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Je souffre avec lui : besoin de parler maintenant


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Voilà, Paul gère beaucoup mieux la douceur que moi, merci!! ;)

 

Je suis pourtant souvent assez bourrin dans mes écrits sur JRME et pas très doué en douceur :lol:

Merci Rnl :-Blue ;) on ira se fumer une clope un de ces 4 :lol:

Nous acceptons l'amour que nous pensons mériter
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C’est vrai, même si j’ai pris des distances ça n’a pas duré et je suis retombée dans le piège. J’ai fait un pas en avant pour deux en arrière. Cette frontière étanche comme tu le dis si bien, j’arrive à la dresser par moments mais elle est très instable (ça ne dure que quelques jours lors desquels je reprends un peu de fierté et où lui parler est la dernière des choses que je voudrais), puis je retombe impulsivement dans un refus d’accepter la situation. Je commence à paniquer, à me révolter d’être si peu pour lui… Et comme une idiote, je le recontacte pour tenter d’avoir une preuve du contraire ! Je ne sais pas pourquoi, puisque je ne suis pas particulièrement heureuse avec lui, même quand on ne se dispute pas… Je suis toujours frustrée, pas à cause de mes exigences mais à cause d’une incompatibilité évidente. Alors ce n’est pas comme si « ça va très mal, mais quand tout va bien c’est tellement génial »… Là je comprendrais la difficulté de partir, mais dans mon cas je ne comprends pas mon acharnement. Cela me met en colère contre moi-même et baisse encore mon estime de moi, c’est un cercle vicieux.


J’en parle beaucoup avec une psychologue, on sait d’où vient ma peur de l’abandon, l’importance que j’accorde à la « justice » et au « respect », mon incapacité à me détacher, mon refus de lâcher prise même quand il est évident que je devrais le faire pour mon bien-être (voire ma survie). Je sais que si je n’y arrive pas, c’est parce que je ne m’aime pas assez, je ne me respecte pas assez, que l’ego est sain lorsqu’il reste dans une certaine limite, mais cet ego nécessaire à se protéger, je ne l’ai pas… C’est une qualité dans certains domaines de ma vie, mais dans d’autres (celui-ci) c’est catastrophique ! Et je n’arrive pas à le développer ! Suis-je définitivement perdue… ? Je sais que l’estime de soi se travaille, mais j’ai l’impression que même sans lui je pourrais aller bien puis retomber dans les mêmes schémas…

Vous avez entièrement raison, je dois couper les ponts sans regarder en arrière, ça je me le dis depuis plus d’un an (nous sommes « ensemble » depuis 2 ans et demi). Mais très sensible au rejet, je le suis aussi à l’approche… Du coup quand il est « désolé », cela panse un peu mes blessures… Je souffre de ses preuves de manque de respect, mais je me nourris aussi de ses indices qu’il tient à me garder dans sa vie…

Je ne suis plus naïve, j’ai bien compris qu’il ne tient pas à moi : il tient à la fonction que j’occupe pour lui, à savoir une copine avec qui passer des moments (des nuits, surtout) sympas, et un punching-ball pour les moments où il a besoin de se défouler. Il ne me perçoit pas comme un être humain avec des sentiments, des droits et des besoins, j’ai une fonction utilitaire pour lui. Je suis donc son objet, même si je pense qu’il a un peu d’affection quelque part. Je sais que malgré mes problèmes de gestion émotionnelle, lui en a aussi énormément et n’en a même pas conscience. Il n’y a rien à sauver, et je ne peux pas le forcer à vouloir changer son mode de communication ou de pensée. D’où l’importance de tout couper.


Il y a des personnes qui sont totalement dans le déni et qui n’ont aucune lucidité sur leur situation ; dans leur cas, il leur suffit d’avoir le déclic, de lire des messages sur le forum qui leur ouvre les yeux, et les choses commencent à bouger. Moi, j’ai l’impression d’avoir saisi les choses avec mon cerveau mais que mon cœur ne suit pas.

C’est justement le fait que je sois consciente de tout cela, mais que je reste accrochée, qui me fait peur et me désespère. Je déteste souffrir, j’aimerais tellement pouvoir profiter de la vie, juste rire, respirer, apprécier les choses simples de la vie, comme avant… Je n’ai pas besoin de souffrir pour me sentir vivante. Mais même quand on ne se parle plus pendant une semaine, je n’y parviens pas. Je suis tombée en dépression, ça me semble limpide.


Je sais qu’il y a de belles choses dans la vie, mais je n’arrive plus à « m’y mettre ». Je n’en ai plus la force, même si je sais que cela me ferait du bien. Je ressens tout comme une contrainte, même prendre soin de moi, me préparer simplement un repas, prendre une douche, étudier, travailler, me maquiller… Je le fais par « obligation », par souci de devoir et d’hygiène, mais tout me pèse. Ce n’est pas une tristesse normale, je le sens bien…


J’ai très peu de monde autour de moi. Aucune famille, et un seul ami véritable mais il s’agit d’un ex compagnon… Je me sens donc coupable de pleurer sur son épaule pour un autre mec… Je ne peux me reposer que sur moi-même, et je ne sais pas prendre soin de moi. Je me vois comme une gamine paumée qui ne trouve pas l’adulte en elle qui la rassure et la secoue quand il le faut. Je n’ai ni discipline, ni indulgence envers moi-même. Je ne trouve pas le juste milieu, alors je me victimise, je me fais pitié. Je ne me sens pas du tout en adéquation avec mes valeurs et mon potentiel. Je me comporte comme une minable sans ressources alors que j’en ai au fond, quelque part… Et j’en ai fait preuve pour tellement d’événements dans ma vie… Mais je me sens comme vampirisée de toute force par cette histoire.


J’ai eu des passions que j’ai du abandonner avec mon rythme de vie compliqué. Puis j’ai eu une passion que j’adore, mais c’est là que je l’ai rencontré… Je ne peux donc plus y aller même si j’en crève d’envie et que ce hobby me donne confiance en moi et me fait penser à autre chose… Je dois donc trouver une autre passion, mais j’ai peu de temps et je ne m’occupe même plus de ma vie quotidienne, de mes études, de mon travail, de ma santé… Je suis en train de tout lâcher, tout gâcher, tout perdre. Pour rien… Pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine…


En fait oui, je pense que le soutien pourrait suffire à me donner l’impulsion d’avancer. Je crois que mon principal souci dans cette histoire, c’est que je ne me sens soutenue par personne. Quand tu as dit que tu avais bondi sur ton siège en lisant qu’il s’est plaint de mon absence de réponse, ça m’a consolée car je me suis dit « je ne suis pas dingue, son attitude n’est pas vraiment juste et une autre personne voit cela aussi ». J’ai en fait besoin qu’on me dise, non pas que je suis une blanche colombe parfaite pauvre victime, mais qu’effectivement, son comportement dépasse les limites de l’acceptable, et pas seulement selon un référentiel subjectif.

Je me dis que son attitude serait inacceptable pour presque n’importe qui, mais il m’a tellement traitée de folle que j’en doute- Je devrais savoir quelles sont mes limites et les faire respecter, mais je n’y parviens pas… C’est comme si j’avais besoin qu’on valide mes jugements pour penser que je suis légitime de l’envoyer chier pour toujours et ne jamais me retourner. Je doute de moi et me dis toujours « et si c’était moi le seul problème, si je faisais tel ou tel effort, cela pourrait marcher… ? » Puis quand il dépasse les bornes je me dis le contraire « c’est vraiment quelqu’un de malsain, je ne peux pas accepter cela ». La colère est un excellent moteur pour s’éloigner de quelqu’un, mais elle provoque parfois au contraire un comportement d’approche et c’est celui-ci qui domine chez moi.


Pour ce qui est de l’exemple du fumeur, tu l’expliques très bien et je suis tout à fait d’accord. J’ai d’ailleurs longtemps rêvé d’être capable d’avoir une relation « saine » avec la clope, à savoir occasionnelle. Puis j’ai compris que c’était impossible. Je l’ai compris aussi avec lui. Alors pourquoi est-ce que je n’arrive pas à le mettre en pratique et à bouger mes fesses pour me sauver…


Bref, je ne trouve pas vos réponses maladroites, au contraire il y a des phrases très bien tournées qui me parlent et me motivent dans le bon sens, à savoir tout couper. Là je n’ai pas de contact avec lui depuis 2 jours et j’espère tenir le coup pour me sevrer définitivement. Je vous remercie pour votre temps et m’excuse pour ces pavés… Mais quand je lis les topics du forum, ils me font du bien… Et j’ai l’impression que si des gens me montrent un peu de bienveillance, au milieu de cette maltraitance que je subis, cela m’aiderait beaucoup.

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Cette frontière étanche comme tu le dis si bien, j’arrive à la dresser par moments mais elle est très instable

 

Elle ne devrait pas l'être, instable. Question de discipline.

Pratiquer un sport de combat ou collectif pourrait te faire du bien.

 

Je suis toujours frustrée

 

Aucun couple ni situation humaine ne sont parfaits.... Ne serais pas tu comme moi, une perfectionniste pathologique (mais qui se soigne) ?

 

J’en parle beaucoup avec une psychologue

 

Une thérapie, c'est par définition fait pour s'arrêter un jour.

Si tu vois pas de progrès notable et très significatif, changes-en.

 

on sait d’où vient ma peur de l’abandon, l’importance que j’accorde à la « justice » et au « respect »

Respect est un mot fourre-tout qui veut un peu tout et rien dire tellement les définitions changent d'une personne à l'autre.

On reçoit toujours l'amour qu'on pense mériter.....

 

cet ego nécessaire à se protéger, je ne l’ai pas…

C'est pas une question d'ego, mais de limites. Limites que toi seule peut définir.

 

Suis-je définitivement perdue… ?

Non ^^

 

Vous avez entièrement raison, je dois couper les ponts sans regarder en arrière

Tu as une partie de la solution à ton problème.

 

Mais très sensible au rejet, je le suis aussi à l’approche…

Je le suis aussi. Mais personne n'est parfait, on a tous les qualités de nos défauts, et inversement.

 

je me nourris aussi de ses indices qu’il tient à me garder dans sa vie…

Peut être que tu ne te sens pas assez en danger pour pouvoir fuir....alors que le danger, tout le monde le voit ici pour toi. Et toi aussi, tu le vois. Personne pourra dire "stop" à ta place.

 

Je ne suis plus naïve, j’ai bien compris qu’il ne tient pas à moi : il tient à la fonction que j’occupe pour lui, à savoir une copine avec qui passer des moments (des nuits, surtout) sympas, et un punching-ball pour les moments où il a besoin de se défouler. Il ne me perçoit pas comme un être humain avec des sentiments, des droits et des besoins, j’ai une fonction utilitaire pour lui.

Imagine qu'une autre fille/copine te raconte exactement la même chose que ce que tu viens de nous écrire. Que lui conseillerais tu ? Ne serais tu pas révolté pour elle ? En colère ? Ne la sommerais tu pas de fuir, de partir en courant ?

 

Il n’y a rien à sauver, et je ne peux pas le forcer à vouloir changer son mode de communication ou de pensée. D’où l’importance de tout couper.

On ne peut pas sauver les gens qui ne le souhaitent pas.

 

Il y a des personnes qui sont totalement dans le déni et qui n’ont aucune lucidité sur leur situation ; dans leur cas, il leur suffit d’avoir le déclic, de lire des messages sur le forum qui leur ouvre les yeux, et les choses commencent à bouger.

 

A quoi te sert ta lucidité si elle ne te pousse pas à agir ? La lucidité est un outil, pas une fin en soi.

 

C’est justement le fait que je sois consciente de tout cela, mais que je reste accrochée, qui me fait peur et me désespère.


Il te suffit d'accepter que tu t'es trompée sur ce mec. Accepter que tu n'es pas parfaite. Et en tirer des leçons pour ton avenir amoureux. Des millions de personnes y arrivent chaque jour, ça n'a rien de compliqué, suffit juste de le décider ^^

 

Je déteste souffrir

 

Même pas un peu de SM ? :F Apporte des nuances de grey à ta souffrance

:lol: :lol: :lol:

 

j’aimerais tellement pouvoir profiter de la vie, juste rire, respirer, apprécier les choses simples de la vie, comme avant…

 

Tu dis être seule. C'est en te tournant sur les autres que tu trouveras de nouvelles ressources de joie. L'être humain est un être hyper social, tu es faite pour être en contact avec les autres. Au début ça sera compliqué, puis, tu verras, avec le temps, ça va de mieux en mieux ^^

 

Je ressens tout comme une contrainte, même prendre soin de moi, me préparer simplement un repas, prendre une douche, étudier, travailler, me maquiller… Je le fais par « obligation », par souci de devoir et d’hygiène, mais tout me pèse. Ce n’est pas une tristesse normale, je le sens bien…

 

On a tous ses contraintes tu sais....faut juste que tu parviennes à retrouver l'ENERGIE nécessaire pour les affronter sans souci.

C'est une question d'énergie ici et de ressourcement.

 

J’ai très peu de monde autour de moi. Aucune famille, et un seul ami véritable mais il s’agit d’un ex compagnon…

 

Asso, sports, activités culturelles etc il existe plein de moyens et de lieux pour se faire des potes. C'est là dessus que tu devrais te concentrer à mon sens (et ça fera des sous en moins pour le thérapeute, et plus efficace^^)

 

Je me comporte comme une minable sans ressources alors que j’en ai au fond, quelque part… Et j’en ai fait preuve pour tellement d’événements dans ma vie…

 

Je suppose que tu ne t'aies pas sortie de ces évènements par le passé en te victimisant, mais en relevant la tête et en trouvant l’énergie nécessaire pour avancer ?

Et bien là c'est pareil. Et c'est génial parce que ça veut dire que si HIER tu as déjà vécu des choses pas drôles et que tu es parvenue à les vaincre, ça veut dire qu'AUJOURD'HUI tu as toutes les ressources nécessaires pour te relever ^^

 

Mais je me sens comme vampirisée de toute force par cette histoire.

 

Un vampire ça suce le sang.....tu sens toujours pas le danger pour ta vie là ?

 

Je dois donc trouver une autre passion

Ou plusieurs. Mais faut ouvrir les yeux sur les autres pour ça, en avoir l'énergie et l'envie.

 

j’ai peu de temps et je ne]m’occupe même plus de ma vie quotidienne, de mes études, de mon travail, de ma santé…

 

Personne ne pourra s'en occuper à ta place, pas même un compagnon.

 

En fait oui, je pense que le soutien pourrait suffire à me donner l’impulsion d’avancer. Je crois que mon principal souci dans cette histoire, c’est que je ne me sens soutenue par personne.

Je suis pas d'accord. Tu es une adulte, c'est à toi de prendre tes responsabilités.

Et tu es soutenue.

Quand je geeke, je pense à toutes les personnes dans le monde qui sont devant un pc.

Quand c'est dur au taf, je pense à toutes les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir un boulot.

Quand c'est compliqué avec une fille, je pense à tous les célibataires qui n'ont pas la chance d'être avec quelqu'un.

Quand je suis célib, je pense à toutes les filles qui n'attendent que moi (je plaisante :lol: )

C'est une question d'état d'esprit. Etre ouvert sur ce qui m'entoure me permet de relativiser plus facilement ce que je vis à titre personnel. Ca me réconforte donc, et ça m'apporte un soutien (indirect).

 

son comportement dépasse les limites de l’acceptable, et pas seulement selon un référentiel subjectif.

 

On te l'a dit je ne sais combien de fois que son comportement était débile et minable. Tu le sais aussi. Discussion close à ce sujet.

 

C’est comme si j’avais besoin qu’on valide mes jugements pour penser que je suis légitime de l’envoyer chier pour toujours et ne jamais me retourner.

 

Dans les histoires qui ne concernent que toi et toi seule, tu pourrais recevoir 50 000 conseils, à la fin c'est et ça sera toujours TOI qui décide et recevra les conséquences négatives ou positives de tes actes. C'est pour TOUT LE MONDE pareil. Pourquoi en devrait-il être autrement pour toi ? ;-)

Que tes "oui" soient des "oui" et tes "non" soient des "non". Simple ^^

 

Je doute de moi et me dis toujours « et si c’était moi le seul problème, si je faisais tel ou tel effort, cela pourrait marcher… ? »

 

Perfectionniste. Je sais ce que c'est, ça met dans la mer....parfois je comprends ^^

 

La colère est un excellent moteur pour s’éloigner de quelqu’un, mais elle provoque parfois au contraire un comportement d’approche et c’est celui-ci qui domine chez moi.

 

La colère peut faire peur, mais il y a des bonnes et des mauvaises colères. Des colères qui sauvent et des colères qui tuent. C'est un moyen de défense comme d'attaque la colère.


C'est une question de proportion et de dosage. Quand la colère arrive, ça ne se maitrise pas. C'est ce qu'on en fait qui peut se maitriser.

Toi, tu étouffes cette révolte qui ne demande qu'à s'exprimer. Donc tu étouffes tes défenses.

 

Alors pourquoi est-ce que je n’arrive pas à le mettre en pratique et à bouger mes fesses pour me sauver…

 

Toi seule à la réponse miss.

 

Je vous remercie pour votre temps et m’excuse pour ces pavés…

 

De rien ^^ on est là pour s'entraider ici ;-)

 

Mais quand je lis les topics du forum, ils me font du bien… Et j’ai l’impression que si des gens me montrent un peu de bienveillance, au milieu de cette maltraitance que je subis, cela m’aiderait beaucoup.

 

Je cherche à m'entourer au maximum de personnes bienveillantes autour de moi, et quand je les ai trouvé, je les chérie et en prends soin.

Mais la bienveillance fait pas tout. Sauf exception et personnes exceptionnellement douées pour ça (genre Gandhi) elle est souvent peu efficace comme moyen de défense.

Et toi, tu dois retrouver ces moyens de défense.

Pas de quartier. Un SR définitif vis à vis de ce type et de ta vie est la seule solution.

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Bonjour et merci à ceux qui suivent mon topic, je vais essayer d'échanger de manière chronologique et thématique avec vos écrits.


De la discipline, j’en ai. Soit trop, soit pas assez. Je suis tout ou rien, dichotomique. Jamais réussi à changer ça, alors j’en fais une force dans certains domaines et certaines circonstances, mais le versant négatif de cette caractéristique reste.

C’est justement dans le cadre d’un sport de combat qu’on s’est rencontrés…

Oui je suis perfectionniste, mais j’ai appris à ne pas exiger des autres ce que je n’étais pas prête à faire moi aussi.


Il est vrai que je devrais changer de psychologue, mais je suis fatiguée d’en changer. Je la trouve bien, on a un bon contact (ce qui est plus important pour la réussite d’une thérapie que la technique utilisée), elle m’a beaucoup aidée par le passé et j’ai continué mon chemin sans son aide jusqu’à ce que je rencontre ce monsieur. Et là je suis revenue vers elle car des psys j’en ai rencontré quelques-uns et très peu convenaient à mon « cas », elle était la seule à capter ce que j’exprimais et à proposer des pistes. Mais il est vrai qu’on patauge un peu ces temps, je la sens désemparée, dépassée, au bout de ses compétences alors qu’elle a beaucoup d’expérience… Chaque fois que j’ai essayé de voir un autre professionnel, il finissait par me dire au bout de 3-5 séances qu’il n’est « pas outillé pour m’aider ». De quoi désespérer !


J’ai mes soucis de gestion affective mais je ne pense pas être un cas psychiatrique (et encore, ces cas se soignent la plupart du temps). Il est difficile de tout reprendre de zéro avec un nouveau psy, raconter l’anamnèse familiale, la relation de couple, prendre le temps qu’il commence à nous cerner… Si cela ne mène à rien…


Je connais mes limites mais le problème est que je n’arrive pas à accepter que l’autre ne puisse pas faire l’effort de les respecter un minimum. Avec lui j’ai l’impression que je dois respecter les siennes mais sans réciprocité. Je définis mes limites et c’est le souci avec lui : je ne suis pas assez soumise (heureusement), mais en même temps c’est ce qui provoque des conflits entre nous. Trop de révolte, trop de caractère, mais je dois m’adapter au sien et lui ne m’accepte pas telle que je suis. Je pense qu’en tant que couple oui on doit accepter l’autre tel qu’il est et il doit nous accepter tel qu’on est, mais cela ne suffit pas, il y a toujours des compromis à faire. On doit en faire avec soi-même au quotidien, alors avec une autre personne c’est d’autant plus le cas.


Pour ce qui est du danger, je l’ai trop senti et cela ne m’a pas suffi… J’ai été confrontée à des dangers imminents en sa présence , mais j’ai encore foi en son « bon » côté. C'est DINGUE au vu des dangers que j'ai encourus face-à-face avec lui. Et je sais que c’est con, après autant de preuves du contraire ! Mais à force d’être trop ouvert d’esprit, à refuser de juger catégoriquement autrui, on finit par avoir de la compassion pour les gens cruels et à s’oublier soi-même.


J’imagine souvent qu’une autre jeune femme me raconte cela, et je sais bien ce que je lui dirais. Et c’est en étant en plein dedans que je me rends compte à quel point il est différent de juger de l’extérieur et de le vivre de l’intérieur… Cela m’a donné une belle leçon d’humilité mais qui m’a coûté trop cher pour ce qu’elle vaut.


Ma lucidité ne me sert effectivement pas à grand-chose puisque je ne passe pas à l’action. Enfin, j’essaie de le faire maintenant depuis à peine quelques jours mais je le vis mal. L’action est une chose, mais la pensée et les émotions doivent suivre.


Je n’attends pas de mon compagnon qu’il s’occupe de moi à ma place, je dis seulement que cette dynamique malsaine et violente m’a fait tomber bas et que je ne parviens pas encore à remonter la pente.


Et Pierrot Lunaire, merci de t’être souvenu de mon ancien topic (ou en tout cs du pseudo) et d’en relever les récurrences. Il est vrai que le suivi ne convient pas. Et la différence d’âge n’est qu’un aspect parmi tant d’autres qui nous différencient lui et moi, mais je pensais que toutes ces différences seraient enrichissantes (âge, culture, éducation, religion, vécu, aspirations, valeurs)… Le dernier point de la parenthèse est celui auquel j’aurais dû prêter davantage d’attention. Comme une idiote idéaliste, j’ai cru que diversité rimait avec richesse.


Merci pour vos interventions, toute réflexion est la bienvenue et me pousse à réfléchir ! Il est vrai que le but du forum est d’être aidé, d’aider aussi, et j’apprécie beaucoup l’intérêt que vous portez à ma (pathétique) histoire.


En tout cas, un conseil dans le vent pour ceux qui tombent par erreur ou par hasard sur mon écrit : si vous sentez que quelque chose ne va pas dès le début, partez avant de savoir où tout cela pourrait mener. Moi je l’ai senti, et je n’aurais jamais pensé tomber aussi bas. Oui on reste le même au fond, relativement… mais on peut être profondément abîmé et changé. Et tant qu’on n’est pas sûr d’en sortir meilleur, il vaut mieux ne pas prendre le risque. Je ne l’aurais pas pris si on m’avait raconté tout ce que j’allais traverser avec lui, et ce que j’allais devenir à la fin de cette relation toxique. Méfiez-vous du désir qui a l'air si passionnant et innocent. Il ne l'est pas.

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Neurone, j'imagine que tu es au courant que ce n'est pas très orthodoxe de changer régulièrement de thérapeutes....et que c'est même, en toute franchise, plutôt inquiétant.

Connais-tu, en psychologie, le triangle de Karpman ? Je pense que tu es en plein dedans.

Si tu le connais pas je t'invite à le découvrir et à te renseigner, ça pourrait t'aider.

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Salut, merci de m'avoir répondu!

Inquiétant, non pourquoi? C'est important de trouver non seulement la technique thérapeutique adaptée à chaque cas mais aussi le feeling, la confiance avec le thérapeute. Beaucoup sont compétents mais cela ne fonctionne pas, d'autres sont incompétents mais très humains et fins dans leurs analyses. L'important étant de finir par trouver le "bon". Après, orthodoxe, je ne comprends pas en quoi c'est nocif pour quiconque...

Quand au triangle de karpman, je vois la victime (lui et moi) et le persécuteur (lui et moi) mais j'ai du mal à faire le rapprochement (et aucun ne prend le rôle du sauveur). Ou alors j'ai mal saisi la dynamique de ce modèle?

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:D

Je me suis peut être mal exprimé.

"pas très orthodoxe" dans le sens "ce n'est pas usuel / courant / habituel" que des psychologues finissent par dire, et je te cite, "Chaque fois que j’ai essayé de voir un autre professionnel, il finissait par me dire au bout de 3-5 séances qu’il n’est « pas outillé pour m’aider ». C'est CA qui n'est pas très courant et plutôt inquiétant....^^


Soit tu es tombé sur des charlatans, ou bien (et là j'avance une théorie) on t'a donné d'excellents conseils régulièrement, mais tu les as tous refusé ou pas écouté car au fond de toi, tu ne veux pas être aider.


Tu sais ce qu'est le triangle de Karpman mais sans vouloir te vexer, tu n'en saisis pas les contours, effectivement ;-)

Il ne faut pas cumuler les 3 états présentés par le triangle pour être dans une position de manipulation.

Il suffit de se présenter psychologiquement dans un de ces états pour lancer le processus.

Concrètement, quand on se présente de manière excessive en sauveur, victime ou persécuteur, on entre dans un cercle vicieux. Pour s'en sortir, il faut arrêter de mettre un de ces 3 masques.


Tu portes à mon sens et selon ce triangle, le masque de la victime, de la persécutée.

Je t'écris ça en toute honnêteté et sympathie hein.... :-)

Je comprends que tu as vécu quelque chose de compliqué. Ca a été dur et tu n'as pas eu de bol de tomber sur ce type.


Après....

On t'a déjà aidé sur des posts précédents.

On essaye encore de te donner un coup de main ici, mais, selon les comm' que tu as reçu, tu n'as eu l'air de beaucoup avancé depuis....

Du coup ça donne l'impression que tu te complets dans ce rôle de victime, que tu ne souhaites pas vraiment en sortir.

La preuve ? Tu zappes totalement les petits conseils pratiques qu'on t'a donné pour reprendre ta vie en main.


Vois tu ce que je veux dire Neurone ?

Ce forum est fait pour que les gens sortent de devant leur pc et qu'ils retrouvent goût à la vie dans le réel. J'espère que ça finira par t'arriver ^^

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  • 2 mois après...

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