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Il m''a quitté après un an d''amour à distance


Agatheyzac

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Bonjour Agathe,


Cela fait plusieurs jours que j’ai lu ton histoire.

J’ai longtemps hésité a venir mettre un mot, car cela fait un moment que je n’ai pas « conseillé » un intervenant et j’avais peur de mal faire.


Tout d'abord sache que je suis désolée de ce que tu traverse. :cry:


Ton histoire me touche beaucoup car elle fait écho à ma dernière histoire.

Pas celle qui m’a amené a m’inscrire il y a 2 ans (quoique..) mais celle qui me pousse a revenir flâner par ici.


La vérité c’est que je me "retrouve" un peu dans ton Ex. Je ne veux pas parler de moi parce que ce n’est pas le sujet, ici on parle de toi.

Mais je voulais vraiment rebondir sur ton dernier message.


Je viens de passer 6 mois (oui c’est peu mais ça n'empêche pas la peine…), avec un homme qui avait des sentiments pour moi mais qui allait trop mal pour en profiter.

(Nous sommes passés tous les deux par des relations longues assez malsaines)

Un homme qui se posait des question sur lui, sur la Vie et bien entendu sur nous. Des questions auxquelles il n’avait jamais de réponse bien évidemment, et auxquelles je n’avais pas de réponse moi non plus bien entendu.


Et malgré tout le cœur et toute la patience que l’on peut y mettre ON ne suffit pas.

Tu le dis si bien, il ne pouvait pas te sauver.


Tu sais le mien d’ex, moi j’étais persuadée qu’il en avait des sentiments et ce malgré ses doutes à lui. Et le fait que moi j’y crois, et que je sois patiente et rassurante n’a pas suffit a l’aider dans ses questionnements. Tout était devenu source de conflits internes.


Tout ce qu’il aimait chez moi au début, était devenu une source de comparaison.

Il aimait mon optimisme, mon sourire, ma sociabilité, ma maturité…

« J’étais tout ce qu’il avait toujours cherché », il avait « de la chance de m’avoir », j’étais « étonnante » et pourtant ça a fini par me desservir.

Tout devenait comparaison de lui à moi.

Il se trouvait « a des lieues de ma maturité », se sentait « transparent à mes cotés », avait l’impression de toujours aller mal et enviait ma bonne humeur. Bref ce qu’il adorait chez moi finissait par le mettre LUI plus mal.

Quand tu parlais de son bonheur qu’il te crachait au visage…ça à fait écho chez moi.

Que peut-on faire fasse à ça?

Ben rien.


J’ai fini par rompre il y a quelques semaines. Non pas parce que je ne croyais pas en Nous et Non pas parce que je pensais qu’il ne m’aimait pas mais parce que j’ai compris que je ne pourrais rien faire pour qu’il réalise ça lui. Et ça, ça me bouffait MOI.

Et je lui ai dis ça simplement. Sans excuse et sans nouveau mec derrière.


Je trouve ça idiot. Mais c’est comme ça et je dois l’accepter

Ça pique vachement. Mais c’est comme ça et je dois l’accepter.

Et pourtant c’est moi qui ai rompu.

J’ai rompu et je suis triste. J’ai rompu et je ne pense pas être une personne horrible pour autant.

Il m'a juste fallu admettre que je n'y pouvais rien malheureusement.

Je n'étais ni sa psy, ni son infirmière, ni sa mère, ni l’Elue de la prophétie :-|


Je sais qu’il a commencé a voir une thérapeute. Il avait fait les recherches avant notre séparation. Mais je sais aussi qu’il s’est réabonné à un site de rencontres en parallèle. La seule chose qu’il a pu me dire a ce sujet, c’est qu’il était pas Fier d’être de nouveau là, et qu’il s’était à la base juré de prendre du temps pour lui et de se réparer mais qu’il était incapable de faire autrement pour l’instant. Et bien soit. Grand bien lui fasse ou non.


Je n’ai même pas été en colère. Juste triste. Triste pour lui. Plus que pour nous.

Comment peut on savoir que l’on fait des choix qui nous rendent encore plus mal et les faire quand même ?

Parce que le pire c’est que oui je pense qu’il est sincère. Et qu'il est pas fier, pas heureux, et qu’il fait comme il peut avec les moyens qu’il a.

Fait-il les bons choix ? Je ne pense pas.

Est-ce un gâchis monumental? Je le devine.

Un hôtel? Trivago..


Peu importe en vrai. Notre canard est toujours vivant et je pourrais faire la roue devant lui que ça ne changerait rien à ce qu'il a dans le chou malheureusement.

J’ai eu mon parcours de guérison, il a le sien a arpenter.

Que ce soit avec des choix que je comprenne moi ou pas.

Qu’il préfère retenter de trouver encore une fois ce qu’il avait toujours cherché avec une autre, qu’il préfère recommencer un truc tout neuf avec une nana alcoolique, colérique, manipulatrice infidèle comme il avait avant.

Ce sont ses choix a lui, son chemin de guérison (ou pas) à lui.

Moi juste je n'ai pas à l'aider et surtout je ne PEUX pas l'aider.


Je voulais juste essayer de te dire, très maladroitement surement (et j’en suis vraiment navrée), que ton Ex n’est pas pour autant un connard.

Il a fait aussi comme il a pu pour Vous et il finalement fais un choix pour LUI.

Il ne l’a peut être pas fait proprement je te l’accorde. Mais ça ne remet pas en cause votre histoire, ça ne remet pas en cause les sentiments qu’il a pu avoir ou qu'il a encore pour toi.


Vraiment. Ne doute pas de ça peu importe l’issue de votre relation.


Après je pense que la Colère fait partie du processus normal. Moi-même qui ai quitté j’ai envie de lui en vouloir de me dire qu’il m’a empapaouté sévèrement, ça serait plus simple a gérer pour moi que de me dire que oui c’est juste que j’étais "pas assez".

Mais douter de ce qu'il a pu ressentir pour moi c'est douter de ma Valeur.

Et je ne vois pas pourquoi non, il n'aurait pas pu m'aimer. Ce qu'il en fait après de sa capacité à gérer ses sentiments c'est son souci.


Et je crois que douter de ce que tu as pu vraiment ressentir pour lui c'est également douter de douter de ta Valeur à toi ;)


Pour le reste soit en colère, s’il faut que tu le sois.

Sois fâchée si cela peut te soulager un peu de ta peine.

Personne ne t’en voudras. Et tu ne t’en voudras pas à toi non plus.

Apitoie-toi, morfonds toi ici. C’est ton chemin ton parcours. Je te promets que ça ne durera pas toujours, si si je te jure.

Prends le temps de vivre ces moments là et ne culpabilise pas. De rien.

Tu fais toi aussi avec tes propres moyens ;)


Je ne pense pas n’avoir été très douée avec mes mots mais je tenais quand même a réagir.


Je t’embrasse :bisou:

MyZ

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Merci beaucoup MyZ de ton message, cela me touche beaucoup.

Tu as les mots qu'il faut ne t'inquiète pas, et cest normal que tu parles de ton histoire, c'est ce qui m'intéresse aussi même si j'essaie de garder à l'esprit que chaque histoire est unique.


C'est très intéressant d'avoir le point de vue opposé, et je comprends tellement ton ex copain, se comparer tout le temps, gâcher la relation avec son questionnement... Et je "comprends" ton point de vue, te dire "mais pourquoi tout ça? pourquoi on peut pas être juste bien" et ton impuissance.


C'est surtout le côté tromperie qui m'a blessée, le côté lâche. Justement il avait toujours été plutôt correct dans la relation, même très correct, et là sur la fin, boum ! Il embrasse une autre fille. C'est pour ça que je me demande si il me trompait pas carrément depuis plusieurs jours.


C'est méchant mais ça me "rassure" que tu me dises que même si c'est toi qui a quitté, tu te sentais triste et que tu avais une sensation de gâchis. J'espère que c'est au moins ce qu'il ressent aussi, même s'il ne veut pas revenir. Pour mon ego et par honnêteté, ça me rend folle de ne pas savoir même si comme dit Elieza ça ne change rien aux faits.


Merci encore infiniment de ton message, que je vais relire plusieurs fois ^^

Bises

Agathe

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Agathe,


Suis contente si j’ai pu un peu t’aider.

Tu sais si ton copain a été droit et correct tout le tps de votre relation malgré les difficultés, tu n’as pas de raison d’en douter plus maintenant ;)


Oui rien ne justifie son acte, et oui c’est très lâche mais encore une fois ça ne doit pas « effacer » votre vécu.

J’ai la « chance » d’arriver à exprimer clairement ce qui me peine, mais si ça n’avait pas été le cas peut être que j’aurais fait n’importe quoi aussi pour me sortir de là. Je ne sais pas.


Garde toi le droit de croire qu’il t’a toujours aimée et respectée malgré tout. Malgré ça.

Pourquoi ça ne devrait pas être le cas d’ailleurs?

Il n’y a pas de raison.


Je suis complètement de l’avis d’Elieza de ne rien savoir. Alors oui pour le moment tu peux échafauder des scenarii dans ta tête.

Mais je crois que de savoir c’est peut être pire.

Au mieux il te dira qu’il n’a rien fait et je ne suis pas sure que tu t’en convaincs, au pire il te dit que oui et tu auras mal et tu te poseras en plus de nouvelles questions subsidiaires.

2 peines pour le prix d’une.

Non merci hein?! :)


Je ne sais pas si « le mien » est triste.

J’ai le sentiment que oui.

Et même si c’est faux, au final m’en fiche ça me fait du bien de penser que c’est le cas à partir du moment où ça me recentre sur ce qui peut m’aider moi. Alors voilà je pense qu’il en chie!!! Aaaaaah ça va mieux tiens :D


Je te fais des bisous.

Ça va finir par aller tu vas voir :bisou:

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Dur weekend

Heureusement que ce forum est là, vraiment.


Jsuis soulée. Un super we de 3 jours en famille, gâché par mes ruminations. Je pense à lui avec cette autre fille. Jsuis sûre que maintenant ils se fréquentent. Qu'ils s'embrassent en soirée. Qu'ils se voient l'un chez l'autre. Elle, mais peut être une autre. Il doit être bien occuppé avec toutes ses soirées, ses cours, ses activités.


Moi aussi ça ira mieux un jour, quand j'aurai du boulot su paris, quand j'aurai retrouvé mes amis. J'ai pas envie d'être patiente. Immaturité quand tu nous tiens. Pourquoi moi je dois souffrir autant ? Comment ils font les mecs pour avoir cette capacité merveilleuse à "ne pas penser" ? J'arrive pas, j'ai envie mais j'arrive pas.


Ou peut être n'ai je pas envie, peut être que j'aime me morfondre. Peut être que aller mieux signifie que cette histoire est vraiment finie et j'accepte pas. Pourtant c'est ce qu'il faut, dans tous les cas cette histoire était morte, tout n'était pas rose, on en avait marre l'un comme l'autre, on fonçait dans le mur. S'il y a un retour un jour, je veux une nouvelle histoire, une nouvelle moi. Mais mes motivations sont mauvaises, un jour j'ai plein d'énergie, mais je sais que c'est dans l'optique de le reséduire un jour. Puis je l'imagine avec une autre et alors j'ai plus trop envie de faire ces efforts "pour moi".


J'arrive pas à m'aimer, j'avais besoin de lui pour m'aimer faut croire. Comme celui avant lui. Je sens que je suis en demande, avec tout le monde, et que c'est pas séduisant, en amour comme en amitié comme en "famille". Jsuis une petite larve, vide, qui n'inspire rien à part la tristesse, qui voudra de moi comme ça ? "il faut s'aimer soi même" "manger des fruits et faire du sport" "puiser l'amour en soi". Je m'en fous. J'ai envie de le voir mais je sens que pour l'instant cette envie est une béquille. Je me hais trop pour ravoir une relation stable.


Je veux juste pouvoir faire confiance. Pourquoi toujours ces histoires d'etre séduisant, d'être autosuffisant, ça me soule tout ça. Je veux qu'on m'accepte moi et mon mal être et qu'on me fasse pas de mal. Qu'on attise pas ma jalousie, qu'on me menace pas de partir, même indirectement. Je rêve pas d'un mec sans ambition qui veut rester dans son bled toute sa vie (sans blesser ceux qui le sont), je suis juste pas aventurière. J'ai besoin de sécurité, de fiabilité. Je sais pas, je sais plus. Il me manque tellement. Au delà de tous ces problèmes je pense que je l'aimais vraiment, en tant que personne. J'aurais aimé une vie à ses côtés. Même s'il y en a d'autres. J'en veux à la vie, j'ai pas envie de "voir ça comme un cadeau" ou d"éprouver de la gratitude". Oui ok, merci pour ma famille, merci pour ma santé, merci pour le toit sur ma tête et pour la soupe du soir. Je sais que c'est déjà tellement énorme mais j'arrive pas à me le dire constamment. Son (magnifique) visage m'apparaît tout le temps. Je suis triste.


J'attends pas de réponse, je veux juste extérioriser.


Courage à tous les tristes du forum et merci à tous ceux qui répondent bénévolement, sur leur temps perso, vraiment merci beaucoup <3

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Coucou Agathe.

Je sais que tu n attends pas de réponse mais ton message me touche.

Tu sais, l amour ce n est que la réunion de deux névroses, soit elles se complètent et ça fonctionne, soit non et ça donne des relations bancales.

Il ne s agit pas à mon sens juste de s aimer ou d être autonome ou auto suffisant, mais avant tout d être capable de gérer sa/ses propre(s) névrose(s) au sein du couple.

Ce qui signifie être capable d échanger sur ses failles sans pour autant attendre de l autre qu il porte nos casseroles. En puisant dans la relayer l échange la force de la/les porter soi même si je puis dire.

Tu as le droit d être triste, angoissée, raplapla, tout ce que tu veux, la vie c est pas le monde des bisounours. Mais il faut aussi être un minimum armée face à ca, parce que si ton partenaire peut te soutenir et t élever il ne peut pas porter ta croix.

Je suis moi même une personne super anxieuse, je fais des crises d angoisse et je suis parfois cyclothymique et j ai vecu 10 puis 5 ans avec des mecs qui tout simplement ne comprenaient pas tout ça, et pour qui j étais fragile voire faible.

Mais ces failles la font partie de moi et je ne peux pas m en exempter du jour au lendemain, même si je travaille fort pour être plus « stable ».


Va a ton rythme, tu trouveras ton équilibre. Déjà quand tu auras du boulot ça va beaucoup t aider!

Allez, courage!

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Bonjour Agathe,


Je lis ta peine et ton chagrin, tes peurs, ta colère, je m'y retrouve parfois. C'est ce qui me pousse à te répondre ce soir.


Je me permets de relancer le sujet mais, à la lecture de tes posts, je crois que de l'aide d'un.e professionnel.le te ferait beaucoup de bien. Ça n'est pas du tout mon métier donc je peux me planter, mais pour moi tu nous fais une bonne dépression. Ton angoisse, les insomnies que tu évoques, plus anciennement l'absence de goût pour la vie, de libido, la tristesse que tu te traînes, la noirceur, le désamour voire la haine de soi, l'abattement dès le réveil... ça y ressemble quand même pas mal.


Je comprends que tu n'aies pas envie que tes parents soient au courant, alors sache que tu peux être prise en charge dans un centre médico-psychologique (CMP) gratuitement (je l'ai sûrement déjà dit mais j'en profite pour de nouveau remercier Elieza qui m'a suggéré l'existence de ces structures qui m'ont littéralement sauvé la vie il y a quelques années), ou à l'hôpital, ou encore dans une structure pour les "jeunes" (jusqu'à 25 ans en général). Tu peux aussi demander à avoir un compte séparé au niveau de la mutuelle, c'est-à-dire recevoir tes bilans de remboursement sur un courrier personnel, tes parents n'auront pas à savoir. Ce qui te permettrait de consulter un.e psychiatre (qui est un médecin, remboursé par la sécurité sociale) en libéral ; les délais en CMP peuvent être très longs.


Tu dis avoir déjà vu "une psy", mais était-elle psychologue ou psychiatre ? Ou autre chose, psychanalyste, psychothérapeute...


Pour soulager la douleur tout de suite tu peux essayer d'écouter des séances d'hypnose sur Youtube, c'est comme un pansement sur le mental.


Et puis tu sais pour Paris, c'est quand même une très grande ville. À une époque j'avais des amis qui habitaient à 10 minutes à pied de chez moi et que je ne croisais jamais, donc question ex tu peux partir plutôt tranquille à ce niveau-là !


Courage Agathe, c'est une bonne grosse période de merde mais, et j'en suis toujours la première étonnée, la douleur finit par passer.

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@Elieza, merci infiniment pour ton message. Il me calme. En particulier la partie où il est question d'être capable d'échanger sur ses failles et non forcément d'attendre qu'on les répare. Cest "donc" pour cela que j'ai quelques amis avec qui j'ai une connexion spéciale, car justement avec eux je me sens libre d'avoir mes failles, et d'en parler. Je pense qu'avec mon ex aussi je pouvais en parler, il demandait que ça. C'est juste que avec lui, j'ai commencé à culpabiliser, à me comparer à d'autres filles avec qui il aurait pu être plus heureux, donc je me suis renfermée sur moi même, cercle vicieux.

Merci beaucoup pour m'avoir éclairée.


@Janysse, merci à toi aussi. La personne que j'ai vue était psychologue. On parlait, ça me faisait du bien d'extérioriser, mais c'est tout. Je n'ai pas avancé. Je comptais aller au CMP de chez moi dès mercredi, mais si le rdv est trop loin je serai peut être déjà à Paris. Mais paris = boulot = bonne mutuelle, donc je reconsulterai aussi. Je verrai ce qu'ils me disent mercredi. Merci beaucoup de m'avoir écrit :)

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Faut que j'arrête d'écouter des trucs sur internet. Là je regardais une video qui disait selon la raison de la rupture, votre ex va t il revenir ou pas. Et le mec a dit que si l'ex nous a quitté car on était incompatibles, c'était mort. Or c'est exactement ce qu'il a dit. Notre rupture était mutuelle mais bon, yen a tjs un plus d'accord que l'autre.


J'ai pas trop de force mentale, dès que je vois un nouveau truc, j'obsess dessus pendant des heures/jours. Et là idem, j'ai l'impression que tou est illuminé, et qu'on a jamais été compatibles. Mais je sais plus. C'est vrai que je me suis beaucoup éteinte à ses côtés, mais j'aurais tjs dit que c'était pour des raisons extérieures. Et je me mettais une pression de dingue. J'étais plus moi même. Sa faute ? ma faute ? Est ce que si on avait été compatibles tout aurait été merveilleux , (pourtant c'était merveilleux) mais j'ai pas eu cette sensation de "calme intérieur" où on sent qu'on a trouvé LA personne qui nous correspond. Non j'étais hyper heureuse avec lui, j'étais amoureuse, je me disais que...


Je sais plus. Ca m'a blessée cette vidéo. Il nous a trouvés incompatibles. Qu'est ce que j'essaie de faire là ? De me persuader qu'on l'était ? Je préfère repartir avec lui et nos disputes, et sa façon insupportable de toujours enjoliver la vie des autres, d'être aussi optimiste, calme, posé, de s'aimer lui même, bref, tout mon opposé ? J'aurais préféré quelqu'un de brisé, comme moi ? Il a toujours voulu voyager, moi non, mais ça veut pas dire que je ne veux pas ? Ce que je veux pas c'est m'installer définitivement loin de ma famille, mais voyager 1 mois, 6 mois, 1 an ça me va ! Il n'est pas du tout proche de sa famille et moi oui, c'est une incompatibilité ? Comment on mesure l'incompatiblité ?


Peut être a t il juste dit ça parce qu'il voulait trouver une excuse ? Il aime bien les grandes phrases un peu drama. Est ce que je veux le changer ? Non pas forcément, je veux juste qu'il murisse un peu, et qu'il me rende pas jalouse. Et je veux prendre confiance en moi. Ne pas être blessée dès qu'il parle de son passé, ou qu'il parle de qqn en bien, ou qu'il dise qu'il a fait un truc génial aujourd'hui. C'est de l'incompatibilité ça ou je suis juste chiante ? J'en sais rien.


J'attends que le temps passe, pour qu'un jour peut être les choses s'éclairent et que je sache si ce que je ressens c'est une blessure d'égo qu'on m'ait enlevé ma bouée, que j'assume pas d'avoir échoué. Ou alors si c'était vraiment un problème de timing. Je me sens vide, c'est pourquoi je pense j'aime les personnes en souffrance. Je me sens utile. Je me nourris de ce que je donne aux autres. Et lui il va très bien. Il est pas en souffrance, il est pas vide, il est bien avec lui même. Je me sentais inutile. Je comprends pas comment on peut aimer quelqu'un autant qu'il le dit sans se sentir mal à l'idée de le perdre. Enfin c'est pas ça. Il m'aimait, je le voyais mais je le croyais pas. Il m'aimait énormément, et j'ai pas su le croire. J'ai toujours eu peur qu'il parte parce que vu qu'il avait pas "besoin" de moi, je me sentais nulle.


Voilà pour mes réflexions

Il me manque

Il y a 30 min je me disais "super, on est incompatibles, on aurait jamais été heureux, c'est pas une perte, il me tarde la vie, un jour je rencontrerai la bonne personne"

C'est tellement impensable

Mais bon, c'est la vidéo qui l'a dit


bonne nuit aux nocturnes du forum

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Bonjour Agathe,

Je voulais justement prendre de tes nouvelles ces derniers jours, et je vois que ce n’est pas la frite. :|


Je sais que tu n’attends pas de réponse, d’ailleurs je sais aussi qu’aucune réponse ne t’aidera toi à aller mieux mais encore une fois, quand je te lis je suis touchée.


C’est sans doute une projection mais quand je te lis j’ai vraiment l’impression d’être dans la tête de mon Ex. Mais vraiment. Tout ce que tu dis, il aurait pu le dire lui. Ma psy m’a suggéré d'ailleurs que oui il m’aurait surement préféré névrosée...


Sauf que je ne sais pas faire ça moi.

Je ne sais pas devenir comme ce qu’il a toujours connu, ses repères de souffrance.

Je ne sais pas devenir hystérique, alcoolique, culpabilisante.

Je ne sais pas devenir en besoin, dépendante, asociale.

Je ne sais pas devenir ce qui en fait lui manque.

Ça me tue, ça me bouffe. D’avoir été celle qui lui fallait et en fait non, assumer qu’en fait être trop bien ce n’est pas assez bien.


Ouais bon j’avoue ce n’est pas la frite non plus ici, ( :| ) et pourtant tu le sais je suis de l’autre coté de la barrière. Et pourtant tu le vois je ne suis pas en train de faire la nouba avec des hommes, quand bien même ça été mon choix de dire stop à la souffrance.


Les ruminations c’est ce qu’il a de pire. Je me suis niq** tout le we a réfléchir aussi a ce qu’il pouvait penser. Est-ce qu’il a déjà oublié tout ça ? Est-ce qu’il pense a moi quand il se connecte à son site à la noix ?

Je te lis et finalement j’imagine qu’il est triste du coup. Comme toi. Comme nous.

Et pour autant ça ne m’aide pas.

Peut être que j’aurais du laisser tout ça me bouffer en fait. Me laisser m’effriter. On aurait été malheureux ensemble comme ça et pas chacun de notre coté comme des idiots. Bref.


Je suis complètement Elieza ( :bisou: ) sur le fardeau à porter par l’Autre. Parce que même si on aime et que l’on veut aider de toutes nos forces, rien n’y fera.

J’ai le sentiment d’avoir tout fait et rien n’y a fait.

Parce que ce ne sont pas nos névroses et qu’il est difficile même si on essaie très fort de vous apporter de l’aide.


Bon par contre tu arrêtes de suite avec ces vidéos a la noix!! Incompatibilité ? c’est n’importe nawak. Je pense que quand on est incompatibles on aime pas tout simplement.

Et vous vous êtes aimés. En revanche est ce qu’il a pu se sentir impuissant fasse à ce que tu vivais ? très certainement. Et il aurait sans doute raison de le penser.

Et non t’es pas chiante ! Mais il ne pouvait pas faire grand-chose face a tes insécurités, tu es d’ailleurs très lucide avec cela.


Quant à sa grande phrase pleine de drama… j’ai ri parce que c’est tout moi également. La dernière phase que je lui ai dite c’est quand même que j’étais rassurée de voir que je n’avais rien perdu. C’est très con et surtout c’est très faux.

Mais on fait des choses parfois idiote quand on a de la peine...


Alors je te dirais bien d’essayer de sortir de sa tête là de suite. Mais ça ne t’aidera pas, parce que tu le sais. Alors je ne t’aide pas. Mais encore une fois je voulais t’écrire. Voila tout.

Je t’embrasse très fort

Myz

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Hello MyZ et merci pour ton message


Je trouve très intéressant ton point de vue à chaque fois, c'est marrant du coup, comme toi, d'avoir le point de vue inverse. Si en plus ça peut t'aider haha...


C'est vraiment difficile de ne pas penser à lui. Je suis vraiment dans un mood genre j'ai plein de projets, il me tarde d'aller à paris, je vais commencer une thérapie, faire du sport, lire plus. J'ai envie de changer, de me renforcer et de prendre confiance en moi et ça passe par plein de petits détails.

C'est dur de faire ça "pour soi", et non pour lui. Au final tant que je le fais, c'est déjà bien, c'est même le principal. Je me sens pas si morfonde. (par moments). Je rêve d'une nouvelle rencontre avec lui, comme si on s'était jamais connu, comme si notre passé était loin derrière, accepté, comme deux nouvelles personnes. Moi plus confiante, plus sûre de moi, capable de poser mes limites et lui, plus certains dans ses choix, avec plus de détermination à m'inclure dans son avenir, même si ça comprend des voyages, tout ça. Mais quand ? J'ai peur qu'avec le temps on s'oublie. Et puis si on s'oublie, c'était que c'était pas lui, c'était pas moi. Arrête donc de vouloir tout contrôler!!!

Parce que je peux pas dire que j'apprécie pas cette liberté retrouvée. Je trouve cool de me dire que j'ai de comptes à rendre à personne, que je peux trouver beau qui je veux, rêver de qui je veux, sans culpabiliser. Si je rencontre un nouveau mec, tout est possible... Mais est ce que c'est ce que je veux ? Je pense que j'aurais des réponses quand je serai moins dépressive. Que ma vie sera plus remplie, que je serai "assimilable à heureuse" (haha grosse optimiste). Que je sentirai plus de vide ou de jalousie. Que mon téléphone sonnera plus souvent, que j'aurai des activités plusieurs soirs par semaines, des soirées, des rdv, des projets, des trucs à penser. Là, est ce qu'il me manquera ?


Et qu'est ce qu'il se dit, lui ? Est ce qu'il se dit que de toute façon il a été capable d'embrasser l'autre meuf donc il se le pardonnera jamais, donc il reviendra jamais ? Il a dit qu'on était pas compatibles donc il m'aime pas ? Je peux pas le forcer. J'espère qu'un jour si je lui manque il aura le courage de revenir et de passer au dessus de ses questions, qu'il foncera. J'espère vraiment. Qu'il voudra se faire pardonner, recommencer une nouvelle histoire. Qu'il aura changé (enfin pas trop, juste muri). Il s'est bcp battu pour être avec moi au début de notre relation. C'est mignon, c'est fou quand j'y pense à quel point c'était la parfaite illustration du "on est attirant quand on a pas besoin de l'autre". J'étais tellement obnubilée par mes projets, combien de fois il est venu frapper chez moi, a essayé de me parler, a voulu m'écrire, et j'étais toujours distante ! Je l'aimais beaucoup et je pensais souvent à lui, mais j'étais tellement obnubilée, ça devait me rendre hyper séduisante (houhouu) ! Et un jour ça m'a frappée, j'ai eu comme un coup de foudre, et je l'ai embrassé. The rest is history.


Arrête de repenser à ça bordeeeeeeeeel.


D'ailleurs, je sais jamais si on est censé justement être heureux sans rien, ou pas. Genre est ce que "sans personne" veut aussi dire "sans rien" ? Est ce que je peux attendre de moi même d'être heureuse là, sans boulot, sans amis, sans projets ? L'homme est un animal social non ? C'est normal d'être triste quand notre vie est vide. Enfin je crois. Je pourrais changer mon regard sur ma vie aussi, être reconnaissante de tout ce temps que j'ai pour moi, et avec ma famille. Je sais qu'à paris ils me manqueront énormément (du coup je serai encore triste... boom, jamais contente). J'essaie de tjs me rappeler ça.




Myz, je t'apporte tout mon soutien. Je sais pas quoi te dire, ça doit etre tellement difficile d'être bien, d'être heureuse et bien dans ses baskets et de ne pas réussir à rendre la personne heureuse, de la voir s'enfoncer dans sa noirceur. J'aurais envie de te demander pourquoi, pourquoi tu t'accroches autant, comment tu arrives à toujours l'aimer malgré tout ça, comment tu arrives pas à te dire que tu serais bcp plus heureuse sans lui, qu'est ce qu'il t'apporte ? Indirectement c'est des questions que je poserais à mon ex bien sûr, je ne vous connais pas personnellement. Mais je sais pas ce que ca me fait de te lire, je veux pas dire du soulagement car je veux pas etre soulagée de lire ta souffrance, mais juste ça m'éclaire.

Le "seul" point commun que je nous vois serait que nous sommes des femmes. On cherche peut être plus à réfléchir, à sauver la situation, on est peut être plus touchées émotionnellement. Mais bon avec tous les hommes sur ce forum, ça tient pas vraiment la route.


N'hésite pas à m'écrire si ça ne va pas, ça sera toujours avec plaisir

Bises


Agathe

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Hello Agathe,


C’est drôle comme on peut voir que c’est nous même qui créons notre tristesse.

A supposer, élaborer, deviner. Quand on imagine pas ben ça va en fait. :lol:


Je te félicite, je te trouve dans une démarche hyper dynamique.

Tu as envie de faire plein de choses pour te guérir, pour aller mieux. Et c’est très bien.

Peu importe si pour le moment tu penses que tu ne fais pas tout pour Toi, l’essentiel étant que tu le fasses tout court.

D’ailleurs si tu n’avais pas été célibataire aurais tu lancé tout cela ? Ou te serais tu laissée porter par ce que tu vivais avant ? Que tu vivais mal certes, mais dans le confort que tu connaissais ?


Je me dis aussi que le mien a finalement lancé sa thérapie à cause (grâce ?) à Nous.

Oui on est plus ensemble mais ça lui aura permis de faire quelque chose pour aller mieux Lui...

Alors c’est bien et même si on est tristes.


Je te félicite de nouveau et je suis persuadée que tu t’en sortiras très bien.

Tu te poses de bonnes questions sur le Bonheur selon moi.

Il n'y a pas de réponses figées, c’est ce qui va te permettre de trouver ton équilibre rien qu’a toi ! Le reste en découlera. :)


Alors tu sais moi, je ne dirais pas que je m’accroche. Justement Non. En ça j’ai changé.

Avant j’aurais attendu d’être moi-même complètement éteinte.


Ce qui m’a amené ici à la base c’est justement une histoire de 10 ans avec un homme pas heureux (tu peux trouver ce récit si ça t’intéresse).

Il m’a fallu beaucoup de temps et bcp de moi pour finalement lâcher prise et admettre que je n’étais pas responsable de son bonheur à lui.

En revanche le mien de Bonheur il avait foutu le camp quoi…


La différence cette fois c’est que je ne m’accroche plus. Et si je ne suis plus avec mon dernier c’est précisément parce que j’ai répondu aux questions que tu me poses là avant que ça me grignotte.

Je ne suis pas ici parce je suis accrochée, ou que j’espère son retour.

Non je suis ici parce que je suis triste tout simplement. Je fais mon deuil, mon sevrage et c’est normal. Mais je n’attends rien de lui.


J’ai fais un bond ENORME en 2 ans. Alors je suis triste mais hyper fière :-Clap


Peut-être qu’il sera heureux lui tout seul a un moment donné et peut être qu’il aura envie a ce moment de me faire partager son bonheur. Peut être pas. Et peut être que je ne voudrais pas moi ;)


Mais c’est pas le propos. ^^


C’est marrant coucher les mots ça m’aide vraiment a sortir tout ça de mon ciboulot….

Alors je viendrais peut être des fois t’embêter ici ou en MP et aussi pour suivre ta belle évolution


Je t’embrasse :bisou:

Myz

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Encore un grand merci Myz pour ton message, je t'ai répondu en MP.


Je continue un peu ma documentation même si peu de changement.

J'hallucine à quel point je peux penser à lui TOUTE UNE JOURNEE, même en étant active. C'est permanent. Il est là.

Je pense avoir une grosse blessure d'abandon, je m'y reconnais grandement et ça colle avec mon vécu. Une des caractéristiques est justement cette façon de toujours se plaindre, toujours demander de l'attention et se morfondre dans des situations.


Je sais que c'est mon égo qui parle quand je l'imagine à toutes ses soirées, en train de rencontrer plein de nouveau monde. Par moments j'arrive à m'en réjouir, à me dire que la vie est belle, à vouloir travailler sur moi et à avoir envie de vivre. Mais c'est bref. Ca me rend folle qu'il me dise rien. Il m'a pas larguée comme une merde, je voulais aussi cette rupture, même si j'aurais aimé qu'elle n'arrive pas ("quand on aime, on ne quitte pas", je suis d'accord vu que je ne voulais pas quitter, mais en même temps pas d'accord car cette rupture était nécessaire). Je veux savoir s'il va mal lui aussi, comment il fait ? Comment il fait pour aller bien ? Je le sais, il fait tout pour ne jamais être seul et sinon il regarde des films. Est ce qu'il se pose des questions ? Est ce qu'il prend le temps de réfléchir sur nous ? Est ce qu'il se dit qu'il a fait le bon choix ?


Pourquoi moi j'ai le temps de me poser toutes ces questions ? "Toute cette colère, cette tristesse, mets la ailleurs" bah j'arrive pas ! Ca se fait tout seul. J'ai toujours des sanglots prêts à sortir, qui sortent même à des moments inopinés. Je pense à mon anniversaire dans quelques jours. Faut être heureux à son anniversaire. Je suis heureuse de le fêter avec ma famille, même si ça me fait un peu pitié. Et eux mêmes doivent se dire ah ce grand bébé de 23 ans... Ils sont peinés que je sois heureuse d'être avec eux. Jsuis un Tanguy ? Je me sens pas du tout soutenue par ma soeur, elle sort tout le temps, elle est jamais là, elle me propose jamais de venir. Ca me blesse.


Il me manque tellement. Qu'est ce que je ferais, si on était en couple ? Alors la nouvelle Agathe elle serait comment ? D'un claquement de doigt, je serais heureuse ? C'est pas sain que son absence soit la raison de mon mal être. Mais c'est pas ça l'amour ? Mais j'ai le droit d'avoir envie de savoir comment il va non ? Je sais pas, je sais rien, je suis perdue, je voudrais que ça s'arrête, et trouver la paix. Je voudrais que ma tête s'arrête.


Il me manque. Son visage, sa silhouette, sa voix. Parler avec lui, lui demander ce qu'il pense de ceci et cela. Qu'est ce qu'il pense de mes entretiens que je passe, et de ce nouveau projet que j'ai commencé. Etre juste heureuse qu'il soit là.


Je sais plus, je sais plus ce que c'est que l'amour. J'ai l'impression que j'ai tjs connu que de l'attachement, que du "besoin vital" comme une moule à son rocher. Je sais plus "qu'est ce qui est quoi". C'est quoi l'amour ? On peut ressentir de l'amour + "un attachement malsain" ? On peut être vraiment amoureux quand on est dépendant ? Quand on a peur d'être abandonné ?


de gros bisous à toutes et à tous, et bonne semaine à vous <3

agathe

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  • 3 semaines après...

Re-bonsoir Agathe, je suis quand même revenu sur le forum ce soir et j'ai lu ton histoire. Les histoires ont beau être uniques, j'ai retrouvé plein de points communs avec la mienne.


J'ai sûrement eu beaucoup moins de réflexion post rupture que toi, mais si il y a bien quelque chose qui ressort c'est l'état d'esprit négatif et pessimiste.


J'ai eu aussi le droit de dévorer des articles sur la reconstruction en français et en anglais, et ce qui en ressort ce sont vraiment les notions de confiance en soi et d'être heureux seul avant d'être heureux avec quelqu'un.


Et j'ai lu ici que tu avais des objectifs à moyen terme, lecture, thérapie, sport (fais en ça défoule vraiment, soit en faisant ressortir ta rage/déprime, soit en ayant la volonté d'être plus confiant(e)! ),et des sorties ?


Je pense que ces objectifs sont très bons car ce ne sont pas des coups de tête, et ils sont pas non plus à "loooong" terme, donc tu peux arrêter de penser à "et dans 1-2-3 mois je fais quoi ?" et éventuellement remettre aussi tes pensée pour ton ex à plus tard.


Pour ce qui est de la confiance je sais que dans mon cas il m'a fallu un an pour la perdre et pour devenir négatif et pessimiste, c'est là que j'ai été au plus bas, et c'est là qu'elle m'a quitté.

Là j'ai pas juste la volonté d'être optimiste, joyeux etc...

J'ai la volonté de redevenir la meilleure version de moi-même.


Et tout ce que je peux te recommander c'est de trouver les bons objectifs, les bonnes personnes, les bons psys et les bons articles pour être la meilleure version de toi même.

Tu y seras quand tu auras toute ta confiance, tu t'accepteras comme tu es, et là tu auras tout le recul dont tu as besoin pour savoir ce qu'il te faut pour être heureuse.


Et tu auras des moments de galère c'est normal, j'ai aussi lâché un sujet ce soir et tu m'as bien aidé donc j'espère que mes pistes de réflexion pourraient aussi t'aider.


Bonne nuit !

M

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  • 4 mois après...

Hello à tous


J'espère que vous et vos proches allez bien.


Je reviens sur mon sujet donner quelques nouvelles. Pour remercier ceux qui m'ont aidée, et quelque part aussi pour documenter mon cheminement. En réalité je n'ai jamais vraiment quitté ce forum. Essayer d'aider les autres aide pas mal à prendre du recul sur sa propre histoire.


Alors, demain ça fera 6 mois qu'il m'a quittée. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Je sais même pas quoi écrire en fait, c'est juste que ça fait quelques jours que j'en ressens le besoin. Il y a 6 mois, il m'annonce donc avoir embrassé cette autre fille, une fille de son master. Ça n'allait plus, c'était si prévisible mais si violent à la fois. "Il fallait le faire". Il y a eu cette brève entrevue 15j plus tard, puis plus rien. J'étais au chômage, chez mes parents. Pendant deux mois j'ai eu la même vie qu'on a tous actuellement, et ça me fait presque rire. Je sortais pas de ma chambre. Aucun rythme, aucun repère. A la différence que je voyais le monde continuer de vivre. Ca faisait déjà longtemps que je me sentais morte à l'intérieur, et la rupture était quelque part un soulagement. Je me sentais plus coupable de lui gâcher la vie. Je voulais vivre à Paris, même s'il y était. Il n'allait pas m'enlever ça. Donc j'ai postulé, postulé. Vers fin novembre les choses se précisent et j'ai un entretien qui me plaît. Cette petite voix qui me dit "vas y". Je fais court, j'ai commencé mi décembre, en pleine grève. Mais c'était cool. Heureuse qu'il se passe des choses dans ma vie. Ce boulot m'a sauvée, et j'en suis chaque jour reconnaissante. Mes collègues n'ont pas idée d'à quel point leur existence m'a aidée. Un jour je les remercierai mais ça les suprendrait. Ca m'énerve presque de constater à quel point j'arrive à jouer la comédie, à passer pour la nouvelle petite jeune toute souriante et solaire. "Tu t'es vachement bien intégrée dans ton équipe, c'est fou", "on nous a dit que du bien de toi", "on est super heureux de travailler avec toi". Merci, merci. C'est marrant d'entendre ça et de pleurer chaque soir en repensant à son ex. Ca fait quand même du bien, quelque part.


J'ai recommencé une thérapie, avec une psychologue formidable. Là encore, c'est marrant, à chaque fois que j'y vais j'ai l'impression d'aller très bien, et de n'avoir aucun problème. Juste envie de parler à quelqu'un de compétent. Ma famille ? Trop tabou. Mes amis ? J'ai l'impression de les souler, ou alors ils calquent trop leurs expériences sur la mienne. Donc bon, ça fera 80€ madame. Mais ça me fait du bien.


J'ai pleuré pendant longtemps. J'ai regardé toutes les techniques farfelues, à la limite de l'ésotérisme, et à côté de ça j'écrivais à qui veut l'entendre sur ce forum "ah mais il faut que tu passes à autre chose, il reviendra pas, il faut l'accepter". C'est beau l'ironie. A partir de 2020, je suis sortie avec des amis et des amis d'amis. Ça allait beaucoup mieux. J'avais repris confiance en moi. Fin janvier, une soirée, un mec super beau. On s'embrasse, on finit la soirée chez moi. Un soir, deux soirs. Et je mouline la journée au travail, je repense à mon ex, j'ai l'impression de le tromper. L'autre mec me gave. Il veut du sérieux avec moi, oupsi. Mais il n'est pas lui. Trop ceci, trop cela. J'ai replongé. Quelques jours. J'ai fini par lui dire gentiment que je préférais en rester là, que j'étais pas prête (avec lui... haha). Il l'a bien pris, encore heureux, mais il a dit à mon amie commune que ça l'avait beaucoup affecté. Je me suis sentie mal. Mais je me sentais alignée. J'avais posé mes limites. Je me faisais passer avant. C'est bien Agathe, un pas après l'autre. C'est donc ça, "penser à soi" ?


Et puis il y a eu cet autre mec, au boulot. Sournoisement. Il était plus jeune que moi, stagiaire de fin d'étude. Il m'a fait du rentre dedans tellement gros que c'est passé. On rigolait beaucoup ensemble, je le trouvais mignon. Il avait des belles phrases mais il était touchant. Je le sentais sincère. Il y avait quelque chose que je sentais pas, mais rien de grave. Genre trop jeune, trop immature. Mais touchant. Il m'aimait bien, je le sentais. On a commencé à passer énormément de temps ensemble. Je pensais tout le temps à lui. Papillons, tout ça. Même si je le comparais tout le temps. Il m'a dit des choses que mon ex ne m'avait jamais dites en 4 ans, même pas au début. Je me disais, voilà ce que je mérite, je mérite beaucoup mieux que mon ex nul qui me trompe. Mais bon, j'avais une réserve. Ca m'allait cette petite excitation au boulot, c'était marrant, c'était bien. Mais je voulais pas du sérieux. Lui oui, mais il le disait sur le ton de la rigolade. On s'est vu deux fois hors du boulot, et la dernière fois c'était le soir où on a annoncé que tous les commerces/resto fermaient. Ambiance un peu fin du monde. On s'est tenu la main, tout ça. Il m'a pas embrassée. Je demande si ce n'était pas par pudeur ou vis à vis de sa religion. Ou juste prendre le temps. Mais bon je lui avait dit que 2j plus tard je rentrais chez mes parents pour le confinement donc c'est pas comme s'il s'engageait pour la vie non plus.


Bref, confinement, je rentre chez mes parents. Ah oui je fais partie de ces abrutis qui ont fui la capitale pour la province dès que ça a été annoncé ! Mais bon c'est le vrai chez moi, ça compte pas ! Je reviens dans ma chambre, où j'étais après la rupture au chômage. Comme une spirale qui recommence. Heureusement que je télétravaille, mais bon. La moulinette s'en redonne à coeur joie. Je repense à lui, à lui, à lui. J'écrivais plus au mec du boulot. Il s'est énervé. Il était blessé. J'ai fini par lui dire clairement que "pour l'instant" il n'y aurait rien. Je regrette pas. Y avait pas d'étincelle, pas le petit truc, pas de conversations qui m'intéressaient. Il mérite mieux, il mérite quelqu'un qui le trouve formidable et qui l'aime, mais ce n'est pas moi. Il l'a vraiment mal pris. Quelle ironie, deux coeurs brisés en deux mois. Ca fait trois, avec le mien. Chacun porte sa croix. Je m'efforce de penser à moi, de poser mes limites. Je me sens comme anesthésiée, une fois de plus. J'ai recommencé à pleurer. Et j'entends mes parents se moquer des gens dépressifs. Ou me dire encore que j'exagère, que je parle mal, que je suis "vraiment difficile". Mdr excusez moi d'exister.


J'ai eu des félicitations par mon chef au travail, et même une prime. Ca m'a fait très plaisir. J'aurais aimé lui dire que ça vaudra jamais ce que lui m'a apporté juste par sa présence. J'ai parfois la sensation que les choses sont écrites, qu'il n'y a pas de hasard. Il y avait vraiment très peu de chances que j'obtienne ce poste pour plusieurs raisons. Et là je me retrouve à faire un truc hyper épanouissant, avec un chef exceptionnel que j'admire énormément, et en qui j'ai confiance. J'ai besoin d'admirer les gens. Et de leur faire confiance.


En fait pour être honnête j'ai l'impression de ne pas avoir avancé du tout. Je suis dans le même lit, sur le même ordinateur, avec les mêmes larmes, sur le même forum en train de parler du même mec. Je me plains même des mêmes choses. Je rumine encore sur des détails, je lui en veux encore, mais je l'aime encore, et j'assume pas du tout mais je me vois encore avec lui. Même si j'ai avancé, et que je compte pas sur lui. Je sais juste qu'il est confiné dans son pays d'origine avec sa mère. Et je sais pas du coup avec tout ça s'il partira à l'étranger comme c'était prévu. Je me force à m'en foutre. Promis, j'ai eu de ses nouvelles juste une fois, par un pote, au début du confinement. Sinon je regarde rien, je l'ai sur aucun réseau, j'ai même supprimé ses amis. Aucune source d'information possible. Mais bon. On empêche pas un coeur d'aimer. J'ai listé tout ce que je détestais chez lui. J'ai listé tout ce que je voulais dans une relation dorénavant, et je me suis promis de ne jamais accepter moins que ça. Même de lui.


Mais le problème quand on a pas confiance en soi, c'est justement qu'on est pas une personne fiable pour soi même. Quelle promesse faite à moi même ai je déjà tenue ? Aucune. Combien de fois me suis-je abandonnée moi même, laissée tomber ? Toujours. Comment je peux me dire : promis, avec moi t'es en sécurité, il t'arrivera rien, tout ira toujours bien ? Comment je peux me promettre ça quand toute ma vie est une preuve du contraire ? J'ai beau regarder des vidéos américaines avec des musiques entraînantes en fond du type "woo ! decide RIGHT NOS TO CHANGE YOUR LIFE", ça ne me fait rien. Je lis des livres, rien. J'écris, rien. Je découpe en petites étapes, rien. Je fais des plannings, rien. Rien.


Je fais un truc, tout est normal, et d'un coup mon cerveau : "mais quel con, de t'avoir trompée quand même ! comment il a pu faire ça ? mais en même temps, tu l'as poussé à bout, tu n'es pas toute blanche... mais quand même, quel genre de personne c'est, ça ? tromper sa copine, comment refaire confiance après ça? s'il revient ? bon, je ne dois pas vivre dans l'attente. Mais s'il revient ? Il m'a trompée, quand même....". Ou encore je repense à un événement précis où il m'a blessée, où j'ai rien dit sur le moment. Et j'y repense maintenant, 6 mois, 1 an, 2 ans plus tard. J'y repense en plein travail, en pleine peinture, en plein rangement de grenier. Et c'est là, ça s'installe. Je pense à etpourtant. Regarde la pensée passer, regarde la. Juste passer. Mais ça marche pas, je repars en "et si, et si". Je vis dans un monde parallèle. Ma vie réelle va très bien, famille amis boulot. Mais ma vie cérébrale est avec lui. Il me manque. Je le vois en rêve. Je me rappelle des sensations. Je me rappelle trop bien de tout. Il me manque ? Lui ? Ou la personne que je croyais qu'il était ? Ou notre relation ? Ou ma projection de notre relation ? Ou la personne qu'il me renvoyait quand j'étais avec lui ? Ou la vie que j'avais imaginée ? J'ai lu trop d'articles, je sais plus. J'ai acheté "Trop penser rend manipulable". Mais je l'ai pas lu. J'arrive même plus à lire des livres, à me concentrer. J'essaie de faire une détox de réseaux sociaux. Ca nuit à la concentration. Mais détox de RS, détox de nutella, sport, confinement, c'est trop, j'arrive pas. Je m'impose une discipline ou je m'autorise à être mal ? Qu'est ce qui est vraiment mieux ?


J'ai besoin de pardonner, je crois. A lui, et à moi même. Lui pardonner de m'avoir fait tellement de mal, et me pardonner de l'avoir laissé faire. Mais je suis trop têtue, trop têtue. Je doute toujours, je remets toujours tout en question, en perspective. C'est une qualité mais elle est devenue ma pire ennemie. Je rêve d'une vie sans doute. Ou d'une vie où j'accepte le doute. Quelle différence ?


Je suis partie trop loin, encore une fois.

De base je voulais juste dire : ça va un peu mieux, même si je pense toujours à lui, je lui en veux toujours, et j'arrive toujours pas à m'en défaire.

Ca m'a fait plaisir de vous écrire.


Des bises à tous

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Coucou Agathe,


c'est normal de toujours penser à ton ex, d'être nostalgique, de ressentir le manque, "même" 6 mois après, car ce n'est que 6 mois après. C'est si court face à la violence psychique d'une rupture ! Je sais que c'est pénible, qu'on a l'impression de ne pas avancer, d'en être encore à parler du même mec, à penser à lui tous les jours, jusqu'à se trouver parfois nulle d'y penser encore. Mais c'est comme ça, et c'est normal, et c'est ok.


Et bien sûr que tu as avancé. On mesure souvent le chemin parcouru à l'aune de celui qu'il nous reste à faire, mais ce dernier est infini, alors les progrès nous paraissent ridicules mais ils sont bien là.

 

Mais le problème quand on a pas confiance en soi, c'est justement qu'on est pas une personne fiable pour soi même. Quelle promesse faite à moi même ai je déjà tenue ? Aucune. Combien de fois me suis-je abandonnée moi même, laissée tomber ? Toujours. Comment je peux me dire : promis, avec moi t'es en sécurité, il t'arrivera rien, tout ira toujours bien ? Comment je peux me promettre ça quand toute ma vie est une preuve du contraire ?

 

C'est faux. Tu vis à Paris (bienvenue d'ailleurs !). Tu as décroché ton job de rêve. Ne sont-ce pas des choses que tu t'étais promises ?


Quant aux "toujours", aux "jamais" et autres "aucun", ma psy me répète souvent que cela n'existe pas, que l'on en sait rien, et que penser ainsi c'est s'enfermer dans des schémas de pensée qui ont des effets sur nos actions. Je ne crois pas du tout que tu te sois abandonnée dernièrement, bien au contraire. La réussite professionnelle, les papillons dans le ventre... Ce sont de jolis cadeaux, aime-toi pour cela.


Pour les pensées et les ruminations qui reviennent, un remède extrêmement efficace est la méditation. Dix minutes par jour suffisent à apaiser le mental, retrouver une capacité de concentration, et s'exercer à reconnaître que les pensées ne sont que des pensées, à laisser couler comme l'eau d'une rivière. L'application Petit Bambou propose un essai gratuit de 8 jours, ce peut-être l'occasion d'essayer.


Courage Agathe, tu avances ! Le confinement est rude pour les nerfs et le mental, mais ne laisse pas ce moment compliqué obscurcir le fait que tu vas mieux et que c'est une grande et belle victoire.

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