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1 an et demi après, je pense encore à mon ex-femme


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Écoute également les femmes que tu rencontres... parce qu'une femme qui te dit qu'elle déteste les hommes = elle te déteste... entamer une relation avec quelqu'un qui nous déteste est particulier... travaille là dessus en thérapie... si c'est elle qui est très belle qui a dit ça, demande toi également ce que tu as besoin de trouver chez une partenaire...
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Si tu es bloqué sur cette histoire il faut reprendre tout, depuis le début jusqu'à la fin. C'est la seule façon d'éclaircir ce qui s'est joué dans cette relation, comme le dit Janysse. Tu ne pourras pas aller de l'avant sans creuser dedans. Et rester élucif sur la majorité de l'histoire ne t'aidera pas à aller de l'avant.


Jusqu'à présent on a peu d'élements: on a le début de la fin (la découverte de ta stérilité) , un accident avec la réaction de ton ex (tu dis qu'elle a pris peur et ne t'a pas soutenu: elle a pris peur de quoi? vous étiez encore ensemble?), la rupture (comment ça s'est passé cette rupture?) et une plainte contre toi.


Tu ne dis rien sur votre histoire: est ce que ça allait avant la découverte de ta stérilité? comment se comportait elle à ton égard? avait elle des comportements qui te gênaient? qui te mettaient la puce à l'oreille ? ou tout allait bien?

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Merci pour ton écoute !


Ce qui est très dur pour moi, c’est qu’il n’y a rien eu de plus dans ma séparation que ce dont j’ai pu discuter avec des amis qui se sont séparés, ce qu’on peut entendre ou lire, il n’y a eu aucune violence physique, pas de menaces, d’insultes, mais que tout a été basé sur les ressentis de mon ex et les témoignages autour (que des filles à problème…). Rien n’a été vérifié. Mais celle-ci s’est servi d’un appareil judiciaire pour m’assommer, appareil qu’elle maîtrisait très bien. Et moi, je me suis retrouvé démuni.


Je me prends donc une triple peine : séparation, condamnation pour tristesse et aujourd’hui, va essayer de rencontrer quelqu’un quand tu as ça au-dessus de la tête. Je précise que toutes mes ex ont témoigné pour moi. Que je n’affabule pas.


Pour te donner un ordre d’idée de la démesure, la seule fille avec qui je sois sorti depuis, à qui je m’étais confié, quand je lui ai dit que je voulais arrêter, m’a sorti « Tu veux que je porte plainte contre toi ? ». Moi, hébété, je lui dis « Mais ça va pas ? Pourquoi ? ». Réponse : « Juste pour te faire chier ». Puis m’a harcelé de son côté, centaine d’appels, centaine de textos de vraies menaces. Je ne suis pas allé au commissariat car j’ai au moins la clairvoyance de savoir qu’en cas de tristesse intense, nos mots ou réactions peuvent dépasser nos pensées.


Mais là, je n’ose plus. Trop peur de me retrouver à nouveau face à ça.

 

Donc tu as rencontré à 2 reprises des femmes qui t'ont accusé injustement ?

Et dont tu as été la victime , en vrai


Pour être très honnête avec toi , ta façon de te présenter comme victime (des femmes, de l'appareil judiciaire écrasant , dont je ne méconnais pas les dysfonctionnements mais bon ...) , de banaliser (et d'éluder) ce qui t'a conduit à cette lourde condamnation systématiquement me laisse (très ) dubitative.

Mais bref


Puisque ta question c'est "comment me sortir de cette obsession ?", ma réponse serait avant tout de sortir de cette posture victimisante.

Perso je suis allée beaucoup mieux quand j'ai arrêté de dépeindre mon ex largueur comme un passif agressif, un ceci ou cela (ou tout autre sigle à la mode prêt à remâcher genre PN , manipulateur, évitant etc..) . Et que j'ai commencé à m'attacher aux raisons plus profondes de mon attachement un peu fou à son égard, et à la douleur extrême que cette rupture avait causée . (raisons qui m'étaient propres, qui remontaient à loin et qui au fond n'avaient pas grand chose avoir avec lui, qui n'est au fond qu'un gars pas très stable qui n'a pas voulu de moi, pour des raisons qui le regardent )


bon courage

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Mes premières questions étaient en fait exactement dans le sens de ce qui t’as été dit après.

J’entends que tu puisses ressentir avoir vécu un traumatisme, et d’ailleurs une rupture en est toujours un, de traumatisme.

Mais comme

Les amiga.o.s plus haut, y’a un truc dans ton discours/ y’a posture qui me titille, voire me dérange.

Avant cette femme, tu as eu d’autres relations, et apparemment elles se sont bien terminées (de ce que tu en racontes), que s’est il passé avec celle là pour que ça dégénère autant, et la je ne parle pas de la condamnation et tout ça mais pourquoi tu es tombé du côté obscur alors que visiblement tu ne l’avais pas fait avant?

Pourquoi cette femme là en particulier a réveillé ça chez toi et te rends si malheureux après ces quelques mois (ou il est normal d’être pas bien mais pas comme le décris)?

Une peur de finir seul? Je ne sais pas je balance un truc comme ça mais c’est toi qui a la réponse, d’ailleurs tu n’es même pas obligé de venir nous le dire, ça t’appartient, mais si ça peut t’aider à aller mieux…

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Tout d’abord, je vous remercie de toutes ces réponses.


Cette rupture a été particulièrement douloureuse parce que, pour la première fois, je me voyais fonder une famille ; d’ailleurs je considérais que j’étais non pas en couple mais dans une cellule familiale.


À 42 ans, quand tu apprends que tu es stérile, c’est vraiment un coup de marteau sur la tête parce que tu as l’impression de ne plus avoir la possibilité ni le temps de te retourner. Ce n’est pas comme si j’avais dix ans devant moi, me dire que je vais retrouver une femme qui accepte un donneur, passer par des années de galère pour éventuellement adopter… c’est un deuil à faire.


J’ai eu l’impression d’être dégagé comme un vieux cancer.


Pour ce qui est de la position de victime, attention, je ne cherche pas à me complaire dedans. Bien au contraire, j’ai compris que le travail était à faire sur moi. Encore une fois, je le répète, la stérilité est un drame et on en est bien victime quand on la subit.


L’appareil judiciaire qui est complètement déboussolé, qui manque de moyen, en ce moment est violent, oui, violent, tout le monde en est victime, même celles et ceux qui portent plainte. Pas que moi en particulier. Et en ce moment, j’ai quand même beaucoup d’amis avocats qui me l’ont dit, les hommes sont jugés très sévèrement. Ça c’est indéniable. Certainement au bénéfice de femmes qui n’étaient pas entendues jusqu’à maintenant, mais je peux vous dire que c’est bien dévoyé par quelques personnes. Il y a des effets de bord.


Je pense qu’il faut bien lire la deuxième partie de la phrase concernant la fille avec qui je suis sorti après. Quand je lui demande « Pourquoi ? » tu me menaces, elle répond « Juste pour te faire chier ». Sous le coup de la déception amoureuse. Vous comprendrez que cette expérience m’a rendu suspicieux et que je n’ose plus me livrer, d’ailleurs je ne suis plus ressorti avec personne après ça. Je suis quelqu’un de très transparent, je ne me cache pas car j’estime qu’il faut de la confiance pour bâtir quelque chose.


Bref, je vous remercie pour toutes ces réponses. Je vais commencer un travail et vous ferai un retour.

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Bonjour Lomtrist


N'hésite pas à aborder ces échanges, ici, avec ton thérapeute et ton psy... avoir des points de vues différents, ici, ailleurs, ne pourra que te permettre de regarder ta situation de façon très complètes, mais ça je pense que tu le sais... toutes les questions qui t'ont été posées l'on été dans un but de quid pro quo - pas dans le but d'une fouille au corps... tout simplement pour t'aider au mieux et que ton histoire puisse " servir " également à quelqu'un.e... comme toi a trouvé ici des écrits qui ont pu t'aider - du moins je l'espère - via les histoires d'autres personnes...


Je te souhaite beaucoup de courage dans tes thérapies et à plus tard, alors... prends soin de toi...

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Tout d’abord, je vous remercie de toutes ces réponses.


Cette rupture a été particulièrement douloureuse parce que, pour la première fois, je me voyais fonder une famille ; d’ailleurs je considérais que j’étais non pas en couple mais dans une cellule familiale.


À 42 ans, quand tu apprends que tu es stérile, c’est vraiment un coup de marteau sur la tête parce que tu as l’impression de ne plus avoir la possibilité ni le temps de te retourner. Ce n’est pas comme si j’avais dix ans devant moi, me dire que je vais retrouver une femme qui accepte un donneur, passer par des années de galère pour éventuellement adopter… c’est un deuil à faire.


J’ai eu l’impression d’être dégagé comme un vieux cancer.


Pour ce qui est de la position de victime, attention, je ne cherche pas à me complaire dedans. Bien au contraire, j’ai compris que le travail était à faire sur moi. Encore une fois, je le répète, la stérilité est un drame et on en est bien victime quand on la subit.


L’appareil judiciaire qui est complètement déboussolé, qui manque de moyen, en ce moment est violent, oui, violent, tout le monde en est victime, même celles et ceux qui portent plainte. Pas que moi en particulier. Et en ce moment, j’ai quand même beaucoup d’amis avocats qui me l’ont dit, les hommes sont jugés très sévèrement. Ça c’est indéniable. Certainement au bénéfice de femmes qui n’étaient pas entendues jusqu’à maintenant, mais je peux vous dire que c’est bien dévoyé par quelques personnes. Il y a des effets de bord.


Je pense qu’il faut bien lire la deuxième partie de la phrase concernant la fille avec qui je suis sorti après. Quand je lui demande « Pourquoi ? » tu me menaces, elle répond « Juste pour te faire chier ». Sous le coup de la déception amoureuse. Vous comprendrez que cette expérience m’a rendu suspicieux et que je n’ose plus me livrer, d’ailleurs je ne suis plus ressorti avec personne après ça. Je suis quelqu’un de très transparent, je ne me cache pas car j’estime qu’il faut de la confiance pour bâtir quelque chose.


Bref, je vous remercie pour toutes ces réponses. Je vais commencer un travail et vous ferai un retour.

 

Salut,

alors en fait c'est pas la meuf elle même qui te manque, c'est ce que tu avais projeté avec elle et qui n'existera pas.

Il est infiniment plus dur de faire le deuil de ce qui n'a pas été que de ce qu'on a vécu, ce qu'on idéalise comme parfait et ce qu'on vit vraiment avec toutes ces petites tâches sur la nappe blanche en dentelle.

Mais il est jamais trop tard, tu pourras adopter, tu pourras trouver quelqu'un qui a des enfants que tu pourras aimer, qu'est ce qui va te manquer ? de pas avoir des enfants à toi ou bien de pas pouvoir donner ton amour ?


Moi non plus je n'ai pas de gosse, et je suis plus agé que toi viens en MP si tu veux.

« Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds.

— Parlons-en de toi ! T'es un anarchiste et puis voilà tout ! »

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