Rantanplan Posté(e) le 5 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 5 janvier 2019 Bonjour, Je souhaitais juste avoir vos avis sur comment être heureux de manière générale en couple : les comportements généraux à adopter et à bannir pour une relation sereine. Je sais bien que ce sont des choses qui semblent spécifiques à chacun mais on se rend compte que certains cumulent les échecs sentimentaux alors que d'autres arrivent à vivre des relations épanouissantes. Bref je souhaiterais un rappel des bases par une âme charitable (et qui si possible réussit à connaître des relations épanouissantes) parce que malheureusement, personne ne nous apprend comment bien gérer une relation, comment bien choisir son partenaire ou comment bien aimer. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JonnyBgood Posté(e) le 13 janvier 2019 Partager Posté(e) le 13 janvier 2019 Salut Rantanplan,Je pense que si tu n’as pas fais le deuil de ton ancienne relation tu ne pourras pas développer de sentiment pour lui. Il te faut donc prendre du recul par rapport à ça et je pense que le quitter (pour l’instant) est la meilleure chose à faire pour lui et pour toi même si ça le rend triste, pour ensuite te concentrer sur toi et sur ce que tu veux vraiment dans ta vie mais là tu ne fais que repousser le problème à une date ultérieure.Courage Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 13 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 13 janvier 2019 Bonjour, Merci de ta réponse et j'ai effectivement fini par le quitter. Je n'en pouvais plus de culpabiliser autant et de lui faire du mal parce que je ne pouvais pas lui rendre ses sentiments. Je n'en pouvais plus de voir qu'on se rendait mutuellement malheureux. La meilleure chose que je pouvais faire pour lui était finalement de le quitter pour qu'il aille trouver celle qui l'aimera vraiment pour ce qu'il est.Notre relation m'aura appris plusieurs leçons de vie (même si c'est malheureusement au détriment de mon ex) : ne plus jamais tenter d'oublier un ex dans les bras d'un autre, surtout si l'autre en question est sérieux vis-à-vis de nous et régler ses problèmes personnels avant de se mettre en couple (c'est valable pour les deux personnes du couple). Pourtant, au début je me disais que ça pouvait peut-être le faire entre nous à terme, mais finalement non. Je me rends compte avec le temps que se mettre en couple n'est pas difficile, mais se mettre en couple durable et qui rende heureux les deux membres est beaucoup plus difficile.Et c'est terrible à dire mais la fin de ma relation de 2 ans et demi avec mon ex-ex me fait davantage souffrir que celle avec celui que j'ai été ces 6-7 derniers mois et j'ai quitté il y a pas longtemps ... Pourtant cette rupture-là date d'il y a plus d'un an.On dit que le temps efface toutes les blessures, notamment celles liées aux ruptures mais là, ça commence à faire. Il ne s'est pas écoulé un seul jour depuis la rupture où je n'ai pas pensé à lui. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 15 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 (modifié) Bonjour, Je reviens vers vous après avoir discuté de ma vie sentimentale et des relations que j'ai pu avoir dans ma vie avec plusieurs personnes parce que j'ai eu une "révélation". Je me rends compte que je ne sais pas ce qu'est une relation saine, non-basée sur la dépendance affective (la mienne ou celle de mon copain). Est-ce que même une relation amoureuse existe sans un minimum de dépendance affective à l'autre ? Bref, je suis perdue. J'ai également l'impression qu'aucun de mes copains ne m'a jamais vraiment aimée, en particulier ceux qui exprimaient de façon la plus ostentatoire leur amour envers moi. Finalement, le seul qui semblait à peu près m'accepter comme je suis (m'aimer ?), c'est celui avec qui je suis restée 2 ans et demi et qui ne voulait pas s'engager (qui a dit avec moi ?).Je sais bien qu'il y a une catégorie sur le forum appelée "dépendance affective" mais je ne savais pas s'il fallait que j'ouvre un nouveau sujet ou bien que je reste sur celui-ci. Modifié le 6 mai 2020 par Rantanplan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 15 janvier 2019 Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Finalement, le seul qui semblait à peu près m'accepter comme je suis (m'aimer ?), c'est celui avec qui je suis restée 2 ans et demi et qui ne voulait pas s'engager (qui a dit avec moi ?). Moi! :mrgreen: Plus sérieusement, ce que tu décris ce sont tes propres carences/problèmes, qui sont mis en exergue par tes compagnons-parce que je suis intimement persuadée que l'amour, ce sont avant tout deux psychoses qui se rencontrent. Si les deux psychoses fonctionnent ensemble on trouve un certain équilibre, dans le cas contraire, on arrive a des situations telles que celles que tu nous décris (et d'autres, bien sur).D'où vient de besoin d'être le sauveur de ton conjoint?Pourquoi quand ça s'emballe (du coté de ton mec) tu n'es pas capable de mettre le hola?Il y a certainement plein d'autres question à te poser, mais c'est déja un début... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 15 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Je te remercie de ta réponse. C'est marrant (enfin marrant ...) car je suis suivie par un médecin du travail (qui se montre assez paternaliste avec moi) dont les propos font écho aux tiens : que selon plusieurs psychiatres, psychologues, sexologues, thérapeutes de couple, il semblerait que les couples qui fonctionnent sur le long terme, sont des couples dont les névroses sont contraires. Ceux dont les névroses sont semblables vont dans le mur, en gros. Qu'entends-tu par psychose exactement ?Disons que je me retrouve "sauveur" à l'insu de mon plein gré, comme dit l'expression. Je voyais assez rapidement que mes copains (enfin surtout le premier et le deuxième) avaient des problèmes personnels mais j'en mesurais pas très bien l'ampleur. Je me disais que c'était circonstanciel, que lorsqu'ils auraient trouvé leur voie, qu'ils seraient moins tourmentés. Et puis, il faut reconnaître que me concentrer sur leurs problèmes me distrayaient des miens. Sauf qu'en fait, 2 personnes qui vont mal se tirent vers le bas. Quand l'un va mal, il entraîne l'autre qui va à peu près bien avec lui. J'ai essayé de mettre le hola avant même qu'on sorte ensemble avec mon dernier copain, qu'il ne fallait pas qu'il s'emballe, qu'il semblait m'idéaliser. Il me répondait en gros qu'il ne s'emballait pas et quand bien même c'était le cas, quelle importance ? Ça m'effrayait mais d'un autre côté, ça faisait très romanesque l'amour qu'il me proposait et c'était plutôt agréable (flatteur ?). Je savais au fond de moi que cet amour avait quelque chose de faux mais paradoxalement, j'avais envie d'y croire. Après tout, je me disais, quand quelqu'un a l'air de vraiment beaucoup t'aimer et que toi aussi tu finis par lui rendre son amour, est-ce que ça ne forme pas une belle histoire d'amour ? Pour la première fois de ma vie, j'ai décidé d'affronter ma solitude (célibat) et de régler mes problèmes personnels avant de me remettre en couple. De ne plus me mettre en couple pour tenter d'oublier mes problèmes. J'en ai assez d'enchaîner les relations plus ou moins foireuses, assez de stagner dans ma vie en général. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 15 janvier 2019 Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Oups pardon, c'est effectivement le terme névroses que je voulais employer et pas névroses (un peu speed :) ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 15 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 (modifié) D'accord, je comprends mieux :). J'ai un sentiment assez fort de culpabilité qui me tiraille. J'ai quitté mon copain, il va mal.Quels conseils pouvez-vous me donner pour aider quelqu'un qui va mal, qui se fait du mal, se laisse sombrer, n'a pas l'air de vouloir se relever de sitôt et surtout ne veut pas de mon aide (oui je sais, cette question est insoluble :?) ? Modifié le 6 mai 2020 par Rantanplan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 15 janvier 2019 Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Rantanplan, ca t'honore de vouloir l'aider, mais comme tu le dis très bien toi même, on ne peut sauver personne contre son gré.PArfois les gens ont besoind e toucher le fond pour pouvoir se relever par eux même.Dis toi qu'en l'état actuel des choses tu ne peux rien pour lui, et tu ne dois pas culpabiliser. Il a des parents, des amis, et là c'est à eux de se rendre compte qu'il va mal et si besoin de l'aider. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 15 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 (modifié) Je sais bien qu'on doit parfois toucher le fond pour pouvoir se relever mais certains commettent l'irréparable avant de pouvoir se relever et je n'ai pas envie d'avoir de ses nouvelles par le biais de la rubrique des faits divers. Modifié le 6 mai 2020 par Rantanplan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sandstorm Posté(e) le 15 janvier 2019 Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Bonsoir Rantanplanj'ai lu ton fil. il semblerait que les couples qui fonctionnent sur le long terme, sont des couples dont les névroses sont contraires. Ceux dont les névroses sont semblables vont dans le mur, en gros. d'après ce que je sais il faut avoir des névroses "compatibles". J'ai essayé de mettre le hola avant même qu'on sorte ensemble avec mon dernier copain, qu'il ne fallait pas qu'il s'emballe, qu'il semblait m'idéaliser. Il me répondait en gros qu'il ne s'emballait pas et quand bien même c'était le cas, quelle importance ? Ça m'effrayait mais d'un autre côté, ça faisait très romanesque l'amour qu'il me proposait et c'était plutôt agréable (flatteur ?). la bizarrerie c'est que ton dernier copain tu dis qu'il s'emballait trop. Mais est ce que c'est vraiment ça le problème? Après tout, je me disais, quand quelqu'un a l'air de vraiment beaucoup t'aimer et que toi aussi tu finis par lui rendre son amour, est-ce que ça ne forme pas une belle histoire d'amour ? c'est parce que t'avais envie d'y croire. cf plus bas la peur de la solitude… Parce que l'amour c'est pas un "troc", un truc du genre "l'autre me donne et donc je vais lui donner", les sentiments ne se commandent pas… soit on aime soit on aime pas. D'ailleurs on peut parfois aimer quelqu'un qui ne nous aime pas. Et inversement ne pas aimer quelqu'un qui nous aime… Pour la première fois de ma vie, j'ai décidé d'affronter ma solitude (célibat) et de régler mes problèmes personnels avant de me remettre en couple. Je pense que c'est effectivement le mieux à faire :) Ce que je peux comprendre à partir de tes écrits c'est que tu es dans un schéma où tu oscilles toujours entre le "faire du bien" et "faire du mal". Aussi je vois que, comme la plupart des gens qui ont tendance à vouloir des relations de ce type, tu intervient dans la vie de la personne, sous prétexte de te soucier de ton bien être, par exemple pour demander à un ami d'intervenir. Ceci est d'après ce que je sais une façon de garder le contrôle sur l'autre: que se soit par le "bien" ou par le "mal" que l'on fait à l'autre on intervient dans sa vie, on a de l'importance, etc. J'ai un sentiment assez fort de culpabilité qui me tiraille. J'ai quitté mon copain, qui était déjà fragile psychologiquement avant que je le connaisse et il va vraiment mal après la rupture (même avant la rupture, il allait déjà mal mais là ça a empiré). Il a souhaité qu'on ne se parle plus parce que ça le fait souffrir, ce que je conçois aisément donc je ne lui parle plus. Mais je m'inquiète vraiment pour lui. être adulte c'est faire des choix. Ces choix peuvent causer de la peine à l'autre, mais se sont nos choix. On ne peut pas tout avoir: le beurre et l'argent du beurre (en l'occurrence ici : la rupture et quelqu'un qui va bien). Une question qui me vient à l'esprit est la suivante: comment tu réagis quand quelqu'un que tu quittes va "bien" après la rupture? Je sais que je ne peux pas être à la fois celle qui le fait souffrir et celle qui le "soigne".Si justement, en général ce genre de schéma c'est ça: un tango subtile entre "soigner" et "faire souffrir". Mais j'ai peur qu'il sombre et qu'il en arrive à des extrémités qui mettent sa santé en grave danger. A vrai dire, sans rentrer dans les détails, il a déjà franchi un cap à ce niveau-là depuis notre rupture. Es tu certaine qu'il va aussi mal que ça? ou s'agit il de tes projections? Quels conseils pouvez-vous me donner pour aider quelqu'un qui va mal, qui se fait du mal, se laisse sombrer, n'a pas l'air de vouloir se relever de sitôt et surtout ne veut pas de mon aide (oui je sais, cette question est insoluble :?) ? C'est un adulte, il gère comme il veut. :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 15 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 (modifié) Merci pour ta réponse qui donne matière à réfléchir. d'après ce que je sais il faut avoir des névroses "compatibles". Oui, apparemment des névroses compatibles. Encore faut-il identifier les siennes et celles du partenaire potentiel. la bizarrerie c'est que ton dernier copain tu dis qu'il s'emballait trop. Mais est ce que c'est vraiment ça le problème? En fait, paradoxalement, ça m'a toujours fait fuir les gens qui se rapprochaient de moi comme ça à l'extrême. Je peux gérer qu'on soit proche de moi dans le cadre d'une amitié mais pas plus. Des gens aussi proches que la famille (quand je dois vivre avec elle), ou mon copain, j'ai tendance à fuir les démonstrations d'affection à mon égard. c'est parce que t'avais envie d'y croire. cf plus bas la peur de la solitude… Parce que l'amour c'est pas un "troc", un truc du genre "l'autre me donne et donc je vais lui donner", les sentiments ne se commandent pas… soit on aime soit on aime pas. D'ailleurs on peut parfois aimer quelqu'un qui ne nous aime pas. Et inversement ne pas aimer quelqu'un qui nous aime… Oui, je reconnais. J'ai cette peur de la solitude tenace. Et jusqu'à maintenant, je fonçais droit vers des relations que je savais d'avance aller dans le mur. J'ai besoin des autres mais j'ai peur d'eux en même temps. Donc je m'approche des gens mais je fuis dès qu'eux se rapprochent de moi. Et je me permets de "donner" que quand l'autre a commencé d'abord à me "donner", comme ça je ne me retrouve pas lésée. Enfin étrangement, j'agis comme ça surtout avec ma famille et mes petits-amis. Avec mes amis, je suis beaucoup plus détendue.J'ai pris conscience d'à quel point mon comportement pouvait être toxique pour ceux avec qui j'agis comme ça. D'où ma prise de décision sur mon célibat à durée indéterminée jusqu'à ce que je règle mes problèmes. Je pense que c'est effectivement le mieux à faire Ce que je peux comprendre à partir de tes écrits c'est que tu es dans un schéma où tu oscilles toujours entre le "faire du bien" et "faire du mal". Aussi je vois que, comme la plupart des gens qui ont tendance à vouloir des relations de ce type, tu intervient dans la vie de la personne, sous prétexte de te soucier de ton bien être, par exemple pour demander à un ami d'intervenir. Ceci est d'après ce que je sais une façon de garder le contrôle sur l'autre: que se soit par le "bien" ou par le "mal" que l'on fait à l'autre on intervient dans sa vie, on a de l'importance, etc. . Je suis actuellement une thérapie, et c'est ce qu'on m'a conseillé de faire pour mon ex. D'envoyer un message d'alerte à un de ses proches et ensuite de m'effacer de sa vie. C'est exactement ce que j'ai fait. Mais oui, je me rends bien compte que j'ai fait ça pour avoir l'impression de ne pas perdre totalement le contrôle d'une situation qui me dépasse. être adulte c'est faire des choix. Ces choix peuvent causer de la peine à l'autre, mais se sont nos choix. On ne peut pas tout avoir: le beurre et l'argent du beurre (en l'occurrence ici : la rupture et quelqu'un qui va bien). Une question qui me vient à l'esprit est la suivante: comment tu réagis quand quelqu'un que tu quittes va "bien" après la rupture? Je sais que c'était le meilleur choix à faire pour faire souffrir le moins de monde sur le long terme. Auparavant, j'avais essayé la technique de rester avec lui pour ne pas lui infliger la souffrance d'une rupture et de me forcer à tomber amoureuse de lui. Je me retrouvais régulièrement au bord de la crise de nerfs et j'en devenais agressive envers lui et déprimée (bon y avait d'autres problèmes perso aussi qui n'avaient pas grand chose à voir avec lui qui jouaient aussi). Ça m'est arrivé avec mon premier ex après notre rupture et j'ai très mal réagi. On avait une relation très toxique : il avait une certaine fragilité en lui, pour extérioriser sa souffrance, il devenait violent. Je savais que j'étais le déclencheur souvent (mais pas toujours) de ses crises de violence. Alors après la rupture, quand on s'est revu, et qu'il avait l'air d'aller plus ou moins bien (enfin mieux que moi, c'est sûr), j'ai mal réagi même si je ne lui ai pas montré. Je reconnais mes fautes. J'aurais dû me réjouir qu'il aille mieux que pendant notre relation. Si justement, en général ce genre de schéma c'est ça: un tango subtile entre "soigner" et "faire souffrir". Je veux sortir de ce genre de schéma. Mais je ne sais pas comment. Es tu certaine qu'il va aussi mal que ça? ou s'agit il de tes projections? Ce ne sont pas mes projections. J'ai montré les échanges de messages qu'on avait après la rupture aux professionnels de la santé qui me suivent et eux aussi pensent qu'il va vraiment pas bien. C'est un adulte, il gère comme il veut. Force est de constater que là, il se gère mal. Mais il faut que j'apprenne à calmer ce sentiment de culpabilité incessant et à croire en sa capacité à se relever même s'il doit tomber très bas pour ça. Il faut que j'arrête de penser qu'il va commettre l'irréparable. Je dois accepter qu'il puisse se faire du mal sans en arriver à une telle extrémité. Modifié le 6 mai 2020 par Rantanplan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sandstorm Posté(e) le 15 janvier 2019 Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Il semble que tu arrives à très bien gérer tes relations amicales. Se sont tes relations amoureuses qui te posent problème selon tes dires. Souvent on reproduit les mêmes schémas familiaux (notamment parentaux) avec nos amours. Les gens qui se rapprochent trop de toi te font fuir. Mais ton ex petit ami était dépendant. Il y a un jeu fuis moi je te suis dans tes relations comme tu dis. Par ailleurs ton ex actuel a un point commun avec ton premier ex: les deux sont fragiles, mais l'un extériorise sa faiblesse par des crises de violences alors que l'autre l'intériorise et se fait du mal à lui même. On est donc toujours dans le même schéma, avec des différences quant aux réactions des exs, mais c'est toujours le même. D'ailleurs quand ton premier ex t'a quitté tu as mal réagi (même si tu ne l'a pas montré). Ton ex actuel, lui, va mal pour le moment, mais au final qu'un ex se porte bien ou mal toi ça te pose "problème" non (pour des raisons différentes)? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rantanplan Posté(e) le 15 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 (modifié) Très bien arriver à gérer mes relations amicales, je ne sais pas. Mais je suis beaucoup moins dans le contrôle parce que je n'ai pas peur d'être blessée dans ce cadre-là. Donc de fait, je dois être plus agréable à côtoyer dans ce contexte-là. D'ailleurs, je remarque que j'arrive bien plus à rigoler, à raconter des bêtises avec des amis qu'avec mes petits-amis par exemple. En ce qui concerne les schémas familiaux, effectivement, je suis clairement dépendante de mes parents (sur le plan matériel et financier en particulier) mais d'un autre côté, je fais tout pour m'éloigner d'eux. Quand je rentre chez mes parents, c'est très rare qu'une dispute n'éclate pas soit entre mes parents eux-mêmes soit entre un de mes parents et moi. Et celui qui n'est pas au coeur de la dispute à tendance à s'y mêler et à prendre parti. J'ai honte de reconnaître que je m'étais rendue compte avant qu'on sorte ensemble que mon dernier copain ressemblait à mon premier ex de part sa fragilité psychologique. Je lui avais même dit quand il m'avait avoué ses sentiments que je pensais que lui et moi, on ne ferait pas un bon couple, qu'on ne s'équilibrerait pas. Il m'avait répondu que j'étais pessimiste. Je me sens assez stupide de ne pas m'être écoutée et d'avoir eu la faiblesse d'accepter de sortir avec mon dernier copain. Ça aurait évité le carnage de notre relation. C'est étrange de dire ça, mais en réalité il s'avère que je suis celle à l'origine de chacune des ruptures que j'ai eue avec mes ex. La différence, c'est que pour mes deux premières relations, mes ex se sont bien moins accrochés à notre relation que le dernier. Et je me suis mal exprimée : j'ai mal réagi et lui ai montré que je le prenais mal quand on s'est séparé avec mon premier ex. C'est quand on s'est revu plusieurs mois après, que je ne lui ai pas montré que le fait de voir qu'il allait mieux depuis notre rupture me faisait souffrir. Modifié le 6 mai 2020 par Rantanplan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sandstorm Posté(e) le 15 janvier 2019 Partager Posté(e) le 15 janvier 2019 Mais je suis beaucoup moins dans le contrôle parce que je n'ai pas peur d'être blessée dans ce cadre-là.oui donc il y a aussi la peur d'être blessée dans tes relations, ce qui peut expliquer pourquoi tu joues le jeu du fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, de façon plus ou moins consciente. D'ailleurs, je remarque que j'arrive bien plus à rigoler, à raconter des bêtises avec des amis qu'avec mes petits-amis par exemple. forcément… quand on n'a pas peur, on arrive à se lâcher, on exprime mieux ce que l'on est, et les relations sont plus équilibrées. Et puis quand on est soi même, l'autre aussi est lui même donc au final on comprend mieux et plus vite l'autre personne, on voit mieux si on est compatible ou pas, doucement et sans illusions. Bref un cercle positif ;) J'ai honte de reconnaître que je m'étais rendue compte avant qu'on sorte ensemble que mon dernier copain ressemblait à mon premier ex de part sa fragilité psychologique. Je lui avais même dit quand il m'avait avoué ses sentiments que je pensais que lui et moi, on ne ferait pas un bon couple, qu'on ne s'équilibrerait pas. Il m'avait répondu que j'étais pessimiste. Toi t'avais vu que ça n'allait pas marcher. Ton ex lui pensait le contraire (pour ses raisons à lui). Maintenant ce qui est fait est fait, tu peux pas faire marche arrière. Prends cette histoire comme une expérience qui te sera utile pour mieux comprendre ce que tu veux, ce que tu ne veux pas dans une relation; tes "patterns" ou schémas que tu répètes et pourtant ils ne te rendent pas heureuse. Si tu saisis l'occasion et tu travailles ça avec un psy tu pourras plus tard construire des relations épanouies. Ton second ex pourquoi tu n'arrives pas à l'oublier? Pourquoi considère tu que cette dernière relation fut un carnage (et ce malgré le fait que tu considères tes 2 autres relations comme "toxiques")? C'est étrange de dire ça, mais en réalité il s'avère que je suis celle à l'origine de chacune des ruptures que j'ai eue avec mes ex. Est ce que tu vis les ruptures comme des abandons? As tu peur de te faire plaquer? En tout cas tu vois bien qu'il y a des trucs qui se répètent à chaque relation C'est le schéma derrière que tu dois décéler avec ton psy. En tout cas dans les schémas de dépendance on peut avoir la même personne qui joue le role du dépendant ou le role de "l'indépendant" selon la relation. Mais c'est toujours le même schéma avec des protagonistes différents... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.