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Comment je gère mes doutes dans cette nouvelle relation?


Fornarina

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" Un défaut ( ... ) peut-être de connaissance de moi? "


Ravie que tu y viennes toute seule ^^... d'où ma question " qui es tu ? " du début... je crois qu'il y a ça... oui, une méconnaissance, un caméléonisme aigüe, et non sans contredire Carrie, j'ai failli t'écrire hier, comme elle, l'authenticité que tu n'avais pas mais me suis aperçue que ton " authenticité " était cette complication fabriquée et que tu as faite ta façon d'être... enfin, je l'aie perçue ainsi...


La sophro c'est cool, c'est très concret surtout... tu fais des petits exercices de respiration, tu visualises des images mentales...


Et pense que parfois les bavards meublent les silences parce qu'ils sont de grands angoissés du vide... alors si tu leur laisse de l'espace beh il le comble... c'est leur " nature " dans cette situation...

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Il y a cette phrase là: "cette personne a tellement de trucs cachés sous le tapis derrière un joli sourire de façade que je ne lui raconterais rien d'essentiel" sur laquelle je m'arrête et qui me laisse pensive.


 

Je m'explique: de ma fenêtre, donc uniquement à la lecture de tes messages, je me dis que tu n'es pas heureuse de vivre et aussi que tu ne sembles pas fiable puisque tu tournes autour du pot sans jamais aller à l'essentiel. Je te vois davantage comme quelqu'un qui ne dira pas franchement son avis à une autre personne, par peur de la blesser surtout. C'est honorable mais ça ne fait rien avancer au final. Je pense mettre la forme tout en étant franche dans le fond. Je me trompe peut-être.


J'ai une copine que j'aime beaucoup, pour autant je ne lui confierais rien d'important car je n'ai pas assez confiance en sa capacité à savoir réellement m'entendre. Quelque chose bloque en elle, je l'accepte sans problème car je sais qu'elle ne le fais pas exprès.


 


Les trucs cachés sous le tapis ne sont rien de plus que des souffrances d'abandon, une grande vulnérabilité et parfois des sentiments volcaniques.


 

Bien entendu, mais que fais-tu pour y remédier?


C'est beau d'analyser, pas de problème avec ça, je le fais aussi. Mais il faut AGIR aussi.


On a toutes et tous des souffrances. Mais à un moment on se met un coup de pied au cul car c'est la seule manière d'avancer.

J'ai souffert d'anorexie pendant 6 ans. A 20 ans, je me suis dit "ça va être quoi ta vie Carrie si tu continues?" J'ai fait d'autres erreurs, j'en fais encore et en ferai encore. Mais j'essaie d'apprendre.


Tu peux avoir été la plus malheureuse du monde dans ton enfance, rien n'excuse que tu ne bouges pas une fois devenue adulte. Tu peux prendre du temps mais n'oublie pas que ça file vite.

Un petit exercice: comment te vois-tu dans 10 ans?


 


Je m'efface dans le rapport à certains autres (amours, amis, famille) parce que j'ai une gêne à parler de ma place.

Je comprends, et beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer. Mais c'est à toi de te donner cette légitimité, personne ne te la donnera. Et tu peux te gratter pour que ta mère te la donne ENFIN.


 

Le but, donner à l'autre envie de m'écouter, ne pas l'ennuyer, ne pas le lasser. Soit lui donner du beau soit lui donner du drôle. Oui, il faut gratter. Je crois que cet homme en me demandant d'être plus directe cherchait à me dire quelque chose qui rejoint ton discours.


 

Là aussi je comprends. J'ai toujours craint aussi de "lasser" les autres, particulièrement mon chéri. Mais s'il est avec moi, c'est qu'il le veut bien, non?


Gratter OK mais à un moment il n'y a plus rien à gratter et c'est là qu'on peut se lasser véritablement, quand l'autre est toujours et encore là-dedans.


 


Je dois me dire que tout le monde n'est pas ma mère incapable d'entendre,

Pardonne à ta mère. J'ai pardonné à mon père et depuis je vais nettement mieux!


 


Il faut que je sorte du 1 contre 1

Pourquoi 1 CONTRE 1? Les autres ne sont pas contre toi (ou si mais quand tu l'as désiré, dans certaines circonstances :)....)


 


J'ai "juste" du mal avec la SIMPLICITE.


 

Là aussi je comprends. Pourtant qu'est-ce qu'on y gagne!


 

Une espèce d'urgence vitale à apprendre à dire! Suis pas là pour rien hein ;)


 

Bien! Reste plus qu'à faire alors!


Je n'aurais qu'un seul mot: ACTION. Une toute petite au départ puis elles seront ensuite de plus en plus grandes.


Je vais le répéter: l'analyse, OK mais pas que!


Bon courage!

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Numéro 7,


Des crises de tétanie? Ah non.. Pourquoi tu dis ça?


Carrie,


T'as raison. J'ai peur de blesser. Je pense à une copine que j'écoute patiemment me raconter les moindres détails de sa vie et je n'ose pas ni parler de moi, parce que j'ai pas l'impression que ça l'intéresse (angoisse ou réalité) ni lui dire que ce décorticage chronologique ininterrompu m'ennuie.


Ce qui m'inquiète c'est que je suis restée bouche bée trop longtemps et franchement, j'ai juste trop peur de ce qui risquerait de sortir de moi.

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Bah pour savoir, tout simplement... ^^


Ce qui va sortir de toi c'est ce que tu es, Fornarina, rien d'autre que toi ; avec des aspects plaisants et d'autres moins... mais comme pour nous tous tu sais... et ce qui te plaît à toi, à d'autres, peuvent déplaire à certain(e)s - et ça les regarde - comme pour Carrie avec ta manière " ampoulé " d'écrire... par exemple, moi, ça ne me " gêne "pas... et ce qui peut te déplaire en toi, peut plaire à d'autres... aussi... tu ne contrôle pas ton " image " tu ne contrôle pas ce que les gens prennent et gardent de toi, Fornarina... dans une relation, on est deux... on laisse l'autre nous aimer pour ce qu'il nous aime et libre de nous aimer tel qu'il nous aime, c'est identique pour toi...


Tiens pour importante la forme quand tu penses dire des choses qui vont déplaire...

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Carrie,


En fait, analyser comme je le fais là avec vous, c'est aussi et avant tout une manière d'appuyer ce que je dis comme pour donner un peu de poids.


Je ne me dis pas, "j'ai vécu ça, donc je suis comme ça, donc je suis condamnée".

Je le vois plutôt comme "je vis ça, parce que je répète inlassablement ce que je connais".


Je ne me rendais pas compte à quel point je restais fixée sur mes positions. Etre secouée c'est peut-être aussi quelque chose que je dois pouvoir auto-créer en moi.


Dans 10 ans..

Le cadre:

Je me souhaiterai partie du coin où je suis.

Rapprochée d'une mer ou d'un océan.

Proche de la nature mais aussi d'une ville vivante et de culture.

Un jardin avec un magnolias et un tas d'autres arbres, des fleurs, un dogue ou deux, un paon et des canards.


La vie pro:

Avoir terminé un boulot universitaire dans l'art

Monter quelques projets par ci par là pour continuer à m'émouvoir dans ce domaine là

Je me rends compte que je ne me vois pas dans mon actuel boulot!! première découverte!


La vie perso:

Peux pas me projeter quant à des enfants. Je les aime mais je ne m'imagine pas.

Et puis évidemment, il y aurait l'amour d'un homme fiable et drôle que j'adorerai.

Une douce ivresse à deux, avec plein de partages, de voyages, de petits déj dans le jardin.

Avec de la curiosité l'un pour l'autre, pleins d'idées et du respect pour l'indépendance de chacun. Et puis surtout, il n'y aurait plus la peur. Et il y aurait plein de confiance entre nous. On s'enrichirait mutuellement par nos regards. On se raconterait nos rêves le matin.


Bon c'est tout ce qui m'est venu! On peut rajouter une tortue, un perroquet et un abonnement au ciné du coin!


Puis-je te demander Carrie comment toi tu as cheminé pour gagner en simplicité? Je ne veux pas copier mais j'aimerais bien savoir.

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Carrie,


En fait, analyser comme je le fais là avec vous, c'est aussi et avant tout une manière d'appuyer ce que je dis comme pour donner un peu de poids.


Je ne me dis pas, "j'ai vécu ça, donc je suis comme ça, donc je suis condamnée".

Je le vois plutôt comme "je vis ça, parce que je répète inlassablement ce que je connais".


Je ne me rendais pas compte à quel point je restais fixée sur mes positions. Etre secouée c'est peut-être aussi quelque chose que je dois pouvoir auto-créer en moi.


Dans 10 ans..

Le cadre:

Je me souhaiterai partie du coin où je suis.

Rapprochée d'une mer ou d'un océan.

Proche de la nature mais aussi d'une ville vivante et de culture.

Un jardin avec un magnolias et un tas d'autres arbres, des fleurs, un dogue ou deux, un paon et des canards.


La vie pro:

Avoir terminé un boulot universitaire dans l'art

Monter quelques projets par ci par là pour continuer à m'émouvoir dans ce domaine là

Je me rends compte que je ne me vois pas dans mon actuel boulot!! première découverte!


La vie perso:

Peux pas me projeter quant à des enfants. Je les aime mais je ne m'imagine pas.

Et puis évidemment, il y aurait l'amour d'un homme fiable et drôle que j'adorerai.

Une douce ivresse à deux, avec plein de partages, de voyages, de petits déj dans le jardin.

Avec de la curiosité l'un pour l'autre, pleins d'idées et du respect pour l'indépendance de chacun. Et puis surtout, il n'y aurait plus la peur. Et il y aurait plein de confiance entre nous. On s'enrichirait mutuellement par nos regards. On se raconterait nos rêves le matin.


Bon c'est tout ce qui m'est venu! On peut rajouter une tortue, un perroquet et un abonnement au ciné du coin!


Puis-je te demander Carrie comment toi tu as cheminé pour gagner en simplicité? Je ne veux pas copier mais j'aimerais bien savoir.

 


Carrie te répondra bien sûr, bien mieux que moi, mais je crois que sa question sur "dans 10 ans" ne portait pas sur ta vie, ton cadre de vie, ton compagnon, ton travail mais sur TOI: comment te vois-tu, TOI, dans 10 ans? dans ton "intérieur", dans tes ressentis, dans tes projections, etc...


Je l'ai compris comme ça, mais je me trompe peut-être, Carrie nous dira :)

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Bonjour,


je me sens un peu mal à l'aise aujourd'hui.


Beaucoup de temps pris à relire ce fil, très dense, très serré..


Cette affaire d'inauthenticité continue à me travailler.


Je ravive des phrases pêchées par-ci par-là, dans la bouche d'amies, d'amours, de collègues.. Ils disaient que j'avais du feu, que j'étais vivante, que j'étais sensible, que j'étais spontanée, fonceuse mais que je manquais de confiance en moi et que parfois ils me sentaient comme absorbée ailleurs, et complètement absente.


Et puis, depuis quelques temps, années, on me trouve effacée, réservée, plus triste plus souvent, plus grave. Mes amoureux, il y en a eu quelques uns, s'accordaient sur cette histoire de rôle. "Tu n'apparais pas à l'écran" est une phrase que je retiens de l'un d'entre eux. Mais il y en a eu un tas d'autres.. Les plus fins le ressentent même à l'écrit.


Je pense à un évènement de ma vie. Et même si théoriquement il faisait évidence quant à ce changement chez moi, je ne le sentais pas en mon corps comme aujourd'hui.


Oui, j'ai peur de moi-même. Je me suis étouffée sous un millier de couches pour être tendre, douce, dispo, à l'écoute, fine, avec des remarques à propos, suis devenue le reflet de ces psys (mon milieu pro de surcroît) qui s'occupent de moi et qui incarnent la neutralité et la normalité la plus plate et je me suis dit "OUF! Comme ça, rien ne m'arrivera, on ne me taxera pas de dingue, je brouille les pistes et je m'éteins".


J'ai pris le mauvais chemin, j'ai changé ma nature au lieu de travailler sur mes peurs et de m'affronter. J'ai la gorge qui se serre en écrivant ça.


Comment je me vois dans 10 ans?


Ben je me vois en vie! Et l'ampoule j'espère qu'elle ne sera plus dans mon style mais vraiment à fond, lumineuse et brillante dans mon cœur! Je ne pétille plus, je vibre en cachette.


J'ai lu quelques posts de Janysse. J'ai eu l'impression de relire le journal que je tenais entre mes 18 et mes 20 ans. Ecrit avec mon sang et mes larmes. Ecrit avec furie.


J'ai commencé à écrire: "mais tout ça, cette nature bouillante, ça fout les boules à tout le monde tu comprends?"

Et en fait, je me rends compte que non. Les hommes que j'ai croisé sur ma route, c'est ça qu'ils ont vu et c'est ça qu'ils ont aimé et ce qu'ils m'ont toujours reproché ce n'était pas d'être trop vivante ou trop allumée, ou trop tourmentée mais c'était de ne pas être tendre, de ne pas les valoriser, et de ne pas leur laisser avoir un vrai accès à moi et à mes émotions, d'avoir peur du plaisir.


J'ai cru changer le fond en bousculant ma forme, en me normalisant, mais bordel c'est rien qu'un trompe l'œil!


Alors dans 10 ans, je me veux avoir le courage de mes opinions, assumer de prendre une place et d'exister, assumer les jalousies mesquines et féroces que ça a toujours engendré et que ça continuera d'engendrer. Je voulais être une fille que tout le monde aime, gentille, bonne, douce. Quelle mascarade! parce que le rejet me décompose! j'aime tout le monde, tout le monde m'aime! Quelle bêtise!


Dans 10 ans, je voudrais savoir dire non, dire ça va trop vite, ça va pas assez vite, ça me va pas comme ça, je voudrais être assez forte et assez confiante pour laisser les autres se dépatouiller avec leur partie en acceptant qu'ils s'éloignent, en acceptant l'inconnu.


Tu m'as demandé Carrie quelles étaient ces choses que j'avais posé au début de ma relation avec F.

Et bien au début, je gérai ma musique, je gérai mon rythme, quand il me paraissait louche, je ne fermais pas les yeux, quand il avait besoin d'un peu de temps, je ne flippais pas comme une débile à retenir à tout prix, je disais "ok, prends ce qui te faut, gère les tréfonds qui remontent à toi, je te fais confiance pour faire quelque chose de bien avec tout ça".


Oui, je me suis décentrée. Et ça a été le début de cette fin. Parce qu'envie de lui donner, parce qu'envie de le garder mais j'ai pas su le faire sans me perdre.


Comment je pourrais faire pour me retrouver et ne plus me perdre comme ça? Je crois qu'il faut que je sois à l'écoute, une oreille et un œil bien sur l'intérieur de moi. Quand je sens que c'est l'angoisse d'abandon qui guide mes réactions, il faut que je trouve un truc. Que je la reconnaisse déjà, que je sache que c'est elle qui est à l'œuvre et que tant qu'elle est aux commandes, ma vue sera troublée et mes réponses et actions seront inadéquates. Que l'autre en sera lui-même désarçonné.


Je ne peux pas attendre de ces hommes qu'ils répondent à cette angoisse par une hyper réassurance, qui de plus, ne fonctionne pas du tout, puisque ce n'est pas d'eux que je l'attends. La peur est en moi, ils la ravivent mais n'en sont pas les premiers responsables. Tout ça appartient à un passé que je pourrais bien rejouer 1500 fois pour lui trouver une autre issue, il n'y a aucune chance que je le réécrive et que ça en change la marque sur moi.


C'est ce qui m'est venu là..


Bonne matinée à toutes!

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Bonjour Fornarina (et les autres),


Déjà, je voudrais te rassurer sur une chose: tu es capable de beaucoup beaucoup de recul. Nous ne pouvons intervenir que sur ce que tu racontes et je n'ai forcément en tête que ce que tu nous montres ici sur le forum. Et je voudrais m'excuser si je t'ai blessée car ce n'était pas mon intention. Mais je préfère te bousculer (un peu) plutôt que te plaindre ou trop compatir, c'est de mon point de vue beaucoup plus productif (pour toi). Te donner, par exemple, l'image que j'ai de toi c'est aussi pour que tu puisses comprendre l'image que tu peux renvoyer (et qui n'est pas nécessairement la vraie toi, en prime).

 



En fait, analyser comme je le fais là avec vous, c'est aussi et avant tout une manière d'appuyer ce que je dis comme pour donner un peu de poids.

 

Je comprends parfaitement. Par contre, trop d'analyse n'est jamais bonne, surtout que tu le fais déjà avec un professionnel. Je fais de l'analyse à deux balles sur le forum dans certaines histoires parce que comprendre des choses permet déjà de mettre un pied devant. Mais toi tu as compris déjà beaucoup de choses, pas la peine d'en faire davantage ici.


Ce serait beaucoup plus simple pour moi d'analyser ta situation plutôt que d'essayer de t'aider à trouver des solutions pour sortir de ton inaction. Vois-tu ce que je veux dire?


 


Je ne me dis pas, "j'ai vécu ça, donc je suis comme ça, donc je suis condamnée".

Je le vois plutôt comme "je vis ça, parce que je répète inlassablement ce que je connais".


 

C'est le parfait exemple de ce que j'écrivais ci-dessus: tu sais que c'est plus confortable pour toi de rester dans le même schéma car tu le connais. Et c'est déjà très bien d'en avoir conscience. Mais maintenant il va falloir modifier ce comportement pour faire de meilleurs choix à l'avenir.

 


Je ne me rendais pas compte à quel point je restais fixée sur mes positions. Etre secouée c'est peut-être aussi quelque chose que je dois pouvoir auto-créer en moi.


 

Nous avons tous une zone de confort et cette zone de confort est importante. Mais parfois il est bon d'en sortir surtout pour quelque chose de potentiellement mieux.


Là, dans tes relations amoureuses, tu sembles faire à chaque coup le mauvais choix.

Une question: as-tu un type d'homme précis? (pas forcément physiquement mais un trait de personnalité propre). Par exemple, je me suis rendue compte que je suis sortie pendant longtemps avec des indécis, des mecs qui se laissaient beaucoup trop porter, qui étaient toujours dans le "chais pas" "c'est pas ma faute". Et ça ne me convenait pas. Mon mec d'aujourd'hui sait prendre des décisions quand il faut et c'est drôlement mieux pour moi et pour notre relation.


Pour te secouer (un peu), tu peux compter sur moi (et après tu sauras le faire toute seule) ;).


 



Puis-je te demander Carrie comment toi tu as cheminé pour gagner en simplicité? Je ne veux pas copier mais j'aimerais bien savoir.

Si seulement je le savais, je te donnerais la recette :)... J'ai beaucoup travaillé sur moi (avec mon psy notamment) et travaille encore. J'ai appris à relativiser, à me faire du bien et à m'entourer de gens cool, sympa et bienveillants. Je n'hésite plus à prendre de la distance avec certaines personnes et j'essaie de ne plus rien prendre "personnellement" (et c'est pas facile). Je respecte mon rythme et prends en charge mes besoins car j'ai compris que l'autre n'était pas là pour ça. J'essaie de profiter eu maximum. Et des personnes que je connais de longue date (collègues par exemple dont je n'étais pas particulièrement proche) ont constaté mon "évolution".


Si tu as des questions plus précises (ou plus intimes), tu peux me le poser en MP, je te répondrai.


 


Cette affaire d'inauthenticité continue à me travailler.

 

J'ai envie de te dire que c'est une bonne chose. Je pense que tu pointes quelque chose du doigt.


 

"Tu n'apparais pas à l'écran" est une phrase que je retiens de l'un d'entre eux. Mais il y en a eu un tas d'autres.. Les plus fins le ressentent même à l'écrit.

 

Moi ce comprends ça comme "tu n'es pas l'héroïne de ta vie, seulement la spectatrice", en d'autres termes: tu ne te mets pas au centre de ta vie, tu laisses les autres y être tout en étant toi à la périphérie.


Te rappelles-tu une chanson de l'enfance "un fermier dans son pré" où un enfant est au centre, il doit choisir sa femme, qui elle choisit son enfant, qui choisit le chat, etc...?

Et bien, chaque enfant, dans le cercle, donc à la périphérie, espère être choisi mais ce choix ne dépend pas de lui mais d'un autre. Et bien, tu es peut-être un peu comme ça, en attente d'être choisie. Alors que si tu fais des choix, si tu te mets au centre de ta vie, et bien c'est toi et toi seule qui choisiras qui entrera, qui restera, qui sortira.


Tu peux d'ores et déjà regarder dans ton entourage qui peut rester et qui peut s'éloigner ou partir de ta vie.


 


Je pense à un évènement de ma vie.

Parles-en avec ton analyste si ça n'a pas déjà été évoqué.


 


Oui, j'ai peur de moi-même. Je me suis étouffée sous un millier de couches pour être tendre, douce, dispo, à l'écoute, fine, avec des remarques à propos, suis devenue le reflet de ces psys (mon milieu pro de surcroît) qui s'occupent de moi et qui incarnent la neutralité et la normalité la plus plate et je me suis dit "OUF! Comme ça, rien ne m'arrivera, on ne me taxera pas de dingue, je brouille les pistes et je m'éteins".


 

Tu t'es transformée en "jeune femme bien comme il faut en quelque sorte".


 


Comment je me vois dans 10 ans?


 

Ma question avait double-sens en fait: c'était bien comment tu te vois dans 10 ans dans ta vie pro, perso, etc... et dans ta vie intérieure. Tu y as répondu.


Tu espère de la joie de vivre. C'est possible car c'est un sentiment qui peut nous animer même dans les moments les plus difficiles. Je te conseille de lire justement "La joie de vivre" d'Emile Zola où l'héroïne, Pauline QUENU, va de drame en drame et garde pourtant sa "joie de vivre". Car elle est "joie de vivre". Parfois, on a envie de la secouer quand on lit le roman, de lui dire "hé ho, Pauline, tu vois ce qui t'arrive?" mais non elle a la sérénité et la bonté dans la peau... Et ça c'est juste extraordinaire.


 


Les hommes que j'ai croisé sur ma route, c'est ça qu'ils ont vu et c'est ça qu'ils ont aimé et ce qu'ils m'ont toujours reproché ce n'était pas d'être trop vivante ou trop allumée, ou trop tourmentée mais c'était de ne pas être tendre, de ne pas les valoriser, et de ne pas leur laisser avoir un vrai accès à moi et à mes émotions, d'avoir peur du plaisir.


 

Et crois-tu que ces hommes étaient "bons" pour toi?


 


Comment je pourrais faire pour me retrouver et ne plus me perdre comme ça? Je crois qu'il faut que je sois à l'écoute, une oreille et un œil bien sur l'intérieur de moi.

Oui, c'est une bonne idée. Faire confiance à l'autre est important dans une relation que l'on souhaite harmonieuse. Mais toujours garder en mémoire que l'on est et restera toujours la personne la plus importante de notre vie. Cela permet aussi de garder les pieds sur terre.


 

Que l'autre en sera lui-même désarçonné.

 

L'autre est désarçonné s'il te connaît gentille, agréable et drôle et que d'un coup tu te transformes en quelqu'un de froid, austère et de mauvaise composition. Je ne parle pas de sautes d'humeur (nous en avons tous) mais vraiment de personnes qui se transforment et soufflent le chaud et le froid régulièrement (il y en a). On peut t'aimer pour ta complexité si tu sais rester authentique et sais l'expliquer. Et cela passe par de la bonne communication.


Je ne dis pas d'être un livre ouvert pour l'autre mais de savoir dire les choses. Et pour ça il faut quelqu'un en face qui soit prêt à entendre et à communiquer VRAIMENT aussi.

Par exemple, mon homme n'hésite pas à me demander "mais qu'est ce que tu veux dire, Carrie?" ou "il y a quelque chose qui ne va pas, je te sens contrariée/gênée/ etc..." Et bien c'est beaucoup plus simple de parler dans ces conditions plutôt que face à quelqu'un qui ne serait pas vraiment "là".


Tu vas devoir apprendre à dire les choses, TA parole (qui compte autant que celle de l'autre). Et tu peux commencer avec un ami, ça peut être plus facile.


 


Je ne peux pas attendre de ces hommes qu'ils répondent à cette angoisse par une hyper réassurance, qui de plus, ne fonctionne pas du tout, puisque ce n'est pas d'eux que je l'attends. La peur est en moi, ils la ravivent mais n'en sont pas les premiers responsables. Tout ça appartient à un passé que je pourrais bien rejouer 1500 fois pour lui trouver une autre issue, il n'y a aucune chance que je le réécrive et que ça en change la marque sur moi.

 

BRAVO! Et oui c'est à toi de porter tes besoins, de réassurance notamment. Mais en même temps aide-toi en choisissant un homme qui pourra, par ce qu'il est, te rassurer. Donc évite les coureurs de jupon ou les infidèles et si quelque chose te bloque, prend du recul, analyse (et oui) la situation, parles-en si nécessaire ou éloigne-toi si besoin. Tu vas devoir apprendre à te faire confiance. Et ça peut commencer ainsi: penses-tu que les autres peuvent avoir confiance en toi? Par exemple, si tu t'engages à aider un ami à déménager, le fais-tu vraiment?


Bon j'ai écrit un pavé! Bon courage

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Carrie,


Au sujet des mauvais choix, c'est très délicat d'y répondre, encore plus aujourd'hui. Car même si je raisonne et même si j'entreprends, si F. appartient à la série des mauvais choix, il apparaît que je nourris pour lui des sentiments que je ne suis pas prête à abandonner. Par peur, par intuition, par véritable intérêt le temps me le dira.

Je le ressens au fond de moi. Ce silence radio me fait du bien. Je reviens très lentement à moi, à de meilleurs sentiments envers lui. Très lentement.

Je ne me vois pas repartir dans l'histoire ficelée comme elle l'était. En revanche, je n'en vois pas d'autres que lui. J'ai envie de faire un peu confiance. De laisser un peu venir. De ne pas me hâter dans des actions de récupération.

Je laisse les sentiments affleurer, je les nomme pour moi et je nous laisse nous reposer. Je crois sincèrement que si nous avions tous les deux le désir de chasser nos réflexes défensifs et de travailler sur nos automatismes, nous pourrions nous aimer joliment. Y penser m'émeut car je crois que je le pense vraiment.


Ta petite chanson du fermier me rappelle ces questions sur "être la bonne", "être le bon" auxquelles je n'avais pas répondu. Je commence à entrevoir que trouver le bon pour moi et être la bonne pour lui a quelque chose à voir avec vouloir son propre bien en étant attentif au bien de l'autre. Si l'opération marche dans les deux sens et que le résultat est ce bien que l'on ressent lorsque l'on pense à l'autre, alors c'est bingo! Bien que l'on ressent que je place du côté non pas de l'excitation, du désir, ou de l'intensité mais d'une espèce d'évidence du bonheur de l'existence de l'autre à nos côtés. Un truc qui diffuse ses bienfaits..


A travers le personnage de Pauline, tu éveilles une chose. Je crève d'être trop sérieuse. J'ai appuyé sur l'interrupteur parce que je voulais que l'on me prenne au sérieux. Ce ton grave et cette écriture c'est aussi ça. Et j'attendais de F. qu'il fasse pareil, qu'il ne soit pas trop léger, qu'il ne soit pas trop dans la déconne etc.. Comme si plus on était grave et sérieux plus on avait de crédit?!

Je vais devoir pour faire confiance à l'autre éprouver en moi qu'être léger n'est pas nécessairement n'être pas fiable. Si j'y parviens, je saurais que ce n'est pas nécessaire d'être incrédule et inquiète devant la légèreté de l'autre.


Pour ne parler que du dernier, F. était très perceptif. Il a toujours relevé mes moues, mes dissonances, il cherchait à savoir ce qui me turlupinait, mais pas nécessairement à chaud. Je comprends maintenant qu'il attendait aussi d'être bien, d'être au calme, d'avoir du temps devant lui pour me questionner et m'écouter. Je n'ai répondu que trop peu à l'exercice. J'étais en rétention. Je suis même allée jusqu'à interpréter son attention comme une envie de brasser la m..! Pour moi, il fallait se taire, ne pas être trop etc.


C'est de moins en moins abstrait dans ma tête cette affaire de communication. Je me dis que si en face la réaction n'est pas celle que l'on attendait, et bien on peut se raccrocher à soi, à ce que l'on vient de dire qui doit être juste. Moi, je pars dans des extrapolations, je me rejoue mon cinéma et du coup si l'autre ne me rattrape pas, c'est dans un vertige qu'il me laisse. A moi de me positionner droitement.

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C'est de moins en moins abstrait dans ma tête cette affaire de communication. Je me dis que si en face la réaction n'est pas celle que l'on attendait, et bien on peut se raccrocher à soi, à ce que l'on vient de dire qui doit être juste. Moi, je pars dans des extrapolations, je me rejoue mon cinéma et du coup si l'autre ne me rattrape pas, c'est dans un vertige qu'il me laisse. A moi de me positionner droitement.

Je rebondis juste sur ça: l'autre n'aura probablement jamais la réponse attendue à 100%, tout simplement parce qu'il n'est pas toi! Mais ce n'est pas grave car l'essentiel sera sauf: tu auras su dire ce que tu avais à dire et cela fera son chemin chez l'autre. Et cela ne signifiera pas qu'il ne t'aime pas.


J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, que tu commences déjà à changer d'un millimètre ton angle de vision et c'est déjà très bien!


Pour F. tu verras ce qu'il en est par la suite, chaque chose en son temps.

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Bonjour Fornarina,


Je ne sais pas si tu peux le ressentir corporellement même si je pense que le corps et l'esprit sont reliés. Donc je te dirais quand même oui ;).


Je sais que pour ma part, quand je ressentais une sorte de déclic sans savoir pour autant comprendre de quoi il en retournait, j'avais une sorte de tout petit vertige dans ma tête comme si le neurone au fond à gauche se connectait au neurone à l'avant droit :) . Et ça faisait ensuite tranquillement son chemin dans mon esprit, ne comprenant vraiment parfois que bien longtemps après. Mais ce n'était pas ça l'essentiel, l'important était que je savais que quelque chose était en mouvance et que je ne resterais pas engluée dans cette partie de ma névrose.

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Dans ce cas, faut que je me prépare à être dépaysée en moi-même.. Parce que ça connecte à fond!!!


Je percute aujourd'hui sur la prépondérance d'un sentiment en moi. La colère. J'ai espoir à voir que les émotions se font jour. Je n'avais pas de peine à dire "j'ai de la colère au fond". Mais là, ça affleure, ça s'impose très réellement à moi.

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  • 3 semaines après...

Bonjour à tous,


Quelques jours déjà que je sens le besoin de revenir écrire par ici. Une phase pénible. L'impression que quelque chose résiste. Tout est laborieux.


J'ai quand même réussi à me remettre un peu travail et à boucler quelques rendus. J'étais à deux doigts de lâcher complètement.


Des derniers échanges, j'ai gardé cette envie de passer à l'action. M'atteler aux zones d'ombres que je refusais de travailler et puis trancher dans le vif quand le trop de réflexion m'immobilise.


Je poursuis le suivi sophro fraîchement initié qui me laboure complètement, en parallèle à l'analyse. C'est vraiment lourd tout ça. J'ai la tentation parfois de continuer à faire comme si y avait pas besoin, comme si la vie pouvait reprendre, comme si j'étais pas aussi déprimée que ça. Mais j'arrive plus du tout à me raconter d'histoires.


Il y a eu quelques micro-évènements avec F. qui n'y sont sans doute pas pour rien dans cette impression de peser 150 tonnes:


- manifestations de sa part au bout d'une semaine avec invitation à un concert (il jouait du piano)

Besoin de voir ce que ça me faisait de le voir et puis toujours cette impression que je n'avais pas vraiment le choix. Grand accueil, grand sourire, comme si il avait retenu tous ses mots pendant 7 jours et tout sortait d'un coup.

Moi, je me suis sentie noyée. J'étais perplexe. J'avais envisagé qu'il n'y ait plus aucun signe de sa part, je ne m'attendais pas à cette effusion. je ne peux pas dire que ça ne m'a rien fait hein, j'étais rassurée de le voir si enjoué mais c'était tellement en décalage avec mon vécu des derniers temps.

Je ne me suis pas attardée.


- 2 jours plus tard, le délai était consommé, il m'appelle. Partage de son vécu de ses quinze jours, confirmation de son envie de poursuivre, d'être plus à l'écoute..etc

Moi, flattée mais au fond pas convaincue, j'explique mon besoin de temps, d'y aller doucement. Je n'avais pas les mots vraiment à poser sur ce que j'avais et continuais à traverser.

J'accepte de le voir la semaine suivante. Deux directions en moi: l'envie d'aller au bout de ma démarche et de reprendre un peu le contrôle de ma partie, histoire de tester sa sincérité mais encore la peur qu'il s'impatiente et qu'il quitte le navire.


clash avant de nous rencontrer. Il propose un changement de plan (le diner devient goûter). Et là déferlante d'angoisses de mon côté. Je parviens à articuler que je crois que finalement ce n'est pas une bonne idée, que je ne le sens pas etc. Il me raccroche au nez. M'envoie un texto autoritaire dans la foulée pour liquider un truc en cours (histoire de fric) et disparaît.


J'en suis là, face à un trou. Je bosse dur dans un sens pour moi, mais j'arrive à me résoudre à rien vis à vis de lui. Je ne liquide pas ce fameux truc, le moindre contact me soulève le cœur jusque dans les oreilles, je suis complètement paralysée, et je peine à reprendre du recul. J'ai l'impression que c'est l'effet qu'il me fait qui atteint son paroxysme: je ne suis maître de rien.


J'ai tardé à entretenir le fil et à revenir parmi vous parce qu'au fond, je ne voulais pas peser, je ne voulais pas paraître désespérante de ne pas avancer aussi vite qu'on me le souhaite, bref par orgueil et par honte.

Mais voilà, j'en avais besoin. Je sais le bien que j'en retire à chaque fois. Je devrais peut-être me retenir un peu moins.


Merci d'avance pour votre lecture..

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