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Je vis avec mon ex-femme et je l''aime toujours, que faire ?


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Hello,


Je comprends Benj, j'ai fait la carpette tout comme toi, jusqu'à ce que je prenne conscience qu'il n'y a rien de plus important que SON bien-être.

Seulement voilà, l'image que tu renvois à ton ex c'est justement qu'elle passe avant toi, que du coup elle pourra prendre tout son temps pour faire ce qu'elle veut et te garder sous le coude "au cas ou".

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Je le sais tout ça, mais malheureusement comme en ce moment je suis au fond du trou, c'est compliqué de faire surface

 

Bonjour,


Personne n'a dit que c'était facile.

Néanmoins en se forçant un petit peu, on évite de plonger encore plus.

Et comme vous avez des enfants à préserver, il faudrait que tu essayes de te reprendre un minimum.

Quand tu seras parti profites en pour t'autoriser disons 2-3 jours de déprime totale, où tu ne fais rien, tu chiales, tu te morfonds, tout ce que tu veux, mais tu décides qu'après ces 3 jours tu positives et tu essaies de relever la tête...


Allez, courage, ca va aller.

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Bonjour Benj,


Tu sais, j'ai été mariée 15 ans, et quand il a décidé de me quitter, nous avons cohabiter 6 mois, avant qu’il ne trouve un appartement.


Au départ pendant 2 mois j'ai tenté de le reséduire, de relancer la machine, mais ça ne fonctionnait pas. Et puis il a fini par me lâcher le morceau, il avait rencontré quelqu'un et cette rencontre était à l’origine de son désir de séparation.


Ça m'a tellement mise en colère (je me suis sentie si stupide d'avoir voulu le reconquérir, je m’imaginais en train de laver amoureusement ses chaussettes sales pendant qu’il s’envoyait en l’air), que je lui ai dit, que puisqu'il voulait se séparer, alors il devait partir très vite de notre maison (j’espérais au fond qu'il change d'avis)


Mais Il m’a tout de suite proposé d’ aller vivre chez sa copine (qui habitait près de son travail, mais du coup à 50 km de chez nous) et de prendre les enfants un week-end sur deux.

Et là je me suis dit - « Non mais il rêve là ! Donc, il va aller habiter à 20 minute de son travail, s’éclater tous les soirs avec sa copine, se faire des petits restau, et moi je vais me cogner le quotidien, sans jamais pouvoir sortir, seul devant mon assiette, pendant que monsieur fait la fête ? Pas question! Il a des enfants il les assume! Les assumer seule s’était avant qu’il ne décide que l’herbe était plus verte ailleurs. Elle le veux, alors elle l’aura mais avec le package qui va avec (Hé oui ma grande, c’est ça de fricoter avec un père de famille). »


J’ai donc dit à mon ex-mari que ce n’était pas envisageable, que non je n’aurais pas les enfants à plein temps , et que puisqu’il voulait se séparer, alors il vivrait le bonheur de la garde partagée (1 semaine sur deux). Et pour acter ça je lui ai dit que la garde partagée commencerait dès la semaine suivante, qu’il serait donc seul à la maison avec les enfants.


En fait, mes enfants ont un handicap et exigent donc une attention particulière. Ils sont un bonheur, mais prennent beaucoup d’énergie au quotidien. Et depuis leurs naissances, c’est moi qui tous les jours en plus de mon travail m’occupait d’eux. Lui il ne l’avait jamais fait seul. Même quand je sortais le soir avec mes copines de temps en temps, je m’occupais de tout avant de partir.

Je voulais donc lui mettre un bon coup de pied aux fesses du genre - « Tu vois si tu me quitte c’est ça qui t’attends, en terme d’investissement physique et émotionnel une semaine sur deux, en plus de ton travail » Je voulais le mettre face à ses responsabilités, face aux conséquences de sa décision (avec le secret espoir que ça le ferait renoncer à briser la famille). Je savais qu'il serait mis en difficulté avec les enfants.


Il a protesté, en disant que c’était pas le moment, qu’à son travail il était débordé, et qu’il ne pourrait pas aller les chercher a l’heure, que ça voulait dire aussi qu’il ne pouvait pas vivre avec sa copine, mais qu'il avait pas les moyens de se payer un appartement seul.

Je lui ai répondu que ce n’était pas mon problème, qu'il aurait du se poser la question avant de briser notre famille, que lui ne s’était jamais posé la question toutes ces années de savoir si moi j’avais pas des impératifs au boulot, quand je devais rentrer à 17h00, et qu’il ne s’était pas non plus posé la question de comment j'avais gérer le quotidien quand il rentrait à minuit au moment ou il a rencontré sa copine.

Et puis j’ai ajouté que j’avais rencontré quelqu’un (c’était faux), et que du coup j’avais bien le droit moi aussi d’aller m’envoyer en l’air toute la nuit…

Il n’était toujours pas d’accord bien sûr, mais je crois qu’à ce moment là, la culpabilité l’a emportée.

Et je suis partie 5 jours, en vacances chez des amis au soleil. Ça m’a fait un bien fou. Ne pas avoir les enfants, aucune charge mentale, pas de quotidien à gérer, juste moi à penser, la piscine, le soleil, un vrai bonheur, mieux que des vacances en famille. Les enfants m’ont manqué évidemment, mais çà m’a fait tellement de bien...


A mon retour, nous avons annoncé aux enfants la séparation (Je lui ai dit que ce serait à lui de leur annoncer, parce que c'est lui qui avait voulu me quitter, mais j'étais présente évidemment. Et puis il est parti une semaine chez sa copine. Cette semaine a été agréable en fait. Finalement je n’avais que mes enfants à m’occuper, et pas à gérer sa mauvaise humeur quotidienne, ses colères et ses chemises à repasser. Je me suis alors rendu compte, que ma vie sans lui était bien plus légère.

Et voilà comment s’est mis en place, une garde partagée une semaine sur deux, alors que nous vivions encore ensembles.


Lui partait donc une semaine chez sa copine, et moi… Bon pour moi c’était différent !

Officiellement j’allais chez mon amant, mais officieusement, j’allais dormir chez des amis, à l’hôtel, parfois même dans ma voiture. C’était très dur, changer de lit tous les soirs pendant une semaine, aller bosser après avoir passé une nuit dans sa voiture, et à la fois très agréable, passer des soirées avec des potes à refaire le monde, ne pas avoir à faire la cuisine, prendre le temps le matin quand je dormais pas loin de mon boulot…

C’était comme ci j’avais une semaine de vacances tous les 15 jours. Une semaine ou je n’avais rien d’autre à faire qu’à m’occuper de moi, et honnêtement ça m’a permis de m’en remettre plus facilement, parce que du coup je ne le croisais presque jamais à la maison, j’ai vécu ça comme un mal nécessaire.

Est-ce que ça l’a fait revenir ? Non

Est-ce que si je n’avais pas fait ça, il serait revenu ? Non

La différence entre les deux, tient donc dans le fait qu’en mettant en place cette garde partagée, je me suis fait du bien à moi, égoïstement, et que ça m’a permis d’affronter cette séparation sereinement. Et je n'ai jamais eu de regret de l'avoir fait. (ce qui ne m'a pas empêcher d'espérer malgré tout son retour, pendant plusieurs années et de me jeter dans les bras du premier venu, dans une relation ultra toxique)


Alors agit pour toi ! Met la devant les conséquences de ses actes bon sang ! ca ne la fera pas revenir, mais toi ça te fera du bien!

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Je note. C'est sympa de pouvoir evacuer et discuter sans jugement ici

Tu te sens jugé par mon message?En tout cas c'est ce que je comprend de cette réponse laconique.


Je ne fais que te partager mon expérience, pour te dire que la meilleure chose à faire est de penser à toi, et tu y vois un jugement, parce que je te dis de ne pas te laisser faire?

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