sapias Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 L'abandonnique est un être habité par une peur permanente, voir obsessionnelle, de perdre l'amour des autres et d'être abandonné qui le pousse à prendre tous les moyens pour plaire.Chez l'abandonnique, le moindre oubli, la moindre distraction, la moindre absence, le moindre retard peuvent être perçu comme mise à distance. Il a une peur viscérale d'être rejeté qui lui fait interpréter tout geste ou absence de geste comme exclusion. C'est un être marqué par un complexe d'abandon qui le fait énormément souffrir et qui se manifeste dans toutes ses relations.Aussi, pour ne pas être rejeté, pour ne pas être abandonné, il manifestera un besoin vital de plaire inconditionnellement. Il se niera, se manquera de respect, se laissera envahir, cédera sa place aux autres. L'abandonnique va même jusqu'à prendre la responsabilité des émotions, des problèmes, des déceptions, des échecs et des choix des autres pour leur être agréable. C'est un être généreux à outrance, disponible à l'excès qui s'oublie totalement pour éviter l'intolérance, le manque d'amour. Il a tellement peur d'être rejeté qu'il ira jusqu'à s'avilir pour garder l'amour de l'autre ou il l'abandonnera pour ne pas être lui-même abandonné. Malheureusement, son attitude ne fait que lui attirer le contraire de ce qu'il recherche. Comme il ne s'affirme pas ou ne se décharge d'une agressivité refoulée, il n'est ni respecté ni vraiment aimé. En effet, l'abandonnique mettant ni plus ni moins sa vie au service des autres, n'arrive jamais à se faire vraiment respecter. C'est un être qui n'ose pas se définir, qui n'ose pas poser ses limites, qui n'ose pas trop s'avancer de peur de déplaire. Comme il prend la responsabilité de tout ce qui appartient aux autres, il ne sait pas vraiment qui il est et ce qu'il veut, ce qui fait qu'il est souvent un objet que l'on utilise, que l'on exploite et qu'on manipule. Son manque d'amour de lui-même l'empêche des se respecter et de croire en lui.Malheureusement, l'abandonnique, qui, on le voit bien, peut facilement devenir la victime, s'enlise dans son pattern parce qu'il déforme sa responsabilité personnelle dans ses relations. Ou bien il croit qu'il ne mérite pas l'amour de l'autre et qu'il ne vaut pas la peine d'être aimé, auquel cas il cherchera à plaire par tous les moyens et à prouver qu'il est quelqu'un de bien, ce qui maintient la dépendance la plus totale, ou bien il se convainc, par projection, que c'est l'autre qui ne vaut pas la peine d'être aimé et qu'il n'a pas besoin de lui.Il se bâtit alors une indépendance farouche pour ne pas souffrir du rejet. Dans chacun de ses cas, il se leurre. En réalité, il s'attire le rejet parce qu'il se rejette lui-même, ne se reconnaît pas, ne s'aime pas et ne crois pas en lui. Il s'attire le rejet parce qu'il se nie, se laissera envahir et ne se respecte pas.C'est ce manque d'amour de lui-même qui le pousse vers un déserteur. Comme il se rejette, il a besoin de travailler son rapport avec l'amour de soi. Il aura à apprendre à s'aimer assez pour que, dans ces relations avec les autres, il en arrive à se choisir plutôt que de se nier pour choisir les autres, au risque d'être rejeté. L'abandonnique doit apprendre à accepter de perdre l'amour des autres pour gagner l'amour de lui-même. C'est sa voie de libération. Ce n'est que lorsqu'il commencera à se choisir d'abord, dans toute situation, qu'il cessera de s'attirer partout des déserteurs.Le déserteur est un être qui a peur de l'amour parce qu'il a été victime d'un amour emprisonnant ou d'un manque d'amour qui l'a fait beaucoup souffrir. À cause d'une éducation étouffante, certain déserteurs souffrent d'une peur d'être aimé liée à une peur effroyable de perdre leur liberté. Dès qu'ils se sentent possédés, il rejettent. Toutefois, comme ils ont un grand besoin d'amour, ils sont attirés par des abandonniques, qui vont leur manifester un amour possessif. Ce sont des être déchirés entre leur besoin d'être aimé et leur besoin de liberté. Dès qu'ils sentent l'emprise de l'autre, ils fuient parce qu'ils ont peur de perdre cette liberté qui leur est si chère.Les déserteurs peuvent être aussi des gens aux prisent avec un pattern d'abandonnique. Ayant souffert de l'abandon et du rejet, ils se protègent de la douleur de l'amour par le retrait. Ils ont beaucoup de mal à s'engager dans une relation par peur du rejet.Lorsqu'ils se livrent et s'abandonnent, ils le regrettent souvent parce qu'ils ont peur de décevoir et, conséquemment, de déplaire. Aussi, chaque fois qu'ils s'engagent, ils se reculent pour se protéger. Ils sont donc tiraillés entre le besoin d'amour et leur peur du rejet.L'abandonnique et le déserteur se ressemblent. C'est d'ailleurs ce qui les attire l'un vers l'autre. Ils ont le même besoin d'amour, la même peur de perdre l'autre, le même complexe d'abandon et le même mécanisme de fuite pour échapper à la souffrance. Ces deux patterns se complètent et s'entretiennent mutuellement.L'abandonnique et le déserteur ne pourront réussir à se libérer que s'ils acquièrent une grande connaissance d'eux-mêmes, une confiance totale en l'autre et une profonde honnêteté de façon à bien distinguer ce qui leur appartient de ce qui ne leur appartient pas. Citer Le sentiment amoureux disparu nous permet d'apprendre de nous-mêmeLà où se situe la blessure d'un homme, là sera aussi son talent. Robert BLYEntends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. Charles BAUDELAIRE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JRME Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Salut sapias! C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times. Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider. ⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️ Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête Tiens-nous informé ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
justaman Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 L'abandonnique, ça irait presque donner un pretexte à ce qu'ils ou elles nous font subir...J'y reconnais fortement la dame de mes pensées.Mais comment se comporter face à eux ?Aimant, rassurant avec elle a eu pour résultat de la perdre une première fois.Reconquise, j'ai formé une carapace autour de moi, travaillant, me changeant pour moins "l'etouffer". Elle a fait voler cette carapace en éclats pour mieux détruire ce qui s'y trouvait une seconde fois...C'est la vie... Citer Just A Man : Ma 1ere histoire...Mon coup de foudre destructeur... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifi89yonne Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 ah oui, ça je me reconnais et je reconnais mon ami qui m'a quitté.je m'y reconnais parce que je fais une thérapie et c'est ce qui ressort de mon vécu.je m'y reconnais parce que faisant des études de psychologie, j'ai étudié la situation étrange de mary ainsworth et je fais partie des insécures ambivalents et mon ex est me semble-t-il insécure evitant. ce qui correspond à l'abandonnique.j'ai ma meilleure amie qui est abandonnique mais qui elle a rencontré le meme genre d'abandonnique, ce qui fait qu'ils sont fusionnels et se sont mariés. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mellow Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Et oui, c'est eux qui sont malades et c'est nous qui devons aller chez le psy... Je suis abandonnique.J'ai commencé à m'en rendre compte en thérapie mais l'article explique vraiment très bien la situation.Et on souffre beaucoup à être abandonnique et c'est très long pour s'en sortir, même pour seulement s'en rendre compte. Je m'en suis rendu compte il n'y a que quelques mois, et je n'arrive pas à voir le bout du tunnel.Je n'ai que 20 ans à peine et je me rend compte que j'ai de la chance de m'en rendre compte aujourd'hui et non à 30 ou 40 ans.En général les personne qui souffre de sa n'ont pas eu une enfance très joyeuses, normal dirons nous (comme beaucoup de personne sûrement).N'empêche qu'ils n'ont pas choisit de devenir comme sa et que c'est certainement les premiers à souffrir, à avoir mal, à se sentir mal.Et je pense que pour sortir avec un abandonnique, il faut aussi avoir soi-même des schéma de relation un peu douteux en tête. Des personnes ne s'attirent pas par hasard, mais bien souvent parcqu'elle en retire quelque chose, même inconsciemment. Citer Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mellow Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Aussi, pour ne pas être rejeté, pour ne pas être abandonné, il manifestera un besoin vital de plaire inconditionnellement. Il se niera, se manquera de respect, se laissera envahir, cédera sa place aux autres. L'abandonnique va même jusqu'à prendre la responsabilité des émotions, des problèmes, des déceptions, des échecs et des choix des autres pour leur être agréable. C'est un être généreux à outrance, disponible à l'excès qui s'oublie totalement pour éviter l'intolérance, le manque d'amour. Je ne sais pas si vous imaginez une seule seconde comment sa peut être difficile à vivre.J'essaye de ne plus agir de la sorte, d'apprendre à vivre pour moi, à m'aimer.Réfléchissez avant de dire qu'on est des malades. Oui on est malade, mais souvent on l'a pas chercher n'ont plus... Vous subissez certes notre comportement, notre souffrances, mais nous aussi.Essayé d'être un peut indulgent et compréhensif, je sais que vous en êtes capable pour vous avoir lu sur d'autres sujet. Merci. Citer Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Goldmund Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Article très intéressant, dans lequel je retrouve en très grande partie ma propre histoire.Merci. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 14 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 14 août 2009 [Réfléchissez avant de dire qu'on est des malades. Oui on est malade, mais souvent on l'a pas chercher n'ont plus... Vous subissez certes notre comportement, notre souffrances, mais nous aussi.Essayé d'être un peut indulgent et compréhensif, je sais que vous en êtes capable pour vous avoir lu sur d'autres sujet. Merci. Mellow, je pense qu'il faut prendre au second degré ce qu'a écrit Püpschen !Cela me semble sarcastique, un recul sur soi en forme de pied de nez à qui aurait le culot de nous le dire ! Genre un(e) ex qui est bien plus atteint(e) que nous (déserteur/trice, pervers narcissique, etc.) et qui te balance ce genre de connerie en pleine poire.D'ailleurs, de l'écrire me rappelle que c'est ce qu'il s'est passé pour moi lors de la rupture ! Je m'en suis pris plein les oreilles (et les neurones) subitement, comme si quelqu'un avait appuyé sur l'interrupteur rêve/cauchemar.Comme quoi... :roll: Citer Le sentiment amoureux disparu nous permet d'apprendre de nous-mêmeLà où se situe la blessure d'un homme, là sera aussi son talent. Robert BLYEntends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. Charles BAUDELAIRE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ariane Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Je suis alcoolique...Ah non mauvais sujet. Citer "On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où on va" Christophe ColombAriane : leader des Fatal Woof (nous faisons les mariages, les bar-mitzvah et les enterrements de vie de garçon) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Bonjour, Oui c'est un article très intéressant. Je crois être fragile sur le terrain abandonnique... Disons en même temps que j'ai eu une relation de 5 ans avec un pervers narcissique, et que ça a sans doute encore plus déformé mon schéma relationnel...Le problème c'est que là je suis dans une phase où je me suis totalement dissocié de ces émotions intenses d'abandonnique et du coup, jsais pas comment dire, c'est comme si l'électroencéphalogramme était complètement plat... Comme si rien ne se passe, sauf parfois de violentes secousses émotionnelles... Et aussi une impression étrange que je n'ai besoin d'absolument personne, que je me suffit à moi même, et une vie d'ermite que je gère très bien... C'est troublant alors que j'ai eu si peur de la solitude auparavant (peur panique)... alors du coup ça me paraît un peu suspect, je me dis que c'est peut être le signe d'une guérison... mais ça me paraît pas être le cas car en fait, j'ai adopté une stratégie d'évitement. Du coup, je ne suis plus amoureuse (ce qui ne m'est quasiment jamais arrivé!!!) et je sens que le retour des émotions violentes va être difficile... Serais je même capable d'avoir une véritable relation avec quelqu'un ???Bref, je vous rassure, je suis une thérapie, bien que là, ce soit les vacances... Et quelque chose que j'ai remarqué, c'est qu'auparavant, je ne connaissais pas du tout les contours de ma personnalité, je n'avais aucun repère spatial en moi même, et qu'aujourd'hui grâce à la psychanalyse, deux fois par semaine, je commence déjà à sentir un sol tangible sous mes pieds quand je navigue à l'intérieur de moi, et un paysage flou, mais de plus en plus circonscrit, m'apparaît sous les yeux... il y a eu une période où j'avais extrêmement peur de ce que j'allais découvrir en moi, comme je ne savais pas, ct un vide terrifiant, et je ne connaissais pas les cadavres dans les placards... Ah oui, et aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne ressentais jamais de colère, elle était automatiquement balayée par le surmoi et remplacée par une tristesse profonde d'apitoiement (pourquoi on me fait ça, à moi, alors que je fais toujours tout pour être gentille???, pourquoi l'être humain est-il aussi méchant???) bref une véritable enfant. J'ai appris ce qu'était la colère il y a quelques mois, et je commence à ressentir des émotions négatives envers les autres parfois... Aussi bizarre que cela puisse paraître, ça fait du bien... Comme quoi le bien et le mal sont souvent deux facettes d'une même pièce... aujourd'hui, du coup, j'ai conscience d'être humaine, avec des côtés négatifs, et quand je culpabilise (ce qui m'arrive de moins en moins souvent, même si ça reste le sentiment dominant chez moi), je sais pourquoi...Bref, je crois que tout ça c'était pour dire que par la thérapie, on s'en sort, et c'est jouissif d'apprendre à se connaître...Bien à vous,Marie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
justaman Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 Aussi, pour ne pas être rejeté, pour ne pas être abandonné, il manifestera un besoin vital de plaire inconditionnellement. Il se niera, se manquera de respect, se laissera envahir, cédera sa place aux autres. L'abandonnique va même jusqu'à prendre la responsabilité des émotions, des problèmes, des déceptions, des échecs et des choix des autres pour leur être agréable. C'est un être généreux à outrance, disponible à l'excès qui s'oublie totalement pour éviter l'intolérance, le manque d'amour. Je ne sais pas si vous imaginez une seule seconde comment sa peut être difficile à vivre.J'essaye de ne plus agir de la sorte, d'apprendre à vivre pour moi, à m'aimer.Réfléchissez avant de dire qu'on est des malades. Oui on est malade, mais souvent on l'a pas chercher n'ont plus... Vous subissez certes notre comportement, notre souffrances, mais nous aussi.Essayé d'être un peut indulgent et compréhensif, je sais que vous en êtes capable pour vous avoir lu sur d'autres sujet. Merci. C'est justement par indulgence que je souffre. J'ai bien conscience que ma poupette rentre dans un rôle qui n'est pas elle pour se sentir aimée, pour plaire, se revaloriser, jusqu'à en oublier qui elle est réellement, alors que jusqu'à présent, je pense être le seul à l'avoir aimé avec sincérité (pas comme les autres qui courent après son physique, car c'est une vraie beauté)Pourtant, ce n'est pas manque d'avoir été rassurant et attentif, mais elle est quand même partie, soucieuse de savoir qu'elle plait, quitte à rentrer dans la peau de quelqu'un qui n'est pas elle... Et je suis quasi sûr qu'une fois encore elle va se blesser.Elle est d'une générosité débordante et en souffre énormement, à un point tel qu'il est difficile voire impossible de la rassurer. Mais ça n'excuse pas tout, loin de là... Et pourquoi dans ce cas fuir les personnes qui font tous les efforts pour vous rassurer ? Citer Just A Man : Ma 1ere histoire...Mon coup de foudre destructeur... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mellow Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 " les notions de responsabilité de ses actes, d'empahie, dites moi que ça ne sont pas des concepts tout à fait morts...!! "Pas pour moi... mais certainement que pour certain si (malheureusement). Citer Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
triste sire Posté(e) le 14 août 2009 Partager Posté(e) le 14 août 2009 c'est qu'on essaie de faire passer pour anormales des personnes qui seraient passées pour parfaitement équilibrées il y a 60 ans ou plus Je suis d'accord à quelques nuances près : C'est vrai mais cela vient aussi des individus eux-même qui veulent s'extraire de la masse, affirmer leur singularité, se chercher des raisons "scientifiques" à leur état ou leurs comportements. Le langage de la psy a aujourd'hui complètement envahi nos conversations.Par exemple, combien de parents disent : "Mon fils est hyperactif". Non, madame votre fils est juste casse-c... ! (avant on disait turbulent, nerveux, agité, etc.)Faut pas exagérer, tout le monde n'est pas abandonnique, pervers narcissique, insécure évitant, que sais-je encore! Le plus souvent la réussite ou non d'une relation dépend juste de la disponibilité de la personne en face. Là-dessus on n'y peut rien. La psy ne pourra rien apporter d'autre si ce n'est apprendre à lâcher prise et qu'il n'y a aucune raison pour que cela ne marche pas avec quelqu'un d'autre.Mais pour en revenir au sujet je dirais que la "formation" des hommes et des femmes a beaucoup changé et qu'effectivement il y a aujourd'hui plus de personnes "anormales". Les femmes se sont prises en main et ont pris conscience de la possibilité de choisir leur destin (leur niveau d'exigence a sans doute augmenté par la même occasion...) Les hommes ont assisté à cette évolution de manière finalement assez passive sans vraiment se repositionner ou alors en se repositionnant par rapport aux femmes et non pour eux-même. Certains auteurs expliquent que cela s'est traduit dans la formation des petits garçons. Probablement qu'il y a 60 ans, les hommes étaient plus sûrs d'eux, formés par leurs pères dans des activités physiques, viriles et se posant moins de questions existentielles. Aujourd'hui les garçons grandissent dans des environnements beaucoup plus féminins (la mère seule si famille mono-parentale, crèche, nourrice, institutrice...) A cela s'ajoute toutes les autres évolutions de la société comme le développement de la précarité et de la consommation à outrance qui ne favorisent pas la stabilité émotionnelle mais plutot le développement de personnalités "à problèmes".Je suis aussi une personnalité abandonnique. Comment pourrais-je en vouloir à mon ex de m'avoir quitté? Elle, qui est la parfaite illustration de ce que je viens d'écrire, émancipée, libre, future femme de pouvoir mais totalement désemparée de ne pas trouver en moi l'Homme qu'elle recherche depuis si longtemps (car ça depuis la nuit des temps, ça n'a pas changé...) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 15 août 2009 Partager Posté(e) le 15 août 2009 Je me permets de répondre, excusez moi mais la perversion narcissique existe bien... Je peux vous dire que mon état en témoigne. La vie ne peut plus être pareille après, on a été vidée de toute sa substance, vampirisée. Ce ne sont pas les divagations d'une frustrée de la rupture, ce n'est pas pour donner tous les torts à l'autre...etc. Je ne croyais pas auparavant, avant de me rendre compte toutes les manipulations dont j'avais été victime (un an après je me réveille encore la nuit avec des souvenirs que je ne POUVAIS pas voir!), que le mal pur existait. Ca vous paraît sans doute manichéen ce que je dis, mais oui le mal existe. Et contre ces gens là, il n'y a malheureusement aucun remède. Alors mieux vaut être prévenu. Savoir cela m'aurait évité de me croire folle pendant des années quand on me disait une chose et son contraire trois minutes plus tard...en me disant que c'était moi qui était tarée.Alors oui, peut être qu'il y a des abus, mais le langage psy,moi, il m'a bien aidée, pour comprendre que l'absurdité dans laquelle je vivais n'était pas de mon fait. Et ça m'a permis d'avancer énormément dans ma thérapie. Alors faut pas cracher dans la soupe. La vulgarisation de la psychologie a sans doute des effets pervers, mais à mon sens, c'est une avancée certaine. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
marie Posté(e) le 15 août 2009 Partager Posté(e) le 15 août 2009 Désolée ça me fout en boule de lire un tel scepticisme, c'est comme les gens qui disent que la dépression n'existe pas...un bon coup de pied au c** et ça repart!!! :o Qu'ils aillent faire un tour dans les hôpitaux psy... Qu'ils voient le chaos qu'il y a dans la tête des gens quand ils sont dans cet état là, le tunnel infini que c'est : chaque fois qu'on avance d'un pas, le bout semble s'être déplacé plus loin. L'angoisse qui vrille le bide à l'idée de se lever de son lit, la lumière qui fait mal aux yeux, chaque fois qu'on se réveille à des heures pas possible. Le vertige de sommeil, parce qu'on sait qu'on aura pas le courage de mettre un terme à la souffrance atroce alors on préfère dormir.Ce n'est pas de la complaisance tout ça, même si ça en a l'air. Mais il faut être dans cet enfer pour comprendre. Je sais que moi même, quand j'en serai définitivement sortie, je peinerai à me rappeler à quel point c'est atroce, parce que c'est comme si les souvenirs ne peuvent garder qu'une partie de l'horreur...bref. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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