Elieza Posté(e) le 26 octobre 2019 Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 Accepte seulement que tout le monde ne soit pas totalement en détresse ici et que certains conservent (encore) un minimum de lucidité malgré les peines et les difficultés.Pour ton information, comme je le pressentais un peu, mon ex compagne n'a aucun amant, bonsoir,Le problème est dans ce genre de réaction en fait.Déjà le ton employé n’est pas excessivement sympathique, et ensuite, comme dit précédemment,non seulement nous n avons que ta version de l histoire, mais nous n avons également que ce que tu racontes sur ses développements.Ici nous sommes tous bénévoles, pas professionnels, et nous faisons « juste » de notre mieux pour aiguiller les gens, dans la mesure de nos capacités (d empathie, de psychologie, d expérience).Tant mieux si vous avez trouvé un modus vivendi, mais je ne suis pas persuadée que tu sois réellement conscient de tout ce qui se joue. Pour quelle raison, je n en sait rien, le manque de recul ne veut pas dire désespoir, ça n en reste pas moins une capacité moindre a voir tous les tenants et aboutissants, car justement, quand on a le nez dessus la vision a 360• est difficile. Et oui, nous sommes aussi passé par des ruptures plus ou moins sales ou compliquées, c est la seule raison de notre présence ici. J espère que tout ira bien pour toi! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 28 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2019 Bonjour « Blur » (une référence à la « piqûre » ou au groupe de Damon Albarn :-) !?)Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. Je ne pense pas pouvoir répondre d’emblée à toutes les questions que tu me poses dans ton post, n’ayant pas toutes les réponses et je dois avouer que nombre de tes remarques me donnent à réfléchir. La posture qui est la tienne s’apparente davantage à celle d’un psychothérapeute qu’à celle d’un « témoin » et ce n’est pas pour me déplaire, les deux postures étant intéressantes à mes yeux.Concernant le syndrome de l’abandon, c’est une des pistes ou hypothèses que j’ai effectivement livrées à mon psy lorsque nous avons démarré ensemble. Ça fait suite à une prise de conscience ou à un travail sur moi-même que j’avais entrepris seul suite à ma précédente rupture (je regrette aujourd’hui de ne pas être allé consulter à ce moment-là… je n’étais pas prêt je pense). J’ai eu cette intuition à un moment donné de ma vie, je me suis renseigné sur ce syndrome, j’ai lu pas mal de témoignages de psy et de « patients » et ça m’a tout de suite parlé, je me suis retrouvé dans de nombreux témoignages. Je pense en avoir plus ou moins déduit l’origine : l’amour un peu étouffant d’une mère qui a voulu trop bien faire et se réparer d’une enfance qu’elle a toujours considéré avoir traversé sans amour… et bien évidemment une mère, un père ne peuvent jamais être 100% présents. J’ai à l’esprit des moments de mon enfance que j’ai très mal supporté… comme des parents partant en we seuls, sans enfant(s), parce que c’était important pour eux. Tout enfant a connu ça, l’écrasante majorité pour ne pas dire la quasi-totalité le gèrent parfaitement bien, moi ça m’anéantissait à chaque fois. Ajoutons à cela les infidélités répétées de mes deux parents l’un vis-à-vis de l’autre durant de nombreuses années (les plus importantes de ma vie) et le mal était fait (mon frère, plus jeune que moi de 5 ans, est globalement dans le même état que moi aujourd’hui) : sans le vouloir bien entendu, ma mère et mes parents plus globalement, ont généré ce sentiment d’insécurité chez moi à l’origine de tout le reste. C’est du moins mon explication que j’ai demandé à ma psy de m’aider à confirmer… ou pas.Pour ce qui est de la peur de l’engagement, je ne peux pas le nier effectivement, mais j’ai la faiblesse de penser que ce mécanisme ou ce réflexe (qui sont partagés par de nombreuses personnes, sans pour autant des conséquences aussi désastreuses) ne saurait tout expliquer. A mes yeux, ça ne reste qu’une peur que l’on peut finir par appréhender et canaliser avec un minimum d’honnêteté vis-à-vis de soi-même et la prise de recul nécessaire. Dans mon cas, j’ai envie de dire que s’il ne s’était agi que de ça, j’aurais pu je le pense surmonter ça. J’ai eu la chance de partager ma vie avec des femmes particulièrement bienveillantes vis-à-vis de moi, souvent très amoureuses et équilibrées, autant de qualités qui auraient pu me permettre de dépasser cette peur de l’engagement avec un minimum de volonté et de travail sur moi. Ça a donc pu jouer, mais je ne pense pas que cette cause soit la principale, mais peut-être ai-je tort de penser ainsi.Tu écris dans ton post : « En fait, le syndrome de l'abandon se rencontre souvent dans des couples où chacun se choisit car il ressent ce complexe d'une manière particulière : ainsi, un des partenaires aura tendance à fuir dès qu’il se sent possédé, la peur d’être aimé est liée à la peur de perdre sa liberté. Mais comme il a besoin d’amour, il revient dès que le partenaire prend des distances. Pour l'autre partenaire, cela pourra se manifester par de la dépendance, ou un rôle de sauveur. Il choisit des partenaires aptes à l'abandonner. » Il va falloir que je prenne le temps d’y réfléchir, mais il y a sûrement du vrai dans ce que tu écris. J’ai peur de perdre ma liberté, c’est (ma liberté) un besoin viscéral chez moi. Je fuis toute forme d’engagement et pas seulement dans le couple : je n’ai jamais voulu être propriétaire par exemple, malgré une situation professionnelle m’offrant cette possibilité quasiment depuis mon entrée dans la vie active, c’est une connerie sans nom, rien ne m’empêcherait de revendre un appartement acheté 2 ans auparavant, mais je me sens piégé à cette idée. Étudiant, je souhaitais que ma vie puisse tenir dans un sac à dos, aujourd’hui qu’elle tienne dans le coffre de ma voiture. Je veux pouvoir « bouger » (m’enfuir) très vite au besoin, même si ce n’est pas totalement conscient. Effectivement, un trop plein d’amour me fait souvent fuir, j’ai pu avoir souvent des gestes de recul vis-à-vis de ma compagne (ex actuelle) lorsqu’elle s’approchait physiquement de moi, tout simplement de moi (ça ne s’était jamais produit auparavant). A ces instants précis (généralement absorbé par autre chose, la lecture d’un livre ou autres), j’en avais pratiquement « oublié » jusqu’à qui était la personne en question, ce qu’elle cherchait à faire…. Ça ne dure qu’une ou deux secondes « interminable(s) », je reprends mes esprits très vite, mais bien évidemment l’autre le remarque et c’est particulièrement dévastateur pour lui. Je deviens alors le responsable de la propre insécurité de ma compagne, c’est sans fin…Tu ajoutes : « La question est bien sur : quels sont tes sentiments réels envers elle (sont ils liés à la personne ou à la situation, ie se réactivent quand elle s'en va) ? et au delà, la question sous jacente plus importante : es tu tout simplement capable d'avoir, d'éprouver des sentiments réels, et son corollaire : ton inconscient est il capable, prêt à accepter de laisser se former en toi des sentiments réels ? La question sexuelle, que tu évoques peu mais qu'on devine, découle certainement de cette problématique. »La question de mes sentiments me préoccupe effectivement beaucoup : si je « reviens » vers elle ou si je reviens tout court (curieuse ironie sachant que c’est elle qui fait le choix de cette rupture… elle emploie quant à elle le terme de « coupure »), je veux effectivement être certain de mes sentiments. N’est-ce pas finalement ce que tu évoques : le fuis-moi, je te suis… et sa réciproque. J’ai demandé à ma psy de m’aider également à répondre à cette question. Si j’ai le moindre doute, je ne reviendrai pas…. Je pense lui avoir fait suffisamment de mal comme ça. J’ai à nouveau du désir pour elle sur le plan sexuel, ça n’était jamais arrivé avant et je pense qu’il est moins artificiel que le type de désir (un désir de survie) que j’ai pu très ponctuellement ressentir pour mes ex en pareille crise. Il n’a jamais tenu très longtemps, quelques jours tout au plus et avec le recul, je sais dorénavant que ce n’était pas du désir, mais ni plus ni moins ce que je ressentais avec mes partenaires de jeux : une forme plaisir (de quelle nature ?, je n’en sais rien précisément), une forme de satisfaction sans nul doute, mais rien à voir avec le désir. Chose que je ressens depuis 1 mois environ pour mon ex. Nous discutons beaucoup de tout ça tous les deux depuis cette crise, je me livre énormément, me mets en danger et ça m’aide je le pense et le constate réellement. Cette amélioration, non pas définitive, je me sens encore faible sur ce plan, mais plus permanente dans mon intuition et mon ressenti, malgré ce temps relativement court (1 mois de désir réel ne pèse pas bien lourd face à 15 années de non-désir, mais c’est déjà énorme à mes yeux. Clairement, c’est ce qui a contribué à changer très récemment ma perception des choses, de mon avenir (avec elle, je l’espère, ou sans elle). Comme j’ai l’ai écrit dans un post précédent, pour la première fois dans ma vie, j’entrevois une sortie ou une issue favorable, j’ai de l’espoir tout simplement. Elle le constate également de son côté : « c’est le jour et la nuit ». Elle me trouve également moins en tension vis-à-vis de mes amis, plus posé, plus calme… je ne l’avais pas remarqué pour ma part. C’est tout con (en apparence seulement), mais je n’ai fait le lien et le parallèle (avéré ou non) entre mon absence de sentiment (amour) et mon absence de désir (sexe) que très récemment (quelques jours seulement) en me disant que peut-être les deux choses était peut-être liées. Je n’y avais jamais songé, n’ai pas eu l’occasion d’en parler à ma psy (mon prochain rdv n’est que dans deux semaines), mais je vais bien évidemment l’évoquer avec elle et ce que tu évoques raisonne particulièrement en moi aujourd’hui. Qu’un regard extérieur comme le tien puisse l’évoquer me conforte dans l’idée qu’il y a probablement du vrai là-dedans. La question de mes sentiments réels reste entière en revanche. Ne sachant pas précisément ce qu’est l’amour, quel est le sens de ce que je ressens actuellement pour elle (de l’affection ou quelque chose de plus viscéral !? Je n’ai pas la réponse, mais je compte bien y voir plus clair dans les mois qui viennent. Je lui suis reconnaissant aujourd’hui d’avoir largement contribué à déverrouiller quelque chose chez moi. Mêlée à une affection bien réelle, cette reconnaissance est-elle suffisante (en cas d’absence d’amour) pour jeter les bases d’une relation saine et durable, je n’en sais rien… je n’y connais pas grand-chose finalement en matière de couple et de durabilité dans le couple. L’amour dure-t-il (plus de 3 ans), l’amour renaît-il perpétuellement sous d’autres formes jusqu’à ne plus vraiment s’y apparenter, mais en donnant lieu des sentiments tout aussi forts, je n’en sais rien non plus. Ces questionnements sont un peu nouveaux pour moi. Sur ce, je vais te souhaiter une bonne journée/soirée (je dois songer également à travailler un peu :-)) et te remercie sincèrement pour ta contribution. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 29 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 29 octobre 2019 Salut Elieza,Désolé, je te réponds un peu tardivement, je n’avais pas vu ton post.Effectivement, comme tu l’as compris, je n’ai que très moyennement apprécié le ton péremptoire, doublé d’une certaine mesquinerie (pour ne pas dire davantage), qu’elle a choisi d’employer dès le départ. Comme tu le dis toi-même, vous faites de votre mieux pour aiguiller les gens dans la mesure de vos capacités (d’empathie, de psychologie, d’expérience) et je n’en doute pas une minute… pour ce qui concerne la plus grande partie d’entre vous. Le fait est que parmi vous, parviennent malgré tout à se glisser des personnes qui sont dans un tout autre état d’esprit pour des raisons qui les regardent. Or, à la lecture de certains témoignages (qui traduisent parfois une très grande et réelle souffrance), ces personnes « toxiques » peuvent avoir un impact des plus négatifs dans le meilleur des cas, voire nuire à la personne qu’elles étaient censées accompagner et « épauler » un peu. Il est d’ailleurs assez facile d’imaginer les conséquences de ce genre de propos vis-à-vis d’une personne en grande détresse et isolée à une heure très avancée de la nuit. C’est toute la limite de l’offre proposée ici et j’en termine ici.Pour ce qui est en revanche de ton regard (que je juge à l’opposé plus positif et de nature à me faire un peu réfléchir), effectivement je pense qu’il y a du vrai dans ce que tu dis : « tant mieux si vous avez trouvé un modus vivendi, mais je ne suis pas persuadée que tu sois réellement conscient de tout ce qui se joue. » Effectivement, des choses (importantes) m’échappent encore au moment où je suis en train de rédiger ces lignes.Nous avons passé un très bon we tous les deux et surtout ensemble (chacun a essayé à sa façon de témoigner de l’amour qu’il avait pour l’autre), nous avons beaucoup discuté de notre couple, d’un possible avenir entre nous, avons eu plusieurs rapports (sexuels), mais j’ai dans le même temps le sentiment qu’elle est perdue… qu’elle est tiraillée entre l’envie de revenir vers moi et de démarrer une nouvelle histoire et la peur de souffrir à nouveau par ma faute. Donc oui, comme tu l’affirmes, j’ai parfois le sentiment de ne pas être totalement lucide (et surtout serein) par rapport à tout ce qui est en train de se jouer.Je lui ai donc demandé de clarifier les choses le plus rapidement possible, pour elle d’abord, pour moi ensuite… que la thérapie que j’ai démarrée impliquait pour moi d’avoir les idées claires (ce qui n’était pas le cas aujourd’hui ou pas suffisamment) et que si elle ne le faisait pas, je n’hésiterai pas à mettre un terme (définitif cette fois-ci) à notre relation. J’y ai mis les formes… mais pas tant que ça finalement en y repensant. Elle a à nouveau littéralement pété les plombs (comme c’est le cas ponctuellement, mais de façon répétée, depuis un moins maintenant) et est redescendue aussi vite quelques minutes après pour redevenir celle que je connais (l'image opposée)… l’autre qui est dans sa tête et qui prend parfois le contrôle sur elle, je ne la connais pas et ne souhaite pas la connaître.Sur ce, je te souhaite une très bonne journée :-) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 29 octobre 2019 Partager Posté(e) le 29 octobre 2019 Nous avons passé un très bon we tous les deux et surtout ensemble (chacun a essayé à sa façon de témoigner de l’amour qu’il avait pour l’autre), nous avons beaucoup discuté de notre couple, d’un possible avenir entre nous, avons eu plusieurs rapports (sexuels), mais j’ai dans le même temps le sentiment qu’elle est perdue… qu’elle est tiraillée entre l’envie de revenir vers moi et de démarrer une nouvelle histoire et la peur de souffrir à nouveau par ma faute. Donc oui, comme tu l’affirmes, j’ai parfois le sentiment de ne pas être totalement lucide (et surtout serein) par rapport à tout ce qui est en train de se jouer.Je lui ai donc demandé de clarifier les choses le plus rapidement possible, pour elle d’abord, pour moi ensuite… que la thérapie que j’ai démarrée impliquait pour moi d’avoir les idées claires (ce qui n’était pas le cas aujourd’hui ou pas suffisamment) et que si elle ne le faisait pas, je n’hésiterai pas à mettre un terme (définitif cette fois-ci) à notre relation. J’y ai mis les formes… mais pas tant que ça finalement en y repensant. Elle a à nouveau littéralement pété les plombs (comme c’est le cas ponctuellement, mais de façon répétée, depuis un moins maintenant) et est redescendue aussi vite quelques minutes après pour redevenir celle que je connais (l'image opposée)… l’autre qui est dans sa tête et qui prend parfois le contrôle sur elle, je ne la connais pas et ne souhaite pas la connaître. Bonjour, en te lisant je ressens ce malaise, ce qui te tiraille en ce moment. Tu dis que parfois tu as le sentiment de ne pas être lucide, et surtout serein, par rapport à ce qui se joue en ce moment. Vous passez selon toi un super moment, vous couchez ensemble, mais tu ne sembles pas entendre ce qu'elle te dit, qu'elle a peur de souffrir à nouveau (et elle a le droit d'avoir peur de souffrir à nouveau). La preuve, tu lui mets la pression avec un ultimatum. Pour elle d'abord ? mhmm je n'y crois pas trop, entre nous... Je n'hésiterai pas à mettre un terme définitif à notre relation. Et là elle pète un plomb... Euh ben oui je pense que ça m'aurait fait le même effet, non ? J'ai peur et tu me mets la pression... Et ensuite elle est redescendue aussi vite pour redevenir celle que je connais. Mais la connais-tu vraiment ? ou bien celle que tu connais (pardonne moi si je suis un peu dur, j'utilise volontairement ces mots pour te faire réagir, te poser les vraies bonnes questions, mais je suis certain qu'au fond de toi tu les connais ces vraies bonnes questions et le réponses qui vont avec ) c'est celle qui te vide les bourses quand tu en as envie ? Ou bien c'est celle que tu écoutes, celle dont tu entends les peurs, et à qui tu laisses de l'air pour ne pas qu'elle étouffe ? Parce que quand tu dis que vous avez discuté, est-ce qu'en te regardant dans une glace, tu ne te dis pas "euh en fait c'est moi qui ai discuté, qui ai orienté le truc et fini par un ultimatum" ? (c'est une vraie question à te poser, pour avancer)Tu sais, tu parlais de tes propres schémas avec mère étouffante, mais peut-être que tu les reproduis quand tu es en stress. Ce n'est pas un reproche, ni un jugement, c'est une piste peut-être sérieuse à travailler pour toi, pour ton bien. Que dirais-tu de lui laisser de l'air, du véritable air dont elle a besoin (et toi aussi je crois) ?Et TE laisser du temps pour clarifier les choses, mais uniquement les choses que tu peux clarifier toi, c'est à dire ce qui te concerne ? Qu'en penses-tu ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 30 octobre 2019 Partager Posté(e) le 30 octobre 2019 je n’ai que très moyennement apprécié le ton péremptoire, doublé d’une certaine mesquinerie (pour ne pas dire davantage), qu’elle a choisi d’employer dès le départ. Comme tu le dis toi-même, vous faites de votre mieux pour aiguiller les gens dans la mesure de vos capacités (d’empathie, de psychologie, d’expérience) et je n’en doute pas une minute… pour ce qui concerne la plus grande partie d’entre vous. Le fait est que parmi vous, parviennent malgré tout à se glisser des personnes qui sont dans un tout autre état d’esprit pour des raisons qui les regardent. Or, à la lecture de certains témoignages (qui traduisent parfois une très grande et réelle souffrance), ces personnes « toxiques » peuvent avoir un impact des plus négatifs dans le meilleur des cas, voire nuire à la personne qu’elles étaient censées accompagner et « épauler » un peu. Il est d’ailleurs assez facile d’imaginer les conséquences de ce genre de propos vis-à-vis d’une personne en grande détresse et isolée à une heure très avancée de la nuit. C’est toute la limite de l’offre proposée ici Que tu n’ai apprécié ni le fond (trop étriqué selon toi), ni la forme (trop autoritaire à ton goût) de mes réponses, c’est ton droit.Mais m’accuser d'être une personne toxique qui cherche à nuire volontairement aux personnes qui viennent sur ce forum et de sous entendre que je pousserai les gens au suicide, là c’est carrément insultant, en plus d’être faux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 30 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 30 octobre 2019 Bonjour « Etpourtant » et merci pour ton éclairage,Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu as écrit : j’entends ce qu’elle me dit, qu’elle a peur de souffrir à nouveau, mais je ne l’entends probablement pas suffisamment, comme elle le souhaiterait et je pense qu’effectivement ce que je considère comme étant de bons moments (un sentiment qu’elle partage également si j’en crois ce qu’elle m’en dit) n’a pas la même résonnance chez elle et chez moi.J’ai beaucoup regretté le coup de pression dont je me suis rendu coupable hier : elle est perdue, a peur de souffrir à nouveau et je ne trouve rien de mieux que de la pousser à bout. En cela, tu as vu juste également.Sur la question de savoir si je la connais vraiment, la réponse est non… pas totalement en tout cas (mais peut-on être vraiment sûr de connaître l’autre ?) et je le découvre aujourd’hui, ce qui me déstabilise sûrement un peu inconsciemment. Et je suis bien conscient qu’elle, tout autant que moi, avons besoin d’air aujourd’hui, de nous retrouver seuls pour faire le point chacun de notre côté. Je sais qu’elle redoute ce moment où nous devrons physiquement nous séparer, de mon côté je suis partagé entre ce besoin d’air et cette crainte de la séparation (elle m’a fait promettre d’être présent dans l’hypothèse où cette séparation serait trop pénible pour elle, je lui ai répondu que je répondrai présent si ça produisait).Nous sommes déphasés aujourd’hui et je pense que ça explique en partie certains de nos problèmes : je suis déjà passé à autre chose dans mon esprit il y a quelques semaines, je ne sais par quel mécanisme (j’ai tiré un trait sur notre couple et j’ai estimé que ce couple était mort) ; un deuil qui m’a donné un peu d’espoir paradoxalement, celui d’un possible avenir tous les deux, d’un nouveau couple qui n’aurait alors plus grand chose à voir avec le précédent. De son côté, elle le reconnait elle-même, elle n’arrive pas à tourner la page, à oublier (le mal que j’ai pu lui faire notamment), elle ne parvient pas à se projeter pour le moment. C’est en cela je pense que nous sommes déphasés, nous avons un problème de timing tous les deux et seule une séparation nous permettra de nous « rephaser » ou pas, c’est le risque à prendre. Je pense également qu’un autre aspect la perturbe : elle avait inconsciemment (ou non) décidé de me quitter définitivement, que notre histoire était terminée et ma « transformation » (je ne sais pas trop comment l’appeler) l’a fortement déstabilisée (au moins autant que moi) et contrainte à voir les choses sous un angle différent : « Plus les jours passent, plus j’ai l’impression de me rapprocher de toi. J’ai dit à mon psy hier que j’avais espoir que tu ailles vraiment mieux pour être bien ensemble. » pour ne citer que quelques-uns de ses messages. Tout ceci, nous en avons discuté ce matin avant de partir chacun de notre côté travailler.Bref, tout est bien compliqué, mais tu as également raison sur un point : nous avons besoin d'air tous les deux :-) Merci à toi et bonne journée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 30 octobre 2019 Partager Posté(e) le 30 octobre 2019 de mon côté je suis partagé entre ce besoin d’air et cette crainte de la séparation (elle m’a fait promettre d’être présent dans l’hypothèse où cette séparation serait trop pénible pour elle, je lui ai répondu que je répondrai présent si ça produisait). [Mode pied au cul/ ON]Tu vois où tu vas là ? Tu n'écoutes pas tes propres besoins, mais tu te plies aux siens, uniquement. C'est elle qui te tient par les couilles, quand elle veut, comme elle veut. Tu as tellement peur de la perdre que tout tourne autour d'elle, elle, elle, elle. Ce que tu crois qu'elle pense, ce que tu crois qui la touche. Alors tu vas attendre sagement son jugement, cfPlus les jours passent, plus j’ai l’impression de me rapprocher de toi. J’ai dit à mon psy hier que j’avais espoir que tu ailles vraiment mieux pour être bien ensembleC'est ça oui... quand tu auras changé... Bref mon grand, tu le vois le panneau dans lequel tu es en train de tomber ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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