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Après 8 ans de reconquête, je divorce enfin de mon mari.


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Hello à tous,
Eh bé, je vois qu'on a la frite sur mon fil ! Ah l'influence de la Belgique...
Bon, je vais pas vous refiler la patate chaude (décidément, la métaphore filée fait des prodiges), mais l'ex-pride du 31 se fera à la majorité absolue ou ne sera pas. Hors de question qu'Albane ne soit pas des nôtres. Quelle que soit la date retenue, les enfants sont les bienvenus ; sachez simplement qu'on se serrera pour se faire de la place (ma maison n'est pas gigantesque).
Revenons au notaire : ben en fait, il nous a refilé un papier à envoyer à l'avocat et à remettre à la banque pour le prêt. Ca m'a fait un peu drôle de voir que cette partie visible de l'iceberg de notre vie commune figurait sur un papier, un état liquidatif, avec sommes revenant à chacun , part à verser etc...Et c'est passé. Maintenant, rendez-vous avec la banque pour négocier le prêt.
Et voilà une étape supplémentaire de franchie. Bisous !
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Ouais, c'est quand même un peu merdique le divorce. Ca ne donne plus envie de se marier en tout cas ! La semaine prochaine : la banque. Puis après, l'avocat puis après, encore un retour chez le notaire. Puis encore un retour chez l'avocat. Moi qui déteste les démarches administratives, me voilà servie ! J'en prends pour dix ans ! Y'a un avantage à tout ça, c'est que je peux vérifier à chaque fois mon éloignement définitif par rapport à l'ex. et que je finis par m'habituer à ma situation, comme une situation dont on parle sur un ton neutre, détaché. Je me rappelle, au début de mes démarches, quand l'avocat me parlait de tel ou tel aspect du divorce, ça me faisait l'effet d'aiguilles qui s'enfonçaient dans ma chair. Je l'aurais volontiers étripé le pauvre ! Et puis maintenant, je ressens en moi presque une chaude humanité à écouter le notaire évoquer la soulte... finalement, il y a des lois civilisées pour nous éviter de nous entre-tuer... des professions sont toutes dirigées pour régler le merdier qui pourrit la vie de deux personnes...J'en aurai presque de la gratitude malgré le prix que ça coûte (notaire, ça rapporte quand même !). Bref, je vais quand même sortir de ce divorce avec mes finances à sec, je crois. But I stay alive ! On en chie, mais ce qui nous arrive n'a pas de prix : on redécouvre les plaisirs gratuits et sans danger, à commencer par la masturbation !
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:-Blue :-Blue :-Blue

:lol: :lol: :lol: :lol:
Je suis morte de rire Noral pour ta conclusion.

Pour le reste c'est ce que je dis toujours à mes clients qui veulent que ça aille vite... ben oui en face veulent pas que ça aille vite... il faut du temps pour amener les deux à un accord, à accepter le principe, puis les conséquence puis à vouloir en terminer...

bref il faut du temps et ce n'est pas un service à rendre à nos clients en allant plus vite que la musique...

et maintenant que j'ai justifié ma légendaire procrastination, je vous souhaite une bonne journée et m'en vais siester
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😂😂

Bien d'accord avec toi et surtout avec ta concusion.

Je rajouterai juste un petit quelquechose.

Tes finances a toi seront peut etre vide mais dit toi bien une chose c'est qu'a un moment ou a un autre, ton ex aura les bourses pleines et entre nous je me demande laquelle des 2 situations est la plus desagreable.

Moi m'en fou, je cumule les 2 😀
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Hello friends,
Tristesse : dur d'endormir mon petit garçon ce soir qui pleure à cause du divorce. C'est la première fois que je le vois vraiment affecté et parlant de son chagrin.
Du coup, j'écris en versant ma larme moi aussi.
Marre parfois du tournant qu'a pris ma vie.
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Salut Noral.

Oui c'est toujours un creve coeur de voir son bout'chou dans cet etat, ca ne te consolera pas mais c'est un dur moment a passe pour vous tous, un passage obligee.

Je sais que ca ne te consolera pas et que tu sais ces choses. Alors verses ta larme ou remplis en meme tout un saut pour evacuer ce trop plein de lassitude et repars de plus belle a la reconquete de ta propre vie, une vie ou ton petit peut voir sa maman epanouie et s'epanouir a tes cotes malgre la situation.

Je t'envois plein de courage.
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Merci l'ami. Tes mots me font du bien. C'est pas la grande forme ce soir pour nous. Je n'ai pas envie de maudire la vie ni mon ex, ça ne sert à rien. Mais si moi je suis parfois malheureuse, j'ai du mal à accepter que mes enfants le soient. En plus, demain, j'ai une grosse journée de boulot et je sais que mon petit sera à l'école avec son chagrin. Ce n'est pas juste. C'est tout ce que je n'ai pas voulu. Mais voilà, après la journée de demain, je serai en week-end avec mes enfants. Une mauvaise journée à passer, une de plus. C'est la vie, et même si j'essaie d'en rire, à certains moments, elle me dégoûte. Je vais me coucher, je suis fatiguée. Essaie de te reposer aussi. Demain, j'espère qu'on arrivera à retrouver de l'énergie et un peu de joie. Il le faut. Bisous.
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Oui c'est dur, il n'y a rien à dire...
Ce sont ces moments là où j'ai le plus détesté mon ex.
Et puis tu verras qu'avec le temps ton petit bout va apprendre à vivre avec et quand il te verra bien mieux dans ta vie.
Il se sentira lui aussi bien.

Pour le moment il appréhende l'avenir. Un peu comme toi. Mais vous allez vous en construire un pour vous 3. Rien qu'à vous.
Courage NoraL
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Je crois que nous devons nous efforcer d'arreter de penser en terme de justice, c'est trop plombant pour le moral et plutot nous concentrer sur nos bebes, leurs besoins et nos besoins, apres tout qu'on l'aime ou pas, qu'elle nous degoute parfois ou pas, la vie est comme elle est et il ne depend que de nous d'en faire ce que nous voulons.

Bonne nuit, demain le week end s'annonce alors profites.
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Bonjour Albane, Sébastien, Anna, Daenyan,
Merci à vous de ces mots qui m'ont aidée à passer ces moments pénibles. C'est passé et maintenant, c'est le week-end. Oui, on appréhende un peu l'avenir, comme tu le dis Albane. Le petit réalise que le départ de papa n'est plus qu'une affaire de quelques jours, alors que jusqu'à présent, la temporalité était floue pour lui. Aujourd'hui, il a à nouveau le sourire et on va faire en sorte de ramener le quotidien à la gaieté.
Sébastien : tu as raison, le sentiment d'injustice ne fait que plomber le moral. Mais par moments, j'aurais envie d'être du côté de l'irresponsable, de l'ex qui largue avec sa politique de terre brûlée, qui n'a plus envie de s'encombrer de scrupules, pour qui la souffrance de son gosse passe après son plaisir personnel. Sont-elles plus fortes que nous ces créatures capables de torpiller leur famille sans se retourner ? Je constate qu'avoir moins le sens des responsabilités permet d'accéder plus aisément à l'égoïsme heureux ; on se préoccupe moins du sort des autres et même de ses enfants, on se détache plus facilement et on s'attache à quelqu'un d'autre plus rapidement. On ne vit pas ces étapes de deuil, de reconstruction qui n'en finissent pas. Et aux autres de souffrir de la situation que l'on a créée. C'est avantageux, non ? Avec un sens moral aussi gros qu'un petit pois, on peut vraiment être un connard heureux et ce n'est pas puni par la loi. Pourquoi n'ai-je pas cette mentalité propre à épouser uniquement ce qui me convient ? Pourquoi je me sens si anachronique dans ce monde où tout nous incite à ne penser qu'à nous ? La répartition des responsabilités ne répond à aucun équilibre et l'injustice, donc, est un fait. Le monde est tel qu'il est, mais je me demande encore à mon âge comment vivre sans éprouver la moindre révolte contre cet état de fait, comment étouffer ce cri contre l'injustice.
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Salut Noral,

Content que ca aille mieux aujourd'hui.

Je pense qu'on est nombreux, moi le premier, a avoir eu cette envie d'etre du cote de l'irresponsable mais que veux tu on ne change pas sa nature d'un coup de baguette magique.

Alors c'est vrai, on en bave, on va fouiller au plus profond de nous et on met a jour des cote assez sombres, honteux et certains meconnus de nous meme durant notre reconstruction personnelle pendant qu'on a cette impression, fondee ou non d'ailleurs que l'autre s'amuse, fait sa vie tranquillement.

Mais au fond pourquoi continuer a nous preoccupper de cet autre, pourquoi continuer a envier d'une certaine maniere un comportement qui ne nous correspond pas et ne nous ressemble pas si ce n'est entretenir notre sentiment d'injustice.

En meme temps je dis tout ca mais moi meme je ne suis pas foutu moi meme de l'appliquer.

Mais bon au final on devrait faire comme nos ex, et nous concentrer sur nous meme et ceux qui nous sont chers et les laisser eux definitivement au fond du trou qu'ils ont creuse pour nous.

Allez c'est dur mais on y arrivera
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Salut chers amis,
J'ai un peu laissé de côté le forum cette semaine parce que j'étais prise sur tous les fronts. Après le chagrin du petit, mon moral a subi une baisse puis il remonte avec la nouvelle du jour : je vais pouvoir racheter la part de l'ex, garder ma maison, dixit le banquier avec qui je finalise le dossier la semaine prochaine. Côté finances, ce ne sera pas le paradis mais pas l'enfer non plus. Disons que j'aurai de quoi vivre, et pour les extras, il faudra que je me montre économe. Bon, du moment que je réussis à mettre à l'abri mes gosses et moi-même, c'est déjà pas mal...une zone de doute levée.
J'ai beaucoup pris le temps de parler à mes deux enfants, ce qui a permis au plus petit de surmonter un peu ; le grand, lui, encaisse beaucoup plus facilement.
Quant à l'ex, c'est simple, je ne le supporte plus. Je n'ai même plus envie de lui adresser un semblant de politesse. Dans une semaine, il s'en va et je ne vous dis pas mon soulagement. Le concernant, je n'ai aucun mal à le voir partir. Et si mes enfants se portent bien, s'ils ne me manquent pas trop pendant sa semaine de garde, alors je pourrais affirmer, malgré toutes les douleurs que ce divorce a causées, que c'est la bonne décision. Dans le fond, c'est bien qu'il ne soit pas parti brutalement : j'ai eu le temps de faire mon deuil, de vérifier au quotidien que nos chemins se sont définitivement séparés. S'il m'avait plantée au milieu du décor, je suis sûre que la nostalgie, l'image de ce qu'il avait été aurait été plus tenace. Là, j'ai eu au moins la possibilité de voir le fruit pourrir et tomber de l'arbre.
En tout cas, toutes vos interventions, consolations, encouragements, m'aident énormément et je vous en remercie.
Gros bisous.
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Ouais Anna, vivement...Quand j'y pense, le seul souci sérieux dans une séparation, c'est les enfants, parce que franchement, ça vaut pas le coup de se damner pour un humain. Après réflexion, je trouve que la situation du largué comporte une sorte de possibilité initiatique de meilleure connaissance de soi, d'acquisition d'une plus grande empathie. Moi qui ai eu le temps de voir au quotidien comment évoluait mon ex -puisque j'ai continué à vivre dans la même maison que lui pendant toute cette année-, je peux affirmer qu'il a régressé moralement, intellectuellement, que je n'aurais jamais pu reformer un couple même s'il l'avait voulu, sauf à me voiler la face, sauf à vouloir m'enfoncer dans un modèle de médiocrité, de superficialité heureuse. Heureuse (en m'auto-persuadant) et conne. Il retrouvera chaussure à son pied si ce n'est déjà fait, mais ce sera avec une femme soit trop en demande pour ne pas voir la faille qu'il essaie de combler, soit du même acabit que lui, c'est à dire suffisamment adolescente, pour ne rien voir. Une belle paire de couillons, quoi. Ce qu'il n'aimait pas chez moi, c'est une sorte de solidité morale (pas austère pour autant) qui lui rappelait a contrario ses carences de maturité affective. C'est ce gros problème qu'il aimerait ne jamais devoir affronter. Et pour cela, il est condamné à la fuite perpétuelle ou au bonheur des imbéciles qui ne savent pas qu'ils sont des imbéciles, par définition. En regardant la situation sous cet angle, je me dis que s'il est heureux ainsi, je n'aurais pas voulu de ce bonheur là et s'il est malheureux, ma foi, c'est qu'il progresse en conscience. Car finalement, la conscience de soi se paie toujours de la connaissance de ses limites. Je me console ? Peut-être. Mais je me sens avant tout dégagée du rôle pénible de la maman : voilà où mes séances de psy m'ont conduite. Drôle de mission que je m'étais attribuée et que mon ex a inconsciemment tellement intégrée que c'est encore moi qui suis à l'initiative de beaucoup de choses dans cette séparation (des moments, par exemple, où il faut que l'on se parle pour des échanges technico-organisationnels). Mais je le fais de moins en moins, menant ma barque avec notaire/avocat/banquier et même enfants, toute seule. Mon objectif ? Atteindre le point zéro de communication. Je me fous de savoir où il en est et s'il s'en sort matériellement et moralement. Il n'est pas mon enfant et je n'ai pas à le protéger ni à le ménager. Le petit garçon doit grandir et s'il ne grandit pas, je suis prête à affronter toutes les conséquences y compris, si nécessaire -mais on verra à l'usage- à demander une garde exclusive. Apprendre à se battre toute seule ; chose qu'il ne connaîtra jamais, car comme tous les hommes de son âge qui se respectent (l'approche de la cinquantaine), il ira bien tôt se réfugier dans les jupons d'une nénette pas trop regardante.
Bisous friends.
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Hello à vous chers amis,
D'abord merci de prendre des nouvelles et de me souhaiter le meilleur ; ensuite pardon de n'être venue plus tôt. J'étais débordée à tous les niveaux. Alors...
L'ex a commencé son déménagement la semaine dernière et l'a achevé ce week-end. Cela a donné lieu à quelques répartitions d'affaires (tu prends quel DVD, quel livre ?) et quelques frictions car je suis attachée aux livres et qu'à mon goût, il en a pris trop ! Bon mais à part ces broutilles, je l'ai laissé faire le plus possible en partant quand il était là. Ce qui fait que ce week-end, j'ai été pas mal de sortie avec les enfants et que le reste du temps, j'ai mis en ordre les affaires. La semaine a commencé sur les chapeaux de roue : le boulot, la garde des enfants (la garde alternée commence par moi, le temps que cette semaine l'ex arrange son appart, prépare les chambres pour les enfants etc...). Je ne me suis pas retrouvée seule un instant car je dois amener l'un à son judo, l'autre au basket, bosser, et tout le reste...Résultat, je m'endors à 23 h maximum...A peine le temps d'ouvrir un bouquin que Morphée m'attrape. Sans compter l'aspect infini des démarches administratives.
Sur le plan émotionnel, ce premier week-end sans l'ex fut, comme je le devinais, un soulagement. On ne s'appelle plus que pour les enfants et l'administratif et je dois dire que ça me suffit amplement...c'est même presque trop à mon goût tellement j'ai besoin de cette cure de désintoxication ! J'ai demandé à mes enfants de ne pas trop me parler de papa, de l'appeler quand ils le souhaitent, et de répondre quand il les appelle. L'entendre ou le voir me stresse. Sans compter que la dernière fois que je suis restée seule à m'occuper des enfants, c'était quand il était hospitalisé pour sa dépression en mai dernier. Ca me rappelle de mauvais souvenirs parce qu'en plus, je savais qu'à sa sortie, rien ne serait arrangé entre nous. L'ex désormais vit donc sa vie et moi la mienne. Une chape de plomb s'est retirée.
Je fais comme pas mal de gens dans ma situation ; je ré-arrange ma maison, passe du temps avec mes enfants...et sans rien faire d'extravagant, je me sens nettement mieux : oui, tu avais raison Albane, je suis libérée, délivrée ! La semaine prochaine, ce sera sans les enfants et je n'appréhende même plus. Je me rends compte aussi que je vais avoir besoin de ce temps sans eux pour souffler car je ne pourrai pas me reconstruire véritablement sans le grand tête à tête avec moi-même.
Bon, et vous, comment allez-vous ? Je vais venir sur vos pages respectives pour rattraper le temps perdu.
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  • 2 semaines après...
Salut mes chers amis,
D'abord, je pense à Anna ce soir, bien sûr...
Ensuite, merci à tous de votre gentillesse ; je ne viens pas régulièrement sur le forum en ce moment parce que paradoxalement, je n'ai plus une minute à moi ; c'est pire qu'en couple ! Je ne sais pas comment toi, Anna, Sébastien, Albane vous faites, (je m'adresse à vous parce que vous avez des enfants), mais la vie de célibataire avec enfants, y compris avec garde partagée, obéit à un rythme de dingue ! Est-ce parce que je m'organise différemment, me remets à vivre, conjugue amis, travail (en ce moment, période surchargée), enfants avec qui je profite à maximum quand ils sont avec moi, maison que je réaménage un peu et tout ce que je n'osais plus faire avant que l'ex s'en aille de la maison, que je ne trouve plus une minute, que chaque soir, je m'effondre comme si j'avais couru deux marathons ? Est-ce normal au début ? J'ai l'impression que je cours tout le temps. Alors ainsi, la première semaine où je n'ai pas eu mes enfants a filé comme un éclair avant que je ne les voie revenir. Sachant que j'allais passer ma première semaine sans eux, une amie m'a invitée un soir ; un autre, j'avais une sortie théâtre ; un autre, une réunion de boulot ; un autre, mon activité sportive...j'ai à peine eu une soirée pour pleurer...(la première soirée sans eux, en fait). Puis, dans la semaine sans eux, j'ai pu manger le midi avec mon grand à midi à côté de son lycée et ai offert un goûter à mon petit le mercredi après-midi (on s'est mis d'accord avec l'ex pour qu'il vienne prendre un bout de mon gâteau avant son judo). Du coup, je les ai quand même vus un peu, même quand c'était pas mon tour...L'ex se montre souple en ce qui concerne les enfants, pour l'instant. Et les enfants vont bien, donc je vais bien, donc ils vont bien...selon la célèbre loi du cercle vertueux. J'avoue que c'est ce qui compte pour moi en ce moment. Là, ils sont avec moi et j'en suis bien aise...La semaine s'achevant, j'aurai des vacances et j'ai hâte car à ce rythme, je vais faire un burn out ! S'occuper de soi et s'occuper de ses enfants, c'est un boulot à plein temps. Je ne dis pas que de temps à autre, je n'ai pas le petit pic d'angoisse liée à la perte de l'ancienne vie de famille, mais il faut croire que j'avais du temps à rattraper car cela m'arrive assez peu, sauf quand les enfants sont chez leur père. Avec leur père, toujours zéro contact sauf pour l'administratif et les enfants. Pas envie de creuser. Je m'aperçois à quel point j'avais mis ma vie entre parenthèses avec lui, à quel point je ne vivais plus. D'ailleurs, un symptôme éloquent, dès qu'entends sa voix pour accorder nos violons sur divers sujets, j'éprouve un stress incontrôlable et le palpitant qui s'emballe. Toute l'angoisse des mois passés me remonte en hoquets, borborygmes, glouglous : un trauma par voies digestives et spasmes cardiaques. Peur panique de sentir l'odeur de ce vieux poison...comme il m'a fait mal, comment ai-je pu supporter ça ? Voilà, je me réveille, c'est fini. C'est un nouveau vertige aussi, mais c'est le mien, et je suis en vie après hibernation. Y'a même un mec qui a 20 ans de moins que moi qui me drague au boulot. Il est beau, mais j'y toucherai pas. Pas assez désintoxiquée pour y revenir...Voilà, voilà...et gros bisous Elieza, Albane, Anna, Séb, Daenyan, Oph, Paige. Toujours O.K pour une virée dans le sud courant janvier ou février ?
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Bonjour Noral

Oui je te confirme que le rythme peut être parfois soutenu...
Les semaines avec tu souhaites te consacrer à tes grands, être présente à fond... la semaine suivante tu rattrapes le boulot. Tu essaies de caler les potes... et meme pas de temps pour toi que tu retouves les enfants.
Tu verras tu vas parfaitement réussir à te caler.
Courage

Ps oui tjrs partante de mon côté
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Coucou Nora,

Merci pour tes pensées.

Même impression ici de courir après le temps. Quand j'ai les enfants, j'essaye d'être à 100% avec eux. Je mets de côté tout ce qui est non urgent dont le rangement de la maison, le repassage... et quand ils ne sont plus la, il faut rattraper :) et sans compter que les propositions de sorties sont la et que parfois je rêve d'une soirée tranquille (enfin j'exagère un peu) mais quand tu passes d'une vie bien rangée avec une sortie ou deux le we a des semaines où tu es libre de faire ce que tu veux quand tu veux, il faut arriver à se donner un nouveau rythme.

Bêtement avant, vite vite le boulot fini il fallait courir chercher les enfants, faire les devoirs, les courses .... tu connais hein ;)
maintenant et bien pas de pression de terminer à l'heure, tu peux flâner dans les magasins, aller manger un bout avec une copine et puis gentiment rentrer chez toi et passer 2 heures au téléphone ou te caler avec un bon bouquin ou une série. Ca change la vie de retrouver une liberté.

Et puis pour cette réaction physique avec Mr ex ... je te comprends ... elle n'a toujours pas disparu chez moi. Comme un prisonnier qu'on remet en liberté et qui ne sait pas quoi faire avec son juge et bourreau. J'exagère mais la sensation désagréable est là. De mon côté c'est la peur de mal faire, les angoisses comme toi.


Courage à toi !!
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Pour parler de la reaction physique avec l'ex c'est assez similaire pour moi, c'est epidermique, chez moi ca provoque une sorte de stress qui passe assez vite une fois le contact termine, mais reelement present lors de ce dernier.
Mais bon je pense que c'est une reaction assez normal et qu'elle doit s'estomper avec le temps jusqu'a devenir inexistante.
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Bon, ben je vois que le constat sur le temps qui file à toute vitesse est assez partagé. Il va falloir que je m'organise mieux quand même. Au moins, pas le temps de cogiter, c'est l'avantage. Moi aussi, je m'en fous un peu de l'ex, comme toi Albane, à part que ce serait bien plus simple de ne plus le voir du tout, dans le fond. En même temps, par moments, c'est un peu dur de ne compter que sur ses propres forces. Par exemple, quand il y a un souci quelconque, de ne pouvoir le partager comme avant.
A part ça, je suis contente Anna, que l'opération se soit bien passée. Et pour toi Séb, je n'ai qu'un mot à dire, "merde", merde pour le kyste et merde pour te souhaiter force et courage.
Je suis sûre qu'il y a un lien entre ces emmerdes de santé et tout le tintamarre émotionnel de la séparation. Le contrecoup physique, quoi : on est peut-être plus vulnérables, non ? Du coup, ça doit nous obliger à repenser ce que signifie "prendre soin de nous". Entre la sorte de "vide" de la semaine où on n'a pas nos enfants et le "plein" qu'ils amènent parce qu'on veut se donner à fond pour eux, il y a peut-être un moyen terme à trouver. C'est quand même compliqué toute cette vie à rebâtir : plus de liberté et donc plus de responsabilité, d'une certaine façon. D'un point de vue technique, la vie à deux est plus simple, mais moralement, je crois que je n'y arriverai plus.
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Hello Nora !

Toujours partante pour notre virée chez toi !

Profite bien de ce rythme soutenu car justement tu renoues avec une vie pleine et entière après avoir assumé le contre coup de la séparation. C'est une nouvelle page de ta vie qui s'ouvre.

Pour les troubles digestifs, ça va passer, mais c'est tout à fait normal, y compris une perte d'appétit, ce sont des choses qui font partie du package et ça passe !
Des bisous Nora !
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  • 2 semaines après...
Hello mes chers amis du forum,
Ce soir, je tiens à réitérer ô combien votre aide m'a été précieuse pendant toute cette longue traversée. La semaine dernière, j'ai passé de beaux moments, de belles virées avec mes amis. Ce week-end, j'ai récupéré mes enfants pour leur deuxième semaine de vacances et là, certaines choses que je ne voulais pas voir apparaître, sont survenues...Je comprends mieux ces longs allers-retours entre le soulagement et la replongée chez vous tous, même après une année de séparation.
Je m'explique : comme je vous l'ai dit, j'ai choisi de ne presque plus adresser la parole à mon ex (sauf les cochoncetés administratives et le sort des enfants) , et ce pour de bonnes raisons. D'abord parce que je ne supporte plus les phrases blessantes, la méchanceté ; et ensuite, parce que je ne me sens pas capable encore d'être complètement détachée, indifférente au point de ne plus m'emballer pour certaines choses. Monsieur n'apprécie pas trop, parce que du coup ça le met face à mon choix et qu'il avait pris la sale habitude d'imprimer à notre relation la tournure qu'il souhaitait et les décisions qu'il avait prises. Tout ce qu'il a fait et dit m'écoeure tellement désormais que je ressens presque une perte de dignité à lui dire "bonjour". Ce silence me va et je m'en porte mieux ; il évite à ma langue de fourcher, il m'évite de poser des questions sur une vie qui ne me concerne plus hors mes enfants ; et je sens qu'il m'aide à organiser ma vie propre, sans attendre de réaction, sans crainte de jugement. Mais voilà, ce week-end, j'ai récupéré mes enfants ; le plus petit n'avait pas un vêtement propre dans son sac, il avait les ongles longs et noirs de crasse et son père ne lui a pas fait faire un seul de la longue liste de devoirs donnée par la maîtresse pour la rentrée (au moins 10 trucs à faire : dictée, lecture, poésie, calculs, apprentissage des règles de grammaire, exercices de conjugaison et j'en passe) ; sans compter que mon grand a réquisitionné ma maison pendant la semaine où il était censé être chez son père, pour y organiser une fête, me demandant par la même d'aller dormir ailleurs : moi, j'ai accepté de lui prêter la baraque et d'aller dormir chez une copine, son père a accepté aussi de ne pas l'avoir pour lui pendant cette nuit tombant dans sa semaine de garde. Mais à aucun moment, il ne m'a proposé une aide matérielle (en amenant quelques chips ou boissons pour la fête de son fils) ou financière (en partageant les frais) pour participer aux préparatifs de la fête. Du coup, je me suis cognée une jolie petite dépense, les courses avec mon fils, la préparation de la maison et de la bouffe et le nettoyage (heureusement, avec mon fils et quelques uns de ses potes restés le lendemain). En ce moment, je suis en vigilance orange dans mes finances parce que seule avec mon unique salaire, c'est un peu raide ; je ne m'en plains pas, mais j'aurais trouvé sympa et même assez normal que le père, bien content après tout que notre fils organise sa fête chez moi (pour son anniversaire) soit un peu plus impliqué, comme j'aurais souhaité que l'hygiène global de mon petit et l'attention portée à son travail scolaire, enfin tout ça, ne me fasse pas sortir de mon silence.
Conversation téléphonique à la suite de cette nécessité de réajuster ce que j'attendais de lui sur tous ces points, et là, bien sûr, ex s'énerve, si bien que, je lui ai écrit un mail stipulant que j'allais le faire suivre à l'avocat et que si les "préoccupations de l'hygiène et du suivi scolaire, ainsi que de la participation sous quelque forme que ce soit à une fête d'anniversaire de son fils ne l'intéressaient pas, peut-être que ce relativisme ne serait pas nécessairement partagé par les personnes se préoccupant du droit, des lois et du bien-être des enfants." Et j'ai ajouté que j'espérais à l'issue de ce mail un retour plus apaisé à la communication. Il m'a répondu (à côté) que 1) il avait acheté une nouvelle paire de chaussures à mon petit(je lui avais reproché les fringues sales et les ongles dégueu) 2) il n'allait pas se préoccuper d'une fête qui se passait chez moi 3) le petit avait le temps de faire ses devoirs durant cette semaine et que passant dimanche avec lui (je le garde jusqu'à samedi soir), il ferait faire le reste, enfin que "mes spéculations (étaient) outrancières sur le fait que je l'accusais indirectement de ne pas s'occuper de notre fils (je n'ai jamais dit un tel truc).
Autre mail de ma part, reprenant point par point tout ce qui m'avait déplu et en reprécisant que c'étaient des points précis et non une accusation générale, mais que vu le ton adopté, il ne cherchait en rien un minimum d'entente et que, par vois de conséquence, seul le passage de tous mes messages et de toutes ses réponses par l'avocat superviseront nos dialogues futurs.
Voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez : ai-je exagéré (sur les reproches et la réponse par mail) ? La chose que je recherche, c'est d'abord qu'il s'occupe moralement, intellectuellement, financièrement des enfants ; et autre chose, qu'il le fasse une bonne fois pour toutes pour n'avoir plus à lui parler ! Ai-je bien fait, selon vous ?
Bises et merci pour vos conseils avisés de personnes d'expérience !
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Salut Albane,
Je m'occupais essentiellement de l'hygiène (douche, ongle, cheveux) et pas mal des devoirs, mais il ne faisait pas rien non plus (les devoirs, ça allait à peu près). Sauf pendant la période de dépression où il ne faisait plus rien et si je sais qu'il va globalement mieux, je sais aussi qu'il n'est pas intégralement remis.
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Il pouvait faire faire les devoirs spontanément, quand il allait bien...mais, je me répète, en proportion et en "souci", je m'en chargeais davantage, en prenais l'initiative. J'essaie d'être juste (même si, p'tite vilaine, tu essaies de me faire dire qu'il s'en tamponnait le coquillard, hein Albane ?!). Pendant plus d'un an néanmoins, j'ai assuré l'essentiel et avec le grand, je me suis plus occupée de son travail scolaire que lui. Mais la douche, presque jamais, laver la tête non plus, couper les ongles, never (d'ailleurs, je me demande pourquoi maintenant...)
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Ce que je veux démontrer c'est qu'il n'a aucune raison de faire ce qu'il ne faisait pas avant...
Pourquoi kil devrait s'en charger d'abord? Mumm?
Il y a pas une bonne pour s'en occuper?
Parce que toi tu ne vas pas lui renvoyer les gosses pas lavés, avec les devoirs pas faits et le linge sale... si?
Le plus simple pas d'échange de sacs juste les fringues que pitchoun porte sur lui, que tu remets propre le dernier jour.
Pour les devoirs tu dis à ton fils tu fais ça ça et ça la première semaine avec papa...
Pour la sauterie... là je suis plus circonspecte... que ce soit sur sa semaine ou non tu as accepté que ce soit chez toi... il n'a pas à participer.
Mais la prochaine fois tu dis non... fais le chez ton père c'est son tour.
On reparle plus tard de passer pour tout pour l'avocat.
Courage
Modifié par Albane06
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