Aller au contenu

Je souffre seul, rejetée sans le soutien de ma famille


Messages recommandés

Bonjour à tous, je suis une jeune fille de 30 ans.


J'ai lutté pour y arriver pour avancer, mais là je n'y arrive plus. Je suis si mal, au fond du trou, j'ai des idées noires qui me fusent la tête.

Je suis tellement mal, que je n'ai guère la force de raconter mon histoire.

Je n'ai pas d'amis où j'habite (j'y habite depuis peu), personne avec qui parler. Ma famille m'a jetée car elle ne comprenait pas qu'on puisse souffrir pour (je cite) "un c******".

Je cherche une main tendue, parler, du réconfort, une épaule, quelque chose qui me tienne encore... peut-être des personnes par chez moi?

Je suis venue ici, car je lis le forum depuis un certain temps, et je sais qu'il y a toujours une personne pour parler...

Je suis désolée pour ce brouillon, j'en peux plus...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 58
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Meilleurs contributeurs dans ce sujet


Salut wemma7!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️

  • Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation
  • Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets
  • Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête

Tiens-nous informé !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci à toutes et à tous pour vos réponses, autant ici qu'en privé. Je vous répondrai très vite (au MP). En attendant, j'essaie de vous raconter mon histoire (à suivre)... certainement banale pour beaucoup... Je fais au mieux car mon cerveau est à plat, je n'arrive plus à manger.

Du fond du coeur, merci.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à toutes et à tous .


Je vais faire au mieux car l'histoire est longue, et je ne vais vraiment pas bien. J'ai écrit mon histoire sur plusieurs jours car la peur, la tristesse et les angoisses me paralysent...

Excusez-moi pour le pavé...


Il y a un an, au mois d'octobre, j'ai succombé enfin (il me courtisait depuis janvier 2016 déjà, mais ne me faisait ni chaud ni froid) à un homme marié de 45 ans (2 enfants de 11 et 15 ans) que j’appellerai F. J'en ai moi-même 30 et était également en couple à l'époque. "Succomber" fût certainement l'une des plus grandes erreurs de ma vie quand je vois la spirale infernale qui s'en est suivie.Ce qui est fait est fait.

Nos rdv étaient très réguliers (puisque nous faisions partis d'une même association). Très rapidement les sentiments se sont mêlés. Il m'a dit m'aimer très vite, pareillement pour moi. Je ne dirais pas -vue la situation- que nous vivions un amour sain, mais nous vivions un amour passionnel et fort. De mon côté, mon couple battait déjà de l'aile. Cette situation n'a fait qu'accélérer la rupture avec mon compagnon de l'époque. J'ai pris alors une maison en location.


J'ai vécu des moments de pur bonheur entremêlés de moments de purs angoisses quand il rentrait chez lui, quand nous nous disputions, quand il ne me répondait pas... J'étais réellement devenue dépendante affective (Il est aussi arrivé dans ma vie où j'avais un creux affectif profond). Mais on s'aimait, c'était une évidence. Il y a eu énormément de mensonges de son côté, me faisant croire qu'il ne se passait plus rien avec elle depuis des mois. Il me le jurait sur la tête de ses enfants ... Au final j'ai su que mes sentiments me rendaient naïves et au final ça m'arrangeait de le croire... Aussi, j'avais le sentiment (et c'est même une conviction) qu'il faisait ce qu'il voulait de moi puisque lorsqu'une dispute éclatait entre nous, je me mettais dans un état lamentable puisque j'avais peur qu'il me quitte. Tout cela, il le savait et je pense qu'il en jouait parfois.


Il me parlait de divorce. Que j'étais la femme de sa vie. Qu'il ne pouvait pas vivre sans moi. Mais il fallait que nous laissions un peu de temps. Nous devions attendre juin 2017, époque où il allait certainement se retrouver au chômage. Il n'avait pas la force de gérer et un divorce et une perte d'emploi.


Fevrier 2017, sa femme nous a découvert ... Ce n'était pas la première fois qu'il la trompait (12 ans de mariage). Elle l'a toujours repris. Il me disait la tromper aussi souvent car il ne l'avait jamais réellement aimée. Il disait ne jamais l'avoir quittée car il n'était jamais tombé sur une femme pour qui il a eu de réels sentiments, j'étais la première. Rester avec elle jusque là était pour lui une solution de facilité, et les enfants...

Elle a tenté à ce moment de sauver les meubles, mais lui était décidé à partir. On se voyait de plus en plus, il cherchait un appartement. Elle savait qui j'étais. Nous commencions même à sortir un peu plus "publiquement" mais pas dans notre ville.

Le 18 mars 2017 il m'a même présenté sa famille, sa sœur et ses neveux qui m'ont tous dit qu'ils ne l'avaient jamais vu aussi heureux et épanoui...


Le 19 mars 2017, au soir, il m'envoie un sms pour me dire que sa femme est en train de faire une crise d'épilepsie, qu'il ne savait pas quoi faire, que c'était la première fois... Je lui réponds d'aller aux urgences. Je pars m'aérer sans mon téléphone par peur: Je voyais déjà "l'événement qui allait les rapprocher" puis qu'aurais-je dû faire de plus? Y aller et l'emmener aux urgences ???! 1heure plus tard je récupère mon téléphone, il m'avait laissé un message vocal: les pompiers l'ont emmenée aux urgences, je ne l'ai pas soutenu donc IL ME QUITTE. (1 mois plus tard, j'apprenais qu'elle avait fait une simple crise d'angoisse).

J'étais dévastée, je hurlais tant la douleur était forte... mais avec mon minimum de fierté, je l'ai immédiatement bloqué des réseaux sociaux, supprimé son numéro, SR... Je n'étais pas un objet: il me quittait et repartait avec elle parce que je ne l'ai pas soutenu??? Plutôt crever de douleur que de répondre quoique ce soit...

Je ne vous raconte pas les semaines qui ont suivies (perte de 10 kg en 2 semaines...).


Trois semaine plus tard, après un SR de sa part aussi, il tente de me reconquérir... Je ne vous raconte pas encore une fois les semaines qui ont suivies. Je n'ai pas craqué comme une droguée en manque, il lui a fallu du temps, mais j'ai quand même craqué.... certainement là une autre grosse erreur de ma part.


Je résume ce paragraphe brièvement:

Puis les choses ont évolué (je résume en bref la situation), il a dit à sa femme qu'il la quittait, elle lui a fait le fameux papier comme quoi il pouvait quitter le domicile conjugal...

En juin, il perds son boulot, le voilà au chômage.

Il avait réservé fin juin une semaine de vacances aux Canaries avec sa femme et ses enfants.Depuis longtemps, il me dit qu'il n'ira pas, qu'elle ira seule avec eux. La veille du départ, je le vois hyper angoissé. Il me dit qu'il n'est pas bien que ses enfants partent sans lui pour la "dernière fois", qu'ils attendaient çà avec impatience. Et moi en tant que "trop bonne, trop c*****" intérieurement je hurle de douleur, mais je lui dis d'y aller. Chose qu'il a faîte en me jurant qu'il ne se passera rien là-bas. Lors de ses vacances, je recevais énormément de messages, d'appels... rien d'inquiétant. Le soir de son retour, il vient immédiatement dormir chez moi. C'est là que notre vraie histoire à commencer.


Nous sommes début juillet. Nous nous installons dans la maison que j'ai récemment acheté. Je rencontre ses enfants. Son fils, parfait. Sa fille un peu moins, elle ne parle pas, mais je laisse couler....Elle est ado, ça lui passera...

Début septembre, il reçoit la demande de divorce de sa femme.

J'étais heureuse. Mais les choses ont vite évolué. Je ne reconnaissais plus vraiment celui que j'ai aimé. Il critiquait tout ce que je faisais. Je ne faisais jamais rien de bien. Pas suffisamment (Rappel: je travaille et lui est au chômage). Je ne m'habille pas assez sexy (nous n'avions pas apparemment la même notion entre s'habillait classe et s'habiller olé olé). Le soir en sortant de la douche, je peinais à me montrer en mode pantouflarde tranquillou car il me reprochait ces tenues... Le sexe, ce n'était jamais assez pour lui. Il m'éloignait du monde, s’engueulait avec ma famille, me disait qu'elle m'influençait.


Il y avait quand même de bons moments mais ils devenaient très rares. Je pleurais souvent, je me sentais rabaissée, oppressée, emprisonnée. Je n'osais rien lui dire car à la moindre engueulade, il me menaçait de partir. J'avais peur, je l'aimais... Puis quand il allait trop loin, il revenait, s'excusait en me disant, qu'entre le divorce, la perte d'emploi, ses nerfs lâchaient.


Mi septembre, il se casse les 2 coudes lors d'une sortie vélo. C'était de pire en pire, il fallait que je fasse absolument tout, je subissais une pression psychologique de sa part insoutenable pour moi. Je lui devais tout. Il ne fallait pas que je me plaigne parce que lui avait ses 2 coudes cassées. J'en pouvais plus, c'était horrible. Lui passait son temps devant la télévision à regarder des séries. Le 22 septembre il se fait opérer. Sous anesthésie locale, l'opération dure 1h. Evidemment, à son retour j'étais là. 30 minutes après, rebelote: insultes, humiliations parce que je venais de descendre boire un café. C'était inconcevable selon lui de ne pas m'occuper de lui 5 minutes pour aller boire un café, alors qu'il venait de subir une opération!

Nos engueulades sont jamais "normales". J'ai le droit à toutes sortes de jolies petits noms, des remarques méprisantes et rabaissantes. Par moment, je me demandais même si finalement c'est moi qui n'était pas normale? Si je ne méritais pas tout ce qu'il disait? Si en fait il n'avait pas raison? J'étais peut-être une bonne à rien...une merde?

Quoiqu'il en soit le soir de l'opération, j'ai craqué: mon cerveau, mon esprit même mon corps ne supportaient plus cette violence morale. Je suis partie.


Dans mon lit, seule, je me suis même surprise à ressentir un soulagement si je le quittais, s'il n'était plus là. Je serais libre... je pourrais m'habiller comme je veux, aller voir qui je veux. Je ne pensais même plus aux sentiments si forts que j'ai pour lui, il n'y avait que çà qui m'obsédait: le bien-être que je ressentais en pensant à ma liberté...


Le lendemain midi en revenant du travail, il était à la maison (sa soeur l'avait ramené car je travaillais. Même çà, c'était scandaleux pour lui que je ne rate pas le travail pour aller le chercher). C'est reparti de plus belle... Il me reprochait d'un ton méprisant que je fumais une cigarette en rentrant du travail au lieu de lui faire de suite à manger, à lui qui avait un bras en moins, à lui qui n'avait rien mangé depuis la veille au soir. Il a eu encore des paroles... rien que d'y penser, j'en pleure... Le samedi 23 septembre et pour la première fois, je l'ai regardé dans les yeux et je lui ai dit "Pars je n'en peux plus" puis je suis partie travailler.

En rentrant à 17h, il était parti, avait pris toutes ses affaires sans exception, y compris les objets/meubles de la maison qu'il avait payé...

Sur le moment, je n'étais pas mal. Je n'étais pas bien non plus mais je n'étais pas effondrée. Je culpabilisais plus de l'avoir mis dehors alors qu'il venait de se faire opérer du coude... Et encore... à chaque engueulade c'était "je vais partir, j'irai chez ma sœur ou ma mère le temps de me trouver un logement...".


Je suis passée en SR.

Il m'avait envoyé un message pour me dire qu'il dormait chez sa mère. Sauf qu'une semaine plus tard, j'ai appris qu'il était reparti chez ...Devinez qui ? Sa femme évidemment...

Il a essayé de me reconquérir (ou tout autre chose malsaine j'en sais plus rien si c'est de la reconquête ou autre...), m'envoyait pleins de sms, un lettre ... Je n'ai jamais répondu car c'était toujours pour me dire (en gros) "Je t aime, tu m as mis dehors alors que je me suis fait opérer". Toujours ce "moi je", à aucun moment il ne parlait du "pourquoi je l'ai quitté, ce qu'il avait fait pour qu'on en arrive là".


Le temps passe et ce qui est horrible c'est que je n'arrive plus à penser à pourquoi je l'ai quitté, je ne pense qu'à lui, à mes sentiments pour lui, au fait qu'il soit reparti chez sa femme, je n'ai que les "bons souvenirs" en moi alors que la veille de la rupture je me sentais si bien de penser enfin à ma liberté...je suis au fond du trou... Je n'arrive plus à avancer.


Vendredi passé vers 22h30, il est venu taper chez moi:

-Il m'aime plus que tout au monde.

- il est chez sa femme car chez sa mère çà ne se passait pas bien. Que ses enfants ont dit à leur mère qu'il ne pouvait pas dormir à la rue. Donc soi disant qu'il dort dans le canapé et que sa femme a quelqu'un d'autre. Je dois être vraiment naïve.

- Il cherche un studio meublé, qu'il ne peut pas faire mieux en ce moment comme il est au chômage ...

Il a été tellement crédible ce soir là, et moi si faible et en manque de lui que je lui ai dit que je l'aimais et je l'ai embrassé...

Je lui ai dit que j'étais vraiment mal en point, que je n'avais pas honte de souffrir d'avoir quitté quelqu'un que j'aime.

Ensuite je lui ai demandé de partir.


Les jours suivants c'était SMS sur SMS mais moi je ne lui répondais que très peu, lui ayant dit qu'il était hors de question que je lui envoie des messages alors qu'il était avec sa femme.

- qu'il m'aimait, qu'il ferait tout pour me reconquérir.

-qu'il ne dormait plus, que chaque seconde il pensait à moi.

- il m'envoyait des liens vers des studios.

-qu'il était inquiet pour moi et qu'il voulait prendre soin de moi.

-qu'il avait compris ses erreurs, qu'il avait été dur avec moi et qu'il allait changer.

Je lui répondais un peu, lui faisant comprendre que je l'aimais et que s'il faisait tout ce qu'il disait, on aurait certainement une autre chance. Mais que le temps qu'il était chez sa femme, c'était psychologiquement impossible...


Jusqu'à il y a 3 jours. De 10 messages par jours, je suis passé à zéro message par jour. Incompréhension total... au fond du trou...

Et hier matin: "bonjour princesse, bosses tu ce matin?", je n'ai pas répondu.

Et hier soir: "Tu brilles par ton silence...c'est désespérant. Faut bien se faire une raison". Je n'ai pas répondu.


Voilà mon histoire.


Ce soir j'ai rdv chez un psychiatre. Et j'ai peur.


Je vous remercie à toutes et à tous de m'avoir lue.

J'ai réellement besoin de soutien, de conseils, je n'en peux plus.


M.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour M


Je commence par la fin: très bien pour ton rdv chez le psy, tu es dans une spirale d'auto-destruction, tu le dis très bien: n'importe qui d'un peu bien dans sa peau aurait fui en courant.Donc bravo pour ta décision et ton courage (ce n'est pas facile d'assumer qu'on a besoin d'aide), tu peux être fière de toi!


Homme marié (warning rouge fluo)

Homme marié qui dit n'avoir jamais aimé sa femme (warning rouge fluo: ils disent TOUS ça. Perso, je préférerai 10000 fois je crois, un mec qui me dit que ben la chair est faible, plutôt qu'il me baratine sur sa légitime

Homme marié qui dit n'avoir jamais aimé sa femme MAIS qui trouve toujours de super bonnes excuses pour ne pas la quitter (le pompon étant la crise d'épilepsie. )

Homme marié qui dit n'avoir jamais aimé sa femme MAIS qui trouve toujours de super bonnes excuses pour ne pas la quitter ET qui culpabilise sa maitresse au lieu d'assumer être un con (les vacances en famille, nec plus ultra)

Homme marié qui dit n'avoir jamais aimé sa femme MAIS qui trouve toujours de super bonnes excuses pour ne pas la quitter ET qui culpabilise sa maitresse au lieu d'assumer être un con ET qui quand bobonne l'a mis dehors (je serais TRES surprise que contrairement à ce qu'il t'ait dit, ce soit lui qui soit parti) fait une vie infernale à sa nouvelle nana...


bref, des alarmes de plus en plus fortes, que tu as choisi (mais inconsciemment sur la notion de danger) d'ignorer


Dans ce que tu décris ensuite, on retrouve TOUS les aspects de la maltraitance, isolement de la victime, culpabilisation de la victime, doubles contraintes, etc...il n'a jamais levé la main sur toi? j'en serais étonnée aussi....:(


et enfin, il ne te lâche pas, histoire d'être sûre qu'il a toujours son emprise sur son jouet...


rien de tout cela n'est de ta "faute", ne t'en veux pas, en revanche, oui, tu dois te faire aider pour


1°) t'en sortir

2°) comprendre comment tu as pu en arriver là afin que cela ne se reproduise pas dans l'avenir


concrètement, je pense que tu devrais changer de numéro, (voire déménager selon comment ça tourne?...) mais ce mec me fiche la trouille, je serai surprise qu'il lâche l'affaire facilement



Courage!


PS: c'est fou cette constance, qu'ont les hommes violents, d'appeler leur nana "princesse" alors qu'ils les traitent comme des chiens. Mon mec me donne des mots doux mais sûrement pas "princesse", qui est une référence des contes de fées...c'est un cauchemar ça, pas un conte de fée

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Wemma7 !



Je viens de lire ton histoire..



Il est bien clair que cette homme et à fuir !!!



Ta souffrance est entièrement car ce que tu as vécu est vraiment costaud malheureusement !



Tu est en ce moment tiraillé car toi tu as beaucoup donné dans cette relation et tu n'as strictement reçu en retour de positif !



Cet homme est dans un schéma de vie ultra négatif et il y a que lui pour faire évoluer ces choses là, mais qui est destructeur pour la personne qui partage sa vie..



Alors toi maintenant protèges toi, effectivement il y a de fortes chances pour qu'il ne lâche pas l'affaire et qu'il utilise différentes méthodes pour te faire douter, te faire revenir, te déstabiliser etc...



Mais surtout ne craque pas car la spirale infernal reprendra de plus belle !



Ta consultation avec un psy est vraiment la meilleur chose que tu peut faire en ce moment car tu vas pouvoir avec cette personne la créer des bases solide pour un nouveau départ dans ta vie !



En tout cas comme je t'ai dit dans mon MP hésite pas si tu as besoin..



Courage !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Paige et Alx00, merci pour vos réponses qui sont malheureusement ma triste réalité.


Au lieu de rester dans ma bulle à dormir et ne rien faire, je devrais m'efforcer à venir discuter ici... Car je ne vais pas bien du tout.


1- RDV chez la psychiatre vendredi passé:

- C'est un chagrin d'amour, c'est normal que vous soyez dans cet état.

- Elle a augmenté la posologie de mon anti-dépresseur que je prenais depuis 8 ans (à l'époque je l'avais eu pour des crises de panique)

- Elle: "La dépendance affective c'est des années de travail avec un psychologue. Pas une fois par semaine, mais deux fois par semaine"

Moi " Oui mais vous vous rendez compte, 110 euros par semaine?"

Elle " Vous avez un bon métier, pensez aux gens qui peuvent pas se le payer" (Ah bon tu crois ça????) "38 euros, merci, au revoir". Je suis repartie dépitée...


2-Lui

Il continuait de me courtisait, venait taper à ma porte pour discuter, m'a envoyé 1000 et 1 sms, appels auxquels je n'ai quasiment pas répondue. Pourtant je l'aime... put***!


Je pense que beaucoup comprennent mon ressenti quand je dis que ça fait énormément de bien que la personne que vous aimez vous court après ? Vous vous sentez plus fort, et moins une merde...


Hier soir, il a tapé, j'ai ouvert, on a discuté longuement "Je vais prendre un appartement au 1er décembre, je vais changer, je sais où j'ai foiré, tu es la femme de ma vie..."... Il semblait tellement sincère qu'il m'a convaincue...

Et j'ai commis un des interdits les plus graves: coucher avec ...



Ensuite il est reparti chez lui, m'a envoyé un sms pour me dire qu'il m'aimait follement. Ce matin, il me demande comment je vais. Comme d'habitude je ne réponds pas car c'est psychologiquement impossible pour moi de lui répondre alors qu'il est reparti là-bas ... puis "tu sais bb, dire bonjour c'est naturel, cela veut dire que l'on pense à toi <3 "



Depuis plus rien, du moins beaucoup moins d’entrain de sa part (parce qu'on a couché?!).



J'ai besoin d'aide. Je ne connais personne là où j'habite (j'habite Calais, il y a des gens de Calais?), pas d'amis à qui me confier. Je reste toute la journée dans mon canapé à dormir. à pleurer. Je n'ai plus le goût à rien.



Est ce que je vais m'en sortir ?

Est ce que c'est possible de s'en sortir? Des témoignages?

Comment quand on est seule?

Est ce qu'il va abandonner maintenant qu'il a eu ce qu'il voulait ? va t'il encore essayer de me contacter, sonner à ma porte ?

Si je coupe les ponts mais vraiment définitivement, c'est à dire en bloquant même son numéro de téléphone, vais je réussir à l'oublier?



Je vais mal...


Merci, je vous embrasse

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Wemma


Bravo pour le courage dont tu as fait preuve tu te respectes tu le quittes et tu verras que c'est bien de s accorder cette reussite pour toi pour ton estime de toi et parce que comment souhaiter que les autres nous respectent quand on ne se respecte pas soi meme. Et bravo aussi pour ton courage de raconter ca ici.

Je trouve aussi (as usual) que les propos de Paige sont très justes.


Ensuite sache quand on est dans le rouge, fragile vulnérable qu en continuant à parler avec ce type de personne on se fait retourner le cerveau et ca entretient le cercle vicieux.


Tu parles ici de violences psychologiques et de mal etre profond et peut etre que tes «sentiments» t empechent de voir la face cachée de l iceberg:

Es tu bien sure de l aimer ou as tu peur de la solitude inconsciemment? Aimes tu un homme qui ne te respectes pas et est violent avec toi? Et si tu l aimais d un amour veritable pourquoi votre amoyr et douloureux et pourquoi vouloir le posseder à tous prix etc...

Pour savoir ce que tu as toi à regler etetil detecter tes manques es fonctionnements negatifs il te faut couper les ponts pour ne pas qu'il retrouve l emprise en te retournant le cerveau ce qui sera facile vu que tu es fragile.. le triangle de karpman si tu veux lire des choses à ce sujet...


Courage à toi c'est bien cette demarche de t'en sortir via un psy etc.


Ps je ne donne pas de lecons hein ce n'est pas mon objectif. J'ai traversé cela dans un contexte different.


Tu trouveras en tous cas ici des personnes exceptionnelles avec le coeur sur la main et qui m'ont sortie de mon foutu déni et spirale infernal Meme si je ne suis pas encore alignée complètement... et que le chemin fut compliqué et certains le savent :):):)


je leur suis tellement reconnaissante.

Modifié par Chachmouth
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Chachmouth.

A te lire, on peut s'en sortir, et même si quand je te le dis je n'y crois pas vraiment me concernant, ça me fait du bien.

Ne serais ce que lire quelqu un cela me fait du bien.

Ce soir je n'ai pas de nouvelles, et je me sens terriblement mal, c'est horrible...

Je suis oppressée au plus haut point, je n'ai plus envie de vivre tant c'est douloureux. Je sais que c'est horrible à lire ce que j'écris là, mais c'est ce que je ressens.

Je n'en peux plus :-(

Merci <3

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Articles du blog en lien avec ce sujet

×
×
  • Créer...