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Elle m''a laissée pour une autre après trois ans ensemble


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Non mais sans déconner, dire que je ne lui ai jamais rien refusé, et qu'elle me traite comme une sous-merde, faut vraiment être aveugle pour l'aimer encore ......

Justement, c’est ça le problème : ne rien refuser à une ex mène tout droit à la perte de désir.

Le pire c’est que ça marche aussi dans l’autre sens :mrgreen: : lui refuser quelque chose d’important pour elle la mène AUSSi tout droit dans les bras d’une autre (cf mon histoire)…

 

Quant à ma prochaine histoire je vais te dire, elle est pas prête d'arriver, et si elle arrive un jour elle a intérêt à bien s'accrocher ! Je ne fais plus confiance qu'à moi-même maintenant.

Là en revanche, fais gaffe, on a tendance à vouloir faire payer à la next les crasses que nous ont fait nos ex mais c’est pas une solution non plus. Elles n’y sont pour rien.


Mais je suis d’accord qu’il faut rester vigilant d’une manière générale sur le comportement de nos futures partenaires, et plus précisément sur leurs ACTES plus que sur leurs roudoudous verbaux. :roll:

 

Alors ça m'en parle pas, perso je ne peux plus faire un pas sans penser à elle, je l'ai emmenée P.A.R.T.O.U.T. ! C'est grave y a plus un seul endroit que j'aime où je n'ai pas de souvenir avec elle. Et ça aussi c'est dur.

Moi j’essaie de me dire que tous ces endroits que j’aimais, je les aimais avant mon ex. C’est une histoire entre eux et moi. Comme quand tu fais goûter un plat à quelqu’un. Mais la recette, c’est toi qui l’as. Et tu peux continuer à te gaver sans elle. Mais il faut y aller progressivement et s’y recréer des souvenirs avec des gens neutres, avec qui tu te sens bien.


Dans un des nombreux podcasts que j’écoute, j’ai entendu un expert dire qu’on ne se délivre d’une peur qu’en l’affrontant. Progressivement, OK, mais il faut la regarder en face, accepter d’avoir les tripes broyées, ne pas fuir son deuil, se dire que c’est « juste » notre façon d’interpréter cet événement mais qu’en soi, il n’a d’autres répercussions que celles qu’on veut bien lui donner. Et que ce vide insupportable qu’on ressent au fond de nous, il faut apprendre à le combler autrement, pas en attendant après quelqu’un qui n’en a plus rien à battre de nous.

 

Vivement que ça passe. J'aimerais avoir enfin ce putain de déclic, réussir à me dire "ça y est, je ne t'aime plus, je te déteste, je ne veux plus avoir à faire à toi".

Alors tu parles de déclic, ça arrive peut-être pour certaines personnes, mais je crois que c’est plutôt un leeent cheminement. Après, je me trompe peut-être…

 

C'est quand le bonheur ? ...

Plutôt que de parler de bonheur (parce que dans l’état où on est, ça risque de mettre un certain temps), je dirais plutôt : « il est quand le plaisir ? ». Le ou les plaisirs. Petits ou grands.


C’est un peu comme réapprendre à marcher, il faut d’abord arriver à se tenir droit, mettre un pied devant l’autre, porter son regard loin, travailler sa coordination, accepter de stagner voire de rechuter, recommencer et, peu à peu, le corps se remuscle, réactive des circuits neuronaux qui sommeillaient. Et on finit par retrouver son autonomie. Et bien pour retrouver notre autonomie affective, il faut passer par ce lent et chiantissime processus.

"That's some bad hat, Harry."
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Quelle histoire...


Ça me touche énormément, car on ressent vraiment la complexité et la dureté de ta situation.


Déjà il convient de te présenter toutes mes condoléances.


Je dois t’avouer que je t’admire beaucoup, très peu aurait le courage de supporter ce cumul de mauvais « événements » et surtout d’en parler. J’aimerai beaucoup pouvoir t’apporter des paroles réconfortantes et positives, mais force est de constater que cette fille te fait tourner en bourrique, et qu’il est beaucoup plus sage de penser à toi et de faire ton « deuil » (ou même tes deuils). Je n’arrive pas à savoir s’il s’agit de bienveillance de sa part que de t’écrire ou juste le fait de soulager sa conscience, voir même du sadisme en te rappelant qu’elle est là et que tu ne l’oublieras pas (C’est vrai quoi! Si elle a trouvé ailleurs, qu’elle te laisse tranquille!). Quoi qu’il en soit, tu es prête, c’est certain, mais ça ne sera pas avec elle, c’est bien trop malsain.


Ta patience payera, la roue tourne toujours...


Sois forte Biquette, les galériens comme nous trouverons bien leur moitié (c’était niais ça).

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Merci beaucoup Ladybird. Les soutiens ne sont pas de trop... Et non ce n'est pas niais.


En fait, plus le temps passe et plus je me dis que je n'ai que ce que je mérite. Que je n'ai pas à jouer les victimes. J'aurais dû soit y aller à fond avec elle (et donc accepter d'emménager dance cet appart avec elle et les enfants, même s'il ne me plaisait pas, on aurait fini par bouger et, au moins, je n'aurais pas eu de regrets), soit avoir le courage de rompre plus tôt, vu sa froideur et son manque d'implication.


Elle conditionnait son amour au fait que je vienne habiter avec elle. Je ne le faisais pas, donc elle me le faisait payer inconsciemment. Par exemple, elle sortait parfois en semaine avec une amie pour dîner ou prendre un verre en ville. A mon grand dam parce que, quand je lui proposais, elle prétextait d'avoir à se lever tôt le lendemain pour son boulot. Donc j'avais les boules d'apprendre qu'elle était sortie avec sa pote. Il y avait toujours une bonne raison (unetelle partait au Canada après, l'autre sortait d'un divorce etc.) Bref, elle n'investissait plus la relation.


Donc au lieu d'y aller à fond en emménageant avec elle une bonne fois pour toutes ou au lieu d'avoir le courage de rompre, je suis restée le cul entre deux chaises. Rupture fin octobre, une ou deux sorties communes en novembre, son hospitalisation en décembre (où je suis restée à ses côtés), puis, en janvier, retour à Paris pour moi en urgence avec l'hospitalisation de mon père. Qui meurt début février.


Elle ne m'a donc pas zappée direct. Elle s'est inscrite sur ce site en janvier. Et, comme elle considère qu'une fois qu'on est en couple, on ne doit plus envoyer de message à son ex, il est logique qu'elle ait disparu après. OK elle m'a accueillie le soir de la mort de mon père, mais après, pfffuit !


Pour elle, normal de ne plus se manifester. Elle se dit que je suis son ex, point, et qu'elle n'a plus à intervenir dans ma vie, quand bien même je serais confrontée à un "vrai" deuil. En clair, je n'ai pas à réclamer le beurre et l'argent du beurre. Pour avoir son soutien, je devais rester avec elle.


C'est une position qui se tient. Peu importe que je l'ai aimée jusqu'au bout ou pas. Et que je veuille revenir avec elle. Peu importe que les bouleversements de ma vie aient complètement modifié mes priorités. Elle avait commencé son deuil bien avant le mien, semble-t-il. Et je n'ai pas su m'engager à temps. Maintenant elle a quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui, d'entrée de jeu, veut partager une vie de famille avec elle puisqu'elles se sont rencontrées sur un site pour cela. Mon retard à l'allumage n'a plus aucune importance. C'est ça la vie.


A moi d'assumer. Le leçon fait mal à en crever mais c'est comme ça. :(

"That's some bad hat, Harry."
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