Fugit Posté(e) le 2 mai 2020 Partager Posté(e) le 2 mai 2020 (modifié) Bonjour à tous,Je n'avais pas l'habitude, comme certainement beaucoup d'entre vous, de raconter ma vie sur un forum. Mais voilà aujourd'hui les choses sont différentes et j'éprouve le besoin d'écrire mon histoire de la manière la plus objective possible pour y voir un peu plus clair, et peut-être pouvoir obtenir quelques conseils... Je suis désolé par avance pour la longueur du pavé, mais j’avais besoin d’entrer dans les détails, ne serait-ce que pour moi. Merci à ceux qui prendront le temps de me lire.Mon ex et moi nous connaissons depuis plus de 10 ans maintenant. J’aurai 29 ans dans quelques mois et elle 26.Nous avons fréquenté le même cercle d'amis dans notre adolescence, et nous sommes rapidement devenus amants. Elle, elle voulait plus que cela mais pour des raisons liées à mon type d'attachement, à la perte d'une de mes copines et probablement à l'âge aussi, je n'ai jamais voulu construire une relation sérieuse à cette époque. Cela lui a fait beaucoup de mal, car elle m'aimait déjà énormément. C'est quelque chose qu’elle me reprochera plus tard, mais je vais y venir. Après quelques années à batifoler ensemble, et à vivre nos expériences chacun de notre côté, elle a rencontré quelqu’un et s’est mis en couple avec lui, cette histoire durera 2 ans et demi. A cette période et à la suite de problèmes familiaux assez importants, je venais de reprendre mes études. Un peu cancre et surtout indiscipliné dans mon adolescence j’ai d’abord dû obtenir un équivalent du bac, puis j’ai entrepris par volonté de contraste et de conquête (un peu risible je sais) d’intégrer une « grande école ». Après ma première année je me suis mis à penser à elle tous les jours ou presque, j’ai réalisé que j’étais en train de rater quelque chose de fort. Une autre année a passée et elle était toujours en couple. Je me sentais seul et j’avais peur de ne plus jamais avoir l’occasion de vivre ce que je voulais avec elle. Je l’ai recontactée, courtisée, elle semblait flattée et cela a coïncidé avec une période de doutes dans son couple. Nous avons rapidement recouché ensemble, et malgré une longue période de doutes (4/5 mois) liée à l’appréhension qu’elle avait de moi et du mal que je lui avais fait, elle a finalement décidé de quitter son ex pour se mettre avec moi. Très amoureux, nous avons tout partagé mais le quotidien n’a pas été facile non plus. Nous ne vivions pas vraiment ensemble, elle venait souvent les WE dans mon studio d’étudiant ou nous nous retrouvions chez les parents de l’un ou de l’autre dans la ville dont nous venons. J’étais très concentré sur mes études et je ne laissais pas beaucoup de place à notre vie de couple, par peur de perdre le rythme. Elle ne savait pas trop quoi faire de son côté, je l’ai donc encouragé à compléter sa licence avec un diplôme dans un domaine qui l’intéressait vraiment et dans lequel elle se sentirait bien. Après quelques recherches et tentatives avortés, je l’ai aidée à préparer ses candidatures, encouragée à la lecture, accompagnée aux épreuves, toujours en essayant de lui montrer qu’avec de la volonté on pouvait arriver à tout ou presque. Malgré deux échecs j’ai tout fait pour l’encourager. Je réalise aujourd’hui que j’ai trop calqué mon expérience et ma manière de fonctionner sur la sienne. Bref, côté relation de couple, je n’étais pas le plus disponible, mais j’espérais sincèrement pouvoir me consacrer pleinement à notre couple dans l’avenir. Malgré quelques randonnées et quelques petits WE nous n’avons pas pris de vacances en commun pendant nos 2 ans et demi de relation de couple. J’ai beaucoup investi dans le travail et aller au bout de mon projet d’études me semblait la priorité absolue, j’étais très stressé et en conséquence je n’ai pas fait beaucoup de concessions. J’ai laissé de côté les passions pour lesquelles elle m’avait certainement admiré, et je me suis forcé à tenir le cap. Elle m’a soutenue malgré ses frustrations et quelques disputes et remise en question de notre avenir en commun (sans jamais nier les sentiments ou notre lien), me reprochant notamment le fait de la voir comme ma « récréation » entre mes cours et de ne pas nous accorder assez de temps et d'attention. Et puis récemment… un élément a ébranlé sa vie personnelle et familiale, son père a décidé de quitter ce monde à la suite d’un épisode dépressif qu’elle considère lié au travail. Il était parti travailler loin de sa famille et la solitude n’a certainement pas arrangée les choses. C’était cet été. J’ai bien sur été aussi présent que possible pour elle et sa famille. Même si je l’ai vécu avec elle je ne peux pas vraiment savoir ce que je représente la perte d’un père dans ces conditions. Elle vit actuellement un immense sentiment d’abandon auquel s’ajoute la culpabilité et l’incompréhension. A la fin de l’été j’ai dû prendre une décision. Partir à l’autre bout de la France (et malheureusement symboliquement assez proche de là où travaillait son père) pour finir mon cycle de master ou rester à ses cotés pour simplement être avec elle. Plusieurs personnes de mon entourage et du sien m’ont dit de continuer mes études. Aujourd’hui je ne sais plus quoi en penser... mais bref, je suis parti, et j’ai dû contracter un emprunt pour financer cette année…Avec un emploi du temps surchargé je n’ai pas trop pu revenir dans la ville dont nous sommes tous les deux originaires, mais je sors beaucoup plus que les derniers temps, mon cursus encourage le networking (et au fond j'en ai horreur), je vis l'expérience de ma formation et je me sens respirer loin des problèmes familiaux et du poids des évènements de cet été. Quant à elle, elle n’a pas trop cherché à me rejoindre non plus, elle est simplement venue une fois, prise par le travail mais aujourd'hui je crois aussi qu’elle cogitait déjà à notre rupture. J'espérais que mon dynamisme pourrait l'atteindre mais nous n'étions pas d'accord sur nos projets de vie immédiat, j'avais besoin de vivre en ville pour mes études et aller jusqu'à la thèse, 4 ans supplémentaires (j'avais déjà des doutes de vouloir aller au bout de ce chemin, aujourd'hui vous l'imaginez, c'est pire)... Elle ne voulait pas entendre parler de ville, même temporairement.Je mettais cependant un point d’honneur à l’avoir tous les jours au téléphone ou presque. Nous parlions de tout et de rien, du quotidien… pas forcément de projets communs à moyen ou long terme et je réalise aujourd’hui mon immaturité de ce côté-là. Face à l’éloignement nous avons convenu d’un commun accord de s’accorder le droit d’avoir nos propres aventures chacun de notre côté, mais sans remettre en cause notre couple. La seule condition était que nous n’en parlions pas et d’éviter toute personne trop proche de nos cercles d’amis en commun. Pour les vacances et fêtes de fin d’année je suis évidemment rentré dans ma région. Elle était très enthousiaste d’abord à l’idée qu’on se revoit après presque deux mois de distance. Moi j’étais très heureux aussi, mais j’étais fatigué et préoccupé par mes dossiers à rendre et les examens à venir. Mais tout n'est pas rose, sa perte de libido que je considérais normale depuis cet été ne s'arrange pas (mais à bien y réfléchir c'était peut-être un peu le cas avant). Après quelques jours passés ensemble et à l’occasion d’un jogging elle a évoqué pour la première fois qu’elle pensait avoir plus besoin de mon amitié que de notre relation de couple en ce moment. Et une seconde phrase de ce type après un repas en famille alors que nous allions nous coucher, « mon cœur je crois que je ne suis plus très amoureuse ». J’ai évité de prolonger la discussion (j’avais un peu peur je crois et je ne réalisais pas la profondeur de ce qui se tramait) que j’ai conclu par un « on verra comment ça se passe après les vacances ». Malgré cela quand je suis reparti elle m’a envoyé des messages amoureux, me disant que je lui manquais déjà terriblement et plein d’autres … puis en début d’année notre première « vraie » crise. Le jour de l’anniversaire de son père, suivant une plaisanterie mal placée de ma part, elle m’a envoyé des messages pour me dire qu’elle ne savait plus trop où elle en était, qu'elle n'arrivait pas à nous projeter et qu'elle avait besoin de temps. Elle a repris son discours des vacances, et je lui ai répondu de manière plus ferme, en lui faisant savoir que si elle ne voulait pas de mon amour, elle n'avait qu'à prendre ses décisions seules, que je ne voulais pas d'un oiseau en cage.. Enervés tous les deux, nous avons cessé la discussion, j'ai envoyé un message plus tard pour m'excuser d'avoir manqué de tact (qu'est-ce que je m'en veux de ne pas avoir réagi à ce moment là, mais en plein milieu de mon année, le nez dans le guidon...). Le lendemain nous étions réconciliés, elle s'est excusée aussi et me disait espérer une vie commune plus simple, avec moins d’argent, moins de travail, moins de pressions. Je lui ai dis que j’espérais la même chose, et promis que dans les années à venir c’était ce que je désirais également pour notre avenir. Puis finalement la séparation débute au mois de février, je la sens plus distante, elle me redit avoir besoin de temps. Quelques jours plus tard elle m’annonce en pleurs au téléphone avoir couché avec un autre homme. Me dit que je ne comprends pas sa peine. Qu’elle n’a pas sentiments pour lui mais qu’entre nous s’est finis, qu’elle n’a jamais réussi à avoir de plan cul (de mon côté j’ai eu quelques aventures mais je savais où était mon attachement affectif) … moi complètement paniqué je l'appelle et lui envoie des messages tous les jours, je décide de la rejoindre en pleine période d’examen, je ne dors pas plus de quelques heures par nuit trop préoccupé par mes révisions et par sa décision. Nous nous voyons sur quatre jours, qui coïncident en parallèle avec le déménagement de la maison familiale pour lequel toute la famille est présente. Elle ne voulait pas que je vienne ce WE là, mais je supportais pas l'idée de la séparation sans pouvoir la voir en face, je lui laisse cependant le choix de me voir ou non, je lui dis juste que je serai dans le coin. Elle refuse que je participe au déménagement mais à sa demande nous nous voyons le soir les jours précédents et en début de semaine suivante. Nous discutons, recouchons ensemble… je lui propose de partir en voyage, lui dit que je peux et je veux changer certaines choses dans ma façon d’être, que je réalise bien que ces derniers mois étaient très compliqués, qu’elle avait subi mes études (elle me dit que oui elle les a subi mais qu’elle ne veut pas être la femme qui me les fait arrêter) … d’un soir à l’autre elle passe du rire aux larmes, pleure dans mes bras évoquant l’abandon de son père ou des évènements plutôt joyeux au travail (éducatrice). Elle me dit d’abord ne pas pouvoir prendre de décision dans les jours qui viennent puis finalement le lundi alors que nous devions passer un moment ensemble au restaurant me dit que c’est fini, qu’elle n’a plus de sentiments, qu’elle ne m’aime plus, que c’est trop tard, qu’elle a trop espérée, qu’elle fait peut-être la plus grosse connerie de sa vie mais que je prends trop de place, qu’il faut qu’elle se prouve qu’elle peut le faire toute seule … paniqué je la supplie, lui dit que c’est la femme de ma vie… bref … elle me rétorque qu’elle n’est pas ma « petite chose », me dit qu'en ce moment sa vie c'est de la merde, qu’études ou pas elle fera sa vie, qu'elle veut faire pousser des plantes (un truc qui revenait à chaque fois qu'elle doutait trop d'elle également), qu’elle n’a pas l’énergie ni l’envie pour notre relation, qu'elle espérait que la distance nous éloigne, que des choses n'allaient déjà pas avant cet été (et je suis bien d'accord avec elle sur ce point, la différence tenant au fait que j'espère pouvoir changer ces choses qui pour une part sont de mon ressort personnel)… Malgré sa position ferme, je la sens complètement perdue, les larmes aux yeux, la gorge nouée...Le soir même elle m’envoie un message pour s’excuser de « tout ça ». J’interprète ce message comme étant un regret, et lui propose de se revoir pour à nouveau en parler. Grave erreur. Elle accepte et me propose de venir visiter la nouvelle maison. Heureux, je pensais la voir seule. En fait, sa mère était là, heureuse de me voir (et moi aussi) mais j’étais passablement gêné d’être en plein chamboulement amoureux face à elle, et elle ne savait pas vraiment ou se mettre non plus visiblement. Mon ex elle faisait comme si de rien n’était, grand sourire, semblait me narguer en me faisant visiter la maison pièce après pièce et en me parlant d'un barbecue auquel elle aurait pu assister mais « vu qu'on devait se voir » elle a dit non. Nous partons, et là je recraque évidemment. Enervée par le fait que je n’accepte pas sa décision, elle me lance que notre relation est finie, que plus jamais nous ne serions ensemble, elle me claque la portière de la voiture au nez comme seul au revoir. Je repars désespéré dans la ville où j’étudie. Je n’arrive pas y croire, j’ai des angoisses terribles comme je n’en ai jamais eu et je prends rendez-vous avec une thérapeute pour mieux comprendre mes réactions et la situation. De son côté pas d’excuses, pas d’appels, rien. Un seul message « je pense à toi et j’espère que tu vas bien » une semaine après. Des amis en commun (surtout les miens, ma seconde famille) viennent passer un WE à la maison quelques semaines plus tard, elle le sait et essaie d’engager la discussion sur Facebook en me demandant de mes nouvelles. Toujours sous le choc et ne sachant plus quoi penser de moi ni d’elle, je ne réponds pas, surtout que je dois assurer le boulot derrière… elle conclue par un « je te pense, prends soin de toi ». Un peu plus d'une semaine après, juste avant le confinement, je décide de reprendre contact avec elle par message. Lui fait savoir que j’avais besoin de silence pour faire le point. La conversation se poursuit, je n’évoque pas le couple ni l’autre homme. Elle me dit s’occuper sur un terrain pendant le confinement, je lui demande simplement lequel (en me doutant très bien de sa réponse) et elle m’avoue habiter chez ce nouveau mec et être confinée chez lui tout en me disant que ce n’est pas facile pour elle de me dire ça et qu’elle espère qu’on pourra se voir bientôt pour discuter et qu’elle tient énormément à moi. J’ai répondu par un message « bilan » sans trop d’émotions, en lui disant succintement ce que je voyais comme problèmes dans notre couple et que probablement la rupture avait été nécessaire pour elle comme pour moi (dans mon esprit : elle se « libérer », moi réaliser certaines choses). Et en concluant que nous avions encore pas mal à partager et que nous verrions bien ce que nous deviendrions. Ce à quoi elle répond : « je t’aime tellement… si tu savais… », « on va prendre le temps, penser à l'avenir comme tu dis » et en me remerciant pour le vécu de la relation et d’avoir été là pour elle au moment le plus dur de sa vie. Je n’ai jamais répondu à ce message. Mes émotions étaient trop fortes, c'était trop contradictoire. J’ai préféré en chier dans mon coin, encore dans le déni, le désespoir et la colère plutôt que de continuer à subir ce genre d’attitude. 3 semaines passent … et puis il y a deux semaines, un lundi matin elle m’envoie un premier message car soi-disant elle s’inquiète pour la santé de mon colocataire (ami en commun) et en me disant qu’elle pense à moi. Je ne réponds pas dans l’immédiat. Elle enchaine alors les messages sur différents réseaux dans la matinée, jusqu’à s’énerver pour que je lui réponde, et en me disant qu’elle repensait beaucoup à moi et « à nous » ces derniers temps. Je réponds un peu plus tard, calmement et avec humour mais méfiant tout de même. On discute. Elle me dit qu’elle ne comprend pas la rupture, qu’elle repasse en boucle tout ce qu’on a vécu, qu’elle rêve de moi, qu’elle a mal au ventre tellement je lui manque un jour et que le lendemain elle ne voit que mes défauts… je lui dis calmement que je préfèrerais discuter par téléphone pour parler de notre relation. Elle se braque un peu en disant que je fais des grandes phrases, croyant que je me joue d'elle, mais accepte l’idée d’un coup de fil. Je lui dis de me faire savoir quand elle est disponible dans la semaine et ferme la conversation en lui disant que ça m’avait fait plaisir d’échanger avec elle. Elle me répond qu’elle aussi.1 jour, 2 jours, 3 jours passent et pas de nouvelles. Je me dis que j’ai été trop froid avec elle par message alors qu’elle n’avait pas l’air bien (Lundi de Pâques sans famille, sans son père…). Je lui renvoi un message en lui disant que j’aimerais bien entendre sa voix et que j’espère qu’elle va bien. Elle me répond, mais pas du tout sur le même ton que les messages précédents et me fait savoir qu’elle ne veut pas m’appeler entre deux portes. On convient d’un appel le lendemain en fin d’après-midi. Elle m’appelle en fin de matinée, je prends tout de même son appel, nous parlons de tout et de rien, de nos quotidiens confinés pendant presque une heure, on rigole.. Je suis content de l’entendre. Je pense qu’elle aussi. Je lui demande pourquoi elle m’a envoyé ses messages. Elle me demande de parler le premier de mon ressenti, elle estime que je suis le plus fort (je réalise qu'elle ne se doute peut-être pas de l'état dans lequel je suis depuis la rupture). J’accepte, lui fait savoir que je suis allé chercher loin les raisons de notre rupture (sans rentrer dans les détails). Les émotions commencent à reprendre le dessus. Elle me dit qu’elle ne sait pas si on se remettra ensemble dans quelques temps ou pas… qu’elle repense à tout ce qu’on a vécu ensemble … me dit qu’elle et moi de toutes façons et qu'importe la relation c’est « à la vie à la mort », elle pleure … je n’en suis pas loin non plus… elle me dit que c’est lié à son père, à sa situation un peu inactive de cet hiver, à certaines erreurs dans notre couple... J’acquiesce, je relativise certaines choses en me remettant en cause également… Doucement la pente devient savonneuse : je lui demande que si on a compris tout ça, il serait pas judicieux d'aller plus loin… elle me rétorque que « non mais le temps n'ai pas passé… et j’ai une nouvelle relation, je suis pas chez moi, c’est plus simple, plus sauvage… ». J’essaie de changer de sujet, m’embourbe un peu… on parle encore un peu, et au bout d’un moment elle me fait part de son envie de raccrocher, que ça recommence comme les mois précédents où je parle en monologue et elle se ferme… Je dis d’accord, j’essaie d’en placer une dernière (oups), elle me reprend. Je lui dis que si elle pense avoir tout dit alors ça me va. Elle me répond que non, tout n’a pas été dit mais qu’elle veut raccrocher. Je plaisante un peu. Je lui dis que tant qu’il y a une autre personne je ne peux pas vraiment être là. Je lui souhaite le meilleur. Elle me demande de passer le bonjour à mon coloc, et me lâche un « je vous aime tous les deux ». Deux heures au téléphone qui m'auront complètement retourné.. alors que je croyais avoir mitigé l'espoir suite à ses messages, je réalise combien mes émotions me dictent autrement.Après cette conversation je lui ai envoyé deux messages sur facebook, le premier elle y répond plutôt enjouée avec un smiley et un cœur, le second où je lui parle de la publication d'une auteure elle y répond très froidement « ouai j’ai vu ». Je ne sais plus vraiment quoi penser ou quoi faire. Ça fait deux semaines que j’ai repris mon silence radio, je n’arrive toujours pas vraiment à y croire… et pourtant elle habite bien ailleurs… ne voulant pas vivre sous le même toit que sa mère pour ouvrir une autre page plus indépendante de sa vie probablement … Elle a finalement gardé les projets et les dossiers de candidature que je l’avais aidé à construire alors qu’au moment de la séparation elle rejetait tout en bloc... Elle pense même peut-être aller étudier un an en ville, que si ces projets là ne marchent pas, elle partira peut-être en voyage.. mais que la vie est imprévisible.. je me rassure un peu en me disant qu'elle ne se projete pas non plus avec lui sur le long terme, mais c'est seulement ce qu'elle me dit.Je réalise combien j’ai manqué de maturité pour faire grandir notre histoire... aujourd’hui elle est avec un homme au début de sa trentaine qui a une situation professionnelle stable et confortable, un terrain, une maison… Bientôt 3 mois de séparation, j’alterne entre l’envie de lui écrire (elle m’a dit avoir hésitée aussi à m’écrire…), l’envie de la recontacter à la suite des messages qu’elle m’avait envoyée il y a deux semaines tout en hésitant sur l’attitude à adopter… et surtout le désespoir de la perdre définitivement. Je tourne un peu en rond c’est vrai, malgré les appels des amis, de la famille, les applis de rencontre, et la reprise de contact avec d’autres filles avec qui je m’entends bien je n’ai qu’elle en tête le matin. Je ne rêve que d’elle. Je n’arrive plus à me concentrer sur mon travail. Je réalise que mon épanouissement ne se trouve pas au bout de mes études, ou plutôt qu'elles ne sont pas une finalité, que j’aspire à autre chose, à une vie plus simple également… moins dans la contrainte, moins dans l’intellectualisation. Je veux retrouver certaines de mes passions, en découvrir d'autres.. prendre le temps de vivre en somme. Je regrette de ne pas avoir saisie plus tôt la profondeur de ce besoin de renouveau qu'elle peut ressentir aujourd'hui. J'ai l'impression que notre histoire est dans une impasse, les problèmes préexistants, les évènements de la vie , la distance, le next. Qu'aurais-je pu faire ? être plus mature certainement. Abandonner mes études sans autres projets ? elle même ne l'aurait pas voulu... mais moi ... peut-être ... J'ai essayé de ne pas réaliser d'interdits suite à notre séparation physique, de ne pas me mettre en demande, d'être le plus compréhensif et le plus droit possible en prenant sur moi et en me remettant en question. Je n'ai pas cherché à contacter sa famille, mais un de ses cousins est venu me dire que malgré la séparation j'aurai toujours une place dans la famille, qu'ils m'appréciaient énormément.. Je sais bien que la reconquête ne dépend pas que de moi et au fond c’est ce qui me fait le plus mal, ne pas avoir prise. Je crois que ce trait de caractère a contribué à la rupture. Alors j’essaie justement de lâcher prise et de travailler sur mon côté grand sauveur assez dirigiste, mais je veux en même temps tout faire qu’elle puisse envisager concrètement un nouveau chapitre à notre histoire. Je dois dépasser cette forme de dépendance affective qui n'existait pas auparavant entre nous (ou alors sous une autre forme plus sournoise), mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce que je dois faire pour la récupérer. Commencer par moi, ça c'est certain, mais j'ai tellement envie de lui faire savoir tout ce que je comprends de notre situation actuelle. Je me demande pourquoi je n'ai pas fait plus d'efforts pour cette relation et moins pour mon ambition personnelle (toute relative) qu'elle a décriée lors de de notre séparation. Nous mesurons toujours mieux la valeur de ce que l'on a en le perdant. Je me sens bête.Mais malgré tout je suis donc encore là. Certains de mes proches et ma thérapeute (logique) me conseillent de fuir pour mon bien, de ne pas entretenir l'espoir, de ne rien faire, que mon ex a juste essayée d'arrondir les angles de la rupture pour ne pas endosser le rôle du bourreau (quid de la mention de la relation avec le next au téléphone qui n'avait pas l'air si difficile à évoquer dans ce cas...) ou encore alors qu'elle me garde sous le coude (mais je crois la psychologie humaine et la sienne plus délicate ou complexe que cela, naivement peut-être).Voilà j’ai fini de vider mon sac, je laisse la place à vos réactions si vous en avez. Je crois qu’écrire tout cela m’a déjà permis de me sentir un peu mieux aujourd’hui.Merci encore à ceux qui m'auront lu. Bonne soirée à tous.Fugit Modifié le 3 mai 2020 par Fugit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
admin1760294668 Posté(e) le 2 mai 2020 Partager Posté(e) le 2 mai 2020 Salut Fugit! C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times. Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider. ⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️ Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête Tiens-nous informé ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Selmasultane Posté(e) le 2 mai 2020 Partager Posté(e) le 2 mai 2020 Hello et désolée de ce que tu traverses ,J'ai survolé certains passages de ton message qui est très très long. Si tu veux des réponses, tu ferais bien de condenser ( est ce le cas ? Peut être avais tu juste besoin de vider ton sac comme tu le dis et c'est ok aussi ) .Sinon tes proches et ton thérapeute ont mille fois raison , fuis ! Effectivement la miss garde un contact avec toi pour le mémes raisons que tous les ex : atténuer sa culpabilité + avoir l'air gentille + avoir qqn de toujours dispo qui rapplique et l'écoute quand elle a un coup de moins bien. Franchement, pourquoi se priverait elle de cette caresse narcissique ? Elle vit avec avec quelqu'un , garde toujours ça en tête ; personnellement ça à été le coup de talon au fond de l'eau , le déclic salutaire : arrivée d'un next = je ramasse ma dignité , et je me sauve très loin avec ce qu'il m'en reste sous le bras . Donc si la choupinette veut retrouver son indépendance par rapport à sa mère ou toi ( en se confinant dans la maison du premier venu, belle déclaration d'indépendance en effet :lol: ), grand bien lui fasse .Mais toi tu vas arrêter de te remettre en question et d'être compréhensif et de lui servir de doudou , et tu vas commencer a vivre pour toi. Et un jour, ça passera . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 2 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 2 mai 2020 Hello,Effectivement j'avais besoin d'écrire et de me" vider" des détails de mon histoire. Cela m'a fait du bien et me permet déjà d'y voir un peu plus clair. Je pourrais condenser le premier message, je le ferai peut-être mais je préfère le résumer :Nous nous connaissons bien depuis plus de 10 ans, presque 3 ans de relation sérieuse, je l'ai beaucoup supportée, et je l'ai aidé à passer une partie du cap de la perte de son père. Je crois qu'elle se cherche un nouveau départ et notre couple n'a pas survécu à ces évènements, à la distance, et aux problèmes préexistants. Elle a trouvée le courage de me quitter après avoir trouvé quelqu'un d'autre. Et comme tu le dis, qu'elle preuve d'indépendance de se confiner dans la maison de son next qu'elle connait d'un mois à peine. Je crois que me quitter a laissé un grand vide qu'il a fallu combler pour ne pas "rechuter" et se rassurer. Elle me fait miroiter un possible retour, mais cela ne reste que des mots.. Je lui manque peut-être vraiment, mais cela ne suffira pas à la faire revenir.. et puis après ce qu'elle m'a dit au téléphone, serait-ce pour des bonnes raisons ? Je ne crois pas qu'elle ait eu le temps de se remettre en question et sans cela je ne m'engagerai à rien. Tu as raison et je vais essayer d'oublier et de me concentrer sur mes propres aspirations, qui sait peut-être que de me perdre définitivement et de me voir évoluer la fera réagir. Je crois que c'était déjà sa crainte. La prochaine fois peut-être qu'il sera trop tard. Nous avons beaucoup d'amis en commun et cela ne sera pas facile mais j'en sortirai plus mûr.Son "hésitation" m'a fait mal alors que je commencais seulement à sortir la tête de l'eau. Et je ne comprends pas qu'elle puisse penser chercher à se redorer le blason en me dévoilant ses états d'âme et en me jettant des miettes de notre amour pour me garder proche. Merci pour ton message. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 4 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Bonjour à tous,Je fais à nouveau le yo-yo depuis hier soir. Aujourd'hui j'ai une envie dingue de la recontacter. Je n'ai toujours pas eu plus de nouvelles, bientôt 3 semaines depuis ce coup de téléphone et les quelques messages que nous avons échangé. Je sais qu'elle est sincère quand elle me dit ressentir le manque à en avoir mal au ventre. Je n'en peux plus de ne rien faire pour qu'elle revienne. Je me mens peut-être à moi-même, mais je suis persuadé qu’elle aussi se force à ne pas me contacter, elle évite les réseaux sociaux, je crois qu'elle relit comme moi notre conversation whatsapp et elle se déconnecte à l'instant où nous sommes en ligne en même temps, coïncidence ? A bien y reprenser, sa prise de contact fait également suite à l'ajout dans mes contacts facebook d'une fille que j'ai rencontré.. l'incertitude.. J'ai du mal à y croire dans un sens ou dans l'autre.Je veux lui dire que j'ai évidemment mes défauts mais que je travaille dessus et que je continuerai à le faire, j'ai mieux saisi l'importance de beaucoup de choses depuis la séparation. J'ai l'impression d'avoir été l'archétype d’un homme qui écoute sans jamais vraiment considérer comme son égal le point de vue de celle qu'il aime. Cette manie d'avoir toujours raison, toutes ces certitudes... Elle me l'a reproché plusieurs fois. Aujourd'hui j'aimerai lui montrer que notre relation peut évoluer, j'ai le sentiment de mieux comprendre certaines de mes réactions, certaines des siennes également. D'une manière ou d'une autre je veux lui faire savoir. J'ai envie de l'écouter enfin d'une oreille attentive, de moins l'étouffer, de laisser plus de place à ses besoins, ses opinions, son regard... J'ai envie de lui dire qu'un avenir meilleur en commun est possible. J'ai été très orgueilleux dans notre relation, je ne veux pas qu'elle puisse penser que je cherche à instaurer un rapport de force entre nous avec ce silence. Peut-être pense-t-elle que mes déclarations et mes promesses lors de la séparation n'étaient que des paroles en l'air dictées par mes émotions. Je n'en peux plus de savoir qu'elle essaie d'oublier notre histoire dans les bras d'un autre. Si elle m'avoue que je lui manque et qu'elle pense à moi après s'être investie pendant presque 3 mois dans une nouvelle relation c'est bien qu’il existe encore une chance qu'elle revienne. Cette ambiguïté n'est pas là pour rien, elle a encore des sentiments pour moi malgré ce qu'elle disait lors de la rupture. J'ai des instants de colère, mais je n'arrive pas à lui en vouloir plus de quelques instants. J'évite d'en parler à mes proches, je l'ai déjà trop fait à mon goût et j'ai déjà peur qu'ils posent un regard et un jugement trop strict sur elle dans le cas où elle déciderait de revenir. Je l'aime tellement. Elle me manque et je veux lui prouver que je suis capable de comprendre et de travailler sur ce qu'elle a longtemps attendu de moi et de notre relation. Elle a toujours été très sentimentale, je ne sais pas comment m'y prendre. J'hésite toujours à lui envoyer des messages légers pour prendre des nouvelles ou tenter de discuter de notre couple et de nos problèmes avec elle. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais après tout, elle l'a bien fait avec moi ? Peut-être n’ai-je pas eu la bonne attitude ? Je sais que je peux vivre sans elle, que je trouverai mon bonheur en commençant par me considérer à nouveau moi-même. Peut-être qu'il y aura une autre femme ailleurs avec le temps, mais je n'arrive pas à me résoudre à la regarder s'éloigner sans rien faire.Je vais essayer d’y réfléchir calmement mais pour l’instant il faut que je pense sérieusement à travailler. Bref, je rechute dans le refus, je crois que je dois agir pour me libérer,Merci de m’avoir lu,Une bonne journée à tous Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
12345 Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Salut Fugit, On a une fin d'histoire un peu similaire (https://forum.jerecuperemonex.com/viewtopic.php?f=3&t=67735), même si les causes semblent un peu différentes et la dynamique de votre couple aussi. Pour faire un peu écho à ton histoire, 3 mois avant qu'on ne rompent officiellement, elle me disait qu'elle avait envie d'ailleurs. Assez semblable à ton histoire, elle était en fin d'étude, paumée quant à son avenir et plus du tout sûre de notre relation : elle avait des doutes sur à peu près tout. Et je pense tout comme toi, je n'ai pas aidé à la rassurer là dessus sur le long terme. Bref malgré ses hésitations, on est restés ensemble mais j'étais carrément en demande affective... et c'est aussi ce que tu transpires. Or je ne crois sincèrement pas qu'on peut se remettre avec quelqu'un dans cet état d'âme. Tout comme toi, au moment de rompre, elle me disait je t'aime mais j'ai besoin de voir autre chose, on se retrouvera mais pas maintenant, on a fait l'amour. Bref un peu comme ton histoire, une forme d'indécision, de peur de rompre définitivement et ça se comprend ! Tout comme toi, j'étais dans au fond du gouffre pendant plusieurs semaines. J'ai beaucoup écrit de mails d'excuses, de regrets que je me suis envoyé à moi-même, j'ai beaucoup appelé mes amis (je crois qu'ils en ont eu marre, mais les amis c'est aussi quand ça va mal...). Tout comme toi, je l'ai rappelé et ça s'est mal fini car mes émotions ont repris le dessus et que je ne pouvais supporter de la voir distante, cordiale, et surtout heureuse sans moi et avec un autre ;). Dur à encaisser n'est ce pas ? Et tout comme toi, je me faisais des délires avec les réseaux, et j'avais très peur qu'elle m'oublie. Et je pensais que j'avais un pouvoir là dessus, que je pouvais changer la donne ! Mais c'est une illusion complète. Tu ne maitrises que dalle en ce qui concerne les réactions de ton ancienne compagne. Elle est seule maître de ce qu'elle désire et tu ne forceras jamais le désir surtout que tu as déjà fait beaucoup, vous avez déjà parlé de tout cela. Et c'est une illusion de croire qu'il faut dire plus. Encore une fois nous ne possédons personne d'autre que nous-même (et encore...); et aimer ce n'est pas posséder. Je crois que lorsqu'on aura intégrer cela pleinement dans nos vies et pas seulement de façon intellectuelle (c'est beau sur le papier), alors on vivra de façon heureuse et adulte avec quelqu'un d'autre. Si elle veut revenir, elle reviendra t'inquiète pas que ce soit pour tenter quelque chose de nouveau ou pour simplement se revoir... (dur à dire).Et puis tout comme toi, j'ai essayé de comprendre avec une aide extérieur. Et je crois que c'est déjà très mature comme réaction, comprendre que ce n'est pas la faute de l'autre ou de soi seulement mais bien d'une dynamique qu'on reproduit et qu'on reproduira si on ne se transforme pas. La souffrance d'une rupture si elle est bien comprise et absorbée (ce qui veut dire aller dans sa tristesse, aller dans sa culpabilité, aller dans ces états terribles de jeûne et d'absence de possibilité...), permet de devenir quelqu'un d'autre, une personne meilleure. Bref comme tu le vois, beaucoup de tout comme toi. Je ne sais pas si c'est notre même âge, le fait qu'on soit dédié à nos études, ou d'autres choses plus intimes mais ceci pour te dire que la seule et unique chose à faire pendant ce temps c'est de rester silencieux car c'est elle qui est partie et elle a ses raisons que tu ne pourras pas faire changer même avec une piteuse lettre manuscrite montrant que tu as changé... En fait et c'est difficile à admettre, mais il va falloir continuer sa vie, son travail, et surtout comprendre et travailler (avec un thérapeute c'est mieux) sur les failles psychologiques qui nous mènent à ce type de réaction. Et ce n'est que lorsqu'on aura complètement dépassé l'ancien Fugit ou l'ancien Ashkenazy qu'une nouvelle relation sera possible. Parce que finalement revenir avec son ex alors qu'on a soi même (et probablement l'autre) pas bougé d'un iota reviens à revenir dans la même relation, à faire semblant que ça va et à reconduire une rupture. Or la dynamique de la vie est une dynamique de métamorphose, et la vie te fait payer chèrement ta volonté de rester sur place et de t'attacher à ce qui ne t'appartient pas. Fais toi confiance, fais confiance dans ton étoile (ce que tu ne maitrises pas) et dans tous les cas, que ce soit elle ou une autre, ta prochaine relation sera probablement meilleure.Je parle avec recul mais je suis exactement au même endroit que toi. Bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Je sais qu'elle est sincère quand elle me dit ressentir le manque à en avoir mal au ventre. Et quand elle est au lit avec le next tu crois aussi que tu lui manque à en avoir mal au ventre ? Tu crois qu'elle lui en parle? ou bien elle lui dit tout l'inverse qu'il est merveilleux et que c'est lui qu'elle aime? Je me mens peut-être à moi-même, mais je suis persuadé qu’elle aussi se force à ne pas me contacterArfff… Classique chez le largué…Et du coup elle se force à ne pas te contacter alors qu’elle est folle de toi, n’aime pas son next, et rêve de continuer avec toi… et pour quelle raison du coup ? J'ai l'impression d'avoir été l'archétype d’un homme qui écoute sans jamais vraiment considérer comme son égal le point de vue de celle qu'il aime Et pourquoi alors avoir fait cela alors, il y avait bien une raison ? J'ai envie de l'écouter enfin d'une oreille attentive, de moins l'étouffer, de laisser plus de place à ses besoins, ses opinions, son regard... J'ai envie de lui dire qu'un avenir meilleur en commun est possibleBla, bla, bla…Oui enfin si elle t’avais pas quitté tu n’aurais pas cette envie, donc cette envie n’existe que pour rattraper les choses, pas sur que ça durera longtemps, car ce que je vois moi, c’est que tu as été toi-même dans cette relation, et que visiblement ça ne lui convenait pas. Ce n'est pas en changeant ta nature profonde que tu la fera revenir. Peut-être pense-t-elle que mes déclarations et mes promesses lors de la séparation n'étaient que des paroles en l'air dictées par mes émotions. Et ça l’était surement… Je n'en peux plus de savoir qu'elle essaie d'oublier notre histoire dans les bras d'un autre. Non elle vit une autre histoire avec un autre, pourquoi chercher a te mettre au centre de ses préoccupations ? Elle n’a pas besoin d’un autre homme pour oublier votre histoire, elle peut l’oublier toute seule tu sais… et elle l’oubliera pas, mais ça ne veut pas dire qu’elle reviendra. Tu sait aucun next n'a été la pour oublier une autre histoire... Si elle m'avoue que je lui manque et qu'elle pense à moi après s'être investie pendant presque 3 mois dans une nouvelle relation c'est bien qu’il existe encore une chance qu'elle revienne. Bis répétitaDemandes lui si tu lui manque quand elle est au lit avec son next, quand il l’embrasse ou la caresse, m’est avis que la réponse et non…Oh et puis allons y puisque tu lui manque pourquoi ne pas lui proposer d’en discuter avec son next, je pense qu’il serait ravis de savoir que tu lui manque, mais bizarrement je ne pense pas qu’il ai le même discours de sa part, étrangement je parie qu’elle lui dit tout l'inverse...Il faut que tu tienne un vrai SR sans aucun contact sinon, tu ne t'en sortira pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Bonjour Fugit, 100% d'accord avec Allys et Selma. Je voudrais juste intervenir pour te suggérer de réfléchir à la façon dont tu t'es comporté dans cette relation, pour vraiment saisir ce qu'elle te reproche (pas dans l'optique de la """""récupérer"""" hein) et avancer.Elle te dit qu'elle n'est pas ta "petite chose", qu'elle fera ce qu'elle voudra, études ou pas, c'est fort comme mots, c'est une femme qui se libère d'une emprise qui dit ça. Elle dit aussi qu'elle veut faire pousser des plantes, et tu précises que c'est (un truc qui revenait à chaque fois qu'elle doutait trop d'elle également) entre parenthèses. Mais peut-être que c'est effectivement ce qu'elle veut faire, qu'elle ne doutait pas d'elle en exprimant ce désir, mais tentait d'affirmer une envie ? Bon j'arrête là parce que je ne la connais pas ton ex, mais ce que je veux pointer ici c'est que ce "soutien" dont tu parles, à la "pousser" pour les études, n'était peut-être pas vécu ainsi de sa part. Avais-tu tendance à vouloir contrôler ce qu'elle faisait ? À considérer (en étant honnête avec toi-même) qu'elle n'était pas à ton niveau, intellectuellement parlant ? À dévaloriser les souhaits, envies, rêves, opinions, qu'elle exprimait ? À te considérer comme une référence à partir de laquelle elle devrait se calquer ? J'ai l'impression d'avoir été l'archétype d’un homme qui écoute sans jamais vraiment considérer comme son égal le point de vue de celle qu'il aime Même question qu'Allys parce c'est important, pourquoi avoir agi comme ça ? Si en plus elle te le reprochait, pourquoi avoir continué ?Désolée mais moi le gars qui me fait sentir ça, je me barre direct sans demander mon reste. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Bonjour,Non seulement je plussoie les filles ci dessus, mais je vais en remettre une couche:-si tu lui manquais tant que ça, t inquiètes pas, elle saurait revenir. On ne reste pas avec un autre pour passer le temps alors qu on est amoureuse d une personne.-tu es/as été ultra paternaliste avec elle, et elle te l a dit mais tu as continué. Pourquoi là, maintenant qu elle t as quitté, tu es prêt à changer? Y a pas un peu d ego/ de vexation là dessous?Le truc avec les promesses post rupture c est que bien souvent elles sont suivies d effet pendant quelques temps et chassez le naturel...il revient au galop.Perso dans sa situation je préfère donner une chance à ma nouvelle relation que retenter un truc avec quelqu’un qui m a pas considérée pendant des années et surtout qui continue malgré ma décision de rompre à penser à ma place. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 4 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 4 mai 2020 D'abord merci.Il y a beaucoup de vrai dans tout ce que vous relevez de mon histoire. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que j'ai mentionné ces détails. Je crois que c'est pour une part exactement ce que je suis venu chercher en plus de vider mon sac (et peut-être aussi des points de vue de femmes afin de me rattrapper). Je ne me cacherai pas de mes agissements et de mon comportement avec elle. Je ne chercherai pas non plus à contourner ce problème, il est grand temps que je m'attelle à y chercher des solutions.Effectivement je pense avoir été très paternaliste, dirigiste même (je reviendrai là dessus, et j'ai déjà mentionné quelques petites choses) et effectivement mon ego est blessé. Je prends tout cela en compte et j'essaie tant bien que mal de faire le tri. Je tiens à préciser pour ma maigre défense que je n'ai jamais été violent ni verbalement, ni physiquement, je me déteste cependant à la simple idée que j'ai pu lui faire subir une forme de violence morale plus insidieuse. Mais tout ça j'aurai dû avoir la lucidité d'y penser avant. Je suis sincère en disant que je n'arrive pas à lui en vouloir plus de quelques instants. Je dois finir un papier en urgence, mais je tiens déjà à souligner que vous avez cerné à mon sens le noeud des problèmes préexistants à la distance et à la disparition de son père (qui lui tenait un discours relativement similaire au mien).Ashkenazy, je viens de lire ton histoire, ton témoignage m'a touché et il y a effectivement des similitudes avec la mienne. Mais aussi des différences qui tiennent à certains traits de caractère problématiques et blessants, très justement mentionnés au-dessus. Je te souhaite également du courage, et je n'hésiterai pas à intervenir si je m'en sens la légitimité.Merci à toi et merci à toutes les trois pour vos messages. Je reviendrai plus tard avec mes réponses actuelles, si vous en avez la patience n'hésitez pas à me dire ce qu'elles valent, quitte à les démolir. Ca ne me fera pas plus mal que son départ (qui je crois va au-delà de la blessure de l'égo). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Je suis sincère en disant que je n'arrive pas à lui en vouloir plus de quelques instants. Lui en vouloir de quoi, exactement ?D avoir, pour une fois, pris ses propres décisions ? De s être affirmée ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 4 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Tant que je suis encore là.. Lui en vouloir de quoi, exactement ?D avoir, pour une fois, pris ses propres décisions ? De s être affirmée ? Dans le mille. Simplement son hésitation qui me torture, me fait ressasser encore la douleur de la séparation. Mais peut-être que je devrai simplement être heureux qu'elle me considère encore comme quelqu'un de confiance a qui elle peut parler de son mal-être.. (et en même temps évoquer la relation avec le next.. ce qui clairement pouvait viser à me faire du mal, comme la visite de la maison en présence de sa mère). Le juste retour de baton peut-être. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Je te répondrai un peu plus tard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
12345 Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 J'ai l'impression qu'on oublie que le couple est une dynamique. Et qu'il n'y a jamais de caractère "paternaliste" sans un caractère "enfant" (enfin la complétude vous aurez compris, ce n'est d'ailleurs pas une histoire de genre). Est-ce que je serais paternaliste avec une femme paternaliste ? Jamais de la vie. Elle me virerait à coup de pieds au cul au bout de 3h. Je veux dire que lorsqu'on se rencontre la première fois, il y a une forme d'accord tacite qui se fait et c'est je trouve douloureux de faire culpabiliser un tel parce qu'il a pas su transformer ce caractère qui finalement plaisait et a été accepté au début. On se plait et on se complète à un moment. Et puis une fois que cela a été épuisé on se sépare. Encore une fois c'est une dynamique et une relation ne peut pas tenir plusieurs années sans un accord implicite de ces caractères. Je crois que malheureusement on alimente mutuellement les blessures. Et puis vient un jour, le réveil tant attendu. L'un ou l'autre, peu importe, comprend qu'il est complètement enfermé et il doit à tout prix quitter la relation pour devenir enfin libre. Alors on quitte l'autre et puis... souvent on recommence. Ou alors on se sert de cette souffrance pour se métamorphoser, pour se prendre en main et arrêter ces schémas qui nous détruisent.Je dis ça car je crois que chacun fait du mieux qu'il peut dans le moment avec ce qu'il est, ce que ses parents lui ont montré etc.. et c'est bien de le dire aussi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Je ne dis pas le contraire, mais dans ce cas précis l ex de Fugit lui a dit plusieurs fois que ça ne lui convenait pas/plus.Partant de la, il ne s agit plus d un accord puisque l un des protagonistes a marqué son refus...Et cette logique que tu défends a aussi ses limites. Quand l un tape sur l autre, ça équivaudrait à dire que c est normal parce qu il y a eu un accord tacite au début...? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 (Tout ça pour dire que dynamique, certes, mais ça ne veut pas dire que cette dynamique ne peut pas être pourrie ou malsaine ou dangereuse) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
12345 Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Ne me fait pas dire ce que je ne pensais même pas ! Bien entendu que ça n'excusera jamais de la violence. Je parle ici de modèle et effectivement l'extrême de ce modèle ce sont des femmes (majorité) amoureuse d'un homme violent et incapable de sortir de cette dynamique. Pour avoir bosser en médecine légale je sais jusqu'où ça mène... bref. Et pour partir là dessus, il y a un schéma qui se répète jusqu'au passage à l'acte et ce schéma ne fait que s'amplifier au fil des cycles = lune de miel => violence => rendre coupable l'autre/justification => lune de miel. En vrai c'est ce qui se passe dans la plupart des disputes même sans violence.Et donc les désaccords, les disputes ne suffisent que rarement pour créer une autre dynamique, car la dynamique résulte des caractères intrinsèques de chacun. J'ai presque l'impression que c'est un fatum non négociable si on ne fait pas de travail sur soi-même, de thérapie de couple ou malheureusement si l'un ne rompt pas... Mais j'ai aussi l'impression qu'au début on peut s'apporter énormément, mais que ça s'épuise très rapidement. Et ça implique d'ailleurs qu'on ne pourra jamais retrouver l'ex car la dynamique se renouvellera si on a pas vraiment changé notre manière de voir l'autre et le monde. Combien en sont capables ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Ben je ne partage pas ton point de vue et c est pas une catastrophe hein ;)Mon expérience m a montré qu il y a d autres voies possibles. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Tant que je suis encore là.. Lui en vouloir de quoi, exactement ?D avoir, pour une fois, pris ses propres décisions ? De s être affirmée ? Dans le mille. Simplement son hésitation qui me torture, me fait ressasser encore la douleur de la séparation. Mais peut-être que je devrai simplement être heureux qu'elle me considère encore comme quelqu'un de confiance a qui elle peut parler de son mal-être.. (et en même temps évoquer la relation avec le next.. ce qui clairement pouvait viser à me faire du mal, comme la visite de la maison en présence de sa mère). Le juste retour de baton peut-être. Là où tu vois de l'hésitation, je vois surtout une fille qui a fait des choix, qui ne les assume pas encore tout à fait, et donc te "garde gentiment sous le coude", pour se (ré)conforter dans ces dits-choix.Ne la connaissant pas je ne saurais dire si elle a cherché a te blesser intentionnellement, ceci étant dit, maintenant, c'est toi et toi seul qui lui permet de te blesser, en ne posant pas de limites à ce qu'elle te raconte (parce que faut être un peu maso pour accepter que son ex te raconte sa nouvelle vie, même enrobée, et surtout uniquement sa version à elle-comme les autres je doute que le "next" ait la même version que toi tu vois), ou en n’arrêtant pas les contacts. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 4 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Difficile de rebondir sur autant d'éléments em même temps mais je vais m'essayer à être le plus cohérent possible. D'abord je crois aussi que le couple est une dynamique. Elle a très bien accepté ce trait de caractère pendant un temps. Je l'ai réellement épaulée, et jusqu'à récemment elle a pu en tirer quelque chose de positif. Mais en découvrant au fur et à mesure les soubassements de cet aspect de ma personnalité, il n'en reste pas moins qu'elle m'a fait savoir que ça devenait difficile pour elle de le supporter. Elle m'a dit lors de la rupture ne plus pouvoir porter mes problèmes familiaux. Beaucoup de pression, beaucoup de colère au fond, ce qui explique probablement un tempérament revanchard. Sans rentrer dans les détails, il n'y a pas qu'avec mon ex que j'ai agi ainsi. En fait, j'ai un peu appliqué la même attitude avec ma famille. J'ai inversé certains rôles pour montrer un exemple, alors oui je me suis posé en référence, probablement pour gommer ma culpabilité pour les échecs passés. Une période assez sombre truffée d'incertitudes, et je pense que cela a engendré un manque de confiance en moi, et par voie de conséquence dans les autres. Force est de constater que j'ai atteint les limites de cette attitude aujourd'hui. Pour mon ex c'est évident, mais simplement pour moi et ma famille également. Même si je le savais auparavant, la rupture avec elle est probablement l'électrochoc nécessaire pour que je fasse enfin ce travail sur moi-même et que je quitte le mode "survie" (j'entends tout vivre par projection du mental). Je crois qu'au passage, je viens de pointer l'origine de la dépendance affective qui se manifeste en moi depuis la rupture (alors que n'étais absolument pas "dépendant", ni jaloux, au cours de la relation). Elle est intrinsèquement liée à cette peur de décevoir, à ma hantise de l'échec. Alors cette déception, ce rejet signifiant l'échec de la relation amoureuse avec la personne que j'aime le plus, et qui m'avait permis de retrouver des répères affectifs à un moment où les miens avaient volés en éclat, a évidemment de lourdes implications.Pour ce qui est de son envie de maraichage ("faire pousser des plantes"), je l'ai aimé et je l'aime pour ça et j'ai toujours trouvé cela légitime. J'ai "juste" essayé de l'aider à poser un cadre à cette aspiration, de la mauvaise manière j'en conviens. Aujourd'hui elle a repris les projets d'études qu'elle avait pensé quand nous étions ensemble, elle se rend bien compte que d'y aller à l'aveugle n'est pas non plus une solution satisfaisante. Et je lui ai dis que j'étais heureux qu'elle réalise qu'elle pouvait le faire par elle-même. Rien que pour ça la rupture (ou un break...) était devenu nécessaire.Et oui, en étant honnête avec moi même, j'ai pu penser que mon raisonnement avait plus de poids que le sien, plus de fondements intellectuels. Je me pensais plus réaliste, plus pragmatique. Je dirai même que ça lui a plu ... un temps ... c'était probablement rassurant mais aussi infantilisant. De mon côté j'ai vite reconnu qu'elle avait une plus grande intelligence émotionnelle et relationnelle que moi. Bref, cela revient aux ressorts psychologiques issues de nos parcours familiaux et personnels dont parlait justement Ashkenazy.Allys, je n'ai pas grand chose à dire de tes réactions, je les pense assez justes, même si très fermes. Et effectivement c'est peut-être ce que j'avais besoin d'entendre aussi, je ne suis pas là pour me rassurer. Je suis d'accord, les promesses lors de la rupture n'auraient certainement pas apportés la même volonté de changement que celle que je ressens aujourd'hui. Il y a évidemment une réaction émotive très forte à ce moment là, mais j'étais déjà conscient de certains problèmes, pas forcément de leur profondeur c'est vrai. Je ne travaillerai pas sur moi pour la faire "revenir", mais avant tout pour moi-même, pour vivre plus simplement . Même si je reconnais encore une certaine dualité dans ma démarche, je vais m'employer à ramener à moi tout cela.J'espère effectivement que la remise en question me permettra de changer, peut-être pas dans ma nature profonde (qui le pourrait et le voudrait), mais plutôt de retrouver et de développer certains aspects de ma personnalité que j'avais laissé de côté.. trop longtemps. Mais j'espère dans le même temps qu'il existe d'autres voies. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je dois aujourd'hui m'en tenir aux faits et à ce que je maitrise, à commencer par mon besoin de lacher prise. Il y a peut-être un peu de confusion dans tout ca, je suis crevé. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
blur Posté(e) le 4 mai 2020 Partager Posté(e) le 4 mai 2020 Bonsoir Fugit,Il y a une remise ne question constructive de ta part et toute cette expérience de vie va te permettre d'évoluer.Quand un couple se met ensemble, souvent on dit que c'est une rencontre de deux névroses, ou deux failles, deux vulnérabilités qui se complètent ou s'alimentent. Tu as trouvé en elle ce dont tu avais besoin à ce moment (une possibilité de prendre un rôle sauveur, donc gratifiant, dont tu avais besoin probablement à ce moment), et elle un guide, peut être un père de substitution, et certainement que ta manière d'être lui a bien convenu, devait la rassurer. J'exagère peut-être le trait. Mais en tout cas oui, un couple est comme une danse , il se joue toujours à deux. Donc oui pour les remises en question, non pour la flagellation (quand bien sur il n'y a pas de violences psy ou physiques).Mais rien n'étant statique, les choses évoluent et les situations aussi. Elle a pris probablement davantage confiance en elle, et dès lors, ce rôle ne lui a plus convenu. Elle est devenue peut être moins insecure et a eu besoin d'autre chose, davantage d'espace pour s'exprimer, et ce qu'elle a pris pour du soutien, elle le voit maintenant comme un étouffement, probablement. (Je mets beaucoup de précaution dans mes propos car on ne connait la situation que par tes écrits ).Souvent, dans un couple quand il y a rupture ou crise, on parle de désolidarisation : désolidarisation larvée et désolidarisation éclatée.La désolidarisation larvée , la branche "dure" de la mésentente, illustre le fait qu'une des personnes a évolué différemment en se plaçant au centre : "JE ne peux entraver mon évolution pour rester avec toi".L'autre forme "éclatée" implique que la personne de l'autre est remise en cause : "puisque TU manques de volonté " etc... Dans ces deux formes, le couple n'est clairement plus la priorité, on ne travaille plus le couple , il y a là deux personnes qui ont repris leur individualité. 1 +1 ne fait plus trois. D'où la crise ou la rupture.Bon courage à toi, et persévères dans tes études :-) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 Je rebondis juste sur une chose Je tiens à préciser pour ma maigre défense que je n'ai jamais été violent ni verbalement, ni physiquementJe me suis toujours demandée pourquoi une normalité (ne pas être violent verbalement, et/ou physiquement, avec sa partenaire) est toujours mise en avant par certains homme comme faisant intrinsèquement d’eux des hommes bien. Comme si une femme devait être reconnaissante du simple fait de ne pas être frappée ou insultée...C’est normal de ne pas être violent. Et non seulement ça ne fait pas pour autant de toi un homme meilleur qu’un autre, mais ça ne suffit pas à faire rester une femme. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 Je rebondis juste sur une chose Je tiens à préciser pour ma maigre défense que je n'ai jamais été violent ni verbalement, ni physiquementJe me suis toujours demandée pourquoi une normalité (ne pas être violent verbalement, et/ou physiquement, avec sa partenaire) est toujours mise en avant par certains homme comme faisant intrinsèquement d’eux des hommes bien. Comme si une femme devait être reconnaissante du simple fait de ne pas être frappée ou insultée...C’est normal de ne pas être violent. Et non seulement ça ne fait pas pour autant de toi un homme meilleur qu’un autre, mais ça ne suffit pas à faire rester une femme. J'ai tiqué pareil Allys, merci d'avoir mis des mots dessus. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MikeOne Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 Je rebondis juste sur une chose Je tiens à préciser pour ma maigre défense que je n'ai jamais été violent ni verbalement, ni physiquementJe me suis toujours demandée pourquoi une normalité (ne pas être violent verbalement, et/ou physiquement, avec sa partenaire) est toujours mise en avant par certains homme comme faisant intrinsèquement d’eux des hommes bien. Comme si une femme devait être reconnaissante du simple fait de ne pas être frappée ou insultée...C’est normal de ne pas être violent. Et non seulement ça ne fait pas pour autant de toi un homme meilleur qu’un autre, mais ça ne suffit pas à faire rester une femme. Remarque juste et vraie... je pense tout simplement que le fait de ne pas être violent (sous toutes ses formes) ne fait pas de nous des personnes meilleures mais cela fait de nous des êtres "moins pire" ;) car malheureusement la violence existe encore et est encore beaucoup trop répandue. Et je retournerais également la critique vers la gente féminine car je connais également des femmes violentes (le plus souvent psychologiquement, verbalement, mais aussi physiquement). Donc merci d'éviter l'étiquetage généralisé :mrgreen: Je suppose qu'il voulait le communiquer comme ça... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 Ce n est pas un étiquetage généralisé, simplement c est étrange de faire ce genre de « constat ».Allys n a jamais dit que tous les hommes sont comme ci ou comme ça, juste que le fait de faire cette remarque est bizarre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MikeOne Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 Oui je saisi totalement cette étrangeté... mais j'avoue (flagellez moi!) que j'ai également utilisé des termes similaires pour exprimer mon incompréhension par rapport à une rupture. "Jamais fâchés, jamais trompés, jamais disputé, jamais été violents, etc...". Il nous arrive d'utiliser ces termes quand on essaie de comprendre ce que l'on a fait de mal pour mériter une rupture, bref moi je ne vois pas cela comme une remarque bizarre, mais comme une potentielle justification. Ok, allez, je sors :mrgreen: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 je ne vois pas cela comme une remarque bizarre, mais comme une potentielle justification. Ok, allez, je sors :mrgreen: Ben la justification est bizarre si tu préfères ;)Mais c'est pas grave, on discute hein ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 5 mai 2020 Partager Posté(e) le 5 mai 2020 Je rebondis juste sur une chose Je tiens à préciser pour ma maigre défense que je n'ai jamais été violent ni verbalement, ni physiquementJe me suis toujours demandée pourquoi une normalité (ne pas être violent verbalement, et/ou physiquement, avec sa partenaire) est toujours mise en avant par certains homme comme faisant intrinsèquement d’eux des hommes bien. Comme si une femme devait être reconnaissante du simple fait de ne pas être frappée ou insultée...C’est normal de ne pas être violent. Et non seulement ça ne fait pas pour autant de toi un homme meilleur qu’un autre, mais ça ne suffit pas à faire rester une femme. Remarque juste et vraie... je pense tout simplement que le fait de ne pas être violent (sous toutes ses formes) ne fait pas de nous des personnes meilleures mais cela fait de nous des êtres "moins pire" ;) car malheureusement la violence existe encore et est encore beaucoup trop répandue. Et je retournerais également la critique vers la gente féminine car je connais également des femmes violentes (le plus souvent psychologiquement, verbalement, mais aussi physiquement). Donc merci d'éviter l'étiquetage généralisé :mrgreen: Je suppose qu'il voulait le communiquer comme ça... Ben justement, ce qu'on dit ici c'est que non, ça ne fait pas des hommes des personnes "moins pires" que les hommes non-violents, ça fait juste d'eux des hommes à minima décents, et c'est absolument pas un "bonus" pour une femme mais le strict minimum. Et pour remettre les choses à leur place, oui bien sûr qu'il existe des femmes violentes, autrices de violences conjugales en tout genre, mais les hommes victimes de violences conjugales c'est 27% des cas et 17% des cas mortels. Tout le reste, ce sont des femmes. On ne peut pas mettre au même niveau les violences faites aux femmes et celles faites aux hommes dans un cadre conjugal, et lisser ainsi la réalité d'une oppression systémique des hommes envers les femmes. Ça ne veut pas dire "tous les hommes", et ça ne veut pas dire "les femmes jamais". C'est un fait social, un schéma, c'est comme ça. Un schéma qui explique d'ailleurs que les hommes aient tendance à être "paternalistes" et les femmes volontiers "infantilisées" ou qui font l'enfant. Ce n'est pas que naturellement, par essence, les/des hommes ou les/des femmes sont ainsi, c'est un schéma social ancré qui s'exprime et qui tend à renvoyer les femmes dans une posture d'enfant, d'éternelles mineures sous l'emprise d'un homme (le patriarcat) ou qui ont besoin d'un homme pour avancer/faire des choses/réparer la machine à laver (sa version modernisée).Mais pour revenir à Fugit, si tu veux vraiment réfléchir à pourquoi tu te comportes ainsi dans tes relations, où tu y trouves ton compte etc, je te recommande la lecture de la BD Les sentiments du Prince Charles de Liv Strömqvist, tu y trouveras des pistes de réponse intéressantes. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 5 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 5 mai 2020 J'ai cru comprendre qu'il y avait dans le coin des connaisseurs et connaisseuses de Mauss, de la théorie du don et du contre-don. J'ai beaucoup appris de ces lectures, et c'est même quelque chose que j'ai apporté et partagé dans la relation, tout comme la sociologie du couple et j'en passe d'autres des sciences sociales (pas forcément psychologue mais je m'y mets depuis peu..).Et vous savez quoi ? Et bien l'intellectualisation ne m'a pas aidée ni à empêcher la rupture ni à vraiment mieux l'accepter. Et c'est l'un de mes grands apprentissages dans cette histoire, que l'intellect, le mental, ne donne pas le sens vécu des expériences. Tant bien même on pense pouvoir "objectiver" sa situation ou sa souffrance, pour moi ça s'est avéré être un leurre. L'expérience doit être pleinement traversée, ressentie et non intellectualisée, pour être intégrée (et je crois que Ashkenazy avait utilisé sensiblement la même formule, décidément, je te rejoins là-dessus aussi). Parce que évidemment, autant que j'ai voulu m'en débarasser, le schéma social est souvent plus fort que les volontés individuelles. Pas que je veuille retirer à l'individu sa capacité à changer, mais je crois que société et individu sont intrinsèquement liés. Une sorte de configuration d'interdépendances.. Très eliasien comme théorie.. mais je m'égare.Bref, je suis tout à fait d'accord avec vous concernant l'absence de violence qui ne fait de personne quelqu'un de "bon" dans l'absolu. Mais pour revenir à la dite phrase assassine, je crois que ce n'est pas à mon avantage que la citation occulte la fin de ma phrase. Je ne pensais pas user du fait de ne pas avoir été violent pour appuyer l'idée que j'aurais été quelqu'un de "bien". Ca tient à la formulation, à la réception et à l'interprétation de ce que j'ai voulu dire. Ceci dit, je comprends bien que les femmes ici présentes s'en soient saisie. Pour moi, c'était parce que j'avais à ce moment (et je l'ai encore) un très fort sentiment de culpabilité, de ne pas avoir été à la hauteur de ses attentes, et je voulais écarter l'idée que vous puissiez penser que j'avais été violent avec elle sur le plan verbal et physique.. tout en n'écartant pas totalement l'hypothèse que j'avais pu faire preuve d'une autre forme de violence morale.En réalité je crois que la plus.. disons .. sèche (parce que le terme de violence ne serait pas adapté pour mon ressenti).. d'entre nous deux dans les mots et les actes, c'était elle. De manière anedoctique, je me rappelle m'être fait secouer assez énergiquement et m'être fait crier dessus en plein milieu de la nuit parce que je ronflais un peu :lol: . Aujourd'hui ça me fait rire, j'aimerai même quelle puisse encore le faire. Donc oui, je dois être un peu maso, c'est probablement inclu dans la posture d'exemplarité du grand sauveur (exemplarité illusoire, je m'entends). Je me rappelle d'une phrase en particulier, qui montre peut-être à quel point j'en étais arrivé dans cette relation, notamment à la suite des évènements de cet été qui ont réveillés en moi le ressenti de deux expérience "similaires" (qui ne concernaient pas un père, mais tout de même une petite amie et une tentative de ma mère) : "la douleur et la culpabilité que tu ressens, je voudrais que tu ne l'ai jamais vécu, si seulement je pouvais la porter pour toi". C'est à la fois une volonté de sacrifice, c'est peut-être louable, mais c'est aussi affreusement égoïste de vouloir lui ôter son ressenti et SON expérience de cette douleur.Je tourne peut-être encore un chouilla en rond (mais juste un peu hein..), mais je suis aussi preneur d'autres idées pour rattraper, sur le temps long, mon côté paternalisant avec elle. Il est plus que probable que je sois la seule personne à pouvoir trouver mes réponses à mon comportement et aux solutions que je peux y apporter dans le futur.. mais bon, sait-on jamais, des suggestions peut-être.Malgré l'explosion de la dynamique de notre couple, pendant 10 ans il y a toujours eu quelque chose de fort entre nous et nous avons en quelques sortes grandis ensemble. J'ai déjà failli la perdre pour un autre, et je ne dis pas que j'aurai moi seul la prise sur notre histoire, elle décide tout autant que moi. Mais je veux ressortir plus grand de cette expérience. Par respect pour moi et pour elle, et parce que j'ai encore ce sentiment d'amour très fort. A ce moment précis, je ne ressens aucune jalousie, chaque chose est à sa place. J'espère qu'elle aussi pourra prendre le temps et le recul nécessaire pour grandir de cette expérience. Elle a toujours crains ne pas pouvoir vivre seule, et cette expérience de rupture et de next sans transition (évidemment qu'elle a pensée la séparation, mais elle n'a pas vécue seule) confirme sa crainte de mon point de vue. Le temps n'est certainement pas venu. J'ai bien une analyse que le message de Blur m'a permis de mieux formaliser, concernant cette absence de transition mais elle n'a pas de valeur puisque ce n'est pas la sienne, pas son interprétation. Mais retrouver son indépendance en passant d'un ancrage affectif à un autre, me fait penser qu'elle a le sentiment de pouvoir maitriser sa reconstruction dans une nouvelle relation, sans toutefois dénouer son pendant "insecure". Mais encore une fois, c'est mon interprétation, pas la sienne et j'ai déjà trop "pensé pour elle".Merci Janysse pour la référence BD, j'adore ça, et elle aussi d'ailleurs. Après une rapide recherche je sais déjà que je vais allonger ma liste pour mon prochain passage en librairie (bientôt j'espère).Pour finir sur cette lancée littéraire, je pense aux dernières "planches" d'Emma sur la charge mentale. Toujours très simples et parfois caricaturales pour certains d'entre nous (les hommes) mais justes néanmoins sur le fait que nous sommes encore des seconds couteaux sur bien des aspects de la vie en commun.(Il est possible que je revienne dans peu de temps sur les messages pour effacer la mention des épisodes traumatiques de l'un et de l'autre, peut-être trop personnels) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 6 mai 2020 Partager Posté(e) le 6 mai 2020 L'expérience doit être pleinement traversée, ressentie et non intellectualisée, pour être intégrée Bonjour, en lisant tout ton sujet, je crois qu'en effet, la meilleure des choses à faire en ce moment pour toi c'est bien ça... C'est bien de le dire, mais il convient aussi de le faire. Oui ces moments déstabilisent je crois d'autant plus ceux qui ont un esprit rationnel, qui vivent intérieurement de logigrammes, de théories et de démonstrations (et j'en sais quelque chose...), et qui s'enferment dans ces cercles pour ne pas avoir à affronter la réalité qui dit simplement que tout ne se comprend pas, que tout ne s'explique pas. C'est confortable de trouver une logique, car dans notre petit cerveau roi de la moulinette, ça donne une sortie, une stratégie de contre attaque, et ça permet aussi d'imaginer des suites favorables. Mais la réalité est souvent toute autre, parce qu'en face on a une personne complètement différente, avec ses propres modes de pensée, ses propres vulnérabilités, et globalement tout ce que l'on peut imaginer et théoriser se retrouve à un moment donné en confrontation avec la réalité. Et là, quand on a bien échafaudé, théorisé, c'est l'effondrement... et la souffrance qui va avec....Sauf ton respect, et pour faire un peu imagé, je te dirais bien "pète un coup, t'es tout rouge"... Tu vois ce que je veux dire ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sandstorm Posté(e) le 6 mai 2020 Partager Posté(e) le 6 mai 2020 Bonjour l'intellectualisation n'aide pas, tout n'est pas rationalisable. Juste quelques petit tuyaux supplémentaires puisque tu aimes les sciences sociales. C'est vers la dynamique de pouvoir que tu dois te tourner (power dynamic en anglais) et les jeux de role (roleplaying) pour voir comment dans nos couple on reproduit des schémas dominant/dominé qui recoupent les divisions de genre mais pas que. Parce que évidemment, autant que j'ai voulu m'en débarasser, le schéma social est souvent plus fort que les volontés individuelles. Pas que je veuille retirer à l'individu sa capacité à changer, mais je crois que société et individu sont intrinsèquement liés. Une sorte de configuration d'interdépendances.. Très eliasien comme théorie.. mais je m'égare. certes. Mais attention de ne pas tomber dans l'intellectualisation et oublier que tu es responsable de tes actes aussi. "la douleur et la culpabilité que tu ressens, je voudrais que tu ne l'ai jamais vécu, si seulement je pouvais la porter pour toi". C'est à la fois une volonté de sacrifice, c'est peut-être louable, mais c'est aussi affreusement égoïste de vouloir lui ôter son ressenti et SON expérience de cette douleur.et pourquoi pas reconnaitre tout simplement que tu es en partie responsable de sa douleur et que avec des "si" tu peux avoir l'air bienveillant mais ça ne change rien aux choses? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 6 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 6 mai 2020 Je n'ai pas grand chose à rajouter à tout ça pour l'instant.sandstorm, de quelle douleur voulait-tu parler? Je ne cherche pas à être sur la défensive, je peux me rendre responsable de bien des choses (selon moi c'est d'ailleurs un des points que je dois travailler pour lacher prise), mais de la douleur du deuil de son père je ne crois pas. Celle qui a menée à la séparation c'est autre chose. Le principe c'est de ne pas avoir l'air mais de l'être, bienveillant. Et oui ca ne changera probablement rien aux choses en l'état. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
blur Posté(e) le 6 mai 2020 Partager Posté(e) le 6 mai 2020 Bonsoir Fugit, Je te cite : "Mais retrouver son indépendance en passant d'un ancrage affectif à un autre, me fait penser qu'elle a le sentiment de pouvoir maitriser sa reconstruction dans une nouvelle relation, sans toutefois dénouer son pendant "insecure"."---)Bien vu ; c'est fort possible, effectivement ; auquel cas elle se heurtera inévitablement à la même problématique qu'elle a connu dans votre couple, à plus ou moins long terme, et ce tant qu'elle n'aura pas fait un travail sur elle pour se sécuriser en activant ses ressources propres. Les schémas se reproduisent toujours tant qu'on ne les dénoue pas. Ceci étant, ce n'est pas le plus important , même si je sais que tu veux des réponses , comprendre. Donc je cite ta seconde remarque qui , elle, m'a semblé à la fois très juste et très importante :" Mais encore une fois, c'est mon interprétation, pas la sienne et j'ai déjà trop "pensé pour elle". "---) voilà Fugit, tu as tout dit; elle a son chemin à mener pour évoluer, et toi tu as le tien. Une chose importante, et difficile, c'est se rendre compte et accepter qu'on ne peut avoir la maitrise des choses, que tout ne dépend pas de soi, que l'autre représente un continent inconnu, que l'autre surtout est mû par son intérêt personnel profond ( profond dans le sens : qui a des racines profondes) , qui n'est pas d'ailleurs toujours bénéfique et positif pour lui.Comme tout le monde , Fugit, tu es toi aussi mû par ton intérêt profond dans les actions que tu mets en place. Interroges toi sur les émotions que tu ressens (ressens tu de la colère , c'est un sentiment d'injustice qui t'anime, ressens tu de la tristesse, c'est la perte qui te fait peur, etc... ; ) et mène, si tu veux, le questionnement à son terme : par exemple pourquoi serait ce injuste de te quitter?--) parce que tu as fait beaucoup de choses pour elle ?--) mais ce que tu as fait pour elle, je t'assure que tu l'as fait pour toi avant tout , même si tu ne le sais pas, comme tout le monde (l'altruisme n'existe pas) ? d'ailleurs, es tu comme çà , avec tout le monde ? non bien sur , donc si tu l'as fait pour elle,--) à quel besoin cela répondait ? etc etc... Le mental est très fort pour chercher à controler, à maitriser car ce qu'il cherche, c'est rester dans le statu quo, la zone de confort, et surtout la non confrontation à l'incertitude (je ne parle pas d'"inconnu", mais d'"incertitude") que bcp meublent avec les projections anxieuses, car l'anxiété finalement , c''est encore mieux que l'incertitude pour notre mental très routinier.Donc si tu veux analyser, ne l'analyses pas elle, mais analyses- toi toi.Et en parallèle, là où il est bien d'exercer du controle, c'est sur ses propres pensées, pour les orienter dans un sens positif pour soi : la pensée entraine l'émotion, l'émotion entraine l'action, l'action entraine la réaction physiologique (coeur qui bat plus vite etc..). Si la pensée est négative , le reste de la chaine sera négatif ( négatif surtout pour soi ). Et là c'est pareil, c'est du travail. Bref, courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 7 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 7 mai 2020 Merci encore pour ton message Blur. L'analyse de sa situation ne doit pas être ma préoccupation aujourd'hui (mais qu'est-ce que c'est dur de briser cette habitude. La seule chose qui vaille la peine dans cette histoire affective, c'est de me concentrer sur mes pensées, mes émotions et mon système d'action.Bref, c'est d'autant plus dur que mon cerveau est définitivement prêt à tout interpréter qui irait dans le sens d'un retour au "statu-quo" ou même comme un indice de possibilités.Les choses me viennent les unes après les autres.. doucement, à chaque fois j'ai l'impression d'un "eureka", j'ai compris pourquoi de mon côté ça a merdé.. jusqu'au prochain coup de semonce cérébral.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lea90 Posté(e) le 9 mai 2020 Partager Posté(e) le 9 mai 2020 Bonjour Fugit,Si je peux me permettre, étant moi-même du genre capilotractée à outrance, je me permets de réagir à ton histoire. Je sais ce que c'est, la boucle infinie que tu as : tu cherches des réponses définitives et claires. C'est le lot de ceux qui "réfléchissent trop" (si tant est que l'on puisse trop réfléchir). Le problème c'est qu'en la matière, tu ne trouveras pas de réponse. Pour la simple et bonne raison que tu ne peux pas contrôler cette rupture, ce qu'il s'est passé dans sa tête, et ce même si tu la connais très bien. Il y a, à minima, 30% de ce qu'elle est que tu ne connais pas (je donne un chiffre au hasard, hein, c'est pour l'idée). Et alors ces 30% là, c'est simple, tu n'y auras jamais accès. 1) parce que ce sont des choses qu'elles gardent pour elle (et parfois, c'est mieux)2) parce que ce sont des choses dont elle n'a même pas conscience (ça, c'est normal, genre dis moi que t'es conscient de 100% de toi, je te croirai pas)3) parce que ce sont des choses que tu ne comprendras jamais, parce que même en y mettant toute l'empathie et les efforts du monde, tu finiras toujours par remettre SON fonctionnement dans les cases du TIEN (normal : sur le principe, l'empathie c'est se mettre à la place de l'autre, mais en pratique, on ne peut qu'essayer de rapprocher le fonctionnement de quelqu'un de ce que l'on connait).Donc tu auras beau réfléchir, le plus fort que tu peux, t'auras plus de chance de faire apparaître un éléphant ou de réparer un vase par la simple volonté de ton esprit que de réussir à comprendre tous les enjeux de cette rupture.En fait, la seule chose à faire, selon moi, pour sortir de la boucle infinie, c'est de laisser tomber ce qui n'est pas contrôlable et de mettre par écrit... Non pas toutes les conneries et andecdotes que tu crois avoir faites (avec conséquences directes et indirectes comme tu le fais depuis de longues pages ici, parce que ça ne fera pas apparaître de réponse), mais bien d'acter sur ce que tu veux, ne veux plus, dans une relation, en prenant appui sur ton ressenti. Par exemple : quand je pense à ça, ça me met mal à l'aise, pourquoi ? (t'as de bonnes chances de trouver que tu t'es renié, et c'est plutôt là qu'il faut fouiller : pourquoi et comment ne plus se renier...). Tu vois le bousin ? Il ne s'agit pas de réécrire l'histoire, ni de t'enfermer dans le passé, mais de plutôt focaliser ton cerveau sur des éléments qui peuvent te faire avancer TOI, pour ton toi de plus tard. Ca risque de te créer de nouvelles boucles infinies, mais celles-là on s'en sort, parce que les réponses, tu peux les trouver.Courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
12345 Posté(e) le 10 mai 2020 Partager Posté(e) le 10 mai 2020 Salut Fugit,Je pensais à toi en lisant un article sur la notion de sacrifice et j'y ai trouvé cela en lien avec ton questionnement sur le don de Mauss. Je te la partage : Yossef Rozin nous enseigne que l’offre doit toujours se mesurer à l’expression signifiante d’une demande. Faute de quoi, ce que spontanément on admirerait comme magnanimité ne serait que méconnaissance de la personne destinataire de l’offre ; toute offre qui se substitue à une demande hypertrophie celle-ci, l’enferme dans l’idée que le donateur s’en fait et porte atteinte à la dignité et à la qualité d’être du destinataire ». La pudeur, c’est entre autres cela : ne pas trop donner pour ne pas mettre l’autre dans une situation de dette impayable. Et dans les relation déséquilibrée c'est ce qu'on peut souvent retrouver. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 14 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 14 mai 2020 (modifié) Salut à tous,Merci pour ton message Lea. Je travaille à ne plus refaire le passé, et à me concentrer sur le présent. Je mets par écrit mon ressenti depuis plusieurs jours. Je lui écris aussi encore un peu, sans jamais rien envoyer, c'est toujours partiel ou plutôt c'est une écriture fleuve, un peu comme mon premier post... :roll: Quand je me relis d'ailleurs je vois bien toute la difficulté que j'avais (que j'ai encore selon les moments, l'émotion..) à me détacher des détails pour aller à l'essentiel. Ces derniers temps, j'essaie au maximum de me recentrer. Et bizzarement, quand j'y repense, tout dans son discours depuis la rupture semble bien plus clair. Tellement évident et cohérent.Ce travail personnel, me fait du bien même si c'est difficile, il me permet de cibler les éléments psychologiques sur lesquels je dois travailler. Avant tout, l'idée de dette, de redevabilité, l'acceptation de ce que je suis et de mes actes en intégralité. Toujours cette peur de décevoir, de devoir satisfaire les autres au fond, de devancer leurs attentes (même ici je peux le retrouver dans ce que j'écris). Beaucoup de pression. Surtout que bien souvent, à vouloir devancer, on ne réagit pas à la demande de l'autre mais plutôt à sa propre interprétation de ce qu'elle pourrait être.Tout ça rejoint quelque peu le propos de l'article que tu as partagé ici Ashkenazy, je n'ai pas eu besoin de la relire 2 fois pour y retrouver des situations vécues dans la relation avec mon ex.. merci du partage.Demain cela fera 3 mois depuis la séparation et 1 mois que je n'ai pas eu de nouvelles. Tenir ce SR m'a déjà permis de stabiliser un peu mes pensées et mes émotions. Je sens bien qu'il faut que je continue dans ce sens encore au moins pour quelques temps. Je lis et relis toujours les sujets du forum. C'est quelque part une manière de ne pas couper le lien mais aussi un outil pour ce travail personnel. Ce matin j'écris puisque à nouveau mon envie de reprendre des nouvelles déborde un peu.. Je pourrai considérer cela comme une "rechute". Mais au fond c'est surtout l'envie de pouvoir créer et saisir l'opportunité, si elle se présente, de lui livrer très concrètement mon point de vue concernant son "incompréhension" de la rupture dont elle me parlait il y a un mois. J'anticipe un peu aussi le fait que je vais bientôt rentrer dans la région d'où je viens, peut-être que je la croiserai et je n'ai pas envie d'être assomé par mes émotions à ce moment là.Plus j'avance et plus je me rend compte que les événements des derniers mois n'ont été que les catalyseurs de la rupture : problèmes familiaux, distance géographique.. Plus j'avance et plus je me rend compte de mon inconséquence dans la relation amoureuse, du déséquilibre.. Plus j'avance et plus je pense que la rupture était nécessaire pour me faire réaliser pleinement l'origine de mes actions, de mes erreurs.Pourquoi vouloir changer tout cela maintenant d'ailleurs ? Mes réponses se précisent petit à petit. C'est une part de moi-même dont j'ai fait abstraction, notamment dans la relation mais pas que. Je me suis rassuré en étant paternalisant avec elle, elle paraissait en demande de certitudes et lui en donner m'a permis de gagner en assurance. Au-delà de la relation c'est ma propre spontanéité que j'ai étouffé ces dernières années. Plus je défait les noeuds de mes pensées et plus je comprends que ce qu'elle m'a apporté je dois réussir à me le donner à moi même aujourd'hui. Je n'ai jamais réussi à me satisfaire vraiment. La douleur que je vis, ce n'est pas elle qui en est responsable, c'est moi, je réalise mieux cela (merci Elieza et Selma, même si le coin de la porte était dur à encaisser).Je ne pense pas être dans la négation de ce qui est actuellement, de notre séparation et de sa nouvelle relation. Mais concrètement je suis prêt à faire beaucoup pour qu'elle puisse envisager que nous partagions à nouveau quelque chose. Cela va me demander encore beaucoup de ce travail personnel et un peu de temps. Me demander de créer des occasions aussi. Je suis conscient du risque, de la possibilité d'être à nouveau déçu, puisque évidemment je n'ai de contrôle que sur moi, et encore..Tout cela va pour une part à l'encontre de vos conseils, de l'idée de fuir et de lacher prise complètement. Je n'arrive pas à me résigner à abandonner l'idée que oui, quelque chose sera encore possible avec celle que j'aime pour peu que je fasse les efforts nécessaires à mon évolution. J'aurai trop de regrets si je ne le fait pas, ou du moins si je n'applique pas les enseignements que je tire de cette expérience. Elle m'avait dit certaines choses, je n'ai pas su réagir à temps pour éviter la rupture, l'inertie de notre relation était en cause, mais si je n'en suis pas le seul responsable, j'en suis bien un acteur (le principal?) tout de même. Elle m'avait dit au moment de la séparation ne plus croire que j'étais capable de changer certaines choses et qu'elle avait trop espéré. C'est moi qui espère et travaille à cette évolution aujourd'hui.Encore un bien long message :lol: Bonne journée à tous. Modifié le 14 mai 2020 par Fugit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Je veux prouver le contraire. a qui ? (c'est une vraie question.) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Salut Je ne pense pas être dans la négation de ce qui est actuellement, de notre séparation et de sa nouvelle relation. Mais concrètement je suis prêt à faire beaucoup pour qu'elle puisse envisager que nous partagions à nouveau quelque chose Tu sens la contradiction là ? "Je ne suis pas/je ne pense pas... mais" Me demander de créer des occasions aussi. Ça veut dire quoi ça ? (vraie question) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 14 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Je veux prouver le contraire. a qui ? (c'est une vraie question.) Merci de l'avoir relevé, j'ai édité dès que j'ai posté c'était pas bien clair. A moi avant tout.Janysse, oui je vois la contradiction.. Je veux dire que je compose avec ça. C'est bien réel, et dans le même temps, ca ne doit pas bloquer toute action de mon côté ? Si je n'agis pas un minimum il n'y aura jamais d'occasion de la revoir, jamais l'occasion pour quelque chose de nouveau.Edit: Et à me relire, la contradiction elle est présente aussi plus haut dans mon message. Et si je disais simplement que je fais ce travail pour moi, parcequ'il est nécessaire et vraiment je le crois, et que dans le même temps j'espère quand même qu'elle puisse envisager autre chose avec moi dans le futur.. parce que oui, c'était des erreurs, dues à des ressorts psychologiques et/ou à de l'immaturité relationnelle et affective.. ca ne change rien pu**** j'ai l'impression de ne pas avancer d'un orteil par moment.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 ouaip, on est en plein dedans... mais tu sais, ce n'est pas nous qu'il faut convaincre, c'est toi. Et si je disais simplement que je fais ce travail pour moi, parcequ'il est nécessaire et vraiment je le crois, et que dans le même temps j'espère quand même qu'elle puisse envisager autre chose avec moi dans le futur. Parce que de tout ce que tu dis, et les paragraphes à rallonge n'y changent à peu près rien, au final j'entends ça, ça transpire mais alors d'une force: Et si je disais simplement que je fais ce travail pour elle, parce qu'il est nécessaire et vraiment je le crois, et que comme ça, c'est clair qu'elle va envisager autre chose avec moi...Ça te parle mieux comme ça ? On est tous plus ou moins passés par là: impec, je fais la liste de ce qui ne va pas, je résoud les équations, et j'y retourne la fleur au sboub... Ben ouais, mais avec ce raisonnement, mieux vaut acheter une boîte de kleenex ou deux d'avance hein, et une boîte de voltarène pour les douleurs au poignet...Pardon d'être cash, grand, mais on est là pour ouvrir les yeux, pas pour se raconter des histoires, hein ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 14 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 14 mai 2020 (modifié) Pas de problème etpourtant, merci au contraire, je ne suis pas là pour me faire bercer d'illusions. Je le fais déjà assez bien tout seul.Clairement, je dois faire ce travail pour moi.. c'est vraiment nécessaire. J'arriverai pas à sortir du trou si je ne le fais pas, ça serait la double peine en quelques sortes : échec relationnel et échec personnel d'en tirer des leçons.. non non, ça je ne peux pas l'envisager. Le travail perso que j'ai entamé j'en ai déjà tiré quelques éléments que j'ai décris dans les deux ou trois derniers messages, pour moi c'est pas du vent. Ma démarche et le travail sur moi je le fais en réaction à la séparation... et en même temps je ne vois pas comment ça pourrait être autrement, parce que oui c'est un certain déclic...Du reste, et là je sens que ça se "gate", le problème c'est peut-être l'envie de recréer quelque chose d'autre avec elle, de croire que cet échec est surmontable à moyen ou long terme.. Mais ça ... j'en sais rien, et j'ai l'impression que de ne pas y croire en ferait défitinitivement une chimère.Elle attendait du changement depuis plusieurs mois. Les problèmes s'étant accumulés (ça elle me l'a dit) elle n'avait plus la patience d'espérer un truc qui ne viendrait probablement pas de sitôt. Hésitation ou difficulté à assumer, j'ai quand même aussi l'impression que récemment elle est venu vérifier où j'en étais.. réponse : probablement pas bien loin et encore beaucoup trop affligé.Vraiment, là je me sens très con.. j'ai le sentiment d'être coincé dans cette contradiction. Accepter la rupture, le next etc ... c'est une chose, accepter l'idée que tout soit définitivement terminé ça en est une autre.. très con de mettre autant ma dignité de côté (mais ça quand on aime finalement..) et d'être aussi naïf pour rester accrocher à ses "peut-être" "je ne sais plus", "toi et moi blablabla"..D'autant plus que ca vient de la femme qui m'a aimé, été plus que patiente, et m'a suffisamment respecté pour ne pas me cacher les choses.. enfin si on peut parler comme ça.. J'ai encore du mal à me convaincre qu'elle ne ressent plus rien pour moi et je crois que c'est déjà là le "problème" si on peut parler ainsi. En fait j'en sais rien. L'incertitude donc.. Ce que je sais c'est que l'épanouissement dans notre couple (et le sien d'abord..) était devenu compliqué progressivement, et qu'en l'espace de deux mois l'été dernier c'est devenu encore bien plus compliqué et que je n'ai pas fait grand chose pour arranger ça, au contraire même. Maintenant je le regrette amèrement.Et si je ne cherche à convaince personne ici, je crois quand même que j'essaie de démeler le "pire de ma connerie", et ça je dois dire que seul j'ai parfois beaucoup de mal. A la fin de ce message j'en viens à penser que si je dois en chier un moment pour faire pardonner toutes les erreurs que j'ai faite récemment alors qu'elle n'était pas bien, pas de problème, je prends.. Alors qu'en fait le moyen le plus "simple" (le seul?) de m'en sortir serait de me convaincre que c'est fini, over, kaput, plus jamais.. de ne plus l'aimer .. et j'ai décidement beaucoup de mal avec ça.Edit: décidément, je retourne bosser, avant de retourner aux mêmes raisonnements qu'au premier jour, mis à part le fait que c'est moi tout seul qui me fait du mal. Merci ici, franchement. Modifié le 14 mai 2020 par Fugit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Alors qu'en fait le moyen le plus "simple" (le seul?) de m'en sortir serait de me convaincre que c'est fini, over, kaput, plus jamais.. de ne plus l'aimer .. et j'ai décidement beaucoup de mal avec ça. Le moyen le plus simple (si on peut dire), ce n'est pas de se convaincre de, ou d'imaginer que, de supputer, de penser des trucs complètement suppositoires, c'est d'accepter ce qui est REEL Accepter la rupture, le next etc ... c'est une chose, accepter l'idée que tout soit définitivement terminé ça en est une autre Accepter la rupture, le next, c'est le REEL. Vous n'êtes plus ensemble, et elle un homme dans sa vie (comme ça on dit les choses avec les mots qui vont bien). Et là tu es dans la réalité, et tu peux bosser efficacement sur ce qui te turlupine.Accepter l'idée que tout soit définitivement terminé, c'est du SUPPOSITOIRE (du verbe supposer, et aussi de se le mettre le doigt dans le fignedé). Alors si tu focus là dessus, ben mon colon tu risques de tourner en rond un bon moment...'yez c'que j'veux dire ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 14 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Accepter la rupture, le next, c'est le REEL. Vous n'êtes plus ensemble, et elle un homme dans sa vie (comme ça on dit les choses avec les mots qui vont bien). Et là tu es dans la réalité, et tu peux bosser efficacement sur ce qui te turlupine.Accepter l'idée que tout soit définitivement terminé, c'est du SUPPOSITOIRE (du verbe supposer, et aussi de se le mettre le doigt dans le fignedé). Alors si tu focus là dessus, ben mon colon tu risques de tourner en rond un bon moment...'yez c'que j'veux dire ? Tellement l'impide dit ainsi ! Faut que je laisse trainasser mon cerveau sur autre chose, ou bientôt il en restera plus rien.Grand merci ! :-Blue Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
12345 Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Je voulais arrêter de venir sur le site pendant un temps mais j'ai eu une notification et ta situation d'aujourd'hui résonne bien avec la mienne.Depuis quelques semaines je suis aussi dans le "je vais changer", "elle va revenir", "quand je monte à paris, je la contacterais et puis je serais chill et par petite touche elle va retomber dans mes bras", "pour son anniversaire, je vais lui envoyer le conte musical que j'ai crée et elle va retrouver l'émotion profonde qu'on a pu partager"... et je te passe tous le tas de conneries qui s'est accumulé dans mon petit crâne de petit gamin abandonné qui attendait patiemment sur le bord de la porte qu'on veuille bien lui dire de revenir. J'ai un pote qui est venu à la maison on a mis les gants et on s'est fait quelques round où on y est allé bien dur. A la fin je lui parle de mon ex etc. , et il m'a dit, je veux que tu sois aussi combatif face à ta réalité, et la réalité c'est que ton ex elle se tape un autre mec 1 semaine après qu'elle soit partie alors que tu l'avais demandé en mariage, la réalité c'est qu'elle t'a pas appelé depuis, la réalité c'est qu'elle est super heureuse sans toi et qu'elle t'appellera pas et qu'elle ne veut plus revenir parce qu'elle ne t'aime plus et qu'elle n'a plus de sentiments. Et bien je te jure les round de boxe c'était rien comparé à la claque que je venais de me prendre. Et d'un coup j'ai compris que j'étais trop gentil avec moi même, avec elle, avec la séparation, je restais volontairement dans la peau de ce petit enfant alors que je suis un homme bien solide. Qu'il fallait maintenant que je passe à travers coûte que coûte et que j'arrête de rêver. j'ai rêvé 8h par jour , temps que je n'ai pas utilisé pour ma médecine... Et pourquoi ?? pour que dalle. Enfin bon, sans être aussi extrême que ce que mon pote a fait. Je te dirai que vous êtes dans deux temporalités différentes, elle, elle est déjà dans le prochain train. Toi t'attends encore. Et c'est en ça que c'est fini de chez fini. Peut être que dans des années, les temporalités redeviendront similaires et vous vous retrouverez mais il ne faut pas y compter parce que ça arrive surtout dans les films. Un petit conseil à chaque fois que tu penses à elle, force toi à penser à une autre fille, gars, animal qui te fait fantasmer. C'est un peu cru mais ça fonctionne. Bon courage (je me le souhaite aussi en passant) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Un petit conseil à chaque fois que tu penses à elle, force toi à penser à une autre fille, gars, animal qui te fait fantasmer. Je me permets une traduction tout de mon cru: un petit conseil, à chaque fois que tu penses à elle, appuie à fond sur le couvercle comme ça la pression va encore monter d'un cran dans la gamelle.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 14 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Il faut que j'accepte cette perte de temps mais le retour arrière d'aujourd'hui devrait me servir de leçon. A peu de choses prêt, les derniers temps c'est aussi le sport qui m'a tenu, plutôt bien. Et il suffit que je me laisse aller un moment pour que le tapis se mette à dérouler en sens inverse et que je me rétame bien la tronche dedans, histoire de bien imprimer le motif quelques heures. Alors oui le couvercle il faut le tenir (quel magique sens du phrasé etpourtant), et le boulot derrière n'aura plus rien à voir avec elle, mais avec moi.Je retourne bosser, même si ca me fait chier, je profiterai d'autant mieux de ma cuite de déconfiné ce WE.Belle piqure de rappel en tous cas. Courage à toi aussi Ashke, hésite pas à donner des nouvelles dans quelques temps ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Bonjour Fugit,Tu sais tous les deuils ont des montagnes russes, donc des retours en arrière, c est un processus normal et plutôt sain à vrai dire. J ai toujours tendance à me méfier des guérisons miraculeuses et linéaires...c est un peu trop « beau pour être vrai » en fait. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 14 mai 2020 Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Alors oui le couvercle il faut le tenir (quel magique sens du phrasé etpourtant), et le boulot derrière n'aura plus rien à voir avec elle popopopopopopo, zut crotte fesse, la magie n'a justement pas opéré... Étudions ça de plus près, voulez-vous ? :ugeek: D'abord méat coule pas, j'ai peut-être un peu poussé la métaphore... donc, n'ayant pas fait mouche, je m'en vas espiquer un peu...Tout, je dis bien tout, ce que tu peux faire pour essayer de te détourner des pensées qui viennent va contribuer à leur faire prendre de plus en plus de place et à faire monter la pression en toi. Parce que tu ne feras que déplacer le problème dans le temps... Sur le coup ouf, oui OK la pensée est partie... Mais elle est enfouie... Tout ce que tu fais en force n'avancera à rien... Un peu d'ailleurs comme ceux qui s'imaginent qu'en allant faire du sport, sortir avé les potes, se saper milord, ça va leur faire oublier leurs blessures. Oui sur le coup, mais le temps passe et rien ne se passe...Alors ben voilà, v'la que je pense à Fernande, je... , ben oui c'est comme ça, alors allons y pensons, et regardons nos pensées, observons les, voyons ce qu'elles font en moi, regardons ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, et participons ainsi activement à cette reconstruction. Laisser aller ses pensées, c'est leur donner de moins en moins de poids à condition d'en être spectateur et pas acteur. Voir l'effet qu'elles te font, vivre ce moment éventuel de tristesse, d'angoisse, et le vivre à fond, car les fondements de la reconstruction c'est l'acceptation, y compris de ce qui se passe en toi, y compris de ces pensées, y compris des larmes, des cris. Ainsi donc, et pour revenir à cette métaphore un peu alacon, si tu mets un couvercle sur la marmite qui bouillonne, en te forçant à penser à autre chose quand arrive une pensée, ben la pression continue de monter, et 'mment donné, ça finit par te péter au groin... Voilà voilà ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fugit Posté(e) le 14 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 14 mai 2020 Je vois la nuance, évidente, mais je ne l'ai pas interprété de manière aussi radicale. En disant "le boulot n'aura plus rien à voir avec elle", je n'ai pas voulu dire que j'allais faire abstraction de la rupture pour comprendre où est-ce que j'en suis émotionnellement et comment j'y suis arrivé. C'est fondateur de cet état. Je ne vais pas nier cette évidence, de toutes façons pas possible dans le temps (et après aujourd'hui j'en ai encore un exemple).C'est plutôt de mon envie de la recontacter ou de "créer des occasions" dont je parlais ici. Encore le mental qui cherche à s'accrocher. Tant que je ne suis pas ok avec tout ça, pas de contact, pas d'anniversaire (ça c'est dans pas long, le sien comme le mien à quelques jours d'intervales et ça risque de ne pas être joyeux à toute heure), pas de je ne sais quoi pour quel pretexte, sauf matériel si elle veut éventuellement récupérer ses affaires.D'abord, c'est mon chemin après le reste on verra bien, adviendra que pourra. Si c'est ce que tu voulais dire, en tous cas j'étais sur cette ligne là.Pour le sport ou l'envie de fiesta, bien que je pense que ça n'appelle pas forcément d'explications, je ne vois pas de noyade en perspective, après tout après 2 mois confiné je n'ai pas pu profiter de tout ça et je me vois mal m'en priver totallement parce que je dois encore intégrer et accepter. Le retour à la normale (ou presque vu le contexte personnel et général hein..), travail, sport, cuite non systématique du samedi (je suis pas un adepte régulier, j'entends), ca se rapproche plus de ce que je voulais dire. Tu me dis si je me fourvoie encore ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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