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Comment je gère mes doutes dans cette nouvelle relation?


Fornarina

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" merdique " ou impuissant... il tente t'aider et " vois " que ça ne marche pas - puisque rien ne change, visiblement... et vouloir aider et ne pas y parvenir c'est très frustrant, et on se sent impuissant...


" Je crains cependant qu'un peu comme moi, même les choses bien dites, il n'y entende qu'un jugement de plus. Il est très sensible à cet aspect "jugement", à tel point que ne sachant comment faire mieux, il m'arrivait de me taire complètement. Les deux côtés sont à guérir.. "


Il te demande d'être plus directe dans ta manière de communiquer... c'est qu'il doit avoir l'estomac solide pour tout entendre et digérer... je crois que tu projettes un peu, là...


" Je me sentais droite dans mes bottes, j'avais posé des choses clairement. Un moment, j'avais l'impression qu'il mettait le turbo et j'ai senti l'impératif de me donner davantage pour ne pas le peiner. Mais à vrai dire, j'avais besoin de prendre mon temps et de me ménager l'espace nécessaire pour m'exprimer. Je crois que je craignais qu'il ne s'échappe alors je suis allée plus vite que ma musique. "


Ca aurait été bien de lui dire, ça... tel que tu le dis là... parce que tu dis quand même avoir été bien à un moment - et il l'aurait entendu - et pourrait l'entendre - et t'être basée sur une impression pour te faire violence - ne pas être en écoute de ton bien être donc, à ce moment là - et surtout, pour ne pas le peiner... ne pas le perdre ? il peut être en capacité de calmer le rythme si tu en ressens le besoin, tu sais... une jolie relation ça se construit, en se disant, en s'écoutant, en se respectant, en trouvant des équilibres...

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Merci pour ta franchise. Je le remarque ici, des mots bien employés peuvent faire beaucoup de bien.

Je commence à pencher du côté de la maladresse et je confirme la piste de ce que je pressens pour moi à savoir quelque part "mettre l'autre en échec dans les tentatives d'aide et de changement qu'il souhaite m'apporter". Finalement, je m'aperçois que je me suis beaucoup plainte d'hommes dont je trouvais les actions un peu faciles mais qui contrairement à moi qui analysait à tout va sans jamais rien oser, sans jamais rien agir étaient tout de même vraiment tournés vers moi.


J'ai un vrai souci pour donner du crédit à leurs paroles et à leurs actes et bon sang, il va me falloir régler ça à tout prix!


Je prends conscience de ces choses car grâce à vos interventions j'avance. Je n'aurais pas pu exprimer tout ça ou prendre conscience de tout ça face à lui. J'étais souvent si troublée que les mots me manquaient.


Ce qui était aussi très aidant au début c'est que nous avions en parallèle de nos rencontres, une correspondance et mes idées m'apparaissent plus clairement lorsqu'il s'agit de les écrire plutôt que de les parler. L'exercice de la parole, où il excelle est parfois un vrai cauchemar pour moi. Il nous a amené à laisser tomber ce média car il n'était pas à l'aise avec ça et pensait ainsi que je me dépasserai. Seulement, j'ai lâché quelque chose que j'aimais, un autre espace dans lequel je me sentais libre. Je crois que c'est aussi un peu là, me sentant emmenée vers quelque chose qui n'était pas mon désir que j'ai perdu mes repères. J'ai cru comprendre qu'il aurait été prêt à y revenir si cela comptait pour mon équilibre.


Le silence se poursuit pour l'instant. Tu comprends bien que je suis embarrassée techniquement. Je tiens à le respecter au moins quelques jours encore.. Et puis, il réclamait sa liberté et la cessation de ces prises de têtes comme un forcené. J'ai forcément très peur que son désir poursuive cette direction d'éloignement. Ralala..

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Ton message me fait penser que cette façon de livrer un "mode d'emploi" dans les premiers temps était peut-être liée à une volonté d'éviter de dire plus tard à l'instant de la blessure, mon ressenti. Dire tout au début pour m'économiser par la suite cette situation que je n'assume pas. Dire: "tu m'as blessée."

Je ne sais pas faire ça calmement, au bon moment. Cela sort de manière inadéquate, assorti du mauvais ton, du mauvais visage car dans un premier temps, je me mets en tête que les choses doivent glisser sur moi, que je ne dois pas montrer ma peine. Peut-être parce qu'elle me submerge et que je ne veux pas gêner l'autre, donner l'impression d'être faible, plaintive, demandeuse. Alors je vire dans l'inverse. Je pique et provoque de biais au moment inadéquat, lorsque tout va bien et je brise tout.

 

Rebonjour Fornarina,


J'ai été comme toi pendant des années, mais ça s'apprend. En fait, tu ne sais pas faire comme tu dis, car tu es sans doute (tu me diras si je suis à côté de la plaque) tétanisée par la peur.

La peur de ce que tu vas dire, va entraîner: un changement de regard (pitié?), une réaction vive ("oh elle est pénible!") et au bout du bout: le rejet.


ce n'est pas, je pense, par "gentillesse" qu'on ne veut pas "gêner" l'autre, c'est pour les conséquences que cela risque d'avoir pour NOUS. Après tout, si on pouvait ne pas être blessé, si tout pouvait glisser sur nous, tout irait tellement mieux! alors qu'à être blessée, si on ne le dit pas, on se morfond, la relation en pâtit, et il y a rejet, et si on le dit, on a peur d'acculer l'autre et qu'il y ait rejet aussi.


Bref, on est sûr de perdre.


Le jour où tu auras compris et admis que tu es perdante si tu te tais, que rien de bon ne sortira de ton mutisme, alors ta seule "chance" sera de parler. Et que oui, parler risque tout à fait d'entraîner le rejet. il ne faut pas croire que dire "j'ai été blessée" entraine systématiquement un "oh je suis désolée", loin s'en faut. MAIS si ça n'entraine pas cette réaction, c'est que tôt ou tard la relation aurait foiré, car cela veut dire qu'à la base, on est en profond désaccord sur ce qu'est un ami/amoureux.


Et quand la peur ne te tétanisera plus, quand tu auras admis et compris que même si rejet il y a, personne n'en mourra, que tu auras d'autres amis, d'autres amours, que ce n'est pas le jugement de ce que tu es (ni de ce qu'est l'autre d'ailleurs), mais juste la prise en compte de nos incompatibilités, ALORS tu n'auras aucun mal à dire ça "comme il faut" :)


c'est un travail, à mon avis, qui ne peut se faire qu'avec un pro, car cette peur (pathologique) du rejet, de l'abandon, va bien au-delà des relations amoureuses ou amicales (même si on ne s'en rend pas compte)


ça peut par exemple nous amener à ne PAS dire aux médecins nos ressentis de fatigue, de déprime, "juste" pour éviter la non-écoute possible, juste pour ne pas prendre le risque de ne pas être entendu.


J'aime bien utiliser une autre métaphore stupide^^ tu sais, c'est un peu comme Tarzan sur ses lianes, il est accroché à une liane et pour se déplacer, il doit en attraper une autre mais pour pouvoir en attraper une autre, il doit LACHER celle à laquelle il est cramponné, et de ce fait, il doit AFFRONTER ce petit moment, infime, mais réel, de VIDE: ce petit moment où il sera "entre" deux lianes, où il ne sera plus attaché à l'ancienne mais pas encore agrippé à la nouvelle..pour moi, la "peur" que tu ressens, est la peur de ce "vide".


Mais Tarzan attrape toujours une nouvelle liane ;) si ce n'est pas celle qu'il avait visé, c'est celle d'à côté, et si au pire, il n'en attrape aucune, ben il va tomber, et se relever et se remettre en route.


:)

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Encore une fois Paige ton écrit est très juste.


Je suis émue de me sentir si bien soutenue, si bien comprise et je perçois à quel point ces attitudes bienveillantes sont précieuses.


Je peux l'étendre à toutes formes de relations. C'est dans cette franchise, dans cette sincérité, dans cette justesse de ton que se trouve mon besoin et c'est ce que je souhaiterai parvenir à refléter un

jour auprès de celui qui partagera ma route. On se sent avancer lorsque ça parle bien!



Oui, ouvrir la bouche est un moment de terreur. Oui, ne pas le faire, enflamme mes viscères et me consume. Oui, une fois le mot lâché, j'ai presque les larmes aux yeux et suis à deux doigts de m'abriter le visage des mains et de murmurer "Pitié".



Je travaille avec acharnement en analyse mais j'ai mes zones d'ombres encore, mes voies de ralentissement, mes résistances.. Je constate que vous écrire et vous lire dans le champ de cette expérience au présent ouvre d'autres voies, plus précises, plus concrètes dans mon travail perso et c'est de ça dont j'avais besoin. Que ça réponde! Que des actions en moi se profilent. Merci.



Je pense à mon attitude et à ma posture lorsque je suis auprès de lui. J'ai froid, je me recroqueville, je m'isole. C'est je crois l'attitude que j'ai lorsque le potentiel sentimental est au plus haut. La force de mon sentiment me gèle.


Je te suis dans la jungle Paige.. Dans le mutisme, on est pierre. Dans la parole, mouvement, désir et risque forcément.


C'est peut-être un horizon qui me fait défaut. Je ne parviens jamais à voir la liane d'après, même si ma main automatiquement s'en saisit.


Bonne journée à vous et au plaisir de vous lire encore. Je crains d'avoir encore un peu besoin de vous..

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Je travaille avec acharnement en analyse mais j'ai mes zones d'ombres encore, mes voies de ralentissement, mes résistances..

 

Je ne suis pas psy du tout :/ juste pour te dire que le psychiatre qui me suit (qui est aussi psychanalyse) a déconseillé pour moi, la psychanalyse, trop "abandonnique" selon lui...peut-être qu'une analyse n'est pas incompatible avec suivre une psychothérapie "traditionnelle" en face à face, dans le dialogue avec le thérapeuthe et pas seulement dans l'examen de son vide intérieur qui parfois, peut être très anxiogène

 

Je ne parviens jamais à voir la liane d'après, même si ma main automatiquement s'en saisit.

Je pense que l'idée est qu'il n'est nul besoin de "voir" la liane d'après, pour "savoir" qu'elle existe et qu'on arrivera à l'attraper. Quelle qu'elle soit. Je pense que c'est l'idée même si ça reste difficile à mettre en application

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Bonjour Fornarina (et les autres),


J'ai lu quasiment l'intégralité du fil (les derniers messages en diagonale, je l'avoue).


Ce que je vais te dire va peut-être te blesser, je m'en excuse à l'avance, mais à la lecture de ce fil, je vois un grand manque d'authenticité chez toi. C'est peut-être ta façon de t'exprimer (un style un peu trop ampoulé selon moi) qui m'a fait ressentir ça. A la lecture, j'ai l'impression que tu pèses chaque mot, que tu enrobes bien le truc au lieu d'aller au but. Je n'ai rien contre les esprits complexes mais là tu me sembles être une fille "compliquée" dans le sens où tu sembles chercher des problèmes ou des questionnements là où il n'y en a pas.

 

je me comporte de façon à ne même pas donner vraiment envie. Je suis dispo, un brin soumise mais en même distante, insaisissable et toujours perplexe.

 

J'ai cité cette partie d'un de tes messages, j'aurais pu en citer un autre.


Tu ne te montres pas telle que tu es. Tu donnes d'emblée une image de toi qui est fausse. Tu portes certainement un masque en permanence.

Je comprends qu'on souhaite donner la meilleur image de soi quand on rencontre quelqu'un mais, toi, j'ai l'impression que tu joues un rôle en permanence, me trompe-je?


Que tu te protèges, je trouve cela plutôt sain (comme le disait Paige, on donne son mode d'emploi à ceux qu'on aime mais on ne doit surtout pas donner le bâton pour se faire battre) mais dans ce que tu écris, je ne te sens pas "sincère" (je suis sûre que c'est beaucoup plus complexe que ça).


 



Cependant, j'ignore ce que je joue à travers cette volonté de faire fondre les coeurs les plus durs. J'ai toujours eu tendance à vouloir débusquer la sensibilité derrière l'apparente froideur, rapport à ma mère sans doute.

Certes, quand ce n'est pas le père, c'est la mère!

Tu sembles avoir compris que tu rejoues ton rapport à ta mère dans tes relations amoureuses. Très bien mais à part l'avoir compris, que fais-tu pour y remédier? Car je ne vois pas beaucoup d'actions...


On a tous des casseroles (moi c'était avec mon père pour changer). Et bien le jour où j'ai enfin intégré le fait que mon père ne changerait jamais et que la relation "idéale" que j'avais imaginée avec lui n'existerait jamais, et bien j'ai enfin pu faire de meilleurs choix amoureux. Tu subis au lieu d'agir (je ne critique pas, je n'ai pas fait mieux dans le passé et je ne suis pas à l'abri de mal faire à l'avenir).


Ta psychanalyse, pourquoi pas, tu es la mieux à-même de dépatouiller ce qu'il se trouve dans ta tête. Mais pourquoi pas une thérapie plus classique, à côté, avec un psychiatre-psychothérapeute (remboursée donc car ta psychanalyse doit te coûter un bras) qui ne répondra pas à tes questions (car tu es la seule à pouvoir y répondre) mais sera en interaction avec toi et pourra te guider dans tes réflexions? Car tu sembles aussi être en recherche de ça.

 

J'interprète sans doute beaucoup et mal.

Mais oui je remarque qu'il prend ses distances avec moi dès qu'il se sent "merdique".

Es-tu dans sa tête, Fonarina? Qu'est-ce qui te dit qu'il se sent merdique? Car lui aussi semble porter un beau masque...


 

Reprendre ce début dont j'étais assez fière. Je me sentais droite dans mes bottes, j'avais posé des choses clairement. Un moment, j'avais l'impression qu'il mettait le turbo et j'ai senti l'impératif de me donner davantage pour ne pas le peiner. Mais à vrai dire, j'avais besoin de prendre mon temps et de me ménager l'espace nécessaire pour m'exprimer. Je crois que je craignais qu'il ne s'échappe alors je suis allée plus vite que ma musique.

 

Que veux-tu dire par "j'avais posé les choses clairement"?


Après, tu as peut-être posé les choses clairement (paroles) mais les actes n'ont pas suivi tes paroles car tu t'es laissée emporter... Tu ne te centres pas suffisamment sur toi.


Tu comprends beaucoup de choses mais tu es dans l'immobilisme le plus pur. Je ne dis pas de te bouger aujourd'hui ou demain, prends encore le temps si besoin, mais tu vas devoir te secouer à un moment et poser des actes, pour toi.


Je comprends très bien par quoi tu passes et j'ai moi-même pesé mes mots pour te répondre alors que je n'aurais qu'une envie: te secouer! Tu perds beaucoup de temps et celui-ci ne se rattrape guère comme dirait la chanson...


Cet homme te convient-il? Je ne sais pas.

Ce que je sais par contre est que deux personnes semblant avoir des difficultés à être heureuses tout court auront beaucoup de difficultés (euphémisme) à être heureuses ensemble.


Bon courage

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Tu sais, rien ne t'empêche de revenir à l'écrit, et de lui envoyer une lettre, un mail, au bout de ce temps de silence que vous avez défini, Fornarina... Des mots expliquant ce que tu aimerais... la relation telle que tu souhaites la vivre, ce que tu te sens en capacité de faire concrètement afin que la relation se modifie...


Et rien ne t'empêche non plus, pour toi seule, de t'entraîner, à dire ce que tu souhaite lui dire, à sortir ces mots, à les entendre... peut-être que ça te ferait moins peur... Est-ce que tu connais la CNV ? parce qu'il y a des techniques pour discuter lors de moments sensibles... et si une grande partie des moments avec lui sont sensibles, ça pourrait te servir...

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Je rejoins Carrie sur l'impression de " rôle " - c'est d'ailleurs pour cela que je t'aies demandé " qui es tu " ?


Idem pour l'immobilisme... on a compris que tu avais compris qu'il y avait des choses à régler, changer... cependant, tu n'y parviens pas... alors, est -ce quelque chose te convient dans cet immobilisme ?

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Et bien, je ne sais quoi répondre.


Je ne sais pas si je suis vraie, si je me racontes un tas d'histoires.


Mon style est le même depuis l'enfance. On me reprochait de "faire des chichis" et j'en rajoutais partout.. à la danse, à l'écrit, dans mes cahiers!


Peut-être parce que je n'arrive pas à me foutre dans des p... de clous!


Peut-être que je cherche depuis des années à me distinguer en m'écrasant, parce que dans ma famille sont très fous et très bruyants et très cassants!


Peut-être que ce masque sur lequel vous vous entendez (et que je suis seule à ne pas voir) c'est mon travestissement à moi parce que je n'assume mes attachements, mes liens, mes souffrances et que j'ai peur de ressentir trop "authentiquement" car j'ai peur d'une de ne jamais m'en remettre et de virer dingo et de deux à l'inverse d'être une machine à faire souffrir les autres!


Tout dans la tête et rien dans les actes! Ben ouais. Si Paige avait bien relevé le problème c'est que je suis tétanisée et ça inhibe mes actions.


Pourquoi lui plus qu'un autre et bien jsais pas peut-être que c'est la première fois vraiment où quelqu'un fait de la résonnance comme ça en moi et les vibrations à force ça fait péter des trucs.


Concernant le fait d'être dans sa tête ou non, le mot "merdique" est le sien, je n'ai fait que reprendre son terme. J'aurais dû préciser. Je ne fais pas que fantasmer, je pêche aussi dans son discours.


Je suis piquée au vif par ton message Carrie. Ca vient de me déclencher une bonne crise de larmes.

Mais enfin, c'est pour moi et je l'entends.


Si je suis là, c'est bien parce que ce que je suis toute seule dans mon coin ne me permet pas de me sortir de moi. Que les actions ne découlent pas naturellement. Je sais bien écrire des lettres et faire des beaux discours mais oui, j'assume pas derrière. Pendant des années, ce qui comptaient c'était qu'on me quitte pas! c'était pas d'être heureuse.


Pour l'analyse, ça me casse les pieds parfois. J'ai l'impression de devoir le supporter comme si ça allait attester de ma force, de ma normalité.

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Je poursuis sur l'immobilisme. Le monde bouge et pas moi. Je perds en relief mais ne me transforme pas au fond dans mes actions. J'ai les boules d'exister, d'assumer. En donnant pas le vrai de moi-même, le fond de moi-même, je peux toujours me dire que c'est pas moi qu'on a quitté, c'est l'autre dans laquelle je suis cachée, et ça me protège.


Le hic, c'est que j'ai faim de vivre et d'aimer et que comme ça je passerai toujours à côté et bon sang qu'est-ce que ça me tue!

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Je précise juste, que pour le " rôle " que j'ai mis entre guillemet, je ne pensais pas au masque pour te camoufler, mais plus au caméléon... parce que moi, de ce que je lis, je vois quelqu'un prêt à se " changer " pour retenir l'autre... et quand l'autre s'approche trop, tu te " change " à nouveau, pour le repousser... C'est vraiment ce que je ressens en te lisant...
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Je suis piquée au vif par ton message Carrie. Ca vient de me déclencher une bonne crise de larmes.

Mais enfin, c'est pour moi et je l'entends.


 

Et bien je suis "ravie" que tu sois piquée au vif, pas parce que tu as pleuré, j'en suis même désolée, mais parce que ça signifie que quelque chose fait écho en toi. Et je te conseillerais alors de creuser justement là où ça fait mal.


Et oui, tu as bien vu, je n'ai pas écrit mon message précédent pour te faire du mal mais pour essayer de donner un autre angle de vision.


 


Je ne sais pas si je suis vraie, si je me racontes un tas d'histoires.


 

Je ne dis pas que tu le fais exprès mais que c'est certainement ta façon à toi de survivre (cf. ce que tu racontes plus bas). Mais si j'avais été plus directe (car j'ai vraiment pesé mes mots), je t'aurais clairement demandé "où est-ce que ça merde, Fornarina?".


Quand je te lis, désolée ça va piquer, je me dis "cette personne a tellement de trucs cachés sous le tapis derrière un joli sourire de façade que je ne lui raconterais rien d'essentiel", c'est vraiment le ressenti que j'ai en te lisant. Mais comme je le disais aussi, je crois que c'est beaucoup plus complexe que ça.

Pour moi tu te caches de beaucoup de choses, de toi-même peut-être?


 


Mon style est le même depuis l'enfance. On me reprochait de "faire des chichis" et j'en rajoutais partout.. à la danse, à l'écrit, dans mes cahiers!


 

C'est ton style, après tout... C'est juste que comme tu fais des "chichis" je n'arrive pas, moi, à percevoir de l'authenticité derrière. Mais ça c'est mon problème éventuellement, pas le tien. D'autres doivent apprécier.

Et pour moi, tes mots, la langue que tu utilises (j'ai même pensé au départ que le français n'était pas ta langue maternelle et que tu l'avais apprise à l'école, donc d'une manière un peu plus littéraire) sont les vecteurs dont tu uses pour te cacher, pour ne pas aller droit au but, pour t'embrouiller peut-être aussi et te mentir à toi-même.


 


Peut-être parce que je n'arrive pas à me foutre dans des p... de clous!


 

Et ce serait quoi pour toi ces clous dont tu parles? (je précise que c'est une vraie question)


 


Peut-être que ce masque sur lequel vous vous entendez (et que je suis seule à ne pas voir) c'est mon travestissement à moi parce que je n'assume mes attachements, mes liens, mes souffrances et que j'ai peur de ressentir trop "authentiquement" car j'ai peur d'une de ne jamais m'en remettre et de virer dingo et de deux à l'inverse d'être une machine à faire souffrir les autres!


 

La folie est moi-même une chose dont j'ai très peur (ma propre folie j'entends). Mon psy, à l'époque où je le voyais, m'avait beaucoup rassurée dessus, me trouvant au contraire particulièrement saine d'esprit (bizarre, non :lol:)...


Numéro 7 parle de ton côté caméléon, je la rejoins aussi dessus, pour moi l'un n'excluant pas l'autre.


Tu aimes le ciné, as-tu vu le film Zelig de Woody Allen?


Et pareil, je ne crois pas que tu le fasses exprès. Je pense que c'est encore une manière de te protéger. Mais une couche puis encore une couche et encore une, etc... ça commence à faire un sacré palimpseste dont il te sera de plus en plus difficile de te défaire. A un moment on ne peut plus effacer pour réécrire l'histoire.


Tu es ce que tu es, ça plaît tant mieux, ça ne plaît pas, tant pis.

Pourquoi te fondre dans les désirs de l'autre?


Perso, je vais facilement m'intéresser à ce que mon chéri aime. Il va me parler d'un truc, je vais aller voir ce que c'est. Mais je ne vais pas pour autant aimer si je n'aime pas (ou lui faire croire que j'aime) ou m'obliger à m'y intéresser si je vois que ce n'est pas mon truc.


As-tu des difficultés à poser des limites?


Et je ne comprends pas ta peur d'avoir peur de faire souffrir les autres, pour moi ça ne veut rien dire (car si tu as peur de faire souffrir c'est que tu ne feras pas souffrir, justement, ou que tu le feras sans le faire exprès et sauras t'excuser ensuite). Je pense surtout que tu as peur de souffrir, toi. Mais, malheureusement, la souffrance est nécessaire aussi. Le plus important est de ne pas t'y complaire (il y a de la jouissance dans la souffrance) et de voir comment tu vas rebondir après cette souffrance.


 


Tout dans la tête et rien dans les actes! Ben ouais. Si Paige avait bien relevé le problème c'est que je suis tétanisée et ça inhibe mes actions.


 

Très bien mais après avoir dit ça, tu fais quoi? Car la peur, oui, je comprends (je suis moi-même, de nature, une flippette) mais la peur peut aussi te pousser à agir quand tu as peur de rester ... dans ta peur. Le premier pas est le plus difficile à faire. Un jour, tu te rends compte que tu as bien plus peur de rester caché/e dans ta peur car elle t'empêche de mener une vie plus épanouie... Et ce jour-là, tu agis. Tu reconnaîtras ce moment, crois-moi.


 


Pourquoi lui plus qu'un autre et bien jsais pas peut-être que c'est la première fois vraiment où quelqu'un fait de la résonnance comme ça en moi et les vibrations à force ça fait péter des trucs.


 

C'est vraiment la première fois? Mouais :?...


S'il te fait résonance, ce n'est pas nécessairement signe d'une "bonne" chose. Car il peut simplement être un indicateur de tes failles en appuyant dessus sans le vouloir. Les inconscients se parlent. Et quand on n'est pas bien, pas heureux (je crois que c'est un peu ton cas), on ne peut pas attirer quelqu'un d'heureux. Alors on repère quelqu'un qui a les mêmes failles ou des failles qui, temporairement, semblent combler les nôtres... Mais pas du tout en vrai!

 


Pendant des années, ce qui comptaient c'était qu'on me quitte pas! c'était pas d'être heureuse.

 

Ne penses-tu pas que tu pensais à l'envers, là? Si tu n'es pas heureuse, tu ne peux pas donner envie à quelqu'un de rester auprès de toi, ou alors c'est que le type est lui-même à la recherche de quelqu'un pour le combler (dans le sens "combler ses failles"). On ne peut pas être heureux tout le temps, c'est un fait, mais dans l'ensemble on s'en sort pas trop mal avec ses névroses et on est plutôt "heureux de vivre".


 


Pour l'analyse, ça me casse les pieds parfois. J'ai l'impression de devoir le supporter comme si ça allait attester de ma force, de ma normalité.

Une psychanalyse c'est quand même très prenant (trop pour moi, mais c'est ma vision des choses)... Je préfère me parler à moi-même ;).


Mais que penses-tu d'aller voir quelqu'un qui te parlera plutôt que de ne rien dire?

Comme je le disais, j'ai vu un psychiatre, pendant environ trois années. Il ne répondait pas directement à mes questions (il n'avait bien entendu aucune réponse car elles étaient toutes en moi) mais notre interaction m'obligeait à me questionner. Et parfois, je sortais de séances où j'avais l'impression de ne pas avoir avancé et d'autres où je ressentais un déclic sans savoir quoi exactement. Et parfois, aujourd'hui seulement (près de 4 ans après la fin de ma thérapie), je comprends ce qu'il voulait me dire à l'époque ou le message qu'il voulait me faire passer.


J'avais moi besoin d'un échange, et toi, qu'en penses-tu pour toi?


 

En donnant pas le vrai de moi-même, le fond de moi-même, je peux toujours me dire que c'est pas moi qu'on a quitté, c'est l'autre dans laquelle je suis cachée, et ça me protège.

 

C'est très intéressant ce que tu écris là! Mais, encore une fois, selon moi, tu penses à l'envers. Tu penses avoir le "pouvoir" en te racontant ça. Du style "comme il me quitte à cause de cette facette de personnalité que je lui ai montrée qui n'est pas vraiment moi, il ne me quitte pas vraiment puisque ce n'est pas moi. Si je lui avais montré qui je suis, il serait resté. En tout cas il me reste cette possibilité de croire qu'il serait resté."


Tu te caches encore... Et à ce jeu, tu perdras à tous les coups car:


- soit on t'aimera pour ce que tu n'es pas;

- soit on pourrait t'aimer pour ce que tu es mais tu ne le sauras pas.


Cela te protège pour le moment mais un jour tu vas exploser à force de t'étouffer. Et tout ce que tu crains arriveras vraiment alors.


Montre-toi telle que tu es. Il y a une jeune fille sur le forum, Janysse, qui est d'une sensibilité à fleur de peau. Je pense que vous pouvez vous ressembler sur certains aspects. Et bien elle arrive à se montrer authentique (même s'il reste des choses plus difficiles à accomplir et qu'elle garde aussi son jardin secret, et elle a bien raison), ce qui la rend très belle, touchante et émouvante. Avec un peu plus d'assurance, elle deviendra à coup sûr une "bombe"... C'est tout le mal que je te souhaite car je pense que tu pourrais toi-même devenir cette "bombe". Tu n'en es pas si loin que ça.


Tu as faim de vivre? Et bien vis!

Tu as faim d'aimer? Et bien aime, mais aime-toi d'abord! Et aime l'autre même s'il ne te le montre pas comme tu aimerais qu'il te le montre. Et si ça devient souffrant, tu sauras alors t'éloigner.


La dernière phrase de ton dernier message est typiquement le genre de phrase qui me tue, moi!!!! Tu es la seule à pouvoir modifier les choses, LA SEULE! On ne peut agir que sur soi.

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" Et pour moi, tes mots, la langue que tu utilises (j'ai même pensé au départ que le français n'était pas ta langue maternelle et que tu l'avais apprise à l'école, donc d'une manière un peu plus littéraire) sont les vecteurs dont tu uses pour te cacher, pour ne pas aller droit au but, pour t'embrouiller peut-être aussi et te mentir à toi-même. "


Je reprends ce passage du post de Carrie et le met en corrélation avec un passage que tu as écris


" Peut-être que je cherche depuis des années à me distinguer en m'écrasant, parce que dans ma famille sont très fous et très bruyants et très cassants! "


Tu t'es réfugiée dans les livres pour échapper à la " folie " familiale ? Parce que dans ce cas, effectivement, l'écrit - dans lequel tu te sens le mieux pour communiquer - pourrait constituer encore un refuge, une protection...

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Carrie,


Il y a cette phrase là: "cette personne a tellement de trucs cachés sous le tapis derrière un joli sourire de façade que je ne lui raconterais rien d'essentiel" sur laquelle je m'arrête et qui me laisse pensive.


Les trucs cachés sous le tapis ne sont rien de plus que des souffrances d'abandon, une grande vulnérabilité et parfois des sentiments volcaniques.


Je m'efface dans le rapport à certains autres (amours, amis, famille) parce que j'ai une gêne à parler de ma place. J'attends l'urgence, j'attends de ne plus en pouvoir, et ensuite je me débrouille pour tourner l'histoire soit en romance littéraire soit en version théâtre burlesque. Le but, donner à l'autre envie de m'écouter, ne pas l'ennuyer, ne pas le lasser. Soit lui donner du beau soit lui donner du drôle. Oui, il faut gratter. Je crois que cet homme en me demandant d'être plus directe cherchait à me dire quelque chose qui rejoint ton discours.


La peur de faire souffrir l'autre oui mais avec ce qui m'a fait souffrir moi (projection donc), à savoir qu'on me coupe la chique et qu'on réduise ma parole à néant (c'est comme ça que j'ai senti mais peut-être n'était-ce pas l'intention, ma mère est un brin maniaque, avec le temps je me dis qu'elle ne pouvait tout bonnement pas se retenir). Je dois me dire que tout le monde n'est pas ma mère incapable d'entendre, qu'un bavard n'est pas incapable d'écoute, qu'il me faudrait m'y risquer pour le savoir et sortir des amalgames et des confusions.


F est très bavard tout comme nombre de mes amis (en même temps c'est bien, c'est moi qui suis coincée) et peut-être supporteraient-il mieux que moi d'être interrompus. Il faut que je sorte du 1 contre 1 et que je me jette à l'eau pour faire du lien, quitte à me mettre au point avec ces personnes que cela gênent en plus de me voir si évanescente.


Concernant le ne rien avoir envie de me dire d'essentiel, c'est délicat de répondre. Je crois que Numéro 7 a saisi quelque chose à travers l'image du caméléon. Pour F. il y a des moments où je suis vraiment bien et porter par cela, je suis en phase et j'écoute et j'aime à savoir et des confidences pleuvent dans ces moments là. Il y a des moments où un doute naît, concentré de tout ce que j'ai pu dire jusqu'à maintenant, et là je me transforme, je me distancie, je suis sceptique et il n'ose plus rien me dire. Au lieu de gérer la crise dans mon coin, ou de jouer carte sur table avec lui en disant quelque chose simplement de ce qui m'habite, je lui impose ma moue et le met au défi de deviner.


Je pense qu' avec un peu d'entraînement quitte à tourner ça avec de l'humour, je pourrais prendre une grande respiration et simplement dire. Je suis ignorante en la matière donc je vais m'entraîner comme si j'apprenais une nouvelle langue avec les quelques blessures récentes, toute seule pour commencer.



Au sujet de l'inauthenticité, je pense être loin derrière mes émotions, je pense qu'une partie est tue mais je ne crois pas être complètement fausse. Malgré le style de mon écriture et peut-être par déformation pro, je ne suis pas quelqu'un de superficiel, je ne suis pas fausse au sens d'un faire semblant. J'ai "juste" du mal avec la SIMPLICITE.


Concernant le moment où il faut sortir de son trou car le danger commence à être à l'intérieur, c'est un peu ce que j'éprouvais ces derniers temps. Une espèce d'urgence vitale à apprendre à dire! Suis pas là pour rien hein ;)





Concernant la première fois avec F.. ça me fait sourire que tu relèves!


J'ai eu envie de me prendre sérieusement en main quelques fois mais ce qui bloquait c'est justement le fait que inconsciemment ma volonté n'était pas d'être heureuse ou de rendre heureux mais de m'assurer de la présence de l'autre et de n'être pas quittée.


Je suis en route sur des rails et je passe station F. Donc oui, quand on est dans un mouvement un peu neuf, avec l'envie de faire autrement, même si il y a FAUX départ (c'est le cas de le dire!!), on attribue notre élan à celui qui est en présence. Dur dur de décortiquer les parts de chaque élément.


Aujourd'hui, j'entrevois la possibilité de désirer autre chose que de ne pas être abandonnée et je remarque très clairement que mes liens ne sont pas basés sur le plaisir partagé (pas de mon côté en tout cas) et participent uniquement au devoir de me sécuriser! Je le déplore et j'ai bien l'intention de m' "entraîner" un peu à cet exercice du plaisir et de la légèreté.


La psy que je vois ne cause pas longuement mais ma foi elle relève bien heureusement certains points et j'éprouve aussi des déclics, des lumières, des épiphanies!


Je débute un petit bout de chemin avec une sophro samedi. J'y étais quelques fois à l'époque apocalyptique des crises d'angoisses!! Elle est aussi très à l'écoute, a un long parcours d'aide auprès des autres et est interventionniste. Pour mettre des actions en place, c'est ce qu'il faut. Sans coup de fouet et au rythme de l'analyse j'y suis encore dans 30 ans!!


Cependant, dans les temps calmes, je suis bien en analyse parce que j'ai l'impression d'avoir le temps et de ne pas subir la pression de devoir répondre et penser sur l'instant, chose anxiogène pour moi. Tiens voilà peut-être pourquoi la conversation est une difficulté.


Mais là, je suis bien d'accord il faut se remuer donc j'y mets le paquet.


Carrie, parfois, mes phrases me reflètent mal. Je dis "ça me tue" mais c'est une façon de dire que je suis enfermée en moi, que je cherche les clefs, que je suis en colère contre moi de n'être pas "opérationnelle" en un claquement de doigts! Je sais que c'est à moi de faire.




Numéro 7,


Tu es très fine. Prête à se changer pour retenir l'autre. C'est un défaut d'appuis en moi. Un défaut de confiance en moi et peut-être de connaissance de moi? Et ça rejoint toujours cette idée que jusqu'à lors seul comptait de n'être pas quittée.


Bon on l'a assez dit ce truc de l'abandon, je dois arrêter de le cultiver!!! à travers ma solitude, mon effacement, à travers des attitudes tendances héroïne dépressive seule au monde.


Donc, j'accepte de commencer un boulot plus direct avec la sophro, je cause sur le fil et en mp sur le forum, je me rapproche des amis, je m'appuie sur les bons conseils de mon père et il faut que j'arrive à décrypter ce que je trouve tellement séduisant dans la posture mélancolique parce que bon, je suis certes très sensible mais parfois je me sens franchement exagérer et limite faire des opérations alchimiques inversées pour transformer le + en -.

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