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Je garde espoir à 200% de reconquérir mon homme!


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Unimos,


Non tu n’es pas seul, pas réellement, le sentiment de solitude peut s’éprouver alors que l’on est très entouré, et l’on peut ne pas le ressentir seul au milieu du désert, et si à mon époque internet et ses forum avaient existés j’aurais probablement fait la même chose que toi.


Unimos, la solitude crois moi ça me connait, plutôt bien même, être mise à la porte par ses parents et n’avoir que la personne que l’on aime pour survivre je connais aussi, devoir gérer sans aucune aide ses états d’âmes, je connais également. Et enfin avoir l’impression de ne compter pour personne, de n’être importante pour personne, je maitrise.


Laisse moi te partager, ma première histoire d’amour. J'avais 16 (et aujourd’hui je suis quarantenaire), nous étions dans la même classe en seconde. Nous étions très fusionnels, c'était très fort, nous étions inséparables. Çà a duré 2 ans, nous avions des projets de vivre ensembles après notre bac. En fait je vivais presque chez ses parents, étant donné que j'avais été plus ou moins mise à la porte de chez moi. Je faisais donc à peu près tout avec lui, il était devenu mon repère, ma figure d'attachement affective, sans lui je n'étais rien, sans lui je n'avais personne, ses parents (dont j’enviais la bienveillance et l’amour qu’ils lui portait) m'avaient pratiquement adoptée, et j'étais devenue une sorte grande sœur pour ces 3 frères et sœurs, dont je m'occupais régulièrement.


Mais il m'a quitté, quelques jours après la rentrée en terminale. Il avait envie d'autre chose, de vivre d'autres expériences, peut être qu’il avait tout simplement envie de vivre comme un adolescent, et pas comme un gars casé. Quand il m’a annoncé la séparation, il a beaucoup pleuré. Il s'en voulait de me rendre malheureuse (d'autant qu'il connaissait ma situation personnelle), il m'aimait, mais plus comme un amoureux, il m'aimait comme une sœur, une meilleure amie. Quand il me l'a dit j'ai cru mourir foudroyée sur place...


Et je me suis retrouvée en terminale, sans plus vraiment d'endroit ou aller (Puisque j'avais 18 ans, et que mes parents avaient décrétés que je devais me débrouiller seule), j'ai du déménager mes affaires de chez ses parents au bout d'un mois (ils ne pouvaient plus m’héberger compte tenu de la situation) et me trouver un logement (Ses parents m'ont aidée à trouver un hébergement à titre gracieux contre service auprès d'une personne âgée, il ne voulaient pas que je me retrouve à la rue).


Puisque nous nous voyions tous les jours au lycée, j'ai essayé de le reconquérir. Tout y est passé (les cadeaux, le faire culpabiliser sur ma situation, les plaintes, me mettre en colère, l'obliger à s'inquiéter pour moi, le rendre jaloux, l'ignorer, discuter pendant des heures pour le convaincre...). J'interprétais le moindre de ses signes (il avait gardé mon bracelet avec mon prénom dessus, il avait une photo de moi dans son porte feuille, portait toujours l'écharpe que je lui avait offerte, il m'avait jeté un regard, fait un sourire...).

Toute mon année de terminale j'ai espéré changer la situation. Nous avions un cours en commun (la philo), et il était assis à coté de moi, 2 mois après la rupture je vois dans sa trousse une gomme toute rose en forme de cœur, et un truc écrit dessus "Je t'aime. Cynthia". J'ai cru mourir une seconde fois, je suis même sorti de cours pour m'effondrer en larmes dans le couloir... J'étais tellement malheureuse, j'ai cru que jamais je ne m'en remettrais, parce que j'avais perdu ma boussole, mon pilier, j'étais totalement dépendante affectivement de lui (n'ayant aucune autre personne sur qui m’appuyer) j'ai pleuré plus que de raison, j'ai passé des nuits sans sommeil à me torturer, je me sentais si seule, si mal aimée, si rejetée, si bonne à rien, si peu aimable.

Je n’avais personne a qui parler, mais ce comportement de victime faisait fuir tout le monde… (qui a envie de discuter avec une loque qui passe son temps à pleurer sur son sort ?). Il était alors facile de dire que les autres étaient méchants, et que vraiment j’étais seule, et que personne ne m’aimait. Et quand quelqu’un me tendait la main, de toute façon, je rejetais son aide en lui expliquant que rien de ce qu’il me proposait n’était faisable, j’utilisais le « Oui, mais… », bref je me complaisais dans cette position de victime.

Comme j’étais dans ce rôle de victime, alors tous mes choix de vie ont été faits pour me conforter dans ce rôle, comme m’attacher systématiquement aux mauvaises personnes (celle qui allaient me faire souffrir, m’abandonner, me rendre malheureuse…). J’ai fait ça des années, et des années, jusqu'à ce que je prenne conscience, avec l’aide d’une psy qu’en fait j’organisais ma propre solitude, et mon propre échec…


Aujourd’hui vois-tu, je ne suis plus seule. Pas parce que j’ai un conjoint, des enfants, des amis, des voisins, des relations de travail, des connaissance réelles et virtuelles, mais bien parce que je n’ai pas besoin d’eux pour ne pas me sentir seule...


Courage à toi.

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Bonjour, je te remercie pour ton témoignage. Tu as beaucoup de courage et je te félicite !


Sois avec le temps tout passe, sois je tomberai encore plus bas..


Mais dis toi que mon ex, m’a vraiment retourné.. Pis elle savait que j’avais des problèmes de santé. Mais elle en rit. C’est affolant

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Bonjour Unimos


J'entends beaucoup de détresse dans tes mots, je la ressens même. Une détresse que tu exprimes, ce sentiment que tout s'écroule, que tu es seul. Ce sentiment de culpabilité, cet avenir que tu décris comme sombre.

Oui tu éprouves des émotions très fortes et ton cerveau est noyé dans un flot de pensées, qui vont et qui viennent, qui alimentent des émotions désagréables, cette boule au ventre, ces mains qui sont moites et qui tremblent, cette succession de phases de rage, de tristesse, d'abattement, d'espoirs.


Mais... mais tu es là !!!! Tu es une personne entière, vivante et pensante.


Aujourd'hui, tu sens bien, et je crois que c'est le sens de tous tes messages, que tu perds pieds, et que tu appelles à l'aide. Et oui, nous sommes là pour te soutenir, pour partager avec toi toutes ces émotions qui te traversent en ce moment.

Tu fais bien d'exprimer tout ça, un peu comme dans un journal, c'est vraiment une bonne idée, et c'est très important que tu continues à "vider ton sac".


L'heure est à exprimer tes émotions, à es faire sortir, à pleurer, à te sentir triste. Parce que tu as le droit de pleurer et de te sentir triste. C'est sain, parce que c'est ta réalité du moment. Et c'est celle que tu vis, là, maintenant.

Alors ressens tout ce qui te traverse, met des mots sur ce que tu ressens, décris cette boule au ventre, ces sueurs froides, regarde ton corps qui ressent, qui vit ces moments difficiles.

Exprime tout ça, ne refoule pas, ne bloque pas. Et tu peux le faire ici, tu y es le bienvenu !


En quelques mots, je crois que le plus important en ce moment est de prendre soin de toi, d'être bienveillant toi-même avec toi-même, de ne pas te juger, de ne pas juger le passé, mais juste de vivre le présent. Ce présent il fait mal, oui, c'est vrai, alors regarde, observe ce que ton corps te dit, ce que tes pensées te disent. Met des mots sur tout ce que tu ressens, pour petit à petit apprivoiser ce corps qui a mal pour le moment, pour le comprendre et l'aimer, pour l'aider, pour t'aider !


Beaucoup de courage à toi, grand, et n'hésite pas à continuer à "vider" ton sac" !

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Tu as beaucoup de courage et je te félicite
C'est pas du courage, j'en ai pas plus que toi en fait du courage, et même je pense pouvoir dire que j'ai été lâche dans ma vie à plein de moments.


Si je t'ai raconté mon histoire, ce n'est pas pour avoir des félicitation, il n'y a rien a féliciter, c'est juste mon chemin, et crois moi, mes actions sont loin d'être glorieuses, courageuses ou quoi que ce soit. mais c'est ce chemin qui fait ce que je suis, et toi aussi tu devra parcourir ton chemin.

Cette tranche de ma vie, était là tout d'abord pour te montrer que tu n'es pas seul (Tu n'es pas seul à penser que tu es seul...), pour te montrer que c'est normal que tu te sente seul et rejeté (tu vis des moments difficiles), mais aussi pour te montrer que ce n'est pas une fatalité (tu peux t'en sortir).

Ensuite pour que tu prennes conscience que c'est maintenant que tu dois agir (pour ne pas faire comme moi, et attendre d'avoir 40 ans pour te laisser le droit d'être autre chose qu'une victime.


 


Sois avec le temps tout passe, sois je tomberai encore plus bas..

Ca ne passera que si tu décide de faire en sorte que ça passe, mais tu tombera plus bas, si tu décide que c'est ce que tu veux.

Personne ne peut te sauver de toi même, si toi tu refuses de le faire.

Personne d'autre que toi ne t'aimera suffisamment pour que tu te sentes pleinement aimé.

Personne ne comblera tes besoins, puisque toi seul est en capacité de le faire.

Ton bonheur ne pourra jamais venir de l'extérieur de toi même.


 


Mais dis toi que mon ex, m’a vraiment retourné..

C'est à dire, je ne comprends pas à quoi tu fais référence exactement? Retourné dans quel sens? (c'est une vraie question, même si ça ressemble à un jeu de mot)


 


Pis elle savait que j’avais des problèmes de santé. Mais elle en rit. C’est affolant

c'est à dire, comment sais-tu qu'elle rit?

Quels sont ces problèmes de santé?


Tu sais, quand j'étais dans la dépendance avec mon amour de jeunesse et après la séparation, j'ai été renversée par une voiture devant le lycée. Il a vu l'accident. Un parent d'élève est allé prévenir le directeur, qui a appelé les pompiers.

Des parents sont venus me parler (j'étais consciente), mais lui est resté avec les autres.

J'ai espéré pendant tout le temps d'attente des pompiers qu'il serait tellement inquiet qu'il allait s'approcher, et me dire des mots d'amour, mais il n'en a rien fait. Les pompiers sont arrivés, et lorsqu'ils m'ont emmenée à l'hôpital, il ne s'est pas proposé de m'accompagner.

C'est le directeur qui est venu avec moi.

j'étais tellement triste...

Après être sortie de l’hôpital (le soir même c'était bénin, je n'avais que quelques contusions), je l'ai appelé pour l'engueuler.

Je lui ai dit qu'il devait être surement bien content, que si j'étais morte il aurait été débarrassé de moi." Il a rit, puis il m'a dit "N'exagère pas c'était pas grave, mais évidemment que je suis content que tu ailles bien, et je te souhaite prompt rétablissement".

Le lendemain, j'ai dit a tout le monde, qu'il s'était moqué de moi parce qu'il en avait rien à faire. Mais c'était faux. j'étais vraiement pathétique a chercher à le culpabiliser, et c'est ça qui l'a fait rire... En fait j'étais vexée, et en colère que malgré l'accident il ne se soit plus inquiété pour moi, qu'il ne soit pas retombé amoureux de moi de peur de me perdre...


Alors je te repose la question: Dans quel contexte elle a rit?

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Franchement vos mots me font du bien à mes maux...


Elle m’a retourné dans le sens où je lui ai apporté beaucoup pour qu’en faite elle retourne avec son ex et me laisse dans ces tracas. Elle a eu beaucoup de moi, argent, soutiens, toi etc...


Elle rit dans le sens où elle me dit que je mens.


Vraiment j’apprécie vos mots ça me fait plaisir.

La je suis sorti un peu mais trop dur pour moi. Trop de couple trop de tout...


Pis je l’ai croisé avec son gars. Rayonnante comme jamais. Je peine à comprendre

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Je veux m’en sortir mais en même temps toute ma vie est un échec sans précédent. Je ne sais plus quoi faire.


Et la de les voir ensemble souriant comme jamais. J’aurai du m’en douter. Mais j’ai été naïf.


Pis après avoir fais des tests à l’hôpital mon constat est sans appel. J’ai des graves problèmes de coeur et sûrement un problème au cerveau scan a confirmer.


Dans ces moments là si elle était là je m’en serai sorti.

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Unimos,


Ça ne t'aideras peut-être pas si je te dis que le jour ou mon mari m'a dit qu'il avait rencontré quelqu'un et qu'il me quittait parce qu'il était fou amoureux d'elle, j'ai reçu une lettre me notifiant mon licenciement, et que 2 ans plus tard j’apprenais que j'avais un cancer?

La vie parfois c'est moche!

Ça veut pas dire que c'est toujours comme ça.

Ne plus être avec mon mari est une bonne chose, je suis aujourd'hui avec un homme merveilleux, qui ne me fait pas souffrir et je prend la pleine mesure de combien mon histoire avec mon mari était toxique.

Perdre mon travail était la meilleure chose qui pouvait m'arriver... J'ai fait une reconversion et aujourd'hui je suis épanouie professionnellement, et je vais au boulot le cœur léger en sachant que je suis à ma place.

Quand au cancer, et bien, heureusement il a été pris a temps, je suis guérie et tout va bien :) et je connais la valeur de la vie.

Crois moi si je te dit que ça va aller mieux.

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Alors tu vois... tu disais qu’elle était la seule à pouvoir te comprendre, et finalement elle dit que tu mens. Donc non, elle ne te comprend pas.


J’vais faire comme ma collègue, en moins élaboré. Même si la situation n’est pas la même, j’ai eu un peu le même enchaînement pourri que toi en Novembre. Je me suis faite larguer par texto le lundi, et le jeudi on m’annonçait qu’il fallait qu’on m’opère. Le samedi je me suis embrouillée avec ma mère, parce que j’ai pas voulu qu’elle vienne pour l’opération, et moins d’un mois après c’est ma frangine qui m’a sorti, entre le café et les gâteaux, que ma vie était devenue ridicule depuis que je ne risquais plus de faire de gamins et que je m’étais mise au sport. Alors on dit pas que c’est facile hein, mais moi j’ai décidé 2 trucs : 1) que cette période de ma vie était un genre de sketch et 2) que l’opération allait me débarrasser d’une partie de mes problèmes tout en me focalisant sur ma santé À MOI. Bon, perso, j’ai un ego surdimensionné, donc dans le peu d’échanges que j’ai eu avec mon ex, j’ai limité à « je vais très bien » (alors que j’étais totalement désespérée / sous xanax / prête à être opérée) et finalement tant mieux. Il ne pouvait vraiment pas m’apporter de réconfort.


En vrai là t’es sûrement avant tout totalement perdu. C’est normal. Mais faut progresser pas à pas, sans regarder trop loin devant. Commence par t’occuper de ta santé, POUR TOI. Ta famille, laisse les où ils sont, et trouve des copains pour aller te promener / boire des coups (si y’a pas de contre-indication !). Pour le défouloir t’as le forum, et comme disent les collègues : t’es pas seul à te sentir seul. Cela dit, ça se soigne ! Vraiment !

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Ah purée Allys, il me tarde d’être dans un an ou deux pour établir la cohérence du mois de Novembre 2019, comme tu l’as fait si justement par rapport aux merdes qui te sont arrivées ! (Et vive le gentil amoureux)

ça viendra :)

Je suis séparée e mon mari depuis 8 ans, et j'ai fait n'importe quoi après pendant 5 ans au moins. Aujourd'hui je suis sereine.

Plein de belles choses pour toi Lea :bisou:

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