie de me battre là. J'arrive pas à enlever les images que j'ai en tete, d'elle et lui, et je déspère de pouvoir mes les sortir un jour du crâne. Je sais pas pourquoi elle a fait ça, je sais pas pourquoi elle me l'a raconté. Surement parce que pour elle, je suis pas grand chose... Je vous admire, ceux qui ont réussi à passer tout ça, à se relever et à continuer à avancer. Pour ma part je m'en sens pu du tout le courage... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 2 novembre 2009 Partager Posté(e) le 2 novembre 2009 Polar Bear, On se remue les puces!!! On ne reste pas statique, on pense aux joggeurs hyper branchés qui courrent sur place quand un feu de la circulation les arrête... Saleté de culpabilité, je ne sais pas d'où tu la tires, mais elle est vraiment présente dans ton discours (dis moi si je vais trop loin dans les interprétations)... Tu n'as aucune honte à avoir d'aller parfois un peu moins bien, ni de nous écrire... Alors maintenant, je sais que tu peux pas voir l'intérêt de faire ce que je vais te conseiller, mais essaye, moi c'est ce qui m'a aidée, et ce qui te rendra fier de toi plus tard (je tassure) : 1/ tu as besoin de parler, et d'un soutien solide. Nous sommes là, mais ce n'est sans doute pas suffisant pour tout le monde, dans les premiers temps (d'autant que la relation est virtuelle). Si tu vois un psy, demande lui de le voir plus régulièrement : deux à trois fois par semaine, toutes les semaines. Il n'y a AUCUNE honte ni culpabilité à faire ça, et les psys sont habitués à ce genre de demandes. D'ailleurs je te parie qu'il y accèdera sans moufter. Tu verras que tu te sentiras moins à fleur de peau, petit à petit, et que les rechutes seront moins graves avec ce soutien bihebdomadaire ; 2/Débarrasse toi de tout ce qui te la rappelle (carton au fond d'un placard), ôte toi de facebook et ne touche plus à msn. Quand tu te sens sur le point de faire quelque chose qui sera préjudiciable à ton bien être futur, répète toi (tout haut s'il le faut) : "je veux aller mieux, je n'ai pas besoin d'elle si de personne pour vivre" ; 3/ Continue de bien prendre tes médicaments et (ça tu peux adapter) arrête l'alcool, tant que tu n'as pas l'esprit clair et reposé ; 4/ Continue de faire, même sans goût, toutes les choses de la vie quotidienne pour te donner une bonne santé, prends soin de ton corps et ton esprit : matin : bon petit déjeuner ; midi et soir : un légume, un féculent, une protéine (viande, oeuf, charcuterie ou poisson), un laitage, un fruit. Attache toi à cet objectif alimentaire comme à la prunelle de tes yeux : prendre soin de toi, même à un niveau aussi archaïque, te permettra de te rendre compte de ta valeur, te redonnera confiance dans ta capacité à subvenir tout seul à tes propres besoins ; 5/ Sauf exigence sociétale impérative (et être dans un train ou un transport en commun ou l'on connaît personne n'en est pas une), ne te retiens pas de pleurer. Pleure tout ton saoul, accepte la douleur et la souffrance comme NORMALES, laisse les vivre leur temps d'existence limité (même s'il te paraît extrêmement long) jusqu'à ce qu'elles s'épuisent d'elles même ; 6/ Félicite toi de tes petites victoires, et crois moi, passer une soirée sympa avec ses potes et réussir à rigoler un tant soit peu en est une grosse face à l'épreuve que tu traverses. Si tu te sens de le faire, tu peux même te récompensé pour tes petites victoires : t'offrir un truc, prendre une pause, partir etc. 7/ NE TE DECOURAGE PAS : c'est sans doute la règle la plus importante. Tiens ce programme sur la durée, sinon tu ne pourras pas te féliciter. Mais tiens le GLOBALEMENT sur la durée. Tu n'es pas obligé de toujours le suivre parfaitement, tu peux craquer et un craquage n'est pas négatif. Relativise les craquages. L'important est de s'efforcer d'aller mieux, pas d'y arriver du premier coup (sinon tout le monde serait heureux sur terre)... Voilà, pfiou, je m'essoufle moi même. J'espère que tu trouveras dans tout ça une source d'inspiration et de motivation suffisante ! Plein de bises, Marie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 3 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 3 novembre 2009 Bonsoir, Marie déjà, merci beaucoup pour ce long message... Merci de prendre le temps de lire et de répondre à ce que je peux écrire, crois moi c'est d'une grande aide... J'en suis au 2e message que j'écris et que je supprime sans l'envoyer... Rien de ce que je peux écrire me convient. J'aimerais pouvoir dire que je vais suivre tes conseils, que je vais tout faire pour m'en sortir, mais j'y arrive pas. J'ai relu tout ça attentivement, point par point, cherchant là ou je pourrais éventuellement faire un effort. Mais décidemment je me sens capable de rien, ou presque. J'ai bien réussi à la supprimer de facebook et d'msn, et je me suis bien promis de pu la recontacter. Mais par contre je peux pas m'empecher d'aller sur sa page, et voir ses photos, voir à quoi ressemble ce type. Je sais pas ce que j'attend, je sais pas ce que j'espere à part me faire du mal, mais j'y peux rien. C'est comme ces idées fixes que j'ai de plus en plus. C'est stupide, mais aujourd'hui j'ai passé ma journée à l'imaginer coucher avec ce mec. Tous nos p'tits trucs à nous, je les voyais avec lui en me disant que ça doit etre encore mieux. Et quand je dis toute la journée, je suis loin d'exagerer. Je crois que dans tout ça c'est ce qui me rend le plus mal, ce qui me fait retomber à chaque fois que j'essais de sortir de ce trou dans lequel je suis tombé. Et ça, j'ai pas l'impression que d'en parler, que de prendre des medocs (les somnifères m'empechent pas de faire des cauchemars chaque nuit) ou que retrouver un rythme de vie normal, me l'enleverra de la tête. Si encore je pouvais lui en vouloir, me dire que ce qu'elle a fait est vraiment dégueulasse, peut être ça allegerait tout ça. Mais je me sens coupable de ce qui est arrivé, c'est moi qui ai pas été à la hauteur, moi qui lui ai montré mes mauvais cotés, moi qui l'ai blessé et qui lui ai donné envie d'autre chose, quelque chose qui au final a l'air beucoup mieux, ou pas... Je sais que ça sert à rien de vivre de regrets, mais pourtant y a pu que ça dans ma vie. J'ai pu envie de rien, parce que dans un coin de ma tête une petite voix me dit "regarde à coté de quoi tu es passé". Voila pourquoi j'arrive pas a appliquer tous tes conseils, j'ai l'impression d'être passé à coté de ce que je voulais, et je m'autorise pas à vivre autre chose de mieux. Malgré vos conseils, malgré mon traitement, malgré le temps qui est passé depuis, j'ai l'impression de régresser de plus en plus. C'est ça qui me fait le plus peur. Je reprend le boulot jeudi (je m'occupe de jeunes délinquants, moralement c'est extrêmement fatiguant), et j'ai pu aucune envie d'y aller. Pourtant, avant ces vacances scolaires la seule chose qui me motivait c'etait justement de faire ce boulot, rien que pour justifier le fait que j'ai perdu ma copine. Aujourd'hui j'en ai pu rien à faire, et surtout je me sens faible... J'essais de manger comme tu me l'as conseillé Marie, mais c'est impossible. Ce que j'arrive à avaler, je le régurgite dans l'heure qui suit. J'ai perdu 8kg depuis le début de cette histoire, et de voir ça, de voir à quel point je peux m'enfoncer dans ce cauchemar, ça me degoute de moi même, alors comment se battre dans ces cas là? Malgré tout j'ai été voir mon medecin aujourd'hui, qui m'a préscrit des anti-vomitifs. J'espère au moins que ça servira à quelque chose. Demain je vois mon psy, et j'en ai pas envie... J'ai pas envie de parler de mes crises d'angoisse lorsque je suis seul, des idées morbides qui me traverse l'esprit. En gros j'ai pas envie qu'il me dise que je dois être hospitalisé. On verra bien de toute façon. Encore cette "saleté de culpabilité" comme tu dis Marie, mais je me sens pas très bien d'écrire tout ça là, je me sens coupable et égoiste de parler de moi moi moi tout le temps... Je crois que cette fois je vais envoyer ce message.. Ce que j'ai ecris me convient pas forcement mais je suis trop épuisé... En vous remerciant encore... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 4 novembre 2009 Partager Posté(e) le 4 novembre 2009 c'est justement sur cette culpabilité que tu pourrais travailler, avec ton psy. quand à l'hospitalisation, si elle est nécessaire, elle sera un temps pour toi, pour te faire dorloter. a moins que tu penses que tu ne le mérites pas? ( de te faire dorloter?). c'est certainement dur pour toi d'aller voir en toi ce qui te pousse à te flageller ainsi. cela peut expliquer pourquoi tu trouves que d'aller voir un psy ne te sert à rien. ton inconscient fait de la résistance et c'est là qu'il ne faut pas abandonner la thérapie. ne t'abandonnes pas toi-meme. il est possible que ce soit ce que tu fais, lorsque tu penses que la thérapie ne te sert à rien. c'est justement là que tu en as le plus besoin. et puis, ton travail, cela doit etre intéressant et difficile. tu es éducateur? cela te permet de donner à des personnes qui souffrent aussi. je sais qu'il est difficile de s'occuper des personnes, lorsqu'on ne va pas bien, mais cela peut etre aussi un bienfait, car les métiers de la relation sont extrèmements enrichissants humainement. tu aides ces jeunes gens et le fait de leur donner de l'attention va t'enrichir. si tu sens que tu es encore trop faible et que tu ne peux pas leur apporter toute l'attention dont ils ont besoin, tu peux demander un arret, mais peut-etre que de retravailler pourrait t'aider. c'est à toi de voir, car ces personnes recquièrent que l'on soit à meme de répondre à leur souffrance. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 4 novembre 2009 Partager Posté(e) le 4 novembre 2009 et puis tu dis que tu ne veux pas parler de tes idées morbides, de tes idées noires à ton psy? mais au contraire, il est là pour ça. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 7 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 7 novembre 2009 Bonsoir, petit message rapide, j'ai pas eu beaucoup le temps d'écrire ces derniers jours, entre le boulot et le tappage de tete contre les murs... Je tenais juste à vous dire que je suis stupide. Surement la personne la plus stupide de ce forum. Je m'explique. Hier soir, j'ai bu seul (à la base je l'étais pas mais j'ai continué en solo), et j'ai reçu un message de mon ex (je sais pu exactement pourquoi, mais c'était bidon) suite a ça on s'est appelé. On a parlé toute la nuit (je pense que la tumeur me guète), j'ai pleuré, je me suis plains, je me suis excusé, je lui ai expliqué que je l'aimais. Tout ce qu'il ne faut pas faire en somme... Elle n'est pu avec son copain mais elle ne veut pas retenter quelque chose avec moi, car elle n'a plus de sentiments. Malgré ça je compte pas me rendre sans me battre... Elle est d'accord pour qu'on se voit demain, après 2 mois de rupture. Elle m'a dit que rien ne changerait, que ça me ferait du mal, mais je m'en fiche. Je m'apprête donc a prendre le train... J'ai toujours cet espoir que tout pourrait changer, et je vais m'y accrocher jusqu'à demain, jusqu'à ce que mon monde s'écroule encore. Mais au moins apres ça, je pourrai peut etre penser a tourner la page, car j'aurai tout tenté.... Voila... Je sais pas dans quel état je vais rentrer demain soir, mais j'ai très peur... On verra. Bonne soirée à vous. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 8 novembre 2009 Partager Posté(e) le 8 novembre 2009 j'espère que ça va bien se passer, mais ne te mets pas d'idées, puisqu'elle te dit que c'est fini. meme s'il ne faut jamais désespérer, protèges-toi. tu sais, une fois qu'on a souffert un bon coup, ça va mieux. enfin, pour moi, c'est ce qui m'arrive en ce moment et j'espère que ça va durer, puisque de toute façon je ne sais pas ce qu'il devient et qu'il ne reviendra jamais. mais la plupart du temps, après en avoir bavé très fort, dépression et envie parfois de mourir, là je me dis, quelle tranquilité, je n'ai plus à me demander s'il va m'appeler, s'il m'aime, s'il ne me trompe pas. pour toi, il en sera de meme, si ta rencontre avec ton ex ne se passait pas bien, tu finiras par en guérir. si moi je suis en train de guérir, vu que j'en crevais de bonheur à chaque fois que je le voyais, je pense que tout le monde peut guérir. donc je te souhaite d'aller mieux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 8 novembre 2009 Partager Posté(e) le 8 novembre 2009 (modifié) Coucou Polar Bear, Très vrai, ce que dit fifi89yonne... Ce que tu vis, je l'ai vécu il y a un an et un mois. J'étais hospitalisée et je n'avais personne autour de moi, sauf les autres patients (qui m'ont beaucoup aidée). Les choses allaient tellement mal avec mes parents que le psychiatre a coupé tout contact entre nous. J'ai stressé deux semaines avant tellement j'étais mal. Je parlais que de ça au médecin et aux infirmières et je lui ai écris une lettre qui se terminait par les paroles de la chanson de france Gall : "si tu crois un jour que tu m'aimes, n'attends pas un jour, pas une semaine et cours et cours, jusqu'à perdre haleine, viens me retrouver". C'était vraiment pathétique. Il m'a égrené froidement tous ses griefs et a conclu sur un magistral effet de manche : "je comprends pas que tu m'aimes encore à ce point". Il m'a annoncé qu'il partait pour plusieurs mois ou années à l'autre bout de la terre. Quand je suis rentrée à l'hôpital, yavait une très bonne amie malade aussi de dépression, qui m'a ouvert ses bras. Elle m'a serrée très fort pendant que je sanglotais dans son écharpe. J'étais sonnée. Elle m'a dit des choses très gentilles, mais je ne me souviens plus quoi. Lui est à l'autre bout du monde maintenant. Quatre mois après mon entrevue avec lui et deux mois après ma sortie d'hôpital. Il m'a appelé pour mon anniversaire. On a discuté d'un ton badin et il m'a dit de cette voix que nous autres largués on a tant de mal à interpréter : "C'est con de se parler au téléphone, on pourrait se voir nan ?" (Monsieur déteste le téléphone). J'ai de nouveau décollé littéralement. Je croyais qu'il regrettait son choix. Il a même pris un ton boudeur quand j'ai hésité à répondre oui et m'a lâché un truc du style : " nan mais c'est bon si t'as autre chose à faire, je comprends". On s'est vus. Il m'a posé plein de questions sur ma vie dont une particulièrement stupide et voyeuriste : "Finalement, ça t'a apporté du positif l'hôpital ???". J'ai répondu à tout et particulièrement à cette question de façon très évasive ("tu sais, c'est comme dans tout, ya du négatif et du positif") et il m'en a fait reproche... Bref je gardais le contrôle. Quand on s'est posés dans un bar, il est passé à l'offensive. Avec un sourire autosatisfait, il a sorti un paquet cadeau de son sac et là j'ai commencé à perdre la face. Je crois que ct ce qu'il voulait. Mes yeux se sont remplis de larmes et je n'avais plus de voix. Je lui ai demandé très froidement pourquoi il faisait ça, il m'a rétorqué (il était très très radin) : "ah ben si tu veux, je le ramène et je m'achète un truc cool avec mes sous" (le prix n'était même pas camouflé). J'ai ouvert, et là, deuxième coup de poignard : Ct un livre avec un titre fort de circonstance dont je tairais l'intitulé. J'ai fondu en larmes. Sur ce, il m'a violemment tirée par le bras pour que je me lève et m'a dit : "non mais c'est bon là, je tiens pas à me donner en spectacle, déjà que du temps où on était ensemble ct toujours comme ça". Il m'a tirée par le bras jusque dans la rue. Je n'ai pas eu de nouvelles jusqu'en mai. Il m'a envoyé un mail de son nouveau pays : ironie du sort, le lendemain de ma première nuit avec un nouveau garçon. J'ai répondu. lLe strict minimum. Quelques jours après. Il m'a rerépondu dans les cinq minutes qui ont suivi. Il cherchait à maintenir le contact, mais je ne comprenais pas pourquoi. Chaque fois, je cloturais la conversation ("je te souhaite une excellente continuation...blabla"), il revenait à la charge. Au début, j'étais contente. Et puis peu à peu j'ai recommencé à être obsédée par lui, chaque fois que j'ouvrais ma boîte mail, j'avais un nouveau mail de lui avec des piques subtiles. Au bout du quinzième, j'ai pris la mouche et je l'ai envoyé sur les roses, car il m'attaquait toujours sur le même point sensible. Après que je lui aie envoyé un mail sec, il a répondu un long mail plein de sous entendus sur ma morale...etc. dont UNE phrase m'a sautée aux yeux et réveillée de ma torpeur : "Quoiqu'il en soit, je t'ai tendu plusieurs perches et tu les as attrapées". Il me manipulait avec une perversité virtuose. J'ai changé d'adresse mail. Je ne sais pas pourquoi je t'écris cela polar bear. Peut être pour te dire que l'ex revient toujours à la charge d'une façon ou d'une autre, même après qu'il se soit passé des choses irréparables et irrémédiables. Peut être pour te dire que l'hôpital psy n'est pas une si mauvaise chose. Peut être pour te dire qu'aussi tordue que soit l'histoire, on s'en sort toujours d'une façon ou d'une autre. Peut être pour te montrer qu'un ex parti n'est plus jamais le même. Peut être pour te dire qu'un an après, je l'aime toujours de façon folle mais que pourtant je continue. J'avance. Peut être que pour te dire que si pour moi les choses sont définitivement cassées, pour toi, tout est encore possible tant que tu ne lui as pas laissé te faire trop de mal. Peut être pour te dire que je souffre encore de cette rupture, que je lui parle et qu'il est devenu une sorte de symbole, d'icone qui m'accompagnera sans doute toute ma vie. Mais ne lâche pas. Ne TE lâche pas. Bises, Marie Modifié le 13 novembre 2009 par marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
subconscient Posté(e) le 12 novembre 2009 Partager Posté(e) le 12 novembre 2009 waowwww Marie, Fifi, Polar bear quel post! Polar bear, tu n'es pas seul, je vis ta situation après neuf ans de vie commune, et une rupture violente qui m'a laissé seul sans repère, sans maison, un pied cassé et une infidelité decouverte qui comme toi me laisse avec l'horreur qui broie le ventre chaque seconde. Je me retrouve dans chacun des posts et dans chacune des réponses, je ne viens pas boycotter ton post rassure toi, mon intention est juste de te dire que je te comprends, ta culpabilité, tes idées noirs, ton auto-destruction et notre amour fou..... je le comprends d'autant plus que même avec une enfant en héritage l'image de soi n'est pas si évidente à tenir pour moi, et pour les montagnes russes pour l'instant au bout de cinq mois c'est encore la grande descente vertigineuse celle qui dis que l'avenir sera un sale moment à passer. Maintenant une note d'espoir, l'impossible recule devant celui qui avance et qui te dis que tout est mort ? change ce qui n'a pas marché, c'est que j'essaie de faire en ce moment, elle veut de l'espace laisse lui en, ta "violence" la fait fuir, change la donne et travaille la dessus..... Pour ce qui est du reste, Marie ton histoire m'émeut et j'aime ta sensibilité avec quelques mots tu nous remets sur les rails merci, je n'ai aucune solution, aucune certitude, juste un ressenti étrange, qui me pousse encore la nuit en cachette à aller déposer un bouquet de fleur au pas de sa porte, et comme tu l'as dis aimer c'est aussi se découvrir, et je m'aperçois avec tes mots que j'emploie que je suis un vide vertigineux, que je n'ai pas de sol tangible sous mes pieds ni de repere spatial à l'intérieur de moi.... Fifi idem j'aime tes posts et ta sensibilité Serrons nous fort Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kharma Posté(e) le 12 novembre 2009 Partager Posté(e) le 12 novembre 2009 Ce post m'a particulièrement touchée et je voulez vous dire "tenez bon" "accrochez vous". Je pense que dans ce moment ou notre mental est mis à rude épreuve, nous devrions noter aussi, toute nos qualités. Pratiquer une pensée positive journalière. Certes nous n'arriverons pas encore à penser positif H24, mais 5minutes c'est déjà pas mal. Allez je commence : "Je suis quelqu'un de bien, et j'ai droit à l'erreur" "Je vais m'améliorer, chaque jours, et me reconquérir moi-même avant tout" "Beaucoup de choses valent la peine qu'on se batte, pour les autres, je renoncerais volontiers" "Chaque jours et en tout point, je vais mieux" Allez à vous, offrez vous un petit peu d'optimisme, ça ne coûte rien" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
guetguett Posté(e) le 12 novembre 2009 Partager Posté(e) le 12 novembre 2009 Polar Bear, j'ai lu tout ton post... vraiment tout. Ca m a touché même beaucoup ému. Et crois moi, crois nous, on est tous passé par des idées noires, par de la dépression, l'impression de perdre l'amour de sa vie, de n'avoir le gout à rien, que même avec du monde on se sent seul... Pour faire un parallèle avec ton vécu, les jours suivant la rupture, j'ai voulu me foutre en l'air aussi, je ne voyais personne en regardant mon téléphone qui ne sonnait jamais, à me poser 1000 et une question parce que je ne comprenais pas, rien à me reprocher. Elle m'a fait des choses horribles, m'a dit des trucs que je n avais jamais osé imaginé de sa part, elle m a ignoré, dit que c'était fini qu'il fallait tourné la page... et pourtant en septembre elle m a dit que c'était mal la connaitre de croire qu'elle avait tourné la page, que je lui manquais... mais elle est tellement torturée et mal dans sa peau (ca évidement elle ne le reconnais pas) que l on ne s est pas remis ensemble... mais tout ca pour te dire que comme toi je suis persuadé qu'elle est la femme de ma vie et que rien n est impossible même si l'ex dit des choses horribles. Là cela fait depuis fin juin que l on est séparé... et je ne m en remets toujours pas. J'ai toujours du mal à sortir, le monde me parait toujours dépeuplé... Mais en tout cas, il faut que tu te montres fort, la pitié ou les lamentations ne la feront pas revenir et toi te plomberont le moral. Comme toi je pense aller voir un psy pour me sentir mieux... après elle reviendra elle reviendra pas je ne sais pas, mais au moins je me sentirai mieux. Tu es de quelle ville? si on est pas loin on peut se voir et se soutenir. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 12 novembre 2009 Partager Posté(e) le 12 novembre 2009 Polarbear, je viens, par hasard, de trouver ton post, et de le lire en entier. Il y a tellement de choses sur lesquelles j'ai envie de répondre, que je ne sais pas très bien par où commencer. Par l'alcool, je pense, pour cette fois. Je sais de quoi je parle : lors d'une précédente rupture j'ai consommé de l'alcool d'abord en sorties avec des amis (qui se multipliaient … à la fin … j'allais voir l'alcool et boire les amis, en quelque sorte …), puis seule. J'ai consommé de l'alcool, sans savoir que c'était une drogue, sans mesurer le problème et avec une innocence terrible, comme on prend — je le sais à présent — un anxiolytique. Alors que c'est au contraire, Marie te l'a dit, un dépresseur (à moyen terme au moins). L'alcool permet d'adoucir les contours horriblement aigus et déchirant qu'à parfois la vie. Dans un premier temps. Ensuite … Mais tu le sais. Pourquoi boit-on ? Il y a, évidemment, des milliers de bonnes raisons. Mais en gros, moi, je buvais pour la plus simple des raisons : je ne voulais pas ressentir ce que je ressentais. Et une voix au fond de moi me soufflait que, sans l'adoucissement qu'il procurait, je ne pouvais pas supporter ce qui était en train de m'arriver. Or, cette voix ment. Car on peut tout supporter (toi-même le constates et Marie te l'a dit, on ne meurt pas de chagrin. Hélas). On peut [b]tout[/b] supporter à une seule condition : être capable de préférer la souffrance au soulagement immédiat. Même quand la souffrance s'appelle "enfer". Cette fois-ci, j'ai traversé l'enfer — et plus d'une fois — sans même cligner des yeux : ça fait horriblement mal (tout le monde ici le sait), j'ai certes perdu l'autre mais au moins ne me suis-je pas perdue moi. Et cela fait toute la différence. Oh oui. C'est ta première histoire d'amour, c'est ta première rupture. C'est, bien souvent, la plus terrible. Car tu ne peux pas savoir d'expérience, en ta chair en quelque sorte, que, quel que soit l'amour qu'on a vécu, il y a d'autres amours pour nous, des renaissance, des résurrections. On aime encore, on est aimé. Et, pour moi, en tout cas, chaque nouvelle vie a été plus belle, plus longue et plus intense que la précédente. La vie, c'est un truc vachement fort. Accroche-toi PolarBear, je te promets que, même si tu ne le sais pas, même si tu ne le crois pas, même si tu ne le veux pas, ta souffrance est transitoire. Et que la vie te fera des cadeaux que tu ne peux même pas imaginer. A condition que tu croies un elle, au moins un p'tit peu. J'espère que ton entrevue avec ton ex n'a pas été … trop … dure. Ecris nous un mot pour nous dire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 12 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 12 novembre 2009 Bonsoir, j'ai pas pu répondre depuis mon départ pour voir mon ex, je vous expliquerez pourquoi ensuite... Tout d'abord je tiens à dire "merci", un simple merci pour toutes vos réponses, mais ça mériterait plus, pour toutes les histoires que vous avez raconté et qui m'ont beaucoup touché. Ce forum est décidemment plein d'émotion et de gens sensibles. C'est affreux ce que je vais dire mais "ça fait du bien" de savoir qu'on est pas seul à souffrir... De ce dire, que même si chaque histoire est différente on vit tous plus ou moins la même chose, on a tous plus ou moins la même détresse... Et qu'on peut s'en sortir, comme tu l'as dis fifi89yonne. Pour le moment j'arrive pas trop à le concevoir, j'ai pas envie d'y penser, mais j'ai aucune raison de ne pas te croire... Ca devrait m'ouvrir les yeux pourtant, mais jai les paupières cadenassées et j'ai perdu la clef... Marie, ton histoire m'a particulièrement touché. Je saurais pas trop comment l'expliquer, mais je trouve ça beau. Ca rentre dans mes idéaux, moi qui avait l'impression d'être un c*n d'idéaliste, ça me fait du bien de voir ça, de savoir qu'après 1 an et demi et tout ce qui a pu arriver, tu aimes encore ce mec. Et tout ce que tu as subi jusqu'à maintenant rend ça encore plus beau. Enfin comme je l'ai dis, je sais pas trop comment expliquer ça, mais ça rentre dans l'idée que je me fais de l'amour, quelque chose de gratuit, qu'on offre même si on doit en souffrir. Subconscient, je suis content de voir que je suis pas le seul avec ce genre de problèmes, mais j'ai un peu honte. Je suis là au fond du trou, après 2 ans de relation je suis bouffé par les souvenirs, par les bons moments, par la culpabilité, par "l'amour fou"... Et je me plains, alors que toi c'est 9 ans qui doivent te hanter...C'est pas très fin ce que je dis, et je dois meme limite enfoncer le clou (j'en suis désolé) mais je te trouve très fort, même si la descente reste vertigineuse pour toi, même si tu es encore perdu...Bref je te souhaite beaucoup de courage pour l'avenir, le courage dont on a tous besoin. Kharma, je sais que tu as raison, je sais qu'il faudrait ce dire ce genre de choses... Mais quand tu vis dans un cauchemar, quand chaque jour et chaque nuit est une succession d'idées morbides, d'obsessions, quand on voit son corps pourrir petit à petit (10kg de perdu pour le moment, et ma fierté est partie avec), on peut pas être positif, même pas 5 min... Je pense pas exagerer en disant que je me considère comme mon pire ennemi, alors pourquoi je prendrais la peine de m'offrir un peu d'optimisme? Je crois en rien de tout ça... Pour ton message guetguett, effectivement je crois qu'on peut faire un parallèle, je crois même que le début ressemble beaucoup au mien. Elle m'a annoncé des choses terribles, m'a dis des trucs blessants (hier soir, elle m'a en gros avoué qu'elle preferait faire l'amour avec l'autre type plutot qu'avec moi...2 ans remplacés en 2 semaines...). Je la comprend plus, je me comprend plus. Tout comme toi, tout est dépeuplé, plus que jamais...Mais au final on avance faut croire... Pour le psy je sais pas vraiment quoi t'en dire. Pour ma part j'arrive pas à parler de ce que je veux, et j'ai pas l'impression que ça m'aide énormement (après seulement 3 séances je suis peut etre un peu trop attif mais bon...), mais peut etre que ça marchera, pour toi et pour moi. Mais pour ma part, ce forum m'est beaucoup plus bénéfique qu'une thérapie... Et pour ma ville, je peux juste te dire que c'est un trou perdu quelque part dans le nord-est..Bien loin de tout. Enfin Théodora, pour l'alcool je me sens un peu honteux. J'avais décidé d'arreter de boire, ce que j'ai plus ou moins fais quand j'étais seul (mise a part une nuit ou ça allait vraiment mal...), mais comme toi, j'ai changé de méthode. Je vois de plus en plus souvent mes amis, avec de plus en plus souvent l'alcool en accompagnateur. J'ai cette chance d'avoir l'alcool "festif" quand je suis en compagnie des autres, alors je me refuse pas ça, je me refuse pas quelques heures d'oublie... Ca pourra pas durer, je le sais... Mais après y restera quoi? Juste un long cauchemar, sans pause..? C'est peut etre moi qui le provoque ce cauchemar, en imaginant personne d'autre qui pourrait me rendre heureux, et comme tu t'en doutais, j'ai du mal a croire autre chose pour le moment... Pour finir, je vais vous raconter ma rencontre avec mon ex...et ce qui en a découlé. Y a pas grand chose a en dire finallement, dimanche j'y suis allé, on c'est vu a 14h30. On a parlé dans un endroit neutre, j'ai reussi a tenir bon, a pas montrer ma détresse, face a tout ce qu'elle me disait. Et ce qu'elle me disait, c'est que depuis 2 mois elle a changé, elle a d'autres priorités, elle veut sortir voir ses amis, rendre de comptes a personne. Elle semble apprécier le célibat. Malgré ça on a continué a parler, on est allé chez elle, avec toujours le meme style de conversation, toujours moi qui esperait, toujours elle qui fuyait. Et j'ai commencé a craquer, je lui ai montré tout ce que je voulais eviter. J'ai été pris d'une crise d'angoisse, à me mettre en boule, tous les muscles tendu, a pleurer, a me cogner la tete, puis à rester là, tétanisé... Ca a du la toucher, lui faire pitié plutot, mais elle m'a pris dans ses bras, et m'a caliné pendant presque une heure, à me serrer fort contre elle...Puis on c'est embrassé. Mais je me suis vite rendu compte que ça rimait a rien, elle m'a clairement dit qu'elle ressentait plus la meme chose vis a vis de moi. Toujours malgré ça, je suis resté chez elle jusqu'à 21h30 (heure ou des amis devaient passer la voir), je suis resté pasque j'avais peur, je voulais pas la quitter. Pendant tout ce temps on avait prevu de continuer a se parler sur msn comme si de rien etait, qu'on se donne une chance de retrouver ce qu'elle avait perdu, et faire le point dans quelques semaines. Elle comptait virer définitivement de sa vie le mec avec qui elle est sortie 2 semaines, juste pour me donner une chance. Quand je suis parti, on cest encore embrassé, un long baisé comme on voit au ciné, le truc un peu mélodramatique... Au final tout ça m'a beaucoup secoué, et je suis pas allé au boulot lundi ni mardi, j'ai preferé resté avec les amis qui m'hebergeaient, je voulais pas etre seul...Voila pourquoi je repond seulement aujourdhui. Mais depuis là les choses on encore changé, j'ai reçu un mail d'elle, un mail ou elle me disait pas vouloir supprimer l'autre type, ou elle me disait qu'avec le recul elle voulait pas me laisser de chance... Puis on cest appelé, on a reparlé, et elle doute de nouveau. Je sais pu quoi faire... D'un coté je veux tout faire pour la reconquérir, en sachant que ça me fera surement plus mal que de bien, je sais qu'elle s'en fout de moi, je sais que j'ai enormement de mal a supporter ce qu'elle m'a dit sur ce type, les details comme quoi elle se sentait mieux au lit avec lui. D'un autre coté je me dis qu'il serait preferable de tirer un trait et pas m'encombrer de tout ça.. Mais j'y arrive pas, je veux avoir de l'espoir, cest la seule chose qui me permet de rester a flot... Ce soir je pense lui parler sur msn, je pense queje vais encore aborder les sujets sensible et tomber dans le pathétique, mais j'en ai besoin. Je veux la convaincre qu'on peut vivre encore de bon moment, qu'elle a encore des raisons de m'aimer... Bref, tout ça risque d'être douloureux, encore, et je pense que je vais juste réussir a prolonger ma souffrance en me risquant a vouloir la reconquérir, mais je peux pas faire autrement. J'aurais pas pensé pouvoir tenir autant à quelqu'un, pouvoir pardonner tant de choses... Quoiqu'il en soit, je vais essayer d'améliorer mon rythme de vie... Ne serais-ce qu'un peu, pour lui montrer que je suis plus fort qu'elle le pense. On verra ce que ça donne, pour le moment cest pas terrible, depuis dimanche j'ai rien avalé de solide, j'ai pas eu une seule nuit correcte, alors que je suis pourtant bourré d'alcool (pas ce soir hein) et de médicaments... La chute est vertigineuse comme tu le disais Subconscient, et la remonté sera périlleuse, mais je veux garder de l'espoir... Je suis vraiment débile de m'attacher comme ça alors qu'elle m'offre que du dédain et un peu d'espoir par ci par là, par pûre charité...Mais je peux pas m'en empecher... Bref... Encore un grand grand merci à vous tous, merci d'avoir pris la peine de lire tout ça et surtout merci d'être là. Des gens comme ça mériteraient pas de souffrir... Désolé pour ce long message, mais j'ai pas pu me retenir... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kharma Posté(e) le 13 novembre 2009 Partager Posté(e) le 13 novembre 2009 Bonsoir ;) Tout d'abord, je tenais à te présenter toutes mes excuses pour mon indélicatesse. On perd par moment sa sensibilité, car l'écouter fait trop mal. En effet, le positivisme, ce sera pour plus tard. Aujourd'hui tu est abattu et ton discours raisonne fort dans mes tripes. La rupture avec quelqu'un, c'est la rupture d'une part de soi même. La part est plus ou moins grande selon l'intensité et la durée de la relation. Je comprends le besoin frénésique de vouloir courir après ta relation. L'objet de ton bonheur, tes projets se font la malle : la douleur est insoutenable ! Tu sais j'ai moi-même appliqué la methode à la lettre et ça a été l'occasion pour moi de me protéger, d'une part, et de me donner le temps de me pencher sur cet échec, d'autres part. Pendant les 2 mois de SR j'ai pu entrevoir de nouveaux angles. Chaque jour, j'y voyais un peu plus clair. J'en ai déduit que parfois, les choses les plus évidentes, sont les plus difficiles à admettre. J'ai été comme toi, désemparée, j'ai perdu 17kilos et ne pouvait pas quitter mon boulot à cause de mes responsabilités, je devais tenir bon. Je n'ai rien mangé pendant 1mois. Le coca et les sodas sont devenus mon alimentation. Même avec la meilleur volonté, rien ne passait. J'ai recommencé plus tard à manger "plaisir" avec un peu de chocolat, et la pizza maison de ma mère.J'ai retrouvé peu à peu un rythme. Pour éviter de me retrouver dans les grandes surfaces seule, je me faisais livrer mes courses. Je n'achetais que des légumes et du coca, rien d'autres ne me faisait envie. Je ne te raconte pas tout ça par besoin de déballer ma vie, mais pour que, peut-être, tu y trouve quelques solutions d'urgence.Tu vas avoir besoin de quelques forces pour la suite des évènements. Je suis certaines que tu dois appliquer le SR à la lettre pour plusieurs raisons que tu mentionne et qu'elle te signale, et qui veulent dire qu'elle a besoin de respirer : [quote="Polar Bear"]depuis 2 mois elle a changé, elle a d'autres priorités, elle veut sortir voir ses amis.[/quote] Ce sont tes comportements qui peuvent, ou non, changer la donne. Tu dois mettre toutes les chances de ton côté et éviter certains actes réducteurs ou qui pourraient attirer sa pitié. Pour te représenter ce que je veux te dire, pense à une ex qui te collerait à un moment ou tu aurais besoin d'air, de réflexion, de détente. Que ferais tu? Tu la trouverais gênante et tu la fuirais encore plus. Ton ex se protège et te rejette pour respirer. Avec ce genre de réactions, elle va définitivement prendre peur, et peut être même t'envoyer bouler, te bloquant de partout.Parce que ça la nuit, ça lui fait peur, la culpabilise et l'empêche d'être sereine et de penser à elle, avant tout.. Et ce n'est pas ce que tu veux!! Il faut que tu respecte son choix avant tout. Ensuite que tu te récupère. Plus tard tu parleras de reconquête. Fais les choses dès aujourd'hui machinalement. Entres en SR comme on entre en religion. Va chez ton medecin, parles lui.En prenant soin de toi, en te protégeant, tu mets toutes les chances de ton côté. Voilà, j'espère t'avoir un peu aidé ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 13 novembre 2009 Partager Posté(e) le 13 novembre 2009 Salut Polar Bear, Tout à fait d'accord avec Kharma, Polar Bear, il FAUT que tu prennes une décision. Comment veux tu te remettre si à chaque fois elle appuie là ou ça fait mal. Je comprends exactement ce que tu as ressenti en faisant durer votre entretien. Une sensation d'ultime ("si je pars maintenant, je ne la reverrais jamais", c'est juste horrible mais c'est FAUX".) COUPE. C'est le seul moyen. Allez polar bear, te laisse pas couler sous l'eau, ce que tu crois avoir besoin n'est rien d'autre que de l'autodestruction. Supprime la de MSN. Je te jure que si tu tiens bon quelques semaines, ta conscience de la situation va s'approfondir et tu vas comprendre des choses... Change de psy, visiblement il ne te convient pas. Change et vois le plus souvent (2 ou 3 fois par semaine). Moi il m'a fallu des années pour comprendre qu'en fait, il me fallait un psy homme. Les psy femmes que j'avais consulté étaient très compétentes mais elles n'arrivaient pas à m'aider, la "relation" que je créais avec elle n'offrait aucun résultat thérapeutique. Penses y... Allez courage, C'est super cette idée d'améliorer ton mode de vie. Vas doucement et félicite toi de chaque petite victoire aussi petite soit elle!!! Bien à toi, Marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 14 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 Bonsoir, Kharma t'as pas à t'excuser. Dans ce genre de situation on peut juste dire "reste positif", c'est toujours mieux que "ouais c'est un cauchemar, et ça le restera". Mais comme tu dis, en ce moment le positif est pas flagrant, que ce soit au niveau de cette relation ou de ma vie en générale. Mais tu sais très bien ce que c'est... Je voudrais suivre vos conseils, une partie de moi sait que vous avez raison, que je devrais couper les ponts. T'avais raison Marie dans ce que tu as dis, t'as bien saisi ce que j'ai ressenti quand je l'ai revu... C'était exactement ça... Ca, plus un besoin physique d'être à coté d'elle. Mais meme si je sais que je dois couper tout contact, je peux pas... Hier soir on a parlé de tout et de rien, pendant des heures...Comme avant... Ca me laisse tellement d'espoir pour la suite... Je me berce surement d'illusions, mais pour le moment cest de ça dont j'ai besoin. Je veux croire en quelque chose, je veux me battre pour quelque chose. Je lui montre plus ma faiblesse, je lui montre juste celui qu'elle connaissait, un mec qui se pose pas trop de questions et qui a de l'humour (si si, j'en ai parfois...). Ca la fera surement pas revenir, mais au moins je pourrai me dire que j'ai pas de regret à avoir, pour une fois. C'est peut etre encore de l'autodestruction, c'est peut etre me faire mal gratuitement, pasque je sais pas ou tout ça menera, mais au moins j'ai un but. Et ce but c'est de me reconstruire avec elle, c'est de voir que l'amour c'est ce que j'imaginais et pas quelque chose qui peut disparaitre comme ça... Alors meme si je dois en souffrir je vais prendre le risque de continuer a lui parler, pendant 1 semaine encore, avant de lui proposer de se revoir. J'ai bien réfléchi a tout ça, et je vois rien d'autre, rien qui puisse m'apporter du positif. Et je veux pu regretter, je veux pu m'en vouloir.... Je suis en opposition avec tout ce qu'on pourrait faire pour reconquérir son ex, je le sais, mais vraiment, je peux plus rien faire d'autre... Bref, désolé de pas avoir la force de vous ecouter, de me jeter dans un trou encore plus profond que celui que j'ai déjà creusé. Je suis faible mais c'est pas nouveau ça. Merci encore à vous, du fond du coeur. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 14 novembre 2009 Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 C'est pas de la "faiblesse", PolarBear, c'est une longue série de crises d'angoisse, une peur panique d'être abandonné. J'étais dans cet état l'an dernier à la même époque (quand mon ex hésitait entre moi et une autre, je n'avais pas encore trouvé ce forum alors). Même cette année, où je vais bien, quand je repense un peu trop fort à octobre et novembre de l'an passé, j'ai peur, mais pas une petite peur, hein, une trouille d'enfer, car je me demande encore comment j'ai fait pour m'en sortir vivante et saine d'esprit. Etonnée d'être en vie. Sidérée d'aller bien aujourd'hui. Même s'il me manque, bien sûr. Mon ex lui-même avait peur quand il me voyait. Il me disait que j'allais devenir folle, que je ne me ressemblais plus — même plus physiquement, même ma peau, mon visage, mes expressions avaient changé paraît-il. L'angoisse, ça déforme, sans doute. Sans compter les 8kg de moins en 15 jours … Et j'étais déjà pas bien grosse. Paradoxalement, même si l'après-rupture a été extrêmement dure (et longue), le pire c'était cette période, où on s'est revus deux ou trois fois (en deux mois), où on s'appelait tous les deux jours environ et où il réservait sa réponse, prenait le temps (tout en voyant l'autre régulièrement, elle) de savoir ce qu'il voulait au fond. Quand on se voyait, c'était terrible, j'étais dans une demande affective immense (je me reconnais dans ce que tu vis, et, comme ton ex, mon ex aussi souffrait de me voir ainsi : tantôt il était tendre, tantôt il était dur - il culpabilisait de me voir si mal). Cette période là est épouvantable, et comme tu le soulignes, on a le sentiment de ne plus avoir aucun contrôle sur la situation, ni (et c'est là le pire) sur soi-même. On est dans une grande souffrance. On n'est plus soi-même. Enfin moi, je ne me reconnaissais plus, d'ailleurs ceux qui étaient autour de moi et qui n'étaient pas au courant de la situation étaient extrêmement troublés quand ils me voyaient. Comme si j'étais devenue peut-être pas quelqu'un d'autre, mais … En fait, je n'arrive pas encore bien à expliquer ce qui m'est arrivé. Peu importe. Paradoxalement, donc, c'est après la rupture définitive que j'ai pu commencer à aller mieux. Il a fallu un SR total de ma part (chaque contact qu'il initiait — deux/trois fois par mois — me replongeait, telle la droguée, dans le syndrome du manque : mieux-être sur le coup, et rechute en enfer le lendemain, pour une semaine environ). Seul le silence total (quand il appelait je ne répondais plus, ni à ses mails quand il en écrivait) m'a aidée. J'ai souvent comparé ce silence à la bulle stérile dans laquelle on enferme les grands brûlés, afin qu'aucune surinfection ne les achève. Car ma blessure était pour moi comparable à une brûlure du 3e degré sur tout le corps ou presque. Ça faisait mal partout où j'étais, et quand par hasard je ressentais en moi-même une zone de "calme", je n'osais plus bouger à l'intérieur de moi, tant je savais que tout autour, dans quelque sens que j'allais me tourner, j'allais retrouver la brûlure. Et je crois qu'il faut autant de temps pour guérir d'une blessure d'amour que d'une blessure physique. Ce temps n'est pas compressible. C'est pour cela que la "cicatrisation" se compte en mois. Et, parfois, la guérison totale en années. C'est à permettre la (lente) cicatrisation et à éviter la surinfection que le SR est indispensable. Après, on va mieux. Après encore, on est même tout étourdi de vivre. On est heureux. Excuse-moi de m'être autant étendue sur mon histoire perso, c'est juste pour te dire que ce que tu vis, là, c'est le pire et de loin. C'est une situation invivable dans laquelle tu te mets, en continuant les contacts et en la revoyant. Mais tu le sais, et peut-être as-tu besoin de cela pour cesser d'espérer en cette histoire. Parler avec elle, avoir le sentiment que tout est comme avant … mais rien n'est comme avant et ne pourra plus jamais l'être, même si elle acceptait de vous laisser une chance. Dans ce cas de figure je ne sais même pas si tu serais capable de la saisir cette chance, car tu serais extrêmement en demande, et ça, ça fait capoter toutes les relations fragiles. Et peut-être toutes les relations, d'ailleurs. Retrospectivement, je me dis que si mon ex nous avait donné une seconde chance à l'issue de sa période de réflexion, j'aurais tout saboté, sans le vouloir, par l'état dans lequel j'étais alors : dépendance extrême, souffrance, colère sans doute ensuite contre lui, demande affective, peur de la rivale (sur place, elle, moi non) … Je comprends que tu veuilles à tout prix prolonger la relation. J'ai fait de même. C'est la pire chose à faire pour toi, mais … tu le sais. Prends bien soin de toi, PolarBear, Je t'embrasse Théo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 14 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 Théo (je me permet hein), ça me fait plaisir de connaitre ton histoire, comme celle de tout le monde d'ailleurs. C'est enrichissant sur beaucoup de points, mais paradoxalement ça me fait peur... Sans vouloir te mentir, depuis que j'ai lu ton message je suis effrayé, surement parce qu'il y a beaucoup de vrai et que je suis totalement dans le déni depuis des mois. Ta situation passée ressemble un peu a la mienne sur certain point. Ce mec en l'occurence qui est sur place, et moi qui suis à 300km. Toujours ce stresse permanant de se dire qu'au moindre coup de blues, qu'à la moindre envie elle peut aller le retrouver... C'est pour ça que je veux me battre, lui montrer que je peux etre présent. Lui montrer que maintenant je suis prêt à venir m'installer dans sa ville. Alors ça suffira surement pas a faire revenir ses sentiments, et peut etre que notre relation sera plus jamais la meme, mais je veux prendre le risque, je me sens obligé de le prendre. J'ai pas envie de considerer mon ex comme mon enemie, j'ai trop de choses a me faire pardonner pour ça. J'ai toujours tout gaché quand notre relation allait pour le mieux, et j'ai jamais réalisé avant cette rupture à quel point je me complaisait dans ce bordel. Depuis très jeune j'ai cette tendance à tout gacher quand pourtant j'ai tout pour réussir. Je sais pas pourquoi et ça aussi ça me fait peur, j'ai aucune envie que ma vie soit comme ça... Je sais pas pourquoi je m'interdis à ce point d'être heureux. J'ai des tas d'exemples qui vont dans ce sens, durant les dernieres années, et pas seulement pendant ma relation avec mon ex. J'aime le conflit, j'aime "souffrir" faut croire, ou tout du moins j'aimais ça, pasqu'avant cette rupture j'ai jamais connu la vrai sensation de souffrance, celle qui nous bouffe à chaque seconde. Il aura fallu que j'en arrive là pour me rendre compte de tout ça, pour me rendre compte que je suis dans l'erreur depuis des années. C'est triste, mais même maintenant je continue, d'une autre manière, à me détruire. Avant de rencontrer mon ex, je buvais beaucoup, j'étais dans l'excès, je fumais énormement. Pendant 1 an et demi ma vie est redevenu "saine", en grande partie grâce à elle. Mais voila, je retombe dans ces excès, les vieux démons ressortent... Comme j'ai déjà pu le dire, je fume 2 paquets par jour (j'etais a 5 clopes/jour quand j'etais avec elle), je mange pu, je piccole dès que j'en ai l'occasion, et l'occasion je l'ai souvent. Moi qui comptait arreter, qui comptait me reconstruire, je me rend compte que je bois de plus en plus. Quand je m'apprete a lui parler, je bois quelques bieres, puis quelques autres...Puis quand on a fini de se parler, je fini de me saouler... Ca évidemment, elle en sait rien, et j'espère que ce sera que transitoire, mais j'en ai besoin... Et pour répondre à ce que tu as dis Théo, si elle me laissait une chance, je pense pour une fois que je foutrais pas tout en l'air. Je suis peut etre trop sur de moi, mais j'ai beaucoup appris durant ces derniers mois. Ma situation actuelle reflète pas tout ce que je peux dire, mais je sais qu'avec elle, tout irait mieux... De toute façon j'en aurai bientot le coeur net, d'ici une semaine je verrai ce qu'il en est, si évidemment rien ne se passe entre temps... Je m'aperçois à quel point je suis pathétique, moi le "gamin" qui connait rien de la vie et qui se permet quand même de dire que sans cette fille y a plus rien à attendre... Encore une fois je vous remercie de votre patience et de votre gentillesse. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 14 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 désolé du double post.. Elle m'a envoyé un sms. Elle 'la vu aujourdhui y ont couché ensemble. je vais boire, je vais pas arreter, je vais me saccager, et 'jespere que ça suffira a oublier toute cette putain de douleur. jen peux pu, je veux mourir, + que j'amais je veux crever putain.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 14 novembre 2009 Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 Dans l'alcool, PolarBear, on ne meurt pas. On crêve. Et ça prend des années. Moi aussi j'étais prête à aller vivre avec lui (il vivait également à près de 300 km de chez moi), j'étais prête à tout, en fait (ou presque : pas à faire ménage à trois, c'est certain. La seule fierté qui me restait c'était celle-ci). Sur le coup, et pendant des mois ensuite après la rupture, je suis restée certaine que j'avais compris bien des choses et qu'on pourrait recommencer sur de nouvelles bases, et que j'aurais la force. C'est seulement depuis quatre ou cinq mois (la rupture aura un an à la fin du mois) que, mesurant le chemin parcouru, je me rends compte que j'étais si mal qu'aucune seconde chance n'aurait pu durer. Aujourd'hui encore s'il revenait et si j'acceptais, je ne suis même pas certaine d'être suffisamment forte et détachée pour que ça marche. Elle t'a envoyé un sms pour te dire qu'elle avait couché avec lui ? :shock: Ou bien tu le lui as demandé ? Il est clair PolarBear que tu étais et que tu es encore, avec ta volonté de gérer une … situation ingérable, dans une logique d'autodestruction. Peut-être cette souffrance là, que tu dois traverser pour renaître, était-elle indispensable à cette pleine prise de conscience. Je ne sais quoi te dire. Je connais ta souffrance. Peut-être que ma seule différence avec toi, s'il y en a une, c'est que je ne voulais pas souffrir. Je veux dire que oui, je prenais cette souffrance quand elle était là (et d'ailleurs que faire d'autre ?), mais j'étais décidée à ne pas souffrir une seconde de plus que nécessaire. C'est pour cela que j'ai coupé les ponts. J'avais envie de vivre. Pas au début (ça m'a pris un mois et demi avant que ça ne revienne, et timidement encore), mais c'est venu. J'avais l'idée … qu'un jour je serai heureuse, plus heureuse que lui, et que ce serait ma seule revanche (la seule qui vaille, d'ailleurs). Il y a une phrase d'electre, de Giraudoux, qui me revenait sans cesse à l'esprit et à laquelle je me raccrochais souvent : "[i]La femme Narsès : (…) Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? Electre : Demande au mendiant. Il le sait. Le mendiant :Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore[/i]". Et Antigone, d'Anouilh (je ne sais pourquoi je me raccrochais comme une perdue aux mythes grecs). Dans la pièce Antigone a 20 ans et veut mourir car son frère est mort. Son oncle Créon (je crois) lui répond : [i]"mourir, mourir, c'est facile. Commence donc par vivre. C'est moins drôle et c'est plus long[/i]". J'espère de tout mon coeur que l'envie de vivre va te venir, PolarBear. Au début c'est juste une étincelle, et il faut souffler dessus pour qu'elle ne disparaisse pas. Après, elle grandit. Et tu sais (ou tu ne sais pas encore, mais je te le promets), il y a plusieurs vies dans une vie. Bois tout ce que tu sais — et même tout ce que tu ne sais pas — ce soir, et demain repose-toi, et prend ta vie en main. Si tu le décides, ta souffrance ne durera pas. Je t'embrasse Théo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 14 novembre 2009 Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 pourquoi te détruire pour quelqu'un? pense à t'aimer toi et ne compte jamais sur les autres pour cela, parole de Fifi. ça ne sert à rien de mettre ta vie en danger et aussi peut-etre celle des autres, si tu es alccolisé. je t'assure et je ne suis pas la seule, qu'on survit à un chagrin d'amour. la souffrance est cruelle, mais elle est nécessaire pour forger un etre humain. si tu as des difficultés à surmonter cela, au risque de me répéter, le psy ça aide, mais ce n'est pas au bout de trois séances et il faut soi-meme aller au charbon pour comprendre ce qui ne va pas. mais pour avoir une telle souffrance, c'est que quelque chose de plus profond t'empèche de vivre. il faudrait que tu ailles voir pourquoi tu te détruis ainsi. bon, je ne te dis pas, je vais en boite ce soir, et si par malheur je vois mon ex, je vais etre au plus mal, alors que là ça va mieux. quand à ton ex qui te dis qu'elle a couché avec son nouveau copain, elle n'a pas à te dire une telle chose. viens me parler en mp, si tu veux. je suis chez moi jusqu'à 22h30. courage. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 14 novembre 2009 Partager Posté(e) le 14 novembre 2009 Polar Bear, Nous feras-tu l'honneur de nous chanter une chtite chanson quand tu auras trop bu??? Bon je sais c'était débile, juste histoire de détendre l'atmosphère... Ecoute tu mérites pas ça... Non non non... Tu vaux mieux que cela. La preuve, c'est qu'elle t'a aimé, ton icône intérieure, celle que tu vénères tant. Pourquoi une déesse pareille aimerait un autre différent d'elle si tu n'étais pas un être exceptionnel? T'imagine... Si ça se trouve t'étais même au dessus de sa valeur... T'en sais rien, elle t'a aimée, elle. Mais peut être qu'il y a quelque part une femme encore mieux qui t'aimera mieux. Allez, je partage un petit secret avec vous :oops: Si Polar Bear me lit, stp arrête de boire parce que là jvais dire un truc pas joli joli sur moi alors... [color=#BF0000]on échange un secret contre un coma éthylique...[/color] Bon moi ce qui me faisait et me fait toujours tenir... C'est l'idée qu'un jour, je serai posée sur un brancard, avec un énoooooooooooooooooooooorme ventre, les cheveux collés par la sueur et... et qu'un homme me tiendra la main. Ca m'éclate de penser ça, parce que je vois la main, le prolongement du bras (une chemise blanche et un pull marron, allez savoir pourquoi :lol: ) et là... je lève les yeux, mais... je ne VOIS RIEN :P :P :P . Qui est-il ? où est-il ? que fait-il? Mystère... Est-il présentement dans la même ville que moi, vais je le rencontrer ici ou ailleurs et que sera ma vie à ce moment-là??? Mystère. Et ben crois le ou non, alors qu'avant je collais systématiquement la photo de mon ex sur la tête de cet homme qui me dira "allez ma chérie courage, pouuuuuuuuuuuuuuusse" (qui cadrait d'ailleurs pas du tout avec le décor), maintenant sa tête est un gros point d'interrogation... Et ça me plaît. Limite j'ai envie de prolonger cet état... Vous voyez, tout arrive, même aux plus tarées névrosées... et fières de l'être... Polar Bear, tu m'entends???????? allo allo??? REVEILLE TOI Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 15 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 15 novembre 2009 "toi mon amour, toi qui a le coeur lourd mon amour, est-ce que tu m'aimes toujours, pour toujours... Moi je suis fais pour toi mon amour, je ne pense qu'à ça tout les jours..." (pas trouvé mieux que du Lavoine) ça c'était pour la petite chanson... Et effectivement je suis ivre (mort?) mais ça va un peu mieux. J'ai passé des heures au telephone avec mon ex. Debut difficile, puis je l'ai fais rire, puis on a reparlé du passé, puis elle m'a redonné de l'espoir... Puis bordel, je la perdrai pas! Elle est perdue, elle fait des conneries et elle s'en rend compte. Et surtout elle me rend des comptes. Je suis encore dans sa vie, quoiqu'il en soit. Même si ça doit faire très mal, j'aime cette fille, et au final c'est pas dans une optique d'auto destruction que je veux continuer a lui parler. Au contraire, je veux etre là, je veux etre heureux et la rendre heureuse, et j'ai l'impression que cest possible. Pour moi qui suis très "fermé" en général, avec elle je peux parler de tout et de rien, je peux dire tout ce que je pense quand je le pense. Peut etre que je pourrais retrouver ça avec une autre qui m'aimera plus encore. Peut etre et surement. Mais je veux pas abandonner... Pas apres cette conversation, pas apres qu'elle m'ai dit qu'elle verrait pu ce mec, pas apres le bon moment que j'ai passé. Je suis naif, dans quelques jours je serai peut etre encore là à dire que j'ai envie de crever, mais ce soir je suis "heureux". Cest ça l'amour? Etre heureux en parlant a celle qu'on aime, meme si y a des tas et des tas de problemes autour? Je sais pas, mais en tout cas je veux m'autoriser le bonheur que je peux avoir avec elle. Et si elle l'accepte, on le vivra... Et je ferai tout pour..! Désolé pour mon dernier message de détresse....En esperant qui en aura pas d'autres. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polar Bear Posté(e) le 19 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 19 novembre 2009 Bonsoir... Voila, comme prévu, je tombe de haut, de très haut... J'ai parlé avec mon ex toute la semaine, tout se passait tres bien, on parlait des heures au telephone, on avait plein de trucs prévus ce week end... et voila, j'ai tout ruiné hier soir au telephone, je me suis énervé pour je sais pas quelle connerie, et la situation a changé du tout au tout... Ce soir elle m'a annoncé qu'elle voulait pu me voir, qu'elle attendait pu rien de moi, pu jamais... Suite a ça j'ai fais une grosse crise, a me tapper la tete contre le sol, a en pisser le sang du nez... Et retour a la case départ, en pire, pasque tous mes espoirs s'envolent... J'ai encore tout gaché, le roi, le maitre incontesté de l'auto destruction est de retour... Je devais partir demain, et je crois que je vais quand meme partir, meme si elle veut pu me voir, meme si elle acceptera pas de boire un verre...Je veux y croire une derniere fois, et lui montrer que je suis pas ce qu'elle pense... Et au pire, je serai chez mon meilleur ami...Et je prefere ça plutot que rester un week end a me morfondre... Putain, tout allait si bien cette semaine, j'avais retrouvé l'appétit, j'etais heureux de nouveau.. Et y a fallu que je gache tout avec une crise de jalousie.... mais quel abruti..... Apres ce week end, je cesserai tout contact avec elle... Pourquoi putain, pourquoi j'arrive pas a être heureux sans tout gacher ensuite?? Pourquoi j'ai gaché la relation avec la seule fille que j'ai aimé??? Je me déteste, je me degoute, je me supporte plus... Je lui ai juste montré que ça vie est mieux sans moi, elle me l'a dit clairement, que j'ai foutu la merde en revenant dedans... Au moins c'est tres clair... Y a plus rien a attendre n'est ce pas? putain mais merde.... je me hais tellement.... J'aurais surement du vous ecouter, mais comme d'hab j'en fais qu'a ma tete, et je fais surtout ce qu'il y a de pire pour moi...je suis vraiment le roi des cons... Excusez ma vulgarité, excusez tout ce que j'ai pu dire depuis le debut. .Je crois qu'au final je merite meme pas votre interet, moi le pauvre mec qui veut en faire qu'à sa tete pour revenir se plaindre, comme toujours... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 20 novembre 2009 Partager Posté(e) le 20 novembre 2009 Ah là là Polar Bear … tu es bien trop dur avec toi-même. Ce que tu décris là, (crise de jalousie qui détruit toute chance de reconquête d'après toi), ce n'est pas du tout (cette fois) un comportement "auto-destructeur", c'est un comportement "[b]normal[/b]" dans la période que tu traverses. En ce moment tu es (comme je l'étais quand mon ex hésitait, et comme tout le monde ici l'est dans de tels moment) extrêmement fragile, et totalement "en demande" par rapport à elle. Donc au moindre petit choc, tu pètes un plomb, soit que ce soit par désespoir, par colère, par jalousie. Les occasions ne manquent pas. Tu deviens (par souffrance et par peur) incapable de relativiser. Normal. Je l'ai fait aussi, et la plupart des amis de ce site aussi. Ca s'appelle "craquer". Et oui, je confirme, ça éloigne l'autre, qui a déjà envie de s'éloigner, et qui sent notre extrême dépendance à son égard. Le comportement "auto-destructeur", en revanche, il est dans ton idée de prendre ta propre tête comme punching ball. Oui, ça c'est de l'auto-destruction à plein. Mais pas ta crise de manque, de jalousie, de colère, de souffrance. Elle est parfaitement normale dans ces conditions. Et elle était extrêmement prévisible. Le SR que nous sommes censés faire est précisément pensé pour éviter ce genre de crise, qu'elle soit i[i]n vivo[/i], ou bien [i]in vitro[/i] derrière un écran ou un mail, ou encore par téléphone. Si tu décides d'entrer en SR, c'est à [u]seule fin [/u]de te reconstruire, loin de la source de ta souffrance. Tu te donnes les moyens d'aller moins mal, puis d'aller mieux, puis d'aller bien. Tu te détaches d'elle. Je ne veux pas dire que tu ne l'aimes plus (l'amour c'est un autre problème, et dans l'ensemble, il demeure, hélas) mais que tu peux vivre sans elle, que tu n'es plus [u]dépendant[/u] d'elle. Une fois passées les déferlantes rugissantes de ta souffrance (sur lesquelles tu surfes en ce moment, avec la tête dans l'eau la plupart du temps), puis, une fois passées les montagnes russes, c'est-à-dire quelques bons mois, tu arrives en terrain plus calme. Et là, tu vis ta vie (je ne te dis pas que tu l'oublies, car ce n'est pas possible, je crois, mais tu fonctionnes sans elle, et même, tu retrouve le goût de la vie, l'envie ("en vie") d'avoir des projets et celle de les réaliser pour toi. Tu re-découvres les autres, aussi. A ce moment là, si tu n'as pas peur d'embrasser à nouveau le tapis de sol par KO total, tu peux envisager de tenter une reconquête … sans gâcher tes chances. Mais pas avant. Tout ce que tu vas faire là, en cette période que tu traverses, avec ton émotionnel en miette et ta grande souffrance, tout ce que tu vas faire là … va l'éloigner encore davantage de toi. Alors arrête-toi. Oui, si tu décides d'arrêter cette course vers l'abîme qui l'éloigne encore davantage de toi, si tu décides de ne pas la revoir, ni lui parler, ni lui écrire ce week end, si tu décides de couper les ponts pour des semaines … tu vas souffrir, et beaucoup. Tu sais, je me souviens de tout, et de l'impression que j'avais de devenir folle de manque et de vide et d'attente et de peur et de tristesse et de jalousie. De souffrance (la souffrance est le produit de tout ça). Mais d'une part tu souffriras moins qu'en ce moment (je peux te le garantir), et d'autre part c'est la [u]seule[/u] chose qu'il te reste à faire si : 1) tu veux espérer aller mieux, et te reconstruire, ou te construire. 2) tu veux un jour pouvoir revenir vers elle sans qu'elle te claque la porte au nez. Alors sois lucide, si tu décides de faire un SR. Et regarde ta souffrance en face lorsqu'elle va te tomber dessus (c'est-à-dire, au début, à peu près 24h sur 24). Identifie tes sentiments quand ils arrivent, donne leur un nom (ça les ordonne, et ça éloigne le chaos). Ecris, écris, écris tout ce que tu peux. Fais de la boxe ou un sport de combat, et nage des km en piscine ou en mer pour évacuer les toxines de la colère et la jalousie. Car tu es rempli, saturé, de colère, que tu retournes vers toi, par impossibilité de la tourner vers elle. Et cette colère contre toi, m'est avis qu'elle ne date pas d'aujourd'hui. Vois tes amis et n'aies pas peur de les saouler de ton histoire : au début on ne peut parler que de ça. Mais parler permet de se décharger un peu de ce poids énorme. Et si ce sont des amis, ils seront là. Et vois un psy. Deux fois par semaine au début (c'est ce que j'ai dû faire, et un an plus tard, je continue ma thérapie, mais en plus "light"). Viens ici pour pleurer, ici aussi tu as des amis, qui savent en plus de quoi tu parles. T'es pas tout seul, Polar Bear. Tu peux t'en sortir, et lancer plus tard, une reconquête qui ait des chances d'aboutir. Mais pour cela il faut que tu agisses, et que tu acceptes le SR et le manque qu'il va générer. [i]I'm affraid there is no other way, buddy[/i]. Je t'embrasse, Théo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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