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Je souffre avec lui : besoin de parler maintenant


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Bonsoir,

J'ai écrit brièvement il y a quelques mois à propos d'une histoire terrible avec un homme qui me fait énormément de mal et avec qui je n'arrive pas à couper les ponts.

Malgré des "progrès" de ma part, c'est-à-dire une dépendance affective malsaine moins présente qu'avant, davantage d'autonomie, moins de réactions destructrices envers moi-même quand ça ne va pas, j'ai besoin de vous.

Ce soir, une énième dispute qui va beaucoup trop loin, sans raison valable selon moi. Entendre l'autre dire "va te jeter d'un pont" parce qu'il sait qu'on a un passé autodestructeur est pour moi un exemple de manipulation extrême, mais je ne sais plus qui est le fou entre lui et moi.

J'ai besoin de soutien, je pense franchement à me tuer alors que j'aime la vie, mais toute cette cruauté me terrifie et m'ôte tout espoir. J'ai envie de vivre et d'être heureuse, je m'en donne les moyens mais pas complètement puisque je ne coupe toujours pas les ponts avec cet homme qui est normal quand tout va bien, et inhumain lorsqu'un tout petit problème pointe le bout de son nez.

Bref je ne peux pas tout résumer ainsi, j'en aurais pour la nuit et cela prendrait des pages et des pages... Alors si quelqu'un a une insomnie là tout de suite, ça me ferait beaucoup de bien de pouvoir échanger...

Aidez-moi... Merci.

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Salut NeuroneTriste!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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Bonsoir Neurone Triste,


Juste une réponse rapide, car j'ai les paupières qui se ferment...


De ce que je lis, tu es à la fois très lucide, avec également une énorme force de vie en toi, et ça, ça t'aidera à avancer malgré le sombre que tu traverses. Au fond, tu sais qu'il faut rompre définitivement, quitter cette relation toxique. Donc, c'est déjà énorme !


Courage à toi, je pense que d'autres personnes passeront sur ton fil avec peut-être des conseils plus précis.

Mais tu verras, ça va aller !

La vie est belle, la vie est rose ! :cherry_blossom:
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Oui et non... C'est-à-dire que ces derniers mois ont été faits de pauses, ruptures brèves, réconciliations et drames. Hier soir, c'était une fois de plus une dispute terrible au téléphone (nous n'habitons pas la même ville), des mots très durs.

Aujourd'hui il a tenté de m'appeler mais je n'ose plus lui répondre, il me fait trop de mal et est incapable de résoudre un conflit de couple. Je pense qu'il n'appelle que pour m'en mettre encore plein la tronche...

Je sais que la meilleure chose à faire est de couper les ponts et ne plus laisser aucune porte ouverte, c'est une question de survie pour moi. Une rupture est souvent difficile, avec beaucoup de choses à digérer et à accepter, mais dans mon cas ce n'est même plus la séparation qui me fait le plus mal. Ce sont nos disputes hors normes et les choses horribles que j'ai vécues et entendues qui m'ont profondément abîmée.

J'aimerais en guérir mais c'est très dur car la personne concernée manifeste peu de regrets et me rend responsable de tous les torts. Il justifie tous ses actes et paroles, même ceux qui sont inadmissibles, avec la version manipulatrice classique "c'est toi qui m'a poussé".

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Bonjour

Tout d'abord, je suis désolé de ce qu'il t'arrive...


 

Je sais que la meilleure chose à faire est de couper les ponts et ne plus laisser aucune porte ouverte, c'est une question de survie pour moi.

Effectivement cela va quand même au delà d'une "simple" rupture puisque tu n'arrives pas à te détacher réellement de quelqu'un de toxique pour toi.

Est ce que tu as déjà pensé à consulter un professionnel pour cela?

 

Une rupture est souvent difficile, avec beaucoup de choses à digérer et à accepter, mais dans mon cas ce n'est même plus la séparation qui me fait le plus mal. Ce sont nos disputes hors normes et les choses horribles que j'ai vécues et entendues qui m'ont profondément abîmée.

Une rupture n'est JAMAIS facile , il y a toujours une des deux parties qui en pâtit (voire les deux d'ailleurs).

Est ce que tu t'es posé la question de savoir pourquoi malgré ces disputes, qui, tout le monde te le dira, est tout sauf pérenne pour une relation saine, tu restes encore dans son cercle?

As-tu le "courage" de vivre ta vie à toi? de te prendre en main? de faire les choses pour toi (et donc de fuir loin de ce type de problème?)

Même (et surtout) si tu as un volonté auto-destructrice, dis toi que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, qu'il y a toujours de bons (comme de mauvais) moments, mais que c'est un package total. On fait avec ce que l'on a est ce que l'on est, ni plus, ni moins.

La seule personne importante dans ta vie c'est toi...tu seras la seule à vivre la totalité de ton existence avec toi-même alors penses à faire en sorte que les choses soient sereines pour toi.

Or tu avoueras que là, ce n'est pas le cas.

Si tu as un problème de confiance en toi, de ne penser vivre qu'à travers le regard des autres, je te conseille (mais ce n'est que mon opinion) de changer de fusil d'épaule et de regarder les choses sous un autre angle... c'est pourquoi je te parlais d'aller consulter...

 

J'aimerais en guérir mais c'est très dur car la personne concernée manifeste peu de regrets et me rend responsable de tous les torts. Il justifie tous ses actes et paroles, même ceux qui sont inadmissibles, avec la version manipulatrice classique "c'est toi qui m'a poussé".

Tu sais, pour "guérir", il faut aussi le vouloir... mais je ne pense pas que là , de suite, ce soit le cas, sinon tu aurais pris les mesures nécessaires pour ce faire.

Je ne connais pas, bien entendu, les détails de ton histoire, mais à la lecture de tes mots, il semblerait que tu ne souhaites nullement orienter ta vie sur un autre chemin...et c'est dommage (et dommageable pour toi)

Bon courage à toi !

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Je ne rebondirai que sur la fin de ton message: lorsqu’il te dit que c’est toi qui l’as poussé à faire ça, penses tu qu’il a raison ?

Sans vouloir répondre à cette question à ta place, je pense que oui. Car sinon, tu ne chercherais pas sans arrêt à te justifier auprès de lui, et tu ne chercherais pas à changer ton propre comportement pour obtenir un changement de sa part aussi.

Mais rappelle toi toujours que même si en effet il ne fait que réagir à ton comportement (et je doute que ça soit vrai, je pense que quoi que tu fasses il ne changerait pas d’un poil), RIEN ne justifie la violence, encore moins envers son « partenaire » (que je mets entre guillemets car vous êtes tout sauf partenaires).

D’autre part, chacun est maître de soi même et tu n’es en aucun cas responsable de son comportement.

Tu as bien fait de ne pas lui répondre et essaie toi aussi de ne pas aller le chercher. Pendant des mois il arrivait à mon ex de me hurler dessus et de m’insulter sous le coup de la colère. C’est que j’avais tendance à aller le chercher quand je savais qu’un truc n’allait pas pour essayer de régler le conflit très vite. Au final c’était contreproductif: ça ne réglait rien du tout et ne faisait qu’ajouter aux tensions. De son côté il fait l’effort aussi de couper court à la conversation quand il sent que ça monte. On laisse la pression retomber et on en discute plus tard, plus calmement.

Cela dit, si on continue de communiquer autant, c’est parce qu’on a un enfant ensemble. Heureusement pour toi ça n’est pas ton cas.

Bien sûr je te dirai comme tout le monde qu’un SR complet et radical est indispensable pour toi, il en va de ta survie. Pour le moment tu ne sens que peur et pression. Je suis sûre que tu t’en sentirais libérée, et aussi fière quelque part.

Je te souhaite beaucoup de courage.

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Merci pour vous réponses.


Mais désolée, le fait que je ne veuille pas m'en sortir, je ne suis pas d'accord.

Je ne supporte plus cette situation et je suis lucide, je me rends compte que cela ne peut plus durer.

Je suis suivie par un professionnel depuis longtemps (début de nos problèmes de couple), et je viens ici pour la 2ème fois pour obtenir du soutien. Je ne justifie pas le fait que je reste avec lui par "amour" ou je ne sais quoi d'autre. Je suis bien consciente que tout cela est malsain, j'aimerais m'en sortir et j'ai essayé de sauver le "couple" mais je me rends compte que c'est impossible.


Maintenant, est-ce que je provoque ses réactions? Bien sûr que chacun adopte des attitudes qui déclenchent des choses chez l'autre, j'en suis aussi consciente. Et j'ai essayé d'être moins provocatrice dans le sens de moins provoquer des réactions malsaines chez lui, mais il y a un moment où tenter de résoudre un conflit même par la communication non violente ne peut pas être assimilé à de la provocation.


J'ai mes soucis psychologiques et je ne m'en cache pas. Lui aussi en a, et le problème c'est que j'essaie d'être correcte et de résoudre les problèmes, je le laisse dans son coin s'il a besoin de se calmer, je ne pense pas être une blanche colombe mais je fais tout ce que je peux.


Et finalement je l'ai rappelé aujourd'hui pour savoir ce qu'il voulait me dire, après les horreurs que j'ai entendues.

Sa réponse? "T'es qu'une salope de merde, je suis sûre que t'as sucé des b*** hier soir et avant-hier soir, ne croise pas mon chemin ou je te tue, porte plainte à la police il y a 3 mois de prescription pour les dommages physiques de toute façon, et ils n'ont pas accès à nos conversations téléphoniques, seulement les fois où tu as essayé de m'appeler 50 fois et où je ne répondais pas en t'envoyant chier par message". Et j'en passe.


Je suis une personne qui a la qualité et le défaut de me remettre trop en question, et je n'ai pas peur de prendre mes responsabilités. Mais quand il se comporte ainsi, pardon mais il y a des limites aux mots qu'on peut employer contre sa copine, colère ou pas colère.

Je ne veux pas faire ma victime, mais quand on est réellement victime on a besoin d'être considéré(e) comme tel(le).

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Bonjour neurone,

Tu sembles bien sur la défensive... on ne peut pas t’en vouloir au vu de ce que tu es en train de vivre. Mais du coup tu ne sembles pas comprendre que tout ce qu’on te dit c’est pour aller dans ton sens et te donner des conseils, comme tu le demandes dans le titre de ton fil.

Pour ma part, dans ce que je t’ai dit je n’ai jamais justifié ce que peut te dire ou faire ton ex, bien au contraire je le condamne fortement! Mais le fait est que quoi que tu fasses, même si tu es irréprochable en tous points, il continuera d’agir ainsi et il n’y a plus rien à sauver dans votre relation. Et tu n’as pas à te sentir coupable ou responsable de sa façon d’agir (or c’est l’impression que tu donnes dans ce que tu dis: lorsqu’on se justifie, c’est qu’on sent qu’on a quelque chose à se reprocher, sinon, on laisse parler les autres et on passe son chemin), car chacun est responsable de sa manière d’agir (en l’occurence, lui).

Ce que j’essaie de te dire en te conseillant de ne pas aller le chercher, c’est que, en tant que victime (car oui tu en es une), tu dois te protéger des violences (verbales et physiques )qu’il t’inflige.

Tu dis le laisser tranquille lorsqu’il est en colère, or tu l’as rappelé alors que tu SAVAIS qu’il t’appelait pour t’insulter. Pourquoi ne pas avoir continué à ignorer ses appels? (C’est une vraie question).

Ce qui serait nécessaire en l’occurence serait de le quitter et couper TOUT contact avec lui (s’il se pose la question du pourquoi, pas de discussion nécessaire, il n’a qu’à réfléchir un peu à ce qu’il a pu dire/faire). Après la question à te poser est: te sens tu capable de le faire? Et si non, pourquoi? D’un point de vue pratique ça ne devrait pas être dur, vous n’avez rien en commun et vivez éloignés l’un de l’autre. Désormais, c’est à toi de trouver la force de le faire.

N’oublie pas que tout ce que je viens de te dire (même si ça peut te sembler un peu brutal, et ça l’est parce que tu vas devoir te faire violence pour t’en sortir ...) c’est bien pour t’aider et te conseiller. Je te souhaite beaucoup de courage et de force!

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Hello à vous deux et merci pour vos réponses.


Je le comprends. Ce que je ne comprends pas et qui me met sur la défensive (que je sois dans cette situation ou non, qu’il s’agisse de moi ou non, ça m’a toujours un peu révolté ce genre de phrase maladroite), c’est lorsque quelqu’un dit à une personne qui a des soucis qu’elle ne souhaite pas s’en sortir. Même si c’était le cas, en quoi cette réflexion l’aiderait-elle, au contraire…


Une personne qui ne parvient pas à se détacher d’une situation toxique malgré qu’elle s’en rende compte ne signifie pas qu’elle ne souhaite pas s’en sortir. Une personne en dépression qui n’aurait « qu’à se bouger et s’en sortir » mais qui n’y parvient pas ne manque pas forcément de volonté. J’ai des faiblesses qui sortent manifestement de la normalité, mais je dis juste que je ne suis pas d’accord avec l’idée que je ne souhaite pas m’en sortir. Car s’il suffisait de le vouloir, il y aurait énormément moins de personnes anxieuses, dépressives, alcooliques, boulimiques, anorexiques, droguées, suicidaires, mal dans leur peau et j’en passe.


A part cela, je ne veux pas être sur la défensive, parfois les écrits sur forum prêtent à confusion car le ton n’est pas clair, il n’y a pas d’intonation et mon écriture peut avoir conduit à un malentendu. Mes excuses, car je sais que vous souhaitez aider. De plus c'est peut-être ma faute car je dois admettre que j'ai commencé à boire, trop et trop souvent, avec tout ça...


Oui je suis suivie par une psychologue depuis les premiers soucis que j'ai rencontrés dans cette relation, je n'ai pas attendu.


J’admets la toxicité de cette relation, j’admets que la meilleure solution serait de tout couper, et je viens ici pour avoir du soutien mais je serais hypocrite si je demandais des conseils. Car les conseils sur ce que je devrais faire sont justes et je sais qu’en théorie tout semble simple, je les connais mais suis trop faible dans mon état pour les appliquer : pas d’enfants en commun ni de mariage, même pas de concubinage, il suffirait de le bloquer, ne plus jamais le contacter, reprendre le cours de ma vie et guérir. Ca, c’est sur papier…


Je souhaite plus que tout m’en sortir et pour répondre à la question de ce qui a changé depuis décembre, pas mal de choses mais je suis en rechute. J’ai pris beaucoup de distance, je me suis concentrée sur ma vie, mes études, mon travail, j’ai travaillé sur l’indépendance affective et cela se passait de mieux en mieux pour moi. J’étais toujours affectée par ce qui s’est passé, et amoureuse, mais j’avais l’impression de me sentir plus adulte, plus forte, je sentais que j’avais un avenir avec ou sans lui (surtout sans lui), quoi qu’il se passe entre nous.


Je suis partie quelques jours à l’étranger pour changer d’air (deux fois en trois mois, cela m’a fait un bien fou), j’ai coupé tout contact téléphonique pendant ces périodes sans chercher à lui plaire ou lui déplaire, j’ai pensé à moi et ai privilégié mon indépendance. Je ne vérifiais plus s’il avait répondu à mon message/appel d’il y a deux heures, je ne me mettais plus la pression pour être atteignable, quand j’étais occupée s’il appelait je lui disais simplement que je le rappellerais plus tard (avant, je me rendais disponible, si j’étais en pleines révisions je faisais une pause pour lui parler car il est très occupé toute la semaine). Bref une relation plus normale quoi.


Il n’était plus le centre de ma vie, je restais méfiante et me disais que l’histoire risquait de mal tourner à nouveau, et j’acceptais la possibilité qu’elle se termine sur un échec. J’avais mal mais c’était une douleur « normale » vu les circonstances, je voyais la rupture comme une période douloureuse mais surmontable si elle devait avoir lieu. Lorsque quelque chose me gênait dans son attitude, je relativisais, je me demandais si c’était son attitude le problème ou mon interprétation avant de réagir (donc je travaillais sur ma part aussi, je me disais qu’en le respectant davantage j’aurais aussi plus de respect en retour), je me changeais les idées, je ne rappelais plus pour à tout prix « résoudre le problème » avant qu’il ne pointe le bout de son nez. J’apprenais la patience et la gestion émotionnelle avec des stratégies saines, et lorsque je me sentais mal, je le gérais seule sans rien attendre des autres.


Cela peut sembler rien mais ces changements étaient énormes pour moi. En gros j’apprenais à affirmer mes droits et à faire plus de compromis mais sans me sacrifier. Je cherchais le juste milieu et les choses s’amélioraient. Mais depuis nos nouvelles disputes qui ont atteint des sommets, je me sens encore pire qu'avant, un peu comme un fumeur qui arrête et qui reprend une consommation encore plus élevée ensuite.


On s’est remis ensemble et j’ai exprimé mes craintes en restant sur la réserve : je lui ai dit que cette « pause » avait été bénéfique pour se reposer des disputes et reprendre le cours de nos vies, sortir de cette ambiance malsaine qui s’était installée, mais qu’elle ne suffirait pas à tout régler, à garantir qu’on parviendrait à avoir une communication plus saine et efficace. Je pensais qu’il s’agissait d’un cercle vicieux qui s’était mis en place (et c’est le cas, c’était une spirale de violence psychologique qui montait encore et encore). Je me sentais à nouveau équilibrée dans ma tête et prête à reconstruire quelque chose, prête à me montrer forte en cas de conflit et ne pas redevenir la gamine hystérique en mal d’amour, mais à la condition que lui ait aussi fait du chemin dans sa tête. Au moins qu’il ait des idées/stratégies en tête pour les moments où ça commence à déraper, même s’il ne parvenait pas à les appliquer parfaitement dans l’immédiat.


Et ce qui fait encore plus mal cette fois, c'est justement le fait que j'aie fait des efforts, un travail sur moi-même, et que malgré que je lui ai laissé des chances et qu'il a merdé, que j'ai encore pardonné et qu'il a encore merdé, je me sens comme si j'étais rien. Comme si les chances que je donnais, mes pardons, mes efforts, mon temps, étaient tout sauf précieux.


En fait il m’a écrit un message 3 jours plus tard me demandant comment j’allais et disant qu’il avait honte de ses paroles (pute, salope, connasse, va mourir, t’es morte pour moi, si je te croise t’es foutue, etc.). Je n’ai pas répondu, et le lendemain soir il m’a dit que par politesse je pourrais répondre. C’est là qu’il est fort, il sait que j’ai du mal à être impolie et fâchée, j’essaie de rester un minimum classe même quand l’autre ne l’est pas… Et vu tout ce qu’il m’a dit lors de la dernière dispute, cette réflexion ironique sur la politesse m’a un peu piquée, et après ces jours d’enfer je l’ai appelé le lendemain parce que j’avais besoin qu’il s’excuse pour aller de l’avant (en effet un petit message suivi d’un reproche n’est pas une excuse à mes yeux).


Je suis consciente qu’attendre des excuses de son bourreau est idiot, mais cela me donnerait une petite force de vie dont j’ai besoin pour avancer. Lorsqu’on subit une maltraitance, quelle que soit sa nature, le fait que l’autre ait un minimum de considération est important pour guérir. Ca rend les choses plus difficiles lorsqu’on se sent victime d’une injustice énorme et que la personne en face ne veut pas admettre qu’elle est allée trop loin (et nous culpabilise en plus). Surtout quand on est censés avoir été amoureux. Pour moi le respect et la bienveillance doivent rester, et si les disputes deviennent insupportables il faut quitter la relation, mais le faire avec du respect pour l’autre. Or il fait tout le contraire et cela me fait très mal…


Bref tout cela est assez décousu (et pavé, désolée). J'ai tellement de choses à en dire que je ne sais pas où commencer, où finir et comment structurer tout ça...

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Salut NeuroneTriste,


Tout ce qu'on a déjà écrit, ce sont d'excellents conseils.

Après.....tu nous parles de rupture, alors que le principe d'une rupture, c'est la SEPARATION. Et là, dans ton histoire, on a le sentiment que tu n'as pas séparé grand chose.

Je pense que ça vaudrait le coup pour toi de faire le point avec un professionnel, pour que tu saches pourquoi tu n'arrives pas à dégager/bloquer/supprimer ce contact hyper toxique. Qu'est ce qui, dans ton passé, t'incites à ne pas avoir plus de discipline, de dureté, d'exigence vis à vis de toi même, savoir ce qui t'empêche de bâtir une frontière étanche entre vous deux.


Je pense que ton ex sait très très bien qu'il te fait du mal. Il connait l'influence qu'il a sur toi.

Tu n'as donc pas le choix. Tu dois couper TOUS les liens que tu as avec lui.

Mais ça arrive, tu n'as pas à culpabiliser, car on a tous dans nos entourages des personnes qui nous influencent, que ce soit en bien ou en mal, à divers degrés. C'est la vie, c'est comme ça.


As tu des amis, des proches sur qui tu peux te reposer (j'imagine que oui) ? Ce sont souvent les liens positifs, les liens, les personnes bienveillantes qui permettent de "soigner" ce genre de mésaventures.

As tu des passions, des choses qui te font avancer ?


Bref, c'est en puisant sur qu'il y a de beau et de chouette dans ta vie que tu trouveras la force d'abolir ce lien de ta vie.

Tant que tu n'auras pas fait ça, alors tu n'as pas fini de souffrir et d'écrire des pages et des pages sur JRME ou ailleurs.

Bon courage à toi, tiens nous au courant de ce que tu deviens !

Nous acceptons l'amour que nous pensons mériter
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Bonjour neurone,

Effectivement le passage par l’écrit n’est pas forcément évident pour faire passer des sentiments, mais je t’assure qu’il y a beaucoup d’empathie dans ce que l’on te dit ;).

Après effectivement nous pouvons ici t’apporter du soutien, ça met du baume au cœur, mais je ne pense pas que le soutien seul puisse t’aider à avancer. (Et c’est le but, non?)

Je vais reprendre ta comparaison avec le fumeur (et je sais de quoi je parle, je suis moi même une grosse fumeuse) : un fumeur ayant arrêté de fumer puis repris, son entourage, plutôt que de l’encourager à envisager une relation sereine avec la cigarette (impossible, car ça n’existe pas) et le soutenir dans cette démarche, va essayer de lui faire violence pour l’aider à arrêter de nouveau. Et oui, le tabagisme est une dépendance, une maladie même, et très nocive. Tous les fumeurs sont bien lucides sur le fait que le tabac est mauvais pour leur santé (et pour leur portefeuille !!), et pourtant beaucoup n’arrêtent pas (moi la première ;)). Mais le jour où on décide d’arrêter, il faut de la volonté, il faut se faire violence, apprendre à gérer autrement les moments de stress, apprendre à envisager autrement ses sorties...

et surtout il ne faut pas retomber dedans. Tout vrai fumeur me rejoindra sur le fait que on ne peut pas devenir fumeur occasionnel. On ne peut pas réduire, s’éloigner partiellement. Parce qu’on finira toujours par retomber dedans.


De la même manière, si tu ne coupes pas tout contact, tu ne pourras pas te sevrer. Et tu sais probablement (effectivement je te trouve moi aussi très lucide sur ta situation) que cette relation ne peut pas (ou plus) être autrement que toxique pour toi.

Mais, comme pour toute dépendance nocive, si tu veux maintenir ta santé, tu dois te faire violence... et c’est ce qu’on essaie de te dire ici, de façon peut être un peu maladroite.


Quant au fait qu’il t’ait reproché de ne pas lui avoir répondu, ça m’a fait bondir de mon siège! Mais pour qui il se prend!! On ne rachète pas une telle violence avec de pauvres excuses. Et de ton côté tu n’as à culpabiliser en rien! Il te sait faible, il sait que tu retomberas dans le panneau, et tant que tu ne lui montreras pas le contraire, il continuera d’utiliser les mêmes stratégies. Ce mec ne mérite pas que tu continues de chercher son empathie et sa reconnaissance.


Encore une fois je suis désolée si la douceur n’est pas mon fort, mais j’essaie de faire de mon mieux ;).


Je te souhaite beaucoup de courage, et de retrouver la force qui est probablement là, quelque part...

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