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Il m''a quitté après 3 ans: comment je survis à cette rupture?


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  • 3 mois après...

Plus de trois mois d’absence.


Hé coucou tout le monde.


Trois mois de silence. Les choses ont évolué (dans le bon sens).


Je suis toujours sous anti dépresseur. Minimum 6 mois de traitement.

Mais ça va mieux. J’ai pris beaucoup de recul, et j’ai fini par me rendre compte que je n’aimais plus mon ex. Et que tout me semble si loin aujourd’hui. Plus d’un an après la rupture. C’est à peine si je me souviens des traits de son visage. Le son de sa voix ? Je m’en souviens plus.

Aujourd’hui, je vais de l’avant. Mon passé, je veux plus en parler. Je sais qu’il est ancré en moi à tout jamais. Je sais qu’être frappée a à tout jamais changé ma vie. Mais cela m’a permis d’en ressortir aujourd’hui pleins d’enthousiasme, de force et d’envie.


Pourtant je reviens de très très loin. Y a 4 mois, je voulais mourir. La vie ? Pourquoi. Pourquoi ? Je m’y voyais, au fond du trou. La période la plus dure de toute ma vie. UN an après la rupture, j’ai revécu la rupture. Le jour où j’ai porté plainte, j’ai accepté mon statut de victime, j’ai accepté avoir vécu tout ça, et je me suis rendue compte que toutes ses épreuves de la vie sont difficiles, ont été atroces. Mais il ne faut pas oublier tout ce que la vie peut vous apporter de bien après toutes ses épreuve.


Aujourd’hui, je suis épanouie. Ou presque.

J’ai rencontré quelqu’un, que je connais depuis deux mois. On s’est vu 4-5 fois. Bisous et ++.

Malgré la peur de souffrir qui m’a un peu bousillé la vie, ça va. Mais j’ai toujours cette peur d’être jetée du jour au lendemain. Mais qu’est ce qu’il me plait.


Pourquoi ? Parce que mon ex m’a quitté, qu’il s’est mis en couple 1 semaine après avec une autre et qu’il est toujours avec aujourd’hui. Oui, ce genre de relation peut tenir, oui une relation pansement peut tenir un minimum. Quasiment 1 an et demi pour eux. Alors je me suis dis que, malgré que ça paraisse impossible, je pouvais aussi vivre de belles choses de mon côté. J’y ai droit aussi.


Advienne que pourra pour la suite.

A très vite,

Octavia.

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  • 1 mois après...

Petit passage.

La suite de ma vie.


Les désillusions.

Cette histoire avec ce garçon que j’ai rencontré y a un peu plus de trois mois vient de toucher à sa fin.


Notre relation prenait de plus en plus de place dans ma vie. Je m’investissais énormément tout en ayant posé les bases de ce que je recherchais. Une exclusivité qu’il s’attellait à respecter (selon ces termes). Jusqu’à ce que je lui dise que cette situation me pèse un peu, et qu’il est temps de savoir où ça peut nous mener.


Et là, il m’avoue être polyamoureux. Il me dit que je suis exclusive, mais qu’il se pose des questions. Qu’il peut avoir des sentiments amoureux pour plusieurs femmes à la fois, et qu’il n’était pas dans l’optique au départ d’avoir une relation exclusive.


Je lui propose que l’on se voit, pour en parler.

Je vais chez lui. Cette complicité naissante me faisait du bien.

Puis on en vint au sujet fatidique. Je lui dis qu’à défaut d’exclusivité, c’est fini, l’on se dit adieu. Il me dit qu’il est surpris que je lui dise ça et que s’il m’octroie l’exclusivite, il sera dans la contrainte. Il me dit qu’il parle à une fille, et qu’il attendait ce que j’allais lui dire, que j’accepte la non exclusivité pour qu’il puisse entamer une relation avec elle. Impossible pour moi.


Je lui dis que l’on va droit dans le mur. Il me dit que ce que je viens de dire est hyper dur.

Je lui dis qu’il vaut mieux que l’on se dise Adieu, qu’il va me manquer. Il me dit qu’il tient à moi. On s’entrelasse des minutes entières. Il ne cesse de me toucher. C’est dur.


Je rassemble mes affaires. Il me dit qu’il ne veut pas que je parte, qu’il ne veut pas que ça s'arrête. Je lui dis que s’il me veut moi, il sait ce qu’il faut faire. Il me demande de lui envoyer un message pour lui dire quand je suis arrivée. Je refuse, je lui dis que ça ne sert à rien que je lui envoie un message et que l’on continue à se parler, ça me ferait trop de mal.


On se fait des adieux sur le pas de la porte. Il a les yeux scotchés sur mon visage. Plus personne ne sait quoi dire. Ma raison prenait le dessus. Mon cœur n’y était pas. Comme si je portais un bouclier. Tout ce que j’avais dit ou fait, était purement machinal. Mécanisme de protection.

Je ne me rendais pas compte que je lui disais véritablement adieu.


Puis il s’est mis à pleurer. Une fois, deux fois. Moi non. Impossible de pleurer. J’étais pourtant si mal au fond de moi. Je lui essuie ces quelques larmes, je continue à faire des blagues pour le faire rire, comme je l’ai fait depuis le début de la soirée. Il ne riait pas. A la fin, je le sentais plus avec moi. Il était absent. Je l’ai laissé sur le pas de la porte. J’ai descendu les escaliers, je me suis retournée, je lui ai lancé un dernier regard. Je suis partie. J’ai pleuré. Pleuré.


Il était tout ce que je recherchais. Mais il ne pouvait pas m’apporter ce que je voulais. Il m’aurait faite souffrir. Et inconsciemment, je ne veux plus souffrir.


La bise,

Octavia.

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Salut Octavia.


Juste un petit mot pour te dire a quelle point c'est un plaisir de te lire, meme si les nouvelles ne sont pas tres joyeuses.


Tu as cette faculte a raconter ton histoire de maniere tres touchante et a exprimer ton ressenti de maniere a ce que chacun puisse se reconnaitre.


Enfin la n'est pas le propos.


C'est dommage que ta nouvelle histoire se soit conclue ainsi mais, wouhaou, quelle evolution, quelle lucidite aussi, dans ta facon de voir les choses, d'exprimer enfin tes besoins.


Tu as parcouru enormement de chemins et nul doutes que tous tes efforts finironts a terme par payer et que tu trouveras cet homme qui t'apporteras ce que tu recherches et bien plus encore.


Sur ce je te laisse.

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Ce n'est pas grave Octavia, tu as su exprimer tes besoins et pas te soumettre à ceux des autres. Ça c'est une bonne nouvelle.

Pour la suite je ne me fais pas de souci...

Peut être travailler avec ton psy sur la raison pour laquelle alors que tu veux une relation exclusive tu succombes aux charmes d'un adepte du polyamour.

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Merci pour vos messages. Votre soutien. Ça fait du bien. J’ai arrêté les spécialistes. L’une m’a dit un jour « Je pense que le psy, c’est vos amis, vous n’avez pas besoin de quelqu’un d’autre ». Je me suis dis qu’elle n’avait sûrement pas tort.


C’est dur de mettre un terme à quelque chose, surtout lorsque l’on peut continuer. J’ai toujours été au bout des choses, jusqu’à me prendre le mur. Et cette fois-ci, j’y mets fin avant. Je le regrette déjà.


L’envie de lui écrire devient oppressante. Mais encore une fois, la raison me dit non. Le cœur me dit oui. Je sais que je souffrirais. Je ne veux plus souffrir. Et pourtant. Je pourrais continuer à partager des moments avec lui, toutes les semaines comme avant.


J’appréhendais le moment où je souffrirais de nouveau suite à une relation. Ou je souffrirais pour quelqu’un d’autre que mon fou d’ex. C’est chose faite. Je suis en plein dedans. J’ai envie de lui dire que putain que oui il me manque.

Et pourtant, je suis jeune. Y en aura d’autres. C’est pas le bon. Personne n’est réellement le bon. Mais j’ai la sensation de passer à côté de quelque chose.

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:shock: :shock: :shock:

 

J’ai arrêté les spécialistes. L’une m’a dit un jour « Je pense que le psy, c’est vos amis, vous n’avez pas besoin de quelqu’un d’autre ». Je me suis dis qu’elle n’avait sûrement pas tort.

 

Sérieusement Octavia, tu as accepté de te laisser frapper et mordre et battre sans même porter plainte et tu n'aurais pas besoin d'aide ?


La psy qui t'a dit cela avait trouvé son diplôme dans une pochette surprise? Ou tu as compris ce que tu avais envie de comprendre?


Je te laisse Octavia et réfléchi avec ou sans psy à la raison pour laquelle tu choisis un adepte du polyamour alors que tu veux une relation exclusive.

Adessias comme on dit par chez moi.

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  • 2 ans après...

Bonjour tout le monde,


De retour après deux années et demi de silence, pour vous raconter ce qu’il s’est passé de ma vie depuis cette histoire. C’est clairement un message d’espoir que je vous envoie là. Non pas un message d’espoir pour récupérer votre ex, mais plutôt un message pour vous dire que l’on peut vivre sans son ex et remonter la pente malgré les difficultés. On peut se remettre d’une relation amoureuse, j’étais pourtant vraiment folle amoureuse de lui. J’avais beau être au fond du seau, aujourd’hui je suis encore là et plus heureuse que jamais.


Après que la vie m’ait fait chier avec mon ex, j’ai repris réellement ma vie en main après ma dépression, vers septembre 2018. Aujourd’hui, j’ai réussi à me recentrer sur mes objectifs, à me reconstruire un avenir professionnel (que j’avais abandonné pendant deux ans à cause de la rupture). Toutes ces violences psychologiques et physiques subies ne restent pour moi aujourd’hui qu’un lointain souvenir.


Je suis toujours avec le garçon qui était soi-disant polyamoureux mais qui ne l’a jamais réellement été. Nous sommes ensemble depuis un an et demi, bientôt 2 et nous nous sommes pacsés.

J’avais arrêté mes études en 4ème année à la fac, études que j’ai reprises l’année dernière. Je termine mes études cette année avec grande joie.


Je n’ai pas revu de professionnels depuis les derniers messages sur ce site. Je n’en ai pas ressenti le besoin. J’ai réussi à avoir de nouveau de l’estime pour moi, à reprendre confiance en moi. Mes potes et mon mec m’ont vraiment bien aidé. Aujourd’hui, tout va bien. Je n’ai plus jamais eu de nouvelle de mon ex et je n’ai jamais voulu en prendre. Je ne sais pas ce qu’il fait/devient depuis plus de 3 ans et je m’en porte très bien.


Après, je ne peux pas vous dire que ce fut facile. J’en ai clairement chié, j’ai déversé des kilos de larmes et je me suis apitoyée sur mon sort pendant des heures. À un moment donné, je me suis rendue compte que ce n’était plus possible de vivre ainsi, dépendant de l’autre.


Je suis vraiment contente et fière du chemin que j’ai parcouru. J’ai aujourd’hui un véritable équilibre de vie et je me sens vraiment à des années lumières de cette histoire, certes traumatisante, mais qui m’a vraiment aidé aussi à prendre conscience des points négatifs d’une telle relation. Quand on est avec un pervers narcissique, c’est très dur de sortir de cette relation, dure d’accepter d’être victime, d’avoir été frappée, insultée, humiliée et maltraitée. C’est difficilement acceptable de se sentir rejetée par le bourreau qui nous a martyrisé pendant plusieurs années. Mais on peut laaargement réussir à en ressortir vivant de tout ça. Je suis là ! 🖐🏻 Certes, j’aurais toujours quelques séquelles difficiles à soigner, comme la méfiance et le manque de confiance que j’ai parfois envers les gens qui m’entourent. Mais l’essentiel est qu’aujourd’hui, je me lève le matin sans la moindre amertume, sans que le prénom de mon ex soit ma première pensée (autant dire que je n’y pense quasiment plus).


Je voulais aussi rajouter que cette relation que j’ai avec mon copain actuel est simple, belle. Ça fait un bien fou de se sentir respectée, aimée, sans la moindre violence physique, psychologique. Et c’est dans ces moments que je remercie mon ex de m’avoir quittée et de m’avoir permise d’être libérée de lui et de cette emprise. Il m’a rendu ma liberté. Il m’a permis de découvrir ce qu’était une véritable relation amoureuse, basée sur l’équilibre, la confiance mutuelle et le respect de l’autre. Quand on est face à un pervers narcissique, il faut vraiment fuir. C’est tellement plus facile à dire qu’à faire, moi même je n’ai même pas eu le courage de le quitter. C’est lui qui m’a rendu service en le faisant, quand il a enfin compris qu’il m’avait transformé en véritable serpillère. Il ne faut pas le laisser prendre le dessus sur nous et nous manipuler ainsi. Bref, c’est simple de le dire, mais dur d’en avoir conscience. Pourtant, moi ça m’aurait évité bien des obstacles. Mais aujourd’hui j’en sors grandi et libre.


Je repasserai dans le coin un de ces quatre !


J’en profite pour faire des bisous et remercier les personnes qui m’ont suivi, écouté, répondu et aidé pendant cette période très difficile de ma vie.


À bientôt !

La bise,

Octavia

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