NeuroneTriste Posté(e) le 29 mars 2018 Partager Posté(e) le 29 mars 2018 Bonsoir,J'ai écrit brièvement il y a quelques mois à propos d'une histoire terrible avec un homme qui me fait énormément de mal et avec qui je n'arrive pas à couper les ponts.Malgré des "progrès" de ma part, c'est-à-dire une dépendance affective malsaine moins présente qu'avant, davantage d'autonomie, moins de réactions destructrices envers moi-même quand ça ne va pas, j'ai besoin de vous.Ce soir, une énième dispute qui va beaucoup trop loin, sans raison valable selon moi. Entendre l'autre dire "va te jeter d'un pont" parce qu'il sait qu'on a un passé autodestructeur est pour moi un exemple de manipulation extrême, mais je ne sais plus qui est le fou entre lui et moi.J'ai besoin de soutien, je pense franchement à me tuer alors que j'aime la vie, mais toute cette cruauté me terrifie et m'ôte tout espoir. J'ai envie de vivre et d'être heureuse, je m'en donne les moyens mais pas complètement puisque je ne coupe toujours pas les ponts avec cet homme qui est normal quand tout va bien, et inhumain lorsqu'un tout petit problème pointe le bout de son nez.Bref je ne peux pas tout résumer ainsi, j'en aurais pour la nuit et cela prendrait des pages et des pages... Alors si quelqu'un a une insomnie là tout de suite, ça me ferait beaucoup de bien de pouvoir échanger...Aidez-moi... Merci. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
admin1760294668 Posté(e) le 29 mars 2018 Partager Posté(e) le 29 mars 2018 Salut NeuroneTriste! C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times. Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider. ⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️ Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête Tiens-nous informé ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lavieenrose123 Posté(e) le 29 mars 2018 Partager Posté(e) le 29 mars 2018 Bonsoir Neurone Triste,Juste une réponse rapide, car j'ai les paupières qui se ferment... De ce que je lis, tu es à la fois très lucide, avec également une énorme force de vie en toi, et ça, ça t'aidera à avancer malgré le sombre que tu traverses. Au fond, tu sais qu'il faut rompre définitivement, quitter cette relation toxique. Donc, c'est déjà énorme !Courage à toi, je pense que d'autres personnes passeront sur ton fil avec peut-être des conseils plus précis.Mais tu verras, ça va aller ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 29 mars 2018 Auteur Partager Posté(e) le 29 mars 2018 Merci beaucoup de ta réponse malgré tes paupières fatiguées :-)Ca fait du bien d'avoir un peu de soutien. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rnl Posté(e) le 30 mars 2018 Partager Posté(e) le 30 mars 2018 Bonjour Neurone,Je viens de lire ton histoire pour en savoir un peu plus et essayer de te soutenir au mieux. Cependant j’aimerais savoir si tu es toujours en couple avec lui ou pas? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 30 mars 2018 Auteur Partager Posté(e) le 30 mars 2018 Oui et non... C'est-à-dire que ces derniers mois ont été faits de pauses, ruptures brèves, réconciliations et drames. Hier soir, c'était une fois de plus une dispute terrible au téléphone (nous n'habitons pas la même ville), des mots très durs. Aujourd'hui il a tenté de m'appeler mais je n'ose plus lui répondre, il me fait trop de mal et est incapable de résoudre un conflit de couple. Je pense qu'il n'appelle que pour m'en mettre encore plein la tronche...Je sais que la meilleure chose à faire est de couper les ponts et ne plus laisser aucune porte ouverte, c'est une question de survie pour moi. Une rupture est souvent difficile, avec beaucoup de choses à digérer et à accepter, mais dans mon cas ce n'est même plus la séparation qui me fait le plus mal. Ce sont nos disputes hors normes et les choses horribles que j'ai vécues et entendues qui m'ont profondément abîmée. J'aimerais en guérir mais c'est très dur car la personne concernée manifeste peu de regrets et me rend responsable de tous les torts. Il justifie tous ses actes et paroles, même ceux qui sont inadmissibles, avec la version manipulatrice classique "c'est toi qui m'a poussé". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kakahuet Posté(e) le 31 mars 2018 Partager Posté(e) le 31 mars 2018 BonjourTout d'abord, je suis désolé de ce qu'il t'arrive... Je sais que la meilleure chose à faire est de couper les ponts et ne plus laisser aucune porte ouverte, c'est une question de survie pour moi. Effectivement cela va quand même au delà d'une "simple" rupture puisque tu n'arrives pas à te détacher réellement de quelqu'un de toxique pour toi.Est ce que tu as déjà pensé à consulter un professionnel pour cela? Une rupture est souvent difficile, avec beaucoup de choses à digérer et à accepter, mais dans mon cas ce n'est même plus la séparation qui me fait le plus mal. Ce sont nos disputes hors normes et les choses horribles que j'ai vécues et entendues qui m'ont profondément abîmée. Une rupture n'est JAMAIS facile , il y a toujours une des deux parties qui en pâtit (voire les deux d'ailleurs). Est ce que tu t'es posé la question de savoir pourquoi malgré ces disputes, qui, tout le monde te le dira, est tout sauf pérenne pour une relation saine, tu restes encore dans son cercle?As-tu le "courage" de vivre ta vie à toi? de te prendre en main? de faire les choses pour toi (et donc de fuir loin de ce type de problème?) Même (et surtout) si tu as un volonté auto-destructrice, dis toi que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, qu'il y a toujours de bons (comme de mauvais) moments, mais que c'est un package total. On fait avec ce que l'on a est ce que l'on est, ni plus, ni moins.La seule personne importante dans ta vie c'est toi...tu seras la seule à vivre la totalité de ton existence avec toi-même alors penses à faire en sorte que les choses soient sereines pour toi.Or tu avoueras que là, ce n'est pas le cas.Si tu as un problème de confiance en toi, de ne penser vivre qu'à travers le regard des autres, je te conseille (mais ce n'est que mon opinion) de changer de fusil d'épaule et de regarder les choses sous un autre angle... c'est pourquoi je te parlais d'aller consulter... J'aimerais en guérir mais c'est très dur car la personne concernée manifeste peu de regrets et me rend responsable de tous les torts. Il justifie tous ses actes et paroles, même ceux qui sont inadmissibles, avec la version manipulatrice classique "c'est toi qui m'a poussé".Tu sais, pour "guérir", il faut aussi le vouloir... mais je ne pense pas que là , de suite, ce soit le cas, sinon tu aurais pris les mesures nécessaires pour ce faire.Je ne connais pas, bien entendu, les détails de ton histoire, mais à la lecture de tes mots, il semblerait que tu ne souhaites nullement orienter ta vie sur un autre chemin...et c'est dommage (et dommageable pour toi)Bon courage à toi ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rnl Posté(e) le 31 mars 2018 Partager Posté(e) le 31 mars 2018 Je ne rebondirai que sur la fin de ton message: lorsqu’il te dit que c’est toi qui l’as poussé à faire ça, penses tu qu’il a raison ?Sans vouloir répondre à cette question à ta place, je pense que oui. Car sinon, tu ne chercherais pas sans arrêt à te justifier auprès de lui, et tu ne chercherais pas à changer ton propre comportement pour obtenir un changement de sa part aussi.Mais rappelle toi toujours que même si en effet il ne fait que réagir à ton comportement (et je doute que ça soit vrai, je pense que quoi que tu fasses il ne changerait pas d’un poil), RIEN ne justifie la violence, encore moins envers son « partenaire » (que je mets entre guillemets car vous êtes tout sauf partenaires).D’autre part, chacun est maître de soi même et tu n’es en aucun cas responsable de son comportement. Tu as bien fait de ne pas lui répondre et essaie toi aussi de ne pas aller le chercher. Pendant des mois il arrivait à mon ex de me hurler dessus et de m’insulter sous le coup de la colère. C’est que j’avais tendance à aller le chercher quand je savais qu’un truc n’allait pas pour essayer de régler le conflit très vite. Au final c’était contreproductif: ça ne réglait rien du tout et ne faisait qu’ajouter aux tensions. De son côté il fait l’effort aussi de couper court à la conversation quand il sent que ça monte. On laisse la pression retomber et on en discute plus tard, plus calmement.Cela dit, si on continue de communiquer autant, c’est parce qu’on a un enfant ensemble. Heureusement pour toi ça n’est pas ton cas.Bien sûr je te dirai comme tout le monde qu’un SR complet et radical est indispensable pour toi, il en va de ta survie. Pour le moment tu ne sens que peur et pression. Je suis sûre que tu t’en sentirais libérée, et aussi fière quelque part. Je te souhaite beaucoup de courage. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 31 mars 2018 Auteur Partager Posté(e) le 31 mars 2018 Merci pour vous réponses.Mais désolée, le fait que je ne veuille pas m'en sortir, je ne suis pas d'accord. Je ne supporte plus cette situation et je suis lucide, je me rends compte que cela ne peut plus durer. Je suis suivie par un professionnel depuis longtemps (début de nos problèmes de couple), et je viens ici pour la 2ème fois pour obtenir du soutien. Je ne justifie pas le fait que je reste avec lui par "amour" ou je ne sais quoi d'autre. Je suis bien consciente que tout cela est malsain, j'aimerais m'en sortir et j'ai essayé de sauver le "couple" mais je me rends compte que c'est impossible.Maintenant, est-ce que je provoque ses réactions? Bien sûr que chacun adopte des attitudes qui déclenchent des choses chez l'autre, j'en suis aussi consciente. Et j'ai essayé d'être moins provocatrice dans le sens de moins provoquer des réactions malsaines chez lui, mais il y a un moment où tenter de résoudre un conflit même par la communication non violente ne peut pas être assimilé à de la provocation.J'ai mes soucis psychologiques et je ne m'en cache pas. Lui aussi en a, et le problème c'est que j'essaie d'être correcte et de résoudre les problèmes, je le laisse dans son coin s'il a besoin de se calmer, je ne pense pas être une blanche colombe mais je fais tout ce que je peux.Et finalement je l'ai rappelé aujourd'hui pour savoir ce qu'il voulait me dire, après les horreurs que j'ai entendues.Sa réponse? "T'es qu'une salope de merde, je suis sûre que t'as sucé des b*** hier soir et avant-hier soir, ne croise pas mon chemin ou je te tue, porte plainte à la police il y a 3 mois de prescription pour les dommages physiques de toute façon, et ils n'ont pas accès à nos conversations téléphoniques, seulement les fois où tu as essayé de m'appeler 50 fois et où je ne répondais pas en t'envoyant chier par message". Et j'en passe.Je suis une personne qui a la qualité et le défaut de me remettre trop en question, et je n'ai pas peur de prendre mes responsabilités. Mais quand il se comporte ainsi, pardon mais il y a des limites aux mots qu'on peut employer contre sa copine, colère ou pas colère.Je ne veux pas faire ma victime, mais quand on est réellement victime on a besoin d'être considéré(e) comme tel(le). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 31 mars 2018 Partager Posté(e) le 31 mars 2018 https://forum.jerecuperemonex.com/viewtopic.php?f=3&t=63528&p=1266013#p1266013Visiblement, ca dure depuis très, très longtemps, donc comprends qu'on doute un peu de ta volonté de t'en sortir.Quelle est la différence entre maintenant et le mois de décembre? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rnl Posté(e) le 2 avril 2018 Partager Posté(e) le 2 avril 2018 Bonjour neurone,Tu sembles bien sur la défensive... on ne peut pas t’en vouloir au vu de ce que tu es en train de vivre. Mais du coup tu ne sembles pas comprendre que tout ce qu’on te dit c’est pour aller dans ton sens et te donner des conseils, comme tu le demandes dans le titre de ton fil.Pour ma part, dans ce que je t’ai dit je n’ai jamais justifié ce que peut te dire ou faire ton ex, bien au contraire je le condamne fortement! Mais le fait est que quoi que tu fasses, même si tu es irréprochable en tous points, il continuera d’agir ainsi et il n’y a plus rien à sauver dans votre relation. Et tu n’as pas à te sentir coupable ou responsable de sa façon d’agir (or c’est l’impression que tu donnes dans ce que tu dis: lorsqu’on se justifie, c’est qu’on sent qu’on a quelque chose à se reprocher, sinon, on laisse parler les autres et on passe son chemin), car chacun est responsable de sa manière d’agir (en l’occurence, lui). Ce que j’essaie de te dire en te conseillant de ne pas aller le chercher, c’est que, en tant que victime (car oui tu en es une), tu dois te protéger des violences (verbales et physiques )qu’il t’inflige. Tu dis le laisser tranquille lorsqu’il est en colère, or tu l’as rappelé alors que tu SAVAIS qu’il t’appelait pour t’insulter. Pourquoi ne pas avoir continué à ignorer ses appels? (C’est une vraie question). Ce qui serait nécessaire en l’occurence serait de le quitter et couper TOUT contact avec lui (s’il se pose la question du pourquoi, pas de discussion nécessaire, il n’a qu’à réfléchir un peu à ce qu’il a pu dire/faire). Après la question à te poser est: te sens tu capable de le faire? Et si non, pourquoi? D’un point de vue pratique ça ne devrait pas être dur, vous n’avez rien en commun et vivez éloignés l’un de l’autre. Désormais, c’est à toi de trouver la force de le faire. N’oublie pas que tout ce que je viens de te dire (même si ça peut te sembler un peu brutal, et ça l’est parce que tu vas devoir te faire violence pour t’en sortir ...) c’est bien pour t’aider et te conseiller. Je te souhaite beaucoup de courage et de force! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 6 avril 2018 Auteur Partager Posté(e) le 6 avril 2018 Hello à vous deux et merci pour vos réponses.Je le comprends. Ce que je ne comprends pas et qui me met sur la défensive (que je sois dans cette situation ou non, qu’il s’agisse de moi ou non, ça m’a toujours un peu révolté ce genre de phrase maladroite), c’est lorsque quelqu’un dit à une personne qui a des soucis qu’elle ne souhaite pas s’en sortir. Même si c’était le cas, en quoi cette réflexion l’aiderait-elle, au contraire… Une personne qui ne parvient pas à se détacher d’une situation toxique malgré qu’elle s’en rende compte ne signifie pas qu’elle ne souhaite pas s’en sortir. Une personne en dépression qui n’aurait « qu’à se bouger et s’en sortir » mais qui n’y parvient pas ne manque pas forcément de volonté. J’ai des faiblesses qui sortent manifestement de la normalité, mais je dis juste que je ne suis pas d’accord avec l’idée que je ne souhaite pas m’en sortir. Car s’il suffisait de le vouloir, il y aurait énormément moins de personnes anxieuses, dépressives, alcooliques, boulimiques, anorexiques, droguées, suicidaires, mal dans leur peau et j’en passe.A part cela, je ne veux pas être sur la défensive, parfois les écrits sur forum prêtent à confusion car le ton n’est pas clair, il n’y a pas d’intonation et mon écriture peut avoir conduit à un malentendu. Mes excuses, car je sais que vous souhaitez aider. De plus c'est peut-être ma faute car je dois admettre que j'ai commencé à boire, trop et trop souvent, avec tout ça...Oui je suis suivie par une psychologue depuis les premiers soucis que j'ai rencontrés dans cette relation, je n'ai pas attendu.J’admets la toxicité de cette relation, j’admets que la meilleure solution serait de tout couper, et je viens ici pour avoir du soutien mais je serais hypocrite si je demandais des conseils. Car les conseils sur ce que je devrais faire sont justes et je sais qu’en théorie tout semble simple, je les connais mais suis trop faible dans mon état pour les appliquer : pas d’enfants en commun ni de mariage, même pas de concubinage, il suffirait de le bloquer, ne plus jamais le contacter, reprendre le cours de ma vie et guérir. Ca, c’est sur papier…Je souhaite plus que tout m’en sortir et pour répondre à la question de ce qui a changé depuis décembre, pas mal de choses mais je suis en rechute. J’ai pris beaucoup de distance, je me suis concentrée sur ma vie, mes études, mon travail, j’ai travaillé sur l’indépendance affective et cela se passait de mieux en mieux pour moi. J’étais toujours affectée par ce qui s’est passé, et amoureuse, mais j’avais l’impression de me sentir plus adulte, plus forte, je sentais que j’avais un avenir avec ou sans lui (surtout sans lui), quoi qu’il se passe entre nous.Je suis partie quelques jours à l’étranger pour changer d’air (deux fois en trois mois, cela m’a fait un bien fou), j’ai coupé tout contact téléphonique pendant ces périodes sans chercher à lui plaire ou lui déplaire, j’ai pensé à moi et ai privilégié mon indépendance. Je ne vérifiais plus s’il avait répondu à mon message/appel d’il y a deux heures, je ne me mettais plus la pression pour être atteignable, quand j’étais occupée s’il appelait je lui disais simplement que je le rappellerais plus tard (avant, je me rendais disponible, si j’étais en pleines révisions je faisais une pause pour lui parler car il est très occupé toute la semaine). Bref une relation plus normale quoi.Il n’était plus le centre de ma vie, je restais méfiante et me disais que l’histoire risquait de mal tourner à nouveau, et j’acceptais la possibilité qu’elle se termine sur un échec. J’avais mal mais c’était une douleur « normale » vu les circonstances, je voyais la rupture comme une période douloureuse mais surmontable si elle devait avoir lieu. Lorsque quelque chose me gênait dans son attitude, je relativisais, je me demandais si c’était son attitude le problème ou mon interprétation avant de réagir (donc je travaillais sur ma part aussi, je me disais qu’en le respectant davantage j’aurais aussi plus de respect en retour), je me changeais les idées, je ne rappelais plus pour à tout prix « résoudre le problème » avant qu’il ne pointe le bout de son nez. J’apprenais la patience et la gestion émotionnelle avec des stratégies saines, et lorsque je me sentais mal, je le gérais seule sans rien attendre des autres. Cela peut sembler rien mais ces changements étaient énormes pour moi. En gros j’apprenais à affirmer mes droits et à faire plus de compromis mais sans me sacrifier. Je cherchais le juste milieu et les choses s’amélioraient. Mais depuis nos nouvelles disputes qui ont atteint des sommets, je me sens encore pire qu'avant, un peu comme un fumeur qui arrête et qui reprend une consommation encore plus élevée ensuite. On s’est remis ensemble et j’ai exprimé mes craintes en restant sur la réserve : je lui ai dit que cette « pause » avait été bénéfique pour se reposer des disputes et reprendre le cours de nos vies, sortir de cette ambiance malsaine qui s’était installée, mais qu’elle ne suffirait pas à tout régler, à garantir qu’on parviendrait à avoir une communication plus saine et efficace. Je pensais qu’il s’agissait d’un cercle vicieux qui s’était mis en place (et c’est le cas, c’était une spirale de violence psychologique qui montait encore et encore). Je me sentais à nouveau équilibrée dans ma tête et prête à reconstruire quelque chose, prête à me montrer forte en cas de conflit et ne pas redevenir la gamine hystérique en mal d’amour, mais à la condition que lui ait aussi fait du chemin dans sa tête. Au moins qu’il ait des idées/stratégies en tête pour les moments où ça commence à déraper, même s’il ne parvenait pas à les appliquer parfaitement dans l’immédiat.Et ce qui fait encore plus mal cette fois, c'est justement le fait que j'aie fait des efforts, un travail sur moi-même, et que malgré que je lui ai laissé des chances et qu'il a merdé, que j'ai encore pardonné et qu'il a encore merdé, je me sens comme si j'étais rien. Comme si les chances que je donnais, mes pardons, mes efforts, mon temps, étaient tout sauf précieux.En fait il m’a écrit un message 3 jours plus tard me demandant comment j’allais et disant qu’il avait honte de ses paroles (pute, salope, connasse, va mourir, t’es morte pour moi, si je te croise t’es foutue, etc.). Je n’ai pas répondu, et le lendemain soir il m’a dit que par politesse je pourrais répondre. C’est là qu’il est fort, il sait que j’ai du mal à être impolie et fâchée, j’essaie de rester un minimum classe même quand l’autre ne l’est pas… Et vu tout ce qu’il m’a dit lors de la dernière dispute, cette réflexion ironique sur la politesse m’a un peu piquée, et après ces jours d’enfer je l’ai appelé le lendemain parce que j’avais besoin qu’il s’excuse pour aller de l’avant (en effet un petit message suivi d’un reproche n’est pas une excuse à mes yeux).Je suis consciente qu’attendre des excuses de son bourreau est idiot, mais cela me donnerait une petite force de vie dont j’ai besoin pour avancer. Lorsqu’on subit une maltraitance, quelle que soit sa nature, le fait que l’autre ait un minimum de considération est important pour guérir. Ca rend les choses plus difficiles lorsqu’on se sent victime d’une injustice énorme et que la personne en face ne veut pas admettre qu’elle est allée trop loin (et nous culpabilise en plus). Surtout quand on est censés avoir été amoureux. Pour moi le respect et la bienveillance doivent rester, et si les disputes deviennent insupportables il faut quitter la relation, mais le faire avec du respect pour l’autre. Or il fait tout le contraire et cela me fait très mal…Bref tout cela est assez décousu (et pavé, désolée). J'ai tellement de choses à en dire que je ne sais pas où commencer, où finir et comment structurer tout ça... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul63 Posté(e) le 7 avril 2018 Partager Posté(e) le 7 avril 2018 Salut NeuroneTriste, Tout ce qu'on a déjà écrit, ce sont d'excellents conseils. Après.....tu nous parles de rupture, alors que le principe d'une rupture, c'est la SEPARATION. Et là, dans ton histoire, on a le sentiment que tu n'as pas séparé grand chose.Je pense que ça vaudrait le coup pour toi de faire le point avec un professionnel, pour que tu saches pourquoi tu n'arrives pas à dégager/bloquer/supprimer ce contact hyper toxique. Qu'est ce qui, dans ton passé, t'incites à ne pas avoir plus de discipline, de dureté, d'exigence vis à vis de toi même, savoir ce qui t'empêche de bâtir une frontière étanche entre vous deux.Je pense que ton ex sait très très bien qu'il te fait du mal. Il connait l'influence qu'il a sur toi.Tu n'as donc pas le choix. Tu dois couper TOUS les liens que tu as avec lui.Mais ça arrive, tu n'as pas à culpabiliser, car on a tous dans nos entourages des personnes qui nous influencent, que ce soit en bien ou en mal, à divers degrés. C'est la vie, c'est comme ça.As tu des amis, des proches sur qui tu peux te reposer (j'imagine que oui) ? Ce sont souvent les liens positifs, les liens, les personnes bienveillantes qui permettent de "soigner" ce genre de mésaventures. As tu des passions, des choses qui te font avancer ? Bref, c'est en puisant sur qu'il y a de beau et de chouette dans ta vie que tu trouveras la force d'abolir ce lien de ta vie.Tant que tu n'auras pas fait ça, alors tu n'as pas fini de souffrir et d'écrire des pages et des pages sur JRME ou ailleurs.Bon courage à toi, tiens nous au courant de ce que tu deviens ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rnl Posté(e) le 7 avril 2018 Partager Posté(e) le 7 avril 2018 Bonjour neurone,Effectivement le passage par l’écrit n’est pas forcément évident pour faire passer des sentiments, mais je t’assure qu’il y a beaucoup d’empathie dans ce que l’on te dit ;). Après effectivement nous pouvons ici t’apporter du soutien, ça met du baume au cœur, mais je ne pense pas que le soutien seul puisse t’aider à avancer. (Et c’est le but, non?)Je vais reprendre ta comparaison avec le fumeur (et je sais de quoi je parle, je suis moi même une grosse fumeuse) : un fumeur ayant arrêté de fumer puis repris, son entourage, plutôt que de l’encourager à envisager une relation sereine avec la cigarette (impossible, car ça n’existe pas) et le soutenir dans cette démarche, va essayer de lui faire violence pour l’aider à arrêter de nouveau. Et oui, le tabagisme est une dépendance, une maladie même, et très nocive. Tous les fumeurs sont bien lucides sur le fait que le tabac est mauvais pour leur santé (et pour leur portefeuille !!), et pourtant beaucoup n’arrêtent pas (moi la première ;)). Mais le jour où on décide d’arrêter, il faut de la volonté, il faut se faire violence, apprendre à gérer autrement les moments de stress, apprendre à envisager autrement ses sorties... et surtout il ne faut pas retomber dedans. Tout vrai fumeur me rejoindra sur le fait que on ne peut pas devenir fumeur occasionnel. On ne peut pas réduire, s’éloigner partiellement. Parce qu’on finira toujours par retomber dedans.De la même manière, si tu ne coupes pas tout contact, tu ne pourras pas te sevrer. Et tu sais probablement (effectivement je te trouve moi aussi très lucide sur ta situation) que cette relation ne peut pas (ou plus) être autrement que toxique pour toi. Mais, comme pour toute dépendance nocive, si tu veux maintenir ta santé, tu dois te faire violence... et c’est ce qu’on essaie de te dire ici, de façon peut être un peu maladroite. Quant au fait qu’il t’ait reproché de ne pas lui avoir répondu, ça m’a fait bondir de mon siège! Mais pour qui il se prend!! On ne rachète pas une telle violence avec de pauvres excuses. Et de ton côté tu n’as à culpabiliser en rien! Il te sait faible, il sait que tu retomberas dans le panneau, et tant que tu ne lui montreras pas le contraire, il continuera d’utiliser les mêmes stratégies. Ce mec ne mérite pas que tu continues de chercher son empathie et sa reconnaissance. Encore une fois je suis désolée si la douceur n’est pas mon fort, mais j’essaie de faire de mon mieux ;).Je te souhaite beaucoup de courage, et de retrouver la force qui est probablement là, quelque part... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rnl Posté(e) le 7 avril 2018 Partager Posté(e) le 7 avril 2018 Voilà, Paul gère beaucoup mieux la douceur que moi, merci!! ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul63 Posté(e) le 7 avril 2018 Partager Posté(e) le 7 avril 2018 Voilà, Paul gère beaucoup mieux la douceur que moi, merci!! ;) Je suis pourtant souvent assez bourrin dans mes écrits sur JRME et pas très doué en douceur :lol: Merci Rnl :-Blue ;) on ira se fumer une clope un de ces 4 :lol: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 7 avril 2018 Auteur Partager Posté(e) le 7 avril 2018 C’est vrai, même si j’ai pris des distances ça n’a pas duré et je suis retombée dans le piège. J’ai fait un pas en avant pour deux en arrière. Cette frontière étanche comme tu le dis si bien, j’arrive à la dresser par moments mais elle est très instable (ça ne dure que quelques jours lors desquels je reprends un peu de fierté et où lui parler est la dernière des choses que je voudrais), puis je retombe impulsivement dans un refus d’accepter la situation. Je commence à paniquer, à me révolter d’être si peu pour lui… Et comme une idiote, je le recontacte pour tenter d’avoir une preuve du contraire ! Je ne sais pas pourquoi, puisque je ne suis pas particulièrement heureuse avec lui, même quand on ne se dispute pas… Je suis toujours frustrée, pas à cause de mes exigences mais à cause d’une incompatibilité évidente. Alors ce n’est pas comme si « ça va très mal, mais quand tout va bien c’est tellement génial »… Là je comprendrais la difficulté de partir, mais dans mon cas je ne comprends pas mon acharnement. Cela me met en colère contre moi-même et baisse encore mon estime de moi, c’est un cercle vicieux.J’en parle beaucoup avec une psychologue, on sait d’où vient ma peur de l’abandon, l’importance que j’accorde à la « justice » et au « respect », mon incapacité à me détacher, mon refus de lâcher prise même quand il est évident que je devrais le faire pour mon bien-être (voire ma survie). Je sais que si je n’y arrive pas, c’est parce que je ne m’aime pas assez, je ne me respecte pas assez, que l’ego est sain lorsqu’il reste dans une certaine limite, mais cet ego nécessaire à se protéger, je ne l’ai pas… C’est une qualité dans certains domaines de ma vie, mais dans d’autres (celui-ci) c’est catastrophique ! Et je n’arrive pas à le développer ! Suis-je définitivement perdue… ? Je sais que l’estime de soi se travaille, mais j’ai l’impression que même sans lui je pourrais aller bien puis retomber dans les mêmes schémas…Vous avez entièrement raison, je dois couper les ponts sans regarder en arrière, ça je me le dis depuis plus d’un an (nous sommes « ensemble » depuis 2 ans et demi). Mais très sensible au rejet, je le suis aussi à l’approche… Du coup quand il est « désolé », cela panse un peu mes blessures… Je souffre de ses preuves de manque de respect, mais je me nourris aussi de ses indices qu’il tient à me garder dans sa vie… Je ne suis plus naïve, j’ai bien compris qu’il ne tient pas à moi : il tient à la fonction que j’occupe pour lui, à savoir une copine avec qui passer des moments (des nuits, surtout) sympas, et un punching-ball pour les moments où il a besoin de se défouler. Il ne me perçoit pas comme un être humain avec des sentiments, des droits et des besoins, j’ai une fonction utilitaire pour lui. Je suis donc son objet, même si je pense qu’il a un peu d’affection quelque part. Je sais que malgré mes problèmes de gestion émotionnelle, lui en a aussi énormément et n’en a même pas conscience. Il n’y a rien à sauver, et je ne peux pas le forcer à vouloir changer son mode de communication ou de pensée. D’où l’importance de tout couper. Il y a des personnes qui sont totalement dans le déni et qui n’ont aucune lucidité sur leur situation ; dans leur cas, il leur suffit d’avoir le déclic, de lire des messages sur le forum qui leur ouvre les yeux, et les choses commencent à bouger. Moi, j’ai l’impression d’avoir saisi les choses avec mon cerveau mais que mon cœur ne suit pas.C’est justement le fait que je sois consciente de tout cela, mais que je reste accrochée, qui me fait peur et me désespère. Je déteste souffrir, j’aimerais tellement pouvoir profiter de la vie, juste rire, respirer, apprécier les choses simples de la vie, comme avant… Je n’ai pas besoin de souffrir pour me sentir vivante. Mais même quand on ne se parle plus pendant une semaine, je n’y parviens pas. Je suis tombée en dépression, ça me semble limpide.Je sais qu’il y a de belles choses dans la vie, mais je n’arrive plus à « m’y mettre ». Je n’en ai plus la force, même si je sais que cela me ferait du bien. Je ressens tout comme une contrainte, même prendre soin de moi, me préparer simplement un repas, prendre une douche, étudier, travailler, me maquiller… Je le fais par « obligation », par souci de devoir et d’hygiène, mais tout me pèse. Ce n’est pas une tristesse normale, je le sens bien…J’ai très peu de monde autour de moi. Aucune famille, et un seul ami véritable mais il s’agit d’un ex compagnon… Je me sens donc coupable de pleurer sur son épaule pour un autre mec… Je ne peux me reposer que sur moi-même, et je ne sais pas prendre soin de moi. Je me vois comme une gamine paumée qui ne trouve pas l’adulte en elle qui la rassure et la secoue quand il le faut. Je n’ai ni discipline, ni indulgence envers moi-même. Je ne trouve pas le juste milieu, alors je me victimise, je me fais pitié. Je ne me sens pas du tout en adéquation avec mes valeurs et mon potentiel. Je me comporte comme une minable sans ressources alors que j’en ai au fond, quelque part… Et j’en ai fait preuve pour tellement d’événements dans ma vie… Mais je me sens comme vampirisée de toute force par cette histoire.J’ai eu des passions que j’ai du abandonner avec mon rythme de vie compliqué. Puis j’ai eu une passion que j’adore, mais c’est là que je l’ai rencontré… Je ne peux donc plus y aller même si j’en crève d’envie et que ce hobby me donne confiance en moi et me fait penser à autre chose… Je dois donc trouver une autre passion, mais j’ai peu de temps et je ne m’occupe même plus de ma vie quotidienne, de mes études, de mon travail, de ma santé… Je suis en train de tout lâcher, tout gâcher, tout perdre. Pour rien… Pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine…En fait oui, je pense que le soutien pourrait suffire à me donner l’impulsion d’avancer. Je crois que mon principal souci dans cette histoire, c’est que je ne me sens soutenue par personne. Quand tu as dit que tu avais bondi sur ton siège en lisant qu’il s’est plaint de mon absence de réponse, ça m’a consolée car je me suis dit « je ne suis pas dingue, son attitude n’est pas vraiment juste et une autre personne voit cela aussi ». J’ai en fait besoin qu’on me dise, non pas que je suis une blanche colombe parfaite pauvre victime, mais qu’effectivement, son comportement dépasse les limites de l’acceptable, et pas seulement selon un référentiel subjectif. Je me dis que son attitude serait inacceptable pour presque n’importe qui, mais il m’a tellement traitée de folle que j’en doute- Je devrais savoir quelles sont mes limites et les faire respecter, mais je n’y parviens pas… C’est comme si j’avais besoin qu’on valide mes jugements pour penser que je suis légitime de l’envoyer chier pour toujours et ne jamais me retourner. Je doute de moi et me dis toujours « et si c’était moi le seul problème, si je faisais tel ou tel effort, cela pourrait marcher… ? » Puis quand il dépasse les bornes je me dis le contraire « c’est vraiment quelqu’un de malsain, je ne peux pas accepter cela ». La colère est un excellent moteur pour s’éloigner de quelqu’un, mais elle provoque parfois au contraire un comportement d’approche et c’est celui-ci qui domine chez moi.Pour ce qui est de l’exemple du fumeur, tu l’expliques très bien et je suis tout à fait d’accord. J’ai d’ailleurs longtemps rêvé d’être capable d’avoir une relation « saine » avec la clope, à savoir occasionnelle. Puis j’ai compris que c’était impossible. Je l’ai compris aussi avec lui. Alors pourquoi est-ce que je n’arrive pas à le mettre en pratique et à bouger mes fesses pour me sauver… Bref, je ne trouve pas vos réponses maladroites, au contraire il y a des phrases très bien tournées qui me parlent et me motivent dans le bon sens, à savoir tout couper. Là je n’ai pas de contact avec lui depuis 2 jours et j’espère tenir le coup pour me sevrer définitivement. Je vous remercie pour votre temps et m’excuse pour ces pavés… Mais quand je lis les topics du forum, ils me font du bien… Et j’ai l’impression que si des gens me montrent un peu de bienveillance, au milieu de cette maltraitance que je subis, cela m’aiderait beaucoup. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul63 Posté(e) le 7 avril 2018 Partager Posté(e) le 7 avril 2018 Cette frontière étanche comme tu le dis si bien, j’arrive à la dresser par moments mais elle est très instable Elle ne devrait pas l'être, instable. Question de discipline.Pratiquer un sport de combat ou collectif pourrait te faire du bien. Je suis toujours frustrée Aucun couple ni situation humaine ne sont parfaits.... Ne serais pas tu comme moi, une perfectionniste pathologique (mais qui se soigne) ? J’en parle beaucoup avec une psychologue Une thérapie, c'est par définition fait pour s'arrêter un jour.Si tu vois pas de progrès notable et très significatif, changes-en. on sait d’où vient ma peur de l’abandon, l’importance que j’accorde à la « justice » et au « respect »Respect est un mot fourre-tout qui veut un peu tout et rien dire tellement les définitions changent d'une personne à l'autre.On reçoit toujours l'amour qu'on pense mériter..... cet ego nécessaire à se protéger, je ne l’ai pas… C'est pas une question d'ego, mais de limites. Limites que toi seule peut définir. Suis-je définitivement perdue… ? Non ^^ Vous avez entièrement raison, je dois couper les ponts sans regarder en arrièreTu as une partie de la solution à ton problème. Mais très sensible au rejet, je le suis aussi à l’approche… Je le suis aussi. Mais personne n'est parfait, on a tous les qualités de nos défauts, et inversement. je me nourris aussi de ses indices qu’il tient à me garder dans sa vie… Peut être que tu ne te sens pas assez en danger pour pouvoir fuir....alors que le danger, tout le monde le voit ici pour toi. Et toi aussi, tu le vois. Personne pourra dire "stop" à ta place. Je ne suis plus naïve, j’ai bien compris qu’il ne tient pas à moi : il tient à la fonction que j’occupe pour lui, à savoir une copine avec qui passer des moments (des nuits, surtout) sympas, et un punching-ball pour les moments où il a besoin de se défouler. Il ne me perçoit pas comme un être humain avec des sentiments, des droits et des besoins, j’ai une fonction utilitaire pour lui. Imagine qu'une autre fille/copine te raconte exactement la même chose que ce que tu viens de nous écrire. Que lui conseillerais tu ? Ne serais tu pas révolté pour elle ? En colère ? Ne la sommerais tu pas de fuir, de partir en courant ? Il n’y a rien à sauver, et je ne peux pas le forcer à vouloir changer son mode de communication ou de pensée. D’où l’importance de tout couper. On ne peut pas sauver les gens qui ne le souhaitent pas. Il y a des personnes qui sont totalement dans le déni et qui n’ont aucune lucidité sur leur situation ; dans leur cas, il leur suffit d’avoir le déclic, de lire des messages sur le forum qui leur ouvre les yeux, et les choses commencent à bouger. A quoi te sert ta lucidité si elle ne te pousse pas à agir ? La lucidité est un outil, pas une fin en soi. C’est justement le fait que je sois consciente de tout cela, mais que je reste accrochée, qui me fait peur et me désespère. Il te suffit d'accepter que tu t'es trompée sur ce mec. Accepter que tu n'es pas parfaite. Et en tirer des leçons pour ton avenir amoureux. Des millions de personnes y arrivent chaque jour, ça n'a rien de compliqué, suffit juste de le décider ^^ Je déteste souffrir Même pas un peu de SM ? :F Apporte des nuances de grey à ta souffrance :lol: :lol: :lol: j’aimerais tellement pouvoir profiter de la vie, juste rire, respirer, apprécier les choses simples de la vie, comme avant… Tu dis être seule. C'est en te tournant sur les autres que tu trouveras de nouvelles ressources de joie. L'être humain est un être hyper social, tu es faite pour être en contact avec les autres. Au début ça sera compliqué, puis, tu verras, avec le temps, ça va de mieux en mieux ^^ Je ressens tout comme une contrainte, même prendre soin de moi, me préparer simplement un repas, prendre une douche, étudier, travailler, me maquiller… Je le fais par « obligation », par souci de devoir et d’hygiène, mais tout me pèse. Ce n’est pas une tristesse normale, je le sens bien… On a tous ses contraintes tu sais....faut juste que tu parviennes à retrouver l'ENERGIE nécessaire pour les affronter sans souci.C'est une question d'énergie ici et de ressourcement. J’ai très peu de monde autour de moi. Aucune famille, et un seul ami véritable mais il s’agit d’un ex compagnon… Asso, sports, activités culturelles etc il existe plein de moyens et de lieux pour se faire des potes. C'est là dessus que tu devrais te concentrer à mon sens (et ça fera des sous en moins pour le thérapeute, et plus efficace^^) Je me comporte comme une minable sans ressources alors que j’en ai au fond, quelque part… Et j’en ai fait preuve pour tellement d’événements dans ma vie… Je suppose que tu ne t'aies pas sortie de ces évènements par le passé en te victimisant, mais en relevant la tête et en trouvant l’énergie nécessaire pour avancer ?Et bien là c'est pareil. Et c'est génial parce que ça veut dire que si HIER tu as déjà vécu des choses pas drôles et que tu es parvenue à les vaincre, ça veut dire qu'AUJOURD'HUI tu as toutes les ressources nécessaires pour te relever ^^ Mais je me sens comme vampirisée de toute force par cette histoire. Un vampire ça suce le sang.....tu sens toujours pas le danger pour ta vie là ? Je dois donc trouver une autre passionOu plusieurs. Mais faut ouvrir les yeux sur les autres pour ça, en avoir l'énergie et l'envie. j’ai peu de temps et je ne]m’occupe même plus de ma vie quotidienne, de mes études, de mon travail, de ma santé… Personne ne pourra s'en occuper à ta place, pas même un compagnon. En fait oui, je pense que le soutien pourrait suffire à me donner l’impulsion d’avancer. Je crois que mon principal souci dans cette histoire, c’est que je ne me sens soutenue par personne. Je suis pas d'accord. Tu es une adulte, c'est à toi de prendre tes responsabilités.Et tu es soutenue. Quand je geeke, je pense à toutes les personnes dans le monde qui sont devant un pc.Quand c'est dur au taf, je pense à toutes les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir un boulot.Quand c'est compliqué avec une fille, je pense à tous les célibataires qui n'ont pas la chance d'être avec quelqu'un.Quand je suis célib, je pense à toutes les filles qui n'attendent que moi (je plaisante :lol: )C'est une question d'état d'esprit. Etre ouvert sur ce qui m'entoure me permet de relativiser plus facilement ce que je vis à titre personnel. Ca me réconforte donc, et ça m'apporte un soutien (indirect). son comportement dépasse les limites de l’acceptable, et pas seulement selon un référentiel subjectif. On te l'a dit je ne sais combien de fois que son comportement était débile et minable. Tu le sais aussi. Discussion close à ce sujet. C’est comme si j’avais besoin qu’on valide mes jugements pour penser que je suis légitime de l’envoyer chier pour toujours et ne jamais me retourner. Dans les histoires qui ne concernent que toi et toi seule, tu pourrais recevoir 50 000 conseils, à la fin c'est et ça sera toujours TOI qui décide et recevra les conséquences négatives ou positives de tes actes. C'est pour TOUT LE MONDE pareil. Pourquoi en devrait-il être autrement pour toi ? ;-) Que tes "oui" soient des "oui" et tes "non" soient des "non". Simple ^^ Je doute de moi et me dis toujours « et si c’était moi le seul problème, si je faisais tel ou tel effort, cela pourrait marcher… ? » Perfectionniste. Je sais ce que c'est, ça met dans la mer....parfois je comprends ^^ La colère est un excellent moteur pour s’éloigner de quelqu’un, mais elle provoque parfois au contraire un comportement d’approche et c’est celui-ci qui domine chez moi. La colère peut faire peur, mais il y a des bonnes et des mauvaises colères. Des colères qui sauvent et des colères qui tuent. C'est un moyen de défense comme d'attaque la colère.C'est une question de proportion et de dosage. Quand la colère arrive, ça ne se maitrise pas. C'est ce qu'on en fait qui peut se maitriser.Toi, tu étouffes cette révolte qui ne demande qu'à s'exprimer. Donc tu étouffes tes défenses. Alors pourquoi est-ce que je n’arrive pas à le mettre en pratique et à bouger mes fesses pour me sauver… Toi seule à la réponse miss. Je vous remercie pour votre temps et m’excuse pour ces pavés… De rien ^^ on est là pour s'entraider ici ;-) Mais quand je lis les topics du forum, ils me font du bien… Et j’ai l’impression que si des gens me montrent un peu de bienveillance, au milieu de cette maltraitance que je subis, cela m’aiderait beaucoup. Je cherche à m'entourer au maximum de personnes bienveillantes autour de moi, et quand je les ai trouvé, je les chérie et en prends soin. Mais la bienveillance fait pas tout. Sauf exception et personnes exceptionnellement douées pour ça (genre Gandhi) elle est souvent peu efficace comme moyen de défense.Et toi, tu dois retrouver ces moyens de défense.Pas de quartier. Un SR définitif vis à vis de ce type et de ta vie est la seule solution. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 8 avril 2018 Auteur Partager Posté(e) le 8 avril 2018 Bonjour et merci à ceux qui suivent mon topic, je vais essayer d'échanger de manière chronologique et thématique avec vos écrits.De la discipline, j’en ai. Soit trop, soit pas assez. Je suis tout ou rien, dichotomique. Jamais réussi à changer ça, alors j’en fais une force dans certains domaines et certaines circonstances, mais le versant négatif de cette caractéristique reste. C’est justement dans le cadre d’un sport de combat qu’on s’est rencontrés… Oui je suis perfectionniste, mais j’ai appris à ne pas exiger des autres ce que je n’étais pas prête à faire moi aussi. Il est vrai que je devrais changer de psychologue, mais je suis fatiguée d’en changer. Je la trouve bien, on a un bon contact (ce qui est plus important pour la réussite d’une thérapie que la technique utilisée), elle m’a beaucoup aidée par le passé et j’ai continué mon chemin sans son aide jusqu’à ce que je rencontre ce monsieur. Et là je suis revenue vers elle car des psys j’en ai rencontré quelques-uns et très peu convenaient à mon « cas », elle était la seule à capter ce que j’exprimais et à proposer des pistes. Mais il est vrai qu’on patauge un peu ces temps, je la sens désemparée, dépassée, au bout de ses compétences alors qu’elle a beaucoup d’expérience… Chaque fois que j’ai essayé de voir un autre professionnel, il finissait par me dire au bout de 3-5 séances qu’il n’est « pas outillé pour m’aider ». De quoi désespérer !J’ai mes soucis de gestion affective mais je ne pense pas être un cas psychiatrique (et encore, ces cas se soignent la plupart du temps). Il est difficile de tout reprendre de zéro avec un nouveau psy, raconter l’anamnèse familiale, la relation de couple, prendre le temps qu’il commence à nous cerner… Si cela ne mène à rien…Je connais mes limites mais le problème est que je n’arrive pas à accepter que l’autre ne puisse pas faire l’effort de les respecter un minimum. Avec lui j’ai l’impression que je dois respecter les siennes mais sans réciprocité. Je définis mes limites et c’est le souci avec lui : je ne suis pas assez soumise (heureusement), mais en même temps c’est ce qui provoque des conflits entre nous. Trop de révolte, trop de caractère, mais je dois m’adapter au sien et lui ne m’accepte pas telle que je suis. Je pense qu’en tant que couple oui on doit accepter l’autre tel qu’il est et il doit nous accepter tel qu’on est, mais cela ne suffit pas, il y a toujours des compromis à faire. On doit en faire avec soi-même au quotidien, alors avec une autre personne c’est d’autant plus le cas.Pour ce qui est du danger, je l’ai trop senti et cela ne m’a pas suffi… J’ai été confrontée à des dangers imminents en sa présence , mais j’ai encore foi en son « bon » côté. C'est DINGUE au vu des dangers que j'ai encourus face-à-face avec lui. Et je sais que c’est con, après autant de preuves du contraire ! Mais à force d’être trop ouvert d’esprit, à refuser de juger catégoriquement autrui, on finit par avoir de la compassion pour les gens cruels et à s’oublier soi-même.J’imagine souvent qu’une autre jeune femme me raconte cela, et je sais bien ce que je lui dirais. Et c’est en étant en plein dedans que je me rends compte à quel point il est différent de juger de l’extérieur et de le vivre de l’intérieur… Cela m’a donné une belle leçon d’humilité mais qui m’a coûté trop cher pour ce qu’elle vaut.Ma lucidité ne me sert effectivement pas à grand-chose puisque je ne passe pas à l’action. Enfin, j’essaie de le faire maintenant depuis à peine quelques jours mais je le vis mal. L’action est une chose, mais la pensée et les émotions doivent suivre.Je n’attends pas de mon compagnon qu’il s’occupe de moi à ma place, je dis seulement que cette dynamique malsaine et violente m’a fait tomber bas et que je ne parviens pas encore à remonter la pente.Et Pierrot Lunaire, merci de t’être souvenu de mon ancien topic (ou en tout cs du pseudo) et d’en relever les récurrences. Il est vrai que le suivi ne convient pas. Et la différence d’âge n’est qu’un aspect parmi tant d’autres qui nous différencient lui et moi, mais je pensais que toutes ces différences seraient enrichissantes (âge, culture, éducation, religion, vécu, aspirations, valeurs)… Le dernier point de la parenthèse est celui auquel j’aurais dû prêter davantage d’attention. Comme une idiote idéaliste, j’ai cru que diversité rimait avec richesse.Merci pour vos interventions, toute réflexion est la bienvenue et me pousse à réfléchir ! Il est vrai que le but du forum est d’être aidé, d’aider aussi, et j’apprécie beaucoup l’intérêt que vous portez à ma (pathétique) histoire.En tout cas, un conseil dans le vent pour ceux qui tombent par erreur ou par hasard sur mon écrit : si vous sentez que quelque chose ne va pas dès le début, partez avant de savoir où tout cela pourrait mener. Moi je l’ai senti, et je n’aurais jamais pensé tomber aussi bas. Oui on reste le même au fond, relativement… mais on peut être profondément abîmé et changé. Et tant qu’on n’est pas sûr d’en sortir meilleur, il vaut mieux ne pas prendre le risque. Je ne l’aurais pas pris si on m’avait raconté tout ce que j’allais traverser avec lui, et ce que j’allais devenir à la fin de cette relation toxique. Méfiez-vous du désir qui a l'air si passionnant et innocent. Il ne l'est pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul63 Posté(e) le 8 avril 2018 Partager Posté(e) le 8 avril 2018 Neurone, j'imagine que tu es au courant que ce n'est pas très orthodoxe de changer régulièrement de thérapeutes....et que c'est même, en toute franchise, plutôt inquiétant.Connais-tu, en psychologie, le triangle de Karpman ? Je pense que tu es en plein dedans.Si tu le connais pas je t'invite à le découvrir et à te renseigner, ça pourrait t'aider. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NeuroneTriste Posté(e) le 9 avril 2018 Auteur Partager Posté(e) le 9 avril 2018 Salut, merci de m'avoir répondu!Inquiétant, non pourquoi? C'est important de trouver non seulement la technique thérapeutique adaptée à chaque cas mais aussi le feeling, la confiance avec le thérapeute. Beaucoup sont compétents mais cela ne fonctionne pas, d'autres sont incompétents mais très humains et fins dans leurs analyses. L'important étant de finir par trouver le "bon". Après, orthodoxe, je ne comprends pas en quoi c'est nocif pour quiconque...Quand au triangle de karpman, je vois la victime (lui et moi) et le persécuteur (lui et moi) mais j'ai du mal à faire le rapprochement (et aucun ne prend le rôle du sauveur). Ou alors j'ai mal saisi la dynamique de ce modèle? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul63 Posté(e) le 9 avril 2018 Partager Posté(e) le 9 avril 2018 :D Je me suis peut être mal exprimé."pas très orthodoxe" dans le sens "ce n'est pas usuel / courant / habituel" que des psychologues finissent par dire, et je te cite, "Chaque fois que j’ai essayé de voir un autre professionnel, il finissait par me dire au bout de 3-5 séances qu’il n’est « pas outillé pour m’aider ». C'est CA qui n'est pas très courant et plutôt inquiétant....^^Soit tu es tombé sur des charlatans, ou bien (et là j'avance une théorie) on t'a donné d'excellents conseils régulièrement, mais tu les as tous refusé ou pas écouté car au fond de toi, tu ne veux pas être aider.Tu sais ce qu'est le triangle de Karpman mais sans vouloir te vexer, tu n'en saisis pas les contours, effectivement ;-)Il ne faut pas cumuler les 3 états présentés par le triangle pour être dans une position de manipulation. Il suffit de se présenter psychologiquement dans un de ces états pour lancer le processus.Concrètement, quand on se présente de manière excessive en sauveur, victime ou persécuteur, on entre dans un cercle vicieux. Pour s'en sortir, il faut arrêter de mettre un de ces 3 masques.Tu portes à mon sens et selon ce triangle, le masque de la victime, de la persécutée.Je t'écris ça en toute honnêteté et sympathie hein.... :-)Je comprends que tu as vécu quelque chose de compliqué. Ca a été dur et tu n'as pas eu de bol de tomber sur ce type.Après....On t'a déjà aidé sur des posts précédents.On essaye encore de te donner un coup de main ici, mais, selon les comm' que tu as reçu, tu n'as eu l'air de beaucoup avancé depuis....Du coup ça donne l'impression que tu te complets dans ce rôle de victime, que tu ne souhaites pas vraiment en sortir.La preuve ? Tu zappes totalement les petits conseils pratiques qu'on t'a donné pour reprendre ta vie en main.Vois tu ce que je veux dire Neurone ?Ce forum est fait pour que les gens sortent de devant leur pc et qu'ils retrouvent goût à la vie dans le réel. J'espère que ça finira par t'arriver ^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul63 Posté(e) le 7 juillet 2018 Partager Posté(e) le 7 juillet 2018 Bonsoir Neurone,Je viens aux nouvelles...Comment t'en sors-tu ? Mêmes salutations Neurone.Et même question :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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