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Il m''a quitté après un an d''amour à distance


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[edit de 2019 : Premier passage sur le forum en 2017, je reviens 2.5 ans plus tard mais vu que c'est la même histoire je reste sur mon fil]

Bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien. Si oui, tant mieux, si non, voici mon histoire pour vous changer un peu les idées et passer 5 min sans penser à votre désarroi.

Mon histoire, j'ai du mal à la raconter rapidement. On s'est rencontré dans mon école, on s'est tourné autour deux trois mois avant de finalement se rendre à l'évidence de notre amour et de se metre ensemble (mai 2016). Seulement deux semaines plus tard il devait partir pour deux mois de mission humanitaire. On survit à la distance, on s'aime toujours. Lors de cette mission il reçoit un mail comme quoi il est accepté en semestre d'étude aux Etats Unis de janvier à mai 2017. C'est son rêve, je suis contente pour lui, ça me fait peur mais bon c'est dans longtemps...

On se retrouve, l'été se termine, rentrée septembre 2016, on vit dans la même résidence, même école, même promo, même spécialité. On pensait qu'on allait exploser de cette proximité, mais non. On vit ensemble chez moi (appart plus grand ahah), un matin je réalise que vraiment on est bien ensemble, on a notre petit quotidien, on mange ensemble, petites courses, on sort, on bosse, bref une vie normale mais merveilleuse. Je veux dire j'ai réalisé que c'est pas évident de vivre h24 avec son copain et c'est souvent la cause de pas mal de ruptures. Mais non, on fonctionnait très bien ensemble, objectivement sur tous les plans. Je garde aussi à l'idée ce fameux semestre qui arrive vite. Je veux profiter de chaque seconde. J'ai appris encore plus à le connaître, j'aime ses qualités et ses défauts, il est sincère, honnête, un peu impulsif parfois. Comme moi. Je l'aime. Je pleure souvent en pensant à son départ, on est tellement heureux, bien sûr qu'on restera en couple à distance, mais on était vraiment bien là, posés.

Fin décembre 2016, on rentre dans nos familles respectives pour les vacances. On se fait un petit weekend en amoureux entre noël et le nouvel an. Magique, merveilleux, tout ce que vous voulez. Il pleure en me quittant.

[Détail : notre cursus scolaire nous imposait un stage de 5 mois entre mai et octobre 2017, soit juste après son semestre. Nous avions donc tous un stage à trouver pour cette période, et dans notre filière les places sont chères. On cherchait donc un peu partout dans le monde.]

Janvier 2016, il décolle pour les US. Je me dis que c'est un cauchemar, j'ai le coeur déchiré. Je repars à l'école, je retrouve cet appart où on s'est tant aimés, les salles de cours, les gens, nos amis communs. Plus rien n'a de saveur, c'est injuste, je souffre terriblement et je ne sais pas comment réagir. Le temps s'écoule lentement. On se parle par skype et whatsapp, je lui manque beaucoup aussi même s'il est en train de vivre son rêve de gosse. Il est prévu que je vienne deux semaines fin février.

Fin février 2016, j'arrive chez lui. Après deux jours de réadaptation, de calage sur le fuseau horaire, on retrouve notre bonheur et notre complicité. C'est magique, on est à l'autre bout du monde, deux semaines parfaites. La deuxième séparation est pire que la première. Je rentre de l'aéroport dévastée et pleure toute la journée, je hurle, je tremble, je tape les murs, rien n'y fait, il n'est pas là. Il part deux jours au ski avec sa bande et n'a pas de wifi, et ses rares messages sont froids. Mauvais pressentiment, c'était vraiment dur ce moment là.

Deux jours après mon retour, on s'appelle. Il me dit que c'est fini. Pardon ? Je suis abasourdie. Que s'est il passé ? Il me dit que la distance est intenable, la douleur trop vive et trop intense, je lui anque trop. Il ne supporte pas de ne pas m'avoir à ses côtés. Je comprends mais n'accepte pas, c'est un cauchemar ? Cerise sur le gâteau il me dit qu'il a failli faire une bêtise (Je vois clair dans son jeu je le connais par coeur, il veut que je le déteste pour le quitter. Il ne m'aura pas à ce jeu, je sais qu'il me ment pour faciliter les choses). Mes amis sont là pour moi ce soir, je reste dans le flou toute la soirée, je vais me réveiller, c'est impossible qu'il fassue une telle bêtise, on a déjà tenu la moitié ! Moins de 48h plus tard, il m'appelle (JRME inconnu à l'époque, je l'avais seulement bloqué de whatsapp mais pas fb). Il est en larmes s'excuse pour tout, il a été bête, il a cru que ça irait mieux séparés, il n'a ni dormi ni mangé etc, sa soi disant bêtise était un mensonge, il veut qu'on fasse notre stage ensemble et tout. Je lui dit qu'il m'a blessée, que je vais réfléchir. Deux jours plus tard on se remet ensemble, c'était "juste" une grosse embrouille. Tout redevient normal, je ne lui en veux pas.

Fin avril 2017. Plus que quelques jours avant son retour. Je suis en période d'exams, il me manque, je suis épuisée émotionnellement. J'aimerais juste être dans ses bras et tout oublier. Une semaine avant, il me dit qu'il va peut être rester trois semaines de plus pour visiter. Pardon ? Je me fâche car moi, je compte les jours. Après réflexion c'est compréhensible, beaucoup d'erasmus font ça, c'est juste qu'il aurait pu prévenir quoi. Finalement il annule car il vient d'obtenir un stage en Italie. Moi, je n'en ai toujours pas. On est donc toujours dans le doute pour la période Mai/Octobre. Mais bon c'est déjà cool de passer des US à l'Italie, c'est qu'une heure d'avion après tout. Je suis contente pour son stage et soulagée qu'il se rapproche.

Jour J, on se retrouve à l'aéroport en France. Il pleure, c'est le contrecoup. Il a adoré son semestre, triste de quitter tout son petit monde là bas, heureux de me retrouver, beaucoup d'émotions. Il est épuisé du voyage et s'endort en arrivant chez moi. Au réveil, il pleure. Me dit qu'il ne tiendra pas plus. Il ne se sent pas capable de tenir encore 5 mois à distance, même en Italie. Je m'énerve intérieurement. Il dit qu'il ne sait pas s'il est en train de faire une connerie, qu'il est en train de perdre l'amour de sa vie, mais qu'il a atteint son maximum de souffrance. Moi aussi j'ai énormément souffert, il a peut être raison après tout. On est très jeunes, est ce que c'est une vie ? D'avoir son amour à des kilomètres ? Je m'étais toujours dit que la douleur de son abscence était plus supportable que celle de la séparation. Je lui dit qu'il a peut être raison. Je m'emporte, ah tu ne m'aimes plus ? Bah fais tes valises et dégage. (Nous devions passer quelques jours chez moi avant de rentrer dans nos familles). Il commence à prend son billet, on pleure. On s'embrasse, blablabla. Au final on met cette douleur de côté et décidons de passer ces quelques jours quand même. Tout est magnifique, je me désole de voir cette relation tellement belle se terminer juste pour la distance et nos p*** d'études.

Jour du départ, début mai. On se quitte dans les larmes, il veut qu'on continue à se parler. Je rentre chez mes parents, au bout de ma vie. Décidément le sort s'acharne. Je me dis que du coup je vais arrêter de lui parler comme avant, sinon rien ne change. Le soir il m'envoie j'espère t'appeler bientôt, etc etc. Toute la semaine il m'envoie plein de messages, me raconte sa journée, me demande la mienne. Il est limite plus attentionné que quand on était ensemble ! Je reste très froide. Pendant ce temps je fais des pieds et des mains chez moi chaque jour pour trouver un stage. On parle, on se téléphone même, un "mon amour" lui échappe au détour d'une conversation. Je souris en me rendant compte qu'on arrive pas à se lâcher, et que lui a cru que notre amour allait s'arrêter comme ça. Je décroche des entretiens dans quelques boîtes et partage mes recherches avec lui. Quelques jours passent, mi-mai, je décroche mon stage dans le sud de la France. Enfin la situation se stabilise, on sait où on est. Dans cette ville, un aéroport avec vol direct jusqu'à son lieu de stage, 1h d'avion.

Conversation au téléphone. Il me dit qu'il n'en peut plus de juste me parler "en mode amis". Je rigole, bah c'est toi qui a voulu arrêter non ? Je commence à voir rouge, il veut le beurre et l'argent du beurre ? Continuer de me parler sans être en couple ? Je réalise que je n'accepte pas cette situation, que j'en souffre. Il ne m'aime pas assez pour continuer. Je m'emporte, je trouve qu'il ne me respecte pas, je ne sais plus quoi penser, tout est confus dans ma tête. Je suis triste de le voir comme une personne néfaste. Il me dit qu'il est catégorique, il ne supporte plus la souffrance de la distance, même si on peut se voir plus souvent. "Je rêve qu'on vive ensemble tout les deux, mais c'est impossible, on doit l'accepter. Donc c'est terminé car on va se déchirer si on continue". Certes. Cette conversation tourne en rond jusqu'au 17 mai.

Ce jour là, je m'énerve. Je lui dis qu'on est bêtes, on s'aime tout les deux et on se sépare pour rien, tout en continuant à se parler. Re-blablabla, souffrir, etc. "Je comprends si tu veux qu'on arrête de se parler. Fais ta vie de ton côté, fais tes expériences (il est mon premier, et alors ? De quoi je me mêle ?), profite de ces 5 mois. Et si tu tombes amoureuse d'un autre, je souffrirai comme un fou mais j'assumerai ma décision." Quel abruti... Je m'emporte, lui envoie un dernier message sec, et coupe les ponts complètement. Whatsapp, Facebook, téléphone... Tout y passe. Un véritable SR de compète, aucun interdit.

Depuis j'essaie de me faire une raison. Je me suis promenée sur JRME. Je suis passée par plusieurs phases, entre lui rejeter la faute, parce qu'il ne m'aime pas assez pour me garder donc tchao. Parce que s'il voulait être avec moi il m'aurait contactée. Il est immature, on lui répète de partout que les relation à distance c'est un poison et il est incapable de se faire son idée. Honnêtement chers lecteurs, on était bien, simplement, heureux, amoureux. Aucune fausse note, équilibre entre bon moments et disputes constructives. On a vraiment une flamme, un truc qui te fait te dire "c'est lui". Juste cette satanée distance.

Parce que oui, mon petit détail qui tue, c'est qu'en octobre c'est la rentrée ! Même promo même filière même résidence ! Ma chère maman et quelques amis me disent de faire ma vie tranquille cet été et qu'à la rentrée on se retrouvera. Même si je le fais galérer quelques jours, c'est pas un peu facile ? Un peu sale ? Et qu'en est il du cas où il aurait eu une next (je ne l'en pense vraiment pas capable) ? Trop de questions se bousculent dans ma tête. Peut être est ce un coup du destin et je vais rencontrer M.Prince Charmant cet été ? Mais ne l'ai-je pas déjà rencontré ? Je serais pas en train de faire une énorme bêtise ?

J'ai parlé à son meilleur ami aujourd'hui. Enfin c'est lui qui a pris de mes nouvelles. Mon ex (quelle horreur, tant de hauts le coeur dans un si petit mot) va bien mais pas si bien que ça. Comme moi quoi. C'est déjà ça. J'ai répondu évasivement. Que j'allais bien, pas si bien que ça, que je faisais ma vie tranquillement. Je n'ai pas mentionné que je pense à lui 25h/24, mes quelques crises de larmes/secousses nocturnes, ma rancoeur et tout ce que je donnerais pour qu'il revienne. Merci à ma fierté, good job.

Je commence mon stage la semaine prochaine. Ce dernier mois chez moi à me morfondre a été horrible. Je me dis que je dois coûte que coûte me relever. Prendre ça comme une expérience. Avec la distance j'avais déjà le temps de m'occuper de moi, faire du sport, pratiquer mes passions, sortir... Donc difficile de faire mieux sur ce point là, mais on peut toujours faire mieux, n'est ce pas ? Alors je remercie la vie pour ce petit renouveau qui va arriver lundi, nouvelle ville, nouveaux gens, première expérience en entreprise... Je sais pertinemment qu'il occupera mes pensées chaque seconde, mais bon, je l'accepte.

J'avoue avoir du mal sur le plan "le SR c'est pas pour lui, mais pour toi". J'avoue que lors de mes squats, me dire "fais le regretter, ce ****" me motive plus que "esprit sain dans un corps sain". Et autres confessions dans le même style.

J'avais besoin de parler. Comme vous pouvez peut être le deviner, je suis actuellement dans une bonne phase. Parler à son meilleur ami m'a reboostée. Bien ou pas ? Vous allez me gronder, je suis censée être reboostée "pour moi" et non par lui, mais que voulez vous...

Je suis preneuse de vos expériences, remontrances, avis sur la situation. Je vous souhaite une bonne journée, séchez vos larmes, souriez, on est tous au plus bas actuellement mais dans 5 ou 10 ans nous sourirons en relisant ces lignes.


PS : je préfère ne pas préciser mon âge, plutôt jeune comme vous pouvez vous en douter vu que je suis encore en étude sup, mais j'ai vraiment pas envie du "tu es jeune, t'as toute la vie devant toi, tu connais rien au grand amour". Personne n'y connaît rien.
Modifié par Agatheyzac
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Meilleurs contributeurs dans ce sujet


Salut Agatheyzac!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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Hello !

Déjà, j'ai adoré lire ton récit. Très bien écrit et malgré ton jeune âge que tu laisses entendre. Je dirais la vintaine, tu démontres une belle maturité.

À mon avis, il va vite te regretter car dans la façon dont tu t'exprimes on sent une personne peu commune.

Le fait de te sentir comme ça c'est normal et meme sain. Tu as été très amoureuse ou je disais meme tu es encore très amoureuse et tu passes par tout les stades normaux de la rupture.

Dans ton cas, tu n'as pas grand chose à te reprocher. La rupture n'est pas de ton fait et la situation en est grandement responsable.

Après, ton ex vis de nouvelle chose et le monde dans lequel il a évolué n'est pas propice au relation sérieuse. Énormément de tentation, pas avoir envie de rendre des comptes etc.. toute la vérité n'a pas été dite sur les raisons pour lesquelles il a décidé d'en finir mais la seul distance n'explique pas tout selon moi.

Après, quand on souffre bcp d'une situation, c'est plus simple de fuir et c'est ce qu'il a fait.

Vous allez peut être vous retrouver à rentrée mais à ce moment là peut être toi tu sera passée à autre chose ? On sait pas.

Ce qui est sur c'est que d'après tes dire, tu fais tout. Tout bien pour aller mieux et penser à ton ex et souffrir de la situation c'est normal et ça va encore durer un peut et cela va devenir de moins en moins douloureux.

Mais tu auras encore un pincement au cœur pendant quelque temps. C'est normal, c'est ce qu'on ressent quand on a aimer une personne vraiment.

Pour l'histoire des next etc tu prend pas la tête. Au pire même si toi ou lui avez des aventures. S'est secondaire et vraiment pas grave. Ça permet aussi parfois de se rendre compte de se que l'on a perdu.

Dans tous les cas ce que je veux dire c'est que si il y a eu un ex, déjà pas obliger de le dire. Vous êtes plus ensemble et toutes les vérités sont pas bonnes à dire mais surtout, c'est qu'une question de fierté blessée et ce serait dommage de laisser la fierté etre un frein a l'amour.

Bref bcp de courage pour tout et continue à vivre. Je suis certain que t'es une personne au top. Fait ton SR et si il t'aime encore ton ex, il r viendra tout seul. Sinon un autre un jour te rendra heureuse, dans 6 mois, dans deux ans. Pas très important.

Attend la rentrée et une fois qu'il sera en France, si tu veux le récupérer tu pourra lui montrer le résultat de tes séances de squat et le faire galères pour te reprendre. Tu décidera à ce moment là. À distance de toute façon tu peux pas faire grand chose de constructif.

Plein de réussite pour ton stage qui va t'occuper l'esprit et vraiment te prive pas d'un bel été plein de rencontre (pas forcément amoureuse).
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Merci infiniment Ludvik pour ta réponse. Je l'ai relue plusieurs fois dans la journée tellement elle m'a mis du baume au coeur, et je constate à présent tout l'intérêt de ce forum après avoir longtemps hésité à "sauter le pas" et poster.

Merci de ces encouragements, effectivement je pense faire les seules choses à faire, c'est à dire rien, pour me préserver.

Il est vrai qu'il vit dans un milieu propice au changement, et cela m'énerve d'autant plus du fait qu'il n'ai commis aucun écart lors de son erasmus (soirées tous les soirs, sorties, alcool, filles...) et que maintenant qu'il passe à une période de stage donc plus professionnelle et rangée, il me quitte. Ce manque de logique brise le coeur de la scientifique que je suis. Enfin, je commence de plus en plus à me dire que s'il revient, je refuserai qu'on se remette ensemble. Il a perdu ma confiance et je ne voudrais pas d'une relation bancale. Donc à moins d'un acte héroïque ou changement de comportement visible et durable, ça serait niet. Je me permets un conditionnel parce qu'après tout, qui sait, eh !

Merci encore et bonne continuation à toi aussi, j'avais lu ton histoire avant de poster et elle m'avait beaucoup remonté le moral et inspirée.
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Hello !!

Tu m'as fait rire sur le passé de la logique de scientifique :p. Étant moi même un scientifique pour souche mais si l'on cherche une quelconque logique dans les relations humaines et encore plus quand il s'agit des sentiments on est pas rendu !

Effectivement, rien et souvent la meilleure chose à faire dans les cas de rupture. Enfin rien dirigé sur l'ex on est d'accord !

Tu décidera le moment venu, si le moment vient hein, ce que tu feras et voila voila.

Contant que mon histoire t'ai plue ! En tout cas, je me fais pas de souci pour toi. Tu t'en sortira grandie et plus forte assez rapidement. C'est ce qui m'inspire en te lisant en tout cas :)
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Hello !!

Tu m'as fait rire sur le passé de la logique de scientifique :p. Étant moi même un scientifique pour souche mais si l'on cherche une quelconque logique dans les relations humaines et encore plus quand il s'agit des sentiments on est pas rendu !

Effectivement, rien et souvent la meilleure chose à faire dans les cas de rupture. Enfin rien dirigé sur l'ex on est d'accord !

Tu décidera le moment venu, si le moment vient hein, ce que tu feras et voila voila.

Contant que mon histoire t'ai plue ! En tout cas, je me fais pas de souci pour toi. Tu t'en sortira grandie et plus forte assez rapidement. C'est ce qui m'inspire en te lisant en tout cas :)
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Merci à toi ! J'ai un coup de mou depuis quelques jours, j'hésite à simplement le débloquer de Facebook pour laisser une porte ouverte. Je me sens encore trop fragile et trop perdue, j'oscille énormément émotionnellement.

J'ai été trop dépendante et je lui ai donné trop de responsabilité et de pression, il s'est même inquiété pour ma vie à certains moments. Je sais que j'ai un travail à faire sur ça "en attendant" (oups). On a juste géré très différemment le manque, moi en l'exprimant et en lui envoyant de long messages d'amour, comme quoi j'étais trop mal sans lui, qu'il me manquait, que je devenais folle sans lui (au secours). Et lui m'a confié que quand je lui manquait trop, il coupait son portable et sortait faire un tour ou une activité, faisait tout pour penser à autre chose. C'était une meilleure attitude certes. Résultat, j'étais de plus en plus accro et lui n'en pouvait plus de ne rien pouvoir faie pour m'aider, il pétait un cable intérieurement. Est ce que je dois m'en vouloir ? N'est il pas censé me rassurer ? Je tiens à avouer qu'il m'appelait/textait chaque jour, il faisait l'effort, vraiment. J'ai fait des crises les seuls 3/4 weekends sur 5 mois où il était parti en excursion sans temps libre ni wifi...

Je suis perdue ce soir, ça ira mieux, bientôt, j'espère.

Bon courage à tous les SRistes.
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Re !

T'en vouloir ? Non je ne pense pas. C'est normal de vouloir etre rassurée. Après il le faisait donc pourquoi cela n'était il pas suffisant ?

À mon sens, tu avais trop de temps et lui pas assez. Dans le sens où, ca prend du temps d'écrire des bibles en message d'amour et de penser à l'autre toute la journée. Tu aurais sûrement été moins en demande si tu avais à cette époque plus d'occupation.

Écrire à l'autre parsqu'il nous manque c'est normal. Y passer 2 heures par jour c'est étouffant. Il faut savoir équilibrer.

Mais ne t'en veux pas. On a tous fait ce genre "d'erreur" je met entre "" car c'est pas des erreurs que je qualifierais de fatales.

Ce qui est important aujourd'hui ce n'est pas de regretter le passer et d'y repenser encore et encore et encore. Avec l'esprit scientifique, tu dois apprendre de ces erreurs et corriger le tier pour je plus te retrouver dans la configuration ou tu as le temps de passer des heures à écrire et te morfondre.

Pour Facebook tant que tu va pas sur son profile toutes les 32 Minutes pour le stalke pk pas. Mais si tu peux pas t'empêcher de l'espionner, mieux vaut pas.

As tu travailler là dessus déjà ?
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Exactement, je regrette de ne pas m'être assez bougée pour m'occuper. Il était ma priorité et même quand je faisais quelque chose je checkais mon portable. Je répondais toujours vite et me sentais vide, genre pourquoi moi j'étais toujours dispo même occupée, et lui jamais ?

Quand je parle de Facebook je parle en fait de messenger. On s'est supprimés de facebook avant d'être ensemble, pour un pari ou je ne sais quoi. On ne s'est jamais rajoutés, on en ressentais pas le besoin. On est tout les deux très peu actifs sur les réseaux sociaux, rien sur facebook, insta ou snapchat. Seulement là je l'ai bloqué de tous les moyens de communication (supprimé whatsapp car je ne m'en servais qu'avec lui, bloqué du téléphone et bloqué de facebook/messenger). Vu qu'il est à l'étranger je comptais le débloquer de messenger, comme ça il pourra voir ma photo (ahah) et possibilité de me contacter... Je ne sais pas ce que j'attends. Je ne pense pas le faire tout de suite, je suis pas prête.


Pour ce qui est du travail sur moi même niveau dépendance affective/confiance en moi, je ne sais pas trop quoi faire sans "une relation pour m'entraîner". Je regarde beaucoup de doc/livres/articles sur le développement personnel, j'aime bien.
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"Il ne m'aime pas assez pour continuer."
---> Tout est résumé ici.

Cesse de te demander si tu as fauté.

2 mois à peine après son départ pour les US, il te dit qu'il faut arrêter... Plus tard, au sujet de l'Italie il dit "qu'il ne tiendra pas plus". Lol, ça veut dire quoi exactement ? Qu'il va se jeter d'un pont parce que tu lui manques ? Ou qu'il préfère être célibataire dans ses periodes à l'étranger ?

Moi aussi j'ai été trop dépendante de mon ex (histoire à distance dès le début). Avec du recul, certes j'ai à évoluer sur certaines choses, mais je réalise aussi que tout ça a été renforcé parce qu'il ne me faisait pas une vraie place dans sa vie et parce qu'il me laissait en insécurité affective quand il pouvait prendre des décisions pour nous qu'il ne prenait pas.

Cela se travaille pas avec une relation pour s'entraîner ! Cela se travaille avec soi-même. Apprends à t'aimer et à être bien seule.

Bref, t'as pas à laisser une porte ouverte. Il sait très bien où te trouver s'il en a envie. Quelque chose me dit qu'il va revenir comme un cheveu sur la soupe à son retour en France. Demande-toi si tu veux d'un homme qui te quitte dès qu'il doit passer quelques mois à l'étranger.

En attendant, tu es TA priorité, puisque tu es la seule avec qui tu es sûre de devoir composer toute ta vie.

Ce n'est pas parce que tu es jeune qu'on peut te dire que tu aimeras sans doute d'autres hommes dans ta vie, c'est parce qu'on est passé par là. Mais, peu importe, tu as d'abord un deuil à faire et ce sera long.

Courage. SR !!! (les vrais effets positifs arrivent après quelques semaines, dans ton cas, c'est assez problématique que tu le revois à la rentrée...)
Modifié par Lys35
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Je sais qu'il a manqué de maturité c'est ça qui me rend dingue... Je vois le truc arriver gros comme une maison, il va regretter parce qu'on était bien, très bien !
Je suis la plus mature des deux je dois l'accepter mais cette impuissance est tellement frustrante, j'aimerais qu'il se réveille mais je ne peux pas le faire à sa place.
J'avoue ne pas avoir envie de m'en remettre car (ne hurlez pas en lisant ça) j'ai peur que mes prochaines relations soient toute teintées d'un "et si". D'un autre côté j'ai ma petite fierté, je sais que je tiendrai mon SR car je ne veux pas qu'on se remette ensemble à mon initiative, au risque que tout se reproduise. Il a besoin de grandir et de réaliser par lui même là où il a merdé.

Ma mère éternelle optimiste et altruiste (tout mon opposé) me dit de le débloquer, car "c'est sûr qu'il va me rappeler, il est bête il va réaliser et regretter". Elle ne comprend pas, elle sait pas ce que c'est. Bref, je suis juste extrêmement frustrée... J'aimerais qu'il souffre, je suis pas encore détachée. Ça viendra, ou pas. J'espère que ces 4 mois ne seront pas autant une torture que les cinq derniers.
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Ecoute, à chaque fois que j'étais dans une situation de couple où mon copain n'était pas assez mature / pas prêt à faire les mêmes efforts que moi / pas prêt pour des engagements plus concrêts, j'ai attendu, et c'est jamais venu. Grandir ? Réaliser ? Mais, certains n'ont tout simplement pas la même façon que nous de vivre le couple, ou encore, ils s'engageront plus sérieusement avec une autre (dans ce cas, on comprend que ça n'était pas le bon, même si je sais que pour l'instant tu ne peux pas réaliser ça). Je ne regrette rien, mais, je me connais mieux aujourd'hui, et je sais ce dont j'ai besoin / envie.

C'est normal que tu penses ça maintenant. Tu n'as pas à penser à tes prochaines relations de toute façon. Cela viendra naturellement quand tu seras passée à autre chose, et c'est loin ça. Personnellement, pour tourner des pages, j'ai toujours eu besoin d'un SR strict et de ne jamais voir mes ex (or, dans ton cas, va falloir l'affronter en octobre).

Peut-être qu'il reviendra, peut-être pas. Sur la 1ère solution, cela ne dépend pas que de toi. Par contre, te préparer à la 2ème solution, cela ne dépend que de toi.

Je suis d'accord avec ta mère, il y a de fortes chances qu'il revienne vers toi, surtout quand il sera de retour en France. Mais, si c'est pour recommencer ses caprices quelques mois plus tard quand il aura à nouveau un projet de stage, de voyage, ou autre... Euh...

La distance n'est pas un problème. Je l'ai vécue deux fois. Quand on aime, on va voir l'autre quand on peut, et dans les moments où on peut pas, on communique et on patiente. Là, on dirait qu'il est au bout de sa vie parce qu'il est dans un pays voisin. Ben, il est pas prêt de supporter les difficultés de la vie de couple sur la durée hein ! La distance a été un problème dans mon cas puisqu'elle m'a fait réaliser que mon ex n'était pas prêt aux mêmes choses que moi. J'ai conclu ce qu'il y avait à conclure, et on s'est séparé. Et je ne dis pas qu'il ne m'aimait pas. Mais, pas assez pour qu'on puisse faire face aux obstacles et envisager une relation plus longue.
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  • 2 ans après...
Bonsoir à tous,
Je reviens ici 2,5 ans plus tard, pour faire un peu partager mon expérience, et pour avoir quelques regards extérieurs si vous avez un peu de temps.

Contexte : il s'agit de la même histoire qu'en 2017, donc je reste sur le même fil. Ce post fait donc suite aux précédents messages.
1e mai 2017 : il me quitte. 3 semaines à se parler par sms, appels tout ça, une torture, il veut pas se remettre avec moi à cause de la distance, tout ça. Ensuite je me mets en vrai SR, bloqué de partout, je change de ville pour mon stage, je pense à moi, je commence un nouveau boulot. Le SR est très dur (c'est d'ailleurs là que je m'inscris sur JRME), mais je tiens.

Mi juin 2017 : coucou ! Il revient. Un petit sms inopiné, exactement quand on commence à tourner la page (c'est fou!). J'ai froid, j'ai chaud, tout se bouscule dans ma tête à la lecture de cette petite notification bleue. Bref, avec le recul que j'ai aujourd'hui, je sais que sur le moment je me suis sentie partagée. Je m'étais monté la tête avec JRME, je voulais changer, je voulais devenir une personne meilleure, apprendre à m'aimer moi même, grandir, mûrir, et lui bah on verra après. Mais j'étais encore fragile, la veille je chouinait encore en MP sur ce forum. Donc là, son sms, il bouscule mes plans. Et là, ERREUR

GROSSE. ERREUR. Je me suis écrasée. Comme une petite patate. J'accepte de le revoir. J'y vais la tête haute. Mais gros échec, je le revois, je fonds. Il s'excuse pour tout, me dit qu'il regrette, qu'il a fait une énorme bêtise, qu'il fera tout pour me reconquérir. Alors POURQUOI NE PAS L'AVOIR FAIT RAMER ??? SI VOUS ME LISEZ LES FILLES : FAITES. LE. RAMER. [Désolée pour ces majuscules agressives, j'ai tellement de haine envers moi même]. On s'est embrassés comme dans un film, c'était magique, explosif, incroyable, sublime. Il est reparti dans sa ville pour son stage. En se quittant je lui dis "on est quoi ? c'était quoi ça ?" (Au lieu de prendre le lead, de décider, d'imposer, encore une fois je faisais la carpette, décidément j'avais rien compris). Il me répond qu'il veut qu'on se remette ensemble. Je dis oui. Voilà, emballé c'est pesé.
Il me révèlera plus tard avoir été choqué de mon comportement. Qu'il pensait qu'il allait galérer à mort pour me récupérer. Que la veille il avait discuté avec ses amis qui lui avaient dit "mec c'est mort, elle revoudra jamais de toi après ça". Quelle image je donne ? A lui ? A moi même ? Où est le respect pour moi même dans tout ça ?

Avec le recul je pense que je voulais juste pas perdre de temps. Je pouvais pas respirer sans lui, donc rebranchez moi et on en parle plus. J'ai tout occulté.

Mais c'est jamais parti. Jamais. Problème de base non réglé. Mêmes causes, mêmes conséquences.
A partir de là, je pars encore plus en vrille.[i] (Petit contexte : On se rencontre en sept 2015 au sein d'une asso de mon école. L'année 2015/2016 fut pour moi la période la plus heureuse de ma vie. J'étais comblée par ce projet humanitaire, j'avais énormément d'amis et en particulier 2-3 que j'aimais énormément. Quand je relis des messages de l'époque ou des photos, j'étais une toute autre personne. Légère, comblée. Peut être seulement en surface. Parce que toute ma vie j'ai été qqn d'assez déprimé, tristoune, "ça ne va jamais", qui pleure bcp, etc. Cette année scolaire a été comme une lumière. Et elle s'est soldée, en mai 2016, par mon couple avec lui, le feu d'artifice final. Après les vacances, à la rentrée, mon groupe a éclaté, sans raison. Plus d'asso, plus de raison de se réunir. Je me suis isolée avec mon amoureux, on était dans la passion des débuts. Il me comblait. A son départ pour les US, je me suis pris le choc en pleine face : j'étais seule. J'ai sombré et aujourd'hui encore presque 3 ans plus tard, je ne suis pas remontée. Je manque d'amis, de vrais, au quotidien. Je me renferme sur moi même, comme une spirale. J'ai souvent des idées noires. J'ai consulté une psy qu n'a rien vu. J'aime bien parler donc c'était cool, mais bon).[/i]

Bref, je repars en vrille totale. Au stage, j'ai pas des potes ouf ouf. Je rumine, tout le temps. J'ai l'impression de ne plus l'aimer, j'ai une rage contre lui (contre moi même?). Je pense avoir le "toc du couple" ou ROCD, du moins j'ai tous les symptômes (mais bon, cest très USA de mettre un mot sur tout, je trouve ça un peu pipeau). Je ressens plus rien, je suis comme bloquée, un zombie. J'essaie de lui en parler, mais il ne comprend pas, et je m'exprime pas hyper bien. Je suis froide, renfermée, agressive. Je vois tout en noir. Je suis terrifiée à l'idée de ne plus l'aimer. Pourtant je sens au fond de moi que oui, je l'aime. Mais, mais, mais, mais. Mais quoi ? Trop blessée ? Trop peu de confiance ? Trop brisée ? Ou alors c'est ma vie qui est fade donc je vois tout en noir ? Tout tourne tout le temps, je rumine je rumine je rumine.

(J'essaie d'abréger)

Oct 2017, on reprend les cours. J'ai peu de souvenirs. J'ai l'impression qu'il faisait toujours nuit. Il ne se passe rien à l'école, plus personne n'est là, je n'ai que qq amis par ci par là mais pas de bande, pas de personnes qui ont du sens, pas de but dans ma vie, rien. Je me sens toujours comme une chaussette. J'ai des obsessions sur plusieurs mecs, je trouve tous les prétexte pour me dire "tu vois, tu ne l'aimes plus" Je lui trouve tous les défauts du monde. Je fais des crises de larmes. Je n'arrive pas à lui en parler. Et pourtant quand je le regarde mon coeur se serre, et je sens tous l'amour que j'ai pour lui, je vois notre vie, un jour, un jour où j'irai mieux, un jour où je verrai la vie en couleur à nouveau.

Entre octobre et mars, on a deux violentes disputes. Quand on se dispute, comme par hasard, tout s'éclaircit et je ressens à nouveau mon amour pour lui. Mais ensuite ça repart, je sombre, je sombre. Je culpabilise, je me dis qu'il va me quitter, je suis tellement désagréable. Pas foutue d'être heureuse. J'ai des super études, je suis brillante, j'ai un mec, des amis (quand même), famille au top, je peux pas me plaindre, alors pourquoi ?

En mars, nouveau stage de 6 mois. Je pars en Hollande, lui à Marseille. On s'est accordés sur le fait de se voir minimum toutes les trois semaines, voire deux semaines. En hollande c'est cool, je me fais un petit groupe d'amis, ça va un peu mieux par moments. Mais non. La noirceur est toujours là, tapie. Je deviens un peu parano, un peu jalouse. J'ai peur qu'il me trompe, pour de vrai. Avant je savais qu'il le ferait jamais, j'avais confiance. Je sens qu'il commence peut être à se lasser de mon aigreur, des remontrances, de ma désagréabilité. Il essaie de me rassurer, mais je sens que ça le soule. Quand on se voit, c'est super, on est heureux amoureux. Sauf certaines fois où la panique monte quand on est ensemble. En juillet je fais une crise de larmes à cause des ruminations. Il ne comprend pas et essaie de me réconforter, j'étouffe, je veux qu'il parte. Grosse dispute, on se sépare presque. Mais ça se re tasse. Je vais voir une psy française, une fois, mais elle me dit attendez de retourner en France pour entamer une thérapie.

Aout 2018, sa boite a Marseille lui propose un contrat de 12 mois. Moi je veux pas rester en Hollande, mais j'aurais préféré aller sur Paris, ma ville rêvée. Je ne veux plus de distance. Je décide de le suivre à Marseille (commun accord, il m'a pas forcée ni mis d'ultimatum). Je trouve un boulot qui ne m'emballe pas mais qui pourra m'ouvrir des portes pour la suite. On emménage en octobre 2018, premier appart ensemble. Trop bien super, trop mignon, on est heureux. Il me remercie infiniment d'être venue, il sait que c'est un gros truc, il est reconnaissant. Mais. Toujours là. La tristesse, la noirceur. Mon boulot est pourave. Je n'ai rien à faire. Littéralement. Je rumine, je vais sur youtube, je zone. Mon estime de moi tombe en dessous de zéro. Je rentre tous les soirs sur les nerfs. Je rumine sur tout, je hais ma vie, j'en veux au monde entier. On a pas d'amis ici. On est h24 ensemble. J'essaie de gratter quelques taches ici et là au boulot.

Vers mars avril, ça s'empire. On étouffe. On s'ennuie les weekend, on a fait le tour, on est heureux d'être ensemble toujours, mais dans nos vies individuelles, ça va pas. On se répète souvent qu'on est heureux de se retrouver chaque soir, quand même. Qu'on regrette rien. Mais bon, ça commece à souler. Je suis sur les nerfs, en permanence. Je me sens de plus en plus nulle, j'ai peur de le souler, peur qu'il parte.

Juin, je démissionne (le préavis de 3 mois matche avec la fin de son contrat). Je lui dis que en septembre, je veux être a Paris. Je suis contente de prendre une décision pour moi. Il me soutient et dit qu'il va tenter de reprendre une année d'études pour se spécialiser dans un domaine. Je l'aide à postuler. On part 2 semaines en vacances. C'est cool mais les ruminations me suivent, je fais plusieurs crises de larmes. Il supporte. On fête nos trois ans.
Juillet, on a une discussion à propos de notre vie intime. Qui n'existe plus. On est tristes. Comment a t on pu en arriver là ? On a juste plus envie. C'est lui qui parle, mais je suis d'accord. Pourtant ça me blesse terriblement, et me conforte dans ma terreur qu'il me trompe ou me quitte. Je pleure énormément.

Septembre. Je n'ai pas trouvé de travail. Il commence son master spécialisé à Paris. Je rentre chez mes parents dans le sud ouest. Je suis très proche de ma famille et ils m'ont énormément manqué. Mais. Il travaillent toute la journée. Je tourne en rond. Je vais le voir une semaine, puis redescend (je voulais rester chez mes parents pour passer du temps avec eux. Trop cher de vivre sur paris sans emploi, et lui vit dans un 9m2). Je m'enfonce encore et encore. Je suis au chômage, je me prends refus sur refus. Je sens que l'histoire (son semestre aux US) se répète : lui en train de s'éclater avec sa nouvelle vie, sa nouvelle école, noveaux amis, soirées, etc, et moi seule chez moi, me morfondre.

J'en ai marre de tout ça, je sens que ça va péter, mais je veux pas le quitter. Je l'aime et quand je suis dans ses bras, j'oublie tout. Je me dis qu'un jour, un jour tout ira mieux, un jour on sera heureux, on sera comblés. Tout sera bien.

J'ai constamment peur quand il est en soirée. On se dispute tout le temps, on se comprend plus. Il m'appelle toujours chaque jour, je lui manque. Mais les discussions sont fades, j'en peux plus qu'il me crache son bonheur à la figure. C'est injuste. Je veux me secouer mais j'ai pas la force. Je veux que tout s'arrête, être seule sur une île, arrêter de me comparer, arrêter de ruminer, arrêter de voir cette vie géniale que tout le monde vit. Et je persiste à rester chez moi, avec ma famille, dans mon cocon.

Un soir mi octobre, il part en soirée et m'appelle sur le chemin pour me raconter comment il est content d'y aller. Je suis froide, je lui dit que j'en ai marre de tout ça, que je veux respirer. Comment ça respirer ? Il ne comprend pas. Je ne répond plus.
Je stresse, j'ai peur qu'il fasse une bêtise. Le lendemain, aucun message. Oupsi.

Il m'appelle, tard. On parle, c'est froid. Et là il me le dit. Il me dit qu'il a embrassé une fille. Qu'il a fait exprès, pour qu'on se sépare (un peu wtf je sais, je l'ai démonté pour ça). Que ça pouvait plus durer. Je lui raccroche au nez. Je crois mourir. C'est le truc de trop, le coup de grâce. Et je l'aime tellement encore.

On se sépare, je le quitte mais je me sens quittée. Il dit qu'il regrette de l'avoir embrassée. Que je méritais pas ça, et qu'il m'avait jamais méritée. Que moi j'avais toujours été clean avec lui et qu'il avait toujours fait trop de merde. Qu'il se sentait pas à la hauteur.

Bon là j'ai toutes les remarques des gens du forum qui me viennent. Qu'il essaie de se déculpabiliser, qu'il est pas prêt à s'engager AVEC MOI, etc etc. J'entends. J'essaie de m'en persuader. Je me mets en SR.

Vu qu'on s'est quittés par téléphone, il m'envoie un sms la semaine dernière, pour me voir. Il a fait toute la route. J'accepte. Il fait que pleurer, pendant trois heures. Au début je suis froide, puis je craque. Il me dit qu'il est trop immature, qu'il veut vivre sa vie, faire ses voyages. Que je suis une fille qu'on épouse, mais que c'est pas ce qu'il veut maintenant (avec moi?). Que par respect il me demande de pas l'attendre. Tout ça tout ça.

Je veux pas le diaboliser non plus, ya une part de sincère surement dans son discours.

Je sens une grosse part de responsabilité dans tout ça. Je suis pas agréable. Il est quelqu'un de joyeux, de léger, de festif, (d(immature). Je l'ai éteint. On était plus heureux ensemble;

J'essaie de voir la rupture comme une chance de me retrouver, de régler mes problèmes sans sa pression. Mais bordel, c'est trop dur. J'arrive pas, j'ai plus de force pour mes projets perso, même sil y en a plein. Et le chômage qui arrange rien.

Je me hais de cette attitude nonchalante, je me hais.
J'attends pas grand chose du forum. Ca m'aide de lire les histoires des autres, ça me change les idées, merci à vous tous pour ça. Je sais dans le fond ce que j'ai à faire, j'en ai juste pas la force, et ça vous n'y pouvez rien.


Merci de m'avoir lue et courage à tous. Un jour ça ira mieux :)

Agathe
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Petit détail que je précise car je le demande toujours aux autres, mais ne me jugez pas dessus svp : j'ai 23 ans et lui 25. Pas de maison, pas d'enfant, pas de poisson rouge. Première relation pour moi, deuxième pour lui (amourette au lycée). Je sais "qu'il y en aura d'autres" que "j'ai la vie devant moi". Mais pour l'instant il ne me tarde rien, et la vie me paraît bien longue à vivre. J'essaie de penser aux personnes malades, ou en pays défavorisés, et de me dire que j'ai bien de la chance, et des problèmes de riches.
Enfin, ça ne résout pas la situation.

<3
Agathe
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Bonjour Agathe,

Quand j’ai vu la longueur de ton message, hier soir, je ne pensais pas tout lire, mais j’ai été jusqu’au bout car quoique long, les péripéties sont multiples et tout semble être allé vite, comme ma lecture.

J’étais étonnée de découvrir vos jeunes âges à la fin car vous avez vécu moult péripéties, c’est beaucoup et trop en même temps, malheureusement, mais ce qui est fait est fait, tu sais.

On ne peut pas remonter le temps et c’est souvent mieux ainsi car sans expériences, on n’apprend rien et on n’avance pas vraiment. Or le mieux est d’évoluer positivement, j’espère que tu en conviens.

Donc avant toute chose, pardonne-toi s’il te plaît. Tu n’as rien fait de mal en soi. Tu n’avais tout simplement pas suffisamment d’expérience, ton âge l’explique, et tu as probablement fait de ton mieux.

Rien ne sert de continuer à te flageller, si ce n’est que cela entretient ton mal-être profond. Tu le dis toi-même, tu n’étais pas heureuse. Ton ex ne pouvait rien faire car une relation amoureuse ne résout rien, ne guérit rien, au contraire même.

Il y a qqchose à dénouer en toi qui a peut-être choisi ce moment de votre histoire pour se révéler, a moins que tu ne ressentais cette sensation déjà avant lui.

Tu dis le plus important à la fin: oui, vous êtes jeunes. Vous avez pleins de choses à vivre aujourd’hui.

Certes, il y aura toujours des couples qui se connaîtront jeunes et qui construiront leur vie ensemble. Mais rares sont ces derniers.

Je crois à la « théorie » du mauvais timing. Chacun doit vivre ses expériences, grandir, construire son avenir professionnel... pour devenir un être indépendant et heureux. Ce n’est qu’alors que l’on peut à mon humble sens apporter qqchose à un compagnon de vie. Il faut se suffire à soi-même avant de pouvoir « prétendre » donner de l’amour.

Tu as des qualités comme tout un chacun, à toi de les identifier et de te trouver une voie pro qui puisse te permettre de t’épanouir.

Un travail tout seul ne rend pas heureux. Le bonheur ne se borne pas à un seul élément. Le bonheur est une constellation d’éléments. Le travail en fait partie à mon sens. Donc ce serait peut-être un début de piste de réflexion pour toi.

Pour l’instant, tu ne peux rien faire malheureusement avec ton ex. C’est très dur, je l’imagine bien, mais parfois il vaut mieux se séparer pour mieux se retrouver. Tu ne le retrouveras peut-être pas, mais je te souhaite de te retrouver, toi.

D’autres t’aiguilleront mieux que moi, mais je crois que tu devrais penser à un éventuel soutien psy pour dénouer ce qui se joue au plus profond de toi pour te donner ce sentiment de mélancolie que tu sembles avoir dégagé au cours de ton histoire.

Plein de courage.
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Bonjour Agathe

Ton histoire est touchante.
Comme tu l’avais dit en réaction à mon post, vivre le combo chômage/rupture est peut être l’une des expériences les plus dures qui soit.
Chance ou malchance, dans ton histoire vous semblez parvenir à communiquer. Ce qui permet d’éviter ce vide intersidéral qui suit la rupture mais peut être un frein pour passer à autre chose.
(Je te dis ça car moi je ne parviens pas à communiquer avec elle et je le vis très mal).

Nous ne sommes pas tous égaux face à la rupture et il est normal d’être apathique quelques jours/semaines après.
Tu as des pistes pour le boulot, des gens autour de toi que tu peux voir ? Je sais qu’il faut se forcer au début mais c’est toujours mieux d’être avec quelqu’un, ne serait-ce que pour en discuter.
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Hello et merci à vous deux pour vos messages, ça me fait bcp de bien.

@Eva, oui je songe à repartir voir un psy, ne serait ce que pour pouvoir parler à qqn d'extérieur. Je sens que j'ai plein de choses à démêler, et au final pour l'instant ce qui me motive c'est que je ne veux pas d'une relation avec lui tant que je ne vais pas mieux, que je ne suis pas à nouveau pleine d'énergie et de positivité. Donc c'est pas un réel SR, enfin le but n'est pas encore le bon. J'ai beaucoup de mal à ne pas me demander ce qu'il fait, s'il parle à de nouvelles filles, s'il est attiré par d'autres. C'est le contexte, il est là bas donc il sort bcp, il voit du mond eetc. Ca pourrait être pareil pour moi. J'espère vite trouver du travail pour cela. Merci à toi :)

@Fmv, j'avais qq pistes pour le boulot mais depuis mercredi je suis de retour à la case départ. Je n'ai plus trop d'amis ici, tous mes amis d'enfance bossent ailleurs (petite ville). Ma famille est un énorme soutien, ma vraie seule force comme elle l'a toujours été. Heureusement qu'ils sont là, mais c'est vrai qu'ils ont eux aussi leur vie (ma soeur a 20 ans et essaie de me soutenir mais bon elle a ses cours et elle veut pas trop m'inviter à ses soirées non plus...).
Et on parvenait à communiquer oui peut être, à la fin (et encore il y avait bcp d'accrochage), parce qu'il y a des deux cotés énormément d'amour et de respect pour notre histoire. Cependant depuis 1 semaine je suis en SR total, bloqué de partout, etc (2 semaines si on enlève notre interlude de samedi dernier mais bon ça m'a fait repartir de zéro). Merci à toi :)
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Bonsoir Agathe,

Quand je lis ton histoire, je m'y retrouve énormément (avec un an de recul). Je ne veux pas poser d'étiquette mais n'étais(es?)-tu pas en dépression? Parce que c'était le cas pour moi. Et le coup du "toc de couple", je m'y suis accrochée à un moment où je rejetais mon ex alors que j'étais persuadée de l'aimer. Et la dévalorisation parce que tu es perdue dans ta vie personnelle. Cette peur panique qu'il s'en aille. Qu'il te trompe. Tout cela, je l'ai vécu. Et j'ai aussi vécu la rupture comme un anéantissement. J'ai d'ailleurs mis énormément de temps à complètement m'en remettre même si c'est encore un peu fragile quelques fois.

Si je dois te donner un conseil c'est que vraiment, tu surmonteras ça. Et tu réaliseras que cette rupture n'était pas vaine. Je te le jure. Travaille pour toi, mets tout ton temps, toute ton énergie pour toi seulement et tu seras heureuse du résultat. Advienne que pourra dans le futur mais pour l'instant il faut que tu prennes soin de toi. Apprends à t'aimer et à te faire confiance. Prends du temps pour évacuer ta tristesse aussi, ne la refoule pas car ce n'est pas sain.

Courage à toi ! Tu vas y arriver !
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Merci beaucoup Sarah. Je pense être en dépression oui, ça me soule d'être allée 6 mois chez une psy à 50e la semaine et qu'elle ne l'ait pas vu... Je me suis dit que j'avais rien alors. Maintenant je me suis remise sur la mutuelle de mes parents et j'ai pas envie qu'ils voient que j'y suis repartie. Je vais y réfléchir...

Ca me rassure ton message, je sais bien que ça finira par aller mais c'est toujours bien d'être conforté dans cette idée. Qu'as tu fait pour remonter la pente, toi ?

Merci à toi :)
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Il faut petit à petit se fixer de nouveaux objectifs, à mon sens.
Tu vois il y a 5 semaines je n’étais capable de rien, ne serait-ce qu’aller boire un verre m’effrayait.
Petit a petit, essaye de voir un ami, puis d’aller boire un verre, puis une soirée pas trop tard, puis sortir dans un bar. Je donne l’exemple des sorties mais ça peut s’appliquer au sport ou à pleins d’autres choses.
Il faut un peu se faire violence, même si la première fois on ne passe pas forcément un bon moment.
Je ne sais pas toi mais par exemple, la simple scène de sex qui passe dans un film me met mal à l’aise encore, mais ce sont des étapes à passer et en s’y confrontant ça passera.

Accepter d’être mal, essayer de changer ses habitudes petit à petit et surtout Agathe profite de pouvoir retravailler n’importe où pour potentiellement repartir à 0 dans une nouvelle ville, en tout cas, chaque nouveau départ t’aidera énormément je pense.
Bon courage
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Je crois pas mal en mon pouvoir d'autoguérison. Je pense pas que je vais rester si mal pendant des années, même si là je vois pas trop comment.

Pour la ville j'y ai pensé, c'est un autre sujet de discussion. J'ai tjs été assez casanière. J'aime ma famille, j'aime la france, je n'ai jamais ressenti le besoin d'aller voir ailleurs (dans aucun domaine). J'ai tjs rêvé de vivre à Paris depuis que j'ai 8/10 ans.
Depuis que je fais mes etudes, je suis entourée de plein de gens qui veulent voyager (erasmus, VIE, expat, voyage). Les gens n'ont que ce mot a la bouche, mon ex le premier. Je ne supporte plus entendre les gens radoter sur le fait que la france c'est nul, que c'est tellement mieux ailleurs, qu'il y a "tant de choses a voir et experimenter". Attention je ne parle pas de voyage/visites. J'espere visiter plein de pays dans ma vie, mais je ne ressens pas le besoin viscéral d'aller vivre ailleurs.
Pourtant je ressens une pointe de jalousie quand j'entends les gens en parler. Jalousie de quoi ? Qu'ils aient les c*** d'y aller alors que moi j'ai peur ? J'ai peur ou pas envie ? Pourquoi ca me met si mal ? Blablabla

Le souci c'est qu'il est a Paris, son master est a paris. J'ai aps envie de lacher mon reve parisien par peur de me croiser. Tfacon il m'a quittee "parce qu'il a envie de vivre a kuala lumpur" donc j'espere bien qu'il partira un jour (enfin non, j'espere qu'il dira que mes beaux yeux valent tous les pays du monde et qu'il me demandera ma main, c'est beau de rêver).

J'ai décidé d'agir comme si j'avais apris qu'il avait une nouvelle copine. Je pense que c'est le truc qui me detruirait le plus, donc autant m'y préparer de suite.

Voilà où en sont mes réflexions ce soir.
Elles auront changé demain matin.

J'avais dit que je me couchais tôt pour reprendre une vie saine cette semaine...

Bonne nuit a tous &#127770;
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Sache que ma rupture ne s'est pas hyper bien passée, dans le sens où il n'a pas été honnête dans la rupture mais 15 jours après, il roucoulait avec une autre fille. J'ai donc perdu beaucoup de temps à devoir répondre toute seule à mes questions afin de faire le deuil de la relation. Après je ne voyais pas le côté où on était malheureux ensemble. J'étais malheureuse dans ma vie et j'étais mal dans ma peau, donc ça se répercutait sur mon couple (je ne dis pas que j'étais la seule fautive mais je reconnais pleinement ma part de responsabilité). C'est l'absence de rapports qui a fait peser dans la balance.

Suite à la rupture, après que la peine ait été évacuée (= que j'ai arrêté de pleurer tous les jours), j'ai commencé à aller beaucoup, beaucoup mieux. Je me suis concentrée sur mes études et j'ai changé de direction. En couple je voulais postuler à un master 2 en alternance. Seule, j'ai postulé à un master 2 avec une mobilité à l'international (désolée ahah), et j'ai été acceptée. Je n'ai pas cherché à me remettre en couple (de toute façon j'ai passé des mois à essayer d'aller mieux et je n'étais intéressée par personne, je n'avais tout bonnement pas envie). J'évitais donc les contrariétés d'une vie de couple, le fait de penser à deux et pour deux, je n'avais plus le temps pour ça.

Tout ça pour te dire que je suis très satisfaite de ma vie et de la personne que je suis. Et je sais très bien que, sans cette rupture, je ne serais pas arrivée au quart de ce que je suis aujourd'hui et avec le recul, la rupture était inévitable car on ne pouvait pas continuer comme ça, lui comme moi. Je n'ai pas eu de nouvelle de sa part depuis la rupture et c'est mieux comme ça. Je ne compte pas me renseigner car au fond je m'en fiche pas mal de savoir comment il va. Il a retrouvé quelqu'un qui doit lui convenir, tant mieux pour lui. Je me suis beaucoup raccroché à ses défauts aussi, je sais très bien que je n'aurai pas pu vivre des années avec certains de ses défauts (que je trouve handicapants).
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Merci pour ton message.

Les défauts ça aide beaucoup oui haha, pour ma part à part son immaturité je ne voyais pas de défauts handicapants. Ce qui ne m'empêche pas de ressasser ses côtés relous pour calmer un peu la douleur.

Je suis très admirative de ton parcours et surtout de la rapidité avec laquelle tu t'es remise. Et heureuse pour toi pour ton master à l'international haha ! C'est très inspirant pour la suite.
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Au secours !!!
Cette nuit grosse insomnie, je me suis échafaudé un truc dans ma tête. Je me demande s'il ne me trompait pas depuis déjà quelques jours avec cette fille. Je pense que non mais est ce le déni ? Le refus d'accepter ?
Quand je parcours ce forum je vois à quel points on ne connaît jamais vraiment une personne, à quel point les gens peuvent changer et devenir sans coeur.
Ca me torture de ne pas savoir, je veux tenir mon SR et aucun ami commun à qui il aurait pu le dire à part son meilleur ami, que je connais bien (et qui d'ailleurs ne m'a jamais demandé comment j'allais depuis larupture), mais qui tiendra de son côté si mensonge il y a (il n'en est pas à sa première tromperie lui).

Impossible de penser, de me concentrer, je fais autre chose tte la journée mais ça reste là.

Qu'est ce que ça va m'apporter ? Rien, ça change rien. Enfin un peu quand même, ça changerait mon souvenir de lui et ça passerait d'un "une belle histoire impossible" à "un gros connard qui m'a trompée".

Voilà, j'ai vraiment du mal à tenir et pas envoyer un sms compulsif
cest trop dur
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Réveil difficile.
Comment on peut faire ça à quelqu'un ?
Je lui en veux parce qu'il a brisé mes croyances. Il a brisé ma vision des choses, ma vision de l'avenir. J'aurais aimé qu'on se sépare d'un commun accord, et que je me dise que c'était une belle histoire.
Au lieu de ça il a préféré embrasser une autre fille (et encore j'ai pas toute la vérité ni les détails) et me mettre au pied du mur. "Regarde ce que j'ai fait, je te mérite pas, si j'ai été capable de faire ça c'est que tu peux pas être la mère de mes enfants".
Il m'a mise au pied du mur. Il a tué l'espoir dans l'oeuf. Parce que je sais que même s'il revient, j'aurai cette colère. C'est ce qu'il voulait encore une fois, il voulait que je le déteste pour que ça soit plus facile pour lui. Ca l'énervait que je sois aussi mature à lui dire "c'est pas grave, c'était beau ce qu'on a eu, je t'en veux pas".
MAIS BIEN SUR QUE JE LUI EN VEUX.

Comment on peut faire ça à quelqu'un ? J'ai pas envie d'être comme tous les autres, j'ai pas envie de me réveiller un jour et me dire "ah tiens, cette rupture est le meilleur truc qui me soit arrivé". J'aurais préféré me dire que mon instinct toutes ces années ne m'avait pas menti, que j'avais senti qu'on était hyper heureux et que c'était toujours un contexte mauvais, et que le contexte a eu raison de nous. Qu'on s'est séparés parce que j’arrivais plus à gérer ma tristesse et lui non plus, et que ca avait trop pesé. Qu'il était pas mon psy, c'était pas à lui de me sauver.

Mais non, il a sali notre histoire, comme si elle était rien. Il l'a prise, l'a froissée en boule et a shooté dedans. Comme si c'était rien.

Ya pas que lui sur terre mais putin ca me dégoute des hommes vraiment. Je voulais que ça soit lui, je voulais avoir raison. Je lui en veux de me mettre devant le fait accompli.
Ca veut dire que tout était faux ? Si j'ai ces pensées c'est que je l'aimais pas ?

Je veux pas oublier quand même qu'il m'a soutenue toutes ces années, qu'il a toujours été aux petits soins pour moi, qu'il a toujours voulu savoir comment j'allais, m'a toujours téléphoné. Il a toujours voulu m'aide. Des fois c'était difficile, j'étais difficile, je refusais toute aide, et je comprends que sa vision du futur avec moi ait parfois pu lui faire peur.

Mais ça ? En un seul geste il a tout balayé, en un seul geste il devient un monstre pour moi. J'arrive pas à rien ressentir, à rien penser, j'oscille entre la maturité (et l'aimer toujours) et la haine. Pourquoi tu m'as fait ça bordel.

Ca sert à rien de m'apitoyer sur mon sort je sais, mais j'ai envie de rien, juste envie de me morfondre ici pour toujours. J'ai pas le déclic. Pas envie de me reprendre en main, de me construire une vie, même si lui le fait. Je veux rien, je veux que tout s'arrête.
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Bonjour Agathe,

Cela fait plusieurs jours que j’ai lu ton histoire.
J’ai longtemps hésité a venir mettre un mot, car cela fait un moment que je n’ai pas « conseillé » un intervenant et j’avais peur de mal faire.

Tout d'abord sache que je suis désolée de ce que tu traverse. :cry:

Ton histoire me touche beaucoup car elle fait écho à ma dernière histoire.
Pas celle qui m’a amené a m’inscrire il y a 2 ans (quoique..) mais celle qui me pousse a revenir flâner par ici.

La vérité c’est que je me "retrouve" un peu dans ton Ex. Je ne veux pas parler de moi parce que ce n’est pas le sujet, ici on parle de toi.
Mais je voulais vraiment rebondir sur ton dernier message.

Je viens de passer 6 mois (oui c’est peu mais ça n'empêche pas la peine…), avec un homme qui avait des sentiments pour moi mais qui allait trop mal pour en profiter.
(Nous sommes passés tous les deux par des relations longues assez malsaines)
Un homme qui se posait des question sur lui, sur la Vie et bien entendu sur nous. Des questions auxquelles il n’avait jamais de réponse bien évidemment, et auxquelles je n’avais pas de réponse moi non plus bien entendu.

Et malgré tout le cœur et toute la patience que l’on peut y mettre ON ne suffit pas.
Tu le dis si bien, il ne pouvait pas te sauver.

Tu sais le mien d’ex, moi j’étais persuadée qu’il en avait des sentiments et ce malgré ses doutes à lui. Et le fait que moi j’y crois, et que je sois patiente et rassurante n’a pas suffit a l’aider dans ses questionnements. Tout était devenu source de conflits internes.

Tout ce qu’il aimait chez moi au début, était devenu une source de comparaison.
Il aimait mon optimisme, mon sourire, ma sociabilité, ma maturité…
« J’étais tout ce qu’il avait toujours cherché », il avait « de la chance de m’avoir », j’étais « étonnante » et pourtant ça a fini par me desservir.
Tout devenait comparaison de lui à moi.
Il se trouvait « a des lieues de ma maturité », se sentait « transparent à mes cotés », avait l’impression de toujours aller mal et enviait ma bonne humeur. Bref ce qu’il adorait chez moi finissait par le mettre LUI plus mal.
Quand tu parlais de son bonheur qu’il te crachait au visage…ça à fait écho chez moi.
Que peut-on faire fasse à ça?
Ben rien.

J’ai fini par rompre il y a quelques semaines. Non pas parce que je ne croyais pas en Nous et Non pas parce que je pensais qu’il ne m’aimait pas mais parce que j’ai compris que je ne pourrais rien faire pour qu’il réalise ça lui. Et ça, ça me bouffait MOI.
Et je lui ai dis ça simplement. Sans excuse et sans nouveau mec derrière.

Je trouve ça idiot. Mais c’est comme ça et je dois l’accepter
Ça pique vachement. Mais c’est comme ça et je dois l’accepter.
Et pourtant c’est moi qui ai rompu.
J’ai rompu et je suis triste. J’ai rompu et je ne pense pas être une personne horrible pour autant.
Il m'a juste fallu admettre que je n'y pouvais rien malheureusement.
Je n'étais ni sa psy, ni son infirmière, ni sa mère, ni l’Elue de la prophétie :-|

Je sais qu’il a commencé a voir une thérapeute. Il avait fait les recherches avant notre séparation. Mais je sais aussi qu’il s’est réabonné à un site de rencontres en parallèle. La seule chose qu’il a pu me dire a ce sujet, c’est qu’il était pas Fier d’être de nouveau là, et qu’il s’était à la base juré de prendre du temps pour lui et de se réparer mais qu’il était incapable de faire autrement pour l’instant. Et bien soit. Grand bien lui fasse ou non.

Je n’ai même pas été en colère. Juste triste. Triste pour lui. Plus que pour nous.
Comment peut on savoir que l’on fait des choix qui nous rendent encore plus mal et les faire quand même ?
Parce que le pire c’est que oui je pense qu’il est sincère. Et qu'il est pas fier, pas heureux, et qu’il fait comme il peut avec les moyens qu’il a.
Fait-il les bons choix ? Je ne pense pas.
Est-ce un gâchis monumental? Je le devine.
Un hôtel? Trivago..

Peu importe en vrai. Notre canard est toujours vivant et je pourrais faire la roue devant lui que ça ne changerait rien à ce qu'il a dans le chou malheureusement.
J’ai eu mon parcours de guérison, il a le sien a arpenter.
Que ce soit avec des choix que je comprenne moi ou pas.
Qu’il préfère retenter de trouver encore une fois ce qu’il avait toujours cherché avec une autre, qu’il préfère recommencer un truc tout neuf avec une nana alcoolique, colérique, manipulatrice infidèle comme il avait avant.
Ce sont ses choix a lui, son chemin de guérison (ou pas) à lui.
Moi juste je n'ai pas à l'aider et surtout je ne PEUX pas l'aider.

Je voulais juste essayer de te dire, très maladroitement surement (et j’en suis vraiment navrée), que ton Ex n’est pas pour autant un connard.
Il a fait aussi comme il a pu pour Vous et il finalement fais un choix pour LUI.
Il ne l’a peut être pas fait proprement je te l’accorde. Mais ça ne remet pas en cause votre histoire, ça ne remet pas en cause les sentiments qu’il a pu avoir ou qu'il a encore pour toi.

Vraiment. Ne doute pas de ça peu importe l’issue de votre relation.

Après je pense que la Colère fait partie du processus normal. Moi-même qui ai quitté j’ai envie de lui en vouloir de me dire qu’il m’a empapaouté sévèrement, ça serait plus simple a gérer pour moi que de me dire que oui c’est juste que j’étais "pas assez".
Mais douter de ce qu'il a pu ressentir pour moi c'est douter de ma Valeur.
Et je ne vois pas pourquoi non, il n'aurait pas pu m'aimer. Ce qu'il en fait après de sa capacité à gérer ses sentiments c'est son souci.

Et je crois que douter de ce que tu as pu vraiment ressentir pour lui c'est également douter de douter de ta Valeur à toi ;)

Pour le reste soit en colère, s’il faut que tu le sois.
Sois fâchée si cela peut te soulager un peu de ta peine.
Personne ne t’en voudras. Et tu ne t’en voudras pas à toi non plus.
Apitoie-toi, morfonds toi ici. C’est ton chemin ton parcours. Je te promets que ça ne durera pas toujours, si si je te jure.
Prends le temps de vivre ces moments là et ne culpabilise pas. De rien.
Tu fais toi aussi avec tes propres moyens ;)

Je ne pense pas n’avoir été très douée avec mes mots mais je tenais quand même a réagir.

Je t’embrasse :bisou:
MyZ
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Merci beaucoup MyZ de ton message, cela me touche beaucoup.
Tu as les mots qu'il faut ne t'inquiète pas, et cest normal que tu parles de ton histoire, c'est ce qui m'intéresse aussi même si j'essaie de garder à l'esprit que chaque histoire est unique.

C'est très intéressant d'avoir le point de vue opposé, et je comprends tellement ton ex copain, se comparer tout le temps, gâcher la relation avec son questionnement... Et je "comprends" ton point de vue, te dire "mais pourquoi tout ça? pourquoi on peut pas être juste bien" et ton impuissance.

C'est surtout le côté tromperie qui m'a blessée, le côté lâche. Justement il avait toujours été plutôt correct dans la relation, même très correct, et là sur la fin, boum ! Il embrasse une autre fille. C'est pour ça que je me demande si il me trompait pas carrément depuis plusieurs jours.

C'est méchant mais ça me "rassure" que tu me dises que même si c'est toi qui a quitté, tu te sentais triste et que tu avais une sensation de gâchis. J'espère que c'est au moins ce qu'il ressent aussi, même s'il ne veut pas revenir. Pour mon ego et par honnêteté, ça me rend folle de ne pas savoir même si comme dit Elieza ça ne change rien aux faits.

Merci encore infiniment de ton message, que je vais relire plusieurs fois ^^
Bises
Agathe
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Agathe,

Suis contente si j’ai pu un peu t’aider.
Tu sais si ton copain a été droit et correct tout le tps de votre relation malgré les difficultés, tu n’as pas de raison d’en douter plus maintenant ;)

Oui rien ne justifie son acte, et oui c’est très lâche mais encore une fois ça ne doit pas « effacer » votre vécu.
J’ai la « chance » d’arriver à exprimer clairement ce qui me peine, mais si ça n’avait pas été le cas peut être que j’aurais fait n’importe quoi aussi pour me sortir de là. Je ne sais pas.

Garde toi le droit de croire qu’il t’a toujours aimée et respectée malgré tout. Malgré ça.
Pourquoi ça ne devrait pas être le cas d’ailleurs?
Il n’y a pas de raison.

Je suis complètement de l’avis d’Elieza de ne rien savoir. Alors oui pour le moment tu peux échafauder des scenarii dans ta tête.
Mais je crois que de savoir c’est peut être pire.
Au mieux il te dira qu’il n’a rien fait et je ne suis pas sure que tu t’en convaincs, au pire il te dit que oui et tu auras mal et tu te poseras en plus de nouvelles questions subsidiaires.
2 peines pour le prix d’une.
Non merci hein?! :)

Je ne sais pas si « le mien » est triste.
J’ai le sentiment que oui.
Et même si c’est faux, au final m’en fiche ça me fait du bien de penser que c’est le cas à partir du moment où ça me recentre sur ce qui peut m’aider moi. Alors voilà je pense qu’il en chie!!! Aaaaaah ça va mieux tiens :D

Je te fais des bisous.
Ça va finir par aller tu vas voir :bisou:
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Dur weekend
Heureusement que ce forum est là, vraiment.

Jsuis soulée. Un super we de 3 jours en famille, gâché par mes ruminations. Je pense à lui avec cette autre fille. Jsuis sûre que maintenant ils se fréquentent. Qu'ils s'embrassent en soirée. Qu'ils se voient l'un chez l'autre. Elle, mais peut être une autre. Il doit être bien occuppé avec toutes ses soirées, ses cours, ses activités.

Moi aussi ça ira mieux un jour, quand j'aurai du boulot su paris, quand j'aurai retrouvé mes amis. J'ai pas envie d'être patiente. Immaturité quand tu nous tiens. Pourquoi moi je dois souffrir autant ? Comment ils font les mecs pour avoir cette capacité merveilleuse à "ne pas penser" ? J'arrive pas, j'ai envie mais j'arrive pas.

Ou peut être n'ai je pas envie, peut être que j'aime me morfondre. Peut être que aller mieux signifie que cette histoire est vraiment finie et j'accepte pas. Pourtant c'est ce qu'il faut, dans tous les cas cette histoire était morte, tout n'était pas rose, on en avait marre l'un comme l'autre, on fonçait dans le mur. S'il y a un retour un jour, je veux une nouvelle histoire, une nouvelle moi. Mais mes motivations sont mauvaises, un jour j'ai plein d'énergie, mais je sais que c'est dans l'optique de le reséduire un jour. Puis je l'imagine avec une autre et alors j'ai plus trop envie de faire ces efforts "pour moi".

J'arrive pas à m'aimer, j'avais besoin de lui pour m'aimer faut croire. Comme celui avant lui. Je sens que je suis en demande, avec tout le monde, et que c'est pas séduisant, en amour comme en amitié comme en "famille". Jsuis une petite larve, vide, qui n'inspire rien à part la tristesse, qui voudra de moi comme ça ? "il faut s'aimer soi même" "manger des fruits et faire du sport" "puiser l'amour en soi". Je m'en fous. J'ai envie de le voir mais je sens que pour l'instant cette envie est une béquille. Je me hais trop pour ravoir une relation stable.

Je veux juste pouvoir faire confiance. Pourquoi toujours ces histoires d'etre séduisant, d'être autosuffisant, ça me soule tout ça. Je veux qu'on m'accepte moi et mon mal être et qu'on me fasse pas de mal. Qu'on attise pas ma jalousie, qu'on me menace pas de partir, même indirectement. Je rêve pas d'un mec sans ambition qui veut rester dans son bled toute sa vie (sans blesser ceux qui le sont), je suis juste pas aventurière. J'ai besoin de sécurité, de fiabilité. Je sais pas, je sais plus. Il me manque tellement. Au delà de tous ces problèmes je pense que je l'aimais vraiment, en tant que personne. J'aurais aimé une vie à ses côtés. Même s'il y en a d'autres. J'en veux à la vie, j'ai pas envie de "voir ça comme un cadeau" ou d"éprouver de la gratitude". Oui ok, merci pour ma famille, merci pour ma santé, merci pour le toit sur ma tête et pour la soupe du soir. Je sais que c'est déjà tellement énorme mais j'arrive pas à me le dire constamment. Son (magnifique) visage m'apparaît tout le temps. Je suis triste.

J'attends pas de réponse, je veux juste extérioriser.

Courage à tous les tristes du forum et merci à tous ceux qui répondent bénévolement, sur leur temps perso, vraiment merci beaucoup <3
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Coucou Agathe.
Je sais que tu n attends pas de réponse mais ton message me touche.
Tu sais, l amour ce n est que la réunion de deux névroses, soit elles se complètent et ça fonctionne, soit non et ça donne des relations bancales.
Il ne s agit pas à mon sens juste de s aimer ou d être autonome ou auto suffisant, mais avant tout d être capable de gérer sa/ses propre(s) névrose(s) au sein du couple.
Ce qui signifie être capable d échanger sur ses failles sans pour autant attendre de l autre qu il porte nos casseroles. En puisant dans la relayer l échange la force de la/les porter soi même si je puis dire.
Tu as le droit d être triste, angoissée, raplapla, tout ce que tu veux, la vie c est pas le monde des bisounours. Mais il faut aussi être un minimum armée face à ca, parce que si ton partenaire peut te soutenir et t élever il ne peut pas porter ta croix.
Je suis moi même une personne super anxieuse, je fais des crises d angoisse et je suis parfois cyclothymique et j ai vecu 10 puis 5 ans avec des mecs qui tout simplement ne comprenaient pas tout ça, et pour qui j étais fragile voire faible.
Mais ces failles la font partie de moi et je ne peux pas m en exempter du jour au lendemain, même si je travaille fort pour être plus « stable ».

Va a ton rythme, tu trouveras ton équilibre. Déjà quand tu auras du boulot ça va beaucoup t aider!
Allez, courage!
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Bonjour Agathe,

Je lis ta peine et ton chagrin, tes peurs, ta colère, je m'y retrouve parfois. C'est ce qui me pousse à te répondre ce soir.

Je me permets de relancer le sujet mais, à la lecture de tes posts, je crois que de l'aide d'un.e professionnel.le te ferait beaucoup de bien. Ça n'est pas du tout mon métier donc je peux me planter, mais pour moi tu nous fais une bonne dépression. Ton angoisse, les insomnies que tu évoques, plus anciennement l'absence de goût pour la vie, de libido, la tristesse que tu te traînes, la noirceur, le désamour voire la haine de soi, l'abattement dès le réveil... ça y ressemble quand même pas mal.

Je comprends que tu n'aies pas envie que tes parents soient au courant, alors sache que tu peux être prise en charge dans un centre médico-psychologique (CMP) gratuitement (je l'ai sûrement déjà dit mais j'en profite pour de nouveau remercier Elieza qui m'a suggéré l'existence de ces structures qui m'ont littéralement sauvé la vie il y a quelques années), ou à l'hôpital, ou encore dans une structure pour les "jeunes" (jusqu'à 25 ans en général). Tu peux aussi demander à avoir un compte séparé au niveau de la mutuelle, c'est-à-dire recevoir tes bilans de remboursement sur un courrier personnel, tes parents n'auront pas à savoir. Ce qui te permettrait de consulter un.e psychiatre (qui est un médecin, remboursé par la sécurité sociale) en libéral ; les délais en CMP peuvent être très longs.

Tu dis avoir déjà vu "une psy", mais était-elle psychologue ou psychiatre ? Ou autre chose, psychanalyste, psychothérapeute...

Pour soulager la douleur tout de suite tu peux essayer d'écouter des séances d'hypnose sur Youtube, c'est comme un pansement sur le mental.

Et puis tu sais pour Paris, c'est quand même une très grande ville. À une époque j'avais des amis qui habitaient à 10 minutes à pied de chez moi et que je ne croisais jamais, donc question ex tu peux partir plutôt tranquille à ce niveau-là !

Courage Agathe, c'est une bonne grosse période de merde mais, et j'en suis toujours la première étonnée, la douleur finit par passer.
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@Elieza, merci infiniment pour ton message. Il me calme. En particulier la partie où il est question d'être capable d'échanger sur ses failles et non forcément d'attendre qu'on les répare. Cest "donc" pour cela que j'ai quelques amis avec qui j'ai une connexion spéciale, car justement avec eux je me sens libre d'avoir mes failles, et d'en parler. Je pense qu'avec mon ex aussi je pouvais en parler, il demandait que ça. C'est juste que avec lui, j'ai commencé à culpabiliser, à me comparer à d'autres filles avec qui il aurait pu être plus heureux, donc je me suis renfermée sur moi même, cercle vicieux.
Merci beaucoup pour m'avoir éclairée.

@Janysse, merci à toi aussi. La personne que j'ai vue était psychologue. On parlait, ça me faisait du bien d'extérioriser, mais c'est tout. Je n'ai pas avancé. Je comptais aller au CMP de chez moi dès mercredi, mais si le rdv est trop loin je serai peut être déjà à Paris. Mais paris = boulot = bonne mutuelle, donc je reconsulterai aussi. Je verrai ce qu'ils me disent mercredi. Merci beaucoup de m'avoir écrit :)
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Faut que j'arrête d'écouter des trucs sur internet. Là je regardais une video qui disait selon la raison de la rupture, votre ex va t il revenir ou pas. Et le mec a dit que si l'ex nous a quitté car on était incompatibles, c'était mort. Or c'est exactement ce qu'il a dit. Notre rupture était mutuelle mais bon, yen a tjs un plus d'accord que l'autre.

J'ai pas trop de force mentale, dès que je vois un nouveau truc, j'obsess dessus pendant des heures/jours. Et là idem, j'ai l'impression que tou est illuminé, et qu'on a jamais été compatibles. Mais je sais plus. C'est vrai que je me suis beaucoup éteinte à ses côtés, mais j'aurais tjs dit que c'était pour des raisons extérieures. Et je me mettais une pression de dingue. J'étais plus moi même. Sa faute ? ma faute ? Est ce que si on avait été compatibles tout aurait été merveilleux , (pourtant c'était merveilleux) mais j'ai pas eu cette sensation de "calme intérieur" où on sent qu'on a trouvé LA personne qui nous correspond. Non j'étais hyper heureuse avec lui, j'étais amoureuse, je me disais que...

Je sais plus. Ca m'a blessée cette vidéo. Il nous a trouvés incompatibles. Qu'est ce que j'essaie de faire là ? De me persuader qu'on l'était ? Je préfère repartir avec lui et nos disputes, et sa façon insupportable de toujours enjoliver la vie des autres, d'être aussi optimiste, calme, posé, de s'aimer lui même, bref, tout mon opposé ? J'aurais préféré quelqu'un de brisé, comme moi ? Il a toujours voulu voyager, moi non, mais ça veut pas dire que je ne veux pas ? Ce que je veux pas c'est m'installer définitivement loin de ma famille, mais voyager 1 mois, 6 mois, 1 an ça me va ! Il n'est pas du tout proche de sa famille et moi oui, c'est une incompatibilité ? Comment on mesure l'incompatiblité ?

Peut être a t il juste dit ça parce qu'il voulait trouver une excuse ? Il aime bien les grandes phrases un peu drama. Est ce que je veux le changer ? Non pas forcément, je veux juste qu'il murisse un peu, et qu'il me rende pas jalouse. Et je veux prendre confiance en moi. Ne pas être blessée dès qu'il parle de son passé, ou qu'il parle de qqn en bien, ou qu'il dise qu'il a fait un truc génial aujourd'hui. C'est de l'incompatibilité ça ou je suis juste chiante ? J'en sais rien.

J'attends que le temps passe, pour qu'un jour peut être les choses s'éclairent et que je sache si ce que je ressens c'est une blessure d'égo qu'on m'ait enlevé ma bouée, que j'assume pas d'avoir échoué. Ou alors si c'était vraiment un problème de timing. Je me sens vide, c'est pourquoi je pense j'aime les personnes en souffrance. Je me sens utile. Je me nourris de ce que je donne aux autres. Et lui il va très bien. Il est pas en souffrance, il est pas vide, il est bien avec lui même. Je me sentais inutile. Je comprends pas comment on peut aimer quelqu'un autant qu'il le dit sans se sentir mal à l'idée de le perdre. Enfin c'est pas ça. Il m'aimait, je le voyais mais je le croyais pas. Il m'aimait énormément, et j'ai pas su le croire. J'ai toujours eu peur qu'il parte parce que vu qu'il avait pas "besoin" de moi, je me sentais nulle.

Voilà pour mes réflexions
Il me manque
Il y a 30 min je me disais "super, on est incompatibles, on aurait jamais été heureux, c'est pas une perte, il me tarde la vie, un jour je rencontrerai la bonne personne"
C'est tellement impensable
Mais bon, c'est la vidéo qui l'a dit

bonne nuit aux nocturnes du forum
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Bonjour Agathe,
Je voulais justement prendre de tes nouvelles ces derniers jours, et je vois que ce n’est pas la frite. :|

Je sais que tu n’attends pas de réponse, d’ailleurs je sais aussi qu’aucune réponse ne t’aidera toi à aller mieux mais encore une fois, quand je te lis je suis touchée.

C’est sans doute une projection mais quand je te lis j’ai vraiment l’impression d’être dans la tête de mon Ex. Mais vraiment. Tout ce que tu dis, il aurait pu le dire lui. Ma psy m’a suggéré d'ailleurs que oui il m’aurait surement préféré névrosée...

Sauf que je ne sais pas faire ça moi.
Je ne sais pas devenir comme ce qu’il a toujours connu, ses repères de souffrance.
Je ne sais pas devenir hystérique, alcoolique, culpabilisante.
Je ne sais pas devenir en besoin, dépendante, asociale.
Je ne sais pas devenir ce qui en fait lui manque.
Ça me tue, ça me bouffe. D’avoir été celle qui lui fallait et en fait non, assumer qu’en fait être trop bien ce n’est pas assez bien.

Ouais bon j’avoue ce n’est pas la frite non plus ici, ( :| ) et pourtant tu le sais je suis de l’autre coté de la barrière. Et pourtant tu le vois je ne suis pas en train de faire la nouba avec des hommes, quand bien même ça été mon choix de dire stop à la souffrance.

Les ruminations c’est ce qu’il a de pire. Je me suis niq** tout le we a réfléchir aussi a ce qu’il pouvait penser. Est-ce qu’il a déjà oublié tout ça ? Est-ce qu’il pense a moi quand il se connecte à son site à la noix ?
Je te lis et finalement j’imagine qu’il est triste du coup. Comme toi. Comme nous.
Et pour autant ça ne m’aide pas.
Peut être que j’aurais du laisser tout ça me bouffer en fait. Me laisser m’effriter. On aurait été malheureux ensemble comme ça et pas chacun de notre coté comme des idiots. Bref.

Je suis complètement Elieza ( :bisou: ) sur le fardeau à porter par l’Autre. Parce que même si on aime et que l’on veut aider de toutes nos forces, rien n’y fera.
J’ai le sentiment d’avoir tout fait et rien n’y a fait.
Parce que ce ne sont pas nos névroses et qu’il est difficile même si on essaie très fort de vous apporter de l’aide.

Bon par contre tu arrêtes de suite avec ces vidéos a la noix!! Incompatibilité ? c’est n’importe nawak. Je pense que quand on est incompatibles on aime pas tout simplement.
Et vous vous êtes aimés. En revanche est ce qu’il a pu se sentir impuissant fasse à ce que tu vivais ? très certainement. Et il aurait sans doute raison de le penser.
Et non t’es pas chiante ! Mais il ne pouvait pas faire grand-chose face a tes insécurités, tu es d’ailleurs très lucide avec cela.

Quant à sa grande phrase pleine de drama… j’ai ri parce que c’est tout moi également. La dernière phase que je lui ai dite c’est quand même que j’étais rassurée de voir que je n’avais rien perdu. C’est très con et surtout c’est très faux.
Mais on fait des choses parfois idiote quand on a de la peine...

Alors je te dirais bien d’essayer de sortir de sa tête là de suite. Mais ça ne t’aidera pas, parce que tu le sais. Alors je ne t’aide pas. Mais encore une fois je voulais t’écrire. Voila tout.
Je t’embrasse très fort
Myz
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Hello MyZ et merci pour ton message

Je trouve très intéressant ton point de vue à chaque fois, c'est marrant du coup, comme toi, d'avoir le point de vue inverse. Si en plus ça peut t'aider haha...

C'est vraiment difficile de ne pas penser à lui. Je suis vraiment dans un mood genre j'ai plein de projets, il me tarde d'aller à paris, je vais commencer une thérapie, faire du sport, lire plus. J'ai envie de changer, de me renforcer et de prendre confiance en moi et ça passe par plein de petits détails.
C'est dur de faire ça "pour soi", et non pour lui. Au final tant que je le fais, c'est déjà bien, c'est même le principal. Je me sens pas si morfonde. (par moments). Je rêve d'une nouvelle rencontre avec lui, comme si on s'était jamais connu, comme si notre passé était loin derrière, accepté, comme deux nouvelles personnes. Moi plus confiante, plus sûre de moi, capable de poser mes limites et lui, plus certains dans ses choix, avec plus de détermination à m'inclure dans son avenir, même si ça comprend des voyages, tout ça. Mais quand ? J'ai peur qu'avec le temps on s'oublie. Et puis si on s'oublie, c'était que c'était pas lui, c'était pas moi. Arrête donc de vouloir tout contrôler!!!
Parce que je peux pas dire que j'apprécie pas cette liberté retrouvée. Je trouve cool de me dire que j'ai de comptes à rendre à personne, que je peux trouver beau qui je veux, rêver de qui je veux, sans culpabiliser. Si je rencontre un nouveau mec, tout est possible... Mais est ce que c'est ce que je veux ? Je pense que j'aurais des réponses quand je serai moins dépressive. Que ma vie sera plus remplie, que je serai "assimilable à heureuse" (haha grosse optimiste). Que je sentirai plus de vide ou de jalousie. Que mon téléphone sonnera plus souvent, que j'aurai des activités plusieurs soirs par semaines, des soirées, des rdv, des projets, des trucs à penser. Là, est ce qu'il me manquera ?

Et qu'est ce qu'il se dit, lui ? Est ce qu'il se dit que de toute façon il a été capable d'embrasser l'autre meuf donc il se le pardonnera jamais, donc il reviendra jamais ? Il a dit qu'on était pas compatibles donc il m'aime pas ? Je peux pas le forcer. J'espère qu'un jour si je lui manque il aura le courage de revenir et de passer au dessus de ses questions, qu'il foncera. J'espère vraiment. Qu'il voudra se faire pardonner, recommencer une nouvelle histoire. Qu'il aura changé (enfin pas trop, juste muri). Il s'est bcp battu pour être avec moi au début de notre relation. C'est mignon, c'est fou quand j'y pense à quel point c'était la parfaite illustration du "on est attirant quand on a pas besoin de l'autre". J'étais tellement obnubilée par mes projets, combien de fois il est venu frapper chez moi, a essayé de me parler, a voulu m'écrire, et j'étais toujours distante ! Je l'aimais beaucoup et je pensais souvent à lui, mais j'étais tellement obnubilée, ça devait me rendre hyper séduisante (houhouu) ! Et un jour ça m'a frappée, j'ai eu comme un coup de foudre, et je l'ai embrassé. The rest is history.

Arrête de repenser à ça bordeeeeeeeeel.

D'ailleurs, je sais jamais si on est censé justement être heureux sans rien, ou pas. Genre est ce que "sans personne" veut aussi dire "sans rien" ? Est ce que je peux attendre de moi même d'être heureuse là, sans boulot, sans amis, sans projets ? L'homme est un animal social non ? C'est normal d'être triste quand notre vie est vide. Enfin je crois. Je pourrais changer mon regard sur ma vie aussi, être reconnaissante de tout ce temps que j'ai pour moi, et avec ma famille. Je sais qu'à paris ils me manqueront énormément (du coup je serai encore triste... boom, jamais contente). J'essaie de tjs me rappeler ça.



Myz, je t'apporte tout mon soutien. Je sais pas quoi te dire, ça doit etre tellement difficile d'être bien, d'être heureuse et bien dans ses baskets et de ne pas réussir à rendre la personne heureuse, de la voir s'enfoncer dans sa noirceur. J'aurais envie de te demander pourquoi, pourquoi tu t'accroches autant, comment tu arrives à toujours l'aimer malgré tout ça, comment tu arrives pas à te dire que tu serais bcp plus heureuse sans lui, qu'est ce qu'il t'apporte ? Indirectement c'est des questions que je poserais à mon ex bien sûr, je ne vous connais pas personnellement. Mais je sais pas ce que ca me fait de te lire, je veux pas dire du soulagement car je veux pas etre soulagée de lire ta souffrance, mais juste ça m'éclaire.
Le "seul" point commun que je nous vois serait que nous sommes des femmes. On cherche peut être plus à réfléchir, à sauver la situation, on est peut être plus touchées émotionnellement. Mais bon avec tous les hommes sur ce forum, ça tient pas vraiment la route.

N'hésite pas à m'écrire si ça ne va pas, ça sera toujours avec plaisir
Bises

Agathe
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Hello Agathe,

C’est drôle comme on peut voir que c’est nous même qui créons notre tristesse.
A supposer, élaborer, deviner. Quand on imagine pas ben ça va en fait. :lol:

Je te félicite, je te trouve dans une démarche hyper dynamique.
Tu as envie de faire plein de choses pour te guérir, pour aller mieux. Et c’est très bien.
Peu importe si pour le moment tu penses que tu ne fais pas tout pour Toi, l’essentiel étant que tu le fasses tout court.
D’ailleurs si tu n’avais pas été célibataire aurais tu lancé tout cela ? Ou te serais tu laissée porter par ce que tu vivais avant ? Que tu vivais mal certes, mais dans le confort que tu connaissais ?

Je me dis aussi que le mien a finalement lancé sa thérapie à cause (grâce ?) à Nous.
Oui on est plus ensemble mais ça lui aura permis de faire quelque chose pour aller mieux Lui...
Alors c’est bien et même si on est tristes.

Je te félicite de nouveau et je suis persuadée que tu t’en sortiras très bien.
Tu te poses de bonnes questions sur le Bonheur selon moi.
Il n'y a pas de réponses figées, c’est ce qui va te permettre de trouver ton équilibre rien qu’a toi ! Le reste en découlera. :)

Alors tu sais moi, je ne dirais pas que je m’accroche. Justement Non. En ça j’ai changé.
Avant j’aurais attendu d’être moi-même complètement éteinte.

Ce qui m’a amené ici à la base c’est justement une histoire de 10 ans avec un homme pas heureux (tu peux trouver ce récit si ça t’intéresse).
Il m’a fallu beaucoup de temps et bcp de moi pour finalement lâcher prise et admettre que je n’étais pas responsable de son bonheur à lui.
En revanche le mien de Bonheur il avait foutu le camp quoi…

La différence cette fois c’est que je ne m’accroche plus. Et si je ne suis plus avec mon dernier c’est précisément parce que j’ai répondu aux questions que tu me poses là avant que ça me grignotte.
Je ne suis pas ici parce je suis accrochée, ou que j’espère son retour.
Non je suis ici parce que je suis triste tout simplement. Je fais mon deuil, mon sevrage et c’est normal. Mais je n’attends rien de lui.

J’ai fais un bond ENORME en 2 ans. Alors je suis triste mais hyper fière :-Clap

Peut-être qu’il sera heureux lui tout seul a un moment donné et peut être qu’il aura envie a ce moment de me faire partager son bonheur. Peut être pas. Et peut être que je ne voudrais pas moi ;)

Mais c’est pas le propos. ^^

C’est marrant coucher les mots ça m’aide vraiment a sortir tout ça de mon ciboulot….
Alors je viendrais peut être des fois t’embêter ici ou en MP et aussi pour suivre ta belle évolution

Je t’embrasse :bisou:
Myz
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Encore un grand merci Myz pour ton message, je t'ai répondu en MP.

Je continue un peu ma documentation même si peu de changement.
J'hallucine à quel point je peux penser à lui TOUTE UNE JOURNEE, même en étant active. C'est permanent. Il est là.
Je pense avoir une grosse blessure d'abandon, je m'y reconnais grandement et ça colle avec mon vécu. Une des caractéristiques est justement cette façon de toujours se plaindre, toujours demander de l'attention et se morfondre dans des situations.

Je sais que c'est mon égo qui parle quand je l'imagine à toutes ses soirées, en train de rencontrer plein de nouveau monde. Par moments j'arrive à m'en réjouir, à me dire que la vie est belle, à vouloir travailler sur moi et à avoir envie de vivre. Mais c'est bref. Ca me rend folle qu'il me dise rien. Il m'a pas larguée comme une merde, je voulais aussi cette rupture, même si j'aurais aimé qu'elle n'arrive pas ("quand on aime, on ne quitte pas", je suis d'accord vu que je ne voulais pas quitter, mais en même temps pas d'accord car cette rupture était nécessaire). Je veux savoir s'il va mal lui aussi, comment il fait ? Comment il fait pour aller bien ? Je le sais, il fait tout pour ne jamais être seul et sinon il regarde des films. Est ce qu'il se pose des questions ? Est ce qu'il prend le temps de réfléchir sur nous ? Est ce qu'il se dit qu'il a fait le bon choix ?

Pourquoi moi j'ai le temps de me poser toutes ces questions ? "Toute cette colère, cette tristesse, mets la ailleurs" bah j'arrive pas ! Ca se fait tout seul. J'ai toujours des sanglots prêts à sortir, qui sortent même à des moments inopinés. Je pense à mon anniversaire dans quelques jours. Faut être heureux à son anniversaire. Je suis heureuse de le fêter avec ma famille, même si ça me fait un peu pitié. Et eux mêmes doivent se dire ah ce grand bébé de 23 ans... Ils sont peinés que je sois heureuse d'être avec eux. Jsuis un Tanguy ? Je me sens pas du tout soutenue par ma soeur, elle sort tout le temps, elle est jamais là, elle me propose jamais de venir. Ca me blesse.

Il me manque tellement. Qu'est ce que je ferais, si on était en couple ? Alors la nouvelle Agathe elle serait comment ? D'un claquement de doigt, je serais heureuse ? C'est pas sain que son absence soit la raison de mon mal être. Mais c'est pas ça l'amour ? Mais j'ai le droit d'avoir envie de savoir comment il va non ? Je sais pas, je sais rien, je suis perdue, je voudrais que ça s'arrête, et trouver la paix. Je voudrais que ma tête s'arrête.

Il me manque. Son visage, sa silhouette, sa voix. Parler avec lui, lui demander ce qu'il pense de ceci et cela. Qu'est ce qu'il pense de mes entretiens que je passe, et de ce nouveau projet que j'ai commencé. Etre juste heureuse qu'il soit là.

Je sais plus, je sais plus ce que c'est que l'amour. J'ai l'impression que j'ai tjs connu que de l'attachement, que du "besoin vital" comme une moule à son rocher. Je sais plus "qu'est ce qui est quoi". C'est quoi l'amour ? On peut ressentir de l'amour + "un attachement malsain" ? On peut être vraiment amoureux quand on est dépendant ? Quand on a peur d'être abandonné ?

de gros bisous à toutes et à tous, et bonne semaine à vous <3
agathe
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  • 3 semaines après...
Re-bonsoir Agathe, je suis quand même revenu sur le forum ce soir et j'ai lu ton histoire. Les histoires ont beau être uniques, j'ai retrouvé plein de points communs avec la mienne.

J'ai sûrement eu beaucoup moins de réflexion post rupture que toi, mais si il y a bien quelque chose qui ressort c'est l'état d'esprit négatif et pessimiste.

J'ai eu aussi le droit de dévorer des articles sur la reconstruction en français et en anglais, et ce qui en ressort ce sont vraiment les notions de confiance en soi et d'être heureux seul avant d'être heureux avec quelqu'un.

Et j'ai lu ici que tu avais des objectifs à moyen terme, lecture, thérapie, sport (fais en ça défoule vraiment, soit en faisant ressortir ta rage/déprime, soit en ayant la volonté d'être plus confiant(e)! ),et des sorties ?

Je pense que ces objectifs sont très bons car ce ne sont pas des coups de tête, et ils sont pas non plus à "loooong" terme, donc tu peux arrêter de penser à "et dans 1-2-3 mois je fais quoi ?" et éventuellement remettre aussi tes pensée pour ton ex à plus tard.

Pour ce qui est de la confiance je sais que dans mon cas il m'a fallu un an pour la perdre et pour devenir négatif et pessimiste, c'est là que j'ai été au plus bas, et c'est là qu'elle m'a quitté.
Là j'ai pas juste la volonté d'être optimiste, joyeux etc...
J'ai la volonté de redevenir la meilleure version de moi-même.

Et tout ce que je peux te recommander c'est de trouver les bons objectifs, les bonnes personnes, les bons psys et les bons articles pour être la meilleure version de toi même.
Tu y seras quand tu auras toute ta confiance, tu t'accepteras comme tu es, et là tu auras tout le recul dont tu as besoin pour savoir ce qu'il te faut pour être heureuse.

Et tu auras des moments de galère c'est normal, j'ai aussi lâché un sujet ce soir et tu m'as bien aidé donc j'espère que mes pistes de réflexion pourraient aussi t'aider.

Bonne nuit !
M
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  • 4 mois après...

Hello à tous


J'espère que vous et vos proches allez bien.


Je reviens sur mon sujet donner quelques nouvelles. Pour remercier ceux qui m'ont aidée, et quelque part aussi pour documenter mon cheminement. En réalité je n'ai jamais vraiment quitté ce forum. Essayer d'aider les autres aide pas mal à prendre du recul sur sa propre histoire.


Alors, demain ça fera 6 mois qu'il m'a quittée. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Je sais même pas quoi écrire en fait, c'est juste que ça fait quelques jours que j'en ressens le besoin. Il y a 6 mois, il m'annonce donc avoir embrassé cette autre fille, une fille de son master. Ça n'allait plus, c'était si prévisible mais si violent à la fois. "Il fallait le faire". Il y a eu cette brève entrevue 15j plus tard, puis plus rien. J'étais au chômage, chez mes parents. Pendant deux mois j'ai eu la même vie qu'on a tous actuellement, et ça me fait presque rire. Je sortais pas de ma chambre. Aucun rythme, aucun repère. A la différence que je voyais le monde continuer de vivre. Ca faisait déjà longtemps que je me sentais morte à l'intérieur, et la rupture était quelque part un soulagement. Je me sentais plus coupable de lui gâcher la vie. Je voulais vivre à Paris, même s'il y était. Il n'allait pas m'enlever ça. Donc j'ai postulé, postulé. Vers fin novembre les choses se précisent et j'ai un entretien qui me plaît. Cette petite voix qui me dit "vas y". Je fais court, j'ai commencé mi décembre, en pleine grève. Mais c'était cool. Heureuse qu'il se passe des choses dans ma vie. Ce boulot m'a sauvée, et j'en suis chaque jour reconnaissante. Mes collègues n'ont pas idée d'à quel point leur existence m'a aidée. Un jour je les remercierai mais ça les suprendrait. Ca m'énerve presque de constater à quel point j'arrive à jouer la comédie, à passer pour la nouvelle petite jeune toute souriante et solaire. "Tu t'es vachement bien intégrée dans ton équipe, c'est fou", "on nous a dit que du bien de toi", "on est super heureux de travailler avec toi". Merci, merci. C'est marrant d'entendre ça et de pleurer chaque soir en repensant à son ex. Ca fait quand même du bien, quelque part.


J'ai recommencé une thérapie, avec une psychologue formidable. Là encore, c'est marrant, à chaque fois que j'y vais j'ai l'impression d'aller très bien, et de n'avoir aucun problème. Juste envie de parler à quelqu'un de compétent. Ma famille ? Trop tabou. Mes amis ? J'ai l'impression de les souler, ou alors ils calquent trop leurs expériences sur la mienne. Donc bon, ça fera 80€ madame. Mais ça me fait du bien.


J'ai pleuré pendant longtemps. J'ai regardé toutes les techniques farfelues, à la limite de l'ésotérisme, et à côté de ça j'écrivais à qui veut l'entendre sur ce forum "ah mais il faut que tu passes à autre chose, il reviendra pas, il faut l'accepter". C'est beau l'ironie. A partir de 2020, je suis sortie avec des amis et des amis d'amis. Ça allait beaucoup mieux. J'avais repris confiance en moi. Fin janvier, une soirée, un mec super beau. On s'embrasse, on finit la soirée chez moi. Un soir, deux soirs. Et je mouline la journée au travail, je repense à mon ex, j'ai l'impression de le tromper. L'autre mec me gave. Il veut du sérieux avec moi, oupsi. Mais il n'est pas lui. Trop ceci, trop cela. J'ai replongé. Quelques jours. J'ai fini par lui dire gentiment que je préférais en rester là, que j'étais pas prête (avec lui... haha). Il l'a bien pris, encore heureux, mais il a dit à mon amie commune que ça l'avait beaucoup affecté. Je me suis sentie mal. Mais je me sentais alignée. J'avais posé mes limites. Je me faisais passer avant. C'est bien Agathe, un pas après l'autre. C'est donc ça, "penser à soi" ?


Et puis il y a eu cet autre mec, au boulot. Sournoisement. Il était plus jeune que moi, stagiaire de fin d'étude. Il m'a fait du rentre dedans tellement gros que c'est passé. On rigolait beaucoup ensemble, je le trouvais mignon. Il avait des belles phrases mais il était touchant. Je le sentais sincère. Il y avait quelque chose que je sentais pas, mais rien de grave. Genre trop jeune, trop immature. Mais touchant. Il m'aimait bien, je le sentais. On a commencé à passer énormément de temps ensemble. Je pensais tout le temps à lui. Papillons, tout ça. Même si je le comparais tout le temps. Il m'a dit des choses que mon ex ne m'avait jamais dites en 4 ans, même pas au début. Je me disais, voilà ce que je mérite, je mérite beaucoup mieux que mon ex nul qui me trompe. Mais bon, j'avais une réserve. Ca m'allait cette petite excitation au boulot, c'était marrant, c'était bien. Mais je voulais pas du sérieux. Lui oui, mais il le disait sur le ton de la rigolade. On s'est vu deux fois hors du boulot, et la dernière fois c'était le soir où on a annoncé que tous les commerces/resto fermaient. Ambiance un peu fin du monde. On s'est tenu la main, tout ça. Il m'a pas embrassée. Je demande si ce n'était pas par pudeur ou vis à vis de sa religion. Ou juste prendre le temps. Mais bon je lui avait dit que 2j plus tard je rentrais chez mes parents pour le confinement donc c'est pas comme s'il s'engageait pour la vie non plus.


Bref, confinement, je rentre chez mes parents. Ah oui je fais partie de ces abrutis qui ont fui la capitale pour la province dès que ça a été annoncé ! Mais bon c'est le vrai chez moi, ça compte pas ! Je reviens dans ma chambre, où j'étais après la rupture au chômage. Comme une spirale qui recommence. Heureusement que je télétravaille, mais bon. La moulinette s'en redonne à coeur joie. Je repense à lui, à lui, à lui. J'écrivais plus au mec du boulot. Il s'est énervé. Il était blessé. J'ai fini par lui dire clairement que "pour l'instant" il n'y aurait rien. Je regrette pas. Y avait pas d'étincelle, pas le petit truc, pas de conversations qui m'intéressaient. Il mérite mieux, il mérite quelqu'un qui le trouve formidable et qui l'aime, mais ce n'est pas moi. Il l'a vraiment mal pris. Quelle ironie, deux coeurs brisés en deux mois. Ca fait trois, avec le mien. Chacun porte sa croix. Je m'efforce de penser à moi, de poser mes limites. Je me sens comme anesthésiée, une fois de plus. J'ai recommencé à pleurer. Et j'entends mes parents se moquer des gens dépressifs. Ou me dire encore que j'exagère, que je parle mal, que je suis "vraiment difficile". Mdr excusez moi d'exister.


J'ai eu des félicitations par mon chef au travail, et même une prime. Ca m'a fait très plaisir. J'aurais aimé lui dire que ça vaudra jamais ce que lui m'a apporté juste par sa présence. J'ai parfois la sensation que les choses sont écrites, qu'il n'y a pas de hasard. Il y avait vraiment très peu de chances que j'obtienne ce poste pour plusieurs raisons. Et là je me retrouve à faire un truc hyper épanouissant, avec un chef exceptionnel que j'admire énormément, et en qui j'ai confiance. J'ai besoin d'admirer les gens. Et de leur faire confiance.


En fait pour être honnête j'ai l'impression de ne pas avoir avancé du tout. Je suis dans le même lit, sur le même ordinateur, avec les mêmes larmes, sur le même forum en train de parler du même mec. Je me plains même des mêmes choses. Je rumine encore sur des détails, je lui en veux encore, mais je l'aime encore, et j'assume pas du tout mais je me vois encore avec lui. Même si j'ai avancé, et que je compte pas sur lui. Je sais juste qu'il est confiné dans son pays d'origine avec sa mère. Et je sais pas du coup avec tout ça s'il partira à l'étranger comme c'était prévu. Je me force à m'en foutre. Promis, j'ai eu de ses nouvelles juste une fois, par un pote, au début du confinement. Sinon je regarde rien, je l'ai sur aucun réseau, j'ai même supprimé ses amis. Aucune source d'information possible. Mais bon. On empêche pas un coeur d'aimer. J'ai listé tout ce que je détestais chez lui. J'ai listé tout ce que je voulais dans une relation dorénavant, et je me suis promis de ne jamais accepter moins que ça. Même de lui.


Mais le problème quand on a pas confiance en soi, c'est justement qu'on est pas une personne fiable pour soi même. Quelle promesse faite à moi même ai je déjà tenue ? Aucune. Combien de fois me suis-je abandonnée moi même, laissée tomber ? Toujours. Comment je peux me dire : promis, avec moi t'es en sécurité, il t'arrivera rien, tout ira toujours bien ? Comment je peux me promettre ça quand toute ma vie est une preuve du contraire ? J'ai beau regarder des vidéos américaines avec des musiques entraînantes en fond du type "woo ! decide RIGHT NOS TO CHANGE YOUR LIFE", ça ne me fait rien. Je lis des livres, rien. J'écris, rien. Je découpe en petites étapes, rien. Je fais des plannings, rien. Rien.


Je fais un truc, tout est normal, et d'un coup mon cerveau : "mais quel con, de t'avoir trompée quand même ! comment il a pu faire ça ? mais en même temps, tu l'as poussé à bout, tu n'es pas toute blanche... mais quand même, quel genre de personne c'est, ça ? tromper sa copine, comment refaire confiance après ça? s'il revient ? bon, je ne dois pas vivre dans l'attente. Mais s'il revient ? Il m'a trompée, quand même....". Ou encore je repense à un événement précis où il m'a blessée, où j'ai rien dit sur le moment. Et j'y repense maintenant, 6 mois, 1 an, 2 ans plus tard. J'y repense en plein travail, en pleine peinture, en plein rangement de grenier. Et c'est là, ça s'installe. Je pense à etpourtant. Regarde la pensée passer, regarde la. Juste passer. Mais ça marche pas, je repars en "et si, et si". Je vis dans un monde parallèle. Ma vie réelle va très bien, famille amis boulot. Mais ma vie cérébrale est avec lui. Il me manque. Je le vois en rêve. Je me rappelle des sensations. Je me rappelle trop bien de tout. Il me manque ? Lui ? Ou la personne que je croyais qu'il était ? Ou notre relation ? Ou ma projection de notre relation ? Ou la personne qu'il me renvoyait quand j'étais avec lui ? Ou la vie que j'avais imaginée ? J'ai lu trop d'articles, je sais plus. J'ai acheté "Trop penser rend manipulable". Mais je l'ai pas lu. J'arrive même plus à lire des livres, à me concentrer. J'essaie de faire une détox de réseaux sociaux. Ca nuit à la concentration. Mais détox de RS, détox de nutella, sport, confinement, c'est trop, j'arrive pas. Je m'impose une discipline ou je m'autorise à être mal ? Qu'est ce qui est vraiment mieux ?


J'ai besoin de pardonner, je crois. A lui, et à moi même. Lui pardonner de m'avoir fait tellement de mal, et me pardonner de l'avoir laissé faire. Mais je suis trop têtue, trop têtue. Je doute toujours, je remets toujours tout en question, en perspective. C'est une qualité mais elle est devenue ma pire ennemie. Je rêve d'une vie sans doute. Ou d'une vie où j'accepte le doute. Quelle différence ?


Je suis partie trop loin, encore une fois.

De base je voulais juste dire : ça va un peu mieux, même si je pense toujours à lui, je lui en veux toujours, et j'arrive toujours pas à m'en défaire.

Ca m'a fait plaisir de vous écrire.


Des bises à tous

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Coucou Agathe,


c'est normal de toujours penser à ton ex, d'être nostalgique, de ressentir le manque, "même" 6 mois après, car ce n'est que 6 mois après. C'est si court face à la violence psychique d'une rupture ! Je sais que c'est pénible, qu'on a l'impression de ne pas avancer, d'en être encore à parler du même mec, à penser à lui tous les jours, jusqu'à se trouver parfois nulle d'y penser encore. Mais c'est comme ça, et c'est normal, et c'est ok.


Et bien sûr que tu as avancé. On mesure souvent le chemin parcouru à l'aune de celui qu'il nous reste à faire, mais ce dernier est infini, alors les progrès nous paraissent ridicules mais ils sont bien là.

 

Mais le problème quand on a pas confiance en soi, c'est justement qu'on est pas une personne fiable pour soi même. Quelle promesse faite à moi même ai je déjà tenue ? Aucune. Combien de fois me suis-je abandonnée moi même, laissée tomber ? Toujours. Comment je peux me dire : promis, avec moi t'es en sécurité, il t'arrivera rien, tout ira toujours bien ? Comment je peux me promettre ça quand toute ma vie est une preuve du contraire ?

 

C'est faux. Tu vis à Paris (bienvenue d'ailleurs !). Tu as décroché ton job de rêve. Ne sont-ce pas des choses que tu t'étais promises ?


Quant aux "toujours", aux "jamais" et autres "aucun", ma psy me répète souvent que cela n'existe pas, que l'on en sait rien, et que penser ainsi c'est s'enfermer dans des schémas de pensée qui ont des effets sur nos actions. Je ne crois pas du tout que tu te sois abandonnée dernièrement, bien au contraire. La réussite professionnelle, les papillons dans le ventre... Ce sont de jolis cadeaux, aime-toi pour cela.


Pour les pensées et les ruminations qui reviennent, un remède extrêmement efficace est la méditation. Dix minutes par jour suffisent à apaiser le mental, retrouver une capacité de concentration, et s'exercer à reconnaître que les pensées ne sont que des pensées, à laisser couler comme l'eau d'une rivière. L'application Petit Bambou propose un essai gratuit de 8 jours, ce peut-être l'occasion d'essayer.


Courage Agathe, tu avances ! Le confinement est rude pour les nerfs et le mental, mais ne laisse pas ce moment compliqué obscurcir le fait que tu vas mieux et que c'est une grande et belle victoire.

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Hello Agathe !


6 mois ce n'est rien tu sais , mais vraiment ( je crois qu'il m'en a fallu 2 à 3 fois plus pour me remettre tout à fait )


Et tu avances, bien sûr que tu avances, mais voilà il y a des avancées, et des semi victoires , et des semi défaites, et des rechutes, et des avancées, et des journées ou tu n'y penseras pas du tout, et des journées que tu passeras à mouliner de la colère et du chagrin et des hypothèses de retour , et un jour viendra où ce ne sera plus qu'une pensée fugace , peut être quotidienne , mais au même rang que ta liste de courses ( et même tu trouveras ta liste de courses beaucoup plus passionnante en fait :lol: ) ...


Tout ira bien ne t'en fais pas ;)

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Merci beaucoup les filles pour vos messages, ça m'a fait chaud au coeur.

Je me dis que oui, 6 mois c'est peu dans une vie et surtout pour une histoire si jeune et si intense.

Janysse, j'essaie la méditation. Je sais pertinemment que ça peut me sauver. Mais j'arrive pas, je lâche pas prise. Auto sabotage ? En tout cas j'en fais de temps en temps. Même si c'est pas de la vraie méditation je me dis que c'est un début.




J'ai peur car j'ai l'impression que quand il m'a quittée en 2017 (quand je me suis inscrite sur ce forum), je suis morte à l'intérieur. Ensuite il est revenu, j'ai continué ma vie et mon histoire avec lui, mais plus jamais je ne me suis sentie vivante. Tout m'apparaît comme un rêve. Comme si rien n'était réel. Combien de fois ai je essayé de me ressaisir, de reprendre ma vie en main. Avant j'angoissais car je pensais que c'était sa faute. Maintenant qu'il n'est plus là, je suis toujours morte.


Je peux faire toutes les analyses possible, j'aime à prendre les avis des autres car je sais que j'ai tendance à beaucoup broyer du noir. Mais au final, c'est mon histoire, et personne ne sait mieux que moi ce qui me concerne. Rien ne justifie certains comportements qu'il a eu, mais je dois me faire confiance. J'arrive toujours pas à croire, 4 ans après, qu'il ait pu m'aimer. Il m'aimait et j'ai martelé son coeur, comme j'ai martelé (plus légèrement certes) le coeur des deux autres garçons récemment. Il me l'a bien rendu. Je sais que je le méritais pas, et j'ai pas su voir la limite. Je suis énervée qu'on ait pu être aussi immatures. Aussi drama. Tout était si drama. L'amour n'est pas censé être drama. Je l'aimais tellement, tellement.


J'ai l'impression que tout est faux. J'ai beau me réjouir pour des choses, je me sens vide de tout. Je ne sais plus peindre, plus lire, plus créer. Je casse tout avant même de le construire. Je ne suis plus fière de moi. Pourquoi personne ne me croit quand je dis que je suis en dépression ? C'est que ça doit être faux. J'invente tout, pour attirer l'attention ? Comment je peux réussir si bien à berner les gens ? D'où me vient cette énergie pour être souriante, faire tout le temps la bonne blague, et être hyper attentionnée avec les gens ?


Un peu noir ce soir, désolée. Mais c'est comme je me sens vraiment au fond. C'est toujours là. Les jours où je vais bien sont des jours où j'arrive à me distraire. Une bonne journée au boulot, une bonne soirée avec les copines, une bonne journée confinés en famille. Mais je sais que c'est là. Je sais que c'est une façade. Je sais que je survis, mais que je suis éteinte à l'intérieur. Et que je ne dois compter ni sur lui, ni sur quelqu'un d'autre pour aller mieux.


Je sais juste pas, en fait. La vie me paraît longue.


Il est probable que j'efface ce message ou une partie d'ici quelques jours. Parce que j'aurais trop honte de me plaindre de la sorte. Surtout en ces temps ci. Je tiens donc à préciser que je relativise mes propos. Je sais que ma souffrance n'est que mentale et que j'ai énormément de chance d'être en bonne santé.


Bises à tous

Modifié par Agatheyzac
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Ton message m’a fait pleurer.. Parce que je suis au même point que toi...

4 ans de relations aussi... Rupture pour une broutille... Et il est déjà avec une autre..

Je n’est rien à ajouter parce que tu as su dire tout ce que je n’arrive pas à écrire ou à exprimer...

Tiens nous au courant.. Voir que je ne suis pas seule me fait du bien (l’égoïsme.. )

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Hello

Courage...ça ira mieux un jour je le pense

Bon perso il m'a pas quittée pour une broutille (et je pense que toi non plus), la dépression peut parfois être lourde à porter pour le partenaire et j'en suis consciente. Je ne lui en veux pas.

Six mois après j'ai quand même pris un peu de recul, et tu en prendras aussi. Surtout respecte toi et respecte ta fierté, ne te mets pas en 8 pour le récupérer.

Bonne nuit :)

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Broutille ou pas j’avoue que j’en serais jamais plus... Pour moi ce n’était que des broutilles par rapport au bonheur.. Une dispute sur un message mignon le jour de la st Valentin... Je pensais pas que sa irait aussi loin...

Je suis éteinte, je n’arrive plus à dormir seule dans le noir.. J’ai pas envie de me larmoyer... Je ne pense pas avoir envie de le récupérer, parce que même si nous ne somme plus ensemble le faite qu’il soit déjà passé à autre chose avec temps de chose promise, temps de projet encore parler la veille de notre dispute... J’ai l’impression d’être trompé...

Il était mon première amour. Mais je pense que je l’est aimer plus que je me suis aimé moi même... J’ai doit travailler sur moi même avant de pouvoir réfléchir à la suite...

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