Il ignore mes tentatives de rapprochement, que faire ?

[Albane06]

Bonjour Eva,

Je pense que tu aurais peut être plus de réponses, si tu prenais le temps de répondre à ceux qui te pose des questions, allys t'en a posé plusieurs, et j'avoue que j'attendais un peu tes réponses pour intervenir.

En effet je n'ai pas très bien compris ta situation, tu dis avoir 4 enfants, dont seule la dernière de 16 mois est de ton mari les autres? Leur père semble les avoir abandonner

Question ont ils le même père ? L'abandon c'était avant ou après ton départ à l'étranger ?

Tu parles que l'enfant était un accident suite à un retour de couche, mais tu dis que tes enfants sont ado. ...

Bref je ne comprends ni ta situation, ni quels sont les pbs rencontrés par votre couple.

Enfin tu dis d'un côté que ta fille est merveilleuse etc.... et en parallèle que tu es épuisée car elle ne fait pas ses nuits, et pleure en permanence.

Je comprends l'ambivalence des sentiments d'une maman très fatiguée , mais je suis surprise te l'alternance si rapide de l'un à l'autre.

Voilà, je suis désolée mais je ne vois pas très bien quoi te dire. Tu sembles plus raconter ton vécu que répondre aux questions, du coup je ne sais pas trop comment t'aider

[evaaveleri]

Coucou

j'avais longuement répondu aux questions et puis le message s'est effacé, et je n'ai pas eu le temps de reprendre.

Le père de mes ainés (le même oui) a quitté la France 6 mois après le divorce, et les a totalement abandonnés, ne respectant aucun DVH ne leur répondant plus au tél...etc...Nous nous avons déménagé bien plus tard, ils n'avaient déjà plus aucun contact depuis longtemps.

La petite dernière est donc de mon mari actuel, voulue, réfléchie, décidée, et pour ma part choix difficile car beaucoup d'angoisse de revivre une grossesse, une naissance, avec la crainte de voir le couple vaciller. Je suis tombée enceinte très vite, mais la décision d'avoir un enfant avait été réfléchie.

C'est ensuite que je suis retombée enceinte, et j'ai donc subi une IVG, Ivg qui a généré des soucis importants de santé et sur mon cycle, etc...bref tout cela a duré des mois, et forcément en plus du reste cela a réduit à néant notre vie de couple.

Mon couple a un énorme souci de communication : mon mari parle très peu, est très fermé, et le questionner sur quoi que ce soit peut donner lieu à des remarques pas super sympa genre "t'es bien curieuse, ça ne te regarde pas...etc..."

J'ai laissé tomber à un moment, je ne savais plus comment me comporter.

En parallèle notre installation dans son pays d'origine a accentué ses comportements autoritaires et son manque de communication. Bref, la culture locale n'aide pas. Il bosse constamment, sans interruption, est en déplacement la moitié du temps, ne rentre jamais avant 20h30 le soir au plus tôt, prendre des vacances est un combat et demande des mois d'engueulade pour qu'il accepte de le faire. Là aussi j'ai cessé de réclamer, organisant mes vacances et celles des enfants de mon côté, libre à lui de s'y joindre.

ON ajoute à ça une belle mère totalement toxique qui a tout mis en oeuvre pour nous séparer pendant 10 ans, et qui depuis la naissance du bébé a repris de l'influence sur son fils...jouant sur la culpabilité de la grand mère lésée.

Cette mère a vu et procuration sur ses comptes, et notamment reviennent depuis quelques mois des reproches d'ordre financiers constants : il aurait calculé TOUT ce que notre expatriation aurait coûté depuis notre arrivée...(TOUT, absolument tout, donc en gros calculé ce qu'il aurait économisé si on était tous morts : sans logement, sans manger, sans école, sans rien) Et là, je reconnais bien la marque de fabrique maternelle...le couple s'est déséquilibré après la naissance, chacun a eu du mal à retrouver sa place (surtout lui en fait, dont c'était le premier "bébé") et elle s'est engouffrée dans la brèche.

Je me suis même fait traiter de "feignasse" car j'ai passé un an sans travailler : débarquer en expat avec 3 enfants, s'installer (seule, il n'était pas avec nous), trouver ses marques (5 mois), et puis je suis tombée enceinte, et j'ai été alitée (décollement placentaire), ce qui m'a empêché de prendre le boulot que j'avais trouvé.

Ensuite, fin de grossesse, naissance, et j'ai remonté une entreprise doucement aux 3 mois de la petite.

Sincèrement, j'ai pas mal accusé le coup de tout ça, j'ai mis beaucoup de temps à digérer et pardonner. Comme je l'ai dit à l'associé de mon mari : ce n'est pas lui qui a quitté son pays, sa famille, son boulot et ses amis pour suivre l'autre...C'est moi : donc m'entendre reprocher le temps que j'ai mis à tout réinstaller, mes difficultés à être enceinte seule dans un pays inconnu (avec un mari très peu présent), etc...Je trouve ça un peu fort, surtout quand on sait que la majorité des femmes d'expat ne travaillent plus, ne participent en rien financièrement au ménage.

Il a été très injuste et je sais qu'il est sous influence de sa famille pour tout ça...j'espérais qu'avec le temps son petit "retour vers la loyauté familiale" se dissiperait...mais non.

Je suis la personne à abattre pour sa mère depuis 10 ans, et il semble l'avoir oublié, et oublié qu'il avait fait un choix clair à un moment donné.

Son départ coincide exactement avec le moment où sa mère prend sa retraite...et donc doit mettre en route son installation dans le même pays que nous (c'est son projet de vie à elle : venir là vivre avec son fils)

C'est effarant : je me trompe peut être mais j'ai juste l'impression qu'on me jette parce que je ne rentre pas dans les cases de leur petit plan familial. Et c'est peut être cette situation LA, que mon mari n'arrive pas à gérer : la pression de sa mère qui compte venir, et dont il sait que cela va générer énormément de problèmes.

Enfin bon. Moi je n'ai aucune réponse, aucune idée de son état d'esprit à lui. C'est le flou total.

J'en reste là, et je ne demande rien sinon on retombe dans son fonctionnement de base : moi qui tente de communiquer, lui qui se ferme en mode défensif. Et ça ça ne fonctionne pas.

Là son retour va obliger la discussion, d'autant plus que son associé compte bien le "convoquer" pour le faire parler, donc il va devoir se poser les bonnes questions. Et je me dis que c'est pas plus mal que cela ne vienne pas de moi.