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Il veut du temps, je veux des réponses : quoi faire ?


Endlessly

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Bonsoir,


Je ne peux que commencer en vous remerciant de vos messages, ça me touche énormément et encore une fois, vous me faites réfléchir, m'aidez à y voir plus clair. Même si je me sens comme un sac de noeuds.


J'ai attendu de voir ma psy pour revenir faire le point. Je ne suis toujours pas très en forme moralement parlant. Pas qu'avec cette histoire. Mais j'ai passé un bon week-end, alors je tâche de me nourrir de l'énergie qu'il m'a procurée pour bien commencer ma semaine et essayer de garder le cap.


Ma psy aussi m'a fait réfléchir. Après lui avoir expliqué l'épisode de la semaine dernière et avoué la nature première de cette relation, on en est venues à reparler du fait d'être soi-même et d'exprimer ses sentiments. Et il ne m'a pas fallu très longtemps après la séance pour me rendre compte que je me sentais à nouveau malheureuse parce que je répétais les mêmes conneries qu'avec mon ex. Des heures à réfléchir, à tout tourner dans tous les sens, à écrire des lignes et des lignes, alors que c'était aussi simple que ça. Et je crois que tu avais mis le doigt dessus aussi, Kalinka.


Elle m'a aussi amenée à réfléchir sur la véritable nature de mes sentiments, alors que je lui répétais continuellement "je l'aime bien". Elle m'a demandé si je ne commençais pas à avoir des "papillons dans le ventre" (je déteste cette expression). Et je n'ai pas su quoi dire... Il n'y a pas "rien", mais il n'y a pas de papillons non plus. Parce que je les chasse, moi, ces débiles de papillons. Sauf que ma réaction démesurée de la semaine passée et le mal-être qui en a découlé, je me dois de m'avouer que je l'aime pas "juste bien".


De votre côté, vous me donnez toutes les clés pour comprendre ce qui ne va pas chez moi : confiance en soi sur la pente descendante, estime de soi douteuse, blessures encore ouvertes, peur du jugement des autres, peur de l'abandon, peur de me montrer authentique, peur, peur, peur...


En fait, cette relation pourrait être beaucoup plus simple si je n'avais pas autant peur et si je ne me posais pas autant de questions. Paige, je suis aussi de celles qui pensent à la fusée qui va déconner en plein feu d'artifice. De son côté, de ce que j'ai décodé, il ne se pose pas de question et visiblement, c'est bénéfique pour le moral.


Puis, j'ai réfléchi aussi à cette lubie de vouloir se cacher. Ça vient de moi. Je suis terriblement bien quand je suis seule avec lui : complètement déconnectée, comme dans une bulle hermétique au monde extérieur, entourée d'affection, sans doute de tendresse. Je ne pense à rien de "parasite", je vis l'instant pleinement. Parfois, je voudrais juste que le temps s'arrête. Je veux garder cet "état de grâce" rien que pour moi. En dehors de cette bulle, tout change... Comme si j'avais plus de chance de garder ça en le tenant secret. Et en l'écrivant, je me rends compte que je ne me l'explique pas et ça n'a pas vraiment de sens. L'histoire de la drague faisant foi, j'imagine...


En gros, je suis encore en plein tri des informations. Vous m'avez aussi rappelé de penser à moi, à m'écouter... Du coup, je repense à ce dont j'ai envie, pas envie... Et je reviens à tout un tas de contradictions. Je suppose que ça veut dire que je ne sais clairement pas ce que je veux. Trop tôt.


Je vais m'arrêter ici pour éviter trop de lourdeur et de répétitions. Merci beaucoup pour vos mots et vos pensées 😘

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  • 2 semaines après...
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Hello,


Merci pour ton message Kalinka, c'est plein de sagesse et me donne encore matière à réfléchir. Et je réagis peut-être encore un peu trop à chaud. Parce que j'ai dix mille choses à écrire. Sans doute pas des trucs super importants, mais ce sont des morceaux d'histoires que j'ai jetés ici au fil des mois.


Je me retrouve assez bien dans cette histoire du grillon qui voudrait être un papillon et puis finalement pas, mais quand même... La contradiction, encore. Comme tu le dis, vivre caché a ses avantages et ses inconvénients, tout comme s'afficher. Mais sans doute que la question ne se pose plus maintenant... Mais oui, cette histoire secrète me faisait vibrer, c'était à moi.


Je ne sais pas par où commencer, c'est habituel. C'est une de ces nuits difficiles où je suis incapable de travailler, ni de dormir. Mon ex (celui du début de l'histoire) me manque. Je voudrais revenir à une de ces nuits où il m'écoutait encore, où il m'aimait encore, où il me suffisait d'être dans ses bras pour peut-être pleurer un peu mais finir par oublier et m'endormir contre lui, rassurée, aimée. Je pense beaucoup à lui ces temps-ci, entre amertume et nostalgie, les larmes aux yeux.


J'ai réellement fait un retour en arrière, du jour au lendemain. Je pense que c'est venu d'un événement tout à fait extérieur à ces histoires de coeur. Cela vient de ma famille, des membres déçus de moi, de ce que je fais, ce que je suis... C'est terriblement difficile à avaler et je me sens comme une me*de. A cela, j'ajoute une certaine prise de poids, ce qui ne m'aide pas davantage.


Le week-end du 16, qui était donc positif, j'ai revu "le nouveau" et l'histoire de la drague n'est pas revenue sur le tapis comme c'était initialement prévu. Mais je pense qu'on a passé notre meilleure soirée ensemble, on a tellement ri, je me suis encore une fois sentie hors du temps. Mais la semaine qui a suivi a été différente en terme de communication... Nous avons discuté de choses et d'autres comme souvent, mais d'ordinaire il finissait toujours par dévier la conversation sur des sujets un peu plus légers, voire "olé olé", si je puis dire. Ça m'a étonnée, mais pas tellement inquiétée, j'ai mis ça sur le compte de ses projets du week-end suivant, un truc important.


Et puis... Là, vous allez vraiment m'engueuler encore, parce que notre ami FB entre en scène. "La fille de la drague". Je vois sa bête face passer dans mon fil d'actualité. Ils sont devenus amis. Et merde. Je suis passée par toutes les couleurs... Et je suis pratiquement sûre que son changement de comportement est lié à elle. Elle doit lui plaire. Plus proche de son âge, femme active, sportive, voyageuse,... Ben oui, je plaide coupable, j'ai fait la fouine. Et autre indice un peu bizarre... Il me parle d'un "on" qui dit des trucs positifs sur lui et il me demande ce que j'en pense. Je comprends pas trop la démarche...


Ce week-end, truc important pour lui donc, déplacement à l'étranger pour moi. On ne se voit pas. Problèmes de réseau et autre chose à faire que zoner sur le téléphone, on communique très peu. Je reviens, on échange sur nos expériences du week-end, toujours sans dévier. J'en ai un peu marre, donc je l'asticote un peu et vlan, réaction placide. Vous allez me dire que ce sont des bêtises, que Messenger c'est du caca, mais je pense que je ne l'intéresse plus comme "petite copine" (vous pouvez remplacer les lettres en gardant les initiales des deux mots, aussi).


J'en ai parlé à un ami commun (au courant, donc) qui me demandait des nouvelles de "nous" et il m'a dit qu'il ne ferait jamais ça, que c'est quelqu'un qui a des valeurs, du respect et que c'est pas un connard. Hm... Moi je pense qu'il est un peu comme une abeille, il butine. J'étais peut-être une transition pour lui, comme il en est (était ?) une pour moi. Mais il est un peu comme ça pour tout dans la vie, je crois. Et j'ai l'impression qu'il se lasse vite. Et je pense aussi qu'il n'a aucune idée de ce que sa démarche peut me faire à l'intérieur. C'est de ma faute, j'avais qu'à être honnête et lui expliquer à qui il avait à faire sur le plan émotionnel et pas me la jouer insensible. Tout ça me rend assez triste et déçue. Et je me sens dévalorisée par rapport à "la fille de la drague", je me remets en question.


Et cette maudite peur de l'abandon... C'est pas une peur, c'est une phobie. Parce que quand j'ai commencé à psychoter, j'ai fait une crise d'angoisse. Et à chaque fois que je pense à lui, à ce qui va se passer, quand il va me le dire, quand je vais le voir et si moi je dois prendre les devants, remettre à nouveau les pieds dans le plat... Je suis mortifiée, j'en ai mal au ventre. Mais je vais devoir faire face, je le sais.


Puis, si je fais le point sur mes relations jusqu'à présent, je me suis toujours pliée en quatre pour ne pas déplaire, faire que ça marche, que ça se passe bien, éviter les prises de tête... Bref, ce truc d'être soi-même sans vraiment l'être, de pas s'exprimer quand j'en ai besoin etc. Et au final, je me fais toujours jeter. Et je vais toujours vers des gars dont les priorités sont ailleurs. Des mecs souvent rongés par la passion, des esprits libres... Bizarrement, je ne suis jamais tombée amoureuse de gars qui, même s'ils étaient gentils, attentionnés avec moi, n'avaient pas ce "truc en plus". Tristement, je me sens coincée dans mon "idéal", même si "le nouveau" s'en éloignait sur pas mal de points... Mais pas celui du passionné. Je réfléchis vraiment à tout ça. Je rêve de trouver mon âme soeur et l'hypothèse qu'elle n'existe probablement pas et que je vais probablement enchaîner les déceptions m'attriste aussi beaucoup.


Enfin, après tout ce bordel pas très censé, ni ordonné... Je m'en excuse, mais ne faites pas spécialement attention, ça doit juste sortir de moi. Après tout ce blabla, je reviens sur une "vieille histoire" pour ceux qui me suivent depuis le début. J'avais eu un crush phénoménal sur un musicien vers janvier/février. Il m'avait pris dans ses bras en fin de soirée, j'en n'avais presque pas dormi pendant une semaine. Entre temps, on avait eu quelques échanges virtuels furtifs. Ben, je l'ai revu... Et je peux m'arrêter là. Je n'étais pas dans un esprit de drague du tout (autant que possible, j'essaie de ne pas faire ce que je reproche aux autres), mais j'étais curieuse de ces "retrouvailles". Hm... On s'est serré la main et on a parlé 2 minutes à tout casser. Fin du game.


Sur cette note un peu plus "drôle" et l'énorme pavé qui précède, je vous laisse... Emmitouflée dans ma musique, délestée d'une partie des pensées qui m'empêchaient de trouver le sommeil, je le sens enfin me gagner. Merci d'être là, d'une façon ou d'une autre.


Des bises.

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Bonsoir Kalinka,


Je te remercie beaucoup pour ta réponse, je l'ai lue et relue avant d'essayer de répondre quelque chose de sensé. Dans tous les cas, j'admire ton analyse. Je vais essayer de ne pas être trop longue...


Je vais peut-être commencer par ce qui ne concerne pas le coeur et qui me mine tout autant, peut-être plus. Je sais au fond que je ne suis pas merdique. J'ai même la prétention de croire que ce que je fais est plutôt bien. En deux ans de journalisme, j'ai un beau "palmarès", si je peux le dire comme ça. Seulement voilà, ces deux ans de journalisme ne m'ont pas rapporté un rond. Ma famille (au sens large) voit ça comme un hobby, une lubie... En attendant, ça m'a tenue active pendant que je cherchais inlassablement un travail. J'ai fini par en trouver un, un mi-temps dans l'administratif. Je pensais qu'enfin ils seraient contents et un peu fiers de moi... J'ai eu tort. Moi, c'est quelque chose qui me convient, qui me rend heureuse et m'épanouit. Mais eux, m'imaginaient faire quelque chose de plus prestigieux. Et certains disent des horreurs sur moi par rapport à mes choix différents, elles me sont revenues. Ça, plus le favoritisme envers ma soeur ou mes cousins parce qu'ils font des choses "concrètes" qui "rapportent". C'était déjà venu sur ce fil et j'avais réussi à passer outre quelques temps, pensant que l'amélioration de ma situation changerait leur opinion. Je me suis trompée et ça m'a fait l'effet d'un coup de massue sur la tête. Retour en arrière, donc. Je sais que je ne devrais pas prêter attention au regard des autres, j'y travaille, mais venant de ma famille, de gens qui sont censés m'aimer, me soutenir, c'est terriblement blessant. Je me suis toujours sentie un peu incomprise, mais là j'en suis convaincue. Et je ne pense pas pouvoir changer ça, ce qui me rend encore plus triste.


Volet coeur maintenant... Pas brillant.


Je n'ai pas eu tellement de déboires amoureux depuis mon ex, mais peut-être que c'est à cause de celui que je suis plus ou moins en train de vivre que je suis nostalgique de notre relation. On a été tellement bien ensemble et jusqu'à ce que tout parte en vrille, j'avais quelqu'un sur qui compter. Enfin, je n'étais pas aussi déprimée, c'est vrai. Mais là, j'ai besoin de parler et je me trouve démunie. J'ai envie d'une épaule, de bras, de caresses dans les cheveux, de mots réconfortants... Aussi, ça va bientôt faire un an et je pense que ça me travaille.


Pour répondre à ta question, ce n'est pas terminé. Je peux pas. J'arrive pas.

Il revient toujours... Et ce week-end j'ai encore fait l'idiote.


Je ne m'explique toujours pas vraiment cette obsession du secret... Pas envie qu'on se réjouisse pour moi, alors que ça va de toute façon finir ? Pas envie de questions, pas envie de présentations,... Juste envie de garder ça pour moi ? Pour être tranquille ?


On a un peu parlé sur la vie en général et j'ai compris qu'il ne voulait pas d'attache. J'en ai saisi plus ou moins les raisons, je les comprends. On est sur la même longueur d'onde sur certains points, mais pas les relations. De fait, ça ne peut pas me convenir. Et je comprends que les relations type "sex friend" ne sont pas pour moi non plus. Je pense que c'est fait pour les gens qui savent exactement ce qu'ils veulent et qui se sentent bien dans leur tête, ceux qui s'aiment assez pour ne pas avoir besoin de plus. Je pensais que ça m'aiderait à me réparer, à me détendre par rapport à tous mes questionnements... Cela fonctionnait au début et je commençais à être contente de l'attachement naissant, jusqu'à la fameuse soirée... J'ai pété un plomb à ce moment-là et suis retombée dans la spirale des prises de tête (toute seule dans mon coin), des "et si" et la parano.


J'ai du mal à dire ce que je montre de moi et ce qu'il aurait pu en apprendre. Quand on se voit, je mets le bouton "off" sur ce qui tourne en boucle dans ma tête. Et je ne me force pas, je me sens vraiment bien à l'instant t. Donc, je suis plutôt enjouée, positive... J'ai laissé un peu de place à ma spontanéité (elle ne m'a pas vraiment laissé le choix, ahah). Maintenant, est-ce que mes gestes trahissent cette sensibilité ? Certaines choses que je dis ? Vraiment difficile à dire. Si on stoppe, ce qui est clairement la décision qui s'impose, je perds mon échappatoire, quelque part.


Très vrai ce que tu dis sur la comparaison avec l'autre fille. Tu as raison. C'est quelque chose que je sais et que je dois intégrer. J'essaie de me la sortir de la tête, vraiment...


Tu as raison aussi sur cette épée de Damoclès... Mais j'ai l'impression que l'aurai toujours. Je ne sais pas si je pourrai à nouveau faire complètement confiance à quelqu'un et être rassurée. Je sais que si j'initie la conversation, il va dire stop. Pourquoi je m'inflige ça ? J'ai peur de retrouver ma solitude complète... Là, j'ai au moins un contact, un semblant d'affection...


Là, tu me diras que tu ne peux plus rien pour moi et que je dois me débrouiller, parce que c'est du masochisme. J'en ai conscience et suis assez honteuse de tomber là. Mais je sais qu'on aura cette conversation tôt ou tard, tu m'en fais prendre conscience. Ce choix s'impose de plus en plus. Ce n'est pas juste de ne pas s'écouter et sans doute que prendre soin de soi passe par ça aussi. Je dois rassembler beaucoup de forces pour ça et pouvoir affronter la suite.


Je ne sais pas si ça se mérite, mais j'aimerais bien savoir ce que ça fait d'être une priorité, oui...


Le passage sur l'idéal me fait sacrément réfléchir... Parce qu'il n'y a pas que l'homme idéal, il y a la vie idéale, le travail idéal,... Y'a quasi rien dans ma vie qui corresponde à mon idéal (à ce que j'imaginais plus jeune notamment), hormis le fait que je sois journaliste... Mais je ne peux pas en vivre. J'me sens toujours un peu coincée dans ma vie, même si ça s'est amélioré depuis que je suis ici.


Peut-être que ce dont je rêve n'existe pas en terme de relation. J'ai vu que je pouvais aller au delà de mon idéal "physique" (à un détail près pour lequel j'ai vraiment du mal). Mais le côté "passion"... Oui, il faudrait trouver une passion "équilibrée"... Je suis moi-même passionnée, mais je vois ça différemment. Quand je suis amoureuse, je m'arrange pour donner de mon temps à l'être aimé quoiqu'il arrive. Je n'annulerais pas un festival ou une interview pour l'amoureux, mais je ferai en sorte qu'on se voit à un autre moment... Parce que c'est aussi important pour moi. Mais l'idéal idéal, serait qu'on puisse faire ces choses ensemble... C'est ce que j'adorais avec mon ex dans les bons jours : quand j'allais à ses concerts et qu'il m'accompagnait sur certains events aussi. J'aimerais retrouver ce genre de truc... Et si pas, quelqu'un qui m'empêche pas. En fait, j'accepte plein de trucs dans les relations, mais pas qu'on m'empêche, ça c'est quelque chose que je ne supporte pas. Et souvent ces mecs "libres" ne discutent pas avec ça. C'est au moins un avantage à ce genre de gars-là.


Perso, je suis triste quand j'entends des gars qui se plaignent que leurs femmes ne veulent jamais les accompagner ou qu'elles leur font une tête au carré s'ils rentrent pas à telle heure. Ou quand des gars se coupent les cheveux, parce que leurs femmes... Ou carrément qu'ils arrêtent la musique, parce que leurs femmes... On peut voir ça comme une preuve d'amour, mais moi je vois ça comme une soumission... C'est étrange. Personnellement, je n'empêche jamais non plus, j'ai juste besoin de mon quota d'attention et de contact. Ce qui n'existait plus avec mon ex.


Je trouve que ça rend beau, la passion. Leurs yeux qui brillent quand ils en parlent,... Mais, je m'égare...


Merci de m'avoir fait un schéma. J'espère que je le comprends bien. Je sais que le monde est vaste...

Faut-il avoir le courage de l'explorer. Je vais essayer à l'avenir de voir encore plus au-delà...


Merci pour tout. Je le vois dans les jours qui viennent, je donnerai des nouvelles :)


Des bises.

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Oh 🙂

C'est tellement gentil, ça me touche.


Ça peut aller. C'est moins pire, disons.

On a parlé un peu, c'est venu de lui. Ses mots résonnent encore dans ma tête : "Sois toi-même".


Je vois ma psy tout à l'heure, il est vraiment temps, même si j'ai déjà pu faire du tri ici.

J'en ferai un topo par la suite, voir comment se passe le week-end, etc.


Pour l'anecdote, "le mec virtuel" (qui avait disparu du jour au lendemain) a resurgi comme si de rien n'était. Je l'ai gentiment envoyé sur les roses en expliquant que les choses avaient changés. Il m'a traitée de grosse sal*pe, en gros. Wouhou !


A bientôt, des bises 😘

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Bonsoir ici,


Je n'ai pas réagi des masses, parce que j'ai régressé et je m'en veux.

Le week-end dernier ne s'est pas passé comme je l'espérais, pas eu de "rendez-vous", mais une crise à gérer côté "pro". J'ai passé beaucoup de temps au lit pour éviter d'y penser.


Entre mes problèmes de famille, le travail, l'avenir inexistant, cette histoire de "couple" et la nostalgie qui revient, je me suis effondrée chez ma psy. Elle a bien compris que c'était la foire et suggère que je repasse à une séance toutes les deux semaines. Pour la famille, ses conseils sont applicables.


Question "relation", moins. Je lui ai rapporté la discussion qu'on avait eu la semaine avant sur le fait d'être moi-même et elle a trouvé ça positif. Puis, elle m'a demandé quelles réactions j'avais dans certaines situations du "quotidien" et ça m'a fait comprendre que j'agissais vraiment étrangement et dans ces moments-là, je dois effectivement être chiante, alors que tout ce que je veux c'est ne pas déranger. J'ai honte de détailler tellement c'est absurde, en fait. Et j'ai peur de ne pas réussir à me défaire de ces mauvaises habitudes.


Je raconte dans le désordre, désolée. Mais la dernière fois qu'on s'est vus, c'était en public. Du coup, je n'étais pas très à l'aise à l'idée, vu l'expérience précédente. Finalement, j'ai réussi à ne pas me comporter en animal sauvage et il n'y a pas eu de distance entre nous, comme les autres fois. C'était beaucoup plus agréable, forcément. A la fin de la soirée, je me sentais vraiment bien. Tellement, que j'ai failli dire une grosse bêtise. Je n'ai pas compris pourquoi ces mots se sont précipités, du coup je suis rentrée chez moi un peu "choquée" par cet "aveu".


Les interrogations n'ont pas tardé à refaire surface. Y'a eu le week-end pourri à moitié au lit, donc et la semaine a repris avec un moral douteux et une perte d'appétit. J'ai pensé à ce que ma psy m'a dit et j'ai réfléchi à mon comportement envers lui quand on n'est pas ensemble. Je ruminais qu'on ne discute pas tous les jours. Mais en fait, je n'établis jamais le contact. Pourquoi ? Encore une fois, j'ai peur de le déranger. Donc, je me dis que c'est p'têt pas cool pour lui qu'il doive toujours venir vers moi... En fait, clairement, je dois donner l'impression de m'en foutre complètement.


Comme tu l'as dit, Kalinka, je me prends beaucoup trop la tête et forcément c'est mauvais pour moi. Ça pourrait être bien plus chouette si j'arrivais à me détendre et à vivre les choses comme elles viennent, comme aux premières semaines. Cela dit, j'ai l'impression que ça se passera toujours comme ça. Et pour revenir sur une autre remarque, je ne sais pas si j'arriverais à me défaire de l'idée d'avoir une épée au-dessus de la tête en étant dans une relation et ne plus avoir cette certitude que l'autre va de toute façon me laisser tomber. Aussi, même si je n'en parle pas avec lui, je me demande si tout ce malaise ne se ressent pas d'une manière ou d'une autre et qu'il aurait moins envie de me voir à cause de ça. Je suis vraiment dans un état d'esprit complètement différent de quand on a commencé à se voir.


Dans l'immédiat, je me sens encore incapable de prendre une vraie décision par rapport à lui. Enfin, je me sens incapable de prendre n'importe quelle décision actuellement pour être honnête. J'suis vraiment perdue et fatiguée.


Des bises.

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Bonsoir Endlessly,


Juste un petit mot,


Tu choisis des relations qui te renvoient une mauvaise image de toi. Des relations où tu ne te sens pas assez jolie, pas assez bien, pas assez aimable. Tu es toujours sur le qui-vive et en alerte.


Peut-être qu'en y allant plus lentement au début dans tes relations, en commençant par de l'amitié par exemple, tu pourrais mieux identifier le type personne qui te convient.


Rien ne t'empêche d'aimer les personnes "passionnées" et "torturées" si tu n'arrives pas à faire autrement, mais dans ce cas, tu sais que tu n'en attends rien... si ce n'est des instants volés...

Pour le reste, tu continues ton chemin.


Mais choisir des personnes passionnées, torturées et absentes en espérant secrètement qu'ils fassent de toi leur "the one" ou qu'ils soient en mesure de faire la transition "plan cul" => "petite copine dont on prend vraiment soin"...Non ça ne marche pas. C'est perdu d'avance et tu le sais.


Toute cette énergie que tu dépenses pour ces hommes-là, c'est toute l'énergie que tu ne mets pas à ton service sur le plan perso (à prendre soin de toi) et pro etc.


Un homme présent, bien dans sa peau et amoureux sans pour autant être pot de colle ou trop gentil, ça existe. Toi aussi tu as besoin de stabilité et que quelqu'un soit là pour toi. Pas d'une relation bancale ou de quelqu'un qui vient en rajouter une couche et te confirmer que tu ne sortiras jamais de cette spirale.


Prends soin de toi.

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Bonsoir ici,


Merci Lully pour tes encouragements. Cependant, j'ai retiré mon vomi de l'autre jour, j'étais dans un état émotionnel catastrophique, complètement hors de moi. Je m'en excuse.


Merci aussi Kalinka, je viens souvent relire tes messages, même si j'ai beaucoup de mal à mettre en place tes conseils. Je sais malgré tout que tu as raison.


J'étais repartie sur une bonne base avec des éléments positifs et quelques résolutions pour que ça aille mieux. J'ai repris un peu de sport, j'ai trouvé un deuxième "vrai job" pour compléter l'autre et j'avais décidé de ne plus me casser la tête avec l'homme, puisqu'on avait encore passé un super moment la dernière fois qu'on s'est vus (alors que je retournais encore le truc dans tous les sens dans ma tête juste avant). Je me sentais un peu mieux.


Mais ça n'a pas duré. Voilà que je m'engueule avec un "ami". Quelqu'un que je connais depuis quelques années, mais avec qui je passais énormément de temps depuis pas mal de mois, ayant rejoint mon projet bénévole. On s'entendait super bien sur le plan amical, pas d’ambiguïté à l'horizon. Je le savais déprimé depuis un moment, mais il ne voulait jamais en parler, donc je le laissais tranquille avec ça. Ce week-end : petite soirée entre potes. L'ami en question est présent et tout se passe bien jusqu'à ce qu'il s'isole. On se marrait bien, donc je trouvais ça dommage qu'il reste en retrait et qu'il ne s'amuse pas vraiment... Je décide donc d'aller lui parler pour qu'il se joigne à nous. Et voilà qu'il commence à m'engueuler comme du poisson pourri en me disant qu'en gros c'est pas mon problème s'il décide de rester tout seul. Jamais d'la vie on m'a parlé comme ça. Il a fini son laïus en disant "puisque c'est comme ça, je me casse !" Et de fait, il est parti...


J'suis revenue près de mes autres potes toute blanche, j'explique le truc et ils me disent de ne pas m'en faire, que s'il a décidé d'être difficile ces derniers temps, c'est pas de ma faute. Bref, ils essaient de me rassurer. Ça marche un peu et la soirée reprend dans la bonne humeur.


Je rentre chez moi super contente, ayant un peu oublié cet événement fâcheux, mais mon téléphone laissé dans le fond de mon sac jusqu'alors, me rappelle à l'ordre : j'ai au moins 20 messages de "l'ami" qui me reproche tout et n'importe quoi et qui s'adresse à moi comme si j'étais la pire des enflures. Pour résumer fortement, je suis une profiteuse qui s'en fout de lui. On a eu un débat complètement stérile où je me suis défendue tant bien que mal et il a continué à me balancer des horreurs. Je suis vraiment sortie de mes gonds et ai fait une grosse crise.


J'ai voulu en parler à l'homme, en oubliant complètement qu'il était pas loin des trois heures du matin. Avec le recul, je comprends un peu pourquoi il ne m'a pas vraiment secouru. Et j'étais tellement dans tous mes états que mes messages ne voulaient pratiquement rien dire. En gros, j'ai certainement dû passer pour une folle. Bien joué ! Sauf que sur le moment ça m'a renvoyé à ma solitude et sur le fait que je n'arrive pas à gérer les choses seules. Quand il s'agit d'émotions, je pars en crise de panique et ne gère plus rien du tout.


Le lendemain, le gars m'a renvoyé un nouveau monologue sans s'excuser pour autant, je dirais même en en remettant une couche sur tout ce qu'il me reproche, mais exprimé de façon plus polie. Et dans tout ça, il ajoute qu'il est amoureux de moi depuis longtemps et qu'en gros c'est à cause de moi qu'il déprime parce que ce n'est pas réciproque. J'ai juste eu envie de mourir.


Ça m'a rappelé cette histoire de "harcèlement" avec un autre type, il y a quelques mois de ça. Je ne sais pas ce que je peux bien faire de traviole pour me retrouver dans des histoires pareilles. Je dois forcément faire quelque chose de mal pour que ça vire toujours au drama. Enfin, dans ce cas-ci, il n'y avait aucune trace de drague de sa part. A la limite, des marques d'attention, mais comme on peut très bien le faire entre amis. Je n'ai jamais pensé que si on passait autant de temps ensemble, c'est parce qu'il espérait quelque chose. Donc voilà, je me sens mal par rapport à ça et ne sais pas trop quoi faire "avec lui". Sachant qu'il y a pas été de main-morte sur les reproches, je n'ai plus tellement envie qu'on reste amis.


Et je termine en reparlant de l'homme... On ne s'est plus parlés depuis ce week-end, du coup. J'imagine que ma crise n'y est pas pour rien et je n'ose pas retourner vers lui, j'ai un peu honte. Je sais aussi qu'il a une grosse semaine et j'ai pas envie de le déranger. Mais ça a remis le doute dans ma cervelle d'oiseau. On se voit ce week-end et à nouveau, je crains nos réactions. Je sais que je ne peux pas savoir où on en est si je ne le demande pas et comme j'ai peur du résultat, je n'essaie pas de rassembler du courage pour le faire. J'attends de voir...


Parfois, je me dis que je devrais faire une sorte de cure d'isolement : ne voir et ne parler à personne, couper mon téléphone, mon wifi et compagnie et uniquement me concentrer sur des activités personnelles. Ou partir quelques jours ailleurs, pas forcément loin, mais me couper un peu du reste pour voir si ça peut m'aider. J'avais eu cette envie à un moment donné, mais je suis toujours rattrapée par des choses à faire et c'est quasi impossible de déconnecter. Et maintenant qu'il s'est passé ça, là, cette envie me reprend. Mais j'ai plus l'impression que c'est une fuite, plus qu'un moyen de résoudre ce qui ne va pas.


Enfin, sur cet encore bien trop long monologue, je vais essayer de trouver le sommeil.


Des bises.

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Bonjour Endlessly


Je me permets de repasser sur ton fil pour réagir à ton dernier message et à ton grand chagrin et notamment à cette partie là

 

Je ne sais pas ce que je peux bien faire de traviole pour me retrouver dans des histoires pareilles. Je dois forcément faire quelque chose de mal pour que ça vire toujours au drama

 

On a déjà parlé ici du fait qu'on attire les personnes toxiques par notre névrose clignotante sur notre front. Mais au-delà de ça, les gens "sains" peuvent aussi se retrouver dans ta situation MAIS ce qui change, ce n'est pas le fait de se retrouver dans cette situation, c'est...comment ils s'en sortent


face à un sketch pareil de ton pote par exemple, une personne saine, bien dans ses bottes, ne l'aurait sûrement pas rappelé à 3h du matin, et n'aurait pas non plus "accepté" de se laisser aller dans une conversation de 2h où il s'en prend plein la gueule


quelqu'un de bien dans ses bottes, attend le lendemain matin, d'être frais et dispo, le rappelle distraitement et si l'autre s'emballe, lui dit "je suis pas ton paillasson, tu me rappelleras quand tu seras calmé, bisous" ET surtout, quelqu'un bien dans ses bottes, fait tout ça, sans que ça ne l'empêche de dormir, ni le gêne particulièrement.


Ce qui différencie essentiellement les gens névrosés des gens sains, ce n'est pas tant ce qui leur arrive, c'est la façon dont ils gèrent ce qui leur arrive.

 

Parfois, je me dis que je devrais faire une sorte de cure d'isolement : ne voir et ne parler à personne, couper mon téléphone, mon wifi et compagnie et uniquement me concentrer sur des activités personnelles

 

et bien oui. C'est quelque chose dont on avait parlé sur le fil de Janysse, oui, il y a aussi un moment où il faut cesser de vouloir courir le 100m aussi vite que Usain Bolt, alors qu'on est cloué dans un fauteuil roulant. Les relations humaines te posent, pour le moment, des difficultés. Tu suis une psychothérapie, ça ira mieux, de mieux en mieux, petit à petit, mais en attendant OUI, mille fois OUI, protège toi !!! et se protéger, consiste avant tout à éviter les situations A RISQUE.


Quelqu'un qui a le vertige, ne décide pas de faire une randonnée en haute montagne ;)


Courage Endlessly !

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Bonjour Endlessly,


Pas de problème. ;)


L'état dans lequel tu te trouves en ce moment fait que tu es plus fragile et plus susceptible mais essaie de lâcher-prise sur ce genre de situations. Tu ne sais pas ce qu'il se passe dans la tête des autres et tu ne pourras jamais satisfaire tout le temps tout le monde, donc laisse tomber ces dépenses d'énergie et ne cherche plus à te justifier constamment.


La cure d'isolement peut vraiment te faire du bien, et c'est encore mieux si après celle-ci, tu échappes à des situations malsaines sur le plan amoureux.

Je pense (mais me trompe peut-être) que l'homme avec lequel tu es n'es pas celui qui est le plus à même de t'apporter de la stabilité. Après c'est un choix, ni bon, ni mauvais. Juste un choix que l'on assume (ou pas d'ailleurs).


Je me pose la question, est-ce que cet ami est un homme "gentil" par hasard ?


Peut-être qu'avancer seule un certain temps et profiter de ton indépendance peut t'aider à rencontrer d'autres personnes, et à faire des choix qui te rendraient plus heureuse.

Je te laisse faire ton petit chemin et te souhaite que ça se passe au mieux. Bonne continuation, Endlessly.

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Bonsoir ici,


Merci Paige ! Tu as raison... Encore une fois.

En y repensant, je me suis dit "mais oui, andouille, pourquoi tu l'as pas laissé dans le vent (au moins le temps que tu dormes) ?!" Je pense que c'est "juste" parce que je n'aime pas qu'on me reproche des trucs... En général (même si ça peut être justifié, forcément), mais encore plus quand c'est faux.


Je vais reparler de ces relations avec les gens en général avec ma psy, parce que ces derniers temps, c'était plus axé sur les relations avec les membres de ma famille et sur "être soi-même" dans une relation amoureuse. Mais de fait, ça et la gestion de mes émotions, c'est une catastrophe.


Cette citation m'a fait sourire : "il faut cesser de vouloir courir le 100m aussi vite que Usain Bolt, alors qu'on est cloué dans un fauteuil roulant", mais je m'y suis retrouvée. Je veux tout faire à tout prix, alors que j'ai besoin de temps pour moi. Du temps pour moi, ça comprend aussi mes "vrais jobs" qui me font vraiment beaucoup de bien, bizarrement. Je dis bizarrement, parce que je connais tout un tas de gens qui détestent bosser. Je me dis que j'ai de la chance d'être tombée sur des contrats épanouissants et de chouettes équipes. Je suis beaucoup moins stressée au bureau que dans mon taff bénévole où on passe son temps à régler des conflits en courant après les deadlines et les factures. Bref, pour l'instant, mes jobs payés font office de bol d'air dont j'ai besoin. Même si je pense toujours à partir m'isoler quelques jours en début d'année prochaine.


Tu as raison aussi, Lully... J'ai quelques soucis avec le "lâcher prise", mais j'entends bien que c'est nécessaire. Je fais de mon mieux pour y arriver, penser à d'autres choses. Parfois ça marche, d'autre fois ça revient.


Pour l'ami qui m'a fait sa crise, je le voyais comme quelqu'un de vraiment gentil... Là, j'ai un peu changé de vision, forcément. On continue à bosser ensemble, sans se voir, et il est désagréable au possible. Pourquoi cette question, en fait ?


Sur le plan amoureux, c'est vraiment compliqué dans ma tête. L'homme que je vois n'est effectivement pas à même de m'apporter certaines choses dont j'ai besoin. Ce n'est pas un homme rassurant, par exemple. Je sais aussi que je ne suis pas une priorité pour lui. Mais il m'apporte d'autres choses, dont j'ai également besoin. Voir la vie autrement, par exemple... Ce fameux lâcher prise, aussi. Il remet en question, sans le savoir, beaucoup de choses. Avec lui, j'explore d'autres possibilités. Les tourments, je me les cause à moi-même, parce que je suis complètement flippée. Ici, ça va un peu mieux, même si j'ai toujours l'impression qu'il sortira de ma vie du jour au lendemain. En attendant, sa compagnie m'est toujours vraiment agréable et c'est à moi de respirer dans les moments où on ne se voit pas et à relativiser certaines choses. Ce qui me fait du bien aussi en ce moment, c'est qu'on se parle de choses plus "profondes". On est un peu sortis des jeux de séduction pour se poser et parler de nous. J'espère juste que c'est bon signe.


J'ai encore beaucoup de moments bizarres, mais j'essaie vraiment de faire des efforts pour que ça se passe mieux. Mais j'ai des efforts à faire dans beaucoup de domaines. J'crois que je suis pas sortie de l'auberge !


Moooh Kalinka (enfin, je crois, tu as changé de pseudo ?), je t'envoie des bisous aussi 😘💙


Bises et merci du soutien !

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Ah,


Généralement les "hommes gentils" t'envoient 15 mille milliards de signes parce qu'ils te veulent toi, et toi, tu es incapable de voir ces signes parce que tu es affairée à conquérir quelqu'un qui ne veut pas de toi.


Résultat, tu l'ignores prodigieusement alors que ça fait des mois voire des années qu'il ne rêve que de toi et un beau jour il pète un câble. Normal.



Mais bon, ça reste son problème à lui, de ne pas t'avouer ce qu'il ressent pour toi.

Et ça reste ton choix à toi de vouloir quelqu'un qui ne te prête que peu d'attention.



Il y a quelque part un entre deux. Des hommes qui ne sont ni trop gentils, ni de sales types, des hommes à qui tu plais et qui te plaisent. Ceux-là tu les détectes mais tu les fuis, par peur d'entrer en relation, par peur de l'engagement (parce que tu ne te sens par prête), par peur que ça marche, par peur que tout se casse la gueule.


Donc tu t'assures de toujours tout bien faire foirer, au moins là tu es sûre, tu ne seras jamais déçue.

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Lully,


Je te trouve un peu rude...


Ok, je suis relativement foireuse et je "choisis" mal avec qui je sors.


Mais après, le gars en question, ça fait effectivement plusieurs années qu'on se connait et il ne m'a jamais envoyé un seul "signe". On a passé beaucoup de temps ensemble ces six derniers mois en ayant des relations juste cordiales et j'étais contente d'avoir ce genre de pote qui me tourne pas lourdement autour.


Le gars avec qui je sors, il m'a clairement draguée, il n'a pas fallu qu'on se croise 36 fois pour que je comprenne qu'éventuellement je l'intéressais. Regards en coin, compliments, allusions, petites blagues, être tactile,...


Ce que je veux dire par là, c'est que si tu ne manifestes aucun intérêt, moi, je peux pas le sentir. Être sympa avec quelqu'un, ça n'a rien d'ambigu. Et se réveiller du jour au lendemain en me traitant de tous les noms et en osant dire que c'est de MA faute si tout va mal pour lui, ça me va loin. Qui plus est, aujourd'hui, on bosse toujours "ensemble" (à distance) et je serre franchement les dents parce qu'il me parle comme si j'étais la dernière des merdes...


S'il avait décidé qu'il allait finalement m'avouer ses sentiments, il n'aurait peut-être pas dû s'y prendre de cette façon, non ? Il m'a montré et continue d'ailleurs de me montrer une face détestable de lui et s'il avait pu se passer quelque chose entre nous, là, je suis désolée, mais c'est mort.


Pour l'entre deux, on en revient à l'idéal... Qui n'existe pas pour l'instant.

Ok, j'suis flippée à mort.

Ok, je sais pas ce que je veux.


Mais après, y'a un p'tit truc qui m'embête dans ce que tu écris et ça me rappelle un discours que ma mère m'a tenu, ainsi qu'un autre ami au moment où un autre type me tournait vraiment trop autour (épisode "harcèlement" : au début il était attentionné, puis il m'a draguée un peu, puis il a changé de look, puis il m'a draguée beaucoup, puis trop et puis a failli nous crasher sur l'autoroute à 4 grammes pour tenter de m'impressionner... LOL). Bref, bien avant que ça dégénère, j'ai parlé de cette situation à ma mère et à un ami en leur expliquant que ça ne servait à rien, car il ne me plaisait pas. C'était pas une question de "critères" (ouais, j'aime les armoires à glace, les grands ténébreux rebelles plein de cheveux et de barbe qui jouent de la guitare qui s'habillent en noir et qui ont des gros tattoos partout... Croyez-moi que ces critères sont cruellement mis à mal avec mon "copain" actuel, ça me fait beaucoup rire, d'ailleurs !), mais bien une question de feeling.


Je ne sais pas comment ça se passe pour toi, vous, ou le commun des mortels en général, mais personnellement, si y'a pas un "truc" au prime abord quand un mec commence sa parade, je marche pas. Et donc j'expliquais ça et les deux m'ont dit en gros : "Mais tu sais, peut-être qu'il pourrait te rendre heureuse, tu devrais peut-être essayer de sortir avec lui, lui laisser une chance..." Et c'est ce que je décèle un peu dans ton dernier paragraphe, Lully, non ? Je trouve ça étrange, de tenter un truc avec quelqu'un sans avoir de feeling au préalable, juste pour voir... Des avis là-dessus ?


Enfin, j'admets m'être mise dans une situation bancale, juste pour voir aussi... Ahah...

Je m'auto-trolle, c'est merveilleux :D

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