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Il est revenu, on s''est embrassés : que faire maintenant ?


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J'ai une question hyper mesquine Mew ;) (mais c'est pour la bonne cause^^)


si cet homme, là, celui-là, tout à l'heure, te téléphonait, t'avouant qu'il t'aime comme un fou, qu'il a fait n'importe quoi, que bien sûr tu es la femme de sa vie, et qu'il fera tout pour que tu lui pardonnes, et que dans la foulée tu reçoives un diamant pour te fiancer et un billet pour Venise (bien que ce soit surfait^^), lui dirais-tu un non ferme et définitif?


ma question est piégée: si tu me réponds "non", je ne te croirais pas ;) si tu me réponds "oui", tu seras bien obligée de constater que tu n'es pas sincère avec TOI MEME quand tu en dis tout ce mal...

Pour répondre honnêtement à ta question, il y a du oui, mais il y a aussi du non. :?


Oui: Je sais bien sûr que je suis toujours attachée à lui, enfin devrais je plutôt dire au "nous" ? J'étais très heureuse lorsque nous formions un couple, et j'étais très amoureuse. Bien sûr il avait ses défauts mais je l'aimais comme il était.


Non: Il n'est pas l'homme dont je suis tombée amoureuse, je sais que je ne pourrais plus être heureuse avec lui. Je n'ai plus du tout confiance et je ne pourrais pas m'ouvrir de nouveau à lui comme je l'ai fais et resterais dans la peur qu'il me fasse à nouveau souffrir comme il a été capable de le faire. Lui dire oui serait me plonger dans l'illusion de retrouver un homme qu'il n'est plus.


Avec le recule, je pense que si je le récupérais, cela ne durerait pas longtemps. Nous n'avons plus les mêmes attentes aujourd'hui, et je ne cautionne pas sa façon d'agir bien que je me sois laissé faire bêtement. Peut être justement qu'une fois récupéré je n'aurais plus d’intérêt pour lui d'ailleurs, car j'aurais obtenue ce que je voulais.

Car encore une fois, l'homme que je veux n'existe plus (ou n'a peut être jamais existé d'ailleurs). Bien sûr que je le désire, mais non pas pour celui qu'il est, mais pour celui qu'il était, et ce que nous formions. Et ça, pour moi, ce n'est pas de l'amour du tout.


En fait je ne sais pas trop où j'en suis. D'un côté je pense toujours l'aimer, mais d'un autre côté je n'ai pas envie du tout de le respecter, j'ai même de a haine et du dégoût pour lui. Mais est-ce seulement le coup des émotions ?

Je me dis que si je l'aimais vraiment je l'aurais simplement laissé partir en lui souhaitant tout le bonheur du monde, car après tout l'amour de l'autre n'est-il pas de le laisser vivre quitte a se sacrifier ? Moi ce n'est pas mon cas, j'agis au contraire de manière égoïste. Je ne veux pas, du moins pour le moment, qu'il soit heureux avec quelqu'un d'autre. Peut être que je ne suis pas assez mature pour aimer quelqu'un de la bonne manière ?

D'un autre côté l'imaginé malheureux me fait beaucoup de mal, mais n'est-ce pas de la simple pitié plutôt que de l'amour ou de l'attachement ?


J'ai beaucoup de mal a savoir ce que je ressent vraiment. En fait j'ai des sentiments qui sont opposés, sur tout. J'ai de la haine, mais en même temps de la pitié.

Et depuis petite je n'ai jamais vraiment fait de choix "pour moi" dans mon propre intérêt. Peut-être que le problème vient de là. J'ai toujours une part d’égoïsme, mais aussitôt que je le suis dans la moindre mesure je culpabilise, ce qui me fait sans arrêt douter.

 

le contraire de l'amour n'est PAS l'indifférence. Le contraire de l'amour est l'ignorance. Quand on n'aime pas/plus les gens, on se fiche complètement de ce qu'ils font ou ne font pas/plus

 

Quelle est la différence entre les deux pour toi ?


J'ai peut être mal interprété ce que tu veux dire,

parce que selon moi justement c'est l'indifférence le contraire de l'amour. Si l'on est indifférent face à quelqu'un, c'est qu'on s'en fiche.

Alors que si on est dans l'ignorance, c'est plutôt que l'on choisit d'ignorer, dans ce cas cela ne veut pas forcément dire qu'on s'en fiche.

 

et c'est tout à fait normal d'être encore attachée à cet homme, (malgré ses défauts) mais crois-moi ta reconstruction sera bien plus efficace si tu admets ça et que tu fais avec, en travaillant sur TOI, plutôt qu'en essayant de te convaincre que c'est le Diable en personne :/ ce qui n'est pas un poil crédible y compris pour toi-même ;)

 

En fait oui, ce qui me rattache encore aujourd'hui à lui c'est la frustration. Je ne sais pas si je me suis fait des illusions le concernant, où s'il était vraiment une personne bien avant (du moins une personne qui avait beaucoup plus de valeurs qu'aujourd'hui).

Je ne sais pas s'il était simplement dans la phase de séduction, qu'il s'est montré bien, et qu'aujourd'hui je vois son vrai visage. Ou s'il a changé. Mais quelle importance ? Aujourd'hui je ne le reconnais plus.


Je ne dis pas que c'est le diable en personne, mais c'est vrai que j'essais de me rattacher à tout ce qui m'insupporte chez lui. Car il n'y a que ça qui me permet de m'en détacher petit à petit, qui me permet de me convaincre que "il n'en vaut pas la peine, je mérite mieux".

Je n'arrive pas a comprendre comment malgré tout ça j'arrive encore à être attachée en fait. Et je m'en veux pour ça, car je ne fais que me faire du mal de cette façon.

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En fait, tu ne réponds pas à ma question mesquine ;)


ma question n'était pas si oui ou non tu y étais encore attachée, si oui ou non c'était un homme pour toi, car tout ça rejoint ton raisonnement et non ton affectif, ma question était "s'il te sifflait, ne reviendrais-tu pas en courant?" c'est bien plus complexe que la pensée consciente ;)

 

Quelle est la différence entre les deux pour toi ?

:lol: :lol: :lol: Merci Dr Freud!!! j'ai fait un beau lapsus!! aucune bien sûr!! je voulais dire "le contraire de l'amour n'est pas la haine mais l'indifférence/ignorance" :lol: :lol: bravo Paige, une bien belle pour les psys :lol: :lol:


Je suis tout à fait d'accord avec toi même qu'en mettant le mot "ignorance" je me suis dit "mm c'est pas le bon mot mais tant pis je remets plus la langue sur le bon" bah bien sûr je l'avais mis juste avant!


Pardon pour mon erreur qui t'a faite cogiter!


Donc pour en revenir à l'indifférence, tant que tu éprouveras toi le besoin d'écrire 50 pages sur combien tu le trouves nul, c'est qu'au fond de toi tu sais très bien que tu succomberais à nouveau s'il disait oui


si tu veux, c'est un peu comme quand on est encore obligé de se répéter tous les bons arguments pour arrêter de fumer ou de se goinfrer de Nutella, c'est qu'on sent bien que on ne demande qu'à replonger ;)


alors je le répète: si on est conscient de ce processus et que c'est juste une béquille pour de fait, se détacher complètement de la cigarette ou du Nutella, c'est parfait


le risque est de devenir accro à la rancoeur, et alors 20 ans après tu peux en être au même point (j'ai passé l'aprèm avec une jeune fille de 30 ans, dont la maman 20 ans après n'a tjs pas digéré la séparation d'avec son père :shock: )


donc radoter un peu oui, mais ne pas être dupe de soi, ne pas réellement croire ou essayer de se persuader qu'il est le diable, juste réaliser qu'il ne nous aime plus , qu'il ne nous veut plus dans sa vie, sans que ça fasse de lui un monstre ou de nous une sainte, ou ...vice versa...


juste accepter les faits tels qu'ils sont au lieu d'essayer de trouver une façon de les déformer pour pouvoir les gober :/


Parce que si ça fait du bien "sur le coup", ça ne t'habitue pas à affronter le réel dans lequel pourtant...nous vivons, c'est une sorte de fuite qui te rattrape toujours :/

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En fait, tu ne réponds pas à ma question mesquine ;)


ma question n'était pas si oui ou non tu y étais encore attachée, si oui ou non c'était un homme pour toi, car tout ça rejoint ton raisonnement et non ton affectif, ma question était "s'il te sifflait, ne reviendrais-tu pas en courant?" c'est bien plus complexe que la pensée consciente ;)

 

Euh..... du coup je ne comprends pas du tout ta question en fait :lol:

 

:lol: :lol: :lol: Merci Dr Freud!!! j'ai fait un beau lapsus!! aucune bien sûr!! je voulais dire "le contraire de l'amour n'est pas la haine mais l'indifférence/ignorance" :lol: :lol: bravo Paige, une bien belle pour les psys :lol: :lol:

 

Aaaaaah ! C'était donc ça :lol:

Et moi qui essayais de tout décarcasser dans tous les sens :lol:

 

alors je le répète: si on est conscient de ce processus et que c'est juste une béquille pour de fait, se détacher complètement de la cigarette ou du Nutella, c'est parfait


le risque est de devenir accro à la rancoeur, et alors 20 ans après tu peux en être au même point (j'ai passé l'aprèm avec une jeune fille de 30 ans, dont la maman 20 ans après n'a tjs pas digéré la séparation d'avec son père :shock: )


donc radoter un peu oui, mais ne pas être dupe de soi, ne pas réellement croire ou essayer de se persuader qu'il est le diable, juste réaliser qu'il ne nous aime plus , qu'il ne nous veut plus dans sa vie, sans que ça fasse de lui un monstre ou de nous une sainte, ou ...vice versa...


juste accepter les faits tels qu'ils sont au lieu d'essayer de trouver une façon de les déformer pour pouvoir les gober :/


Parce que si ça fait du bien "sur le coup", ça ne t'habitue pas à affronter le réel dans lequel pourtant...nous vivons, c'est une sorte de fuite qui te rattrape toujours :/

 

Ne pas avoir digérer la rupture après 20 ans doit vraiment être difficile.. Mais c'est vrai que c'est assez courant que deux divorcés aient de la rancoeur l'un envers l'autre même après tant d'années.


En ce qui me concerne je ne me fais pas de soucis de ce côté là, car j'ai au contraire tendance justement à retomber dans le piège quelque temps après justement car je n'arrive pas à entretenir cette rancoeur qui me permet de garder mes distances (le temps de me remettre de cette histoire bien entendu, car une fois remise je ne m'en preoccuperais plus).

Après quelque temps toutes colère s'envolent, et je me retrouve la a n'avoir plus de "raisons" d'avoir un mauvais opinion de lui et donc je me met à le regretter.

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Ma question était: quoique ta tête, ton raisonnement, ton intelligence, ta lucidité te disent ("il n'est pas un homme pour moi" "il est con", "il me rendrait malheureuse", etc...) est-ce que s'il revenait pour de bon, ton coeur, lui, ne se jetterait pas dans ses bras?


j'ai eu un amour toxique quand j'étais grande ado, et je peux t'assurer que j'étais parfaitement lucide, 30 ans après, je peux te dire que j'étais parfaitement lucide, que rien ne m'échappait, MAIS pour autant, mes actes ne suivaient pas ma lucidité. (pour tout un tas de raisons, dont le fil n'est pas le sujet)


et souvent, quand les gens éprouvent le besoin de se convaincre que NON c'est un sale con, c'est qu'ils se rendent bien compte que si le sale con en question revenait déclarer son amour, ils replongeraient aussi secs.


Et donc, il vaut mieux ne pas chercher à se convaincre que c'est un sale con (ça ne marche pas SI il revient, et SI il ne revient pas, ben ça sert à rien à part entretenir la rancoeur) mais plutôt à se convaincre SOI que pour NOUS cet homme, cette relation est toxique et qu'on n'en veut PAS/PLUS.


Ce qui nous protège non seulement d'un "retour" de cet homme, mais surtout des futures histoires qu'on va construire

 

car j'ai au contraire tendance justement à retomber dans le piège quelque temps après justement car je n'arrive pas à entretenir cette rancoeur qui me permet de garder mes distances

 

je crois modestement que ton "car" n'est pas justifié. C'est précisément parce que tu cherches à entretenir une rancoeur que tu ne ressens pas réellement que tu retombes dans le piège


c'est comme te répéter que le Nutella fait grossir tout en n'étant absolument pas convaincue.


Il vaut mieux, alors, comprendre parfaitement la composition du Nutella et comprendre pourquoi toi, tu ne dois pas en manger de trop

 

Après quelque temps toutes colère s'envolent, et je me retrouve la a n'avoir plus de "raisons" d'avoir un mauvais opinion de lui et donc je me met à le regretter.

 

C'est exactement ce que je te dis. Essayer d'entretenir qque chose qui par essence, est éphémère (sauf pathologie), est vouée à l'echec


toute proportion gardée, c'est comme qqu'un qui dirait "je dois conserver la passion car si je ne suis plus passionnée, je ne serai plus amoureuse" ben alors tu es vouée à ne plus être amoureuse, car la passion par définition s'éteint


ta colère s'éteindra, elle mettre juste plus ou moins de temps selon la force que tu mettras à l'alimenter et ce temps te gâchera la vie, c'est tout, mais l'issue sera la même: la colère partie, le vide restera


alors que si tu travailles sur le FOND, à accepter qu'on ne peut pas être aimé de tous, à accepter qu'on peut nous aimer PUIS ne plus nous aimer, et faire avec cette cruelle réalité, alors tu seras "guérie" réellement, sur la durée

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Bonjour Paige, je comprends tout à fait ce que tu veux dire et tu as totalement raison me concernant.


Pour te répondre en toute honnêteté (et ma réponse n'a, a l'évidence, aucun suspens pour toi d'ailleurs :lol: ), si je n'écoutais que mon cœur alors oui, bien sûr je sauterais dans ses bras sans réfléchir.


Cette relation aujourd'hui est bien toxique pour moi en effet, et je le réalise bien, j'en ai parfaitement conscience. Mon cœur par contre lui reste, disons, "attaché au passé", car j'ai été très heureuse avec lui et cela pendant un moment.

Tout allait bien, et c'est cette période que je regrette, bien que aujourd'hui je sais que cela ne m'apporterais rien de bon.


D'ailleurs, est-ce que je ne me suis pas attachée a une personne imaginaire ? Car aujourd'hui je me dit sans arrêt qu'il était forcément déjà comme ça avant, il ne peut pas changer autant si rapidement. Est-ce que c'est possible de se montrer "bien", comme dans la phase de séduction, pendant 1 an ? Je sais que j'étais amoureuse et que je n'ai pas vu tous ses défauts comme je les vois aujourd'hui, mais il n'y a pas que ça, je n'étais pas complètement aveuglée. J'admet que j'ai du mal à réalisé les choses, mais ce n'est pas parce que je ne les voit pas, mais parce que je ne veux pas admettre et j'en ai conscience.


Pour ce qui est de ma rancœur, elle ne dure vraiment pas longtemps. Du moins aujourd'hui je ne suis déjà plus autant en colère contre lui. J'ai toujours mal, en pensant à tout ça je souffre, mais je ne lui en veux pas pour tout. Et tous les reproches que j'ai pu faire l'autre jour me paraisse déjà loin. Je n'ai pas pardonné encore, certes, mais les petits détails sont vite oubliés.

En fait là, je suis triste et vide. Je n'ai pas envie de lui parler, mais au fond de moi il me manque quand même. Je sais très bien de toute manière que si je lui parlais ça ne serait d'aucune utilité, et cela me ferait du bien seulement sur le moment. Je suis triste, mais je n'ai pas envie de m'enfoncer encore plus. De toute façon, j'irais de mieux en mieux au fil du temps. Mais ce qui m'énerve c'est que je remplis mes journées du mieux que je peux, et au final pendant la nuit je ne fais que des cauchemars de lui. Vivement que cela s'arrête, fichus inconscient. Là, je n'ai plus accès à rien, je ne vois plus rien de ce qu'il fait, c'est comme si tout à coup il était mort, qu'il n'existait pas. C'est assez difficile, mais je n'ai pas envie de retourner en arrière je sais que c'est une étape à passer et je me sentirais vraiment nulle de faire un pas en arrière de nouveau.


En ce qui concerne le travail de fond, sur le fait d'accepter la situation telle qu'elle est, en vérité je ne sais pas comment faire. J'essais de me dire que c'est comme ça, de continuer d'avancer, je ne m'arrête pas de vivre pour autant. Néanmoins, je garde toujours tout ça en tête, et au final je n'arrive pas à aller RÉELLEMENT de l'avant, pas au niveau sentimentale en tout cas.

C'est peut être une question bête, mais comment est-ce qu'on fait ce travail sur sois ?

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Bonjour Mew :)


Tu sais quoi, la sincérité de ta réponse non seulement t'honore, mais montre que tu as fait un travail sur soi!! car peu sur cette Terre sont capables de s'avouer que oui "on aime ce gros con" !! et pourtant comme je t'ai dit, ça peut tout à fait arriver, et reconnaître que c'est le cas, est déjà un énorme pas en avant, c'est même le début indispensable!

 

Comment est-ce qu'on fait ce travail sur sois ?

 

Déjà on peut voir un professionnel pour ça, car on a souvent besoin d'un regard extérieur NON impliqué (donc pas d'amis ou de famille) pour ça.


Ensuite ne pas être dans le déni (cf ma 1ère partie), ce n'est pas ton cas, donc c'est très bien


et ensuite en ne cherchant pas à fuir en cherchant précisément à déformer la réalité pour la rendre acceptable. Comment on accepte une réalité? ben en ne faisant rien. Mais ce "rien" est bien souvent ce qui nous coûte le plus cher :/ parfois, ne rien faire, est infiniment plus difficile que s'agiter dans tous les sens, y compris une agitation psychologique :/


la preuve:

En fait là, je suis triste et vide

je ne fais que des cauchemars de lui. Vivement que cela s'arrête,

 

Subir tout ça est bien plus difficile que se monter le bourrichon pour s'inventer une rancoeur ou courir sur les réseaux sociaux pour voir ce qu'il fait/dit, etc...


On accepte la réalité en ne la fuyant pas. En disant "b*rdel de m*rde, je l'aime ce conn*rd, je l'aime encore malgré tout!" et en acceptant de ne rien faire de ce constat. Sortir si on peut, voir du monde, s'empêcher de radoter en boucle (cf l'astuce des "horaires"), faire du sport, essayer d'avoir des projets, pleurer...et puis au bout d'un moment, quand la douleur sera moins torride, se dire "bon, pourquoi j'aimais cet homme si con?" et là fouiller en soi dans ce qu'on a de moche. Parce que si on aime un con ou/et un toxique, c'est rarement pour des raisons bien classes :/


il faut donc accepter de se dire à soi des choses horribles. Du genre "je l'aimais parce qu'il était humiliant avec les autres et ça me faisait plaisir à MOI de voir que moi il m'aimait alors qu'il méprisait les autres" par exemple...


ces réponses là, si tu vas au bout vraiment du fond de toi, tu ne les diras à personne à part à ton psy, parce qu'elles te feront trop honte ;) c'est tout à fait normal! mais tant que tes réponses seront "bah je sais pas pourquoi, juste je l'aimais quoi" c'est que t'as pas bien fouillé^^


et puis qd on trouve une horrible réponse, il faut s'arrêter de fouiller qques jours, pour s'en remettre, et puis qd on va mieux, fouiller à nouveau, etc....


au bout du processus (je répète avec l'aide d'un pro), tu dois être un livre ouvert pour toi-même, te connaître, toi par coeur, savoir de quel morceau de toi tu dois te méfier...et c'est ça qui te permettra de fuir à l'avenir les personnes toxiques, et donc, qui te permettra de laisser la place à tous les gens bien! :)

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Je te remercie pour ta réponse :D


Et je dois bien avouer que moi même je me dis "Bah on tombe amoureux, ça peut être de n'importe qui on choisit pas c'est comme ça".

Mais quand je regarde en arrière, je remarque quand même des similitudes dans mes relations: homme qui est dans le besoin, qui manque de confiance en soit, qui ment mais que je pardonne tout le temps, qui me rabaisse et qui manque de respect.

Surtout, le plus flagrant, c'est le moment de la rupture qui est toujours le même: je me fais quitter, puis je cours après pendant longtemps, pendant que celui ci me fait de faux espoirs. En fait dès que je décide de partir et de laisser tomber c'est l'autre qui revient vraiment à la charge me dire des "tu me manques, je suis toujours attachés à toi, je t'oublies pas, je n'ai jamais autant aimé que j'ai pu t'aimer toi, voir même des je t'aime alors que l'autre est en couple. Bref le pire c'est que TOUS, m'ont sortit a un moment ou un autre un "Je te me mérite pas, tu mérites bien mieux". Non mais mince quoi, c'est quoi cette excuse ? Si j'étais si bien que ça pourquoi ils me quitteraient ? Pfff :evil:


En tout cas toutes ces choses là ne me font pensé qu'a une seule chose, c'est que je suis naïve, je ne vois pas d'autre alternatives comme explications.. :?

Peut être aussi le fait que j'ai du mal à être pleinement heureuse. C'est vrai que parfois j'ai l'impression que lorsque ça va trop bien dans ma vie il faut qu'il y ai un problème, histoire de me rappeler qu'il faut savoir souffrir aussi. A croire que le bonheur me fait trop peur, ou qu'alors c'est la "chute" qui me fait peur. Mais tout de même, pourquoi s’empêcher d'être heureux par peur de souffrir ? Ce serait vraiment idiot.


Après il est certains que je dois creuser plus, mais je ne sais pas par où je dois aller exactement. Car certes j'ai aimé ces hommes, plus manipulateurs les uns que les autres, mais je n'ai pas aimé du tout ce côté là chez eux. Alors comment creuser ?

Ce que je veux dire c'est que d'après toi il faut que je sache pourquoi j'aimais telle et telle chose chez lui. Mais quand je fais le point, je dois bien admettre que il y a beaucoup de choses que justement je n'aimais pas. Alors qu'est-ce que je fais de ces côtés là, je dois leur accorder leur importance également ?


Ralala, c'est compliqué le travail sur soi... :lol:

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Merci à toi Mew :)

 

Et je dois bien avouer que moi même je me dis "Bah on tombe amoureux, ça peut être de n'importe qui on choisit pas c'est comme ça".

 

;) voui on aimerait tous se dire ça mais en effet, c'est faux :) la plus belle preuve étant qu'on ne tombe pas amoureux de son enfant ou de son frère, QUAND on sait que c'est notre enfant ou notre frère, alors que ça peut très bien arriver si...on l'ignore. Donc bien sûr que si, on décide de se laisser aller ou pas, au coup de coeur qu'on ressent, au départ :)


Exactement comme on décide de manger tout le pot de Nutella après en avoir apprécié une cuillère :), on est bien d'accord que quand je dis "on décide" je parle de notre inconscient, car consciemment, non, on ne se pose pas cette question

 

En tout cas toutes ces choses là ne me font pensé qu'a une seule chose, c'est que je suis naïve, je ne vois pas d'autre alternatives comme explications.. :?

 

lol c'est pour ça que j'avais prévenu: trouver des raisons moches ;)


"être naïve", c'est un peu comme être "perfectionniste", ou "être maniaque" ou "être têtu" c'est un "faux" défaut, c'est un défaut qu'on peut tourner sans problème en qualité:


naïve ==> innocent et pur

perfectionniste===> aime le beau et le bon

être maniaque==> être organisé et rangé

être têtu==>avoir du caractère


alors que si je te dis "j'aime ces hommes parce que je prends du plaisir à qu'ils humilient les autres", on va avoir du mal à trouver le pendant en qualité n'est-ce pas ? ;) en voilà du bon du vrai, du beau gros défaut :)


le plus "classique" dans aimer ce genre d'hommes est d'aimer être plus intelligent qu'eux. Ce manque de confiance en eux que tu pointes, peut valoriser notre intelligence et notre vie bien menée, ça peut nous donner une sorte de complexe de supériorité, sur le thème "je vais l'aider moi",


notre obstination à ne pas les laisser tomber à temps, peut se rapporter à un sentiment de "toute puissance" : si je le quitte, que va-t-il devenir sans moi, le pauuuuuuvre...


et bien d'autres...tu n'as pas à répondre ici Mew, comme je t'ai dit, c'est souvent des trucs honteux :/ mais comme m'a dit mon psy un jour: on fait toujours les choses pour soi et quand on accepte de souffrir comme ça, de façon récurrente et régulièrement, ce n'est pas "juste" qu'on se laisse faire, c'est qu'on le CHERCHE et qu'on AIME ça. Même si parallèlement ça nous rend très malheureux (oui c'est très paradoxal) encore une fois, comme le grand obèse souffre REELLEMENT de son obésité mais parallèlement AIME se goinfrer de Nutella, car comme dirait le psy de Carrie, "il y a de la jouissance dans la souffrance"


quand on a compris ça, quand on a compris et admis que non, on n'était pas "naïves" on n'était pas des "victimes" (ou en tous les cas, pas "que...") mais aussi nos propres "bourreaux" pour des raisons pas jolies jolies et bien tordues...ben là on peut commencer à rectifier le tir :)

 

Ce que je veux dire c'est que d'après toi il faut que je sache pourquoi j'aimais telle et telle chose chez lui.

mmmm, plutôt pourquoi tu aimais "être" avec lui? qu'est-ce qui te retenait/t'attirait ? ce ne sont pas des "choses chez" lui mais plutôt ce qu'il "était", lui. Et l'important est de voir, comment ce qu'il était lui, raisonnait en toi, pourquoi ce qu'il était, te plaisait. Que tu le voulais.

 

Mais quand je fais le point, je dois bien admettre que il y a beaucoup de choses que justement je n'aimais pas. Alors qu'est-ce que je fais de ces côtés là, je dois leur accorder leur importance également ?

Non, disons que ça peut alimenter ta reflexion. Pourquoi malgré tel ou tel acte que tu désapprouvais fortement (voleur menteur traître lâche, etc...à toi de voir), ton attachement lui reste intact? Répondre à cette question, pourra te permettre de comprendre combien le "bénéfice" de la souffrance primordiait par rapport à la souffrance elle-même...ce n'est pas "anodin" au contraire


par exemple, je l'ai dit sur un autre fil, mon fils tuerait qqu'un, je l'aimerai toujours. Si une copine à moi arrache les ongles d'un chat, je partirai horrifiée :/ donc savoir ce qu'on "passe" à qqu'un est aussi révélateur


mais tu es sur la bonne voie, il faut juste aller un peu plus loin ;)

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Merci pour tout tes conseils, je pense prendre le temps parfois de me poser devant une feuille avec mes idées et décortiquer un peu tout ça. Avoir les idées devant les yeux, écrites, m'aide parfois a réfléchir et mieux creuser. Je pense que cela pourrait m'être bénéfique.


Je réfléchis beaucoup depuis cette après midi et il y a autre chose aussi que j'aimerais évoquer:

Dans mes relations, pour être bien, j'ai besoin de pouvoir vraiment offrir mon amour a l'autre et beaucoup lui apporter. Peut être est ce pour ça que je choisit quelqu'un qui aurait besoin d'aide et qui manque de confiance ? Dans ce cas là l'autre personne peut se reposer sur moi. D'un autre côté je suppose aussi que cela pourrait expliquer le fait que je me sente utile a quelqu'un.

Le problème c'est que au final c'est moi qui ai besoin d'eux, c'est moi qui ai besoin de voir que l'autre a besoin de moi et je deviens dépendante affective. Au final ce besoin revient au besoin d'être aimé par quelqu'un. Je donne beaucoup probablement pour être aimé en retour.

Mais bien entendu lorsque l'autre personne n'a plus besoin de moi et bien elle s'en va et j'ai beaucoup de mal à faire face.


Il y a egalement le fait que je crois vouloir avoir de l'impact sur les autres, dans le sens où je peux les faire changer, s'améliorer, leur apporter du bien être. Mais cela se rapporte à un manque d'amour propre j'imagine. Car le fait d'avoir de l'impact permet de se dire "ouah, si cette personne changé grâce à moi et en bien c'est que je suis une bonne personne et que je peux apporter quelque chose de positif"

C'est le cas d'ailleurs avec mon ex. Il me disait qu'il avait changé grâce à moi et en bien. Même après la rupture il me dit qu'il a grandit grâce à moi. Pourtant depuis que nous somme séparé j'ai l'impression qu'il est devenu bien pire que avant et cela me fait beaucoup de mal et me frustre beaucoup. Cela peut peut être donc confirmer mes hypotheses sur le sujet.


Est ce que le problème ne pourrait il pas s'expliquer par les relations que j'entretiens avec mes parents et ma famille en général ?

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le plus "classique" dans aimer ce genre d'hommes est d'aimer être plus intelligent qu'eux. Ce manque de confiance en eux que tu pointes, peut valoriser notre intelligence et notre vie bien menée, ça peut nous donner une sorte de complexe de supériorité, sur le thème "je vais l'aider moi",


notre obstination à ne pas les laisser tomber à temps, peut se rapporter à un sentiment de "toute puissance" : si je le quitte, que va-t-il devenir sans moi, le pauuuuuuvre...

 

Euh Paige... t'es mon psy ? :lol:


Sinon et si ça peut te donner des pistes, tu as aussi l'explication de l'abandonnique chronique. Je choisis des gens moins bien, moins intelligent, moins beaux, moins riche, comme ça il ne partira pas puisqu'en fait je suis un super cadeau de la vie pour lui. Mais si si ... ils se barrent quand même!


Courage Mew

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Sinon et si ça peut te donner des pistes, tu as aussi l'explication de l'abandonnique chronique. Je choisis des gens moins bien, moins intelligent, moins beaux, moins riche, comme ça il ne partira pas puisqu'en fait je suis un super cadeau de la vie pour lui. Mais si si ... ils se barrent quand même!


Courage Mew

 

Je te remerci, j'ai également pensé à cette piste. Mais dans ce cas pourquoi avoir si peur de l'abandon ? C'est vrai qu'une fois amoureuse j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit. Du moins je ne vois pas du tout dans ce cas d'où cela pourrait il provenir :/

Je pense plus que ce serait un moyen de me valoriser par le fait de prendre quelqu'un qui a "besoin de moi". Genial... :lol:

 

Paige est la psy du forum ! Elle devrait être rémunérée d'ailleurs.

 

Oh ça oui c'est clair ! Tellement de bons conseils, sur n'importe quel sujet en plus :D

 

Et, ces derniers temps, elle a dit plusieurs fois "je suis d'accord avec Lys", wouhou, j'étais fière de moi.


😊😍😜

 

Qu'elle honneur 😍 :lol:

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Coucou Mew


 

Je te remerci, j'ai également pensé à cette piste. Mais dans ce cas pourquoi avoir si peur de l'abandon ? C'est vrai qu'une fois amoureuse j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit. Du moins je ne vois pas du tout dans ce cas d'où cela pourrait il provenir :/

Par habitude quand on nie férocement un truc... c'est parfois que c'est là qu'il faut creuser.


Pourquoi aurais tu peur de l'abandon?

Il peut y avoir un millier de raisons

Ça va de mon père est décédé/s'est barré quand j'avais 1 an à ma mère a oublié de venir me chercher à l'école quand j'avais 4 ans.

Mon chien a fugué en 1997 et je ne l'ai jamais retrouvé ou je suis partie en colo et Nelly la peste a volé mon doudou!


Il y a autant de raisons que de personnes. Mais la dépendance affective dont tu te plains est une conséquence. Quelle en est la cause?

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Elle devrait être rémunérée d'ailleurs.


 

 


Je suis d'accord avec Lys! :lol: :lol: :lol:


Merci les filles!! mais j'en vaux pas tant ;)


Mew, je n'osais pas reparler de profil abandonnique parce que je me disais que j'en voyais partout (comme d'autres des PN :lol: ) mais en effet, ton mode de fonctionnement y fait bien penser...

 

Je choisis des gens moins bien, moins intelligent, moins beaux, moins riche, comme ça il ne partira pas puisqu'en fait je suis un super cadeau de la vie pour lui. Mais si si ... ils se barrent quand même!

 

Je crois avoir compris que c'était encore plus tordu (le mode de fonctionnement de l'abandonnique): on choisit des gens moins bien moins intelligents... précisément parce qu'on SAIT que ce profil là va nous abandonner. (on le sait inconsciemment bien sûr)


Pourquoi? parce que personne n'aime être en relation "déséquilibrée", ça n'existe pas une relation saine déséquilibrée. Si l'autre est moins intelligent, il peut avoir "mieux" réussi, s'il est moins gentil, il peut être plus tendre, etc...mais si l'autre est "moins" que soi, à peu près à tout point de vue , (en tous les cas pour les choses qui comptent pour nous,) ben ça ne marche pas :/


Dans une relation, tout le monde doit y trouver son compte, voilà bien pourquoi quand l'autre , d'apparence, ne nous amène RIEN qui nous plaise et que pour autant on s'y attache comme une moule à son rocher, c'est que "notre compte" est précisément la souffrance qu'il nous procure :/ oui je sais, c'est perturbant :/


et surtout, il serait infiniment réducteur de s'abriter derrière le "moins intelligent" blabla il y a surtout le "moins stable" !!! mais ça, notre inconscient le sabre immédiatement parce que sinon, on ne pourrait pas, ne pas le voir, donc on résume , on transforme ce "moins stable" en "il est différent", ou "il est à vif" ou "la vie ne l'a pas épargné" (on lit ça à tour de bras sur le forum) alors qu'en fait ça pourrait se résumer par "il n'est pas stable"


ce genre de personnes quand il rentre dans notre vie, si on "cherche" un peu, a rarement eu des relations amicales/amoureuses épanouies avant nous, lui aussi est dans la reproduction d'un schéma, bien sûr, et c'est ça qui, inconsciemment, nous attire. Consciemment, ce qui nous attire c'est le côté "surpuissant du sauveur", mais inconsciemment ce qui nous attire c'est la certitude de l'issue: l'abandon


je ne sais pas si c'est clair :/

 

j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit

 

hum...?... :lol:

Je pense plus que ce serait un moyen de me valoriser par le fait de prendre quelqu'un qui a "besoin de moi".

 

ça peut se cumuler. Si c'était juste ça, tu "passerais" de l'un à l'autre sans soucis, tu dirais en haussant les épaules "tans pis je vais en aider un autre" ;) je pense que tu peux "cumuler"


 

je ne vois pas du tout dans ce cas d'où cela pourrait il provenir :/

 

Vu ce que tu as écrit hier, je pense au contraire qu'au fond de toi tu as une très bonne idée ;)

 

Est ce que le problème ne pourrait il pas s'expliquer par les relations que j'entretiens avec mes parents et ma famille en général ?

 

Bien sûr :) ce qui rejoint les propositions d'Albane :)

Mais cela se rapporte à un manque d'amour propre j'imagine

 

C'est à double tranchant. On manque à la fois de confiance en soi, pour chercher en permanence à se rassurer, et "en même temps", on est très presomptueux en pensant qu'à nous seuls, on peut "changer" tel ou tel ou même leur apporter qque chose de décisif


personnellement les deux aspects se sont "débloqués" en même temps: j'ai compris, en même temps, que personne ne me sauverait de moi-même ET que je ne sauverai donc personne de lui-même. C'est la clé


Courage!

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