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Il revient toujours, dois-je abandonner tout espoir ?


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Bonjour à tous,


Je remercie par avance ceux ou celles qui liront et qui répondront mon post.


Lui : 34 ans vers Perpignan et moi : 35 ans à Lyon.

Nous nous sommes connus en juin 2016 sur internet sur un jeu en ligne et j’ai commencé à le draguer pour plaisanter. Mais ça s’est retourné contre moi car nous nous sommes sentis rapidement très attirés l’un par l’autre.

Ce qui ne devait être que du flirt virtuel est devenu une relation sentimentale à distance. De son côté il m’a vite proposé une rencontre en aout.

Je l’ai refusé car je n’avais pas confiance en moi et trop déçue de mes rencontres précédentes par internet.


Etant originaire de ma région, il a finalement décidé de déménager en novembre pour se rapprocher de sa famille et de moi. Par conséquent, le sujet rencontre a été de plus en plus mis sur le tapis. J’ai finalement cédé et nous nous sommes vus début décembre 2016.


Notre relation réelle a commencé à partir de là. En revanche nous avions déjà un historique sévère de disputes. Je provoquais toujours des embrouilles qui partaient d’un rien. Je ne croyais pas en ses sentiments je voulais juste me prouver que je n’étais pas aimable.


Je précise que j’ai commencé une thérapie il y a 3 ans car j’ai eu une enfance difficile. Maltraitance etc… J’ai pris conscience de mes schémas relationnels mais je ne sais pas encore les casser. Ça me désole. Avant je choisissais toujours des hommes « inaccessibles » (par la distance par ex), indécis et surtout qui me faisaient sciemment du mal (injures, irrespect…)


Aujourd’hui mon ex est simplement un indécis… Y a du mieux on va dire.


Après notre 1ère rencontre, on ne s’est revu qu’un mois plus tard, il y avait toujours une excuse : pas de voiture, indisponible, pas de sous. Ça nourrissait mes angoisses d’abandon. Je me disais qu’en fait je ne devais pas lui plaire, qu’il jouait avec moi. Comme il n’est pas du genre communiquant et qu’il aime s’isoler dans le silence ça finissait toujours par exploser entre nous.


Jusqu’à la 1ère rupture fin janvier. Il n’en pouvait plus des disputes de devoir me rassurer de mes doutes. Pendant 3 semaines je lui ai couru après, promis de changer, il restait braqué, il n’avait plus confiance en notre relation. Puis j’ai laissé tomber, je me suis dit que je devais tourner la page.


Cette fois c’est lui qui est revenu. On s’est redonné une chance ça a duré une semaine et de nouveau une rupture mais pour une raison qui n’était jamais apparu précédemment. Nous sommes de convictions religieuses différentes et là il me disait ne plus pouvoir accepter cela. Qu’il n’arrivait pas à imaginer fonder un foyer avec une femme qui aurait des convictions auxquelles il ne croyait pas.


J’ai encaissé et j’ai accepté la rupture. Cependant depuis celle-ci, à chaque fois l’un ou l’autre revient. On a toujours des sentiments l’un pour l’autre mais quand je parle de compromis à rester ensemble il me sort le « je sais pas je ne veux plus te faire de promesses si je ne suis pas sûr de les tenir »


Forcément les disputes sont revenues car nous sommes frustrés malheureux et au lieu de séparer nos chemins on finit par craquer et revenir vers l’autre car le manque est trop fort. Je sens bien que ça tue aussi nos sentiments ces disputes.


Je suis complètement paumée. Je ne sais plus quoi faire… Mes amies sont lassées de m’entendre parler de lui. Aidez-moi svp à prendre du recul. Est-ce que c’est vmt impossible entre nous ?


Je suis désolée si mon post est un peu confus. Très peu d'heures de sommeil à mon actif et je suis pas très à l'aise sur les forums.

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Salut brownie81!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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Bonjour Brownie81,


Que te dire si ce n'est déjà de poursuivre ta thérapie car je pense que tu as encore pas mal de choses à dénouer.


Concernant ta relation, je ne suis pas très optimiste.

Tout simplement parce qu'il est, je te cite, "un indécis". Ou en d'autres termes, il est "perdu" (on le lit beaucoup sur le forum).

Or, toi, il te faut, de par ton passé et ton sentiment de ne pas être aimable et ton profil "insecure", un homme qui saura te rassurer, et donc un être communiquant. L'autre ne sera pas là pour te dire toutes les heures à quel point tu es géniale mais par sa personnalité, son caractère, il saura t'apaiser. Ce que tu ne trouves pas chez l'homme que tu fréquentes à l'heure actuelle.


Un autre point qui me semble essentiel: l'importance qu'il donne à la religion. Si pour lui il est important de construire une famille avec une femme qui est de la même confession que lui, tu n'as pas beaucoup de solutions si ce n'est te convertir (mais ça il faut le faire pour soi, pas pour l'autre).


Enfin, beaucoup de disputes avant même de vous rencontrer, des ruptures à répétition, ça ne sent pas bon du tout. Qu'en pense ton/ta thérapeute?

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Bonjour Brownie81,


Que te dire si ce n'est déjà de poursuivre ta thérapie car je pense que tu as encore pas mal de choses à dénouer.


Concernant ta relation, je ne suis pas très optimiste.

Tout simplement parce qu'il est, je te cite, "un indécis". Ou en d'autres termes, il est "perdu" (on le lit beaucoup sur le forum).

Or, toi, il te faut, de par ton passé et ton sentiment de ne pas être aimable et ton profil "insecure", un homme qui saura te rassurer, et donc un être communiquant. L'autre ne sera pas là pour te dire toutes les heures à quel point tu es géniale mais par sa personnalité, son caractère, il saura t'apaiser. Ce que tu ne trouves pas chez l'homme que tu fréquentes à l'heure actuelle.


Un autre point qui me semble essentiel: l'importance qu'il donne à la religion. Si pour lui il est important de construire une famille avec une femme qui est de la même confession que lui, tu n'as pas beaucoup de solutions si ce n'est te convertir (mais ça il faut le faire pour soi, pas pour l'autre).


Enfin, beaucoup de disputes avant même de vous rencontrer, des ruptures à répétition, ça ne sent pas bon du tout. Qu'en pense ton/ta thérapeute?

 

Merci Carrie pour ta réponse

Pour ma thérapie c'est un peu difficile en ce moment. Je suis suivie en cmp et depuis décembre je n'ai pas revu ma psy à cause de mon nouveau travail. Le lieu est plus loin et les horaires incompatibles. Je dois trouver une solution sinon ça attendra la fin de mon cdd en juillet pour la revoir.

Elle ne connaît que le début de la relation et la rencontre. Elle m'a dit que ce n'était pas à lui ou un autre de me rassurer mais à moi de faire le travail sur moi. Que dans une relation saine l'autre n'a pas à prouver à l'autre et qu a force de provoquer des disputes j'allais détruire la relation naissante.


Pour la religion en fait c'est lui qui n'est pas croyant. Il souhaiterait que ça soit moi qui "ouvre les yeux" mais j'ai l'impression que c'est juste une excuse pour la rupture.


J'ai conscience que ce n'est pas le meilleur choix en terme de relation. Et comme toi une partie de moi n'y croit plus.

Mais à chaque fois qu'il revient je me dis qu'il m'aime qu'il y a de l'espoir. Et j'arrive pas à décrocher au point de m'en rendre malade.


Rien que ce midi il me mailait pour me dire que je lui manque mais qu'il est dans cet entre deux et qu'il est incapable de m'offrir une meilleure réponse

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Pour ma thérapie c'est un peu difficile en ce moment. Je suis suivie en cmp et depuis décembre je n'ai pas revu ma psy à cause de mon nouveau travail. Le lieu est plus loin et les horaires incompatibles. Je dois trouver une solution sinon ça attendra la fin de mon cdd en juillet pour la revoir.

 

Je peux comprendre qu'on n'ait pas envie de changer de thérapeute quand ça se passe bien mais que penserais-tu, au vu des horaires incompatibles, de voir ce que ça pourrait donner avec quelqu'un d'autre, en libéral (ils reçoivent plus tard le soir)? Si tu vas voir un psychiatre, tu seras remboursée.


 

Elle m'a dit que ce n'était pas à lui ou un autre de me rassurer mais à moi de faire le travail sur moi. Que dans une relation saine l'autre n'a pas à prouver à l'autre et qu a force de provoquer des disputes j'allais détruire la relation naissante.


 

Je suis tout à fait d'accord avec elle. MAIS (oui je mets un bémol), tu peux aussi choisir, toi, de rentrer en relation avec des personnes qui te correspondent. On ne "tombe" pas amoureux comme on tombe malade. Ce n'est ni un hasard ni une fatalité. On choisit de qui on tombe amoureux. Et d'ailleurs tu le dis très bien dans ton premier message: tu choisissais toujours des hommes inaccessibles, insaisissables, qui te maltraitaient, etc...


Tu as mis le doigt sur le schéma, il faut le casser maintenant. Et je pense que tu as encore besoin d'aide. D'où ma proposition de rencontrer un autre professionnel.


 



Pour la religion en fait c'est lui qui n'est pas croyant. Il souhaiterait que ça soit moi qui "ouvre les yeux" mais j'ai l'impression que c'est juste une excuse pour la rupture.


 

Si j'ai bien compris, toi tu es croyante et lui non et ça l'embête, c'est ça?


Si tu ne l'obliges pas à aller à la messe (ou n'importe où ailleurs) et de faire la prière, je ne vois pas où est le problème. Sauf si pour toi ça en est un.


En effet, dans ce cas-là ça ressemble davantage à une excuse/un prétexte pour ne pas être avec toi. Il est toujours plus facile de trouver une excuse extérieure, du genre "je ne peux pas être avec toi parce que, au choix, tu crois en Dieu et moi non; tu es blonde :); tu gagnes plus d'argent que moi; je ne supporte pas ta mère et ne peux t'obliger à faire un choix, etc..." que de dire "je ne veux pas être avec toi" tout court.


 


Mais à chaque fois qu'il revient je me dis qu'il m'aime qu'il y a de l'espoir. Et j'arrive pas à décrocher au point de m'en rendre malade.

 

Comme dirait Allys, espoir ou illusion? :)


Il ressent peut-être quelque chose pour toi mais je ne crois pas que ce soit de l'amour. Je pense davantage à de l'attirance, de l'affection. Mais je peux me tromper.


Te sens-tu capable (je te sens fragile) de lui dire "Ecoute Bidule, j'ai besoin, moi, de prendre le temps de savoir ce que je ressens et ce dont j'ai besoin pour le moment. Tes mails, tes sms, tes "chauds-froids", que j'accepte aussi, me font davantage de mal que de bien. Je souhaite couper les ponts pour le moment, je te recontacterai dès que je me sentirai mieux et que je saurai où je souhaite aller"?

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Je peux comprendre qu'on n'ait pas envie de changer de thérapeute quand ça se passe bien mais que penserais-tu, au vu des horaires incompatibles, de voir ce que ça pourrait donner avec quelqu'un d'autre, en libéral (ils reçoivent plus tard le soir)? Si tu vas voir un psychiatre, tu seras remboursée.

 

Ma thérapeute m'a proposé cette solution mais ça m'a tout de suite fais peur. Déjà il y a un an et demi j'ai changé au sein du CMP de thérapeute car la précédente déménageait. Je l'ai mal vécu car j'ai du raconter à nouveau mon passé. Je ne le regrette pas ça m'a permis de découvrir les choses sous un nouvel angle. Ma 1ère thérapeute était dans la douceur, l'actuelle me repousse dans mes retranchements et j'ai pu évoluer plus rapidement.

Mais l'idée de raconter à nouveau tout l'historique, de repasser par la souffrance des souvenirs me bloquent. Ma thérapeute m'a dit "c'est la preuve que vous n'êtes pas guérie et ce serait un bon exercice de voir un confrère".


 

Je suis tout à fait d'accord avec elle. MAIS (oui je mets un bémol), tu peux aussi choisir, toi, de rentrer en relation avec des personnes qui te correspondent. On ne "tombe" pas amoureux comme on tombe malade. Ce n'est ni un hasard ni une fatalité. On choisit de qui on tombe amoureux. Et d'ailleurs tu le dis très bien dans ton premier message: tu choisissais toujours des hommes inaccessibles, insaisissables, qui te maltraitaient, etc...


Tu as mis le doigt sur le schéma, il faut le casser maintenant. Et je pense que tu as encore besoin d'aide. D'où ma proposition de rencontrer un autre professionnel.

 

Je suis parfaitement d'accord avec toi. Je ne suis pas tombée amoureuse mais j'ai choisi ces hommes. Ces derniers temps je réfléchissais justement à pourquoi lui et non un autre. Pourquoi choisir compliqué alors qu'il y a d'autres hommes prêts à s'investir et me donner ce que lui n'arrive pas.


En dehors du fait que je ne me sens pas aimable. Il y a cette peur, un homme prêt à s'investir, à être présent constamment ça m'étouffe juste à l'imaginer. Etre avec ce genre d'homme voudrait dire m'installer avec lui au bout d'un certain temps l'avoir toujours sur mon dos. J'ai vécu avec une mère très très très intrusive dans tous les domaines ; même les plus intimes. Si elle avait pu elle aurait fouillé dans mes pensées. Du coup j'ai toujours peur qu'avoir une relation avec un homme aimant et investi finisse par m'étouffer.


Et c'est là où je ne me comprends pas. Si au final j'ai peur de m'engager pourquoi je m'accroche à des hommes qui vont me faire du mal à la fin. Je pourrais très bien faire le choix de vivre seule et renoncer à l'amour...


 

Si j'ai bien compris, toi tu es croyante et lui non et ça l'embête, c'est ça?


Si tu ne l'obliges pas à aller à la messe (ou n'importe où ailleurs) et de faire la prière, je ne vois pas où est le problème. Sauf si pour toi ça en est un.


En effet, dans ce cas-là ça ressemble davantage à une excuse/un prétexte pour ne pas être avec toi. Il est toujours plus facile de trouver une excuse extérieure, du genre "je ne peux pas être avec toi parce que, au choix, tu crois en Dieu et moi non; tu es blonde :); tu gagnes plus d'argent que moi; je ne supporte pas ta mère et ne peux t'obliger à faire un choix, etc..." que de dire "je ne veux pas être avec toi" tout court.

 

De ce que j'ai compris oui. Il est vrai qu'au départ je ne pensais pas me mettre avec un homme ne partageant pas mes convictions. Il a commencé par s'y intéresser et après notre 1ère rupture il a laissé tomber en disant que ce n’était pas pour lui. Ce que j'ai respecté car c'est son choix de vie. Mais du coup il a retourné la situation en disant que c'est lui qui ne se voyait pas du coup avec une croyante. Qu'il n'aimerait pas qu'on inculque à notre futur enfant (il s'est projeté loiiiiin) des idées qu'il croit fausses. Il a remis une couche en disant que si j'acceptais d'ouvrir les yeux notre relation ne serait pas terminée.

Je lui ai dis qu'il m'a toujours connu comme je suis. Que c'est injuste de "me jeter" pour une chose qui fait partie de moi.


Pendant ces dernières semaines je n'ai pas arrête de lui demander si c'etait vraiment ça le problème et à chaque fois ça déclenchait des disputes terribles car "tu me traites de menteur. J'en ai marre de devoir me justifier. C'est toujours pareil avec toi. Oui la religion est le problème sinon on serait ensemble. Je vois pas pourquoi je mentirais"


Et ce que je ne comprends pas non plus c'est que si c'est vraiment une excuse au final pour ne pas être avec moi. Pourquoi revient il à chaque fois ?


 

Comme dirait Allys, espoir ou illusion? :)


Il ressent peut-être quelque chose pour toi mais je ne crois pas que ce soit de l'amour. Je pense davantage à de l'attirance, de l'affection. Mais je peux me tromper.

 

Ca pique de le dire mais je ressens la même chose. J'aimerais croire en ces "je t'aime", surtout la partie de moi qui veut qu'on lui prouve qu'elle est aimable. Mais je me suis dis la même chose, il éprouve des sentiments de l'affection de l'attirance mais pas assez pour vouloir continuer cette relation avec moi.

Avant il me disait toujours "je t'aime" maintenant quand il revient me parler ses phrases ont évolué à "je tiens à toi" "tu comptes pour moi". Quand je lui ai pointé du doigt sa façon de parler il s'est faché en me disant "ca veut pas dire que ce n'est pas de l'amour, arrête un peu !"


Je t'assure ça me fait mal de l'écrire et plusieurs fois je me force à accepter cette vérité mais à chaque fois ça me renvoie à "tu n'es pas assez ceci ou tu es trop cela" du coup on t'aime que pour un temps ensuite on se débarrasse de toi prétextant une excuse. Rien qu'en écrivant ça je me suis mise à pleurer...


 

Te sens-tu capable (je te sens fragile) de lui dire "Ecoute Bidule, j'ai besoin, moi, de prendre le temps de savoir ce que je ressens et ce dont j'ai besoin pour le moment. Tes mails, tes sms, tes "chauds-froids", que j'accepte aussi, me font davantage de mal que de bien. Je souhaite couper les ponts pour le moment, je te recontacterai dès que je me sentirai mieux et que je saurai où je souhaite aller"?

 

Je sais que c'est ce que je dois faire mais il va encore s’énerver en disant que je ne sais pas ce que je veux. Que ça le saoule. Qu'il n'est pas une girouette. Cette phrase là je lui ai répété assez souvent ces dernières semaines pourtant je finissais par revenir ou accepter son retour.

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Mais l'idée de raconter à nouveau tout l'historique, de repasser par la souffrance des souvenirs me bloquent. Ma thérapeute m'a dit "c'est la preuve que vous n'êtes pas guérie et ce serait un bon exercice de voir un confrère".

 

Crois-tu vraiment que tu referas tout l'historique? Tu peux aussi très bien partir de ton histoire actuelle, en expliquant cette histoire avec cet homme-là. Vois-tu ce que je veux dire?


 


En dehors du fait que je ne me sens pas aimable. Il y a cette peur, un homme prêt à s'investir, à être présent constamment ça m'étouffe juste à l'imaginer.

*Psy à deux balles on*


Il y a de ça, c'est sûr, cette peur d'étouffer avec un homme qui serait vraiment présent, mais n'y a-t-il pas surtout cette peur qu'un homme aimant puisse quand même te quitter un jour - parce que les sentiments pourraient s'émousser par exemple, même après 30 ans de vie commune - et donc te conforter dans cette idée que tu n'es pas aimable?


*Psy à deux balles off*


 


Et ce que je ne comprends pas non plus c'est que si c'est vraiment une excuse au final pour ne pas être avec moi. Pourquoi revient il à chaque fois ?

 

Il n'y a souvent rien à comprendre...


 


Je t'assure ça me fait mal de l'écrire et plusieurs fois je me force à accepter cette vérité mais à chaque fois ça me renvoie à "tu n'es pas assez ceci ou tu es trop cela" du coup on t'aime que pour un temps ensuite on se débarrasse de toi prétextant une excuse. Rien qu'en écrivant ça je me suis mise à pleurer...

Mon hypothèse à la con n'est peut-être pas si bête que ça finalement...


Tu n'as pas si peur que ça de la relation, tu as peur de l'échec possible de la relation. Mais c'est un risque qu'il faut prendre et qu'il faut accepter.


 

Je ne suis pas tombée amoureuse mais j'ai choisi ces hommes.

C'est déjà très bien d'en être consciente et de ne pas dire, en mode caliméro "bouhhhhhhhhhhhh c'est pas ma faute, je ne tombe que sur des mecs qui ne veulent pas s'investir/qui me font du mal, etc...", tu peux déjà te féliciter de ta lucidité.


Et dis-toi aussi que le jour où tu seras vraiment au clair, tu pourras alors faire des choix éclairés et, miracle, rencontrer des personnes qui te conviennent vraiment.


Une petite question: comment se déroulent tes relations amicales?


 

 

Te sens-tu capable (je te sens fragile) de lui dire "Ecoute Bidule, j'ai besoin, moi, de prendre le temps de savoir ce que je ressens et ce dont j'ai besoin pour le moment. Tes mails, tes sms, tes "chauds-froids", que j'accepte aussi, me font davantage de mal que de bien. Je souhaite couper les ponts pour le moment, je te recontacterai dès que je me sentirai mieux et que je saurai où je souhaite aller"?

 

Je sais que c'est ce que je dois faire mais il va encore s’énerver en disant que je ne sais pas ce que je veux. Que ça le saoule. Qu'il n'est pas une girouette. Cette phrase là je lui ai répété assez souvent ces dernières semaines pourtant je finissais par revenir ou accepter son retour.

En effet, quand on annonce à l'autre qu'on souhaite prendre du recul, on prend VRAIMENT du recul sinon ça ne sert à rien.


Te sens-tu prête cette fois à tenir bon? En maintenant l'idée que tu le fais pour toi et pour être en paix avec toi-même. Il y a des fils de soutien ici sur le forum.

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Crois-tu vraiment que tu referas tout l'historique? Tu peux aussi très bien partir de ton histoire actuelle, en expliquant cette histoire avec cet homme-là. Vois-tu ce que je veux dire?

 

Ma 1ère thérapeute m'avait dit la même chose. Mais inexorablement nous nous sommes finalement dirigées vers l'enfance. Source de mon schéma... Pourtant pareil j'avais aussi démarré avec ma thérapeute actuelle après une rupture.


Je reviens sur ce que tu me disais quelques posts plus haut. Casser le schéma. Ma thérapeute me disait que j'avais pris conscience de ce schéma ; ce qui est le 1er pas mais comment on le casse ? Je prends l'exemple de ma dernière relation pour laquelle j'écris ici. J'ai tout de suite remarqué qu'il avait un profil d'indécis ; un jour "je commence à avoir des sentiments ça me fait peur, restons potes" un jour "non en fait je ne veux pas perdre la chance d'etre avec toi." Au départ c'était facile de vouloir tourner le dos car je n'étais pas amoureuse mais quand il a vu que j'allais partir il s'est décidé à se lancer et ensuite c'est moi qui me suis mise a douter tout le long. Plusieurs fois j'ai eu le signal que je rentrais dans la spirale mais j'etais incapable d'en sortir. C'est là ou je me demande si on est vraiment capable de briser ça ?

Ma thérapeute m'a dit que je serais toujours attirée par ce genre d'hommes mais que le travail fait en thérapie m'aidera à me raisonner, me dire que c'est trop douloureux pour moi et fuir. Je t'avoue que j'en doute un peu aujourd'hui :roll:



 

*Psy à deux balles on*


Il y a de ça, c'est sûr, cette peur d'étouffer avec un homme qui serait vraiment présent, mais n'y a-t-il pas surtout cette peur qu'un homme aimant puisse quand même te quitter un jour - parce que les sentiments pourraient s'émousser par exemple, même après 30 ans de vie commune - et donc te conforter dans cette idée que tu n'es pas aimable?


*Psy à deux balles off*

 

Oui je pense avoir cette peur de l'abandon. Peur de voir celui que j'aime réaliser que oui on ne peut pas m'aimer. Je dirais même plus je pense ne pas savoir même aujourd'hui ce qu'est vraiment "aimer" sans complication sans crise. La routine d'un couple. Je n'ai jamais vécu ça. Je pense même au final n'avoir jamais "aimé" de manière saine en dehors de ma fille.


 

Mon hypothèse à la con n'est peut-être pas si bête que ça finalement...


Tu n'as pas si peur que ça de la relation, tu as peur de l'échec possible de la relation. Mais c'est un risque qu'il faut prendre et qu'il faut accepter.

 

Peut être... Je n'y ai jamais réfléchi ainsi. Je sais que je supporte très mal l'échec. En thérapie j'utilise souvent ce terme pour me définir. Définir mes choix.


 

C'est déjà très bien d'en être consciente et de ne pas dire, en mode caliméro "bouhhhhhhhhhhhh c'est pas ma faute, je ne tombe que sur des mecs qui ne veulent pas s'investir/qui me font du mal, etc...", tu peux déjà te féliciter de ta lucidité.


Et dis-toi aussi que le jour où tu seras vraiment au clair, tu pourras alors faire des choix éclairés et, miracle, rencontrer des personnes qui te conviennent vraiment.

 

Oh je te rassure j'ai eu cette période "mais pourquoi je tombe toujours sur des co***rds" lol. Mais un jour j'ai réalisé que je devais arrêter de me mentir à moi même, que je n'etais pas un aimant géant à "tordus". Ca ne fait pas du bien de se dire qu'on choisit de se faire mal mais d'après ma thérapeute c'est très courageux de se remettre en question. Au moins je suis courageuse c'est déjà bon à prendre :lol:



 

Une petite question: comment se déroulent tes relations amicales?

 

Et bien... pour être honnête c'est compliqué. Je n'arrive pas à me lier d'amitié facilement. J'ai une amie très proche à qui je me confie depuis des années, ensuite j'ai deux "amies-connaissances" un peu plus que connaissances mais pas vraiment amies. Et le reste ce sont des connaissances de travail des gens avec qui je vais rire, discuter, écouter mais c'est tout.

C'est aussi un point difficile pour moi car d'un coté je souffre de ce manque de vie sociale mais de l'autre je m'en satisfais car encore une fois personne ne peut m'étouffer.




 

Te sens-tu prête cette fois à tenir bon? En maintenant l'idée que tu le fais pour toi et pour être en paix avec toi-même. Il y a des fils de soutien ici sur le forum.

 

Je ne vais pas te mentir. Je ne sais pas. Je me sens pathétique de m'accrocher ainsi. J'ai peur de le perdre si je m'en vais pour de bon. Surtout qu'il vient de m'envoyer ça "j' ai également toujours des sentiments pour toi et je ne sais rien de l' avenir" ça m'enerve de m'accrocher à des miettes comme ça.

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Bonjour


Voilà je lui ai envoyé un mail pour lui expliquer que je coupe les ponts pour ne penser qu a ma reconstruction et mes besoins. J'ai aussi expliqué que c'est le "petit ami" qui me manque et non pas ce semblant de communication qui me fait trop de mal.


Je sais qu'il va m'en vouloir et me balancer des piques en disant que je ne sais vmt pas ce que je veux. Que c'est moi qui suis revenue cette fois blablabla.


Ça me déchire cette décision mais je sais que là je me détruisais à petit feu

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Bonjour brownie,


Je n'ai rien a ajouter aux excellents conseils de Carrie, et je vais juste rebondir sur cette phrase.

 

Je sais qu'il va m'en vouloir et me balancer des piques en disant que je ne sais vmt pas ce que je veux. Que c'est moi qui suis revenue cette fois blablabla

Tu as le droit de changer d'avis.


Chacun de nous peut être victime de sa précipitation ou d’une mauvaise appréciation, due à un manque d’informations, ou se retrouver dans un état de vulnérabilité passagère, qui nous a rendue influençable. Ou tout simplement nous sentir entraînée par le désir de faire plaisir aux autres...


Mais comme on est quand même aux premières loges de sa vie, il est toujours légitime de changer d’avis pour réparer une erreur d’appréciation, même si ça fait des vagues, même si malheureusement on cause du chagrin.


Je pense qu'avoir la capacité de changer d'avis est (contrairement aux idées reçues) une marque de la force de caractère. Parce que CHOISIR de ne pas exécuter une décision planifiée, et donc (en accepter les conséquences), reflète une flexibilité de l'esprit, et une capacité à analyser la meilleur stratégie et ce sont des éléments très positifs.


Donc ne te laisse pas "démontée", par ces pseudos piques.

 

Ça me déchire cette décision mais je sais que là je me détruisais à petit feu

Oui, et c'est pour cela, que tu vas réussir à affronter tout ça!


Courage!

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Je te remercie Allys de ton message.


Tu as raison j'ai tout à fait le droit de revenir sur la décision et ce serait quand même gonflé qu'il me reproche mon indécision au vu de la sienne.


Pour le moment il ne m'a pas répondu mais qu'importe ce qu'il me dira je dois focus sur mon bien être et mes besoins.


Je garde néanmoins une boule au ventre ; c'est lié, je pense, à la certitude que c'est notre dernier échange cette fois. Pourtant j'ai conscience que je l'ai déjà perdu depuis plusieurs semaines et qu'il ne restait rien de notre relation...


J'ai envoyé un mail à ma thérapeute pour demander un rendez vous. Jai besoin d'extérioriser tout ça.

Je vais aussi me mettre des objectifs pour me m'occuper l'esprit et me recentrer sur moi.


J'envisage peut être d'organiser un voyage à l'étranger en octobre avec ma fille. Ça fait loin mais pareil l'organisation m'occupera.


Les prochaines semaines s'annoncent difficiles mais je tiendrais mon SR cette fois


Édit : j'appréhendais une pluie de piques mais j'ai reçu un msg froid :lol: (rire jaune)

"OK j'ai pris note. Un de ces jours peut être. Bye"

Ça paraît neutre mais généralement il me disait tjs "prends soin de toi" soit il est lassé des revirements soit il n'y croit pas ou soit je l'ai définitivement saoulé.

Bref c'est fait. J'avance maintenant.

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Bonjour à toutes deux,

 

Plusieurs fois j'ai eu le signal que je rentrais dans la spirale mais j'etais incapable d'en sortir. C'est là ou je me demande si on est vraiment capable de briser ça ?

Ma thérapeute m'a dit que je serais toujours attirée par ce genre d'hommes mais que le travail fait en thérapie m'aidera à me raisonner, me dire que c'est trop douloureux pour moi et fuir. Je t'avoue que j'en doute un peu aujourd'hui :roll:


 

Je suis grosso modo d'accord avec ta thérapeute même si je mettrais un bémol sur son "ma thérapeute m'a dit que je serai TOUJOURS attirée par ce genre d'hommes", le toujours est en trop selon moi.


Je pense vraiment que tu pourras un jour ne plus être attirée du tout par ce genre d'hommes, dans le sens où si, toi, tu les attires toujours, très vite tu sauras te dire "mais je n'en veux pas"...


Tu ne changeras pas fondamentalement ta nature, si tu es quelqu'un de timide, tu resteras timide; si tu es quelqu'un d'angoissé, tu resteras anxieuse mais par contre tu peux modifier ta façon de penser et d'appréhender les choses, c'est en cela que tu pourras évoluer dans le bon sens et modifier ton comportement.


Et tu sauras capable de dire non (je pense que c'est ce qui te manque un peu).


 

je pense ne pas savoir même aujourd'hui ce qu'est vraiment "aimer" sans complication sans crise. La routine d'un couple. Je n'ai jamais vécu ça. Je pense même au final n'avoir jamais "aimé" de manière saine en dehors de ma fille.

 

Petites questions:


- quel modèle (parental, amis de tes parents, oncle et tante, grands-parents) as-tu eu?

- et ta relation avec le père de ta fille?


L'amour que l'on ressent pour son enfant est le seul qui est inconditionnel. On ne peut comparer un amour maternel/paternel à un amour amoureux puisque c'est très différent.


 


Peut être... Je n'y ai jamais réfléchi ainsi. Je sais que je supporte très mal l'échec. En thérapie j'utilise souvent ce terme pour me définir. Définir mes choix.


 

Peur de l'échec et de l'abandon vont de pair.


 

Ca ne fait pas du bien de se dire qu'on choisit de se faire mal mais d'après ma thérapeute c'est très courageux de se remettre en question. Au moins je suis courageuse c'est déjà bon à prendre :lol:

 

Il y a de la jouissance dans la souffrance et le reconnaître est un bien grand pas.


Le courage est une belle qualité.


 


Et bien... pour être honnête c'est compliqué. Je n'arrive pas à me lier d'amitié facilement.

Déjà, les amis, les "vrais, on les compte sur les doigts d'une seule main généralement (je ne parle bien évidemment, et surtout pas, des "amis Facebook"...), sur un peu plus d'une main quand on a de la chance...


Ce que je voulais surtout savoir c'est comment tu les vivais: es-tu toi-même? oses-tu dire ce que tu as sur le coeur, ce que tu ressens? oses-tu aussi montrer ton désaccord quand il y en a un? Parce qu'on peut être très fort pour se parer d'un masque devant les autres.


Pour moi, on doit se montrer tel qu'on est devant ses "vrais" amis et son/sa chéri/e... (Devant sa famille proche aussi même si parfois on préfère les épargner).


L'essentiel est d'essayer de vivre des relations authentiques.


 

Bonjour


Voilà je lui ai envoyé un mail pour lui expliquer que je coupe les ponts pour ne penser qu a ma reconstruction et mes besoins. J'ai aussi expliqué que c'est le "petit ami" qui me manque et non pas ce semblant de communication qui me fait trop de mal.


Je sais qu'il va m'en vouloir et me balancer des piques en disant que je ne sais vmt pas ce que je veux. Que c'est moi qui suis revenue cette fois blablabla.


Ça me déchire cette décision mais je sais que là je me détruisais à petit feu

Bravo Brownie!! Je sais que ça n'a pas dû être facile. Je suis d'accord avec Allys. Je dirais juste que désormais il faut te tenir à la décision que tu as prise car changer d'avis, oui, faire la girouette, non ;).


 


Édit : j'appréhendais une pluie de piques mais j'ai reçu un msg froid :lol: (rire jaune)

"OK j'ai pris note. Un de ces jours peut être. Bye"

Ça paraît neutre mais généralement il me disait tjs "prends soin de toi" soit il est lassé des revirements soit il n'y croit pas ou soit je l'ai définitivement saoulé.

Bref c'est fait. J'avance maintenant.

J'ai envie de te dire: et alors? On se fout de savoir s'il est vexé, lassé, etc.... L'essentiel est ton bien-être à toi. Par contre, comme je te le disais juste au-dessus, il va falloir assumer cette décision et la tenir. Et je te rappelle qu'il y a des fils de soutien du SR sur le forum.



Bon courage, tu tiens le bon bout (sans mauvais jeu de mots ;)).

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Je suis grosso modo d'accord avec ta thérapeute même si je mettrais un bémol sur son "ma thérapeute m'a dit que je serai TOUJOURS attirée par ce genre d'hommes", le toujours est en trop selon moi.


Je pense vraiment que tu pourras un jour ne plus être attirée du tout par ce genre d'hommes, dans le sens où si, toi, tu les attires toujours, très vite tu sauras te dire "mais je n'en veux pas"...


Tu ne changeras pas fondamentalement ta nature, si tu es quelqu'un de timide, tu resteras timide; si tu es quelqu'un d'angoissé, tu resteras anxieuse mais par contre tu peux modifier ta façon de penser et d'appréhender les choses, c'est en cela que tu pourras évoluer dans le bon sens et modifier ton comportement.


Et tu sauras capable de dire non (je pense que c'est ce qui te manque un peu).

 

Je saisis parfaitement la nuance. Peut etre que c'est ce qu'a voulu dire ma thérapeute mais je ne l'avais pas bien compris. Je lui en reparlerais.


Tu trouves que je ne suis pas capable de dire non ? Je pense que ça va avec ma façon d'avoir accepté des choses qui ne l'étaient pas juste par peur de l'abandon. Par contre je pense avoir ce souci seulement du côté amour.


 

Petites questions:


- quel modèle (parental, amis de tes parents, oncle et tante, grands-parents) as-tu eu?

- et ta relation avec le père de ta fille?


L'amour que l'on ressent pour son enfant est le seul qui est inconditionnel. On ne peut comparer un amour maternel/paternel à un amour amoureux puisque c'est très différent.

 

Pour faire court j'ai une histoire compliquée. J'ai été adoptée quelques jours après ma naissance. Ma mère adoptive a toujours été violente (plus verbale que physique) Jusqu'à ma thérapie j'ai toujours pensé que ça avait été normale que je méritais ce traitement car je n'étais pas son véritable enfant et que je n'avais pas réussi à combler le souhait de l'enfant qu'elle aurait voulu avoir. Enfant biologique qu'elle a fini par avoir mais qui ne l'a pas empêché de continuer à me détruire et me reprocher mon existence.

Mon père adoptif était quelqu'un de très gentil de doux mais qui n'a jamais empêché ma mère de me maltraiter. Je pense qu'il était soumis à elle et quand je venais pleurer vers lui c’était "oh tu sais elle est malade (dépression) faut pas y faire attention" et quand il en avait assez il sortait de la maison en me laissant avec elle.

Nous n'avions pas d'autres liens familiaux ; les oncles, tantes et grands parents : c’était tous les étés et je restais le plus possible isolée. On me faisait bien sentir comme la pièce rapportée, la petite orpheline qui était indigne et ingrate de la chance qu'elle avait eu.


Ce n'est que ma thérapeute actuelle qui a mis le mot reel de ce qu'il s'est déroulée jusqu'a mes 22 ans : maltraitance. Terme que j'ai encore beaucoup de mal à accepter.


Le père de ma fille avec le recul il a été une porte de sortie à mes 22 ans justement. Je l'ai connu à une convention on a commencé à sortir ensemble et je me suis tout de suite accrochée comme si ma vie en dépendait. Je pense d'ailleurs que c’était ça. Soit je fuyais ce foyer "familial" qui me semblait l'enfer soit je finissais par me tuer... Je m'en suis souvent voulu car il etait loin d'etre un mec stable : mythomane, indécis, infidèle. Et j'etais tellement brisée et incapable de savoir ce qui était sain que j'ai cru que c'était ça l'amour. J'ai pardonné les mensonges qui etaient assez graves des fois, au bout d'un peu plus d'un an et demi je suis tombée enceinte puis à la naissance de ma fille il y a eu tromperie. J'ai pardonné une fois mais la seconde j'ai dis stop.


Ma thérapeute m'a souvent répété que j'ai fais du mieux que j'ai pu avec ce que j'avais à l'époque comme "armes".


Aujourd'hui j'ai des rapports cordiaux avec lui. je ne lui fais pas confiance mais on s'entend un minimum bien pour notre fille.


 

Déjà, les amis, les "vrais, on les compte sur les doigts d'une seule main généralement (je ne parle bien évidemment, et surtout pas, des "amis Facebook"...), sur un peu plus d'une main quand on a de la chance...


Ce que je voulais surtout savoir c'est comment tu les vivais: es-tu toi-même? oses-tu dire ce que tu as sur le coeur, ce que tu ressens? oses-tu aussi montrer ton désaccord quand il y en a un? Parce qu'on peut être très fort pour se parer d'un masque devant les autres.


Pour moi, on doit se montrer tel qu'on est devant ses "vrais" amis et son/sa chéri/e... (Devant sa famille proche aussi même si parfois on préfère les épargner).

 

Non j'ai aucun mal à dire ce que je pense et ce que je ressens. Au contraire je le dis peut etre même trop. Ce qui fait que je peux vite me disputer avec une personne ou un collègue.

Ce qui explique peut etre aussi pourquoi je me lie difficilement aux autres car je crains le manque de sincérité ou l'hypocrisie. On me reproche souvent que je prends trop les choses à coeur.

 

Bravo Brownie!! Je sais que ça n'a pas dû être facile. Je suis d'accord avec Allys. Je dirais juste que désormais il faut te tenir à la décision que tu as prise car changer d'avis, oui, faire la girouette, non ;).

 

Je vais tout faire pour tenir ma décision cette fois ci. D'ailleurs j'ai même un rendez vous avec ma thérapeute pour lui parler de tout ça. Je la vois dans 2 semaines. Je n'hésiterai pas à participer aux fils de maintien de SR :)

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Je trouve que tu te poses les bonnes questions et que tu t'en sors vraiment pas mal, Brownie :) .


Pour rebondir sur deux-trois trucs:

 



Tu trouves que je ne suis pas capable de dire non ? Je pense que ça va avec ma façon d'avoir accepté des choses qui ne l'étaient pas juste par peur de l'abandon. Par contre je pense avoir ce souci seulement du côté amour.

 

Je me suis certainement mal exprimée. Je ne sais pas si tu es incapable de dire non, c'est ce que je pensais à la lecture de tes messages (ta difficulté à faire des choix bons pour toi en l’occurrence).


Et tu pointes quelque chose d'intéressant: ce souci uniquement dans le domaine amoureux. En effet, il y a pléthore de gens qui sont supers bons voire des leaders ou des rocs dans beaucoup de domaines (professionnel, familial, amical, etc...) et qui ne rencontrent de difficultés que dans un seul domaine de leur vie (l'amour en l'occurrence ici). Et c'est sur ça qu'il faut donc travailler.


 


Pour faire court j'ai une histoire compliquée.

Tu n'as pas eu un modèle très valorisant: une mère tyrannique et un père gentil (trop peut-être) et qui pardonnait tout à sa femme sous couvert de sa dépression. Mais ce n'était pas toi le problème mais bel et bien tes DEUX parents:


- ta mère qui aurait dû s'abstenir d'adopter si elle ne voulait pas d'un enfant qui n'était pas la continuité d'elle-même;

- ton père qui aurait dû avant tout TE protéger et pas tout accepter de la part de sa femme.


Mais bon ce qui est fait est fait, l'essentiel aujourd'hui est de regarder vers l'avenir.

 



Ma thérapeute m'a souvent répété que j'ai fais du mieux que j'ai pu avec ce que j'avais à l'époque comme "armes".


 

Totalement d'accord avec ta thérapeute!


Et tu feras encore mieux à l'avenir, avec tes nouvelles armes ;)!


PS: pour les amis, tu as raison de te montrer authentique mais n'oublie pas non plus de ménager les susceptibilités de chacun, hein!

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Je trouve que tu te poses les bonnes questions et que tu t'en sors vraiment pas mal, Brownie :) .

 

Merci :) J'essaye de cogiter dans le bon sens même si c'est pas plaisant à des moments.


 

Je me suis certainement mal exprimée. Je ne sais pas si tu es incapable de dire non, c'est ce que je pensais à la lecture de tes messages (ta difficulté à faire des choix bons pour toi en l’occurrence).


Et tu pointes quelque chose d'intéressant: ce souci uniquement dans le domaine amoureux. En effet, il y a pléthore de gens qui sont supers bons voire des leaders ou des rocs dans beaucoup de domaines (professionnel, familial, amical, etc...) et qui ne rencontrent de difficultés que dans un seul domaine de leur vie (l'amour en l'occurrence ici). Et c'est sur ça qu'il faut donc travailler.

 

Oui je suis d'accord avec toi. Dans le domaine professionnel et familial (avec ma fille) je suis plutôt sure de moi. Ma névrose et mon schéma relationnel ne ressortent vraiment qu'en amour. C'est là ou se situe la faille.


 

Tu n'as pas eu un modèle très valorisant: une mère tyrannique et un père gentil (trop peut-être) et qui pardonnait tout à sa femme sous couvert de sa dépression. Mais ce n'était pas toi le problème mais bel et bien tes DEUX parents:


- ta mère qui aurait dû s'abstenir d'adopter si elle ne voulait pas d'un enfant qui n'était pas la continuité d'elle-même;

- ton père qui aurait dû avant tout TE protéger et pas tout accepter de la part de sa femme.


Mais bon ce qui est fait est fait, l'essentiel aujourd'hui est de regarder vers l'avenir.

 

Pour ma mère, avec la réflexion et le recul, je crois que c'est plus qu'une histoire de continuité d'elle-même. De ce que je sais elle a été l'ainée de sa fratrie, privée du coup d'école pour aider sa mère, son père était aussi violent et l'humiliait de ce que j'ai compris. L'adulte d'aujourd'hui peut entendre qu'il y a eu des raisons qui ont fait que... Cependant je suis toujours dans la colère et je lui en veux toujours. Je sais par mon propre cas qu'on peut lutter pour ne pas reproduire les maltraitances infligées sur ses propres enfants. De toute manière encore aujourd'hui elle ne reconnait pas le mal qu'elle m'a fait ; elle ne le fera sans doute jamais. Ma thérapeute me dit qu'un jour je me passerai de cette "reconnaissance" et que je lui pardonnerai. J'en suis loin :roll:



 

Et tu feras encore mieux à l'avenir, avec tes nouvelles armes ;)!

 

J'évoluerai oui. Mais ça prend tellement de temps... J'approche 36 ans et me voilà de nouveau à accepter un échec amoureux à cause de mes mauvais choix ; ça me mine le moral 😢

 

PS: pour les amis, tu as raison de te montrer authentique mais n'oublie pas non plus de ménager les susceptibilités de chacun, hein!

 

C'est certain lol. Surtout qu'en matière de susceptibilité j'en tiens aussi une couche :lol:

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Hello


Ça va faire 3 jours que j'ai décidé de couper les ponts. Ce n'était pas la première fois que je le faisais mais je sens une différence cette fois.


Déjà je ressens une sorte de soulagement, de poids en moins sur mes épaules. Bien sûr il y a toujours du chagrin et du manque mais ça n'est plus insurmontable.


J'ai aussi l'impression de voir notre relation sous un nouvel angle. C'était épuisant d'être avec lui. Entre les nombreuses disputes les doutes les angoisses. Son attitude ambiguë titillait toujours mon côté insecure. Aujourd'hui encore je pense qu'il n'a pas été honnête sur quelques trucs mais ça ne m'obnubile plus vu que la relation est terminée.


Je ne nies pas ma responsabilité dans tout ça. J'ai fais le choix de rester et de m'accrocher à lui alors que notre relation me frustrait et me faisait du mal. Bien sûr il y a eu des moments géniaux mais ils étaient inférieurs aux moments négatifs.


Ça me fait aussi peur de réaliser tout ça. J'ai peur de finir par ne plus l'aimer et de tourner la page plus facilement que je le pensais. Peut être que c'est cette part de moi qui aime souffrir.


J'ai hâte d'en parler avec ma thérapeute. Mais si vous avez des pistes de réflexion je suis preneuse :)

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