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Comment j''ai dû quitter l''homme de ma vie et vivre avec la culpabilité


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Par rapport à mon fils, Albane je ne suis pas sure de comprendre « me regarder l’aimer », je vais donc te dire comment je l’aime et l’éduque, en espérant te répondre au mieux.


J’ai vite laissé tomber l’idée de faire « ce qu’il faut », j’essaie juste de faire selon mon instinct et au mieux pour lui. Trois choses très importantes pour moi dans son éducation et accompagnement: l’aider à développer son autonomie (ce qui va de la participation à la maison (du haut de ses 3 ans) à savoir exprimer ce qu’il aime ou n’aime pas, en passant par la confiance en lui et envers les autres (je ne sais pas si je le fais bien au vu de mon propre manque de confiance, mais lui me semble avenant et affectueux avec toutes les personnes de mon entourage)), lui enseigner la politesse et la reconnaissance, et lui apprendre à partager (chose qu’il fait, encore une fois, assez naturellement, sauf pour la bouffe 😂)


Je suis extrêmement fière de lui et adore passer des moments avec lui, mais j’apprécie également les moments où il n’est pas là et où je sais qu’il passe des moments sans moi. De mon côté, ces moments sont consacrés à mes histoires d’adulte. Je ne sais pas trop comment l’exprimer, c’est mon petit garçon chéri, mais je ne pense pas non plus chercher à être fusionnelle avec lui.


J’ai aussi énormément culpabilisé par rapport à lui lorsque j’ai quitté son papa, d’abord parce que pendant les deux mois où nous avons cohabité en étant séparés, j’essayais d’être le moins possible à la maison, car la situation était tendue, et j’ai peu vu mon fils à ce moment-là, qui en plus ne comprenait pas ce qui se passait. Et pour avoir « brisé » une famille (même si ça n’est pas que celui qui part qui est responsable de la rupture...). J’ai compris par la suite que finalement, l’amour qu’il reçoit de ses parents est peut être meilleur que ce qu’il avait auparavant, et il s’entend très bien avec mon copain. Avec son père nous essayons de ne jamais lui faire sentir lorsqu’il y a de l’animosité entre nous.

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As tu lu (et si non, je me permets de te le conseiller) "femmes qui courent avec les loups" de Clara Pinkola Estes?


Tu n'as pas a te justifier, à mon sens, de l'éducation que tu donnes à ton fils. Il a aussi un père, et a partir du moment où tu as fait les choses "correctement", je ne vois pas (c'est mon point de vue) pourquoi tu devrais être la seule à l'assumer.

Il y a, pour moi, un fossé entre vivre sa vie de femme et abandonner son enfant, surtout si l'autre parent n'est pas défaillant. On voit souvent d'ailleurs des mères célibataires qui "galèrent" a vivre une nouvelle histoire "a cause des enfants", alors que le père, tranquillou, refait sa vie.


A très vite, j'espère.

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Quant à vos remarques concernant la culpabilité et le manque de confiance, ça fait un moment que j’en ai pris conscience, sans vraiment savoir comment y remédier. Pour te répondre, cellen, ma cousine m’a dit une fois (lorsque mon copain était en pleine période de doute entre son ex et moi) que je me maintenais dans cette relation destructrice pour me punir d’avoir quitté mon ex, que je ne me sentais pas le droit d’être heureuse parce que je l’avais rendu malheureux, qu’en penses tu?


Pour répondre à Albane, j’ai sincèrement aimé mon ex, peut être pas de la bonne manière mais c’était sincère, et j’ai encore beaucoup d’affection pour lui. Je me sens coupable, oui, de l’avoir rendu malheureux, mais je sens aussi une immense peine de le savoir malheureux. J’essaie de l’aider et de le soutenir, d’être présente pour lui quand les choses ne vont pas bien pour lui (sauf quand c’est lié à notre histoire, car à mon avis on ne peut pas être à la fois « bourreau » et soutien). Je l’ai soutenu (moralement et financièrement) quand il a perdu son travail, je l’ai accompagné lorsqu’il est passé en audience au tribunal, mais pas dans le but qu’il me pardonne, juste parce qu’il est le premier homme que j’ai aimé et que je n’envisageais pas de le laisser seul dans ces moments là. Aujourd’hui il a retrouvé un boulot où il se plaît, et je suis contente de le savoir bien.


Quant à mon copain, je l’aime en étant à l’écoute, en lui donnant des conseils, en essayant de l’aider à dissiper ses doutes (il doute de beaucoup de choses), en m’intéressant à ce qu’il aime. Des le premier jour où il m’a déclaré sa flamme je l’ai aimé (avant même probablement), mais si je ne voulais pas trop m’engager c’était par peur de me faire mal, et parce que je n’ai pas quitté mon ex pour lui, mais parce que ça n’allait plus entre nous. Je l’ai aimé en l’écoutant me parler de ses doutes à quitter son ex, en acceptant qu’il reparte, qu’il revienne... tout ce qui comptait pour moi à ce moment-là (et encore maintenant) c’était qu’il soit heureux, et le voir sourire suffit à me rendre heureuse. C’est comme ça que je l’aime (et que j’aime en général) par la tendresse, l’écoute, le matériel (j’aime faire des cadeaux mais suis gênée que l’on m’en fasse). Il y a deux choses que je n’arrive pas à donner: la confiance et la communication.


D’après ma psy, le manque de confiance fait partie de mes schémas mentaux, et ce qui s’est passé avec mon copain lui a donné une raison d’ Nous sommes en train de voir d’où ça peut venir, mais je pense avoir des pistes. Manque de confiance en moi, éducation (nous sommes trois filles et on nous a toujours appris à être libres et indépendantes, à ne compter que sur nous mêmes), obsession du contrôle : j’ai toujours voulu que dans ma vie tout se passe comme je l’avais prévu et ces dernières années ça ne s’est pas trop passé comme ça...


Voilà j’espère avoir répondu à vos questions et remarques, en tous cas je vous ai fait part de la réflexion qui en découle

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Non je n’ai pas lu les livres que vous m’avez conseillés, mais je regarderai si je peux les trouver.


En tous cas je n’avais jamais envisagé auparavant ni de consulter une psy, ni de participer à un forum sur les relations, mais je me rends compte à quel point il est intéressant de faire l’analyse de ses propres comportements et schémas de pensée pour pouvoir les parfaire ou les corriger.

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Ma question ne portait pas du tout sur ta manière d'éduquer ton fils, je ne me permettrais pas de porter un avis, ce que je voulais dire c'est ton rapport à lui....

Je ne doute pas de ton amour pour lui, ce que je pointais c'était ton rapport à lui.


Et quand je te demandais si tu ne te regardais pas l'aimer c'était une question portant sur ton rapport à ton objet d'attachement.


Quand on ne s'aime pas, c'est souvent que notre rapport à nos premiers objets d'attachement (parents) a été problématique. Trop ...pas assez... mal... pas du tout... denigrement, exigences trop importante etc....rayez les mentions inutiles...

A toi de voir!


Avec un enfant on se positionne par rapport à ce qu'on a connu... on fait pareil ou on s'oppose en gros.... et si le rapport était problématique ... on a des chances surtout quand on ne s'aime pas à se regarder aimer dans le regard des autres... si les autres me disent que je suis une bonne mère j'en suis une...mais ce n'est pas mon ressenti, mais mon ressenti au travers du regard d'autrui... tu vois ce que je veux dire?


Voilà le fond de ma question porte sur toi ton rapport à ton fils et aux autres.... pas sur son éducation tu comprends?

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Edit et tu n'es pas obligée de me répondre mais pose toi la question
Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Quand on ne s'aime pas, c'est souvent que notre rapport à nos premiers objets d'attachement (parents) a été problématique. Trop ...pas assez... mal... pas du tout... denigrement, exigences trop importante etc....rayez les mentions inutiles...

A toi de voir!


 

Trop, c'est bien de le souligner. On a tendance a s'attarder sur les gens qui n'auraient pas été assez aimés, (ou maltraités, ou...) mais être trop (mal) aimé, ça laisse aussi de sales séquelles.

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Ok je pense avoir compris (dis moi si je suis encore à côté de la plaque, c’est nouveau pour moi ces analyses et introspections 😉).


Enfance très heureuse, je dirais même enfance dorée... des parents qui s’aiment et des parents aimants, trois sœurs, nous nous sommes toujours très bien entendues et sommes rapprochées en âge. Nous avons grandi dans les îles et j’ai peut être idéalisé cette période mais c’était mes plus belles années. Mes années de lycéenne ont été super aussi, malgré quelques conflits avec ma mère, du au fait que j’étais la seule à être encore à la maison et elle m’étouffait.


Quand mon fils est né j’ai voulu partir dans les îles (j’en avais d’ailleurs parlé avec mon ex), pour reproduire le schéma familial j’imagine, et parce que moi même j’ai adoré y vivre étant enfant.


Le rapport problématique avec ma mère (qui est sous jacent depuis mon adolescence) est arrivé depuis ma séparation. Elle a un amour débordant pour mon fils (trop!). Au début ça nous avait rapprochées, mais depuis la séparation elle s’immisce trop (ou en tous cas c’est plus gênant maintenant que nous sommes séparés) dans l’éducation de mon fils, ce qui met parfois de l’huile sur le feu avec mon ex... j’ai sans arrêt l’impression d’être jugée sur ma façon de l’éduquer (tu vas quand même pas le gronder pour ça, tu sais si il vomit c’est parce que tu lui donnes trop de bonbons, et il faudrait peut être que tu dises à son père qu’il ne lui fasse pas de friture, et j’en passe), et lorsqu’elle vient nous voir, ça n’est que pour mon fils, sinon elle ne vient pas ou fait la gueule (si il est avec son père un week-end où elle est là par exemple). Avec mon copain on prend ça en rigolant (on dit qu’il est son « petit fix » ) mais moi ça me fatigue aussi quand même...


Pour les vacances de Pâques on part en voyage tous les 3 (avec mon copain et mon fils) pour la première fois, et j’avais peur de l’annoncer à ma mère, parce que ça sous entendait qu’elle ne le verrait pas. Et en effet quand je le lui ai dit j’ai cru que son monde s’écroulait...


Bon finalement tu m’as posé la question sur mon rapport avec mon fils et je t’ai encore répondu à côté en te parlant de ma mère, mais c’est ce qui est sorti...


Dernière petite chose, je n’ai pas du tout pensé que tu allais juger ma manière d’éduquer mon fils, mais finalement, d’avoir répondu à côté m’a permis de vraiment mettre des mots sur les valeurs que je souhaiterais lui transmettre...

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Ok je pense avoir compris (dis moi si je suis encore à côté de la plaque, c’est nouveau pour moi ces analyses et introspections 😉).


Enfance très heureuse, je dirais même enfance dorée... des parents qui s’aiment et des parents aimants, trois sœurs, nous nous sommes toujours très bien entendues et sommes rapprochées en âge. Nous avons grandi dans les îles et j’ai peut être idéalisé cette période mais c’était mes plus belles années. Mes années de lycéenne ont été super aussi, malgré quelques conflits avec ma mère, du au fait que j’étais la seule à être encore à la maison et elle m’étouffait.


Quand mon fils est né j’ai voulu partir dans les îles (j’en avais d’ailleurs parlé avec mon ex), pour reproduire le schéma familial j’imagine, et parce que moi même j’ai adoré y vivre étant enfant.


Le rapport problématique avec ma mère (qui est sous jacent depuis mon adolescence) est arrivé depuis ma séparation. Elle a un amour débordant pour mon fils (trop!). Au début ça nous avait rapprochées, mais depuis la séparation elle s’immisce trop (ou en tous cas c’est plus gênant maintenant que nous sommes séparés) dans l’éducation de mon fils, ce qui met parfois de l’huile sur le feu avec mon ex... j’ai sans arrêt l’impression d’être jugée sur ma façon de l’éduquer (tu vas quand même pas le gronder pour ça, tu sais si il vomit c’est parce que tu lui donnes trop de bonbons, et il faudrait peut être que tu dises à son père qu’il ne lui fasse pas de friture, et j’en passe), et lorsqu’elle vient nous voir, ça n’est que pour mon fils, sinon elle ne vient pas ou fait la gueule (si il est avec son père un week-end où elle est là par exemple). Avec mon copain on prend ça en rigolant (on dit qu’il est son « petit fix » ) mais moi ça me fatigue aussi quand même...


Pour les vacances de Pâques on part en voyage tous les 3 (avec mon copain et mon fils) pour la première fois, et j’avais peur de l’annoncer à ma mère, parce que ça sous entendait qu’elle ne le verrait pas. Et en effet quand je le lui ai dit j’ai cru que son monde s’écroulait...


Bon finalement tu m’as posé la question sur mon rapport avec mon fils et je t’ai encore répondu à côté en te parlant de ma mère, mais c’est ce qui est sorti...


Dernière petite chose, je n’ai pas du tout pensé que tu allais juger ma manière d’éduquer mon fils, mais finalement, d’avoir répondu à côté m’a permis de vraiment mettre des mots sur les valeurs que je souhaiterais lui transmettre...

[/quote


Ok en fait quand je relis la fin de ce message je me rends compte que je ne me suis pas du tout exprimée comme je le voulais... rectification : je n’ai pas du tout pensé que tu allais juger ma manière de juger mon fils, ET ÇA N’EST PAS DU TOUT CE QUE J’AI RESSENTI!

Et finalement, de répondre à côté... (pas de lien entre cette phrase et celle qui précède).

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Je te reponds plus tard rnl

Mais en répondant autrement tu parles de ton rapport à ta mère... on en reparlera... là je n'ai pas trop de temps

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Coucou !


Tu sais les façons de se culpabiliser sont multiples. Et parfois elles peuvent venir de n’importe où.

A ce que je sais cela vient souvent de L’éducation , qu’elle soit bonne Ou non. Je m’explique : la culpabilité est un sentiments régulièrement usé par les parents ou par un enseignant !

Ce n’est pas bien de voler! Tu as fait quelque chose de mal : l’enfant culpabilise !


C’est d’une certaine manière une façon de poser les limites donc de la bonne culpabilisation. Ors dans certaines éducations elle est particulièrement développée.


Le papa rentre énervé du travail : l’enfant sera vecteur de l’énervement d’une manière ou d’une autre ... le père s’énerve que les devoirs ne sont pas fait ou que l’enfant chahute de trop . La genèse de l’énervement n’est pas l’enfant et ses activités mais le travail. Mais l’enfant est le vecteur. L’enfant inconsciemment culpabilisera. Imagine le phénomène répété à l’année !!


Tu comprends ? Parfois les parents font des choses qui ,pour eux ,sont a priori sans pb mais qui a l’échelle d’un enfant ( même heureu dans sa vie familiale) sont très impactant dans sa façon d’agir ...

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Elisa a raison aussi en parlant des parents « poules » !

J’ai un ami qui est incroyable dans le monde pro ! Un as ! Il devrait même être promu cette année... mai dès qu’il rentre chez lui il est une perdu !

Sa mère a couver ses enfants au point Que sa conjointe est obligé de lui dire qu’il y a du linge à ranger ou l’aspirateur a passer !! Il est incapable de faire de l’administratif sans être aidé de sa maman ou de sa copine ...


Et le pire ... c’est que belle maman fait culpabiliser sa belle fille quand son fils doit s’occuper de changer d’opérateur telecom ! Et donc la belle fille culpabilise constamment vis à vis de son compagnon ( qui a 28ans ) .

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avec ton ex tu as fait ce qui te semblais juste . Ce que TOÎ tu avais envie .

Tu culpabilise parce que ton éducation , la société ou tes valeurs t’indiques que ce n’est pas bien . Ors tu as agis pour ton bien ... certes tu n’as pas agis comme tu l’aurais peut être voulu mais tu l’as fait !


Les pros que je consultent te diraient que certains agissements sont des manières inconscientes de se protéger d’une menace !


Que tu as mal agis ( selon toi ) car pour ton esprit il fallait agir ainsi pour te protéger : de ton ex ? De ton couple ? De toi !?

Après c’est à toi de travailler pour comprendre pourquoi tu as agis ainsi : tu avais peur de céder sous ses demandes ? Tu avais peur qu’il ne te laisse pas tranquille ? Tu avais besoin de ça pour l’éloigner le connaissant ?


Ne laisse pas la société te juger car tu es loin d’être monstrueuse ! Je suis sur que si tu cherche bien tu comprendra pourquoi tu as agis de la sorte !


Courage

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