Aller au contenu

Il m’a quitté après 6 mois intenses, pourquoi ?


Messages recommandés

J’ai eu envie de le dire ici pour vous remercier d’avoir été capables de me lire. Parce que c’est une étape que j’attendais avec impatience. Maintenant je sais que je ne resterai pas comme cela, que ça descendra et que potentiellement d’autres problématiques apparaîtront. Mais là je récupère mon corps, je récupère mes billes et j’en suis fière.

Il faut que je rompe seule, d’une relation que je ne souhaitais pas quitter et pour l’instant ça me met en colère. Noire. Rouge. Sang. Je sens que c’est là, à l'intérieur, et grâce à ces émotions justement que je vais trouver le courage de m’en sortir (dans moi, pour moi, casser le lien pour être libre enfin).
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 218
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Edit: Selmasultane, j’espère que je ne t’ai pas parue trop mal élevée. Je n’ai pas lu tes mots sur le moment parce que j’ai eu besoin de « couper », après tant de questions. Tes réponses sont vraiment pertinentes et tu as totalement raison quant au fait que je me garde moi-même sous son coude. Par ailleurs je sais qu’il n’est pas innocent, c’est même un spécialiste de la pratique, plutôt doué pour se rendre extrêmement présent / absent (pas par stratégie cela dit, je ne le crois pas, en tout cas consciemment). Mais notre lien n’aurait jamais dû être, ne serait-ce parce qu’on appuie sur des boutons ingérables l’un pour l’autre. C’est un lien qu’il ne cassera pas parce qu’il n’a pas « envie » de le casser, et que je me dois de découper à la hache de mon côté, pour moi. Et c’est compliqué de se défaire de quelqu’un que l’on aime, parce que oui, je l’aime comme il est, mais je m’aime encore plus.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Bonsoir à tous,

J’espere que vous allez bien.
Voilà ça fait plusieurs semaines maintenant qu’il est parti et nous avons eu notre dernier échange il y a 10 jours. Il m’a expliqué qu’il m’avait quitté parce que, selon lui, je suis une « tornade ». Alors je ne sais pas ce que ça veut dire. Et qu’il y avait vraiment cru mais que tout était de ma faute, parce que je suis vraiment trop émotive, que ça lui mettait trop de pression au quotidien. Comme si je lui avais demandé de gérer mes émotions à ma place... Je ne suis pas rentrée dans le débat d’ailleurs, j’ai répondu que probablement que j’avais idéalisé cette relation et qu’on n’aurait sûrement pas dû se mettre ensemble. Fin de l’histoire. Il n’a pas répondu (enfin si, il a hurlé sa colère à ma meilleure amie pendant 2 jours, pourquoi j’en sais rien, et j’ai demandé à ne plus avoir de nouvelles indirectes de lui), je n’ai pas relancé. Bref, j’ai rompu, moi aussi.

Depuis ça avance, j’ai trouvé un « pansement » avec qui tout est léger léger et j’essaye de reprendre le contrôle de ma vie, de mes émotions. Mais c’est dur. Je n’espère plus, parce que j’ai bien compris qu’il avait cristallisé une image négative de moi, mais moi... bin il me manque. Je sais bien que c’est foutu, mais j’ai l’impression d’avoir perdu un proche, mon confident (c’est pas une impression) et mon partner in crimes.

Quand je pense à notre histoire, je souris, puis je me mets à pleurer en pensant que ça n’existera plus jamais. Je ne sais pas trop comment faire pour faire passer ça... C’est dur de réprimer mes larmes, vraiment. Le diaboliser à mon tour ne fonctionne pas et je me sens toujours victime de mes propres émotions, assaillie par la lassitude et l’amertume. C’est un rejet tellement brutal, que même plusieurs semaines après je suis encore sous le choc je crois. Comme un décès en fait... est-ce que quelqu’un a vécu ça ? Comment réussir à avancer avec cette sensation de manque, de perte ?

Bonne soirée à vous tous
Modifié par Lea90
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui bien sûr, et j’en suis un pour lui aussi. Tout est très clair et honnête entre nous. On est clairement plus copains qu’autre chose, ça permet d’avoir des câlins quoi...

On se connaît depuis plusieurs mois, c’est un copain qui sait absolument tout de mon histoire. Et il se trouve qu’on a rompu en même temps, donc bon, c’est pratique et agréable, c’est déjà ça.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote=Lea90 post_id=1310018 time=1576777380 user_id=44851] Est-ce que vous avez trouvé des astuces, des chemins mentaux pour réussir à passer outre ? [/quote] Salut Léa!
Un des 1ers chemins c'est de descendre l'autre de son piédestal, déja. Ce qui est différent de le diaboliser, hein. Juste d'essayer d'être objectif.
Si c'était si génial et si parfait que ça, vous seriez ensemble...je crois que c'est important d'arriver à aussi, se souvenir des moins bons moments.
Parce que dans ces périodes de chagrin on a tendance a ne penser qu'a ce qu'on a "perdu", aux bons moments, aux bons cotés.
Essayer d'analyser plus froidement la situation permet de remettre l'église au milieu du village.

En l'occurrence, il rejette la faute sur toi, intégralement (et on sait tous que ce n'est pas la réalité), il est lâche (pour rester polie), et pendant votre relation il t'a "mal-aimée"...
C'est déja un début de des-idéalisation.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou Elieza,
Oui clairement il a été très lâche, et le fait de tout me mettre sur le dos m’a fait vraiment comprendre que c’était pas possible. J’ai bien compris qu’il voudrait une copine qu’il puisse tranquillement tromper sans se sentir trop coupable et qu’avec moi c’était impossible. Tu as bien raison et je le sais. Mais c’est dingue, je n’arrive pas à rendre ça suffisant. Comment dire... je ne veux plus être avec lui, d’ailleurs on ne cherche pas le même type de relation (et mon type à moi, j’en suis sure, j’en bougerai pas), mais malgré tout il me manque tout le temps. C’est épuisant... ça doit être pratique de se raisonner à coup de « toute façon c'était une tornade, ça n’aurait jamais pu marcher », je ne comprends pas pourquoi ça marche pas sur moi... :(
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peut-être oui... en fait je suis fatiguée de perdre mon temps et mon énergie avec ça. J’ai envie d’aller mieux plus vite c’est terrible. Tu sais que parfois même j’ai des crises de colères totalement improductives contre moi-même parce que je n’arrive à rien ?? On dirait une gosse de 4 ans sérieux... C’est pénible. Je me suis fixé 30 jours sans aucun contact avec lui, sans nouvelles, en me disant que peut-être que ça m’aiderait. J’en ai informé ma meilleure amie et elle joue totalement le jeu. Mais du coup c’est peut-être pour ça que j’ai à nouveau un manque non ? A chaque contact, même indirect, ça repart de zéro ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote=Lea90 post_id=1310027 time=1576782118 user_id=44851] A chaque contact, même indirect, ça repart de zéro ? [/quote] Et oui!

En plus, tu vas "essayer" d'aller mieux, moins ca fonctionnera (le cerveau est rebelle), tu dois juste "lâcher prise" (je sais que c'est plus facile à dire qu'a faire).

Moi j'avais commencé à aller mieux après 2 mois sans contacts, il était "revenu", j'étais retombée au fond du trou car reparti, et ensuite 5 mois de silence où j'allais mieux, à défaut de bien. Bon, il est revenu et on est repartis pour une historie de 4 ans derrière mais avec le recul je me demande si j'aurais pas préféré me casser une jambe ce jour là :lol: :lol:

Le temps est ton meilleur ami, est tu vas commencer petit a petit a moins y penser, puis te surprendre toi même a ne pas y penser...et le cercle vicieux deviendra un cercle vertueux (parce que tu auras assimilé que le non-contact est ce qu'il te faut et que les contacts qui te faisaient du bien au début-comme un camé avec sa drogue en fait- sont en fait nocifs).
Pour tes crises de colère, est ce que tu fais du sport?
Le pilates m'a beaucoup aidé, pour le coté respiration et centrage sur moi, tout en étant physique malgré tout.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours...

Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc...

J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits.

Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions.

Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).

Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ».

Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851] Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours... [/quote]
Oui bon, tu sais qu'il faut, mais tu fais comme tu peux, c'est déja un début!
[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851]Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc... [/quote] Non, loin de là.
Par contre je 'étais pas guérie en deux mois, hein, juste qu'à un moment (j'y viendrais plus loin) je me suis "vexée" en fait, et ca m'a aidée a rebondir.
[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851]J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits. [/quote] je comprends. Je me suis aussi fait larguer "out of the blue", genre on finissait de manger, je lui ai dit un truc anodin et il m'a sorti "oui je crois que je serais mieux avec une musulmane"...genre coup de pelle.
Et j'ai aussi été malade, physiquement, à devoir faire venir le médecin parce que j'avais peur de me faire mal, tellement j'étais choquée et angoissée.
S'occuper c'est super, c'est exactement ca qu'il faut, se chouchouter...
[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851]Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions. [/quote] Bon la dessus je ne serai pas d'un grand secours, j'ai plutôt tendance à justement m'enfermer dans le boulot pour pas penser- mais j'ai été prof et je compatis. Ceci dit comme m'avait une pote a l'époque: tu as pas besoin d'être célibataire ET au chômage...
[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851]Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).[/quote] Ce retour, si retour il y a, tu le géreras bien mieux si tu vas mieux ou bien.
Parce que tu auras assimilé certaines choses (notamment que d'y retourner c'est une connerie).
[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851]Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ». [/quote] Oui alors et c'est la dessus que je voulais revenir, quand je parlais de vexation. Moi aussi je suis ultra émotive, trop sensible, trop empathique, trop trop trop...mais a un moment, je me suis rendue compte que mon ex voulait que je sois quelqu'un d'autre (musulmane en l'occurrence),comme le tien d'ex voudrait que tu sois moins çi, moins ça...mais FUCK en fait.
Je suis comme je suis, et je ne vais pas changer qui je suis pour un mec (surtout pour un mec).
C4est de là que je me suis vexée.
Comment osait il me demander d'être différente? Comment osait il me reprocher qui j'étais, en fait?
Parce que c'était précisément qui j'étais qui l'avait fait tomber amoureux de moi...
Et ca m'a aidée, cette vexation (en mode "non mais c'est lui qui a une vie de merde en fait...")
[quote=Lea90 post_id=1310030 time=1576784895 user_id=44851]Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ? [/quote] Donc c'est ça que je dis juste au dessus, au bout de deux mois j'allais mieux, mais j'ai replongé, mais s'il n'avait pas refait surface a ce moment là je pense que oui, j'aurais continué sur ma lancée.En fait je crois que c'est quand j'ai accepté d'être en colère contre lui (et donc de l'idéaliser a fond) que j'ai commencé vraiment a aller mieux.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D’habitude moi aussi le travail est mon refuge... mais là je sais pas pourquoi, ça veut pas. Grosse lassitude globale je crois. Mais je dois commencer par programmer mon travail et défricher surtout, je suis tellement sous l’eau que je ne sais plus par où commencer.

Pour la vexation je te comprends. Son message était très condescendant et son jugement m’a laissée sur le cul. Qu’il n’ait plus voulu de notre relation, ok, mais tout le foutre sur le dos sous prétexte que je suis « trop », ça m’a exaspérée. « Ne plus être avec toi est un soulagement parce que tu es épuisante » alors qu’on s’appelait une fois par semaine et qu’on se voyait deux fois par mois, j’ai trouvé ça osé. J’ai bien compris que débattre aurait été pisser dans un violon. A ce compte, je ne vais pas commencer à m’excuser d’être qui je suis (son petit frisson qui était devenu trop encombrant, j’avais pas vu le truc arriver).

J’ai statué sur tout ça et j’ai quand même été contente de voir que j’ai été cohérente de bout en bout. Il dit que je suis une tornade (faudra m’expliquer ce que ça veut dire ce truc, n’empêche), mais moi j’ai subis un ouragan. Cela dit maintenant que j’ai levé mon cul du canapé, je vois que la maison est solide, même si dedans y’a du dégât.

Merci Elieza vraiment, ça me fait beaucoup de bien et ça me donne beaucoup d’espoir. Je pleurais toute à l’heure et ça y est, j’ai séché mes larmes. C’est pas juste que ça soit si dur, mais quelque part je me dis que ça sera encore plus solide après... j'espère.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou à vous,

Aujourd’hui début des vacances de noël, que je passe seule pour la première semaine. La joie des vacances s’est assez vite transformée en angoisse. J’avais rdv chez ma psy, et j’ai pleuré, pleuré, puis je suis rentrée et j’ai pleuré encore. C’est que ça me fait peur, que j’ai pas envie, et que j’ai l’impression aussi que mes désirs de relations entières et sincères jouent contre moi, à force. Que ma cohérence rationnelle joue contre mes peurs émotionnelles, et que là je suis pas encore convaincue par ce que mon cerveau dicte à mon cœur. Alors bon, je sais que j’ai pris l’habitude de m’attacher à des hommes qui ne sont pas disponibles, et que c’est un schéma que je répète à l’infini, et que pourtant chaque fois ça capote parce que ça se heurte à mon désir d’être aimée vraiment, dans une vraie relation de couple. Que j’ai tendance à me mettre en retrait, à faire passer tout le monde avant moi, et que ça m’a joué plus d’un tour. Tout ça je le travaille pour moi depuis août, mais c’est vrai que j’en vois pas encore le bénéfice.

Alors ce soir je suis allée au sport et je me suis écris un mot. Je le pose là, vous me direz ce que vous en pensez :

Un jour ma grande, t’en auras un de disponible pour toi. Et quand tu le regarderas, tu te diras que ça valait le coup.

Mais pour ça, faut préparer le terrain. Reprendre ton souffle, doucement. Un pied devant l’autre. Dis toi que t’es en rééducation, c’est rageant, c’est long et des fois tu tombes. Mais on court pas encore, en rééducation. On réapprend à marcher. On sautillera à pieds joints quand on aura réussi à mettre trente fois, soixante fois, cent fois un pied devant l’autre. Et dis toi qu’après, tu marcheras avec la démarche que t’as toujours voulu avoir. Et que tu pourras danser cent fois plus souvent. C’est juste quelques semaines, quelques mois tout au plus, mais t’as passé le plus dur. Faut tenir la durée, ne pas abandonner, et quand t’auras fini, crois moi, tu sauras que ça valait le coup.

Dans cette vie là, t’auras le droit de jouer, de rire, de pleurer, de boire, de baiser, tout pareil. Mais en sécurité.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou à vous,

Bon voilà je passe sûrement une des semaines les plus hard de ma vie, toute seule chez moi, en pleine semaine de noël. Je rêve d’un refuge d’où regarder la mer, je rêve de me sentir chez moi quelque part...

Là j’ai mal, je rechute presque tous les soirs. Je me dis qu’il m’a sûrement remplacée, et ça me vrille. Ça ne devrait pas je sais, il est libre. Mais c’est dur de casser le lien, c’est dur de vivre sans lui et c’est dur de l’imaginer heureux sans moi. Quelle douleur... Jusqu’ici j’avais toujours eu des ruptures « logiques », des amours qui s’éteignent, ou qui n’avaient pas vraiment commencées. Là je sais que c’est la violence de cette rupture qui me brise. J’ai parlé à une amie aujourd’hui et elle m’a dit que ça lui était arrivé, qu’elle ne s’en était jamais vraiment remise. Quittée par téléphone du jour au lendemain après 3 ans, elle m’a dit qu’elle avait cru voir son immeuble tomber sur elle et que depuis c’était plus pareil, l’amour. Depuis ça fait peur. Ils peuvent partir comme ça, comme si y’avait un mort, ils peuvent nous jeter à la poubelle après des années de complicité, d’entente, de rires, de larmes. Nous on parlait beaucoup, et malgré tous ses doutes j’avais la certitude qu’il ne renoncerait pas à nous. Vraiment, j’en étais persuadée. Pourquoi renoncer ? Y’avait aucune raison. On était amoureux, on était passionnés, on se désirait et on était amis. Se quitter était terriblement triste, se retrouver était une fête. Nos amis étaient les mêmes, nos rêves étaient les mêmes. Pourquoi partir ?

Alors je sais, il m’a rendu service en partant. Parce que c’est impossible de vivre avec quelqu’un qui doute autant de tout. Qui nie tout. Même ma souffrance : je dois en faire un peu trop. La sienne : il n’a qu’un léger coup de mou. Et puis s’il m’a quittée bien sûr c’est que visiblement tout était moins solide que ce que je croyais. Et il pouvait très bien se passer de moi. Je sais. Mais putain, qu’est-ce que j’ai mal... d’être là toute seule, avec ce poids au cœur qui me brise tous les soirs. Le jour ça va, la nuit il faut rentrer. Je me sens très perdue.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote=Lea90 post_id=1310142 time=1577129006 user_id=44851] Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite. [/quote] Bonsoir Lea ,

Cela met extrêmement pénible de te lire , non pas que j'aime pas tes écrits oh non ! loin de là ! mais parce qu'ils me touchent particulièrement.

c'est comme si j'étais à ta place , c'est ce que l'on appelle de l'empathie ...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote=Lea90 post_id=1310142 time=1577129006 user_id=44851] Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite. [/quote] Ne te torture plus l'esprit Léa stp tu te rends malade parce que tu n'as pas totalement les réponses...t'y comprends rien et ça te ronge....mais ne les cherches plus tes réponses ...cela ne te servira pas plus .
Les faits sont là. Tu dois passer à autre chose et oublier définitivement, plus facile à dire qu'a faire je sais.
Tu es une personne d'une haute qualité , je le sens à travers tes écrits . Et franchement te voir encore focaliser sur lui encore maintenant m'attriste vraiment .

Si tu pouvais te focaliser juste sur toi et rien que sur toi , et non sur votre ancienne relation qui te ronge de l’intérieur encore manifestement.

Essaye de te dire que cette personne n'a jamais exister dans ta vie tout simplement parce qu'elle ne te méritait pas , que c'était comme dans un film ....que tu vaux bien plus que ça.

Je te souhaite sincèrement d'aller mieux Léa et tu le mérites sans aucun doute .

Gros bisous et câlins :bisou:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je sais, moi aussi ça m’est extrêmement pénible de me lire, les soirs sont durs. Surtout cette semaine je pense, après j’aurais un peu moins de temps peut-être. J’ai écris ici et puis je suis allée voir mon pote-pansement (on est voisins), juste pour pleurer dans les bras de quelqu’un (et boire un rhum). Le pauvre, j’ai passé la porte en larmes, et j’ai pleuré tout ce que j’avais sur son t shirt.

J’essaye d’oublier bien sûr, tout le temps. Et je vois que j’ai mal moins de fois par jour. Mais quelle violence...

Merci pour ton câlin numérique I.had.a.dream et ton empathie, ça fait du bien !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il m’a écrit cet aprem... pour dire qu’il est pas loin de moi, et qu’il pense à moi. Bouteille à la mer j’imagine. Message adorable après 6 semaines d’ignorance et de messages horribles à me reprocher d’être qui je suis. J’ai pas répondu. Faut pas répondre hein ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou à tous et bonne année !
Voilà mes vacances s'achèvent, je repars de chez ma meilleure pote toute à l’heure...
Demain ça fera 2 mois qu’il m’a quittée et une semaine qu’il m’a écrit et que je n’ai pas répondu. Je sais que c’est tout ce que j’avais à faire mais c’est dur dur.

Ça plombe encore ma poitrine et je pense que son message ne m’a pas aidée, ça me produit un conflit cognitif qui mêle le manque, la colère à ma certitude qu’il ne m’apportera plus jamais rien de bon. Démarrer 2020 seule c’est dur, j’essaye pourtant de me convaincre que celui qui me manque n’existe plus, mais c’est dur. Je ne pleure plus autant, cela dit, mais je rêve de lui quasi toutes les nuits (saloperie d’inconscient...). Je déteste être comme ça... il occupe encore beaucoup de place dans mon esprit, alimentant encore beaucoup de tristesse et de déception, la sensation de m’être tellement trompée. Et comment accepter que les gens puissent faire ça ? Être notre « famille » pendant des mois, puis disparaître ? Et rester là en sous-marin...

J’aimerais que ça passe...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Courage Léa, crois moi ça va passer.

Ca passe mais ça prends du temps.

Je crois que notre société actuelle a oubliée que les évènements traumatisants de la vie, ça prends du temps pour s'en remettre.
Mais "faire un deuil" que ce soit suite à un décès, à une séparation, à une maladie, ou à la perte d'un membre ou d'une fonction physique, ça prends du temps. Et ce temps diffère des individus, tout comme certain n’ont besoin que de 5h de sommeil, d’autre ont besoin de 8h. Les seconds ne sont pas plus faibles ou plus flemmards, juste chacun est différents.

J’ai mis longtemps à me remettre de ma séparation avec mon mari, avec qui je suis restée 18 ans, mais également 5 ans pour une histoire de 6 mois qui est arrivée juste après. Un très bon ami à moi pleure toutes les larmes de son corps, suite à une séparation datant d’il y a 3 mois, mais d’une histoire qui a durée 1 seule toute petite semaine.

Tu as le droit de prendre ton temps. Personne ne te demande d'aller mieux immédiatement, car tu as un chemin a parcourir. La seule chose que l’on t’encourage à faire ici, c’est à ne pas faire des choses qui augmente ta souffrance (comme le contacter, lui répondre, entretenir une ambiguité).

Courage à toi, prends soin de toi, pense à toi.
:bisou:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je sais Allys que tu as raison... à vrai dire je pense que c’est aussi parce que tout ça s’accumule avec ma séparation d’avec le père de mon fils (y’a bientôt 3 ans), une autre histoire compliquée entre temps... en fait quand le dernier m’a quittée je me rappelle avoir dit « merde non, encore la tristesse, encore le deuil... encore ! ». Avec lui je me projetais à nouveau, je me sentais « sortie d’affaire », quelle bêtise. Ça a été un tel miracle quand on s’est enfin mis ensemble, enfin mon tour, enfin pour moi. Je suis tombée de haut. Et bon, malgré toute la crasse, les ratés de cette rupture, souvent je me souviens de nos fous rires, nos balades, nos danses dans le salon, les câlins infinis. Il y a quelque chose que je ne comprendrais jamais dans cette rupture. Il est de ceux qui fuient, qui tremblent sur leurs fondations, de ceux qui ne savent pas aimer. Et il est toujours un peu là, nos amis communs me disent de laisser tomber (il les fout au bord, à dire que c’est pas normal de vouloir une relation amoureuse qui engage autant, que ça fait trop peur, on dirait un collégien... « et peut-être qu’elle voudrait bien qu’on se revoit » « et non en fait je m’en fous d’elle, mais qu’est-ce qu’elle fait et avec qui ? », quelque part ça me rassure parce que je vois bien que j’ai pas rêvé mais qu’il est handicapé). Le gâchis, la déception, la mélancolie, c’est dur à avaler tout ça. Et face à moi, pas un homme de 35 ans, mais un ado débile qui comprend pas que ses actes portent à conséquences...

J’essaye de moins parler de lui, j’essaye de voir d’autres personnes et j’essaye vraiment d’avancer. Déjà... je ne pleure plus au fond de mon canape’, on peut dire que c’est un pas ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

Quelques nouvelles...
Vous vous souvenez du pote commun ? Bin il lui a interdit de me parler. Et comme ils se connaissent depuis plus longtemps, apparemment j’ai perdu. Quand ce pote là était célibataire, j’ai passé des semaines à l’aider à se faire un profil tinder, à délirer avec lui, etc. Ça lui plaisait pas trop, à mon ex, que je discute le soir avec un « pote à lui » (c’est même pas lui qui me l’a présenté ! Mais j’avais voulu calmer le jeu et je répondais moins souvent).

Là on avait repris contact et commencé à se marrer sur le fait qu’on allait inverser les rôles. Apparemment ça n’a pas plu à Monsieur. J’ai trop rien dit, j’ai encaissé. Parallèlement, un message de « bonne rentrée » hier, mais moi je lui souhaite de se casser une jambe.

Hier j’ai rien dit à personne pour le pote commun, j’ai encaissé. Puis j’en ai parlé ce matin à ma meilleure pote (pote aussi du pote commun), elle était furax. En même temps il a bien tenté de la convaincre elle aussi. Là il a changé de stratégie, il m’écrit à moi sans lui dire à elle, il a enfin compris qu’il ne faut plus lui parler de moi (a part une crise en moyenne par semaine à base de « ouin ouin tu trouves toujours plein de temps pour elle et jamais pour moi »). J’sais pas pourquoi il fait ça (m’écrire des gentils messages tout en me pourrissant visiblement auprès des autres), mais... j’veux pas savoir.

J’ai pleuré ce soir. Fatiguée par la reprise, désolée par des histoires de taff et les collègues tout heureux, ici qui ont une nouvelle robe offerte par le mari, là qui annoncent une grossesse de leur épouse, retour de congés mater, etc. J’avais prévu de ranger chez moi et de faire du sport, mais j’ai fondu en larmes en sortant du boulot, et j’ai essayé d’éviter des accidents en rentrant. Couette, série. Je crois que je commence à le détester, et même à le détester plus qu’il ne me manque. En fait : il m’a fait pleurer.

J’écris ça ici pour si jamais je me radoucissais, pour que vous me rappeliez que c’est un fion.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou !

Après constat progressif de la fionitude de la bête (qui, ne nous voilons pas la face, n’en fini pas encore de me peser sur la poitrine), j’ai développé deux choses parallèles : un sentiment d’aigreur global, que je contre-balance par... beaucoup de sport. C’est sûrement un peu une stratégie d’évitement mais j’ai remarqué que quand je pratique une activité sportive, j’entre dans mon corps, je le sens, et ça me fait énormément de bien.

Alors bon, je suis passée de pas de sport depuis l’EPS du lycée à un peu de sport depuis un an a BEAUCOUP de sport depuis trois semaines. J’imagine que c’est une phase, mais j’avoue que je n’avais jamais eu ça avant. Faut dire que j’ai trouvé un sport qui me plait (enfin, à plus de 30 ans, il était temps...) et que j’ai aussi découvert que plus je courbature, plus je sens mon corps et plus je trouve ça cool. A chaque fois que je sens que je commence à basculer : paf, je fais du sport. L’inconvénient c’est que des jours comme mardi (peu de cours mais beaucoup d’heures de trou au taff) je ne peux pas en faire autant et du coup je me suis effondrée en fin de journée.

Mais mercredi je ne bossais pas : 1h de sport. Aujourd’hui : 2h30. Je pensais à toi Elieza parce que tu m’as conseillé plusieurs fois de faire du sport... mon salon commence à ressembler à une salle de muscu (au milieu des bouquins :D). Maintenant il n’y a plus qu’à tenir le cap et espérer que le poids sur la poitrine et l’aigreur passent. J’ai perdu 6kg avec la rupture, et je crois que quelque chose en moi se dit « très bien. Maintenant on va faire un truc joli avec ce nouveau corps ».

Il vaut mieux parce que par ailleurs, c’est horrible comme je suis négative... Voire passive. Mes copines me parlent de leur couple, j’entends « blah. Blah blah. Blah. » et je pense « ah tiens je savais pas que j’avais un muscle là ! Bon faut renforcer ça ». Du coup j’ai plus que 3 sujets de discussion : le sport, le taff et la philo.

Ma prof de sport m’a dit « tu sais, il faut muscler le corps pour muscler le cœur et la tête ». Je crois que j’aime bien cette idée... J’espère juste ne pas finir totalement dégoûtée des relations amoureuses...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah ben une chose est sûre: post rupture, j'ai développé un corps de ouf, et que du coup j'ai gardé, et a 41 ans, je t'assure que je fais envie a pas mal de jeunettes. Donc si tu prends cette bonne habitude, ca t'aidera physiquement, mais aussi et surtout mentalement.
Elle a raison ta prof de sport, je l'aime celle là!!!
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J’y compte bien Elieza. Le problème c’est que je dois être opérée en février, et j’avoue ça me fout une déprime de malade. Même pas tellement pour le souci de santé (on n’est plus à ça près), mais... parce que ça va m’arrêter dans mon élan :cry:

J’essaye de pas trop y penser, mais comme là je suis en train de la programmer, ça me souuuuule. Je veux pas !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...

Bonjour à vous,

Quelques nouvelles en ce dimanche grisâtre. Je n’ai plus aucun contact depuis désormais trois semaines, et plus de nouvelles indirectes non plus. Pour autant je ne suis bien sûr pas remise, cette histoire m’a ouvert les yeux sur des choses plus profondes que je travaille avec ma psy : mes relations familiales qui ne sont guère mieux équilibrées. Malheureusement ma famille a été, comme à son habitude, à sa hauteur pour cette rupture : je me suis rarement sentie aussi mal soutenue. Voire pire, en fait, ils semblent presque ravis que je sois triste. Fabuleux. J’apprends donc à observer / analyser et surtout... renoncer. Mais c’est une phase très douloureuse, qui me met très mal à l’aise. Tout se mélange : lui, son cynisme, son égoïsme, celui des membres de ma famille, je vois bien pourquoi il me semblait si « familier ». C’est assez tragique, en réalité.


Je continue à bosser sur moi, dans un ressentiment assez fort en fait. Et dans beaucoup de colère, surtout contre moi-même : je suis plutôt intelligente comme nana, je trouve fou d’avoir été si bête et d’avoir laissé tant d’opportunités de me « toucher » quelqu’un de si... y’a même pas de mot en fait. Tout part de son égocentrisme, mais ça en fait quelqu’un de potentiellement malveillant. Ça m’a renfermée, cette histoire. J’ai peur de mon jugement des gens. Je suis coincée entre mon envie d’être en couple, dans l’absolu, et ma peur de me planter à nouveau. J’ai l’impression que tomber amoureuse chez moi, c’est tomber d’une falaise : une fois que j’aime, c’est la porte ouverte à toutes les possibilités de me défoncer la gueule. Mon ex a BIEN appuyé sur mes failles, je sens que je suis vraiment profondément blessée, en colère et honteuse.


Puis cette prise de conscience que je peux me faire avoir si facilement, que j’ai toujours été cette amoureuse silencieuse qui ne demande pas trop, qui a peur de gêner, j’ai tellement peur de recommencer... pour l’instant de toute façon j’ai tout bouclé. Je m’occupe de mon fils, de mon travail et je fais énormément de sport. Je suis dans une phase de prise de contrôle assez costaude. Mais parfois je pleure. De rage, de solitude, de honte. J’espère que je retrouverai un peu de sérénité bientôt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello Léa!

Tu sais l adage «  on ne choisit pas sa famille « ...plus je vieillis et plus je trouve que c est exact.

En avoir conscience, c est déjà un bon début.

Tu as vachement avancé depuis ton arrivée sur le forum, j espère que tu t en rends compte :)

Donc bien sûr, tout ça ne va pas d arranger en quelques semaines, mais tu es sur la bonne voie. Prends soin de toi ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Elieza... oui j’avance j’avance. J’ai repris le dessus sur le taff déjà, c’était pas gagné. Et bon j’ai eu une bonne nouvelle : mon opération ne nécessite qu’une semaine d’arrêt de travail et de sport. J’ai viré ma famille de l’équation et c’est une amie qui viendra m’aider pour l’hôpital et mon fils. Ma psy dit comme que je suis le genre à avoir des effondrements spectaculaires mais des remontées rapides... espérons qu’elle ait raison. J’ai une estime de moi et une fierté qui me sauvent pas mal, en fait.


J’suis juste terriblement heurtée par l’insensibilité des autres, et ma capacité à trouver cela normal. Mais j’y travaille.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites


J’suis juste terriblement heurtée par l’insensibilité des autres, et ma capacité à trouver cela normal. Mais j’y travaille.

 

Ca c'est clair que le coté "ma gueule et après moi le déluge" me choque de plus en plus, et étant moi même hypersensible je me rends compte que probablement je devrais être plus dure et moins dans l'empathie...mais bon, jsuis comme ça, je vais pas changer maintenant.

J'essaie juste de pas avoir des attentes trop élevées, ca évite de tomber de trop haut on va dire.


J'espère que ton opération va bien se passer, tu nous donneras des news?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bin moi aussi, je suis hypersensible. Et franchement j’ai l’impression que cerner les gens et voir leurs limites n’a jamais trop été un problème pour moi. Mon ex avait BEAUCOUP de défauts (rédhibitoires d’ailleurs) que je connaissais, mais va savoir pourquoi, au lieu de le gicler, je me suis plutôt dit que j’allais l’accepter comme ça. Connerie. Faut les gicler direct, ces gens-là. Mais être empathique c’est plutôt un signe d’intelligence je pense, faut juste peut-être qu’on apprenne à lâcher l’affaire quand on rencontre des fions. Bon moi, c’est con, mais ma famille est composée de 70% d’égocentriques pas empathiques et, accessoirement, aigris et méchants mais qui refusent de faire un travail sur eux. Bin c’est ça, je pense, qui m’a rendue trop tolérante. Quand t’es habituée à ramasser les miettes, forcément ta définition de l’amour est légèrement biaisée. Ma psy m’aide à analyser tout ça et à ... bin lacher l’affaire. Elle dit qu’il faut pas trop en attendre en effet, mais de cette catégorie là de personnes. Et qu’au contraire il faut être exigeante en ce qui concerne l’amour. (Du coup j’ai l’impression de partir de zéro, personnellement. En fouillant mon passé... je ne vois pas de relation équilibrée, mais seulement des mecs qui ont toujours profité de ma capacité à ramasser les miettes). Mon bon point c’est que mes amis par contre, ce sont de VRAIS amis. Donc je dois pas être si manche que ça.


Pour l’opération bien sûr je vous tiendrai au courant. C’est pas bien méchant, ça soule juste, et ça m’immobilise une semaine. J’aime pas bien être dépendante... Mais ça a été une belle occasion de gicler ma mère (qui commence toutes ses phrases par « t’as pas peur d’avoir trop mal ? » « ma pauvre chérie ça va être horrible », merci la positivité) et de voir que TOUS mes amis se sont proposés spontanément pour m’aider. Celle qui vient habite à 500km, et m’a réservé 5 jours de ses vacances, j’en ai pleuré tellement c’est mignon. Et comme à un moment elle n’était pas entièrement sûre de pouvoir, ma meilleure pote qui n’est pas en vacances et qui habite à 300km commençait à voir comment faire pour décaler son taff du week-end et faire garder les momes... bon elle j’ai dis non, mais quand même bon... je peux pas me plaindre. En plus ils disent tous « bah c’est normal » <3

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai résolu le problème (peut être de manière radicale mais bon), quand je suis dans une relation avec quelqu'un (amoureuse, amicale, familiale aussi tiens), si je sens un déséquilibre (=je donne trop et je reçois rien ou pas assez), ben je zappe. Mais de manière claire et assumée, je le dis aux gens.

Chez certains ca a provoqué un petit électrochoc et ca a renforcé nos liens, les autre bah...belle vie hein! Je crois que d'être capable de faire le tri et dire ce genre de choses ca participe de son propre respect, du respect de ses limites et aussi ca évite de pester contre des gens parce qu'ils sont jamais dispos, font pas çi ou pas ça, bref, de perdre de l'énergie inutilement, et de se rencentrer sur ce (et ceux)qui importe(nt) vraiment.

Et j'ai peu d'amis, mais par contre je peux les appeler a 3h du mat je sais qu'ils sont là dans la demi heure si besoin.


Et une opération, même bénigne, ben ca fait chier. C'est angoissant, c'est contraignant, et c'est jamais super agréable. Donc c'est chouette que tu sois bien entourée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bin franchement c’est toi qui as raison... mais faut discerner le truc assez vite (ce que visiblement je loupe un peu). Et surtout... surtout... j’ai vraiment un problème avec les conflits et la sensation de déranger les autres. J’ai vachement de mal à être aussi tranchante que toi du coup... Tu fais comment concrètement ?


Récemment j’ai eu deux expériences surprenantes, d’ailleurs. Ma pote qui vient là, bin c’était déséquilibré entre elle et moi pendant des années et j’avais juste mis d’énormes distances. Elle a passé un an à ramer pour renouer, jusqu’à spontanément me proposer son aide pour mon opération. L’autre, c’est mon directeur de thèse qui a toujours eu un rapport TRÈS chelou avec moi et qui m’a virée sur un coup de tête l’an dernier... j’ai rien dit, j’ai disparu (SR professionnel), bah il est revenu en s’excusant platement 4 mois plus tard et j’ai pu imposer mes conditions. Donc c’est que je dois en être capable, mais dans les deux cas juste j’accepte, comme une sorte de rupture (amicale et pro) et ils sont revenus d’eux-mêmes (alors que j’avais entièrement lâché l’affaire d’ailleurs).


Ta technique me semble plus viable et adulte mais ça ne part pas en fight ? Dire à quelqu’un « je te zappe parce que tu ne fais pas suffisamment attention à moi » c’est cool mais j’ai peur que ça soit moi qui finisse avec un énorme mal au bide...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

PS : moi aussi pas beaucoup d’amis, mais du genre à qui tu peux demander de t’aider à planquer un corps. D’ailleurs ça devrait être le seul critère d’amitié : « sera-t-il là si j’ai besoin d’un coup de main pour planquer un corps ? » :mrgreen:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben en fait par exemple, un pote que je connais depuis des années, il est jamais "dispo". Tu l'invites, il peut pas venir parce qu'il "travaille". Pis le lendemain tu te rends compte sur FB qu'en fait il a fait autre chose...ou alors il vient chez toi, mais il ne parle absolument que de lui de A à Z, genre même pas il te demande comment tu vas quoi...

Ben tout simplement, un jour il m'a invitée a son vernissage, et je sais pas pourquoi mais j'ai vu rouge, et je lui ai dit très calmement que non, je ne viendrais pas a son vernissage parce que j'en avais ma claque qu'il soit jamais dispo et que son égo centrisme commençait a me courir sur le systême.

Il a rien répondu, mais je sais par d'autres potes qu'il a super honte de son comportement, mais qu'il ose pas revenir vers moi. Tant pis pour lui.


Sinon dans l'autre sens, une de mes meilleures potes a une sale habitude, c'est a dire qu'elle ose pas dire non, donc elle nie (elle répond pas aux sms, aux appels, et fait comme si de rien n'était après). IL y a quelques années elle devait m'envoyer un sms pour qu'on se rejoigne un soir, et bien sur...elle ne m'a pas contactée (pas grave en soit, mais sur le principe, si...). Je ne lui ai plus répondu pendant 15 jours au moins, et quand elle a fini par insister je lui ai dit qu'envoyer un sms ca prenait 5 sec et que je préférais encore qu'elle me dise qu'elle avait plus envie/autre chose à faire, que me laisser dans le vent. Elle s'est excusée et depuis on est super proches.


J'aime pas trop le conflit non plus, mais je pouvais juste plus me laisser bouffer par la frustration en fait.

Donc crever l'abcès c'est pas mal, et en plus ca me permet de m'affirmer-ce qui est pas mal vu que je suis pas full confiance en moi quoi :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah putain, ton pote là... on dirait... ma sœur !!! Bon moi c’est plus délicat de l’envoyer chier, du coup je la ghoste (et j’ai même pas honte).


Oui bon tu me rassures, toi aussi t’attends un peu de voir rouge avant d’agir... je vois qu’on a un peu les mêmes procédés en fait. Je m’affirme pas trop mal en vrai, mais comme toi, je suis pas full confiance en moi, alors des fois je m’en veux, ça tourne dans mon esprit, j’ai l’impression d’avoir exagéré. Mais souvent ce n’est pas le cas... voir j’attends qu’on m’ait BIEN piétinée pour agir (ma sœur, typiquement, qui m’a fait faire 1200 km dans un week-end pour rencontrer sa fille que je n’ai pas eu le droit d’approcher, qui m’a même pas proposé un café avant de direct me demander si j’allais faire un deuxième bébé, maintenant que je me suis faite larguer...). Des gens biens quoi. Cela dit il fallait visiblement en arriver là, parce que pour la première fois de ma vie, je ne suis pas rentrée triste et déprimée, mais totalement furieuse. Et clairement maintenant, quand je me dis qu’à force de l’imposer je perds les gens, je retourne le truc en me disant qu’en fait c’est eux qui me perdent, et que j’ai pas à subir ça... quel exemple pour mon gosse sinon...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

Bon ca va mieux, mais je dois cracher mon venin quelque part. Ma meilleure amie m’annonce qu’elle le voit demain soir. Trois mois qu’elle refuse, qu’elle le décale, repousse, mais bon ils sont potes, après tout. Et ça me gonfle. J’ai envie qu’il disparaisse. J’ai envie de plus jamais entendre parler de lui.

J’ai été dure, mais j’ai déjà demandé à ce qu’il ne soit pas là à la fête où on se retrouve tous les ans (chez ma meilleure pote). Elle a dit qu’elle préfère que je sois là et qu’elle tient pas à ce qu’il vienne. Déjà ça de gagné (je sais que ça peut paraître puéril, mais j’ai plus envie de lui céder 1/4 de terrain. Je veux être à cette fête rituelle de l’été, et je ne vois pas pourquoi je me sacrifierais).

Bref. Je suis puérile ce soir, mais je vis mal qu’ils se voient. Je vis mal qu’il existe. Je veux plus en entendre parler. Je sais bien qu’elle était obligée de me le dire, sinon elle aurait menti (on se parle en continu tout le temps, je sais toujours où elle est et ce qu’elle fait). Et j’aurais du mal à ne rien demander dimanche. Mais ça fait mal...


Évidemment je sais bien qu’elle fait ce qu’elle veut. Ils se connaissent depuis 15 ans. J’ai juste dis que ça me fait mal au cœur, que je le vis pas bien, mais j’ai précisé que ce n’est pas contre elle. J’interdis rien bien sûr. Je dis rien de plus que la vérité. Mais putain comme j’aimerais que le vide soit son nouveau prénom..

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon... c’est ce soir. J’ai mal dormi. J’arrête pas d’y penser. La pauvre elle n’y est pour rien, mais on est si proches elle et moi, elle est comme ma sœur, que forcément ça crée des bugs dans le système. Je peux vraiment rien lui reprocher, il est dans sa ville à elle ces temps-ci en déplacement, depuis plusieurs semaines et elle m’a dit hier qu’elle n’avait pas eu envie de le voir. Il insiste, notamment parce qu’il veut... parler de moi. Pas seulement j’imagine, et je crois que son âme de prof à elle a un peu envie de lui donner une leçon.


Elle m’a juste dit, hier « tu sais, je vais le voir ok. Mais s’il m’en parle, je ne lui épargnerai rien. Et puis il partira fâché, c’est pas grave. Il ne manque pas à ma vie. D’ailleurs il a encore voulu proposer une semaine de vacances ensemble cet été avec la bande de potes et j’ai refusé. Il dit que je suis sa meilleure amie mais c’est parce qu’il n’a pas d’amis, et moi il n’est pas mon ami. Il n’a pas de statut dans ma vie, ou alors pas dans le sens positif. J’ai autre chose à faire. Alors voilà : je vais le voir, il partira très probablement fâché, et on ne se reverra pas pendant très longtemps, et je m’en fous. Il avait qu’à être moins connard. »


Ça m’embête que ça me touche encore autant. Ça m’embête que ça m’empêche de dormir. Ce soir par hasard j’avais déjà prévu depuis longtemps de passer la soirée avec mon pote pansement, que j’ai pas vu depuis genre un mois (parce qu’en fait... bin j’ai pas très envie d’intimité en ce moment, tout me semble plus urgent que cela). Mais là ça tombe bien.


C’est terrible parce qu’objectivement il ne m’à pas tant maltraitée, comparé aux autres. Mais pour moi il a été tellement injurieux, tellement irrespectueux... Il a passé des mois à promettre que ça allait être de mieux en mieux, qu’il serait plus stable, que j’étais formidable, tout ça pour me larguer par texto comme un vulgaire plan cul. C’est fou, ces temps-ci je regarde Mad Men, et... je vous jure... c’est Don. C’est EXACTEMENT Don. En moins beau. En moins brillant, aussi. Tous ceux qui le connaissent le disent, en effet il est tout droit sorti des années soixante, et moi je me remets pas de m’être prise à son jeu.


J’ai passé 18 mois à accepter tellement de choses, à supporter ses ascenseurs émotionnels, à l’écouter me dire comme c’est dur de m’être fidèle, à m’entendre traiter de « tornade » parce que tout cela me touchait (oui, des fois, j’osais lui dire que je le trouvais vraiment compliqué et dur avec moi). Quand je pense qu’il s’est même permis d’expliquer à tout le monde que j’étais invivable, trop intense, trop épuisante...


Je sens désormais comme ma vie est plus simple sans lui, comme je peux tout faire sans frein, comme je me sens libre. Mais son ombre, l’ombre de cette relation me met tellement mal à l’aise... j’ai l’impression de m’être soumise, il a touché un truc en moi que je n’aime pas du tout. Ça me donne envie de vomir en fait. Elle a raison mon amie, lui il ne vaut pas grand chose, il a juste tapé pile dans ma faiblesse et m’a blessée durablement. D’habitude je vais mieux, mais son ombre me rappelle que je manque vraiment de clairevoyance et que je suis capable de me tromper à ce point. J’ai désormais tellement peur de me tromper à nouveau que j’enfouis totalement mes sentiments, mes envies d’amour et que j’esquive les hommes. C’est sûrement normal j’en conviens, c’est récent. Et il a tellement révélé un truc désagréable que j’essaye de soigner tout ça, je suis sure que je fais les choses dans le bon sens.


Mais là, son ombre, son existence me rend malade. Ma meilleure amie dit qu’un jour il deviendra une histoire dont on se rappelle vaguement mais sans que ça me perturbe. J’espère. Pour l’instant je voudrais oublier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que je commence à comprendre pourquoi je suis si mal à l’aise avec cette histoire. Ils se sont vus, pas d’effusions de sang. Son discours est resté le même : il pense souvent à moi, et il trouve que j’ai énormément de qualités mais que je suis vraiment trop émotive, du genre à suréagir, et qu’il pouvait pas gérer ça. Rien que l’écrire me fout de l’urticaire. C’est quoi ce discours. On quitte les gens parce qu’on les aime pas, ou pas assez. Pas parce qu’on les analyse et qu’on détecte un « défaut ». Combien ont supporté d’entendre parler d’autres nanas en continu sans être mal à l’aise ? Combien ont supporté des allés et venus incessants à base de « je sais pas ce que je veux vraiment » pendant des mois / années sans broncher ? Je n’étais pas émotive, j’étais amoureuse. Je ne supporte pas qu’ils parlent de moi, je ne supporte pas son discours.


Moi je n’ai pas reçu d’excuses pour m’être fait gicler sans explications du jour au lendemain et par texto. Ni pour m’avoir en plus expliqué que c’était de MA faute. Et comble de l’insulte, il a décidé de prendre un airbnb pour la fête de cet été.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello Léa.

C'est normal et sain que tu sois en colère.

Mais tu écris dans ton dernier message l'explication: quand on "détecte des défauts" et que ces "défauts" sont rédhibitoires, c'est qu'on aime pas assez. Pas dans la globalité. Et donc...ben ca justifie de quitter, comme tu le dis.

(Attention je ne dis pas que je considère que ce sont des défauts hein...). Et que tu aies supporté l'insupportable...quoi qu'il en soit, tu pouvais/aurait du partir, parce que la situation t'était a toi, insupportable.

Si il s'est comporté comme cela c'est que quelque part tu lui as permis de le faire.

(Encore une fois, je ne te blâme pas, j'essaie de te donner un autre éclairage).

Courage et bises.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah mais je sais Elieza. Je considère que c’est moi qui n’ai pas pris soin de moi-même dans cette relation. J’aurais jamais du accepter ça. Ce que je ne supporte pas, c’est qu’ils analysent la situation ensemble en mode « ah bin ça marchait pas parce qu’ELLE est trop émotive ». C’est pas vrai. Ma sensibilité et mon empathie m’ont conduite à le supporter au delà de ce qui était acceptable et c’est moi qui en ai chié. Mais j’aurais mérité des excuses, pour le moins. Il a aussi dit qu’il était incapable de vivre en couple et qu’il en avait pris conscience, que ça ne lui suffit pas comme modalité, qu’il veut être libre et avoir plein de meufs, bin voilà. Ils auraient pu en rester là. Ça n’a pas marché parce qu’on n’a pas envie des mêmes choses et qu’il a mis 18 mois à s’en apercevoir, ok. Mais ça méritait déjà « désolé de t’avoir fait perdre ton temps », et certainement pas d’analyse de mes supposés défauts.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...