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Après 8 ans de reconquête, je divorce enfin de mon mari.


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Hello Carrie,

Pas encore de date d'audience. ; on règle avec les avocats d'abord dont les cabinets fonctionnent au ralenti : c'est la période de vacances. C'est long, mais ce n'est pas très grave. Ce qui compte, c'est que :

1) on est d'accord sur la garde des enfants

2) il va bientôt partir

3) que mon souhait de racheter sa part de la maison puisse être réalisé. Ce qui conduit à des rendez-vous avec les banques pour un prêt et le notaire.

La procédure n'a été lancée qu'il y a un mois et même si c'est en consentement mutuel, l'administratif prend son temps.

Mais une chose est sûre : même si je regrette d'en être arrivée à divorcer, je ne veux plus du tout imaginer un retour en arrière. Cette année a été trop affreuse et elle me remonte par à-coups de souvenirs acides qui me brûlent la cervelle. Ces moments où avant d'être traité pour dépression, il me faisait des crises horribles en me hurlant des insultes à la moindre contrariété. J'ai beau me dire qu'il était malade et pas en mesure de contrôler toutes ses émotions, j'ai vécu ces moments comme un enfer. Traumatisée, je devais en plus tenir bon la barre devant les enfants et ne pas laisser transparaître mon effondrement intérieur. Quand il est contrarié, il est encore capable de rentrer dans des crises pas possibles : l'autre jour, je lui pointais qu'il devait être plus vigilant avec les dépenses qu'il ne l'avait été (aux pics de sa dépression, il a fait des achats compulsifs qui nous ont mis dans le pétrin et qui pourront peut-être faire hésiter la banque à me prêter de l'argent pour racheter sa part de la maison) et là, il est tombé dans une colère noire, me criant qu'il ne voulait plus me parler, qu'il fallait que je dégage de la pièce où je me trouvais et des tas de gentillesses. Il a de temps à autre cette rage contre moi qui au départ de notre crise (ayant débuté il y a un an), me désarçonnait, me rendait folle de sidération et qui maintenant, ne fait plus que m'affliger, me dégoûter de lui, de son immaturité. Je me dis qu'il y a quelque chose du pauvre type en lui ou en tout cas du type qui grâce au regard généré par la distance, le recul émotionnel, le détachement qui commence à être le mien, désormais, n'est pas celui que je peux aimer et d'aucune façon. C'est drôle comme je le vois maintenant, comme parfois il me semble bête, pas très intéressant et moralement pas génial. Peut-être que mon inconscient me le repeint en être médiocre pour que je m'en détache encore plus facilement.

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Ces moments où avant d'être traité pour dépression, il me faisait des crises horribles en me hurlant des insultes à la moindre contrariété. J'ai beau me dire qu'il était malade et pas en mesure de contrôler toutes ses émotions, j'ai vécu ces moments comme un enfer.

Je te comprends. C'est comme un alcoolique qui tuerait quelqu'un après avoir pris le volant ivre mort et que le Tribunal lui dise: "c'est pas de votre faute, monsieur, vous êtes malade"... La maladie n'excuse pas tout; elle explique tout au plus.


Il s'est servi de toi comme un punching ball, tu t'es laissée faire un temps mais tu as repris le dessus, c'est ce qui compte finalement.


 

je lui pointais qu'il devait être plus vigilant avec les dépenses qu'il ne l'avait été

Notes-tu ce que tu dépenses et ce que lui dépense, notamment concernant les enfants?


Une de mes amies est en plein divorce (conciliation en septembre 2017, chacun a son propre avocat au vu de la situation), son avocate lui a conseillé de noter - et de garder les reçus - de tout ce qu'elle dépensait pour les enfants (ils ont deux fils) car, pour le moment, c'est elle qui paie tout (cantine, orthoptiste pour le plus jeune, vêtements, courses alimentaires, etc...) et lui ne met pas la main au porte monnaie.


Sinon, je trouve ça très bien que vous ayez réussi à vous mettre d'accord sur l'essentiel.

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Bonjour Carrie,

L'image de l'alcoolique est très exacte ! En inversant le regard, on peut toujours se dire que le largueur a besoin du largué quand il agit sur lui comme un punching ball et c'est pour cette raison que le largué, même rabaissé, humilié, s'accroche : il se dit inconsciemment que l'autre a encore besoin de son largué pour exister. Et comme c'est très douloureux de ne plus exister pour le largué, on préfère pendant dans un temps du moins, évoluer dans le négatif plutôt que rien.

Heureusement, comme tu le dis, c'est je crois fini de mon côté de jouer ce rôle (je dis "je crois" par prudence car je sais que la psyché joue des tours, ses retours que la raison sait parfaitement inutiles voire délétères mais qu'elle n'empêche pas toujours : c'est le défi majeur de la rupture, c'est le sens de cette épreuve que de sortir armé d'une raison plus grande que ses émotions.)

Pour l'argent, quand nous ne vivrons plus sous le même toit, j'écouterai ton conseil à la lettre : chaque frais sera noté et fera l'objet d'une demande de partage équitable. Il me faudra être rigoureuse. Pour l'instant, j'essaie de tenir les cordons de la bourse pour éviter le naufrage. Vivement que chacun ait sa gestion personnelle et séparée de tout. Mon ex a durant sa dépression, régressé à tous les niveaux (sens des responsabilités, implication dans la maison, comportement raisonnable, évaluation des réalités) ; c'est un peu comme de demander à un grand blessé de se lever et de marcher que de divorcer de lui. Mais le paradoxe est que c'est lui qui l'a voulu, alors, je me garde de considérer son état de faiblesse : c'est à lui d'évaluer ses désirs/ ses forces pour engager ses choix. Il ne peut pas me mettre dans la situation où il veut une séparation et ne peut pas en assumer les choix, chose qui en plus me retomberait dessus. Alors oui, depuis que l'envie/l'espoir/l'illusion m'a quittée de recoller les morceaux, j'essaie d'agir avec une fermeté diplomatique.

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Aujourd'hui, je me sens faible, vide, triste. Je suis débordée par l'angoisse de ne plus me sentir entourée d'affection, d'amour. Hier, un ami est venu me rendre visite et je l'ai amené dans un très beau lieu pour lui faire connaître ma région. Ce lieu est empli de souvenirs : j'y allais avec mon ex seule ou avec les enfants. La nostalgie m'a envahie et j'ai failli pleurer devant mon ami. D'un seul coup, j'ai eu l'impression que je ne connaîtrais plus aucune joie véritable, que tout ce que je pourrais éprouver maintenant ne serait plus qu'un retour sur un champ de ruines.

Et puis, je suis revenue à la maison, mon ami est parti. Mon ex était là et je me suis laissée aller à lui parler de cette cassure qui se produisait en moi, de cette sensation de vide, du sentiment d'absurdité que la séparation faisait naître en moi, de la violence d'angoisse de voir la famille se disloquer.

Sa réaction était prévisible et j'allais dire cohérente de son point de vue : il a rappelé que notre divorce était en cours et pas question de revenir dessus. J'aurais dû venir écrire ici mon état d'âme au lieu de le lui confier. Car par-dessus la tristesse de ma nostalgie, j'ai éprouvé ensuite le pincement au coeur de la distance irréfragable entre nous deux qui m'a été rappelée comme on rappelle une règle de grammaire à un enfant qui continue à faire des fautes alors qu'il connaît la règle par coeur. Je me suis sentie nulle, seule, avec l'envie de rien, qu'il fallait vivre avec le goût perdu des choses.

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Et bien voilà, je sentais que je n'étais pas dans mon assiette, que je recommençais à broyer du noir, à ne voir plus que la béance de la séparation, le chagrin et de rumination en rumination, je suis allée encore lui parler (et au moment où j'y allais, je savais que c'était une bêtise) pour lui dire que je n'avais pas envie de ce divorce, histoire de me prendre un mur et quelques volées de bois vert au passage (me faisant traiter d'imbécile et que si je le prenais comme ça, il serait moins conciliant sur nos accords). Voilà, j'y suis allée pour m'humilier et tout le boulot que j'avais fait pour tenir à peu près bien dans cette période un peu houleuse, me semble réduit à néant. Pire que ça, le fait de m'être faite traitée d'imbécile me ranime dans l'envie de l'emmerder, de ralentir la procédure alors que je sais pertinemment que c'est moi qui finirai par souffrir de tels agissements, plutôt que de continuer à m'en détacher lentement mais sûrement.

C'est pas terrible tout ça.

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Bonjour,

Je me sens clairement au creux de la vague : l'impression que je n'arrive plus à regagner la crête, que mes ressources sont à plat.

Je me rends compte que j'ai vécu les mois passés dans un élan de survie, que j'ai d'abord bricolé une sorte de stabilité au quotidien pour mes enfants en dépensant une énergie que je n'avais pas forcément, en essayant de ne pas trop faire transparaître mes chagrins, mais maintenant, je suis vraiment fatiguée. J'ai accompli toute cette année les tâches du quotidien car mon ex m'y aidait beaucoup moins, je suis allée au travail bien souvent après des nuits d'insomnie et des réveils avec la boule au ventre. J'ai continué, quand je le pouvais, à faire ce que j'aimais même si cela me semblait dérisoire et accompli sans grand plaisir. Je me suis épanchée auprès d'une psy, j'ai vu des amis, mais à de très rares moments, je me suis sentie pleine. Par instants et récemment, j'ai vu dans cette séparation une forme de libération mais ce que j'entrevois surtout c'est quand même l'échec, la perte d'amour, la perte d'unité familiale.

Au jour d'aujourd'hui, je me sens bloquée et je n'arrive pas à comprendre pourquoi.

Si quelqu'un passe par là, j'aimerais bien en discuter...

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Je ne sais pas dans quelle mesure mon fil est suivi...bref, c'est pas trop grave de monologuer un peu ; c'est toujours un retour de conscience supplémentaire sur soi dans le fond. De toute façon, quel conseil pourrais-je avoir à part "sers les dents, tiens bon !". Je sais que cette période est transitoire et que la séparation géographique n'est plus qu'une affaire d'un mois. Ce changement proche et qui va entériner le choix de prendre des chemins séparés, me fait paniquer autant qu'il peut par instants me sembler salvateur ; c'est ainsi que j'analyse ce que j'ai écrit hier et avant-hier sur mon fil ; ces moments de retour, de régression, de rencontre brutale avec le mur (énième rencontre) m'arrivaient moins souvent ces dernier temps ; alors je vis mal le fait de m'y être heurtée encore une fois par masochisme et déraison. Il n'y a pas de rupture heureuse et lisse après 17 ans et deux enfants. Et puis tout cet administratif à gérer quand on divorce...ces papiers qui rappellent sans cesse ce qui arrive, le cadre de la nouvelle vie, garde alternée, comptes...la sensation que mon drame privé n'est plus qu'une affaire de technique juridique, le détachement froid à rajouter sur le détachement de mon ex. Je ne conseillerai à personne de se marier et de réfléchir 20 fois avant d'avoir des enfants.
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Bonjour Noral,


Si je t'assure, je te suis et d'autres aussi certainement, et puis tu sais je suis passée par là même si je n'avais qu'un enfant et que 8 ans de vie commune... la seule différence, c'est que moi l'aspect juridique je n'y ai pas attaché d'importance, je savais ce que c'était, et pourtant... quand nous sommes passés devant le juge plus de 2 ans après la séparation, il y avait ce petit pincement au coeur, ce sentiment de gâchis qui était revenu...


tout ce que je peux te dire, c'est que tu vas voir la garde alternée, va te redonner du vrai temps pour toi, la séparation physique va t'aider à repartir même s'il y a des hauts et des bas, et le temps va faire son oeuvre.


courage

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Merci à toi Albane pour ces mots d'encouragement. Tu n'es pas la première personne à me dire que la garde alternée a du bon pour se retrouver un peu. D'autant que j'ai beaucoup pris en main les enfants ces derniers temps et que je me sens uniquement mère et plus femme du tout. Je me dis aussi que les affaires juridiques seront d'ici quelque temps derrière moi, que c'est un mauvais moment à passer...mais pour moi, le moment est vraiment mauvais à passer ! Et pour me rassurer, je me projette dans l'idée qu'il est pire de vivre sous le même toit que quelqu'un qui ne veut plus être en couple que de vivre plus simplement seule. Ce genre de pensée me fait du bien même si je sais que la vraie solitude est dure à encaisser certains jours (je suppose que ce sont les "bas" auxquels tu fais allusion).
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Bien sûr que la garde alternée a du bon, pour les enfants je ne sais pas cela dépends des enfants de l'âge et de plein de paramètres, en revanche pour la maman, c'est TOP


regarde autour de toi, quelles sont les mères divorcées/ séparées qui ont refait leur vie ? le plus souvent celles qui n'avaient pas les enfants à temps complet, et celles dont les enfants ont quitté le nid.

En plus tu sais cette chose qui est le temps que tu passes à organiser les choses pour que tout roule... ben tu vas le diviser par deux, comme tu ne seras plus le parent par défaut qu'une semaine sur deux... donc une semaine POUR TOI SEULE.... ça fait combien d'années que tu ne l'as pas eu ce luxe? au moins depuis la naissance du premier et plus probablement depuis que tu vis en couple avec Monsieur.


Alors oui la solitude peut faire peur (moi personnellement pas du tout, mais bon c'est moi) mais on peut être seule au milieu de sa famille... tu le sais bien, combien de fois au milieu de Monsieur et des enfants alors que tu te tapais les corvées pendant que eux vaquaient à leur occupations ensemble ou chacun de leur côté tu ne t'es pas sentie seule... seule à pleurer en te disant, mais en fait je ne voulais pas cette vie là? quand ton conjoint ne sentais pas combien tu étais épuisée et que tu avais besoin qu'il te soutienne ou te décharge et te téléphonait en disant dis donc je rentre tard ce soir y a le dossier truc à finir... alors que tu comptais sûr lui... mummm ? cela ne te rappelle rien tout ça?


J'ai cohabité 4 mois avec mon ex mari entre la décision de nous séparer et le moment où il est parti... c'était très long... alors un an... tu vas voir tu vas revivre.

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Honnêtement, avant que notre crise n'éclate, j'en faisais plus que lui à la maison, mais il faisait d'autres trucs qui compensaient (les travaux : de la petite réparation à des choses plus importantes, il faisait la cuisine autant que moi et n'était pas un père absent) ; mais je me tapais tout le ménage et mon boulot exige que je travaille chez moi en plus de mes horaires sur place. Alors oui, à certains moments, j'étais épuisée et en avais vraiment marre. Et il serait long d'énumérer ce qui me gênait chez lui (la peur du conflit surtout, une grande difficulté à communiquer en général : c'est à mon sens ce qui nous a plombé car il fallait toujours faire attention qu'il ne se sente pas agressé quand il fallait soulever tel ou tel point) ; il pense et a toujours pensé que tout devait découler d'une évidence, que je devais deviner en quelque sorte ce qu'il éprouvait. Et quand quelque chose ne lui plaisait pas chez moi, il ne me le disait pas et accumulait ses rancoeurs, se faisant boudeur, froid, distant, encore plus solitaire. Cela était proprement insupportable car j'avais tout le temps la sensation de devoir marcher sur des oeufs ou de me justifier pour tout et n'importe quoi. Et durant cette année, on a atteint le pire du pire dans ce dysfonctionnement : il a tout rejeté sur moi en crachant comme un volcan ses ruminations solitaires accumulées alors qu'il aurait été plus simple de communiquer tranquillement au fur et à mesure : il présente une sorte d'immaturité affective où il croit que tous ses besoins doivent être comblés sans les expliquer ni prendre le temps de voir s'ils sont réalisables. Alors oui, de ce point de vue, la vie n'est pas simple et elle est intolérable depuis un an. Et donc, je te crois parfaitement quand tu me dis que je pourrais éprouver du soulagement quand je passerai pour de bon à autre chose.

Pour la garde alternée, j'espère qu'elle sera un bon choix pour les enfants (le plus petit a 7 ans et le grand 16 ans 1/2) ; mais je ne me vois me lancer dans une guerre juridique pour faire différemment. Il est un bon père globalement et les enfants sont attachés à lui. On verra à l'usage.

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Bon Noral,


Je vais commencer par répondre pour les enfants, c'est encore le plus simple.

Alors la garde alternée pour celui/celle de 7 ans, c'est souvent une bonne solution, ils ont besoin de vous deux à cet âge et sont heureux de voir "autant "papa que maman. Le rythme de l'alternance une semaine /une semaine leur va assez bien.

Pour l'ado le 16 ans 1/2 c'est plus compliqué ? Lui avez vous parlé?

L'alternance une semaine une semaine est souvent mal vécue, ils préfèrent se poser davantage, voire pas d'alternance du tout tout en etant libre d'aller chez l'autre parent quand bon leur semble.

Si vous n'en avez pas discuté avec lui/elle je vous engage à le faire. De toutes façons ils doivent signer comme quoi ils sont au courant de l'organisation et ne veulent pas être entendu.


Pour ce qui est du reste, je pense que tu n'as pas compris ce à quoi je faisais allusion, parce que c'est tellement normal que c'est intégré en nous.

Je ne discute pas le fait que ton ex, comme la plupart des papas est un bon père ! Je dis que TOI tu vas être LIBÉRÉE DÉLIVRÉE. ...

Je m'explique. ..


Dans le couple, surtout quand il y a des enfants, il faut que l'un des deux -au choix l'épouse en général - organise et manage. Or dans une boite un manager ne fait que ça, il reparti les tâches et c'est déjà une occupation à temps plein.


Or dans le foyer, la personne qui a la charge d'organiser, c'est elle aussi qui fait le plus.

Ce qui fait que tu penses dans le métro à passer chez décathlon car le petit n'a plus de tennis, en même temps que tu organises le rdv chez l'orthophoniste de l'un, chez l'ostéopathe de l'autre et que tu cales l'anniversaire du pztit dernier, tout en pensant quil faut rajouter sur la liste de course la lessive que tu as finie ce matin.


Là une semaine sur deux tu n'as plus ça et tu vas voir, c'est un vrai poids. De même que tu ne vas plus être Systématiquement le parent par défaut.

Je m'explique... la mère que ce soit pour le judo, l'école et tous les intervenants est le parent par défaut.

Tu diras à ta maman que, demande à maman si....

De même que lorsque tu organises activités et rdv pour les enfants, tu fais en sorte que ça colle avec TON emploi du temps. Ce n'est que lorsque ce n'est pas possibleque tu demandes à Monsieur ou à ta mère ou à la mère dun copain. Non?


Là encore une semaine sur deux... cela ne relève plus de ta compétence. Et ça fait un bien fou

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Hello Albane,

Alors justement, nous allions parler de la nouvelle organisation aujourd'hui ou demain aux enfants. Je suis donc contente de trouver ton message qui précède ces mises au point. Pour mon ado, je pense qu'on lui précisera que sa marge de manoeuvre sera souple, que le principe organisationnel ne sera pas figé pour lui.

Pour le reste, évidemment, je pressens bien que ce type de garde va soulager le quotidien de cette infestation de détails à gérer sans cesse pour que la machine tourne reposant sur l'énergie de la femme essentiellement. Ce bénéfice, je ne pourrais l'apprécier que quand je le toucherai du doigt et il sera sans doute la compensation à tout ce qui semble perdu par moments, ce qui permettra de se dire : "Tiens, la voilà cette liberté qui me manquait quand j'étais accaparée par mille et un détails à gérer ! Liberté tellement convoitée quand je n'en disposais pas !". Oui, au moins ça...

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Tu vas te retrouver, bien sûr il y aura des moments où ta vie d'avant va te manquer, ou tu auras le sentiment d'un immense gâchis. Souvent au debut, puis moins souvent, puis sporadiquement. Puis tu repenseras à ces moments où tu aurais tué pour être un peu seule. Un soir tu rentreras chez toi le sourire aux lèvres légère... tu mettras la clé dans la serrure et te demanderas pourquoi tu te sens si bien! Et tu te rendras compte que c'est parce que tu SAIS que tu ne vas pas avoir une crise en rentrant, pas de trucs inopinés qui vont te tomber dessus.

Et là tu vas décompresser, tu ne l'avoueras peut être pas, mais tu vas etre heureuse d'être seule... tu vas même décliner des sorties pour etre tranquille chez toi!

Tu vas voir ça va aller, tu seras même heureuse à nouveau. Promis.

Courage pour la discussion

Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. Vous vous croyez sans cœur. Vous regardez mal vos cartes. J. Cocteau
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Albane, tu m'as remonté le moral ! MERCI.

Oui, il faut se projeter en avant car le présent ne m'amuse pas vraiment. Mais, je vais essayer de mieux tenir en me disant à chaque fois que je règle un truc administratif ou que je dois discuter avec mes enfants : "une étape de franchie". Et ça ne durera pas éternellement ; il y aura au bout, de la liberté et qui sait, d'autres envies qui naîtront.

Bises !

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