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Je commence enfin le deuil après 6 ans


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C'est un bon conseil, Paige, je vais essayer de trouver sans trop attendre... mais bon, ce n'est pas non plus une souffrance insupportable, puisque j'aménage à ma façon, mais tout de même, ça bloque sérieusement une partie importante de la vie !


Voilà : il ne faut pas que je tarde trop, et j'ai tendance... avec un peu la crainte que le psy me dise : "Ah, mais ce n'est pas si grave que ça ! Vous savez, aujourd'hui, les séparations et les relations, ça va et ça vient". Et bref, de ne pas être prise au sérieux, mais au fond, je n'ai rien à perdre à tenter une autre psy, ou un psy, je ne sais pas ce qui est le mieux, car hommes et femmes, tout psys qu'ils soient, ne raisonnent pas de la même manière...

 

Non mais soyons claires, le psy qui te répond ça, tu lui dis "combien je vous dois?" et tu files voir ailleurs !!


Un "bon" psy ne jugera JAMAIS les raisons de ta souffrance. D'abord un psy ne "juge" jamais, et encore moins les raisons de ta souffrance. Un psy est là pour t'aider à comprendre puis à combattre une souffrance.


Certains subissent des traumatismes épouvantables (viols, décès d'un enfant,...) et n'ont jamais besoin de consulter, et d'autres sont très malheureux pour ne pas avoir été l'enfant préféré enfant...il n'y a aucune règle, et en tant que personne, le 1er travail à faire est d'admettre qu'on ne va pas très bien et le 2ème tout de suite derrière est de ne pas culpabiliser pour ça


la culpabilité étant un moyen très puissant et très efficace pour mettre tout sous le tapis et au final pour ne pas se poser les bonnes questions....on croit souvent que c'est "noble" de se sentir coupable de souffrir (je ne parle pas pour toi hein je parle "en général" et pour moi notamment "avant"), mais un jour on comprend que cette culpabilité et donc se flageller est surtout un bon moyen de ne pas remuer la me*de ;)


Allez, à la chasse au bon psy ! :D

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En effet, Paige, j'ai tendance à me sentir plutôt coupable, à me dire qu'il y a tellement pire, etc...


D'autre part, j'avais essayé un psy ailleurs, et j'ai eu le genre de déconvenue dont je parlais plus haut, donc je suis retournée chez celle qui ne pratique que les mouvements oculaires... pour arrêter un peu plus tard à nouveau...


Je vais essayer de trouver quelqu'un qui ne porte pas de jugement, et surtout qui ne prenne pas les choses "à la légère" en généralisant. Car je suis en train de me rendre compte qu'il y a un sérieux fond dépressif chez moi, même si je pense qu'on l'a tous plus ou moins, disons que dans mon cas, c'est assez prégnant, avec l'impression de devoir un peu lutter tous les jours pour ne pas dégringoler dedans (enfin, c'est selon les périodes, peut-être les dates anniversaires, aussi...).


Et pour répondre à Sandtorm : tu mets le doigt exactement "au bon endroit", comme d'autres personnes qui m'ont répondu d'ailleurs ; donc en effet, je confirme qu'au moment où j'ai rencontré cet homme, je vivais un deuil très douloureux et me dépêtrais mal d'une "relation pourrie" avec un type qui ne me convenait pas.


Ceci dit, cet homme pour qui j'ai éprouvé (et au fond, éprouve toujours...) des sentiments si forts, vaut aussi pour sa personne. Mais tout ça est embrouillé dans la période difficile où je l'ai connu, ainsi que le contexte défavorable (distance + enfants à charge en continu de chaque côté).


Mais voilà : je crois que j'ai vraiment du mal avec le quotidien, ses réalités... et si je ne me drogue pas, ni ne bois d'alcool... je comprends ceux ou celles qui le font. Je trouve qu'il y a de quoi, sauf que dans mon cas, comme j'écris, lis beaucoup, je pense que m'aide à vivre, ou plutôt à supporter ces fichues réalités.


En plus, je suis très anxieuse, et rarement vraiment heureuse, mais là encore, j'ai tendance à penser que c'est le lot de tous, plus ou moins, mais que les gens ne le disent pas... et bien sûr, je crains que ce ne soit la réponse d'un psy (qui est celle que j'ai déjà plus ou moins eue avec celui que j'avais essayé après les "mouvements oculaires"... un autre psy, donc...). Mais je ne perds rien à essayer, sinon un peu de temps et d'énergie...


Merci pour vos réponses, et ces analyses qui me donnent un point de départ, m'obligent à réfléchir un peu sur ce que j'avais occulté, au moins partiellement (disons que je ne faisais pas forcément le lien entre le mal être, et le fait de "s'accrocher" à un espoir durant... six ans :o !).

La vie est belle, la vie est rose ! :cherry_blossom:
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Bonsoir Lavieenrose ;)

 

je confirme qu'au moment où j'ai rencontré cet homme, je vivais un deuil très douloureux et me dépêtrais mal d'une "relation pourrie" avec un type qui ne me convenait pas.

Une situation difficile donc au moment où tu l'as connu.

 

Une dernière intervention parce que je penses que les intervenantes t'ont donné de très bonnes pistes.


 


Une petite question : Durant tout ce temps, l’as-tu recontacté pour mettre les choses au clair et ainsi être fixée, ou t’es-tu contentée de rêvasser de ton côté ?

 

 

Après l'avoir rencontré, c'est toi qui l'a relancé et a entretenu cette relation de façon virtuelle. Pierrot Lunaire te poses la question de savoir si à ce moment là tu as cherché à mettre les choses au clair

 

Pour répondre à ta question : oui, nous avons eu des contacts ensuite, mais seulement virtuels, sans plus nous revoir, donc, et finalement pas si fréquents, et toujours à mon initiative. Donc, tout est dit...

Dans ta réponse Lavieenrose tu confirmes que vos contacts sont restés virtuels, mais tu ne dis pas si tu as cherché à mettre les choses au clair.

D'abord il y a la question de savoir si tu as cherché à mettre les choses au clair. Si tu ne l'as pas fait ça confirme probablement que tu voulais entretenir ce coté virtuel, et inconsciemment tu n'a pas voulu mettre les choses au clair. Tu vois ce que je veux dire?

Si tu as cherché à mettre les choses au clair et que cet homme l'a fait, encore une fois ça confirme ton besoin d'entretenir la relation virtuellement (pour des raisons que tu devra trouver à l'aide d'un professionnel). Par contre si cet homme a évité de répondre et de se positionner clairement par rapport à toi, il se peut que lui aussi a (pour ses raisons à lui) voulu entretenir cette illusion, et là on se retrouve face à une dynamique dans votre relation (dit autrement lui aussi a contribué à bloquer ton deuil).

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Bonjour Sandstorm,


Pour répondre au mieux à ta question : je pense que lui a été clair à plusieurs reprises, mais en laissant des zones d'ambiguïté, sans aucun doute involontairement, parce que ce n'est pas quelqu'un d'insensible, et que lui-même je suppose, se trouvait aussi dans une zone d'ambivalence...


Pour autant, ce n'était peut-être pas tant que ça mon but, être dans quelque chose de clair... à se demander donc : mais je cherchais quoi au juste, j'attendais quoi ?


Au tout début, j'étais à la fois convaincue quelque part, et vraiment convaincue à 200 % que cet homme était "la bonne personne, ma moitié"... ce genre de choses ; mais en même temps pétrie de doutes d'autre part (pour des raisons compliquées... j'avais à faire à quelqu'un qui a eu des problèmes de drogue et d'instabilité...).


Toujours est-il qu'à l'heure qu'il est, il est évident que pour lui, je n'existe plus depuis un bon moment, et c'est ça qui compte : en d'autres termes, le deuil n'est plus bloqué.

Après, si derrière tout ça, c'est d'un (ou même de plusieurs autres deuils) qu'il s'agit, et ça semble être le cas, c'est une autre affaire. D'où le conseil très judicieux d'aller consulter, trouver quelqu'un qui soit à l'écoute et m'aide à avancer par rapport à ce qui est resté bloqué dans ma vie, que je puisse le surmonter.


Et oui, il se peut que ça remonte à la vie intra-utérine ; j'ai fait à l'époque, mon mémoire sur un auteur particulier, et j'ai choisi de traiter ça : la vie intra-utérine qui transpirait dans ses textes... je n'ai jamais interrogé ce choix particulier, jusqu'à présent.


Alors si c'est bien cette problématique qui m'empêche d'avancer, avec peut-être même d'autres choses, sans doute... le forum ne peut rien de plus, car ça dépasse la simple rupture amoureuse. Ceci dit, celle-ci réveille bien souvent des choses enfouies depuis longtemps.


D'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si l'homme (c'est tout récent, un autre homme donc...) qui me plaît actuellement est "possible" en termes de distance + sans enfants, mais ne l'est pas tant que ça (car cadre du boulot + serait avec quelqu'un...). Donc, à nouveau une forme d'impossibilité... est-ce bien un hasard ? Non, je pense que quelque part, ça m'évite quelque chose, une fois de plus...


Merci en tous cas, à toutes celles et ceux qui ont pris la peine de lire mon histoire, d'y répondre, de donner des pistes et des analyses, de mettre le doigt là où c'était tellement évident, mais là où je ne voyais pas, comme c'est souvent le cas lorsqu'on est "en plein dedans"...

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Bonjour !

 

Pour répondre au mieux à ta question : je pense que lui a été clair à plusieurs reprises, mais en laissant des zones d'ambiguïté, sans aucun doute involontairement, parce que ce n'est pas quelqu'un d'insensible, et que lui-même je suppose, se trouvait aussi dans une zone d'ambivalence...
donc c'était clair obscur de son coté

 

Pour autant, ce n'était peut-être pas tant que ça mon but, être dans quelque chose de clair... à se demander donc : mais je cherchais quoi au juste, j'attendais quoi ?
c'est en effet toute la question....

 

Toujours est-il qu'à l'heure qu'il est, il est évident que pour lui, je n'existe plus depuis un bon moment, et c'est ça qui compte : en d'autres termes, le deuil n'est plus bloqué.

C'est un aspect que tu as souligné plusieurs fois dans ton récit

Le problème dans cette approche c'est que tu laisses à l'autre le pouvoir de débloquer (par son indifférence) ou de bloquer (par son "intérêt") ton propre deuil. Pour une raison ou pour une autre tu as pris conscience de ce fait récemment, donc la question à se poser c'est pourquoi tu attribues tant d'importance au ressenti de l'autre et pourquoi c'est si important dans le déblocage de TON deuil.

 

D'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si l'homme (c'est tout récent, un autre homme donc...) qui me plaît actuellement est "possible" en termes de distance + sans enfants, mais ne l'est pas tant que ça (car cadre du boulot + serait avec quelqu'un...). Donc, à nouveau une forme d'impossibilité... est-ce bien un hasard ? Non, je pense que quelque part, ça m'évite quelque chose, une fois de plus...
comme tu l'a souligné il y a la piste du deuil à creuser avec un psy, peut être d'autres apparaitront en cours de route

entre temps et tant que le travail avec le psy n'a pas porté ses fruits je penses qu'il serait judicieux d'être prudente avec cette nouvelle rencontre. Tu as bien conscience que cette nouvelle rencontre répond plus ou moins à un schème que tu as connu dans le passé, quelque chose que tu veux éviter effectivement.


Bon courage à toi ;)

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Merci Sandstorm ! Oui, je vais creuser tout ça, et en effet, quelque part, l'indifférence de l'autre est une aide, mais ça, je crois que c'est un cas assez général... (toujours plus dur de tourner la page pour de bon quand on sent que ça "accroche" des deux côtés, même en se disant : "Oui mais non... on ne peut pas, bla bla... alors que ça "matche" fort quelque part et qu'on le sait...).


En ce qui concerne ma nouvelle rencontre, en effet, rien de concret pour le moment, pour les raisons indiquées (et surtout, s'il est avec quelqu'un comme on me l'a dit, alors là pour moi, c'est clair : c'est non).


Belle journée à toi !

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toujours plus dur de tourner la page pour de bon quand on sent que ça "accroche" des deux côtés, même en se disant : "Oui mais non... on ne peut pas, bla bla... alors que ça "matche" fort quelque part et qu'on le sait...

tu as raison... ça nous retient... mais parfois dans la vie faut arracher le lien pour se sauver...

 

En ce qui concerne ma nouvelle rencontre, en effet, rien de concret pour le moment, pour les raisons indiquées (et surtout, s'il est avec quelqu'un comme on me l'a dit, alors là pour moi, c'est clair : c'est non).
C'est une très bonne chose de se protéger ;)


Belle journée à toi aussi! ;)

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Un petit passage sur le forum, pour confirmer que le deuil est bel et bien "en route"... et ceci, avant même d'avoir commencé à consulter (car pour trouver une psy compétente et me convenant, il me faudra du temps et de la disponibilité = recherche à caser entre le boulot, le dentiste, et toutes sortes d'autres obligations, dont peut-être un déménagement prochain avec changement radical de ville et de région...).


C'est drôle, mais je me rends compte que j'avais vraiment idéalisé cet homme, la distance aidant... mais je pense qu'il n'aurait pas pu me rendre heureuse. Ce qu'il savait sans doute lui-même...


Belle journée à tous !

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Merci, Pierrot Lunaire !


Et du coup, quand j'ai un petit moment, j'en profite pour essayer de donner à mon tour quelques petits conseils sur le forum 🙂. Après, je ne sais pas s'ils sont forcément bons... mais parfois, on voit plus clair pour les autres que pour soi-même !

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Bon, alors, je confirme : le deuil est bel et bien en route, avec épisodes dépressifs et larmes, et par moments, comme hier après-midi, ça va beaucoup mieux... une méchante alternance, donc...


Et finalement, en effet, je suis bel et bien renvoyée à un deuil qui n'a pas été fait, et ceci n'a plus rien à voir avec le coup de foudre et "relation flash éclair" d'il y a six ans, même si mes sentiments pour cet homme étaient sincères.


Ce qui signifie, en gros que : un deuil peut en cacher un autre. C'est comme les trains, quoi... et encore, dans mon cas, je pense qu'il y en a d'autres, plus anciens, et je suis en train de "déguster".

Bon, ça ira mieux dans quelques temps, je suppose...

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Ce qui signifie, en gros que : un deuil peut en cacher un autre. C'est comme les trains, quoi... et encore, dans mon cas, je pense qu'il y en a d'autres, plus anciens, et je suis en train de "déguster".

Bon, ça ira mieux dans quelques temps, je suppose...

Bonjour ;)


effectivement quand on vit très mal une rupture, quand on arrive pas à tourner la page c'est que l'histoire en question ranime en nous des choses du passé.

ça ira sans doute mieux dans quelques temps mais pour remédier au problème il faut consulter un psy


allez courage

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Oui, Sandstorm, tu as raison d'insister sur ce point... Maintenant, il faut que je retrouve juste assez d'énergie pour aller "à la chasse au psy", car comme je le disais, l'EMDR (mouvements oculaires rapides) a ses limites, et avant cette psy, j'ai eu de mauvaises expériences (deux psys juste pas possibles, sans détailler, mais pas compétents, style : "mais si, si... vous allez très bien !" ; enfin, c'était presque ça).


Ce qui signifie qu'il me faudra aller chercher encore, et voilà... mais je dois en faire une priorité. Ce n'est pas évident, car par exemple, j'ai failli annuler toute ma journée de boulot aujourd'hui, tellement j'étais à plat. Mais justement, ce qui me sortira de ça, c'est de consulter. Au moins essayer, et surtout, trouver !


Et ça rejoint ce que tu dis, Pierrot Lunaire : le temps, si je l'utilise à bon escient...


C'est drôle, mais pour la période de la Saint-Valentin, j'ai eu dans un cœur en papier (au cours d'un spectacle...) le message suivant : "Parfois on n'a pas envie de tourner la page mais carrément de changer de livre".


Donc, voilà. J'accepte les hauts et les bas, et tenterai (sûrement pendant les vacances...) de trouver un ou une psy qui me convienne, surtout qui soit à l'écoute et m'aide à dénouer des choses, pour peut-être, enfin, "changer de livre" !

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Merci, Page et Pierrot Lunaire !


Avant de foncer tête baissée, je réfléchis bien à : quel psy choisir, pour ne pas perdre de temps ni me décourager, donc : homme ou femme ? Quel éloignement par rapport au domicile, surtout s'il faut y aller assez souvent ; et d'autres critères, donc j'oriente la recherche déjà via le net. Et ensuite, si je "ne le sens pas", je change tout de suite, au lieu de perdre mon temps comme je l'avais fait à plusieurs reprises.


Je n'en attends pas des miracles non plus, pense qu'à un moment donné, on compose, on aménage...


Mais comme en ce moment, je suis obligée de faire des allers-retours chez le dentiste, c'est la priorité absolue. Et je me retrouve, en plus, à devoir arrêter de fumer totalement (extraction de dent de sagesse, hier). Etonnamment, ça passe assez bien. Je m'attendais à pleurer tout le temps...

Par contre, j'ai passé une nuit pourrie au maximum et ai fait une syncope, hier, à cause de l'extraction.


Bref, quand tout ce cirque dentaire sera passé, je pourrai enfin trouver le temps de prendre un RV psy, et surtout, d'y aller. En attendant, j'en profite pour interroger ce que j'en attends au juste, et aussi mon instabilité, une forme de mal-être permanent... et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.


J'ai vu un film il y a quelques années : un psy, Irvin Yalom, qui y exposait entre autres l'idée que quand on tombe amoureux, pour un temps, on s'éloigne des questions existentielles... mais bien sûr, elles ressurgissent au bout d'un moment.


Pourvu que je trouve quelqu'un qui aille.

Je reviendrai sur le forum pour vous dire 🙂!


En EMDR : j'ai arrêté non seulement car ça a ses limites, mais surtout, parce que quand je n'allais pas bien, ma psy ne le supportait pas, car ça lui donnait l'impression qu'elle ne servait à rien ! Donc, ça m'oppressait, et il m'arrivait de cacher que j'allais mal, ce qui ne m'aidait franchement pas, car donner le change, surtout chez une psy, c'est épuisant... Donc, en plus de mauvaises expériences avant elle, j'appréhende un peu à présent.

Une amie a fait de la "gestalt", ça l'a beaucoup aidée... donc, je me renseigne pour ça aussi.


Je m'arrête, car c'est en train de virer au gros pavé, mon message !

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Bonjour Lavieenrose


Je compatis pleinement pour le dentiste....j'ai été dedans de Mai à fin Janvier, et j'en suis pas encore totalement sortie et c'est....l'horreur :o :o


Pour le psy, tu as raison de t'interroger avant sur ce que tu veux, et en même temps...non (lol ne me remercie pas de dire tout et son contraire, ça me fait plaisir^^)


en fait, j'étais comme toi, à me dire "une femme, ici, comme ça, patati patata" mais quand on est réellement au fond du trou, ben, de fil en aiguille, je me suis retrouvé chez un mec, pas du tout de la façon dont je l'aurais projeté, et ça m'a sauvé la vie, comme je dis souvent


lâcher prise ça commence aussi par ça ;) ce qu'il te faut, c'est un BON psy. Qu'il soit homme, femme, à roulettes, ou frisé, c'est un détail, même si je comprends très bien qu'on se dise "à priori je voudrais...."


le net a aussi ses limites, mon psy est introuvable sur le net, c'est un "à l'ancienne", lunettes sur le bout de son nez, cabinet du 18ème siècle, vieillot et peu rafraichi au dernier étage sans ascenseur d'un vieil immeuble dans la vieille ville :lol:


Je pense qu'il préfèrerait se faire écarteler plutôt qu'être googleisable :lol:


je crois plutôt au "bouche à oreille", demande aux pharmacies du coin (même celle qui n'est pas la tienne), à ton dentiste tiens (si tu ne veux pas dire que c'est pour toi, dis que c'est pour ta soeur^^), à tes collègues (même astuce) et recoupe toutes ces informations


car ce qui convient à l'un ne convient pas à l'autre, par exemple, il m'est arrivé qu'on me conseille un médecin parce que, je cite, "tu verras il est très gentil", euh non merci, je veux pas un médecin gentil, je veux un médecin compétent. Donc moi qu'on mette en avant la gentillesse d'un médecin n'est pas un argument, et ça sera presque un contre-argument (la gentillesse n'étant pas nécessairement l'empathie), en revanche, si on me dit "tu verras, il est assez froid, mais prend le temps pour te questionner" ça me va très bien....donc demander aux gens des noms et leur demander pourquoi ça leur convient est souvent assez instructif

 

et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.

 

et pourquoi donc? sauf maladie mentale avérée (et je ne sais pas pourquoi, je doute fortement que ce soit ton cas ;) ), un psy peut TOUJOURS faire quelque chose (même en cas de maladie mentale, mais disons que c'est sûrement plus difficile de l'éradiquer), un psy guérit rarement, mais il va arriver à te faire mettre en place , grâce à la connaissance de toi-même, au moins, des stratégies d'évitement...tu n'apprendras pas nécessairement à ne plus être allergique au poisson, mais tu apprendras à reconnaitre le poisson quand tu le croises et donc à ne plus en manger....


en fait, qu'appelles-tu "mal-être existentiel"? il y a toujours des raisons au mal-être, et sauf maladie mentale, ces raisons sont tout à fait des compétences d'un psy ;)


la seule limite à cela, c'est toi-même. Et je le dis sans ironie aucune: jusqu'où es-tu prête à mettre tes bras dans la me*de? et tu n'as pas vraiment de réponse à cela maintenant, avant d'y être....c'est quand on a commencé à fouiller, à creuser, et commencé à être face à NOS contradictions, quand le psy nous sort de notre position de "victime", qu'on accepte d'aller plus loin ou si on se rétracte, sous le coup de la peur, de la douleur....


le psy n'est pas un magicien, aucun psy, aussi bon soit-il, soignera qui que ce soit, si celui-ci n'est pas "d'accord" pour se soigner....


c'est ce qu'avait dit la psy qui voyait mon fils: "il est très intelligent et sait exactement ce qu'il doit me dire pour que je valide son comportement. Il n'a pas envie d'être aidé, je ne peux pas l'aider" exactement


tu es intelligente et tu verras, que malgré toi, tu te surprendras TOI AUSSI à dire "la bonne réponse" au psy, qui n'est pas celle que tu penses, en fait, mais celle que tu sais qu'on attend de toi. C'est là qu'il faut se faire violence. Et c'est pas toujours facile: ni d'en avoir conscience, ni d'arrêter de le faire :/


Je suis d'accord avec toi: soigne tes dents d'abord!!! ta tête attend depuis un moment, elle peut attendre encore, et il te faudra toute ton énergie, donc priorité dentaire pour le moment!!


Courage!

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