Yoshiharu Posté(e) le 19 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 19 août 2009 Petit sms ce matin... salut, je pars avec la voiture dans 20 minutes, tu es la bienvenue. Je t'emmène au travail. Réponse... Merci c'est gentil mais je préfère prendre le train. Ca avance... EDIT : Je n'ai dormi que quelques heures ces deux derniers jours, je marche toute la nuit pour tenter en vain de reprendre mon souffle. Coulées de larmes, en solo bien sur. Et angoisse d'une puissance avilisante... j'en perds mon latin. Elle joue avec mes nerfs et j'estime qu'un bonjour ne serait pas des plus impolis, surtout lorsqu'elle vient se planter sous ma terasse pour boire des bières et fumer des clopes jusqu'à pas d'heure. Me narguer et me montrer que ELLE, est heureuse. D'une part j'ai le sentiment qu'elle ma effacé... bien que peu probable. Et d'autres part, j'ai l'impression qu'elle prend un malin plaisir à me voir dans tous mes états. Elle me fait douter, regarde mes réactions de manière discrète. S'il y a avait une probabilité qu'elle cherche à voir si je suis résolu, alors je ne regrette pas d'en payer le prix. Dans tous les cas, je continue sincèrement de péter un plomb. Et à vrai dire, j'ai contacté un psy aujourd'hui parce que ne plus pouvoir respirer, c'est.... disons mortel. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
justaman Posté(e) le 19 août 2009 Partager Posté(e) le 19 août 2009 Courage, tu as eu une très saine réaction en répondant à son sms et te trouve sur la bonne voie. Si elle vient sous ta terrasse, c'est peut-être aussi pour savoir ce que tu fais... Admettons qu'elle vienne et que tu ne sois pas là, plusieurs journées consécutives... quelle serait sa réaction ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 19 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 19 août 2009 [quote="justaman"]Courage, tu as eu une très saine réaction en répondant à son sms et te trouve sur la bonne voie. Si elle vient sous ta terrasse, c'est peut-être aussi pour savoir ce que tu fais... Admettons qu'elle vienne et que tu ne sois pas là, plusieurs journées consécutives... quelle serait sa réaction ?[/quote] Petit détail, la réponse sms était d'elle. Donc c'est pas si positif mais ç'aura été courtois, j'en conviens. Et pour ce qui est de sa réaction, d'une part je tique qu'elle se colle aux basques de ce connard. Elle a presque une heure de train aller et une heure retour chaque jour pour aller à son lieu de travail. Mais elle trouve quand même le temps de s'éclipser avec lui jusqu'à 04h00 du mat'. Elle sait très bien que je les ai vus. Alors me raconter que c'est un mec sans importance... et d'autre part me dire que s'il le fallait elle se trouverait rapidos un zigue pour me faire comprendre qu'elle veut de la distance. Que de toute manière elle n'éprouve aucune envie de reconstruire quelque chose avec qui que ce soit... pourtant soixante-douze heures après m'avoir regardé fixement dans les yeux, en nous faisant mutuellement, tendrement l'Amour et avec ce regard qui ne trompe pas.... je suis désolé mais elle fait la s... et je n'écris pas le mot entier, un peu de dignité. Alors oui j'ai un peu tourné autour du pot et n'ai pas clairement répondu à ta question. Mais si je la prenais au pied de la lettre, je dirais qu'elle penserait éventuellement à moi, si elle ne me voyait pas. Mais c'est dur de ne pas me voir. Il faut dire que je passe pas inaperçu. Et si sept-huit jours consécutifs je disparaissais... ne serait-elle pas tentée de se laisser séduire par un inconnu ? Je m'efforce d'être présent, disponible. Néanmoins effacé et en gardant la distance imposée par la moyenne des ours. Mais putain de m... me préparer un repas le dimanche soir en me souhaitant ensuite une bonne soirée puis, m'ignorer le lundi soir sans même dire bonjour. Je serais presque tenté d'écarteler la mâchoire du type. Tellement insignifiant que d'un doigt je lui arracherais l'avant-bras. Mais bon après tout il n'y peut rien. Bref... j'ai passé l'après-midi avec ma meilleure amie, pour ne pas la nommer, ma tendre mère. Elle est de bon conseil. Mais elle ne me fera pas lâcher le morceau. Elle a un peu peur que je pète un câble et me mette à sniffer un pot d'échappement. Et je dois avouer que l'idée me fait sourire. Bref... l'idéal serait d'agir en égoïste et continuer mon train-train quotidien. Je reste persuadé qu'on peut tomber amoureux plusieurs fois d'une personne. Le tout serait de rester séduisant ou plutôt... de le redevenir. C'est pas akhenaton qui disait : "Je reste lucide sur mon état" ? 'fin bref... mon univers pars en couille. Elle parle allemand et moi la langue de Momo. Mais si je pouvais lui retranscrire tout ce que je vous dis avec autant de piquant, ce serait un peu plus coton. Voilou... je vais pas trop m'épancher. Je garde le cap... en tout cas je tente de... Yoshiharu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 21 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 21 août 2009 Nouvelles du front : Je pense faire une pause là. Ne saisissant pas toute la finesse des fonctionalités féminines, j'abdique. Je recrache et arrive à vomir du sang. C'est fini pour moi de ramper comme une couille devant ladite donzelle. Qu'elle aille donc coucher où bon lui semble. Elle a gagné, elle m'a fait mal. J'ai enfin la confirmation de ce que je pensais. Pas un instant j'ai cru d'elle qu'elle était capable de sortir de notre relation en se replongeant dans les bras du premier connard venu. Il s'est avéré que c'est le cas. Je suis content de ne pas avoir démonté la gueule du connaud qui chiait dans ses froques pendant que je parlais avec ma belle. Je lui ai gentiment dit de nous laisser seuls, elle a dit non. Il rétorque "bah si elle a dit non... elle a dit non". Il s'en est fallu de peu mais ma pitié à pris le dessus. Il y avait ce type de deux mètres qui m'a dit t'en fais pas... c'est pas une fille facile, il ne se passera rien, sois juste un homme et arrête de pleurnicher. Comment pourrais-je le croire ? Elle s'est même foutu de ma gueule devant son connaud quand je lui ai dit que j'étais sur le point de me faire interner. Je suis dégoutté. La sincérité ne sert à strictement rien, on se fait enculer au final. Elle a bien profité de moi, elle a pompé ce qu'elle pouvait dans mes ressources et elle part jouer la princesse ailleurs. Combien de temps sera-t-elle heureuse ? Je lui souhaite juste le pire. Qu'elle ait eut la descence de me mettre au parfum j'aurais pu passer l'éponge. Mais qu'elle agisse de la sorte, je trouve qu'elle m'a chié sur la gueule... excusez-moi l'expression. Je suis écoeuré. Mais le temps saura me donner raison. Pour l'heure j'expulse mes émotions et mes sentiments, elle ne mérite rien de ma part. Pourtant je l'aime. J'ai été bien trop loin dans mes cassures SR, j'en suis incapable.... et il est trop tard pour moi, quoique, on verra bien. Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'ici. Je reposterai si un miracle se passe. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 21 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 21 août 2009 Chers Compagnons d'infortune, Aujourd'hui, sans trop y croire, j'ai ressortis une liste de psychiatres que m'avait donné mon médecin. J'ai parcouru les noms et en ai trouvé un qui me plaisait, une femme. Téléphone en main, me laissant guider par le "hasard", je l'appelle. Je peux vous assurer, gens de bonne volonté, que jamais dans ma vie, dans ce domaine, je n'ai été autant surpris. Elle avait une voix de maman, accent italien, à vue de nez la cinquantaine passée. Mais le plus incroyable aura sans doute été sa manière de parler, son intonation, sa douceur, sa patience et surtout, son assurance. Elle m'a accordé plus d'une heure, sans parler de tarifs et autres assurance, à aucun moment elle n'a eu l'air pressée de prendre congé de moi. Qu'il est rare de trouver un professionnel si impliqué et sincère. Elle m'a écouté. Nous avons parcouru ma situation en long et en large. Elle m'a convaincu de la puissance du SR, de l'importance de ne pas être un rampant. M'a dit qu'elle me trouvait sympathique et se réjouissais de me voir, que mon cas la touchait, qu'elle éprouvait de l'empathie pour ma personne. Elle m'a donc laissé son portable et le week-end pour mettre en pratique ses conseils. Elle m'a expliqué que, du bout de ses vingt ans, ma petite était encore une enfant -pédopsy et thérapie de couples-, qu'elle n'était pas en mesure de comprendre le mal qu'elle me faisait et que, malgré elle, elle y prenait même du plaisir, car sans le savoir, elle veut me faire payer. Elle voudrait nous rencontrer les deux. Chose probablement impossible. Elle m'a dit de trouver un de nos ami en commun, plus apprécié d'elle, que de moi. Et que le rôle de cette personne serait de la convaincre de participer à cette guérison des profondeurs. Voilà les amis. Ma marge de manoeuvre reste très obtue et serrée. Mon objectif... prendre un enfant par la main et, je ne connais que deux personnes capables de m'aider, dont l'une est une femme qui la connait depuis l'enfance... Ca ne va pas être coton et il aura été plus facile avec mes gros doigt, de rédiger ce post sur un Iphone, que de trouver un moyen de la convaincre. Et si possible dans un délai raisonnable. J'espère en avoir encouragé certains et si quelqu'un a une idée ou un commentaire, je suis preneur. Désolé de vous prendre tant de temps, mais j'ai vraiment besoin de ce forum en ce moment. Yoshiharu, en direct de la Suisse... À vous les studios. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 22 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 22 août 2009 J'en arrive à 48h00 de SR, reccord un peu foldingue... je vais tenter d'atteindre les sept jours. Puis on verra. Je continue de perdre du poids, bien que prennant soin de moi. Je fais le coq mais je reste humble. Elle était à nouveau sous ma fenêtre ce matin, comme si elle essayait de me surveiller d'un oeil. Je ne suis pas allé vers elle. Tant mieux. Je multiplie les rencontres. On me tourne autour mais je n'éprouve aucune envie de combler un vide en usant de la première belle de passage. C'est peut-être stupide, niais, ou que sais-je mais c'est ainsi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 23 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 23 août 2009 Trois jours de SR, C'est elle qui brise le "silence". Elle m'écrit via facebook. En gros, qu'on doit parfois laisser un peu respirer une personne pour qu'elle puisse être heureuse et faire des progrès dans sa vie. Même si on doit affronter cela seul. Mais que la vie continue et qu'avec le temps, les choses changent, évoluent. Que cela peut être positif ou négatif, l'important c'est que tu en tires les conséquences. Et pour finir, que ce n'était certes pas facile, mais personne n'a dit que la vie était facile... adieu adieu :-) avec un gros smiley. C'est pour moi un message à double tranchant. Je ne sais pas quoi lui répondre. Lui ayant déjà tellement exposé mon coeur de haut en bas et dans toutes sortes de dimensions. Je compte faire durer le SR, malgré ce message... ai-je raison ? M'est d'avis que vu sa disposition un peu plus amicale, elle prendra sans doute le temps de m'accompagner dans ma thérapie. Que quelqu'un veuille bien me donner un avis. Bon dimanche. Yoshiharu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karen Posté(e) le 23 août 2009 Partager Posté(e) le 23 août 2009 je suis d accord pas de reponse. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 23 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 23 août 2009 Je viens de la croiser en allant au lac. Elle ne m'a pas vu, tant mieux. Elle avait l'air triste. Dur d'y être indifférent. Mais je tiens le cap et reste fort. Drôle de dimanche. Je n'sais pas chez vous en France, mais ici il fait très beau. C'est très spécial de passer son dimanche seul, au bord de l'eau. Une petite pensée à vous tous. Je vous encourage à persévérer. Il y a une issue, même lorsqu'on en distingue à peine le bout. Yosh ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 24 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 24 août 2009 Si mes calculs sont bons, j'en suis au quatrième jour de mutisme, ma dead line étant dans un premier temps la semaine, voire plus si nécessaire. Elle reprend contact avec mes meilleurs amis. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle a derrière la tête. Je ne m'attends ni au meilleur, ni au pire. Simplement à l'envisageable. Elle occupe néanmoins toujours plus fort mes pensées et l'envie de l'approcher est bien présente. Ce week-end était vraiment hardcore, je viens de passer le pâlier de la seconde taille d'habits perdue en deux semaine, soit l'équivalent d'environs 11-12 kilos. J'espère que de vos côtés les situations évoluent. Je prends aussi le temps d'en lire certains. Sinon je n'ai toujours pas trouvé de personne qui lui parlerait de cette thérapie. Je patauge un peu dans la merde. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 25 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 25 août 2009 Cinquième jour, C'est de plus en plus dur mais j'atteinds gentiment mon objectif des sept jours. Hier soir, elle a retrouvé son meilleur ami avec lequel elle s'était distancée pour se protéger. Il va sans doute jouer un rôle important dans sa participation à la thérapie que je compte entreprendre. C'est également un de mes meilleurs amis. Peu avant de le retrouver hier, j'ai aperçu ma belle à sa fenêtre, elle l'a appellé et lui a fait signe que j'étais là. J'ai trouvé le geste assez beau, même s'il ne signifie pas forcément quelque chose. J'ai maintenant l'assurance qu'elle n'a pas entrepris de nouvelle relation, bien qu'ayant dormi chez le zigue . Pourtant je n'ai aucune idée de ce qu'elle fait. Elle ne travaille pas et passe son temps, je ne sais où. J'aimerais que mon téléphone sonne, ou qu'elle me donne simplement de ses nouvelles. Ce sera également une journée difficile mais voilà. Entre chute libre, force ou courage. Une bonne journée à vous tous et merci pour votre soutien. Yoshiharu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 25 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 25 août 2009 Je vois où tu veux en venir et c'est à la fois peu claire, ou plutôt ça manque de détails. J'ai rendez-vous dans quinze minutes mais me pencherai sur ton post en rentrant tout à l'heure. Et si tu aimes lire d'ici, je te conseille Le Zèbre d'Alexandre Jardin... qui résume tout à fait le schéma déstructeur -ou pas- dans lequel je suis rentré.De là à parler de massacre, laisse-moi le droit de ne pas être de ton avis. Mais je me réjouis de parler avec toi et de voir ce que tu as comme élément de réponse à m'apporter. Bon début de soirée à toi. Yoshiharu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 25 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 25 août 2009 [quote="Püpschen"] Yoshi... tu écris formidablement bien... Mais Yoshi, qu'est-ce que c'est que ce jeu de poker menteur : tu sais parfaitement qui tu es, tu sais pourquoi c'est elle et pas une autre et pourquoi tu cites papa-casanova en début de post... Tu sais tout en fait... Le problème c'est que ta belle n'est pas le produit de ton imagination ni juste un personnage du film de ta vie : elle est une entité distincte de toi, réelle, et qu'il faut que l'un de vous cesse ce jeu de c... de massacre... Stop !![/quote] Ok je m'y attèle. Bonsoir Püpschen, En quoi est-ce que je joue à un jeu de mensonges ? La somme de nos attitudes, c'est le reflet d'autrui. Et l'autre, bien avant d'être représenté par cette masse d'inconnus qu'on croise dans la rue, c'est avant tout nos proches, nos familles... voire un père ou une mère, pour ceux qui ont la chance d'en avoir eu un des deux. On se frotte forcément, et malgré l'âge, ou la maturité, à ceux qui ont contribués, de près ou de loin, à notre état actuel. Etat qui, à mon avis, change en permanence. Mais lentemement, à un stade avancé. On retourne aux sources. On observe, on pense, on réfléchit. Qu'ais-je reçu ? Que suis-je capable de donner ? Vais-je retranscrire ou non ce qu'on m'a appris ou ce qu'on m'a caché ? Est-ce hypocrite ? Est-ce un mensonge ? J'en doute. Mais force est de constater que sur la durée, ça pourrit dans l'oeuf toute cette merde... Peser sur l'autre avec ses peurs au lieu de se contenter d'un simple fait : "Je t'aime comme tu es" "Arrête de te justifier" "Cesse de chercher des prétextes"... domaine qui relève du difficilement acceptable, en tout cas en ce qui me concerne. Concrètement ça donne ça : ELLE:-"On est bien ensemble, j'aime être dans tes bras" MOI:-"Moi aussi mais..." ELLE:-"Mais quoi ?" MOI:-"C'est que j'ai un peu peur." ELLE:-"De moi?" MOI:-"Non tu n'y es pas du tout... j'ai peur de moi, je fonctionne mal" ELLE:-"De quoi tu parles, je piges que dalle... on est bien ou pas?" MOI:-"Ecoute, tu m'aimes trop fort. Je suis désolé mais c'est insuportable et..." ELLE:-"Et ? Tu es en train de me dire que tu ne veux plus de moi ? Tu ne m'aimes plus ? MOI:-"Pfff... je sais pas comment le dire... je t'aime seulement quand tu ne m'aimes pas... tu comprends ?" ELLE:-"C'est quoi ce délire ? Tu pètes un câble ?" MOI:-"Non... je tiens juste trop à toi. Et je..." ELLE:-"Et tu quoi ? Tu m'fous les boules" MOI:-"Tout ce que j'peux t'dire, c'est que tu ne mérites pas que je te fasse du mal. Et plus tu t'approcheras de moi, plus je m'éloignerai... et plus tu t'en iras, plus je serai malheureux..." ELLE:-"Mais gros con, l'Amour c'est gratuit" MOI:-"Oui mais ce que je vais t'infliger va me coûter cher et je ne veux pas avoir le droit de te faire du mal, tu ne le mérites pas" ELLE:-"Je te quitte... pour toujours" MOI:-"Je t'aimerai quand même" Et là c'est le drame... schématiquement c'est un peu ce qui m'a fouttu en l'air. Ce besoin de comprendre pourquoi elle m'aime. Car persuadé que malgré toutes les peines du monde, mon paternel sera toujours là pour ricaner... pour me dire t'es le même connard que moi et ce que j'ai porté, tu le porteras. C'est comme ça. C'est là qu'est le mensonge... c'est de là que provient ce que tu appelles un massacre. Papa, dessine-moi un homme. J'en suis incapable fils. Par contre je peux te dessiner mille femmes et dans n'importe quelle position. Tu as raison quand tu dis... je sais tout, je sais qui je suis... et pourtant... C'est comme un duel... ça l'est de moins en moins, car au final, je suis vainqueur, et sans conteste. Je pousse juste la confrontation jusque dans ses moindres retranchements... comme une grosse boule de pus, un kiste qu'on regarde avec attention, bien déterminé à l'éclater. Oui je cite mon géniteur... et alors ? Il m'a fait longtemps très peur. Il s'est fait sauvagement assassiner a mes douze ans. Mais il me hante. Donc forcément, j'en parle. Dans une relation, il est là. Il me titille, me fait douter. Tente de me mettre des bâtons dans les roues. L'absence d'enseignement. L'envie d'être à la hauteur, malgré la quantité de vide. Le désir de donner la vie, là ou la mort a pris racine, car aimer sans avoir appris, c'est possible. Mais vivre sans amour... même avec la vie devant soi... Donc oui j'ai joué à un poker dérisoire, mais j'ai finalement décidé de cesser. Car quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Et s'il y a bien une femme qui m'impressionne, c'est ma Belle. Individu à part entière, entité disposant de son propre corps, des ses propres émotions. Loin de moi l'envie de fusionner. Il y a bien longtemps que je pense avoir compris qu'en Amour, un et un font trois. Maintenant, après moi le déluge... ce je dis c'est ce que je pense. J'espère ne blesser personne, mais je sais que certains se reconnaîtront dans ce que j'aligne. Même à des degrés différents. Très chère, Püpschen. Tu dois être un plus âgée que moi. Et tu as du en chier également, comme on dit dans le bon vieux pâtois hélvètique. Je veux juste te dire que je ne crois pas à la charmante princesse enfermée dans sa tour. Shrek c'est rigolo, mais c'est sucré. Ca tire une larme, mais elle ne coule pas bien bas. Par contre, je me dis qu'en me torturant un peu maintenant, c'est tout bénéf' pour ce qui vient. Et je suis persuadé, dur comme fer, que ma réflexion va tôt ou tard recroiser la route de celle que j'aime. Et crois-le ou non, crise de la quarantaine ou n'importe quelle crise inventée ou titrée. J'ai juré d'être là pour elle, dans toutes les circonstances. Tout ce qui est incapacitant ne me fais pas peur. Je me fous de la maladie et ses avatars. Qu'on l'ampute ou qu'elle soit accidentée. Qu'elle devienne diabétique ou qu'elle ne puisse plus marcher, je ne l'abandonnerai pas. Alors je te vois venir... "Quand l'enfant est baptisé, tout le monde veut être parrain". Sarinagara.... Cependant... et Pourtant... Je te souhaite une bonne nuit, car paraît-il, elle porte conseil Avec beaucoup d'amitié, Yoshiharu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 26 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 26 août 2009 Je reviens sur mon précédant post... non pas dans sa continuité, mais j'entame mon sixième jour. Ce soir, par accident, le SR a été brisé, l'espace de quelques secondes. En rentrant du lac, à vélo, je la croise. Absence d'intérêt digne d'un musulman à qui on demanderait de faire sa bar mitsva. Elle me dit qu'elle va marcher, parle à reculons, me demande comment je vais et prend rapidement congé de moi. Que nenni... puisqu'un peu plus de deux heures après, je la retrouve à nouveau aux côtés de cette chose qui prétend à... Ce nuisible qui bande à se prendre pour un substitut. Suppôt de mon cul. "J'ai beaucoup de respect pour toi" qu'il me balance à la gueule. "J'ai été dans pires situations que toi".... bullshit. Crève et ne reviens plus. Je suis assis avec des amis. Elle débarque au même bistrot, se lève, me fais un ravissant sourire et me redit bonjour. Elle m'avait pourtant déjà vu... quelle attention soudaine. Ils sont quatre. Je suis deux. Puis les trois boémiens, dont le connaud que je ne peux carrer, tant il me répugne, se lèvent. Et je me dis ça y est... il va encore tenter de la ramener chez elle. Et à ma grande surprise, il se font la bise, se prennent dans les bras, comme s'ils avaient été amis depuis la création de l'univers. Et lui, il revient à la charge, il fait un mouvement qui mîme de vouloir l'embrasser sur la bouche. Elle s'éloigne, genre je te repousse, mais sourit néanmoins. Puis elle rentre chez elle. Ai-je précisé que nous étions voisins ? Oui je crois... donc difficile de ne pas la voir. A-t-elle voulu ne pas me blesser, par respect hypocrite ? Après tout elle a affirmé à notre meilleur ami commun qu'elle n'éprouvait que de l'amitié pour lui... je n'en sais trop rien. Je manifeste de la rage. Et vu ma force je m'abstiens. Car le freluquet aurait vite fait de me condamner à la prison, malgré lui. Je suis ennivré en ce moment. Triste. Vide. Désabusé. Abusé. Violé dans ma sphère mentale. Imcompris et totalement ridicule. Face au rien je tente le tout. Un petit sentiment que je cause à la face de Mr. Néant. Car après tout ce forum est rempli de gens dans la même situation que moi. Nous cherchons tous de l'aide. Du moins plus que ce que l'on peut apporter comme soutien. C'est à la fois égoïste et compréhensif. On sucite l'empathie. C'est temporaire ? Loin de là. Je crois que c'est permanent. Mais puisque j'y suis, autant prendre le temps... vider mon sac. Si ma coupe est pleine, j'ai tendance à être mauvais en apnée. Je ne méprise pas les gens qui lâchent prise. C'est simplement qu'à force de baisser les bras, on reste génétiquement identiques, mais mentalement absent. J'en suis à souhaiter qu'elle soit autant perdue que moi. Lorsque sous cette pluie de merde, je reste dernier client mouillé, arc-bouté à ma chaise. Je vois cette petit tête au loin, qui tend sa chevelure à travers la fenêtre. Et regarde un instant dans ma direction. Me signifie-t-elle un acte de présence ? Une validation indirecte de mon mal-être ? Où juste l'envie de s'assurer que je suis plus là... pour rapidement inviter en douce le perdu de service. Grand K, oui c'est la première lettre de mon prénom, une infection chez vous en France dans les banlieues. Mais comme le Kärcher ne parvient pas à m'éliminer... je tente le pari de croire à un résultat... à une réaction, un mouvement... un truc humain en somme. Un "Coucou, j'ai vu que tu étais vivant"... oui tu pleures mais laisse moi du temps. Diantres. Mais où donc vais-je chercher tant d'energie pour partager tout ce blabla avec des existances binaires ? L'alcool m'achève ce soir... ou sont-ce les médicaments ? Yosh' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoshiharu Posté(e) le 26 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 26 août 2009 [quote="Püpschen"]Oh, Yoshi... A 21 ans, il y a donc..., trop longtemps, j'ai rencontré un "toi"... et parce que j'avais 21 ans, que j'avais été contrainte pour diverses raisons que j'évoquerai peut-être, mais plus tard, de vivre mes émotions dans un château, à moins que ça ne soit une prison, ou une grotte, j'ai donné la réplique, j'ai consenti à la donner, mais à l'époque, je ne savais pas que je consentais, j'ai accepté d'endosser le rôle du numéro de cirque qu'il avait prédéfini. Et il m'a fait croire, mais parce que j'étais prédisposée à le croire, c'est bien pour ça que je parle de numéro de cirque (la nature ayant horreur du vide, s'il y a un rôle à prendre, quelqu'un tôt ou tard le jouera), qu'on ne pouvait pas aimer sans souffrir, qu'il fallait cet aiguillon régulier de la peur de la perte, une sensation proche de celle de mort imminente, pour se sentir exister... Mais c'est faux. Je le sais maintenant, depuis deux ans. J'essaierai Yoshi de développer ce que tes écrits m'inspirent, plus tard : manque de temps dans l'immédiat (je suis sur mon lieu de travail), et ça demande que je retrouve la vieille bobine d'un certain film, que je cisèle les mots justes, et ça requiert du calme... Bien à toi.[/quote] Je me réjouis d'avance de te lire et te remercie pour ta réponse ! C'est vrai que ça prend du temps d'écrire et de parler de ses émotions. Pas évident. Tu parles de numéro prédéfini. Peut-être t'ais-je donné l'impression d'avoir enfermé cette fille dans mon univers. Dans tous les cas, ce n'est pas mon désir. Et ce que tu as compris, je le réalise avec peine, mais je suis sur la voie. Suffisament fou pour penser que dans cinq ou dans dix ans, je la retrouverai en existant pour moi-même. Après tout, ce qu'elle désire au fond, c'est que je sache où j'en suis et ce que je veux. Être sûr. Simplement. C'est horrible d'avoir besoin de perdre pour éprouver un sentiment de manque. Se rendre compte qu'on a tout merdé alors qu'on avait toutes les cartes en main. Il fallait juste ouvrir les yeux. Mais j'emmerde la notion de "trop tard". Bonne journée au travail et à bientôt ! Yoshiharu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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