Nexuss Posté(e) le 24 octobre 2019 Partager Posté(e) le 24 octobre 2019 Bonjour à toutes et à tous,Je vais essayer d'être le plus concis possible, mais d'emblée ça ne me semble pas si évident. J'ai 47 ans et ma (ex) compagne 35, jamais marié, sans enfant (elle non plus), une vie affective compliquée (du genre handicapé des sentiments... elle aussi, une vie affective compliquée mais tout l'inverse de moi, qui aime sans compter) et la même histoire qui se répète inéluctablement depuis environ 15 ans me concernant (3 compagnes ces 15 dernières années, dont celle qui m'a poussé à rédiger ce post).Nous nous côtoyons depuis 15 ans environ, je lui ai toujours plu (ses amis me l'ont fait savoir à plusieurs occasions au fil de ses 15 années), mais je n'y avais pas plus prêté attention que ça, j'étais soit en couple, soit peu disposé à m'y mettre, donc ça ne s'était jamais fait. De plus, elle vivait à cette époque-là sur Paris et moi en Province (et j'avais donné côté relation à distance).Il y a deux ans environ, elle est revenue s'installer en province à proximité de sa famille. Et nous avons commencé à flirter (j'étais célibataire depuis 2 ans et j'avais enchaîné depuis histoires insignifiantes et "plans cul", ma croix et ma destinée pensais-je encore à cette époque). On s'est vraiment découverts à ce moment-là, sans que je sache vraiment si c'était sérieux à mes yeux ou pas (mais c'est le cas à chaque fois que j'entame une nouvelle relation et malheureusement pas qu'à l'entame, c'est tout le problème). Au bout de quelques mois, je lui ai proposé de venir s'installer chez moi (ça l'a rendue heureuse, moi aussi de la voir heureuse), elle m'avait fait part ensuite de son désir d'enfant et que ce serait un problème pour la suite de notre histoire si je ne partageais pas ce désir (ma réputation, pas toujours fondée, me précédait et elle n'était pas sûre que je le veuille également). Je lui ai fait savoir que j'avais ce désir aussi, l'ai affirmé à ces proches également (j'ai ce désir depuis 2-3 ans). Elle m'a redit deux fois cette semaine que lorsque je lui ai dit que ce désir était partagé, ça avait été le plus beau jour de sa vie, tout comme elle m'a redit hier encore que nous deux, lui était rapidement apparu comme une évidence. Voilà planté le décor.Ensuite, comme avec chacune de mes compagnes, je suis devenu distant, lui ai prêté moins d'attention, ai été blessant à maintes occasions... sans m'en rendre toujours compte. Je me suis éloigné, remis à l'abri dans ma coquille qui ne me quitte pas depuis mon enfance. J'ai pris conscience lors de ma dernière rupture que j'avais le syndrome de l'abandon (je me persuade qu'on me quittera un jour ou l'autre, je fais tout pour que cela se produise et quand ça arrive, je me dis que j'avais finalement raison... un cercle très vicieux). Je lui ai dit plusieurs fois qu'elle finirait par me quitter, que j'allais la vider totalement, qu'elle allait se faner à mon contact et c'est ce qui a fini par se produire. Il faut ajouter à cela que notre vie intime était devenu quasiment inexistante (je ne la touchais plus) et évidemment, cela n'a rien arrangé (j'ai eu systématiquement le même gros problème avec mes deux dernières compagnes... je n'arrivais plus avoir de relations à peu près normales qu'avec des "inconnues"). Elle a pensé que je voyais quelqu'un d'autre (ce qui était faux, je ne l'ai jamais trompée), j'ai essayé de la rassurer en lui disant que j'avais déjà eu ce problème, que ça n'avait rien à voir avec elle, mais avec moi, mais bien évidemment, ça n'a pas été suffisant pour la rassurer. Entre-temps, et conscient que j'avais un sérieux problème, j'ai débuté une thérapie cet été. Elle m'y avait encouragé (elle est également suivie depuis plusieurs années) et je ne voyais plus d'issue à ma vie. Je l'ai fait pour moi bien sûr, mais également pour elle et nous deux, une façon de lui dire que son avis comptait bien évidemment et qu'elle comptait pour moi tout court.Bref, après une énième crise, et après lui avoir dit la peur au ventre d'arrêter de me dire qu'elle allait me quitter et de le faire vraiment, elle s'est exécutée et me l'a annoncé il y a 4 ou 5 semaines. Nous avons continué à partager la même chambre quelques temps et puis j'ai accepté de faire chambre à part (après qu'elle ait plusieurs fois insisté). Nous vivons encore ensemble aujourd'hui, pour quelques jours encore... on parle beaucoup, il y a des hauts et des bas.... de très gros hauts et de très gros bas.Pour compliquer encore un peu plus les choses, elle a entamé une liaison avec une personne que nous avions croisée à une soirée (j'ai eu cette intuition très vite, lui ai fait une scène le we suivant pour qu'elle me l'avoue, ce qu'elle a fait à demi mot... mais à la réflexion, je ne sais même plus ce qui est vrai et ce qui est faux et je ne sais même plus très bien si cette liaison est réelle ou pas. J'ai l'esprit un peu embrouillé, mais en y réfléchissant après coup, je me suis demandé comment elle avait pu s'engager là-dedans alors que nous avons été tout le temps collé l'un à l'autre durant toute cette soirée). Elle me dit souvent que j'invente des choses dans ma tête, peut-être est-ce le cas ici et qu'elle y a vu une occasion de me déstabiliser un peu, je ne sais plus très bien. Toujours est-il qu'elle ne passe pas la nuit à l'appartement 1 ou 2 jours par semaine. Pour conclure là-dessus, je me suis aperçu il y a deux jours, alors qu'elle était censée être chez "lui", qu'elle avait emmené sa tablette et son ordinateur portable (sur lesquels elle a l'habitude de regarder des programmes le soir dans le lit). Bref, c'est peut-être vrai, peut-être pas, ce n'est pas vraiment le sujet, mais ça complique un peu les choses... mais ce n'est pas tout :-)Il y a eu une violente crise il y a 2-3 semaines un we où j'ai cru qu'elle était avec "lui" (elle était finalement avec des amis). J'ai bu, pris mon véhicule (pas bien, je sais), je voulais voir la mer, je me suis perdu (j'ai roulé 3 heures), je suis rentré dans la nuit, elle était couchée, je lui ai fait une scène.... on s'est beaucoup disputé, on a beaucoup pleuré, j'ai fini par aller me coucher vers midi, elle est sortie l'après-midi, est revenue le soir, on a dîné ensemble, beaucoup discuté (dans un climat beaucoup plus apaisé). Le lendemain elle a fini par m'avouer qu'elle avait indiqué à sa soeur qu'elle n'était plus aussi sûre de vouloir me quitter, qu'elle m'aimait profondément, que je lui avais fait énormément de mal ces derniers mois et qu'elle considérait que cette rupture serait une opportunité pour moi de la reconquérir si je tenais vraiment à elle. Là dessus, je lui ai dit que ce n'était pas à elle de partir, que je lui laissais l'appartement et que c'était à moi de trouver autre chose (on avait pris entre-temps un nouvel appartement à nos deux noms), que j'étais responsable de la situation. Finalement, on a fait l'amour, j'ai pris l'initiative (je n'avais jamais ressenti ça pour elle avant, autant de désir, elle a aimé, moi aussi..... et je me suis dit à ce moment-là (étant donné que c'était notre plus gros problème), que tout n'était peut-être pas mort dans notre couple. On a recouché ensemble 3 fois depuis (mais pas depuis 10 jours), cette fois-ci à son initiative (j'ai eu à nouveau beaucoup de désir pour elle). Et depuis, c'est en dent de scie. Des hauts et des bas, elle me fait beaucoup de reproches (que j'accepte... j'ai 100% des torts et je le reconnais volontiers devant elle). Je m'accroche à ce qu'elle m'a dit (profiter de cette séparation pour tout recommencer), je lui ai dit plusieurs fois que j'attendais cette séparation (même si je la redoute), qu'on en a besoin tous les deux pour faire le point. Elle me reproche surtout d'avoir réagi trop tard, me dit qu'elle m'aime (qu'elle sait que je l'aime aussi), mais que c'est très compliqué dans sa tête aujourd'hui. Elle me fait lui promettre qu'on continuera à se voir, me demande de l'appeler régulièrement quand on ne vivra plus ensemble pour qu'on se voit, etc.Bref, je suis partagé aujourd'hui entre deux sentiments : que cette séparation peut être bénéfique, une opportunité pour moi de lui démontrer que nous deux, c'est une évidence (c'est ce qui me tient même si je sais que ce sera difficile) ; et plus récemment, que ça ne marchera pas, qu'elle n'arrivera pas à oublier le mal que je lui ai fait, qu'elle n'a pas confiance dans ma capacité à changer, qu'elle n'y croit plus et ça me blesse profondément. Elle continue malgré tout à me dire qu'elle m'aime. Nous avons dîné au restaurant hier soir, après s'être encore étripés, elle m'a fait une crise de jalousie après que j'aie reçu un sms d'une ancienne "conquête" (totalement par hasard), elle m'a dit qu'elle ne voulait plus souffrir, elle a beaucoup pleuré (et pense encore que je la trompe, ce qui est totalement faux). Je lui ai dit qu'il fallait qu'on sorte de cette histoire (pour démarrer autre chose si c'est encore possible), que j'étais pressé qu'elle ait son appartement (ça ne lui a pas fait plaisir que je le dise ça aussi ouvertement), qu'on était épuisés tous les deux et que ce n'était plus vivable. Elle de son côté m'a dit hier qu'elle n'était pas certaine de vouloir m'attendre des années, qu'elle avait l'âge qu'elle avait, toujours son désir d'enfant. Je lui ai répondu que je n'avais pas envie d'y passer des années non plus, que je lui demandais 6 mois. Il y a malgré tout encore beaucoup de tendresse entre nous (beaucoup plus qu'avant qui plus est), on continue à s'embrasser, à se prendre dans les bras l'un de l'autre, à se réconforter... Ce matin, et je finirai là-dessus (j'ai peu dormi et beaucoup cogité et je me suis levé des idées noires plein la tête), je lui ai dit que j'avais le sentiment qu'elle ne croyait plus vraiment à ma rédemption possible. J'ai ajouté, que comme je lui avais promis, on continuerait à se voir après notre séparation (même si, comme elle, j'avais besoin d'un peu de temps avant pour me retrouver), mais que si je prenais conscience à un moment qu'il n'y avait plus aucun espoir, il faudrait alors cesser définitivement de se voir (comme je l'ai fait avec toutes mes ex), que je n'arriverais pas à travailler avec mon psy avec ce "poids" (si on continue à se voir) et que mon objectif était de m'en sortir, si possible pour elle, mais que si ce n'était pas possible, nous devions cesser de nous voir. Elle n'a rien répondu et est partie travailler (je l'ai déposée à son travail) et depuis silence radio (alors qu'on communique encore beaucoup). J'ai le sentiment parfois qu'elle m'a suggéré de profiter de cette période pour la reconquérir uniquement pour ne pas me faire souffrir, pour m'apaiser et que même si elle y a pensé sincèrement, elle le pense moins aujourd'hui. Je suis passé à autre chose dans ma tête, notre couple est mort et enterré, je n'en veux plus (et je vis dans l'espoir d'un nouveau couple) et elle reste coincée dans le couple actuel, me fait toujours les mêmes reproches. Elle reconnait qu'elle n'arrive pas à tourner cette page et qu'elle a beaucoup de ressentiment pour moi.Elle m'a demandé hier pendant les derniers jours qui nous restaient à vivre sous le même toit, de lui dire si j'avais dans l'idée d'aller prendre un verre avec une "amie" (chose que je n'ai pas prévu de faire), je lui ai répondu oui, mais que j'aurais aimé qu'elle aussi attende d'avoir déménagé pour "découcher" et passer la nuit avec son "aventure", qu'elle pouvait comprendre que ça me blesse aussi. Mais elle en a décidé autrement et m'a dit qu'elle ne passerait pas la nuit chez nous (ce que je savais, elle garde sa nièce),mais pas non plus la suivante, qu'elle passerait "lui" (il s'intéresse à elle, la trouve et la rend jolie... tout ce que je n'ai pas su faire selon elle, ce qui est tout à fait exact en dépit des sentiments que j'avais pour elle même à l'époque). Il y a quelques jours, j'ai fait livrer 100 roses rouges à son bureau, elle m'a à nouveau dit qu'elle m'aimait, mais que c'était compliqué pour elle en ce moment. Le soir, alors qu'elle était prétendument chez son "aventure", elle m'a envoyé un message à 23h00 en me disant que je lui manquais et en a profité pour m'envoyer une photo de nous deux. Ça m'a fait plaisir évidemment, et en même temps, je me suis demandé comment elle pouvait faire ce genre de trucs alors qu'elle était censée être chez lui.Voilà, j'ai essayé d'être synthétique, pas certain d'avoir réussi, mais voilà en gros notre histoire.Je suis un peu perdu en fait, je me sens apaisé par moment, pour ne pas dire soulagé que ça se termine, et j'ai en même temps très mal par moment : quand elle n'est pas là, que je ne sais pas où elle est, ce qu'elle fait ou comment elle va . Je sais qu'elle ne va pas très bien non plus, qu'elle est perdue par ma faute, j'aimerais juste qu'elle me laisse une chance de réparer ce que j'ai fait et en même temps, je ne sais pas s'il n'est pas déjà trop tard. Merci à celles et à ceux qui auront la patience de lire ce témoignage jusqu'au bout et merci quand même aux autres d'avoir tenté l'expérience :-)PSElle vient de m'appeler, elle cherchait un truc à l'appartement et elle m'a dit à demain (alors que demain, elle est censée passer la nuit chez son "aventure"). J'en ai déduit qu'elle devait être avec sa soeur et que contrairement à ce qu'elle m'avait raconté, elle n'avait pas dû parler de son aventure avec elle. Sinon, pourquoi me dire à demain, alors que demain on n'est pas censés se voir. Bref, ça continue :-) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
admin1760294668 Posté(e) le 24 octobre 2019 Partager Posté(e) le 24 octobre 2019 Salut Nexuss! C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times. Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider. ⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️ Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête Tiens-nous informé ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 25 octobre 2019 Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Bonjour nexussEffectivement, le synthétisme que tu souhaitais n'a pas été au rendez-vous, mais ce n'est pas grave, parfois on a besoin de vider son sac. Parfois aussi on a l'impression qu'un tout petit détail sans importance peut changer radicalement la réponse que l'on va te faire ici "Ah mais si elle chausse du 42 c'est totalement différent ! » , pardon je me moque un peu. Et souvent on oublie dans ce cas, les réels détails qui ont leur importance comme combien de temps a duré votre relation par exemple ?Si je comprends donc ta situation actuelle, la séparation est à l’initiative de ton ex, qui te reproche de ne pas être assez investi dans la relation. Elle t’a d’ailleurs demandé de la reconquérir comme preuve de ton changement . Vous vivez encore sous la même toit, pour le moment, et entretenez une relation ambigüe (dans laquelle vous avez encore des gestes d’affection et parfois des relations sexuelles), bien que la rupture soit actée.A priori ton ex a sans doute (ou pas, tu ne sais pas trop), des aventures à l’extérieur.Est-ce l’essentiel de ta situation actuelle ?Bon alors, pour le moment ton ex fait une chose que font beaucoup de largueur, elle ménage la chèvre et le chou, pour ne pas se retrouvée mangée par le loup, mais quand même ton ex c'est un niveau au dessus des autre en terme de "j'assure à mort mes arrières".Elle profite du beurre, de l’argent du beurre du cul du crémier, et accessoirement de celui des clients de la boutique (Il n’y a pas de mal se faire du bien). Elle maintien la pression sur toi, en entretenant ta culpabilité sur la responsabilité de la rupture, et donc de la reconquête (ça c'est gonflé, et terriblement efficace). C’est particulièrement confortable et ça lui donne le pouvoir, de pouvoir te dire que tu n’en fait pas assez.Enfin, si elle ne se prive pas de faire ce que bon lui semble, elle te fait quelque petites crises de jalousie histoire de s’assurer que au cas ou, elle change d’avis, tu n’ai rencontré personne, et pas pu refaire ta vie. Car en ce cas, elle se retrouverait seule.Le moins qu’on puisse dire c’est que ton ex s’est arrangée pour avoir le beau rôle, et assurer sa sécurité pendant qu’elle va voir si l’herbe est plus verte ailleurs, a ton total détriment, et tu lui laisse le logement par-dessus le marché… c’est beau l’amour…Sauf que toi, t’es pas là pour être son doudou, pendant que madame va voir si l’herbe est plus verte ailleurs !Choisir de quitter son conjoint c’est prendre un risque ! C’est risquer de se tromper, de ne plus pouvoir revenir en arrière, que l’ex rencontre quelqu’un, qu'il ne veuille plus entendre parler de nous...Tout choix implique un renoncement ! Et là ton ex elle fait en sorte de n'avoir a renoncer à rien... c'est confortable... Enfin pour elle! parce que pour toi...Il va donc falloir que tu dise NonElle a pris une décision, elle doit donc assumer les conséquences de ses actes ! A savoir que :- Non, tu ne vas pas faire des pieds et des main pour la reconquérir, tu n’es pas son chien !- Non tu ne vas pas coucher avec elle quand elle en a besoin, tu n’es pas son gigolo-Non tu ne vas pas rester en contact avec elle après ton départ (donc tu vas te mettre en SR)-Non tu ne vas pas lui faciliter la vie, c'est pas ton rôle.Car avoir décidé de te quitter, c’est te perdre, en tant qu’amis, partenaire sexuel, et soutien affectif. Crois moi, c’est souvent lorsque l’on est confronté aux conséquences de ses actes, que l’on mesure l’importance d’une décision, et que l'on se met à réfléchir. Donc si tu es toujours là, aux petits soin, je parie que dans 6 mois elle te jettera comme une chaussette sale, car elle ira mieux, et pourra te dire « Bin je t’ai rien promis hein… » ou pire « Bin tu as pas fait assez d’efforts pour me reconquérir, et Robert lui était là… ». Et là tu vas morfler. Alors que si tu la met face à ses responsabilités en coupant les ponts,elle devra affronter les conséquences de ses actes, et toi tu vas te reconstruire , et avancer. De toute façon que tu sois au petits soins pour elle, ou que tu coupes les ponts crois moi que ça ne changera en rien sa décision (contrairement à ce qu’elle te fait croire), on est pas dans une comédie romantique, dans la réalité rien ne fait revenir un ex, sauf l’envie de cet ex de revenir, et en ce cas, c’est à lui/elle de ramer.Donc la meilleure chose à faire en l’état actuelle des choses, c’est de cesser de la poupouner et d’avoir des relations sexuelles avec elle. Et dès que vous ne vivrez plus ensemble, c’est de couper les ponts avec elle. Tu peux lui envoyer un message pour la prévenir du genre :« Machine (pas de petit nom doux). Tu as pris la décision de me quitter, et je respecte ta décision. J’ai toujours énormément de sentiments pour toi, mais je ne peux continuer à vivre dans cet entre-deux. Je te demande de respecter mon besoin de distance, et que l’on ne se contacte plus du tout Tu m’a parlé de 6 mois, nous ferons alors le point à ce moment là, si l’un de nous deux en éprouve le besoin.» Courage à toi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
louise75 Posté(e) le 25 octobre 2019 Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Bonjour, Je ne suis qu’en partie d’accord avec l’analyse d’Allys. Autant l’ex abuse en faisant des crises de jalousie alors qu’elle-même va voir ailleurs (ben tiens), autant je trouve, personnellement, que ses attentes à l’égard de nexuss ne sont pas infondées. Je relis le post initial et je vois qu’il a été distant à son égard, blessant même, et on comprend qu’il ne la désirait plus (voir l’allusion, assez choquante à mes yeux, au fait qu’il a ressenti au moment où il allait la perdre un désir tel qu’il ne l’avait jamais ressenti pour elle - c’est le « pour elle » qui est choquant... c’est dire si ça devait être tiède avant cela. D’ailleurs nexuss dit bien qu’il a en réalité plus de facilité à faire l’amour avec des inconnues). Qu’elle ait cherché à se rassurer dans les bras d’un autre, ma foi, ça peut se comprendre, mais elle devait couper net la relation avec toi, nexuss, plutôt que jouer sur tous les tableaux à la fois. Je ne pense pas que tu doives tout accepter et la conforter dans ses attitudes un peu princières en satisfaisant tous ses désirs. Ce n’est pas sexy, d’ailleurs. Selon moi, tu dois la rassurer verbalement sur ton amour et ton désir de changement, mais parallèlement, acter la séparation de corps (et tu as l’air d’être pleinement dans cette optique), mais aussi, et surtout, surtout, entreprendre un gros travail sur toi, pour mettre fin à ce gâchis dans tes relations sentimentales et aux problèmes sexuels que cela entraîne (et franchement, je sais pour l’avoir vécu à quel point il est destructeur pour l’estime de soi - même si on m’a beaucoup vilipendée ici même d’oser ressentir une telle chose - d’être confrontée au désir incertain de son partenaire). Six mois, c’est un bon délai pour faire le point chacun de son côté, mais sans communication, bien sûr. Évidemment, elle risque de retrouver quelqu’un d’autre, toi aussi, mais ce n’est pas en restant peu ou prou dans cette proximité malsaine où tu restes à sa disposition (avec tout ce que ça crée pour toi de dépendance affective, laquelle n’est que le revers de la crainte de l’abandon) que les choses vont s’arranger.Courage! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 25 octobre 2019 Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Bonjour louise, Autant je trouve, personnellement, que ses attentes à l’égard de nexuss ne sont pas infondées. Je ne pense pas avoir écrit dans mon post que je trouvais les raisons de l'ex de Nexuss infondées, mais c'est sans doute l'impression que tu as eue.A mon sens Nexuss n'a pas du tout tous les torts, et son ex n'a surement pas choisi un homme qui la conforterait dans ses schémas douloureux par hasard (et vice versa d'ailleurs)Parce que aujourd'hui en fait son truc de dire "Fait des efforts pour me reconquérir" C'est une façon de lui demander de combler son propre manque de confiance en elle "prouve moi que je vaut quelque chose, choisi moi, donne moi la preuve que tu m'aime, car j'en ai besoin pour mon égo", mais évidement puisque la relation est dysfonctionelle, s'il devenait cet homme attentionné qu'elle réclame qu'il soit, sans qu'elle ai pris conscience de ses schéma, alors la relation ne pourra pas fonctionner...Il est même probable qu'elle n'ai aucun autre homme dans sa vie et qu'elle cherche juste a le rendre jaloux, non pas parce qu'elle l'aime, mais bien parce que voir sa jalousie, lui fait du bien, et la conforte dans "Je vaut quelque chose"... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 25 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Merci à vous deux (Louise et Ally).Je dois bien admettre que la lecture de notre histoire par Allys m'a un peu heurté, mais je l'accepte (c'est le but du jeu ici non ? ne pas toujours lire ce que l'on a envie d'entendre). Petite précision, ce n'est pas moi qui laisse l'appartement, mais elle qui en a trouvé un autre. Effectivement, je devais en chercher un (ce que j'ai fait.. sans trop de succès), et ayant estimé que ça n'allait pas assez vite, elle s'est décidée à en chercher un pour elle. Elle est très efficace dans ce qu'elle entreprend, je suis beaucoup plus dilettante et assez exigeant (je ne voulais pas non plus prendre n'importe quoi comme appartement "provisoire". Quoi qu'il adviendrait entre nous, j'avais prévu de n'y rester que 6 mois tout au plus).Je peux entendre en revanche le "le beurre et l'argent du beurre". Elle m'a effectivement avoué qu'elle avait peur de "nous" perdre tous les deux (je ne sais pas effectivement si cet autre existe réellement et ne cherche pas à en savoir plus). Je lui ai répondu à ce moment-là qu'elle ne pourrait pas aimer deux personnes à la fois, que ce serait intenable pour elle et qu'il faudrait qu'elle choisisse. Ce à quoi elle a répondu qu'elle n'avait jamais prétendu avoir des sentiments pour lui, que sa présence lui état en revanche agréable, qu'il l'écoutait, la trouvait jolie, lui redonner un peu confiance etc.Je pense également qu'elle est sincèrement perdue et pas aussi truqueuse ou joueuse que ce qu semble penser Allys, ça ne lui correspond pas. Elle m'a attendu des années et une fois ensemble, je n'ai pas été à la hauteur. Elle est entière, aime sans compter et je comprends donc son désarroi aujourd'hui et sa rancœur à mon égard. Je voudrais également relativiser mon côté soumis (même si je peux me montrer parfois un peu conciliant à son égard en ce moment, me sentant responsable de la situation et de sa "détresse" actuelle). Je suis tout l'inverse d'un soumis (j'ai un égo plutôt développé et une confiance en moi et dans l'impact que je peux avoir sur les gens en général assez débordante) et je la malmène encore beaucoup lorsque, je le pense, elle dépasse les bornes. Avant que l'on soit ensemble (c'est ce qu'elle m'a souvent dit), elle ne me côtoyait qu'en soirée et m'avait toujours "admiré" parce que j'étais toujours imprévisible, borderline et u peu dingue. Et lorsque nous nous sommes mis ensemble, elle s'est tout de suite dit, il va y avoir un peu de folie dans ma vie et cette idée lui plaisait (des amis communes l'avaient pourtant prévenue que je n'étais pas que ça et que je pouvais avoir également des côtés plus sombres et torturés). Le fait est que je ne suis pas aussi dingue que ça au quotidien, seulement en soirée et pas en toutes occasions. Le fait est en effet, qu'au quotidien, je suis loin d'être toujours marrant, en proie à un certain mal-être qui me bouffe la vie, qui remonte à mon enfance et vis-à-vis duquel j'ai entrepris une thérapie il y a quelques mois. Puisque je le sais, ce mal-être est à l'origine de tous mes fiascos sentimentaux depuis toujours.Pour ce qui est de son manque de confiance en elle, je n'y avais jamais songé, mais il y a sûrement du vrai. Elle m'a souvent reproché de la rabaisser tout le temps (j'en ai jamais conscience, mais nombreuses sont les personnes m'ayant fait ce reproche... ce n'est jamais volontaire de ma part, mais je sais être parfois cassant, je suis très exigeant avec moi-même, au point que ça me bouffe un peu la vie également, et avec les autres). C'est un reproche qu'on me fait depuis mon adolescence, bien que la plupart des gens puissent me trouver sympa et reconnaissent que l'on peut toujours compter sur moi, que je n'ai qu'une parole, etc. Elle me reproche d'avoir généré cette insécurité chez elle, qu'elle se sent moche, indésirable, qu'elle a perdu confiance en elle (autant de choses qui ne la caractérisaient pas avant). Et je sais qu'elle dit vrai, toutes mes compagnes m'ayant fait ce reproche, alors qu'elles étaient elles aussi tout l'inverse avant de partager ma vie.Nous parlions très peu sexe entre nous (alors qu'elle est très libérée sur ce plan et j'ai la réputation, et pas seulement la réputation, de l'être également), mais le sexe m'a toujours bloqué avec mes compagnes. Un comble pour un sex addict dans mon genre (il est arrivé à une époque de ma vie que j'enchaîne 3 ou 4 partenaires différents dans la même journée, m'absentant de mon bureau 1 heure sous un faux prétexte juste pour retrouver une partenaire ou une inconnue croisée sur les réseaux sociaux). Il y a deux jours, elle m'a expliqué qu'elle avait à nouveau fait l'acquisition d'un sex toy (elle en avait acheté un il y a quelques mois et avait fini par le jeter), mais qu'elle n'est décidément pas faite pour ça et qu'elle aurait aimé à une époque que nous jouions avec ce genre d'accessoires. Elle avait mis la main chez moi sur un valise remplie d'accessoires datant de ma période "libertine". Elle a ajouté que ça ne marchait pas sur elle et que c'était bien dommage, que ça lui aurait permis de résoudre pas mal de ces problèmes actuels. Je n'ai pas relevé (j'ai regretté par la suite, j'aurais aimé savoir ce qu'elle entendait par là). Je me suis contenté une nouvelle fois de l'embrasser en lui demandant pardon.Ce midi elle m'a appelé, elle était avec sa nièce (qui a 5 ans), pour savoir si je ne pouvais pas les déposer quelque part (elle est gonflée va sûrement penser Allys :-)), je lui avais dit que je n'irai pas travailler cet après-midi. Je suis donc allé les chercher, elle m'a embrassé avec insistance dans la voiture en montant (je n'ai rien provoqué), sa nièce ne comprend pas bien la situation, notre séparation (ça la perturbe un peu) et je sais qu'elle compte énormément pour mon "ex". Je n'ai pas cherché ses lèvres quand elle est montée dans ma voiture pour préserver sa nièce que j'aime également beaucoup et j'ai donc été étonné qu'elle le fasse devant la petite, sachant qu'elle la protège énormément. Bref, elle m'a proposé de se joindre à elles pour déjeuner en ville, ce que j'ai fait. On a passé beaucoup de moments tous les trois par le passé et j'aimais ces moments-là sans toujours lui avoir dit... ni même jamais je crois. J'ai retrouvé un peu de "nous" à cette occasion (quelle perverse va probablement penser Allys :-))Je ne joue peut-être pas encore le "jeu" : je comprends ce que vous m'avez dit , mais ne l'entends peut-être pas suffisamment !? J'essaie juste de livrer les informations les plus objectives possibles sur elle, sur moi et sur nous (comme j'essaie de le faire avec ma psy. Ma psy me considère comme quelqu'un de très structuré et de plutôt lucide concernant mes dysfonctionnements). Mais dans quelle mesure puis-je être vraiment objectif étant donnée la situation ? Toute la question est là. En tout cas, à nouveau merci à toutes les deux d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre :-)Bonne journée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
louise75 Posté(e) le 25 octobre 2019 Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Aaah, est-ce toi qui as créé le manque de confiance en soi de ton ex, ou l’as-tu simplement révélé, ou était-il déjà présent en elle?... That is the question, mais a priori, il n’y a guère qu’elle qui peut y répondre. Et pour le coup, je rejoins Allys (d’expérience toujours :roll:), même si c’est toi qui as provoqué cette réaction chez elle, elle ne t’a pas choisi par hasard dans tous les cas, et cherche peut-être à régler quelque chose en elle en se confrontant à une personnalité telle que la tienne (et sans doute pas seulement dans tes côtés lumineux... c’est assez perceptible, même de l’extérieur, qu’un individu un peu imprévisible et foldingue, donc charismatique, cache en réalité des failles.) Enfin cela reste des spéculations, mais son comportement, encore cet après-midi, n’est effectivement pas très clair.À propos de failles, l’addiction au sexe dont tu parles doit être un sacré sujet à aborder avec ta psy, non? Comme toutes les addictions d’ailleurs... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 25 octobre 2019 Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Je reconnais ne pas avoir été tendre avec ton histoire. Mon but n’est pas de te blesser évidemment, mais plutôt de te faire réagir (et parfois une bonne claque virtuelle c’est assez efficace). Tu n’as toujours pas répondu à ma question concernant la durée de votre relation ? 2 ans ? Petite précision, ce n'est pas moi qui laisse l'appartement, mais elle qui en a trouvé un autre. Effectivement, je devais en chercher un (ce que j'ai fait.. sans trop de succès), et ayant estimé que ça n'allait pas assez vite, elle s'est décidée à en chercher un pour elle. Elle est très efficace dans ce qu'elle entreprend, je suis beaucoup plus dilettante et assez exigeant (je ne voulais pas non plus prendre n'importe quoi comme appartement "provisoire". Quoi qu'il adviendrait entre nous, j'avais prévu de n'y rester que 6 mois tout au plus). Je ne te crois pas. Ce que je crois c’est que tu n’as pas cherché réellement d’appartement, en espérant que le vent tourne à ton avantage (je ne la crois pas plus douée que toi, mais peut-être plus déterminée…). Tu sais on peut faire mine de chercher une licorne, mais il est peu probable d’en trouver… Je pense également qu'elle est sincèrement perdue et pas aussi truqueuse ou joueuse que ce qu semble penser Allys, ça ne lui correspond pas (…)Elle est entière, aime sans compter et je comprends donc son désarroi aujourd'hui et sa rancœur à mon égard. Ah mais à quel moment ai-je suggérer qu’elle tentait de te manipuler volontairement ? Jamais.Mais soyons clairs, ton ex n’est pas une sainte hein… Et en tant qu’être humain, elle fait comme tout le monde, elle joue sa partie. Et tant qu’elle voit qu’elle gagne, elle continue de jouer.Pas besoin d’être volontairement machiavélique pour pour faire du mal aux autres.La vie c’est pas les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. Nous avons tous une part de nous qui est plus ou moins moche, lâche, égoïste ou agressive. Elle m'a attendu des années et une fois ensemble, je n'ai pas été à la hauteur. J’ai du relire le début de votre histoire parce que ce n’est pas ce que j’avais compris à la première lecture… Nous nous côtoyons depuis 15 ans environ, je lui ai toujours plu (ses amis me l'ont fait savoir à plusieurs occasions au fil de ses 15 années), mais je n'y avais pas plus prêté attention que ça Ah oui en fait juste tu lui plaisait bien quoi… J’appelle pas ça « attendre ». j'ai (…) une confiance en moi et dans l'impact que je peux avoir sur les gens en général assez débordante (… ) Elle m'a attendu des années (…) elle ne me côtoyait qu'en soirée et m'avait toujours "admiré" Dis moi faut que tu redescende sur terre hein… Sa déception n’est sûrement pas aussi grande que tu l’imagines… mais je suppose que ça te fait du bien de croire que c'est le cas, ça te donne une certaine importance, et gonfle ton égo. Pour ce qui est de son manque de confiance en elle, je n'y avais jamais songé, mais il y a sûrement du vrai. Elle m'a souvent reproché de la rabaisser tout le temps (j'en ai jamais conscience, mais nombreuses sont les personnes m'ayant fait ce reproche Parfois on donne l’impression d’avoir un « un égo plutôt développé », mais en fait il est tout petit riquiqui. Alors, on fait le kéké devant les pote et les filles « j'étais toujours imprévisible, borderline et un peu dingue », on enchaine les relations destinées à combler ce vide intérieur (addiction au sex par exemple), et on enchaine les « fiascos sentimentaux depuis toujours », et on fait en sorte de se mettre en couple avec quelqu'un qui a un égo plus faible que le sien... Je voudrais également relativiser mon côté soumis Ah mais tu pourras le relativiser tant que tu voudras, dans les faits, dans ta manière de te comporter, tu es soumis… Que ce ne soit pas l’image de toi que tu veux que nous ayons, libre a toi, mais accepter la situation telle quelle est, c’est être soumis, désolée… le sexe m'a toujours bloqué avec mes compagnes Probablement justement parce que tu as besoin de gonfler ton égo, et qu’enchainer « 3 ou 4 partenaires différentes dans la même journée » ça te permet de gonfler ton égo, alors que faire l’amour avec la femme que tu aime,et bien ça n’a rien a voir, et ça ne boost pas ton égo (trop facile, ça veut pas dire que tu es bon, ça fait pas de toi un super coup etc.) Elle a ajouté que ça ne marchait pas sur elle et que c'était bien dommage, que ça lui aurait permis de résoudre pas mal de ces problèmes actuels. Je n'ai pas relevé (j'ai regretté par la suite, j'aurais aimé savoir ce qu'elle entendait par là). Je me suis contenté une nouvelle fois de l'embrasser en lui demandant pardon Oui effectivement… Elle espérait sans doute que tu veuille en savoir plus. elle est gonflée va sûrement penser Allys (…) quelle perverse va probablement penser Allys Ne prête pas à Allys des pensées, Allys saura te dire ce qu'elle en pense :) elle m'a embrassé avec insistance dans la voiture en montant(je n'ai rien provoqué), Bien si, tu es allé la chercher, alors que vous n’êtes plus en couple, et que rien ne t'obligeait à le faire donc, évidemment que tu as provoqué quelque chose, et tu as eu une récompense, et du coup tu t’es laissé faire. Tu pouvais aussi la repousser et lui dire que tu n’es pas à sa disposition. Non je la trouve pas gonflée, comme je te l’ai dit elle joue sa partie, et comme tu la laisse jouer, et bien elle n’a aucune raison d’arrêter (c'est cool)Oui tu es plutôt lucide , je l'étais aussi quand je suis arrivée ici, et pourtant je me racontais beaucoup d'histoire à moi même.Tu sais, ce n’est pas parce que tu connais tes dysfonctionnements, que tu es en capacité de les résoudre. Et ça c’est ce que tu vas devoir faire avec ta psy.Nous ici on peut pas prétendre t’aider plus qu’elle, on est pas des professionnels de la santé mentale.Alors qu’est ce qu’on peut faire d’autre, qu’attends-tu de ce forum ?Bien à toi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 25 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Salut Louise,Non, elle avait plutôt confiance en elle au moment où nous nous sommes mis ensemble, même avant, même si elle a reconnu qu'elle avait toujours eu ses faiblesses (peur de l'abandon, tout comme moi, de gros passages à vide, etc...). Elle a toujours réussi sur le plan professionnel dans un secteur concurrentiel et plutôt masculin, elle n'a jamais eu de difficultés à s'imposer, elle n'a jamais eu de mal avec les mecs non plus (elle est lumineuse, toujours souriante et a une énergie débordante, même si elle a de gros coups de mou dans l'intimité à certains moments). Elle n'avait pas eu de "stabilité" sur le plan sentimental depuis des années, elle enchaînait les histoires sans intérêt comme moi. Et elle a eu une grosse prise de conscience il y a 2 ans et demi environ (que sa vie à Paris la bouffait sur le plan pro et personnel qu'elle avait envie de se poser, de fonder une famille ; d'où sa décision de revenir s'installer en Province). Elle a toutefois ses fragilités et se failles, a fait un séjour à Sainte-Anne suite à un burn out et une agression sexuelle qui a tout précipité (retour en Province). Elle travaillait beaucoup, sortait beaucoup, dormait peu... et à moment, elle a craqué. C'est quelques mois après son retour en Province que nous avons commencé à nous voir... uniquement tous les deux (nos amis en commun n'ont pas su tout de suite).Au tout début où nous flirtions, elle a à nouveau fait un séjour de 15 jours en HP (je suis tombé des nues à ce moment-là, je pensais qu'elle allait bien ou mieux en tout cas, elle m'avait parlé de tout évidemment... aucun signe avant coureur durant les nombreux moments que nous avions déjà passé ensemble).Pour répondre à ta question, je ne pense pas que ce soit elle qui m'ait choisi, mais moi qui lui ai envoyé un signal qu'elle attendait depuis longtemps (dixit elle-même et ses proches) et je savais qu'en faisant cela, nous finirions sûrement ensemble à un moment donné. Nous avons pris notre temps durant les premiers mois, on ne se voyait pas tous les jours, ne dormions ensemble que les we (à sa demande surtout, mais j'avais trouvé ça plutôt sain). Je ne suis jamais sûr de mes sentiments (je pourrais même dire que j'en ai consciemment très peu pour les gens en général... inconsciemment, c'est une toute autre histoire). Paradoxalement, je suis très empathique (j'ai une personnalité très paradoxale sur de nombreux plans, très/trop sensible et j'ai développé tout un tas de mécanismes pour me protéger). C'est ce qui explique, je le pense, mon attitude détachée vis-à-vis de mes compagnes successives. Je morfle après coup, une fois la rupture entamée et le prends comme une dette dont je dois m'acquitter (je ne suis pas maso pour autant, loin de là). J'ai fait du mal à quelqu'un qui ne méritait pas ça (et je le pense et l'ai toujours pensé de toutes mes ex.... les 3 dernières en tout cas, 15 ans de ma vie. Je m'en excuse encore auprès d'elles bien des années plus tard), il est donc légitime de "payer" à un moment ou un autre. J'ai certains principes :-)Dans notre entourage (parmi ceux qui nous connaissent tous les deux), certains ont pensé en nous voyant ensemble que ce n'était pas forcément une bonne chose, d'autres que ça risquait d'être explosif (ça l'est aujourd'hui, ça ne l'était pas vraiment voire très peu quand nous étions ensemble.... on s'est toujours très bien entendu, étions assez complices, jusqu'à ce que je décroche ou dévisse tout au moins. Je dévisse toujours à un moment donné dans une relation sentimentale, je m'éloigne, je me renferme sur moi, etc.), d'autres étaient juste contents pour nous deux ; des avis très partagés donc.Lorsque nous avons dîné ensemble mercredi soir (j'avais envie de l'emmener dans un restaurant sympa), j'en ai pris un peu plein la figure alors qu'elle m'avait proposé d'arrêter de se faire la guerre, que ça nous plombait tous les deux (je lui avais dit alors que je ne demandais que ça). Très vite, ça a embrayé sur mes prétendues "ex" qui revenaient comme par enchantement vers moi alors que comme par hasard, nous étions "en pleine crise" (dixit ses propres mots), m'a reproché mes soi-disant secrets, mensonges et autres omissions (rien de ce qu'elle évoquait n'était vrai, ne l'ayant jamais trompée), m'a demandé pourquoi je ne voulais pas la laisser vivre son "histoire" avec "lui" (j'ai trouvé cette question particulièrement hallucinante : "ben parce que je tiens à toi évidemment et que je n'ai pas envie de te perdre ! ". A notre retour chez nous, elle m'a dit tu vois "on aurait dû passer un bon moment et je n'ai pas arrêté de te faire des reproches. Ce à quoi j'ai répondu que c'était normal et que je l'acceptais, qu'elle m'en voulait, avait de la rancœur pour moi et que c'était humain. Cela ne nous a pas empêchés de finir sur une touche plus positive (sans sexe je précise), de nous enlacer longuement et de nous embrasser en nous souhaitant bonne nuit.Comme je le disais dans un post précédent, elle a mal réagi quand je lui ai dit que j'étais pressé qu'elle emménage dans son nouvel appartement, qu'on avait besoin de souffler tous les deux, que j'avais besoin de me retrouver et de faire le point sur nous moi aussi, elle n'a pas très bien réagi. Peut-être qu'elle a le sentiment qu'elle ne contrôle finalement pas autant la situation que ce qu'elle aurait souhaité, que moi aussi j'ai besoin de cette séparation. Pour moi, c'est la possibilité éventuellement d'un nouveau départ pour tous les deux (je lui dis souvent depuis 2,3 semaines que ma perception des choses a évolué depuis sa décision et je l'admire depuis de l'avoir prise.... pour la première fois de ma vie j'ai vu une issue à mes problèmes qui correspond au démarrage de ma thérapie), mais pas avant d'avoir commencé à solutionner mes dysfonctionnements affectifs, sexuels et j'en passe.Et pour répondre à ta question, le sexe est en effet un sujet avec ma psy. Elle a tapé dans le mille en orientant très vite certaines de nos séances là-dessus, elle a vite compris qu'un truc déconnait sur ce plan et je lui tout déballé. Comme je le disais là aussi dans un précédent post, nous avons eu des rapports 3 ou 4 fois depuis que nous ne sommes plus ensemble et pour la première fois depuis des années, j'ai ressenti du désir pour la personne qui partageait ma vie, ça n'était plus arrivé depuis 15 ans environ. Elle l'a évidemment tout de suit ressenti elle aussi (de mon côté, j'étais heureux de lui prouver enfin que moi aussi j'avais du désir pour elle, que ce n'était pas à sens unique) et c'est là que j'ai compris que je pouvais m'en sortir et que peut-être, notre histoire n'était pas totalement finie puisque c'est finalement un de nos principaux problèmes. Depuis, c'est ce qui me tient et me donne envie de me battre pour elle(parce qu'elle a réussi à provoquer ce déclic). J'avais toujours dissocié jusque-là mon détachement quasi viscéral (conscient ou inconscient) vis-à-vis de mes compagnes, mon manque d'implication, et mon problème avec le sexe, l'absence de désir. Et j'ai finalement pris conscience qu'il y avait peut-être un lien... grâce à elle et peut-être également aussi grâce à ma psy (mais la prise de conscience date vraiment de ces 3,4 rapports) qui m'a aussi demandé d'y réfléchir, ce que j'essaie de faire depuis quelques temps.Evidemment, il y a quand même des moments où je doute énormément de l'issue de tout ça et je vais alors beaucoup moins bien, mais c'est la vie :-) Merci et bonne soirée :-) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 25 octobre 2019 Partager Posté(e) le 25 octobre 2019 Bonsoir Juste un aparté parce que je n ai pas vraiment le temps, mais le coup du désir revenu comme par miracle depuis qu elle t as quitté, c est comme qui dirait un classique: tu la désires parce qu elle t échappe, rien de plus, rien de moins... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 26 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 Bonjour Allys,Je vais essayer de répondre à tes questions ou interrogations, mais uniquement les points que je n'ai pas déjà abordés (certaines réponses se trouvent dans mes posts précédents).Pour ce qui est de la durée de la relation, 2 ans effectivement. J'en profite pour préciser que mes relations durent généralement 5 ans (avec également une crise au bout de deux ans... comme pour de nombreux couples, 2 ans est le moment où généralement se pose la question de savoir si le couple nous convient ou pas, s'il ça vaut la peine de poursuivre ou pas). Jusque-là, mes précédentes compagnes avaient réussi à passer ce cap (je ne sais par quel moyen), alors que mes problèmes étaient les mêmes. J'ai dit à mon ex récemment sous forme de boutade qu'elle aura finalement résisté moins longtemps que les autres:-)Tu te méprends sur beaucoup de choses me concernant et la concernant elle, j'essaie d'être le plus objectif possible (mais qui peut l'être vraiment, quelles que soient les circonstances ?), je ne vois pas l'intérêt sinon. Tu ne peux prétendre décrypter la psychologie des personnes ici après quelques posts (je note pour ma part beaucoup d'amertume chez toi). Je clos l'aparté.J'ai réellement cherché un appartement et j'en avais trouvé un qui me convenait parfaitement, un truc provisoire que je n'avais prévu de garder que quelques mois, un an tout au plus. Je te plante le décor, nous avons emménagé avec mon ex dans un nouvel appartement il y a 5 mois environ. Cet appartement est très bien, mais je n'aime pas le quartier où nous vivons. J'ai toujours vécu en hyper centre (dans une agglo de 250 000 habitants), j'aime l'agitation de la ville, ses bars, ses terrasses, ses commerces, le bruit... et nous avons atterri dans un quartier, toujours en ville, très résidentiel. En clair je ne m'y plais pas et ne m'y sens pas bien depuis le début. J'ai donc cherché un nouveau logement dans mon quartier d'origine là où j'ai mes habitudes, mes amis et tout un environnement rassurant. J'ai trouvé un petit meublé qui me plaisait (je déteste les déménagements et je voulais me faciliter la vie). Le marché de notre agglo est très tendu, je n'ai trouvé à ce moment-là que 4 à 5 logements correspondant à mes critères. Je me suis rabattu sur le segment des logements « étudiants » pour faire court, ce qui dans mon cas signifie « garçonnière ». Le souci c'est que les agences que j'ai contactées ont assez vite considéré que mon dossier n'était pas très rassurant : avec mes revenus, pourquoi me rabattre sur ce gens de logements ? Sous-entendu, vous n'allez y rester que quelques mois, alors que nous cherchons du durable. Elles m'ont toutes tenu le même discours. J'ai du coup inventé une histoire de toutes pièces qui se tenait à peu près (on a pas mal échangé avec mon ex à ce moment-là sur la meilleure stratégie, la meilleure histoire à raconter aux agences) pour justifier ce choix auprès des agences, mais rien n'y a fait. Je me suis ensuite rabattu sur du non meublé, mais le problème a été identique. Septembre-octobre est la période où les étudiants cherchent et à côté d'eux, mon dossier comportait plusieurs handicaps. A la différence de moi, mon ex n'a pas cherché du provisoire, mais un appartement « normal », ce segment est également tendu, mais il y a un peu d'offre. Elle a finalement trouvé à 150 m de notre appartement actuel, je vois son immeuble depuis ma terrasse.Si tu as bien lu mes précédents posts, tu dois normalement avoir compris, que j'aie besoin de cette séparation moi aussi (même si je ne l'ai pas directement provoquée). Évidemment que ça me blesse, c'est un échec, mais depuis des mois je savais que notre histoire ne rimait plus à grand chose. J'ai dit à un ami récemment que si nous continuions sur cette pente (nous étions toujours ensemble à ce moment-là), c'était le clash assuré et définitif dans 3 mois, 6 mois tout au plus. J'ai besoin de régler certains gros problèmes avant d'espérer pouvoir me réengager avec quelqu'un et si possible, j'aimerais que ce quelqu'un soit elle. Mais je ne suis pas prêt aujourd'hui et elle le sait très bien au fond d'elle-même. Cette séparation/rupture est une « opportunité » pour moi parce que pour la première fois de ma vie, je vois les choses de façon beaucoup plus positive et ça correspond au début de ma thérapie. Mes précédentes ex m'ont toutes reproché à raison de n'avoir jamais cherché à changer et pour la première fois de ma vie, j'ai réellement entrepris un travail sur moi (je ne me considérais pas comme malade jusque-là, je refusais de voir la réalité en face), je suis aujourd'hui proactif depuis que je vois un psy. Il faut que tu acceptes l'idée qu'on n'est pas tous à l'article de la mort ou emplis de pensées morbides ici, je vais relativement bien parce que j'ai décidé de changer, d'aller mieux et que j'ai aujourd'hui de l'espoir (les thérapies marchent chez les autres, pourquoi pas chez moi !?). Je n'avais jamais pensé ainsi jusque-là. Quoi qu'il advienne de notre histoire, je n'irai que mieux (avec et pour elle, je l'espère aujourd'hui... ou sans elle) mais cet épisode de ma vie (un de trop) a fait que j'ai décidé d'aller mieux. Pour aller mieux, il faut le vouloir et le décider. Dernier point, elle pourrait vouloir faire machine arrière aujourd'hui (elle l'a suggéré il y a quelques semaines), je lui dirais non parce que je sais que ce serait voué à l'échec et que je n'ai pas envie de la perdre définitivement et de la faire encore souffrir.Tu as raison sur un point en revanche (plusieurs probablement), elle ne m'a pas attendu 15 ans effectivement (je n'ai pas ce pouvoir), mais elle y a pensé au fil de ses 15 années à chaque fois que nous nous sommes fréquentés ou que nos vies se sont croisées et évidemment, je n'étais sûrement pas la seule personne à laquelle elle pensait. Un point pour toi:-)Tu affirme que sa déception n'est pas aussi grande que ça et que ça gonfle mon égo de penser ainsi. Je n'essaie pas de me donner plus d'importance que je n'aie en réalité, mais quelle femme ne serait pas déçue (35 ans, sans enfant pensant avoir trouvé la bonne personne, qui a fait le choix de revenir en province dans l'espoir de fonder une famille, etc.) en pareilles circonstances. Évidemment qu'elle est déçue et elle le serait tout autant si ça avait été un autre ! Sur quelle planète vis-tu:-) ?Je n'ai jamais fait le kéké comme tu dis, ça ne m'intéresse pas. J'ai multiplié les partenaires dans ma vie (entre 100 et 500 pour faire court) et j'ai vécu cette période comme un véritable enfer, je n'ai apprécié que 10% tout au plus de mes expériences ou partenaires. Je m'en suis parfois plains auprès de mes véritables amis. Donc,crois-le ou non, mais je n'en tire aucun titre de gloire, mais plutôt une forme de honte. Une partenaire de jeux voyant que je gérais mal les choses m'avait suggéré de regarder Shame un film de Steve McQueen, elle voyait beaucoup de similitudes avec ce que vit le personnage principal. Et pour répondre à ton affirmation, non je n'ai pas l'impression d'être un super coup, je suis même tout l'inverse justement. J'ai toujours admiré les personnes qui arrivaient à réinventer leur couple et leur sexualité perpétuellement. J'en suis tout simplement incapable et j'en souffre beaucoup. A mes yeux, les héros sont eux, moi je suis simplement malade. J'ai choisi ma psy également pour ça : elle est spécialisée dans les addictions... bref...Je répète également ne pas être soumis : ça ferait sûrement rire beaucoup de mes amis, y compris en me voyant aujourd'hui, alors qu'ils me savent en ce moment dans le compromis avec elle. J'essaie seulement de limiter la casse, j'essaie de continuer à communiquer et j'ai besoin de savoir qu'elle ne va pas trop mal, je me sens responsable de la situation tout simplement et je le suis c'est un fait. J'ai également besoin de donner et de rendre ce qu'elle m'a donné (je le fais pour moi également). J'ai toujours coupé les ponts plusieurs années avec mes précédentes compagnes et à l'expérience, je sais que c'est également très destructeur... en tout cas, me concernant.... j'ai tout simplement envie d'essayer autre chose aujourd'hui. Est-ce la bonne solution !? Je n'en sais rien, c'est peut-être ces réponses-là que je suis venu chercher sur ce forum. Tu me demandes de ne pas te prêter de pensées que tu n'as pas, je te demande juste de te préserver de conclusions hâtives et de jugements à l'emporte-pièce ne nous connaissant ni l'un ni l'autre :-)Concernant ce baiser dans ma voiture, tu as dû rater un épisode : celui de sa nièce un peu perturbée par ce qui se passe actuellement. Ce baiser m'a « gêné » à cause d'elle précisément.Ce que j'attends de ce forum !? Effectivement, j'aurais pu me contenter de lire vos posts (j'y ai d'ailleurs trouvé pas mal de choses intéressantes qui résonnent en moi), mais j'ai décidé d'aller au-delà et de partager mon histoire. Comme l'affirment certaines personnes ici, écrire fait du bien, coucher son histoire sur le papier fait du bien, relire mes posts dans quelques mois ou années sera également certainement instructif, quelle que soit l'issue de cette histoire. J'attends non pas des conseils (je ne l'accepterais même pas de ma psy, ce n'est pas son rôle et encore moins le vôtre). J'attends de ce forum qu'il me permette d'élargir mes perspectives, qu'il me permette d'appréhender mon histoire sous des angles différents, que certaines de vos observations ou remarques m'aident à prendre un peu de hauteur et de distance... ni plus ni moins, mais c'est déjà beaucoup à mes yeux:-)Au plaisir. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 26 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 Bonjour Elieza et merci pour ta réponse.Pour répondre à ta remarque, effectivement ça pourrait ressembler à ça. J'ai déjà vécu la même chose plusieurs fois, ce qui a été différent et déclencheur ici c'est que j'y ai pris du plaisir. J'ai pu avoir en apparence une sexualité normale quelques semaines seulement après des ruptures analogues (et sûrement pour les raisons que tu évoques : la peur de me retrouver seul, etc.), à la différence que je n'avais rien ressenti dans ces moments-là (ni désir, ni plaisir... seulement une forme de satisfaction, celle d'avoir pu éventuellement faire plaisir moi aussi). Je considère peut-être à tort que c'est différent aujourd'hui, qu'il s'est produit quelque chose d'autre. Je dois composer avec cette incertitude.Mon problème n'est pas trop là en fait. J'ai surtout besoin de savoir (et seule une séparation m'apportera ces réponses.. et encore) quelle est la vraie nature de mes sentiments pour elle. Est-ce que je ne suis pas en train de m'auto persuader que j'ai des sentiments pour elle, uniquement parce qu'elle est en train de s'éloigner ou de me quitter. C'est un point que j'ai souhaité aborder avec mon psy, ça fait aussi partie des raisons qui m'ont poussé à aller consulter, je ne suis pas certain de savoir ce qu'est l'amour tout simplement. Et c'est aussi un sujet dans notre entourage : certains pensent que j'aie effectivement des sentiments pour elle (mais est-ce que c'est de l'amour ça ?), d'autres ne m'en pensent pas plus capable hier qu'aujourd'hui.Bonne journée et merci. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 26 octobre 2019 Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 Cher Nexuss,Tu semblais être venu ici dans cet état d’esprit Je suis un peu perdu en fait, je me sens apaisé par moment, pour ne pas dire soulagé que ça se termine, et j'ai en même temps très mal (…) j'aimerais juste qu'elle me laisse une chance de réparer ce que j'ai fait et en même temps, je ne sais pas s'il n'est pas déjà trop tard et tu me dis toi-même J'attends de ce forum qu'il me permette d'élargir mes perspectives, qu'il me permette d'appréhender mon histoire sous des angles différents, que certaines de vos observations ou remarques m'aident à prendre un peu de hauteur et de distance... ni plus ni moins, mais c'est déjà beaucoup à mes yeux:-) Mais en fait, dès que quelqu’un t’interpelle sur un point ou ton discours est incohérent au regard de ta façon d’agir, pour te permettre de prendre du recul sur la subjectivité de ta vision de l’histoire, tu répond la majorité du temps: « C’est faux», « Tu te trompe », ou bien « Oui mais … ».Évidemment que ni moi, ni les autres intervenants de ce forum ne détenons la vérité, dans une objectivité totale, que nos réponses passent également au prisme déformant de notre histoire, et de ce que l’on a nous même compris. Pourtant nous avons tout de même une expérience crée grâce au nombre d’histoires (dont les problématiques et les issues se recoupent), auxquelles nous nous intéressons chaque jours, depuis des années.Enfin, il s’agit de ta vie, et évidemment tu as bien le doit de penser ce que tu veux de nos réponses et au bout du compte tu feras ce qui te semble juste.Et comme, du coup tu sembles avoir déjà tout compris de ton histoire et tout savoir de toi, que je me trompe dans mes analyses, et que mes réponses sont empruntes d’amertume, je préfère me retirer de cette conversation, les autres sauront mieux que moi, te présenter les choses de façon moins abrupte et ce sera bénéfique pour tout le monde.Au départ je voulais tout de même revenir sur des points de ta réponse afin de te faire toucher du doigt à nouveau quelque incohérences, mais à quoi bon, puisque mes analyses sont erronées, alors je me contenterais de cette dernière remarque. J'essaie seulement de limiter la casse, j'essaie de continuer à communiquer et j'ai besoin de savoir qu'elle ne va pas trop mal, je me sens responsable de la situation tout simplement et je le suis c'est un fait. J'ai également besoin de donner et de rendre ce qu'elle m'a donné (je le fais pour moi également) Oui sauf qu’on ne peut pas limiter la casse quand le verre est cassé.Si tu es alcoolique, que tu as déjà eu plusieurs accidents ou tu as blessé des personnes, fait pour cela quelque années de prison, mais que tu t’en fiche, car tu n’a pas l’impression d’avoir un problème. Qu’un jour tu renverses quelqu’un en voiture, sous l’emprise de l’alcool, mais que cette fois cette personne meure. Que ça te fait prendre conscience, que tu as un vrai problème.Tu auras beau te confondre en excuse, te flageller, envoyer de l’argent à la famille du défunt jusqu'à te retrouver SDF, commencer une psychothérapie, venir sur un forum dire que tu veux aller en prison, et même aller t’excuser auprès des autres victimes, que la personne elle sera toujours décédée, et que sa famille aura le droit de t’en vouloir toute sa vie.Et en ce cas ce n’est donc pas ses souffrances que tu tentera de soulager, mais les tiennes, car alors la culpabilité (ce que tu n’avais jamais ressenti avant), viendra te bouffer l’existence. Sauf que cette culpabilité ne changera en rien les conséquences de tes actes, et il est peu probable que tu épouse la sœur du défunt. (Mais ça ferait un super scénario de comédie romantique).Bonne continuation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 26 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 Bonne chance à toi également... en espérant avoir moi aussi contribué à te faire réagir quant à ta perception du monde et des gens qui t'entourent. Je ne connais évidemment rien de ton histoire. Accepte seulement que tout le monde ne soit pas totalement en détresse ici et que certains conservent (encore) un minimum de lucidité malgré les peines et les difficultés.Pour ton information, comme je le pressentais un peu, mon ex compagne n'a aucun amant, elle a juste cherché à me faire réagir. Le message est passé, mon problème reste entier, l'issue encore incertaine... mais nous avons (elle en particulier) décidé de nous accorder une seconde chance. Nous parlons dorénavant de "coupure", six mois après lesquels nous aviserons . En attendant, chacun sera chez soi, nous souhaitons moins nous voir, prendre du temps pour nous chacun de notre côté.Bonne journée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
blur Posté(e) le 26 octobre 2019 Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 (modifié) Bonjour Nexuss,Dans la relation avec ton amie que tu décris dans ton premier post, tu évoques ton comportement qui te pousses à provoquer ce que tu crains , le départ de l'autre, et tu évoques d'emblée le syndrome d'abandon ; je suppose que c'est quelque chose que tu as pu évoquer avec ta psy et qui est, tu le précises également , probablement lié à ton passé et aux mécanismes de défense que tu as pu mettre en place pour protéger, d'autant plus fortement si tu es hyper sensible. Tu décris : ton désintérêt de la relation qui vient au fur et à mesure que la relation s'installe , le dysfonctionnement sexuel, la répétition du même schéma, et la peur de la répétition du même schéma qui te fait provoquer ce que tu crains : le départ de l'autre, confortant cette pensée dysfonctionnelle que se laisser à aimer est dangereux puisqu'on finit toujours par être abandonné, ce qui est vécu comme un échec, mais aussi le soulagement de se retrouver dorénavant sans pression.Cela décrit une peur de l'engagement, qui est bien étudiée dans le livre "ces hommes qui ont peur d'aimer" . Je t'invite à le lire si tu ne le connais pas.En fait, le syndrome de l'abandon se rencontre souvent dans des couples où chacun se choisit car il ressent ce complexe d'une manière particulière : ainsi, un des partenaires aura tendance à fuir dès qu’il se sent possédé, la peur d’être aimé est liée à la peur de perdre sa liberté. Mais comme il a besoin d’amour, il revient dès que le partenaire prend des distances. Pour l'autre partenaire, cela pourra se manifester par de la dépendance, ou un rôle de sauveur. Il choisit des partenaires aptes à l'abandonner.C'est la même face du complexe d'abandon., qui peut même alterner chez l'un ou chez l'autre. C'est ce qui me vient à l'esprit quand je te lis, donc à travers ta seule perception des choses.La question est bien sur : quels sont tes sentiments réels envers elle (sont ils liés à la personne ou à la situation, ie se réactivent quand elle s'en va )? et au delà, la question sous jacente plus importante : es tu tout simplement capable d'avoir, d'éprouver des sentiments réels, et son corollaire : ton inconscient est il capable, prêt à accepter de laisser se former en toi des sentiments réels ?La question sexuelle , que tu évoques peu mais qu'on devine, découle certainement de cette problématique. J'imagine que le travail que tu fais avec ta psy te pousse certainement à chercher comment ces mécanismes se sont mis en oeuvre, dans ton enfance et ton passé, et à les démonter, cela ne te semble pas suffisant ?Quant à ton amie, tu ne dis pas si, à la suite des séjours hp , elle a fait ou est en train de faire également un travail sur elle, car ses réactions montrent que ce ne pourrait être que constructif pour elle et pour vous deux (ses réactions de mise en concurrence par rapport à toi et ce potentiel amant notamment) Modifié le 26 octobre 2019 par blur Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 26 octobre 2019 Partager Posté(e) le 26 octobre 2019 Accepte seulement que tout le monde ne soit pas totalement en détresse ici et que certains conservent (encore) un minimum de lucidité malgré les peines et les difficultés.Pour ton information, comme je le pressentais un peu, mon ex compagne n'a aucun amant, bonsoir,Le problème est dans ce genre de réaction en fait.Déjà le ton employé n’est pas excessivement sympathique, et ensuite, comme dit précédemment,non seulement nous n avons que ta version de l histoire, mais nous n avons également que ce que tu racontes sur ses développements.Ici nous sommes tous bénévoles, pas professionnels, et nous faisons « juste » de notre mieux pour aiguiller les gens, dans la mesure de nos capacités (d empathie, de psychologie, d expérience).Tant mieux si vous avez trouvé un modus vivendi, mais je ne suis pas persuadée que tu sois réellement conscient de tout ce qui se joue. Pour quelle raison, je n en sait rien, le manque de recul ne veut pas dire désespoir, ça n en reste pas moins une capacité moindre a voir tous les tenants et aboutissants, car justement, quand on a le nez dessus la vision a 360• est difficile. Et oui, nous sommes aussi passé par des ruptures plus ou moins sales ou compliquées, c est la seule raison de notre présence ici. J espère que tout ira bien pour toi! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 28 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2019 Bonjour « Blur » (une référence à la « piqûre » ou au groupe de Damon Albarn :-) !?)Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. Je ne pense pas pouvoir répondre d’emblée à toutes les questions que tu me poses dans ton post, n’ayant pas toutes les réponses et je dois avouer que nombre de tes remarques me donnent à réfléchir. La posture qui est la tienne s’apparente davantage à celle d’un psychothérapeute qu’à celle d’un « témoin » et ce n’est pas pour me déplaire, les deux postures étant intéressantes à mes yeux.Concernant le syndrome de l’abandon, c’est une des pistes ou hypothèses que j’ai effectivement livrées à mon psy lorsque nous avons démarré ensemble. Ça fait suite à une prise de conscience ou à un travail sur moi-même que j’avais entrepris seul suite à ma précédente rupture (je regrette aujourd’hui de ne pas être allé consulter à ce moment-là… je n’étais pas prêt je pense). J’ai eu cette intuition à un moment donné de ma vie, je me suis renseigné sur ce syndrome, j’ai lu pas mal de témoignages de psy et de « patients » et ça m’a tout de suite parlé, je me suis retrouvé dans de nombreux témoignages. Je pense en avoir plus ou moins déduit l’origine : l’amour un peu étouffant d’une mère qui a voulu trop bien faire et se réparer d’une enfance qu’elle a toujours considéré avoir traversé sans amour… et bien évidemment une mère, un père ne peuvent jamais être 100% présents. J’ai à l’esprit des moments de mon enfance que j’ai très mal supporté… comme des parents partant en we seuls, sans enfant(s), parce que c’était important pour eux. Tout enfant a connu ça, l’écrasante majorité pour ne pas dire la quasi-totalité le gèrent parfaitement bien, moi ça m’anéantissait à chaque fois. Ajoutons à cela les infidélités répétées de mes deux parents l’un vis-à-vis de l’autre durant de nombreuses années (les plus importantes de ma vie) et le mal était fait (mon frère, plus jeune que moi de 5 ans, est globalement dans le même état que moi aujourd’hui) : sans le vouloir bien entendu, ma mère et mes parents plus globalement, ont généré ce sentiment d’insécurité chez moi à l’origine de tout le reste. C’est du moins mon explication que j’ai demandé à ma psy de m’aider à confirmer… ou pas.Pour ce qui est de la peur de l’engagement, je ne peux pas le nier effectivement, mais j’ai la faiblesse de penser que ce mécanisme ou ce réflexe (qui sont partagés par de nombreuses personnes, sans pour autant des conséquences aussi désastreuses) ne saurait tout expliquer. A mes yeux, ça ne reste qu’une peur que l’on peut finir par appréhender et canaliser avec un minimum d’honnêteté vis-à-vis de soi-même et la prise de recul nécessaire. Dans mon cas, j’ai envie de dire que s’il ne s’était agi que de ça, j’aurais pu je le pense surmonter ça. J’ai eu la chance de partager ma vie avec des femmes particulièrement bienveillantes vis-à-vis de moi, souvent très amoureuses et équilibrées, autant de qualités qui auraient pu me permettre de dépasser cette peur de l’engagement avec un minimum de volonté et de travail sur moi. Ça a donc pu jouer, mais je ne pense pas que cette cause soit la principale, mais peut-être ai-je tort de penser ainsi.Tu écris dans ton post : « En fait, le syndrome de l'abandon se rencontre souvent dans des couples où chacun se choisit car il ressent ce complexe d'une manière particulière : ainsi, un des partenaires aura tendance à fuir dès qu’il se sent possédé, la peur d’être aimé est liée à la peur de perdre sa liberté. Mais comme il a besoin d’amour, il revient dès que le partenaire prend des distances. Pour l'autre partenaire, cela pourra se manifester par de la dépendance, ou un rôle de sauveur. Il choisit des partenaires aptes à l'abandonner. » Il va falloir que je prenne le temps d’y réfléchir, mais il y a sûrement du vrai dans ce que tu écris. J’ai peur de perdre ma liberté, c’est (ma liberté) un besoin viscéral chez moi. Je fuis toute forme d’engagement et pas seulement dans le couple : je n’ai jamais voulu être propriétaire par exemple, malgré une situation professionnelle m’offrant cette possibilité quasiment depuis mon entrée dans la vie active, c’est une connerie sans nom, rien ne m’empêcherait de revendre un appartement acheté 2 ans auparavant, mais je me sens piégé à cette idée. Étudiant, je souhaitais que ma vie puisse tenir dans un sac à dos, aujourd’hui qu’elle tienne dans le coffre de ma voiture. Je veux pouvoir « bouger » (m’enfuir) très vite au besoin, même si ce n’est pas totalement conscient. Effectivement, un trop plein d’amour me fait souvent fuir, j’ai pu avoir souvent des gestes de recul vis-à-vis de ma compagne (ex actuelle) lorsqu’elle s’approchait physiquement de moi, tout simplement de moi (ça ne s’était jamais produit auparavant). A ces instants précis (généralement absorbé par autre chose, la lecture d’un livre ou autres), j’en avais pratiquement « oublié » jusqu’à qui était la personne en question, ce qu’elle cherchait à faire…. Ça ne dure qu’une ou deux secondes « interminable(s) », je reprends mes esprits très vite, mais bien évidemment l’autre le remarque et c’est particulièrement dévastateur pour lui. Je deviens alors le responsable de la propre insécurité de ma compagne, c’est sans fin…Tu ajoutes : « La question est bien sur : quels sont tes sentiments réels envers elle (sont ils liés à la personne ou à la situation, ie se réactivent quand elle s'en va) ? et au delà, la question sous jacente plus importante : es tu tout simplement capable d'avoir, d'éprouver des sentiments réels, et son corollaire : ton inconscient est il capable, prêt à accepter de laisser se former en toi des sentiments réels ? La question sexuelle, que tu évoques peu mais qu'on devine, découle certainement de cette problématique. »La question de mes sentiments me préoccupe effectivement beaucoup : si je « reviens » vers elle ou si je reviens tout court (curieuse ironie sachant que c’est elle qui fait le choix de cette rupture… elle emploie quant à elle le terme de « coupure »), je veux effectivement être certain de mes sentiments. N’est-ce pas finalement ce que tu évoques : le fuis-moi, je te suis… et sa réciproque. J’ai demandé à ma psy de m’aider également à répondre à cette question. Si j’ai le moindre doute, je ne reviendrai pas…. Je pense lui avoir fait suffisamment de mal comme ça. J’ai à nouveau du désir pour elle sur le plan sexuel, ça n’était jamais arrivé avant et je pense qu’il est moins artificiel que le type de désir (un désir de survie) que j’ai pu très ponctuellement ressentir pour mes ex en pareille crise. Il n’a jamais tenu très longtemps, quelques jours tout au plus et avec le recul, je sais dorénavant que ce n’était pas du désir, mais ni plus ni moins ce que je ressentais avec mes partenaires de jeux : une forme plaisir (de quelle nature ?, je n’en sais rien précisément), une forme de satisfaction sans nul doute, mais rien à voir avec le désir. Chose que je ressens depuis 1 mois environ pour mon ex. Nous discutons beaucoup de tout ça tous les deux depuis cette crise, je me livre énormément, me mets en danger et ça m’aide je le pense et le constate réellement. Cette amélioration, non pas définitive, je me sens encore faible sur ce plan, mais plus permanente dans mon intuition et mon ressenti, malgré ce temps relativement court (1 mois de désir réel ne pèse pas bien lourd face à 15 années de non-désir, mais c’est déjà énorme à mes yeux. Clairement, c’est ce qui a contribué à changer très récemment ma perception des choses, de mon avenir (avec elle, je l’espère, ou sans elle). Comme j’ai l’ai écrit dans un post précédent, pour la première fois dans ma vie, j’entrevois une sortie ou une issue favorable, j’ai de l’espoir tout simplement. Elle le constate également de son côté : « c’est le jour et la nuit ». Elle me trouve également moins en tension vis-à-vis de mes amis, plus posé, plus calme… je ne l’avais pas remarqué pour ma part. C’est tout con (en apparence seulement), mais je n’ai fait le lien et le parallèle (avéré ou non) entre mon absence de sentiment (amour) et mon absence de désir (sexe) que très récemment (quelques jours seulement) en me disant que peut-être les deux choses était peut-être liées. Je n’y avais jamais songé, n’ai pas eu l’occasion d’en parler à ma psy (mon prochain rdv n’est que dans deux semaines), mais je vais bien évidemment l’évoquer avec elle et ce que tu évoques raisonne particulièrement en moi aujourd’hui. Qu’un regard extérieur comme le tien puisse l’évoquer me conforte dans l’idée qu’il y a probablement du vrai là-dedans. La question de mes sentiments réels reste entière en revanche. Ne sachant pas précisément ce qu’est l’amour, quel est le sens de ce que je ressens actuellement pour elle (de l’affection ou quelque chose de plus viscéral !? Je n’ai pas la réponse, mais je compte bien y voir plus clair dans les mois qui viennent. Je lui suis reconnaissant aujourd’hui d’avoir largement contribué à déverrouiller quelque chose chez moi. Mêlée à une affection bien réelle, cette reconnaissance est-elle suffisante (en cas d’absence d’amour) pour jeter les bases d’une relation saine et durable, je n’en sais rien… je n’y connais pas grand-chose finalement en matière de couple et de durabilité dans le couple. L’amour dure-t-il (plus de 3 ans), l’amour renaît-il perpétuellement sous d’autres formes jusqu’à ne plus vraiment s’y apparenter, mais en donnant lieu des sentiments tout aussi forts, je n’en sais rien non plus. Ces questionnements sont un peu nouveaux pour moi. Sur ce, je vais te souhaiter une bonne journée/soirée (je dois songer également à travailler un peu :-)) et te remercie sincèrement pour ta contribution. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 29 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 29 octobre 2019 Salut Elieza,Désolé, je te réponds un peu tardivement, je n’avais pas vu ton post.Effectivement, comme tu l’as compris, je n’ai que très moyennement apprécié le ton péremptoire, doublé d’une certaine mesquinerie (pour ne pas dire davantage), qu’elle a choisi d’employer dès le départ. Comme tu le dis toi-même, vous faites de votre mieux pour aiguiller les gens dans la mesure de vos capacités (d’empathie, de psychologie, d’expérience) et je n’en doute pas une minute… pour ce qui concerne la plus grande partie d’entre vous. Le fait est que parmi vous, parviennent malgré tout à se glisser des personnes qui sont dans un tout autre état d’esprit pour des raisons qui les regardent. Or, à la lecture de certains témoignages (qui traduisent parfois une très grande et réelle souffrance), ces personnes « toxiques » peuvent avoir un impact des plus négatifs dans le meilleur des cas, voire nuire à la personne qu’elles étaient censées accompagner et « épauler » un peu. Il est d’ailleurs assez facile d’imaginer les conséquences de ce genre de propos vis-à-vis d’une personne en grande détresse et isolée à une heure très avancée de la nuit. C’est toute la limite de l’offre proposée ici et j’en termine ici.Pour ce qui est en revanche de ton regard (que je juge à l’opposé plus positif et de nature à me faire un peu réfléchir), effectivement je pense qu’il y a du vrai dans ce que tu dis : « tant mieux si vous avez trouvé un modus vivendi, mais je ne suis pas persuadée que tu sois réellement conscient de tout ce qui se joue. » Effectivement, des choses (importantes) m’échappent encore au moment où je suis en train de rédiger ces lignes.Nous avons passé un très bon we tous les deux et surtout ensemble (chacun a essayé à sa façon de témoigner de l’amour qu’il avait pour l’autre), nous avons beaucoup discuté de notre couple, d’un possible avenir entre nous, avons eu plusieurs rapports (sexuels), mais j’ai dans le même temps le sentiment qu’elle est perdue… qu’elle est tiraillée entre l’envie de revenir vers moi et de démarrer une nouvelle histoire et la peur de souffrir à nouveau par ma faute. Donc oui, comme tu l’affirmes, j’ai parfois le sentiment de ne pas être totalement lucide (et surtout serein) par rapport à tout ce qui est en train de se jouer.Je lui ai donc demandé de clarifier les choses le plus rapidement possible, pour elle d’abord, pour moi ensuite… que la thérapie que j’ai démarrée impliquait pour moi d’avoir les idées claires (ce qui n’était pas le cas aujourd’hui ou pas suffisamment) et que si elle ne le faisait pas, je n’hésiterai pas à mettre un terme (définitif cette fois-ci) à notre relation. J’y ai mis les formes… mais pas tant que ça finalement en y repensant. Elle a à nouveau littéralement pété les plombs (comme c’est le cas ponctuellement, mais de façon répétée, depuis un moins maintenant) et est redescendue aussi vite quelques minutes après pour redevenir celle que je connais (l'image opposée)… l’autre qui est dans sa tête et qui prend parfois le contrôle sur elle, je ne la connais pas et ne souhaite pas la connaître.Sur ce, je te souhaite une très bonne journée :-) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 29 octobre 2019 Partager Posté(e) le 29 octobre 2019 Nous avons passé un très bon we tous les deux et surtout ensemble (chacun a essayé à sa façon de témoigner de l’amour qu’il avait pour l’autre), nous avons beaucoup discuté de notre couple, d’un possible avenir entre nous, avons eu plusieurs rapports (sexuels), mais j’ai dans le même temps le sentiment qu’elle est perdue… qu’elle est tiraillée entre l’envie de revenir vers moi et de démarrer une nouvelle histoire et la peur de souffrir à nouveau par ma faute. Donc oui, comme tu l’affirmes, j’ai parfois le sentiment de ne pas être totalement lucide (et surtout serein) par rapport à tout ce qui est en train de se jouer.Je lui ai donc demandé de clarifier les choses le plus rapidement possible, pour elle d’abord, pour moi ensuite… que la thérapie que j’ai démarrée impliquait pour moi d’avoir les idées claires (ce qui n’était pas le cas aujourd’hui ou pas suffisamment) et que si elle ne le faisait pas, je n’hésiterai pas à mettre un terme (définitif cette fois-ci) à notre relation. J’y ai mis les formes… mais pas tant que ça finalement en y repensant. Elle a à nouveau littéralement pété les plombs (comme c’est le cas ponctuellement, mais de façon répétée, depuis un moins maintenant) et est redescendue aussi vite quelques minutes après pour redevenir celle que je connais (l'image opposée)… l’autre qui est dans sa tête et qui prend parfois le contrôle sur elle, je ne la connais pas et ne souhaite pas la connaître. Bonjour, en te lisant je ressens ce malaise, ce qui te tiraille en ce moment. Tu dis que parfois tu as le sentiment de ne pas être lucide, et surtout serein, par rapport à ce qui se joue en ce moment. Vous passez selon toi un super moment, vous couchez ensemble, mais tu ne sembles pas entendre ce qu'elle te dit, qu'elle a peur de souffrir à nouveau (et elle a le droit d'avoir peur de souffrir à nouveau). La preuve, tu lui mets la pression avec un ultimatum. Pour elle d'abord ? mhmm je n'y crois pas trop, entre nous... Je n'hésiterai pas à mettre un terme définitif à notre relation. Et là elle pète un plomb... Euh ben oui je pense que ça m'aurait fait le même effet, non ? J'ai peur et tu me mets la pression... Et ensuite elle est redescendue aussi vite pour redevenir celle que je connais. Mais la connais-tu vraiment ? ou bien celle que tu connais (pardonne moi si je suis un peu dur, j'utilise volontairement ces mots pour te faire réagir, te poser les vraies bonnes questions, mais je suis certain qu'au fond de toi tu les connais ces vraies bonnes questions et le réponses qui vont avec ) c'est celle qui te vide les bourses quand tu en as envie ? Ou bien c'est celle que tu écoutes, celle dont tu entends les peurs, et à qui tu laisses de l'air pour ne pas qu'elle étouffe ? Parce que quand tu dis que vous avez discuté, est-ce qu'en te regardant dans une glace, tu ne te dis pas "euh en fait c'est moi qui ai discuté, qui ai orienté le truc et fini par un ultimatum" ? (c'est une vraie question à te poser, pour avancer)Tu sais, tu parlais de tes propres schémas avec mère étouffante, mais peut-être que tu les reproduis quand tu es en stress. Ce n'est pas un reproche, ni un jugement, c'est une piste peut-être sérieuse à travailler pour toi, pour ton bien. Que dirais-tu de lui laisser de l'air, du véritable air dont elle a besoin (et toi aussi je crois) ?Et TE laisser du temps pour clarifier les choses, mais uniquement les choses que tu peux clarifier toi, c'est à dire ce qui te concerne ? Qu'en penses-tu ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Allys Posté(e) le 30 octobre 2019 Partager Posté(e) le 30 octobre 2019 je n’ai que très moyennement apprécié le ton péremptoire, doublé d’une certaine mesquinerie (pour ne pas dire davantage), qu’elle a choisi d’employer dès le départ. Comme tu le dis toi-même, vous faites de votre mieux pour aiguiller les gens dans la mesure de vos capacités (d’empathie, de psychologie, d’expérience) et je n’en doute pas une minute… pour ce qui concerne la plus grande partie d’entre vous. Le fait est que parmi vous, parviennent malgré tout à se glisser des personnes qui sont dans un tout autre état d’esprit pour des raisons qui les regardent. Or, à la lecture de certains témoignages (qui traduisent parfois une très grande et réelle souffrance), ces personnes « toxiques » peuvent avoir un impact des plus négatifs dans le meilleur des cas, voire nuire à la personne qu’elles étaient censées accompagner et « épauler » un peu. Il est d’ailleurs assez facile d’imaginer les conséquences de ce genre de propos vis-à-vis d’une personne en grande détresse et isolée à une heure très avancée de la nuit. C’est toute la limite de l’offre proposée ici Que tu n’ai apprécié ni le fond (trop étriqué selon toi), ni la forme (trop autoritaire à ton goût) de mes réponses, c’est ton droit.Mais m’accuser d'être une personne toxique qui cherche à nuire volontairement aux personnes qui viennent sur ce forum et de sous entendre que je pousserai les gens au suicide, là c’est carrément insultant, en plus d’être faux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexuss Posté(e) le 30 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 30 octobre 2019 Bonjour « Etpourtant » et merci pour ton éclairage,Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu as écrit : j’entends ce qu’elle me dit, qu’elle a peur de souffrir à nouveau, mais je ne l’entends probablement pas suffisamment, comme elle le souhaiterait et je pense qu’effectivement ce que je considère comme étant de bons moments (un sentiment qu’elle partage également si j’en crois ce qu’elle m’en dit) n’a pas la même résonnance chez elle et chez moi.J’ai beaucoup regretté le coup de pression dont je me suis rendu coupable hier : elle est perdue, a peur de souffrir à nouveau et je ne trouve rien de mieux que de la pousser à bout. En cela, tu as vu juste également.Sur la question de savoir si je la connais vraiment, la réponse est non… pas totalement en tout cas (mais peut-on être vraiment sûr de connaître l’autre ?) et je le découvre aujourd’hui, ce qui me déstabilise sûrement un peu inconsciemment. Et je suis bien conscient qu’elle, tout autant que moi, avons besoin d’air aujourd’hui, de nous retrouver seuls pour faire le point chacun de notre côté. Je sais qu’elle redoute ce moment où nous devrons physiquement nous séparer, de mon côté je suis partagé entre ce besoin d’air et cette crainte de la séparation (elle m’a fait promettre d’être présent dans l’hypothèse où cette séparation serait trop pénible pour elle, je lui ai répondu que je répondrai présent si ça produisait).Nous sommes déphasés aujourd’hui et je pense que ça explique en partie certains de nos problèmes : je suis déjà passé à autre chose dans mon esprit il y a quelques semaines, je ne sais par quel mécanisme (j’ai tiré un trait sur notre couple et j’ai estimé que ce couple était mort) ; un deuil qui m’a donné un peu d’espoir paradoxalement, celui d’un possible avenir tous les deux, d’un nouveau couple qui n’aurait alors plus grand chose à voir avec le précédent. De son côté, elle le reconnait elle-même, elle n’arrive pas à tourner la page, à oublier (le mal que j’ai pu lui faire notamment), elle ne parvient pas à se projeter pour le moment. C’est en cela je pense que nous sommes déphasés, nous avons un problème de timing tous les deux et seule une séparation nous permettra de nous « rephaser » ou pas, c’est le risque à prendre. Je pense également qu’un autre aspect la perturbe : elle avait inconsciemment (ou non) décidé de me quitter définitivement, que notre histoire était terminée et ma « transformation » (je ne sais pas trop comment l’appeler) l’a fortement déstabilisée (au moins autant que moi) et contrainte à voir les choses sous un angle différent : « Plus les jours passent, plus j’ai l’impression de me rapprocher de toi. J’ai dit à mon psy hier que j’avais espoir que tu ailles vraiment mieux pour être bien ensemble. » pour ne citer que quelques-uns de ses messages. Tout ceci, nous en avons discuté ce matin avant de partir chacun de notre côté travailler.Bref, tout est bien compliqué, mais tu as également raison sur un point : nous avons besoin d'air tous les deux :-) Merci à toi et bonne journée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
etpourtant Posté(e) le 30 octobre 2019 Partager Posté(e) le 30 octobre 2019 de mon côté je suis partagé entre ce besoin d’air et cette crainte de la séparation (elle m’a fait promettre d’être présent dans l’hypothèse où cette séparation serait trop pénible pour elle, je lui ai répondu que je répondrai présent si ça produisait). [Mode pied au cul/ ON]Tu vois où tu vas là ? Tu n'écoutes pas tes propres besoins, mais tu te plies aux siens, uniquement. C'est elle qui te tient par les couilles, quand elle veut, comme elle veut. Tu as tellement peur de la perdre que tout tourne autour d'elle, elle, elle, elle. Ce que tu crois qu'elle pense, ce que tu crois qui la touche. Alors tu vas attendre sagement son jugement, cfPlus les jours passent, plus j’ai l’impression de me rapprocher de toi. J’ai dit à mon psy hier que j’avais espoir que tu ailles vraiment mieux pour être bien ensembleC'est ça oui... quand tu auras changé... Bref mon grand, tu le vois le panneau dans lequel tu es en train de tomber ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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