Aller au contenu

Elle est perdue et je suis désemparé, que faire ?


Messages recommandés

Bonjour


l'intellectualisation n'aide pas, tout n'est pas rationalisable.

Juste quelques petit tuyaux supplémentaires puisque tu aimes les sciences sociales. C'est vers la dynamique de pouvoir que tu dois te tourner (power dynamic en anglais) et les jeux de role (roleplaying) pour voir comment dans nos couple on reproduit des schémas dominant/dominé qui recoupent les divisions de genre mais pas que.

 

Parce que évidemment, autant que j'ai voulu m'en débarasser, le schéma social est souvent plus fort que les volontés individuelles. Pas que je veuille retirer à l'individu sa capacité à changer, mais je crois que société et individu sont intrinsèquement liés. Une sorte de configuration d'interdépendances.. Très eliasien comme théorie.. mais je m'égare.

 

certes. Mais attention de ne pas tomber dans l'intellectualisation et oublier que tu es responsable de tes actes aussi.

 

"la douleur et la culpabilité que tu ressens, je voudrais que tu ne l'ai jamais vécu, si seulement je pouvais la porter pour toi". C'est à la fois une volonté de sacrifice, c'est peut-être louable, mais c'est aussi affreusement égoïste de vouloir lui ôter son ressenti et SON expérience de cette douleur.

et pourquoi pas reconnaitre tout simplement que tu es en partie responsable de sa douleur et que avec des "si" tu peux avoir l'air bienveillant mais ça ne change rien aux choses?

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 77
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Je n'ai pas grand chose à rajouter à tout ça pour l'instant.


sandstorm, de quelle douleur voulait-tu parler? Je ne cherche pas à être sur la défensive, je peux me rendre responsable de bien des choses (selon moi c'est d'ailleurs un des points que je dois travailler pour lacher prise), mais de la douleur du deuil de son père je ne crois pas.


Celle qui a menée à la séparation c'est autre chose. Le principe c'est de ne pas avoir l'air mais de l'être, bienveillant. Et oui ca ne changera probablement rien aux choses en l'état.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir Fugit,


Je te cite :


"Mais retrouver son indépendance en passant d'un ancrage affectif à un autre, me fait penser qu'elle a le sentiment de pouvoir maitriser sa reconstruction dans une nouvelle relation, sans toutefois dénouer son pendant "insecure"."


---)Bien vu ; c'est fort possible, effectivement ; auquel cas elle se heurtera inévitablement à la même problématique qu'elle a connu dans votre couple, à plus ou moins long terme, et ce tant qu'elle n'aura pas fait un travail sur elle pour se sécuriser en activant ses ressources propres. Les schémas se reproduisent toujours tant qu'on ne les dénoue pas.



Ceci étant, ce n'est pas le plus important , même si je sais que tu veux des réponses , comprendre.


Donc je cite ta seconde remarque qui , elle, m'a semblé à la fois très juste et très importante :


" Mais encore une fois, c'est mon interprétation, pas la sienne et j'ai déjà trop "pensé pour elle". "


---) voilà Fugit, tu as tout dit; elle a son chemin à mener pour évoluer, et toi tu as le tien.


Une chose importante, et difficile, c'est se rendre compte et accepter qu'on ne peut avoir la maitrise des choses, que tout ne dépend pas de soi, que l'autre représente un continent inconnu, que l'autre surtout est mû par son intérêt personnel profond ( profond dans le sens : qui a des racines profondes) , qui n'est pas d'ailleurs toujours bénéfique et positif pour lui.


Comme tout le monde , Fugit, tu es toi aussi mû par ton intérêt profond dans les actions que tu mets en place.

Interroges toi sur les émotions que tu ressens (ressens tu de la colère , c'est un sentiment d'injustice qui t'anime, ressens tu de la tristesse, c'est la perte qui te fait peur, etc... ; ) et mène, si tu veux, le questionnement à son terme : par exemple pourquoi serait ce injuste de te quitter?--) parce que tu as fait beaucoup de choses pour elle ?--) mais ce que tu as fait pour elle, je t'assure que tu l'as fait pour toi avant tout , même si tu ne le sais pas, comme tout le monde (l'altruisme n'existe pas) ? d'ailleurs, es tu comme çà , avec tout le monde ? non bien sur , donc si tu l'as fait pour elle,--) à quel besoin cela répondait ? etc etc...


Le mental est très fort pour chercher à controler, à maitriser car ce qu'il cherche, c'est rester dans le statu quo, la zone de confort, et surtout la non confrontation à l'incertitude (je ne parle pas d'"inconnu", mais d'"incertitude") que bcp meublent avec les projections anxieuses, car l'anxiété finalement , c''est encore mieux que l'incertitude pour notre mental très routinier.


Donc si tu veux analyser, ne l'analyses pas elle, mais analyses- toi toi.


Et en parallèle, là où il est bien d'exercer du controle, c'est sur ses propres pensées, pour les orienter dans un sens positif pour soi : la pensée entraine l'émotion, l'émotion entraine l'action, l'action entraine la réaction physiologique (coeur qui bat plus vite etc..). Si la pensée est négative , le reste de la chaine sera négatif ( négatif surtout pour soi ). Et là c'est pareil, c'est du travail.


Bref, courage !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci encore pour ton message Blur. L'analyse de sa situation ne doit pas être ma préoccupation aujourd'hui (mais qu'est-ce que c'est dur de briser cette habitude.


La seule chose qui vaille la peine dans cette histoire affective, c'est de me concentrer sur mes pensées, mes émotions et mon système d'action.


Bref, c'est d'autant plus dur que mon cerveau est définitivement prêt à tout interpréter qui irait dans le sens d'un retour au "statu-quo" ou même comme un indice de possibilités.


Les choses me viennent les unes après les autres.. doucement, à chaque fois j'ai l'impression d'un "eureka", j'ai compris pourquoi de mon côté ça a merdé.. jusqu'au prochain coup de semonce cérébral..

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Fugit,

Si je peux me permettre, étant moi-même du genre capilotractée à outrance, je me permets de réagir à ton histoire. Je sais ce que c'est, la boucle infinie que tu as : tu cherches des réponses définitives et claires. C'est le lot de ceux qui "réfléchissent trop" (si tant est que l'on puisse trop réfléchir). Le problème c'est qu'en la matière, tu ne trouveras pas de réponse. Pour la simple et bonne raison que tu ne peux pas contrôler cette rupture, ce qu'il s'est passé dans sa tête, et ce même si tu la connais très bien. Il y a, à minima, 30% de ce qu'elle est que tu ne connais pas (je donne un chiffre au hasard, hein, c'est pour l'idée). Et alors ces 30% là, c'est simple, tu n'y auras jamais accès.

1) parce que ce sont des choses qu'elles gardent pour elle (et parfois, c'est mieux)

2) parce que ce sont des choses dont elle n'a même pas conscience (ça, c'est normal, genre dis moi que t'es conscient de 100% de toi, je te croirai pas)

3) parce que ce sont des choses que tu ne comprendras jamais, parce que même en y mettant toute l'empathie et les efforts du monde, tu finiras toujours par remettre SON fonctionnement dans les cases du TIEN (normal : sur le principe, l'empathie c'est se mettre à la place de l'autre, mais en pratique, on ne peut qu'essayer de rapprocher le fonctionnement de quelqu'un de ce que l'on connait).

Donc tu auras beau réfléchir, le plus fort que tu peux, t'auras plus de chance de faire apparaître un éléphant ou de réparer un vase par la simple volonté de ton esprit que de réussir à comprendre tous les enjeux de cette rupture.


En fait, la seule chose à faire, selon moi, pour sortir de la boucle infinie, c'est de laisser tomber ce qui n'est pas contrôlable et de mettre par écrit... Non pas toutes les conneries et andecdotes que tu crois avoir faites (avec conséquences directes et indirectes comme tu le fais depuis de longues pages ici, parce que ça ne fera pas apparaître de réponse), mais bien d'acter sur ce que tu veux, ne veux plus, dans une relation, en prenant appui sur ton ressenti. Par exemple : quand je pense à ça, ça me met mal à l'aise, pourquoi ? (t'as de bonnes chances de trouver que tu t'es renié, et c'est plutôt là qu'il faut fouiller : pourquoi et comment ne plus se renier...). Tu vois le bousin ? Il ne s'agit pas de réécrire l'histoire, ni de t'enfermer dans le passé, mais de plutôt focaliser ton cerveau sur des éléments qui peuvent te faire avancer TOI, pour ton toi de plus tard. Ca risque de te créer de nouvelles boucles infinies, mais celles-là on s'en sort, parce que les réponses, tu peux les trouver.


Courage !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Fugit,

Je pensais à toi en lisant un article sur la notion de sacrifice et j'y ai trouvé cela en lien avec ton questionnement sur le don de Mauss. Je te la partage :


Yossef Rozin nous enseigne que l’offre doit toujours se mesurer à l’expression signifiante d’une demande. Faute de quoi, ce que spontanément on admirerait comme magnanimité ne serait que méconnaissance de la personne destinataire de l’offre ; toute offre qui se substitue à une demande hypertrophie celle-ci, l’enferme dans l’idée que le donateur s’en fait et porte atteinte à la dignité et à la qualité d’être du destinataire ».


La pudeur, c’est entre autres cela : ne pas trop donner pour ne pas mettre l’autre dans une situation de dette impayable. Et dans les relation déséquilibrée c'est ce qu'on peut souvent retrouver.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut à tous,


Merci pour ton message Lea. Je travaille à ne plus refaire le passé, et à me concentrer sur le présent. Je mets par écrit mon ressenti depuis plusieurs jours. Je lui écris aussi encore un peu, sans jamais rien envoyer, c'est toujours partiel ou plutôt c'est une écriture fleuve, un peu comme mon premier post... :roll:


Quand je me relis d'ailleurs je vois bien toute la difficulté que j'avais (que j'ai encore selon les moments, l'émotion..) à me détacher des détails pour aller à l'essentiel.


Ces derniers temps, j'essaie au maximum de me recentrer. Et bizzarement, quand j'y repense, tout dans son discours depuis la rupture semble bien plus clair. Tellement évident et cohérent.


Ce travail personnel, me fait du bien même si c'est difficile, il me permet de cibler les éléments psychologiques sur lesquels je dois travailler. Avant tout, l'idée de dette, de redevabilité, l'acceptation de ce que je suis et de mes actes en intégralité. Toujours cette peur de décevoir, de devoir satisfaire les autres au fond, de devancer leurs attentes (même ici je peux le retrouver dans ce que j'écris). Beaucoup de pression. Surtout que bien souvent, à vouloir devancer, on ne réagit pas à la demande de l'autre mais plutôt à sa propre interprétation de ce qu'elle pourrait être.

Tout ça rejoint quelque peu le propos de l'article que tu as partagé ici Ashkenazy, je n'ai pas eu besoin de la relire 2 fois pour y retrouver des situations vécues dans la relation avec mon ex.. merci du partage.


Demain cela fera 3 mois depuis la séparation et 1 mois que je n'ai pas eu de nouvelles. Tenir ce SR m'a déjà permis de stabiliser un peu mes pensées et mes émotions. Je sens bien qu'il faut que je continue dans ce sens encore au moins pour quelques temps.


Je lis et relis toujours les sujets du forum. C'est quelque part une manière de ne pas couper le lien mais aussi un outil pour ce travail personnel. Ce matin j'écris puisque à nouveau mon envie de reprendre des nouvelles déborde un peu..

Je pourrai considérer cela comme une "rechute". Mais au fond c'est surtout l'envie de pouvoir créer et saisir l'opportunité, si elle se présente, de lui livrer très concrètement mon point de vue concernant son "incompréhension" de la rupture dont elle me parlait il y a un mois. J'anticipe un peu aussi le fait que je vais bientôt rentrer dans la région d'où je viens, peut-être que je la croiserai et je n'ai pas envie d'être assomé par mes émotions à ce moment là.


Plus j'avance et plus je me rend compte que les événements des derniers mois n'ont été que les catalyseurs de la rupture : problèmes familiaux, distance géographique.. Plus j'avance et plus je me rend compte de mon inconséquence dans la relation amoureuse, du déséquilibre.. Plus j'avance et plus je pense que la rupture était nécessaire pour me faire réaliser pleinement l'origine de mes actions, de mes erreurs.


Pourquoi vouloir changer tout cela maintenant d'ailleurs ?


Mes réponses se précisent petit à petit. C'est une part de moi-même dont j'ai fait abstraction, notamment dans la relation mais pas que. Je me suis rassuré en étant paternalisant avec elle, elle paraissait en demande de certitudes et lui en donner m'a permis de gagner en assurance. Au-delà de la relation c'est ma propre spontanéité que j'ai étouffé ces dernières années. Plus je défait les noeuds de mes pensées et plus je comprends que ce qu'elle m'a apporté je dois réussir à me le donner à moi même aujourd'hui. Je n'ai jamais réussi à me satisfaire vraiment. La douleur que je vis, ce n'est pas elle qui en est responsable, c'est moi, je réalise mieux cela (merci Elieza et Selma, même si le coin de la porte était dur à encaisser).


Je ne pense pas être dans la négation de ce qui est actuellement, de notre séparation et de sa nouvelle relation. Mais concrètement je suis prêt à faire beaucoup pour qu'elle puisse envisager que nous partagions à nouveau quelque chose. Cela va me demander encore beaucoup de ce travail personnel et un peu de temps. Me demander de créer des occasions aussi. Je suis conscient du risque, de la possibilité d'être à nouveau déçu, puisque évidemment je n'ai de contrôle que sur moi, et encore..


Tout cela va pour une part à l'encontre de vos conseils, de l'idée de fuir et de lacher prise complètement. Je n'arrive pas à me résigner à abandonner l'idée que oui, quelque chose sera encore possible avec celle que j'aime pour peu que je fasse les efforts nécessaires à mon évolution. J'aurai trop de regrets si je ne le fait pas, ou du moins si je n'applique pas les enseignements que je tire de cette expérience.

Elle m'avait dit certaines choses, je n'ai pas su réagir à temps pour éviter la rupture, l'inertie de notre relation était en cause, mais si je n'en suis pas le seul responsable, j'en suis bien un acteur (le principal?) tout de même. Elle m'avait dit au moment de la séparation ne plus croire que j'étais capable de changer certaines choses et qu'elle avait trop espéré. C'est moi qui espère et travaille à cette évolution aujourd'hui.


Encore un bien long message :lol:


Bonne journée à tous.

Modifié par Fugit
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut

 

Je ne pense pas être dans la négation de ce qui est actuellement, de notre séparation et de sa nouvelle relation. Mais concrètement je suis prêt à faire beaucoup pour qu'elle puisse envisager que nous partagions à nouveau quelque chose

 

Tu sens la contradiction là ? "Je ne suis pas/je ne pense pas... mais"

 

Me demander de créer des occasions aussi.

 

Ça veut dire quoi ça ? (vraie question)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je veux prouver le contraire.

 

a qui ? (c'est une vraie question.)

 

Merci de l'avoir relevé, j'ai édité dès que j'ai posté c'était pas bien clair. A moi avant tout.


Janysse, oui je vois la contradiction.. Je veux dire que je compose avec ça. C'est bien réel, et dans le même temps, ca ne doit pas bloquer toute action de mon côté ? Si je n'agis pas un minimum il n'y aura jamais d'occasion de la revoir, jamais l'occasion pour quelque chose de nouveau.


Edit: Et à me relire, la contradiction elle est présente aussi plus haut dans mon message.

Et si je disais simplement que je fais ce travail pour moi, parcequ'il est nécessaire et vraiment je le crois, et que dans le même temps j'espère quand même qu'elle puisse envisager autre chose avec moi dans le futur.. parce que oui, c'était des erreurs, dues à des ressorts psychologiques et/ou à de l'immaturité relationnelle et affective.. ca ne change rien pu**** j'ai l'impression de ne pas avancer d'un orteil par moment..

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ouaip, on est en plein dedans... mais tu sais, ce n'est pas nous qu'il faut convaincre, c'est toi.

 

Et si je disais simplement que je fais ce travail pour moi, parcequ'il est nécessaire et vraiment je le crois, et que dans le même temps j'espère quand même qu'elle puisse envisager autre chose avec moi dans le futur.

 

Parce que de tout ce que tu dis, et les paragraphes à rallonge n'y changent à peu près rien, au final j'entends ça, ça transpire mais alors d'une force:


Et si je disais simplement que je fais ce travail pour elle, parce qu'il est nécessaire et vraiment je le crois, et que comme ça, c'est clair qu'elle va envisager autre chose avec moi...


Ça te parle mieux comme ça ?


On est tous plus ou moins passés par là: impec, je fais la liste de ce qui ne va pas, je résoud les équations, et j'y retourne la fleur au sboub... Ben ouais, mais avec ce raisonnement, mieux vaut acheter une boîte de kleenex ou deux d'avance hein, et une boîte de voltarène pour les douleurs au poignet...


Pardon d'être cash, grand, mais on est là pour ouvrir les yeux, pas pour se raconter des histoires, hein ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas de problème etpourtant, merci au contraire, je ne suis pas là pour me faire bercer d'illusions. Je le fais déjà assez bien tout seul.


Clairement, je dois faire ce travail pour moi.. c'est vraiment nécessaire. J'arriverai pas à sortir du trou si je ne le fais pas, ça serait la double peine en quelques sortes : échec relationnel et échec personnel d'en tirer des leçons.. non non, ça je ne peux pas l'envisager. Le travail perso que j'ai entamé j'en ai déjà tiré quelques éléments que j'ai décris dans les deux ou trois derniers messages, pour moi c'est pas du vent.


Ma démarche et le travail sur moi je le fais en réaction à la séparation... et en même temps je ne vois pas comment ça pourrait être autrement, parce que oui c'est un certain déclic...


Du reste, et là je sens que ça se "gate", le problème c'est peut-être l'envie de recréer quelque chose d'autre avec elle, de croire que cet échec est surmontable à moyen ou long terme.. Mais ça ... j'en sais rien, et j'ai l'impression que de ne pas y croire en ferait défitinitivement une chimère.


Elle attendait du changement depuis plusieurs mois. Les problèmes s'étant accumulés (ça elle me l'a dit) elle n'avait plus la patience d'espérer un truc qui ne viendrait probablement pas de sitôt.

Hésitation ou difficulté à assumer, j'ai quand même aussi l'impression que récemment elle est venu vérifier où j'en étais.. réponse : probablement pas bien loin et encore beaucoup trop affligé.


Vraiment, là je me sens très con.. j'ai le sentiment d'être coincé dans cette contradiction. Accepter la rupture, le next etc ... c'est une chose, accepter l'idée que tout soit définitivement terminé ça en est une autre.. très con de mettre autant ma dignité de côté (mais ça quand on aime finalement..) et d'être aussi naïf pour rester accrocher à ses "peut-être" "je ne sais plus", "toi et moi blablabla"..

D'autant plus que ca vient de la femme qui m'a aimé, été plus que patiente, et m'a suffisamment respecté pour ne pas me cacher les choses.. enfin si on peut parler comme ça.. J'ai encore du mal à me convaincre qu'elle ne ressent plus rien pour moi et je crois que c'est déjà là le "problème" si on peut parler ainsi. En fait j'en sais rien. L'incertitude donc..

Ce que je sais c'est que l'épanouissement dans notre couple (et le sien d'abord..) était devenu compliqué progressivement, et qu'en l'espace de deux mois l'été dernier c'est devenu encore bien plus compliqué et que je n'ai pas fait grand chose pour arranger ça, au contraire même. Maintenant je le regrette amèrement.


Et si je ne cherche à convaince personne ici, je crois quand même que j'essaie de démeler le "pire de ma connerie", et ça je dois dire que seul j'ai parfois beaucoup de mal. A la fin de ce message j'en viens à penser que si je dois en chier un moment pour faire pardonner toutes les erreurs que j'ai faite récemment alors qu'elle n'était pas bien, pas de problème, je prends..

Alors qu'en fait le moyen le plus "simple" (le seul?) de m'en sortir serait de me convaincre que c'est fini, over, kaput, plus jamais.. de ne plus l'aimer .. et j'ai décidement beaucoup de mal avec ça.


Edit: décidément, je retourne bosser, avant de retourner aux mêmes raisonnements qu'au premier jour, mis à part le fait que c'est moi tout seul qui me fait du mal. Merci ici, franchement.

Modifié par Fugit
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors qu'en fait le moyen le plus "simple" (le seul?) de m'en sortir serait de me convaincre que c'est fini, over, kaput, plus jamais.. de ne plus l'aimer .. et j'ai décidement beaucoup de mal avec ça.

 

Le moyen le plus simple (si on peut dire), ce n'est pas de se convaincre de, ou d'imaginer que, de supputer, de penser des trucs complètement suppositoires, c'est d'accepter ce qui est REEL

 

Accepter la rupture, le next etc ... c'est une chose, accepter l'idée que tout soit définitivement terminé ça en est une autre

 

Accepter la rupture, le next, c'est le REEL. Vous n'êtes plus ensemble, et elle un homme dans sa vie (comme ça on dit les choses avec les mots qui vont bien). Et là tu es dans la réalité, et tu peux bosser efficacement sur ce qui te turlupine.


Accepter l'idée que tout soit définitivement terminé, c'est du SUPPOSITOIRE (du verbe supposer, et aussi de se le mettre le doigt dans le fignedé). Alors si tu focus là dessus, ben mon colon tu risques de tourner en rond un bon moment...


'yez c'que j'veux dire ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites


Accepter la rupture, le next, c'est le REEL. Vous n'êtes plus ensemble, et elle un homme dans sa vie (comme ça on dit les choses avec les mots qui vont bien). Et là tu es dans la réalité, et tu peux bosser efficacement sur ce qui te turlupine.


Accepter l'idée que tout soit définitivement terminé, c'est du SUPPOSITOIRE (du verbe supposer, et aussi de se le mettre le doigt dans le fignedé). Alors si tu focus là dessus, ben mon colon tu risques de tourner en rond un bon moment...


'yez c'que j'veux dire ?

 

Tellement l'impide dit ainsi !

Faut que je laisse trainasser mon cerveau sur autre chose, ou bientôt il en restera plus rien.


Grand merci ! :-Blue

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je voulais arrêter de venir sur le site pendant un temps mais j'ai eu une notification et ta situation d'aujourd'hui résonne bien avec la mienne.


Depuis quelques semaines je suis aussi dans le "je vais changer", "elle va revenir", "quand je monte à paris, je la contacterais et puis je serais chill et par petite touche elle va retomber dans mes bras", "pour son anniversaire, je vais lui envoyer le conte musical que j'ai crée et elle va retrouver l'émotion profonde qu'on a pu partager"... et je te passe tous le tas de conneries qui s'est accumulé dans mon petit crâne de petit gamin abandonné qui attendait patiemment sur le bord de la porte qu'on veuille bien lui dire de revenir.


J'ai un pote qui est venu à la maison on a mis les gants et on s'est fait quelques round où on y est allé bien dur. A la fin je lui parle de mon ex etc. , et il m'a dit, je veux que tu sois aussi combatif face à ta réalité, et la réalité c'est que ton ex elle se tape un autre mec 1 semaine après qu'elle soit partie alors que tu l'avais demandé en mariage, la réalité c'est qu'elle t'a pas appelé depuis, la réalité c'est qu'elle est super heureuse sans toi et qu'elle t'appellera pas et qu'elle ne veut plus revenir parce qu'elle ne t'aime plus et qu'elle n'a plus de sentiments.


Et bien je te jure les round de boxe c'était rien comparé à la claque que je venais de me prendre. Et d'un coup j'ai compris que j'étais trop gentil avec moi même, avec elle, avec la séparation, je restais volontairement dans la peau de ce petit enfant alors que je suis un homme bien solide. Qu'il fallait maintenant que je passe à travers coûte que coûte et que j'arrête de rêver. j'ai rêvé 8h par jour , temps que je n'ai pas utilisé pour ma médecine... Et pourquoi ?? pour que dalle.


Enfin bon, sans être aussi extrême que ce que mon pote a fait. Je te dirai que vous êtes dans deux temporalités différentes, elle, elle est déjà dans le prochain train. Toi t'attends encore. Et c'est en ça que c'est fini de chez fini. Peut être que dans des années, les temporalités redeviendront similaires et vous vous retrouverez mais il ne faut pas y compter parce que ça arrive surtout dans les films.


Un petit conseil à chaque fois que tu penses à elle, force toi à penser à une autre fille, gars, animal qui te fait fantasmer. C'est un peu cru mais ça fonctionne.


Bon courage (je me le souhaite aussi en passant)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Articles du blog en lien avec ce sujet

  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 344 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
×
×
  • Créer...