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Dois-je rester avec lui? Conflits et tristesse après 10 mois!


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Bonjour, et merci d'avance pour votre lecture (ce sera un peu long, j'en ai peur, mais difficile de présenter son cas en deux mots), et éventuellement vos avis.

J'ai 41 ans et suis séparée depuis 4 ans du père de mes deux enfants. Mon Ex majuscule m'a quittée après 18 ans de vie commune parce qu'il était tombé amoureux d'une autre (avec qui il ne s'est d'ailleurs rien passé finalement, mais bon). La rupture a été extrêmement douloureuse pour moi, car j'ai depuis toujours une faible estime de moi-même, et je craignais l'abandon... que j'ai donc subie de son fait. Je l'admirais inconditionnellement, et qu'il ait pu me larguer sans prévenir (aucune allusion dans les mois précédents à son malaise, aucune tentative pour sauver notre couple) m'a mis un rude coup. Il m'a fallu beaucoup de temps pour lui pardonner, mais c'est maintenant fait, et nous avons de très bonnes relations - surtout quand je compare à ce que j'entends autour de moi et à ce que je lis sur ce forum :o.

Depuis lui, qui était le seul homme que j'aie connu (y compris au sens biblique du terme), j'ai intégré le monde (souvent cruel à mon goût) des célibataires, accru ma connaissance de l'anatomie masculine ;) , et essayé, après des mois d'errance et de dépression (traitée par antidépresseurs et suivi psychothérapeutique), de retrouver une relation amoureuse stable. Trois tentatives à ce jour : un homme qui après un emballement de quelques semaines/mois, s'est mis à critiquer mon physique (y compris au plan intime), m'a sans doute trompée, et m'a fait beaucoup de mal. Un deuxième, beaucoup plus jeune que moi, adorable, brillant, physiquement totalement à mon goût, plein de désir pour moi, mais qui n'est pas tombé amoureux. J'ai rompu la mort dans l'âme, mais je ne voulais pas rester dans une situation où, une nouvelle fois, j'aimais sans retour.

La troisième relation est en cours, depuis presque 10 mois. (J'espère d'ailleurs ne pas outrepasser les limites de ce forum en publiant ce message alors que je suis en relation, mais je voudrais précisément éviter de poster dans peu de temps sous le titre "J'ai rompu et je regrette! Comment récupérer mon ex maintenant ?"... et, lisant le forum depuis de nombreux mois, j'apprécie souvent l'écoute qu'il propose et la tenue des réponses). Homme de mon âge, emballé dès le début, amoureux ; il le dit et le montre, s'efforçant de passer du temps avec moi dès que possible, me présentant ses amis, et finissant même, après beaucoup d'hésitations, par me présenter ses parents et sa petite fille. Il connaît ma famille et mes amis également. Sa relation avec son ex est très houleuse, il n'a pas la garde partagée et ne craint qu'une chose, que son ex cherche à lui nuire auprès de sa fille. Il a longtemps vu notre relation comme quelque chose qui pourrait le desservir dans l'esprit des juges chargés de lui accorder - ou non - la garde partagée quand la petite sera assez grande pour que sa demande à lui ait plus de chances d'aboutir.

Quel est le problème actuellement ? Nous sommes depuis quelques semaines très souvent en conflit et discutons interminablement, car il a commis des actes qui ont fortement altéré ma confiance en lui : il est sorti en boîte jusqu'à 5h du matin, un jour où justement j'étais très déprimée (c'est lui qui m'a écrit à l'heure où il rentrait chez lui, nous ne vivons pas ensemble), et je l'ai mal pris car à mes yeux, on va en boîte pour draguer, point ; il ne s'est pas déconnecté de divers sites de rencontre sur lesquels il était inscrit au moment où il m'a rencontrée (même s'il m'a affirmé ne plus les fréquenter du tout, ce que confirment a priori les messages sur son téléphone, qu'il a accepté de me laisser lire quand j'ai découvert le pot-aux-roses) ; il a échangé avec une ex-amie ++ des messages sexuellement explicites, tout en refusant en même temps les invitations (tout aussi sexuelles) qu'elle lui adressait en arguant du fait qu'il ne voulait pas mettre en péril sa relation avec moi. Ajoutons à ceci, pour faire bonne mesure, le fait que les choses ne se passent pas très bien sexuellement entre nous. Nous avons a priori beaucoup de désir et d'envie l'un pour l'autre, mais monsieur ne parvient pas à se lâcher (j'espère que je suis assez claire :oops: ) et cela me mine, car il me donne l'impression que je ne suis pas assez désirable ou excitante. Nous avons éliminé les causes physiologiques, vu une sexologue ensemble qui a surtout pointé sa peur d'avoir des enfants, mais depuis, rien ne bouge, c'est même de pire en pire. Il a beaucoup éludé ma proposition qu'il aille voir un psy pour résoudre un éventuel blocage, semble maintenant d'accord mais traîne, et j'ai l'impression d'être toujours celle qui se plaint, qui pousse à la roue pour que le problème s'arrange, sans qu'il y mette vraiment du sien.

Tous ces éléments conjugués font que mon insécurité, qui était déjà grande, est majorée. Je me demande si j'ai raison de rester dans cette relation, si je ne reste pas par incapacité à me protéger moi-même et parce que je suis persuadée au fond de ne pas mériter qu'on me désire et me respecte. Je ne suis pas sûre que l'idée qu'il m'aime et que je l'aime soit suffisante. Voilà, j'attends juste quelques avis extérieurs. Je ne veux pas parler à mon entourage proche de tout cela, car je ne veux pas lui nuire dans l'esprit de gens qu'il pourrait rencontrer et connaître, mais pour l'heure, je suis assez perdue et angoissée. Merci d'avance pour votre regard extérieur sur ma situation (et tant pis si personne n'a eu le courage de lire jusqu'ici, cela m'aura au moins fait du bien de tout mettre par écrit :) ).

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Salut louise75!

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Bonjour Louise,


Déjà, pas d'inquiétude quant à ton "pavé", il est plutôt digeste car bien écrit (ce qui fait du bien :) ).


Pour rentrer dans le vif du sujet, si j'ai bien compris, tu ne sais pas quoi faire dans ta relation actuelle: poursuivre ou rompre. Personne ne pourra te dire quoi faire mais on pourra éventuellement t'aiguiller.


A priori, ta psychothérapie semble porter ses fruits puisque toi qui te décris comme une personne ayant peu de confiance en elle, tu oses enfin croire (et tu as raison) que tu es partie prenante dans une relation et que tu n'as pas à remercier les hommes que tu fréquentes de te donner de l'attention. Néanmoins, tu sembles encore un peu fragile et je te conseille de poursuivre ton analyse.


Quelques éléments de ton message pour t'éclairer:


 

car à mes yeux, on va en boîte pour draguer, point ;

Dans ma vingtaine, j'allais très souvent en boîte. Pour danser et m'amuser uniquement

J'y allais que je sois en couple ou célibataire, avec ou sans mon copain. Donc non on n'y va pas que pour draguer même si la drague n'est pas exclue.


 

il ne s'est pas déconnecté de divers sites de rencontre sur lesquels il était inscrit au moment où il m'a rencontrée (même s'il m'a affirmé ne plus les fréquenter du tout, ce que confirment a priori les messages sur son téléphone, qu'il a accepté de me laisser lire quand j'ai découvert le pot-aux-roses) ; il a échangé avec une ex-amie ++ des messages sexuellement explicites, tout en refusant en même temps les invitations (tout aussi sexuelles) qu'elle lui adressait en arguant du fait qu'il ne voulait pas mettre en péril sa relation avec moi.

Comment l'as-tu appris si ce n'est en fouillant? Et tu sais, quand on cherche on risque de trouver. Et donc on ne peut pas se plaindre d'avoir trouvé des choses compromettantes qu'on aurait préféré ignorer finalement.


Je comprends que ça t'ait blessée et que ça réveille en prime ta peur de l'abandon. Il y a donc encore du travail de ce côté.


Sinon, en avez-vous parlé ton copain et toi? Pourquoi échange-t-il ce genre de messages avec son ex? Que te dit-il à ce sujet?


 

Ajoutons à ceci, pour faire bonne mesure, le fait que les choses ne se passent pas très bien sexuellement entre nous.

Je comprends que cela te mine aussi et que ça remet en cause, chez toi, des choses (alors que tu n'y es pour rien).


Est-ce devenu un sujet tabou entre vous? Comment se passe aujourd'hui votre intimité?


Parce que même si c'est aussi mécanique chez nous, les femmes, ça l'est encore davantage chez ses messieurs (peur de la panne, de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire jouir sa partenaire, et j'en passe) et que s'il se sent sous pression ou comme s'il allait passer un examen à chaque fois que vous passez sous la couette, forcément, ça ne peut pas aller.


Il faut tenter de dédramatiser l'acte, parfois en enlevant tout le côté romantique de la chose, si tu vois ce que je veux dire ;) .


 

Je ne suis pas sûre que l'idée qu'il m'aime et que je l'aime soit suffisante.

Là, vois-tu, tu as tout résumé. Tu as peu de confiance en toi (voilà pourquoi je t'encourage à poursuivre ta thérapie) et donc tu penses ne pas être aimable. Donc il ne PEUT pas t'aimer (puisque tu n'es pas aimable) et tu ne peux pas lui suffire (puisque tu n'es pas aimable)... Mais ça c'est TA perception de toi-même. Et il n'y a que toi qui puisses changer cela.


Je pense que davantage que la relation avec ton copain que tu remets en cause, c'est la relation que tu entretiens avec toi-même.


J'ai une question: comment aimerais-tu être aimée par un homme? Pour toi, c'est quoi un homme "amoureux"?


Et une dernière: que ressens-tu, toi, pour cet homme? L'aimes-tu ou penses-tu qu'il est là principalement pour pallier des failles?


Il y a plein d'autres choses à dire je crois mais les points que j'ai soulevés me semblent les plus importants.


Qu'en penses-tu?



EDIT: en relisant mon message, je me suis rendue compte que j'avais mal compris la dernière phrase que j'ai quotée, j'avais lu "Je ne suis pas sûre qu'il m'aime et que je sois suffisante" au lieu de "Je ne suis pas sûre que l'idée qu'il m'aime et que je l'aime soit suffisante" :oops: .... J'aurais pu remanier ce passage de mon message mais ai finalement décidé de le garder car il pourrait peut être aussi t'amener vers d'autres réflexions.

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Merci beaucoup, Carrie, pour ce message détaillé, qui m'apporte très exactement ce que je suis venu chercher en postant sur ce forum : un point de vue autre que le mien et des pistes de réflexion.


Je suis tout d'abord heureuse que tu développes, sur la sortie en boîte de nuit, un argument qui est exactement celui de mon ami. Il aime beaucoup danser, je le sais de reste, et pour lui il n'y a pas à chercher plus loin.



Pour ce qui concerne les messages que j'ai lus, j'avoue avoir été extrêmement intrusive ; mais j'avais demandé à mon ami l'autorisation de "fouiller" dans son téléphone, en sa présence ; c'était le seul moyen d'apaiser mes soupçons quand j'ai découvert qu'il ne s'était pas déconnecté des sites de rencontre. C'était ça ou on rompait sur le champ (compte tenu de mon histoire amoureuse, j'ai beaucoup de mal à faire confiance, et il le sait). Finalement, pour l'essentiel, j'ai eu la confirmation qu'il ne m'avait pas été physiquement infidèle, qu'il m'aimait et qu'il était heureux de m'avoir trouvée (il le répète souvent et à plusieurs correspondants différents). N'empêche que, tu as raison, cela m'a fait très mal de lire les messages "sexuels" que j'ai trouvés ; mais il se trouve que mon ami (que j'appellerai désormais N.) m'avait déjà parlé de la femme à qui ils étaient destinés, qui est devenue une confidente pour lui (leurs conversations en témoignent). Son "excuse" à lui pour leurs dérapages verbaux, c'est qu'ils ont toujours communiqué sur ce mode-là, que ce ne sont que des plaisanteries liées au fait qu'ils ont été amants, et voilà tout. Se permettre cela reste irrespectueux pour moi, à mon sens, mais... on est exactement sur la ligne de crête où je me dis "ce n'est pas vraiment acceptable, ce qu'il a fait, mais c'est quand même léger par rapport à tout ce qu'il fait avec/pour moi, est-ce que cela mérite que je rompe ?"

Nous avons énormément discuté de tout ça. Je suis très, très attachée aux vertus de la communication, de la sincérité, etc., mais lui a plus de mal à parler, notamment de ce qui fâche, même si je vois bien qu'il fait des efforts. Cependant, j'ai l'impression qu'on touche en ce moment aux limites de la communication. C'est vrai en particulier de nos problèmes sexuels : je ne peux pas m'empêcher d'y revenir dès que ça se passe mal, et je pense qu'au bout d'un moment, ça a surtout pour effet de lui mettre la pression, de souligner l'échec relatif de nos tentatives pour régler le problème. Enfin en tout cas il n'y a pas du tout de tabou là-dessus, on parle beaucoup de notre vie sexuelle, dans la mesure où elle demeure malgré tout très active (et pas spécialement "romantique", pour le coup...).


Je trouve très frappant le lapsus que tu relèves dans ton edit, parce qu'il tombe parfaitement juste : je pense que je ne peux pas suffire à N. En fait, je le crois quand il me dit qu'il m'aime, mais je considère qu'il est nécessairement tenté ailleurs, parce que je ne suis pas pleinement satisfaisante. Ce manque de confiance en moi est un fardeau ou une tare, vraiment, je désespère de m'en débarrasser. Ma psychothérapie ne m'a pas beaucoup fait avancer sur ce point, en réalité, et de toute façon j'ai arrêté suite à un accrochage avec ma psy (qui me reprochait de "détruire" N à cause de mes doutes concernant nos rapports sexuels, sans tenir compte de la souffrance que j'éprouvais, moi qui étais quand même sa patiente :shock: ). J'en suis à essayer l'hypnose pour regagner un peu de solidité intérieure.

Je sais que ce n'est pas à l'homme que je fréquente de combler mes failles, mais pour être parfaitement honnête et pour répondre à ta question, je crois quand même que je voudrais qu'il me rassure : que je puisse lui faire totalement confiance, d'une part, et d'autre part, qu'il me tende un miroir où je me voies en beau (ce qui n'est pas si loin de l'idée de me renforcer narcissiquement parce que je ne suis pas capable de le faire moi-même). Mais ça, c'est ce que je dis, mais au fond, je suis si tordue que je me demande si je ne m'attache pas d'autant plus à N qu'il me renvoie à mes vieux démons. Et ceci répond à ta dernière question : j'aime cet homme, désormais, alors qu'au début ça a été dur pour moi (j'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé le jeune homme avec qui j'étais avant lui, j'ai mis des mois à simplement penser rencontrer quelqu'un d'autre, et au début de ma relation avec N, mon deuil n'était pas complètement fini, je crois). J'ai bien peur d'avoir été "gagnée" par le fait que N m'aimait et me le disait, ce qui me paraissait une chance inconcevable. Et puis maintenant s'ajoute le côté addictif de la peau, des étreintes, des nuits collés l'un à l'autre, et enfin cette relation est un peu devenue un défi pour moi (on y arrivera ! je ne serai plus aussi insécure et anxieuse ! il surmontera ses blocages !), bref toutes sortes de choses compliquées et entremêlées qui font que je n'arrive plus à savoir où j'en suis.

J'ai répondu longuement et pourtant sans tout creuser, mais je vais continuer à y réfléchir. Merci encore pour ton message, qui m'ouvre de nouvelles perspectives.

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Bonjour Louise,

 

Pour ce qui concerne les messages que j'ai lus, j'avoue avoir été extrêmement intrusive ; mais j'avais demandé à mon ami l'autorisation de "fouiller" dans son téléphone, en sa présence ; c'était le seul moyen d'apaiser mes soupçons quand j'ai découvert qu'il ne s'était pas déconnecté des sites de rencontre. C'était ça ou on rompait sur le champ (compte tenu de mon histoire amoureuse, j'ai beaucoup de mal à faire confiance, et il le sait).

Une de mes amies agissait comme toi avec son compagnon (elle aussi avait été blessée par son ex, d'une manière je crois similaire à la tienne, ou presque). Mais à un moment, il faut savoir que ça ne peut pas durer ainsi, ce n'est pas un mode de raisonnement sain. Et, en prime, on peut faire dire tout et n'importe quoi à un texto/sexto/sms/message... Quand on veut trouver la merde, on est sûr/e de la trouver sur la route à un moment donné ;) .


La confiance, ça se gagne, mais elle est nécessaire pour qu'un couple puisse fonctionner (et je t'assure que ça m'arrive aussi des petites pointes de jalousie, mais ça passe :) ).


D'où aussi une question: comment as-tu su qu'il ne s'était pas déconnecté des sites de rencontre? (j'ai bien ma petite idée :roll: )...


 

Finalement, pour l'essentiel, j'ai eu la confirmation qu'il ne m'avait pas été physiquement infidèle, qu'il m'aimait et qu'il était heureux de m'avoir trouvée (il le répète souvent et à plusieurs correspondants différents).

Comment as-tu eu la confirmation?


Après, personnellement, j'ai envie de lui laisser le bénéfice du doute à ton bonhomme... Malgré les sextos qu'il envoie à son ex. Sur cette question, c'est vraiment quelque chose que je ne supporterais pas du tout de la part de mon conjoint. Et je serais très blessée s'il entretenait ce genre de "relation" avec une ex. Avez-vous une discussion sérieuse à ce sujet (EDIT: apparemment oui)? Et qu'en est-il ressorti?


 

mais il se trouve que mon ami (que j'appellerai désormais N.) m'avait déjà parlé de la femme à qui ils étaient destinés, qui est devenue une confidente pour lui (leurs conversations en témoignent). Son "excuse" à lui pour leurs dérapages verbaux, c'est qu'ils ont toujours communiqué sur ce mode-là, que ce ne sont que des plaisanteries liées au fait qu'ils ont été amants, et voilà tout.

Tout dépend d'où on place le curseur, en fait. Dans l'absolu, il n'y a pas d'acceptable ou d'inacceptable dans cette histoire de sextos. Sauf ce que toi tu juges acceptable ou inacceptable. Si pour toi, c'est inacceptable qu'il continue d'envoyer ce genre de missives à cette ex-maîtresse, tu dois lui en faire part et lui dire que ça te peine. Et lui devra prendre en considération ton point de vue, question de respect.


Après, si pour toi, ce n'est pas grave, et bien ce n'est pas grave!


J'ai une collègue qui marque à la fin de chaque sms "bisous sur la fesse droite" ou un truc du genre. Il n'y a rien d’ambigu, elle fait ça avec tout le monde.


 



Je trouve très frappant le lapsus que tu relèves dans ton edit, parce qu'il tombe parfaitement juste : je pense que je ne peux pas suffire à N. En fait, je le crois quand il me dit qu'il m'aime, mais je considère qu'il est nécessairement tenté ailleurs, parce que je ne suis pas pleinement satisfaisante.

Moi aussi j'ai trouvé mon lapsus assez frappant :lol: et c'est pour ça que je l'ai laissé car j'étais persuadée que ça te parlerait et te ferait te poser des questions!


Là on touche vraiment ton manque de confiance en toi. Pourquoi ne serais-tu pas pleinement satisfaisante pour lui? S'il est avec toi, c'est qu'il est heureux ainsi, non?


Je t'encourage vivement à reprendre une thérapie (même si l'hypnose peut aussi te permettre de débloquer certaines choses) car il y a à creuser de ce côté. Mais je pense que tu n'es pas très loin de trouver tes réponses...


C'est intéressant aussi quand tu dis t'être accrochée avec ta psy. Avait-elle, selon toi, touché un point sensible?


Après, tu peux très bien reprendre une thérapie avec quelqu'un d'autre, hein!


 

que je puisse lui faire totalement confiance, d'une part, et d'autre part, qu'il me tende un miroir où je me voies en beau (ce qui n'est pas si loin de l'idée de me renforcer narcissiquement parce que je ne suis pas capable de le faire moi-même).

Avant d'avoir confiance en lui, ne penses-tu pas que tu devrais avoir confiance en toi? Sinon, c'est comme mettre un cataplasme sur une jambe de bois.


Et dans ses yeux, ne te trouves-tu pas "belle" et "aimable"? Et dans les tiens, pourquoi ne te trouves-tu ni "belle" ni "aimable"?


Tu as eu une histoire de 18 ans. Certes, ton mari t'a quittée pour une autre mais il t'aimait, non? Tu es donc parfaitement aimable, ne crois-tu pas? (oui oui, je sais je fais de gros raccourcis :) ).


 

Mais ça, c'est ce que je dis, mais au fond, je suis si tordue que je me demande si je ne m'attache pas d'autant plus à N qu'il me renvoie à mes vieux démons.

Tu n'es pas tordue, tu es humaine... Presque tout nous ramène à des désirs/peurs/craintes enfouis. C'est pas si con quand les psys disent que tout se joue avant 6 ans... :lol: Tiens, une piste: la relation avec tes parents, notamment ton père? Et ajoute à cela une "trahison" de ton mari au bout de 18 ans...


Il n'est pas rare de vouloir réparer dans une relation ce qu'on a loupé dans une précédente...


Sur ce, je te laisse à tes réflexions. Je ne me fais pas de soucis pour toi, je trouves que tu te poses les bonnes questions.

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Bonsoir Carrie !

Je suis heureuse de te lire. J'ai encore beaucoup réfléchi en fin de semaine dernière. Après un long coup de fil à ma soeur où celle-ci pointait - à juste titre - l'ambivalence de mon ami et le fait qu'il soit insécurisant pour moi qui ai, sans doute plus qu'une autre, besoin d'être rassurée, même si ses actes pourraient être admis par quelqu'un de moins anxieux que moi, j'étais quasi prête à rompre... et puis je l'ai revu, et j'ai décidé de continuer, pour le moment en tous cas. Je tente, pour moi et pour notre relation, l'aventure de lui (re)faire confiance. On a encore bien parlé, j'ai répété (mais je suis enseignante et convaincue de la nécessité de redire les mêmes choses plusieurs fois pour que ça rentre 😁) ce que je pouvais et ce que je ne pouvais pas accepter, et il semble d'accord avec les termes du "contrat".

Je ne crois pas, sincèrement, qu'il soit prêt à réenvoyer des sextos à son ex-maîtresse. En réalité, d'ailleurs, je n'ai lu que deux-trois brefs échanges de cette nature sur des mois de conversation. C'est déjà trop, mais ce n'est pas comme si c'était une habitude. Quant à sa fidélité physique, je ne peux pas en être sûre à 100%, mais disons que l'ex en question lui a plusieurs fois proposé qu'ils se revoient, et il a à chaque fois décliné en évoquant le fait qu'il ne voulait pas mettre en péril sa relation avec moi. Auprès d'une autre correspondante, il a admis (il y a quelques mois) être toujours inscrit sur un site où elle avait vu son profil, mais il a affirmé qu'il ne discutait plus avec personne et ne recevait plus que des notifications. (c'est d'ailleurs de cette façon que j'ai découvert le pot-aux-roses : il a ouvert sa boîte mail devant moi - il était en train de faire une démarche sur Internet pour moi - et j'ai vu certaines de ces notifications, que je n'ai pas laissé passer sous mes yeux sans rien dire, comme on peut bien imaginer... pas de petit traficotage secret de ma part, donc, pour découvrir tout ça 🙂). Pourquoi est-il resté sur ces sites si c'est pour ne rien faire ? voilà ce qui est bizarre, et c'est là que se marque son ambivalence. Quand je lui ai posé la question, il m'a dit qu'il ne savait pas pourquoi il n'avait pas désactivé ces applis. Avec ça on n'est pas avancés 🙄. Je l'ai incité fortement, pour ne pas dire lourdement, à y réfléchir et à se mettre au clair sur ce qu'il voulait exactement dans sa vie amoureuse. Il peut avoir envie d'être plus libre, y compris sexuellement, sans être un connard, pourvu que je ne sois pas leurrée dans l'affaire ; mais il a réaffirmé son envie d'être avec moi, et rien qu'avec moi. À suivre donc.

Quant à mes problématiques personnelles... je ne peux pas dire que je n'ai pas été aimée. Je l'ai été par mes parents, avec de la maladresse sans doute mais sans ambiguïté, je l'ai été "passionnément" par le père de mes enfants, pour reprendre le terme qu'il a utilisé en me quittant (oui, c'est un peu bizarre de le dire à ce moment-là, mais bon), et au moins un peu, parfois beaucoup, par certaines de mes conquêtes ultérieures. Donc je ne sais pas trop d'où vient cette difficulté à me sentir aimable, à y croire quand on me dit (et N le fait fréquemment) que je suis belle et désirable. Peut-être que je reprendrai une thérapie quand j'en sentirai trop le besoin, mais après 3 ans et demi, je n'en peux/veux plus. Ça me demande trop de temps et trop d'argent ; mauvaises excuses, sans doute, mais qui prouvent que je peux m'en passer pour le moment. Si je reprenais, je choisirais un(e) autre thérapeute en effet. Celle avec qui j'ai rompu (parce que c'est vraiment comme ça que ça s'est passé) m'avait déjà choquée/affectée par ses propos auparavant, mais j'en arrivais toujours à reconnaître que c'était parce qu'elle avait touché un point sensible. Là, il me semble vraiment qu'elle a oublié la neutralité bienveillante qu'elle devait respecter à l'égard d'une patiente, et je ne pouvais pas la laisser me traiter ainsi. Voilà !

Très bonne soirée 🙂!

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Bonsoir Oph,

merci pour ton message. Je sais bien, malheureusement, que je lui ai mis la pression et que j'ai sans doute contribué à son blocage. Je n'arrivais juste pas à faire autrement. J'essaie cependant de travailler sur mes failles (le fait que j'écrive ici en témoigne : c'est une tentative pour mettre à distance mes projections et mes névroses personnelles) et de l'inciter à réfléchir aux siennes, sans compter les mesures concrètes que je prends pour débloquer la situation (reprise de la pilule, notamment). À nos âges, il est rare qu'on arrive dans une nouvelle relation sans fantômes du passé, plus ou moins envahissants et difficiles à gérer... J'entends aussi ce que tu écris concernant son besoin de se rassurer en échangeant des (quelques) sextos avec une ex-maîtresse. C'est aussi en considération de cet argument que j'ai décidé (et lui également, il s'agit d'une décision commune car nous nous sommes tous les deux demandé si notre relation était viable et si, comme tu le soulignes, nous ne faisions pas que nous tirer vers le bas) de continuer avec lui. Peut-être que cela ne durera pas, peut-être que si. J'aimerais que cette crise soit l'occasion pour notre couple de grandir, et ce soir, je me sens plutôt optimiste à cet égard (sans doute grâce à nos dernières nuits 😉), mais qui sait. Je lui dis et lui montre très souvent d'ailleurs que je le trouve désirable et très bon amant, pour dire les choses, malgré la frustration, hum, finale, qui demeure. Je comprends cependant bien le pessimisme de ton message, et ne sais pas trop quoi y répondre, à part que, pour le moment, j'ai envie d'essayer quand même.

Je crois que mon message précédent à Carrie répond à certaines de tes autres remarques, mais dans le cas contraire, n'hésite pas ! Merci encore, et bonne soirée.

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Une relation peu épanouissante à vie, oh nooon 😨. Je commence à sentir que l'existence a une durée limitée, et je ne crois pas que je resterais trop longtemps dans la relation si je sentais que ça n'avançait pas dans le bon sens. En l'occurrence, il y a de la bonne volonté des deux côtés, je crois, même si ça tangue pas mal. Merci en tout cas pour tes voeux, Oph.


C'est très intéressant de te lire parce que tu donnes une vision du blocage sexuel tel qu'il peut être vécu par celui qui bloque (on sent que ça reste un sujet sensible chez toi), et c'est justement ce que ne fait pas trop mon ami. Il m'a dit récemment que j'étais manifestement plus affectée que lui par la situation, et qu'il se sentirait égoïste s'il verbalisait le fait qu'il en souffre aussi 😲. En tout cas, c'est sûr qu'il y a des moments durs, quand ça se passe vraiment mal (c'est rare, heureusement), où je suis tétanisée par l'idée qu'il ne me désire pas assez, que je ne suis qu'une sous-merde bonne à jeter, et dans ces conditions ça m'est très difficile de le rassurer, lui (d'ailleurs je n'arrive même pas à dire un mot, dans ces cas-là - ni reproche ni crise, mais évidemment, ma souffrance est très apparente, et c'est sans doute déjà trop).


En ce qui concerne la bienveillante neutralité de la psy, j'ai peut-être été imprécise. La bienveillance va de soi dans une relation thérapeutique (tu cherches au minimum à ce que le patient aille mieux), mais je t'accorde volontiers que ça peut passer par des recadrages un peu fermes, et que ça n'implique pas de brosser le patient dans le sens du poil, au contraire. En l'occurrence, la séance qui a mis le feu aux poudres s'est terminée de façon assez violente. Après m'avoir dit que je détruisais N, la psy n'a même pas attendu que je la paie, elle s'est levée rapidement, m'a demandé de déposer mon chèque et est partie chercher la personne suivante, sans me reconduire à la porte ni même me serrer la main, ce qu'elle avait fait à TOUTES les séances précédentes depuis 3 ans et demi. Je me suis sentie jetée dehors. J'ai donc perçu en elle, à tort ou à raison, un emportement contre moi qui ne cadrait pas avec sa fonction de thérapeute... bref un contre-transfert négatif. Or un axe majeur de la cure avait consisté à me donner les armes pour repérer la violence psychologique exercée contre moi (après ma rupture avec le père de mes enfants, j'ai accepté de la part de certains immondes connards des traitements dont j'aurais honte de parler)... et là je me suis sentie maltraitée, donc j'ai décidé de quitter cette relation (thérapeutique, mais relation quand même) qui devenait souffrante. Ça explique en passant mes incertitudes du moment, parce que je tremble de retomber sans m'en rendre compte dans l'acceptation plus ou moins résignée d'actes en fait inadmissibles.

Pour ce qui a trait à la neutralité de la psy, je pense que dans un problème comme le nôtre, il y a deux souffrances en jeu, et je trouvais particulièrement injuste et peu professionnel (d'autant que c'est moi qu'elle avait en cure) de négliger ma souffrance à moi et de la renforcer en me faisant culpabiliser. Mais c'est possible que ce sentiment de rejet ne soit qu'une nouvelle expression de mes problèmes (et que je ne sois qu'un monstre d'égoïsme 😱).

Bref ! Bonne nuit.

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Bonjour,

 

j'étais quasi prête à rompre... et puis je l'ai revu, et j'ai décidé de continuer, pour le moment en tous cas. Je tente, pour moi et pour notre relation, l'aventure de lui (re)faire confiance. On a encore bien parlé, j'ai répété (mais je suis enseignante et convaincue de la nécessité de redire les mêmes choses plusieurs fois pour que ça rentre 😁) ce que je pouvais et ce que je ne pouvais pas accepter, et il semble d'accord avec les termes du "contrat".

Déjà une question (oui, encore une ;) ): es-tu quelqu'un d'influençable dans ta vie de tous les jours? Car là, tu passes d'un "je vais rompre" après avoir parlé à ta soeur à "je vais lui redonner une chance" quand tu le revois.


Personne ne peut te dire quoi faire et je pense qu'il y a quelque chose à creuser pour toi de ce côté là (toujours cette histoire de (re)prendre confiance en toi).


Mais comme l'a souligné Oph, on peut en donner des chances à l'autre et ça peut durer très longtemps.


Sinon, après cette discussion que tu as eue avec lui et où tu as posé tes conditions, as-tu vu un début de mise en oeuvre de son côté? Et toi as-tu mis un début de mise en oeuvre du tien? Et lui, qu'a-t-il dit? N'a-t-il pas aussi eu des "conditions" à poser?


Ce que je veux souligner est l'importance de mettre à plat les choses mais aussi et surtout que ça ne peut pas se faire de manière unilatérale.


 


Je ne crois pas, sincèrement, qu'il soit prêt à réenvoyer des sextos à son ex-maîtresse.

Tu lui as donc dit clairement que cela t'avait blessée?


 

pas de petit traficotage secret de ma part, donc, pour découvrir tout ça 🙂).

:lol: merci de m'éclairer, je croyais pour ma part que tu l'avais découvert car toi-même était encore connectée au site de rencontre.


Après, ne pas se désinscrire ne veut pas dire s'y rendre (j'espère quand même que c'est un site non payant sinon c'est louche...). Perso, il y a des années et des années, je m'étais inscrite sur un site de rencontre (gratuit pour les filles à cette époque) et je n'ai jamais fait la démarche de me désinscrire ou d'ôter mon profil. Néanmoins, je n'y suis plus allée depuis plus de 10 ans! Mais je ne reçois pas de notification de leur part non plus... M'enfin, c'est un autre débat et ça ne fait pas avancer le schmilblick :) !


 


Quant à mes problématiques personnelles...

J'avais donné une piste, apparemment fausse...


La séparation avec ton mari a-t-elle été brutale, dans le sens soudaine? As-tu vu les choses arriver? Et comment décrirais-tu ton union de 18 ans? Etait-elle harmonieuse ou au contraire problématique? Avais-tu peur d'être quittée ou pas du tout? Car ton insécurité vient bien de quelque part, peut-être juste de la fin de ton mariage.


 

sans compter les mesures concrètes que je prends pour débloquer la situation (reprise de la pilule, notamment).

Tiens, je me rappelle que dans ton premier message tu disais que ses blocages venaient de la peur d'avoir un enfant (ou pour parler franchement, dis-moi si je me trompe, que tu lui fasses un enfant dans le dos). Pourquoi cette crainte? As-tu, toi, envie d'un autre enfant et lui en as-tu parlé?


 

En tout cas, c'est sûr qu'il y a des moments durs, quand ça se passe vraiment mal (c'est rare, heureusement), où je suis tétanisée par l'idée qu'il ne me désire pas assez, que je ne suis qu'une sous-merde bonne à jeter, et dans ces conditions ça m'est très difficile de le rassurer, lui (d'ailleurs je n'arrive même pas à dire un mot, dans ces cas-là - ni reproche ni crise, mais évidemment, ma souffrance est très apparente, et c'est sans doute déjà trop).

 

Et de ça, ce que tu écris ici, lui en as-tu parlé? Lui dire ton ressenti, lui rappeler que ce n'est qu'un ressenti et que c'est bien un problème que tu as toi avec toi-même, ton image? Ne pas l'accuser mais parler de toi. Et lui demander aussi de parler de lui, son ressenti quand ça arrive. Je ne te dis pas d'en parler le moment où mais lors d'un moment d'échange, si tu le sens. Après, on touche forcément un point ultra sensible car on touche à l'hyper intimité. Pour les hommes, c'est un peu remettre en question leur virilité (alors que ça n'a rien à voir). Et il ne faut pas non plus que ça devienne une obsession et un sujet de conversation permanent.


Puis, lorsque ça arrive, ben ce n'est pas grave. Faites-vous un câlin à la place d'un très gros câlin :) , sentir l'autre près de soi est tout aussi important.


Comment s'était passé le/s RDV avec la sexologue?




Enfin, s'agissant de la dernière séance avec ta psy, je comprends que ça t'ait bouleversée. Mais je pense comme Oph, que tu aurais pu (dû?) te résoudre à te rendre à la séance suivante et lui dire ce que tu ressentais. Mais t'en sentais-tu capable? Avais-tu l'impression d'être trahie? En avais-tu seulement envie? D'ailleurs, une autre séance avait-elle été programmée?


Pourquoi ta psy te disait-elle que tu "détruisait" ton ex? Parce que je trouve ça quand même très fort comme terme...


A la lecture de nos échanges, j'ai l'impression que tu as beaucoup beaucoup de choses à dire, à sortir même, mais que tu ne le fais pas suffisamment.Tu aurais pu, par exemple, très bien dire à ta psy "je vous ai trouvé super injuste l'autre jour". Te sens-tu légitime?

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Pourquoi ta psy te disait-elle que tu "détruisait" ton ex? Parce que je trouve ça quand même très fort comme terme...

 

Tu sais Carrie, je lis ce fils depuis le début et j'ai bien failli intervenir plusieurs fois mais je me suis fais des noeuds aux doigts car je ne suis pas loin de penser la même chose que la psy...


Je relève que on a au départ des sextos qui se réduisent à 3 pauvres échanges sur des mois de conversation.


Un problème d'éjaculation / et ou de bandaison qui semble être permanent ou du moins récurrent et qui au final est assez sporadique...


Bref une certaine propension à la systématisation dans le propos dès lors qu'il concernent les torts de Monsieur et minorant concernant ceux de Madame, avec un côté légèrement obsessionnel quant à cette histoire de bagatelle. Et c'est uniquement mon ressenti une certaine ambivalence entre le manque de confiance en soi et un narcissisme que je ressens- à tort peut être- comme très important.

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Salut Albane,


Tu crois donc qu'il y a aussi et surtout beaucoup d'exagérations?? Oui, c'est possible.


S'agissant du narcissisme, il est clair qu'il est défaillant (en trop ou un moins, je ne saurais dire). D'où les exagérations qui ne sont alors pas surprenantes, ce qui explique que d'un tout petit truc (une panne, une fois), Louise en fasse une montagne. Mais de là à parler de destruction... C'est pour cela que j'aimerais beaucoup que Louise nous en dise plus à ce sujet.

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Salut Albane,


Tu crois donc qu'il y a aussi et surtout beaucoup d'exagérations?? Oui, c'est possible.


S'agissant du narcissisme, il est clair qu'il est défaillant (en trop ou un moins, je ne saurais dire). D'où les exagérations qui ne sont alors pas surprenantes, ce qui explique que d'un tout petit truc (une panne, une fois), Louise en fasse une montagne. Mais de là à parler de destruction... C'est pour cela que j'aimerais beaucoup que Louise nous en dise plus à ce sujet.

 

mais si tu insistes sans cesse et remets en permanence le sujet sur le tapis, oui cela peut détruire l'autre, en tout cas bien lui plomber l'ambiance.

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Bonjour et merci à toutes pour vos remarques, questions et même remises en question. Je vais essayer de répondre à tout.


En ce qui concerne la psy, tout d'abord. J'ai décidé de la revoir après la séance litigieuse pour lui expliquer pourquoi je souhaitais interrompre la cure. Je lui ai bien sûr fait part de mon interprétation de la fin de séance précédente (cela m'était arrivé plusieurs fois en 3 ans et demi d'arriver en disant que ses propos m'avaient blessée la fois d'avant), mais j'ai aussi mentionné le fait que ça me pesait de plus en plus de consacrer du temps et de l'argent (pas mal d'argent) à cette thérapie, ce qui à mon sens était le signe que je n'en avais plus autant besoin qu'au début. On s'est laissées en bons termes, et elle m'a invitée à revenir si je le trouvais nécessaire. Je t'accorde, Oph, que quitter cette relation était une réaction affective, mais déjà je ne crois pas que l'analyse puisse complètement se passer d'affect (si je voulais faire de la psychologie de comptoir sur mon cas, je dirais que la psy a joué en l'occurrence le rôle de fusible, a tenu le rôle de la mère contrôlante et pas toujours rassurante, dont je ne voulais plus subir les foucades), et puis je ne me voyais pas poursuivre avec quelqu'un qui avait perdu ma confiance.


En ce qui concerne la relation avec le père de mes enfants, je dirais que c'était une relation fusionnelle. Nous avions énormément d'intérêts et de goûts communs, et une entente sexuelle que les années n'avaient pas vraiment érodée. Enfin si tout avait été si beau, nous n'aurions pas rompu, évidemment. En réalité, j'ai justement eu beaucoup de mal à comprendre que mon ex m'ait quittée, et puis il m'a rappelé que nous avions eu 2 ou 3 très grosses disputes les deux années précédentes (je voulais partir travailler à l'étranger, lui pas ; il trouvait que je privilégiais ma famille au détriment de la sienne, etc.). Pour moi, c'était le lot des couples au long cours, et nous pouvions surmonter cela, mais il faut croire que quelque chose s'est brisé dans son amour pour moi au cours de ces disputes, et il a reporté ses sentiments ailleurs.


En ce qui concerne N, je lui ai donc dit très clairement que j'avais été blessée par ce que j'avais lu, et par le fait qu'il n'ait pas désactivé les applis de rencontre sur son téléphone. Il les a désactivées sur le champ, et m'a dit que de son point de vue, les messages que j'avais vus n'était que des plaisanteries, mais qu'il n'en enverrait plus du tout de cette nature à son amie/confidente, ni n'y répondrait si elle lui en envoyait. C'est à cette occasion que je lui ai dit qu'il avait le droit d'avoir envie d'une relation plus libre, à cet égard, que ce que moi je lui pouvais lui proposer, mais dans ce cas-là, il fallait me le dire. Il a décliné mais, au cours de la conversation, il m'a dit quand même qu'il sentait une pression de ma part sur le plan sexuel - chose qu'il n'avait jamais vraiment articulée, et qui n'est venue que parce que j'insistais sur le fait qu'il devait aussi parler s'il éprouvait un malaise.


J'en viens à un point plus difficile, l'idée que j'exagérerais dans ma présentation des faits, d'une part, et que je serais trop narcissique, d'autre part. Pour l'exagération, je n'ai pas déformé volontairement les faits, mais mon message initial était déjà bien long et je n'y ai pas mis tous les détails (le fait par exemple qu'il n'y ait eu "que" trois échanges sexe dans la conversation que j'ai lue). En revanche, s'il s'agit de pointer le fait que je prenne au tragique des choses sans gravité, c'est une façon de répondre à mon post initial, en réalité, puisque j'y demandais justement si je réagissais excessivement en pensant à rompre dans les conditions que je mentionnais. À ce propos, Carrie, oui, je suis un peu influençable, et plus encore dans des circonstances où je n'arrive pas à trouver de raison décisive pour prendre telle option plutôt que telle autre, et où je me méfie de mes propres réactions impulsives. C'est pour cela que ça m'intéresse d'avoir des avis différents. En revanche, objectivement, je n'ai pas exagéré le problème sexuel que nous traversons. C'est délicat d'entrer ainsi dans les détails, mais si les vraies pannes (pertes d'érection) sont rares, l'anéjaculation est récurrente, voire constante, du moins à la pénétration. Ça ne nous empêche pas de garder une activité sexuelle plutôt intense. Mais il est vrai que ça m'a posé, de façon sans doute obsessionnelle, un vrai problème.


Ça m'amène à la question du narcissisme. Je serais curieuse de savoir ce qui te donne l'impression que je suis trop narcissique, Albane. Déjà, le fait que je ponde des textes interminables à propos de mon petit nombril ne doit pas y être étranger. Mais surtout, en réalité, mes défaillances sont ciblées : je suis très sûre de moi professionnellement, très sereine dans ma fonction de mère, mais très vite paniquée dans tout ce qui concerne la vie amoureuse/l'intimité/le fait d'être aimable ou désirable. Et puis je crois aussi que je suis exigeante ascendant psychorigide, ce qui signifie que j'exige beaucoup de moi (et comme je ne suis jamais à la hauteur de mes propres exigences, évidemment, je me tiens en petite estime), et aussi beaucoup des autres. Ça ne veut pas dire que je me comporte au quotidien, ou même au lit, comme une princesse que son amant aurait l'impudence de ne pas satisfaire. J'ai bien dit à N, très souvent, que mes difficultés face à son anéjaculation ne disaient pas grand chose de lui, mais beaucoup de moi, puisque c'est moi qui ai l'impression que je ne suis pas assez excitante pour qu'il aille jusqu'au bout. Mais je sais qu'il culpabilise de me donner cette impression, et en cela, sans doute, en verbalisant souvent ma peine, j'ai commis une "faute" - encore que je n'aime pas ce mot qui sent le procès, alors que de mon côté, j'ai justement soigneusement évité de le remettre en cause personnellement dans ses capacités ou sa virilité. À mon sens, nous sommes face à un problème relationnel, qui se résout à deux - c'est pourquoi j'ai proposé le rendez-vous chez la sexologue, qui s'est bien passé apparemment - lui en était très content - mais à la suite immédiate de quoi il est parti danser toute la nuit sans moi, en sachant fort bien que ça allait m'inquiéter 😲. Mais j'ai pris ma part de responsabilité, il me semble, notamment en allant chez la gynéco pour reprendre la pilule, en prenant des séances d'hypnose pour essayer d'apaiser mon manque de sécurité intérieure, et d'autres mesures encore.


En revanche et pour finir, il est vrai que je trouve qu'il a merdé avec ses "malheureux" sms, et tous ces petits trucs pas clairs que je mentionne dans mon premier post. Je note, Albane, qu'à ton avis, cela reste assez anodin. On pourrait considérer que c'est finalement plutôt rassurant pour moi que tu aies cet avis. Même s'il n'y en a eu que peu, ce ces messages, cela reste malgré tout trop pour moi, mais remarque que si j'avais constaté qu'il échangeait de manière très régulière et fréquente sur ce mode-là avec une autre nana que moi, ou qu'il continuait de discuter sur des sites de rencontre, je ne pense pas que je me serais vraiment posé la question "rompre ou pas"... j'aurais rompu.


Bonne soirée !

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Bonsoir Louise


je vais répondre à ce qui m'est directement adressé et aussi à ce qui "m'interpelle" je laisse aux autres le soin de rebondir sur ce qui les concerne plus directement.

 

En ce qui concerne la psy, tout d'abord. J'ai décidé de la revoir après la séance litigieuse pour lui expliquer pourquoi je souhaitais interrompre la cure. Je lui ai bien sûr fait part de mon interprétation de la fin de séance précédente (cela m'était arrivé plusieurs fois en 3 ans et demi d'arriver en disant que ses propos m'avaient blessée la fois d'avant), mais j'ai aussi mentionné le fait que ça me pesait de plus en plus de consacrer du temps et de l'argent (pas mal d'argent) à cette thérapie, ce qui à mon sens était le signe que je n'en avais plus autant besoin qu'au début.

 

Pour ma part, et c'est une fois de plus mon ressenti, je ne crois pas, je crois que le rapport bénéfice / coût n'était plus à ton avantage... beaucoup de personnes vont chez des psy qui les brossent dans le sens du poils et pendant ce temps tout va très bien et puis le psy appuie sur un point qu'ils n'ont pas envie de remettre en question et là ils se rendent compte soudain que c'est bien trop loin/ trop cher/ trop chronophage... ce qui en soi est toujours vrai, mais c'est parce que que le praticien appuie sur le bouton qui fait mal qu'on s'en rend compte. Donc dans ton cas, tu n'avais pas envie de pointer le fait que ton attitude était peu empathique vis à vis de ton compagnon et encore moins envie de payer pour qu'on te le fasse remarquer. (ce n'est que mon point de vue)

 

On s'est laissées en bons termes, et elle m'a invitée à revenir si je le trouvais nécessaire. Je t'accorde, Oph, que quitter cette relation était une réaction affective, mais déjà je ne crois pas que l'analyse puisse complètement se passer d'affect (si je voulais faire de la psychologie de comptoir sur mon cas, je dirais que la psy a joué en l'occurrence le rôle de fusible, a tenu le rôle de la mère contrôlante et pas toujours rassurante, dont je ne voulais plus subir les foucades)

Pourquoi ta mère était comme ça? c'est pour ça que tu attends du substitut maternel qu'elle soit d'une "neutralité bienveillante"?

 

et puis je ne me voyais pas poursuivre avec quelqu'un qui avait perdu ma confiance.

Mais ça tu ne lui as pas dit, tu as enrobé le tout d'une joli paquet cadeau (fric, j'ai besoin d 'une pause dans la thérapie)...et tu as fuis...et non affronté le spectre maternel contrôlant et peu empathique


Là encore entre ta version première "j'ai plaqué la psy parce qu'elle m'a dit un truc qui m'a déplu" et "j'ai interrompu la cure avec son accord..." tu n'as pas le sentiments qu'il y a un léger delta ?

 

En ce qui concerne la relation avec le père de mes enfants, je dirais que c'était une relation fusionnelle. Nous avions énormément d'intérêts et de goûts communs, et une entente sexuelle que les années n'avaient pas vraiment érodée. Enfin si tout avait été si beau, nous n'aurions pas rompu, évidemment. En réalité, j'ai justement eu beaucoup de mal à comprendre que mon ex m'ait quittée, et puis il m'a rappelé que nous avions eu 2 ou 3 très grosses disputes les deux années précédentes (je voulais partir travailler à l'étranger, lui pas ; il trouvait que je privilégiais ma famille au détriment de la sienne, etc.). Pour moi, c'était le lot des couples au long cours, et nous pouvions surmonter cela, mais il faut croire que quelque chose s'est brisé dans son amour pour moi au cours de ces disputes, et il a reporté ses sentiments ailleurs.

 

C'est très intéressant, avait il le sentiment que tu ne prenais pas en compte ses ressentis ou pas assez?

Typiquement tu dis "on s'engueulait pour moi c'était normal le lot de tous les couples" et lui il semble que ces disputes aient été un catalyseur. pourquoi? il dit aussi que tu ne penses qu'à ta famille et à tes souhaits(étrangers), entendais tu cet avis? ou le balayais tu d'un revers de main en disant mais non tu trompes ou c'est n'importe quoi?


 

En ce qui concerne N, je lui ai donc dit très clairement que j'avais été blessée par ce que j'avais lu, et par le fait qu'il n'ait pas désactivé les applis de rencontre sur son téléphone. Il les a désactivées sur le champ, et m'a dit que de son point de vue, les messages que j'avais vus n'était que des plaisanteries, mais qu'il n'en enverrait plus du tout de cette nature à son amie/confidente, ni n'y répondrait si elle lui en envoyait. C'est à cette occasion que je lui ai dit qu'il avait le droit d'avoir envie d'une relation plus libre, à cet égard, que ce que moi je lui pouvais lui proposer, mais dans ce cas-là, il fallait me le dire. Il a décliné mais, au cours de la conversation, il m'a dit quand même qu'il sentait une pression de ma part sur le plan sexuel - chose qu'il n'avait jamais vraiment articulée, et qui n'est venue que parce que j'insistais sur le fait qu'il devait aussi parler s'il éprouvait un malaise.

et donc là encore comment as tu réagi ?


 

J'en viens à un point plus difficile, l'idée que j'exagérerais dans ma présentation des faits, d'une part, et que je serais trop narcissique, d'autre part. Pour l'exagération, je n'ai pas déformé volontairement les faits, mais mon message initial était déjà bien long et je n'y ai pas mis tous les détails (le fait par exemple qu'il n'y ait eu "que" trois échanges sexe dans la conversation que j'ai lue).

 

je n'en crois rien, tu manies la langue avec suffisamment de subtilité pour ne pas te planquer derrière cela.

il a échangé avec une ex-amie ++ des messages sexuellement explicites, tout en refusant en même temps les invitations (tout aussi sexuelles) qu'elle lui adressait en arguant du fait qu'il ne voulait pas mettre en péril sa relation avec moi.

tu pouvais dire il a échangé avec une amie qui est aussi une ex quelques messages sexuellement explicites.

 

En revanche, s'il s'agit de pointer le fait que je prenne au tragique des choses sans gravité, c'est une façon de répondre à mon post initial, en réalité, puisque j'y demandais justement si je réagissais excessivement en pensant à rompre dans les conditions que je mentionnais.

je n'ai pas dit que tu prenais les choses au tragique, ça c'est ton interprétation, moi j'ai dit que tu avais une propension à exagérer dans ta présentation des faits pour que cela aille mieux dans ton sens... tu nous parles de tes réaction impulsives, il y a peut être de cela, mais je crois que cela va plus loin dans la construction (déconstruction?) de ta pensée et c'est au demeurant pour cela que tu as été très affectée par la remarque de ta psy qui a estimé que ton côté "sarah bernard baffouée" détruisait ton ami.

 

En revanche, objectivement, je n'ai pas exagéré le problème sexuel que nous traversons. C'est délicat d'entrer ainsi dans les détails, mais si les vraies pannes (pertes d'érection) sont rares, l'anéjaculation est récurrente, voire constante, du moins à la pénétration. Ça ne nous empêche pas de garder une activité sexuelle plutôt intense. Mais il est vrai que ça m'a posé, de façon sans doute obsessionnelle, un vrai problème.

oui c'est bien ce que je disais il bande pas et/ ou n'éjacule pas... bon ok... au final les pannes sont rares et donc il peut bander longtemps sans éjaculer de quoi tu te plains? c'est lui qui peine à jouir, pas toi ? si? je connais pas mal de femmes qui échangeraient volontiers ton non éjaculateur contre leur éjaculateur précoce... et si c'était le cas d'ailleurs ? tu ne te plaindrais pas ?

 

Ça m'amène à la question du narcissisme. Je serais curieuse de savoir ce qui te donne l'impression que je suis trop narcissique, Albane. Déjà, le fait que je ponde des textes interminables à propos de mon petit nombril ne doit pas y être étranger.

Et bien non pas du tout, ce ne sont pas la longueur de tes textes mais plutôt la façon de t'exprimer, le choix de tes mots, la manière de rédiger. je pourrai quoter tes textes mais ce serait bigrement long à l'occasion, si cela t'intéresse je prendrai le temps de le faire


 


Mais surtout, en réalité, mes défaillances sont ciblées : je suis très sûre de moi professionnellement, très sereine dans ma fonction de mère, mais très vite paniquée dans tout ce qui concerne la vie amoureuse/l'intimité/le fait d'être aimable ou désirable.

cela m'amène à la question qui m'intrigue depuis le début, quels sont tes rapports à tes premiers objet d'attachement? la petite chérie de papa et la fille jamais assez parfaite d'une mère très exigeante et rabaissante ou l'inverse?

 

Et puis je crois aussi que je suis exigeante ascendant psychorigide.

je dirais que cela se ressent dans ta manière de bloquer sur un truc et de lui péter les burnes tant qu'il n'a pas craché sa valda

 

ce qui signifie que j'exige beaucoup de moi (et comme je ne suis jamais à la hauteur de mes propres exigences, évidemment, je me tiens en petite estime)

moui si tu le dis...

tu me permettras de ne pas en être convaincue, dans ton récit, j'ai trouvé effectivement beaucoup d'exigence vis à vis de lui, mais vis à vis de toi... pas tant que cela, mais peut être considères tu que tu fais tout parfaitement et donc de fait que c'est à lui de progresser, je ne sais pas.


 


et aussi beaucoup des autres. Ça ne veut pas dire que je me comporte au quotidien, ou même au lit, comme une princesse que son amant aurait l'impudence de ne pas satisfaire.

tu vois vu de ma fenêtre j'ai exactement le sentiment inverse, il a l'impudence d'aller danser et tu le considère comme un crime de lèse majesté.

il ne t'honore pas comme TOI tu considères qu'il devrait le faire et tu lui pètes les rouleaux avec ça... et lui gentil toutou il ne te dit pas , tu es bien gentille mais lâche moi avec ça... tout content et libéré d'un poids suite à la visite chez la sexologue il va danser guilleret et toi tu lui consières qu'il ne doit pas agir ainsi parce que toi tu étais déprimée ce soir là....

 


J'ai bien dit à N, très souvent, que mes difficultés face à son anéjaculation ne disaient pas grand chose de lui, mais beaucoup de moi, puisque c'est moi qui ai l'impression que je ne suis pas assez excitante pour qu'il aille jusqu'au bout. Mais je sais qu'il culpabilise de me donner cette impression, et en cela, sans doute, en verbalisant souvent ma peine, j'ai commis une "faute" - encore que je n'aime pas ce mot qui sent le procès, alors que de mon côté, j'ai justement soigneusement évité de le remettre en cause personnellement dans ses capacités ou sa virilité.



Tu as juste bcp trop insisté démontrant par là qu'il devait entendre le contraire de ce que tu disais.

je vais te donner un exemple...

Si qq1 te casse un objet précieux et que tu lui dis ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas c'est de la bienveillance et il va penser que tu le pardonnes


si tout au long des jours des mois et années qui suivent tu lui dit tu te souviens de l'objet que tu as cassé, j'y tenais beaucoup tu sais, tiens tu ne trouves pas que ça ressemble au truc que tu as cassé et auquel je tenais mais en moins beau... etc... mais tu sais j'ai oublié que tu as cassé le truc précieux... et bien tu obtiens du coup le contraire de ce que tu dis expressément et c'est EXACTEMENT ce que tu as fais et EXACTEMENT ce que t'a dit ta psy...


et faute ça ne sent pas le procès contrairement à ce que tu penses, mais la responsabilité, et le procès n'intervient en général que parce qu'il y a une négation de la faute ou de son imputation... c'était la minute nécessaire du petit juriste

 


À mon sens, nous sommes face à un problème relationnel, qui se résout à deux -

et bien moi je trouve plutôt que c'est toi qui en parle bcp et que c'est donc toi que ça gène et que c'est donc toi qui doit résoudre ce pb. Communiquer tu sais ce n'est pas péter les burnes à l'autre en remettant sans cesse sur le tapis ce qui dysfonctionne...

 

En revanche et pour finir, il est vrai que je trouve qu'il a merdé avec ses "malheureux" sms, et tous ces petits trucs pas clairs que je mentionne dans mon premier post.

là je suis d'accord avec toi et je pense que oph t'a donné une piste de réflexion pour expliquer la rébellion de monsieur qui passe quand même pas mal par tes fourches caudines

 

Je note, Albane, qu'à ton avis, cela reste assez anodin.


Pas du tout je soulève le fait qu'il n'y a 3 pauvres sms sur une conversation de plusieurs mois, et non un truc supra fréquent alors que tu présentais les choses autrement, de même que je relève que le clash avec la psy est en fait fait un au revoir Madame je ne viendrai plus...

 

Même s'il n'y en a eu que peu, ce ces messages, cela reste malgré tout trop pour moi
Cela s'entend parfaitement et si c'est trop pour toi tu sais ce qu'il te reste à faire.


Bonne soirée Louise

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Bonsoir,

je comprends bien que pour vous, j'ai arrêté de voir ma psy parce qu'elle me disait des choses que je n'arrivais pas à admettre, notamment le fait que je manquais d'empathie à l'égard de mon ami. Mais je le sais bien, que je n'ai pas eu la bonne attitude, je l'ai écrit ici même (je ne sais pas comment quoter, donc je vais faire un copier-coller) :


Bonsoir Oph,

merci pour ton message. Je sais bien, malheureusement, que je lui ai mis la pression et que j'ai sans doute contribué à son blocage. Je n'arrivais juste pas à faire autrement.


Je reproche à ma psy de ne pas avoir pris en considération le fait que je souffrais aussi. Il y a de l'égocentrisme à se croire seule responsable des problèmes d'éjaculation de son partenaire, sans doute ; mais peut-être que ça s'explique un peu par le fait que j'ai fréquenté avant lui un con qui me disait des trucs aussi rassurants que "tu ne m'excites pas" (avant de me faire l'amour trois fois de suite, cherchez l'erreur), "tu es trop large" (du vagin, s'entend), "tu es disproportionnée" (petite poitrine et fesses bien présentes - enfin, un 36 et un 38, quoi)... et qui avait aussi des difficultés à jouir avec moi. Donc par association, on peut se dire même effet, donc même cause, je n'excite pas assez mon nouveau partenaire. Dans un registre différent, d'ailleurs, ma mère m'a dit, juste avant de rencontrer N, en me regardant d'un air perplexe : "mais au fait, qu'est-ce qui lui a plu, en toi ?" Euh, je ne sais pas, tu ne penses pas que je peux plaire à un homme ? C'est ma mère aussi qui m'a offert peu après ma rupture majeure un livre de conseils sur la manière d'être féminine et séduisante... c'est dire la confiance qu'elle avait en mes compétences en la matière. Mais je ne lui jette pas la pierre, elle est aimante, vraiment, mais maladroite et surtout, elle est bouffée par la haine de soi, et donc ne peut sans doute pas concevoir que la chair de sa chair soit plus aimable qu'elle ne pense l'être elle-même. Tout ça pour dire que oui, c'est mal, je n'ai pas su/pu rassurer N, j'ai manqué d'empathie (mais je progresse et c'est drôle, depuis que j'ai lancé ce sujet, ça va très bien entre nous), mais il y a des manières de le dire, et affirmer que je le "détruis", c'était juste trop violent.


Albane, j'ai trouvé ton message vraiment agressif et même pas très honnête dans la façon de rapporter mes propos. Par exemple, j'écris


"En réalité, j'ai justement eu beaucoup de mal à comprendre que mon ex m'ait quittée, et puis il m'a rappelé que nous avions eu 2 ou 3 très grosses disputes les deux années précédentes (je voulais partir travailler à l'étranger, lui pas ; il trouvait que je privilégiais ma famille au détriment de la sienne, etc.). Pour moi, c'était le lot des couples au long cours, et nous pouvions surmonter cela, mais il faut croire que quelque chose s'est brisé dans son amour pour moi au cours de ces disputes, et il a reporté ses sentiments ailleurs. "


et ça devient


"C'est très intéressant, avait il le sentiment que tu ne prenais pas en compte ses ressentis ou pas assez?

Typiquement tu dis "on s'engueulait pour moi c'était normal le lot de tous les couples" et lui il semble que ces disputes aient été un catalyseur. pourquoi? il dit aussi que tu ne penses qu'à ta famille et à tes souhaits(étrangers), entendais tu cet avis? ou le balayais tu d'un revers de main en disant mais non tu trompes ou c'est n'importe quoi?"


Déjà, "je voulais partir à l'étranger et pas lui", ça ne signifie pas "je n'écoutais que mes souhaits", ça signifie "nos souhaits n'étaient pas/plus les mêmes". En l'occurrence, et pour rester factuelle,


- je voulais qu'on parte travailler à l'étranger > on n'est jamais partis travailler à l'étranger

- il trouvait que je privilégiais ma famille au détriment de la sienne > quand on partait en week-end dans notre région natale à tous les deux, il MINUTAIT le temps que l'on passait dans l'une et l'autre famille, et un jour il m'a engueulée comme du poisson pourri parce qu'on était partis de chez mes parents pour aller chez les siens à 10h30 au lieu de 10h, comme il l'avait décrété.




Donc ce n'est pas moi qui ai balayé ses souhaits d'un revers de la main ; il n'a surtout pas supporté que je commence à m'affirmer de plus en plus, l'âge venant, alors que j'avais toujours été confite d'admiration devant lui. Mais tu as choisi de tordre mes propos dans le sens le plus défavorable pour moi. Il est perceptible que mon style t'agace et que tu y vois la trace de mon hypernarcissisme ; tu en as bien le droit, mais pourquoi intervenir sur ce post alors ? De toute façon, ce n'est pas parce que je préfère dire "répéter sans arrêt les mêmes choses" plutôt que "péter les burnes" que je suis plus prétentieuse ou auto-centrée ou incapable de me remettre en question qu'une autre.

J'aurai d'autres choses à répondre, mais je manque de temps ce soir. Bonne soirée.

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