Aller au contenu

Il veut du temps, je veux des réponses : quoi faire ?


Endlessly

Messages recommandés

Hello !


Tu dois te douter de la réponse quant à cette "conversation". Comme il disait être désolé et pour le retard de sms et pour l'envoi tardif du CD, j'ai répondu que ce n'était pas grave et que je n'y pensais plus à ce CD (grosse menteuse). Pas d'ouverture. Pas de réponse.


Tu as mis le doigt dessus pour le cycle, ça coïncide. Je déteste d'autant plus ces périodes du mois, parce que ça tombe en même temps que la date de la rupture. Du coup, quand ça vient, j'me dis que ça fait un mois de plus. Et ça me fait penser que le jour de mon anniversaire, ça fera aussi un mois de plus. J'aurais dû mieux choisir la date !


Sinon oui, ce serait bien que je trouve un juste milieu... Et que j'arrive à contrôler mes maudites émotions !


Ahah je n'aurai jamais l'audace de Dame Pamela, même si mes anecdotes n'ont rien de sulfureux. Sauf si un jour mon ex devient réellement célèbre... Mais j'voudrais pas que ma famille sache ça :o


(Update rapport à casse-noisettes : Malgré lui avoir dit clairement qu'il me les brisait, il n'a eu aucune réaction, hormis celle d'aller rager dans mon dos. Il est revenu me parler comme une fleur quelques jours plus tard, je l'ai laissé dans le vent. Et aujourd'hui, rebelote pour une demande particulière : il veut acheter une de mes photos. Mes photos, c'est ma corde sensible, alors pour le coup, oui, ça flatte mon ego. Donc je me demande si c'est pas un moyen de récupérer mon attention. Du coup, je ne sais pas quoi faire, continuer à le nier ou accéder à sa demande, sachant que cette vente mettrait un peu de beurre dans mes épinards...)


Belle fin de semaine,

Des bises !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 246
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Je détestais ces périodes avant aussi, et puis j'ai fini par intégrer (et la lecture de nombreux esprits sensibles et éclairés ici même m'y a beaucoup aidée) que dans ces moments-là tu ne peux RIEN faire pour contrôler tes émotions. Ce sont tes hormones, c'est toute cette grande machine qu'est ton corps qui fait sa vie, et ça ne dépend pas de toi. Du coup tu peux relativiser et te dire que dans ces moments ça va mal mais c'est normal, et même, ça veut dire que d'ici peu ça ira beaucoup mieux (parce qu'on a tendance à péter la forme quand nos règles sont finies) ! De manière générale écouter son corps permet de relativiser beaucoup de nos émotions. Si je ne dors pas assez il y a de fortes chances que j'aie envie de pleurer plus facilement le lendemain, que j'aie des raisons de me sentir mal ou pas.


Pour le CD, je suis désolée, mais ça n'est pas étonnant, c'est même mieux pour toi plutôt que d'entretenir un truc... Et je trouve l'idée de Lys super pour la photo ! :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci les filles pour l'idée par rapport à la photo !


J'suis allée chez la psy aujourd'hui et je lui ai avoué me sentir mieux par rapport à beaucoup de choses en comparaison avec le moment où je suis arrivée chez elle, mais que par rapport à mon ex, je n'avançais pas et qu'au fond de moi je n'acceptais toujours pas cette rupture. J'ai mis ma culpabilité de côté, en admettant que je n'étais pas la seule fautive dans l'histoire. Mais ça ne rend pas la chose plus facile. Je pense pourtant avoir fait le tour de la question. Rien de plus ou du moins à rajouter que ce que j'ai pu lui dire ou que j'ai pu écrire ici. Malgré tout, ça tourne sans cesse dans ma tête, pas un jour ne passe sans que je ne pense à lui, les crises de larmes sont encore quasi quotidiennes. Elle m'a dit que si je ressassais, c'est parce que j'avais encore besoin d'en parler, de l'extérioriser. Pas l'écrire, l'exprimer de vive-voix. Et j'ai pas tellement réussi aujourd'hui, malgré ses questions et de devoir reparler du moment où on a eu notre discussion en face à face, parce que les larmes sont montées directement et j'ai honte de pleurer devant elle. Et surtout parce que quand ça commence, ça s'arrête pas. Je me sens dans l'impasse.


Et je ne peux m'empêcher de penser que dans moins d'un mois maintenant, mon souhait de le voir sur scène à nouveau sera exaucé... Moi qui voulais tellement ça et ce qui a clairement causé de grosses tensions. Je n'ai plus envie d'y aller. Pourtant, je m'y suis engagée avec mon équipe et ne pas y aller serait renoncer à de nouvelles opportunités d'interviews et aussi renoncer à voir sur scène trois groupes que j'adore. Il y aura aussi des tas de gens que j'apprécie énormément, mais même cette idée ne me met pas en joie. Là aussi, je me sens coincée.


En lisant pas mal d'histoires ici, je me disais que peut-être quatre mois plus tard, ça irait quand même mieux. Je songeais à cette fameuse reconquête, en me disant que cet événement serait la bonne occasion. Mais en fait non. A presque quatre mois, presque rien n'a changé, même si je me sens plus sûre de moi pour certaines choses, que j'ai perdu beaucoup de poids (-10kg ce jour), je sais que l'on voit la tristesse sur mon visage. Je ne suis et ne serai sans doute plus jamais cette fille un peu folle et rêveuse qu'il a rencontré il y a six ans et dont il est tombé amoureux. C'est trop tôt, je ne suis pas prête à vivre cette journée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quatre mois aujourd'hui.


Je passe à une séance de psy toutes les deux semaines au lieu d'une par semaine.

J'ai un peu de mal, mais le coût me pose un problème de conscience.


J'ai fait deux rêves insensés dernièrement, l'un où j'agressais la copine du guitariste de son groupe pour savoir si mon ex avait quelqu'un d'autre. L'autre où mon ex se trouvait chez moi et disait sortir avec une Eleonore que j'avais l'air de connaître et que je traitais d'obèse. Je ne me comporterai jamais aussi mal, même sous le coup de la colère.


J'ai parlé à ma mère du co-musicien qui me fait la causette régulièrement, elle dit comme vous, qu'il fait ça parce que la voie est libre.


Côté musique, je continue mes belles aventures de reporter. Je me raccroche à tout ça pour ne pas sombrer et je pense que je commence à comprendre comment relativiser.


Puis à côté, je continue à chercher un emploi fixe, des pistes se dégagent et j'avance en fonction de ça aussi.


Voilà pour le moment, j'espère que ça va pour vous !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou toi,


rapidement, je vois que tu vas un peu mieux.

Pour les séances psy tu peux t'adresser à un CMP (centre médico-psychologique), les consultations sont gratuites. Je suis en thérapie depuis bientôt deux ans, jamais dépensé un centime.


Bisous !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello Janysse,


Oui, ça peut aller. Je passe le week-end seule avec une montagne de boulot, donc c'est un peu la porte ouverte à la panique. Mais j'me console en me disant que lundi je reprends la route pour couvrir un concert et on fera un crochet sur la route pour l'interview d'un autre groupe. Y'a pire comme lundi.


Je sais pas si j'ai écrit un jour que j'étais de Belgique, mais j'ai quand même regardé pour les CMP. Ca existe aussi, mais dans ceux de ma région, c'est minimum 10€ par séance psy. En fait, au départ j'étais remboursée systématiquement, vu que j'ai commencé fin 2016. Mais 2017 arrivant et les séances s'enchaînant, j'ai appris que je n'avais droit qu'à 8 séances remboursées -_- C'est un peu short quand y'en a pour longtemps. J'apprécie beaucoup ma psy, donc je pense que je vais me contenter de deux séances par mois. Les problèmes globaux se résolvant petit à petit malgré tout.


Enfin, merci pour le tuyau du coup 🙂


Bisous 😘

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah oui d'accord, non je ne savais pas que tu étais de Belgique ! Effectivement j'y connais rien au système là-bas.

10e par séance c'est plutôt pas mal, c'est assez peu cher. Mais comment ça se fait que tu ne sois remboursée que 8 séances ? C'est une psychologue ou une psychiatre, je ne sais plus ?


Je suis assez curieuse du fonctionnement du système haha !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les systèmes sont super compliqués ici, en fait. Selon la mutualité où tu es, tout varie ! Et je suis assez novice dans le système, vu que j'ai seulement dû m'inscrire en septembre.


J'ai donc trouvé ceci sur le site de ma mutualité concernant le remboursement : "Intervention de maximum 20€ par séance et par bénéficiaire, sans limite d'âge, avec un maximum de 8 séances par an". Le pourquoi ? Je ne sais pas... Mais dans certaines autres mutualités, ils remboursent rien du tout pour ça. Et si j'avais pu encore bénéficier du régime de mes parents, là j'aurais pu être remboursée systématiquement, à condition d'avoir une prescription de mon généraliste.


Autrement, je vais voir une psychologue dont le prix des séances est fixé à 30€, donc effectivement, ça fait une belle différence avec le CMP.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En soi c'est déjà pas mal, les mutuelles françaises ne remboursent pas les consultations psychologues... (ou alors quelques unes très chères, et encore...) Du coup c'est pas mal comme système !


C'est sûr que financièrement ça fait quelque chose, mais l'essentiel c'est que tu continues d'y aller :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello,


Ceci est un vidage de sac supplémentaire.

D'avance, désolée pour la tartine. Y'avait longtemps, comme dirait l'autre.


Ce lundi devait être une journée formidable : road trip avec mon collègue pour une interview de fous pour ensuite nous rendre dans une autre ville afin de couvrir un concert.


Je suis surexcitée à cette idée ce dimanche soir et je ne trouve pas le sommeil, ça finit par m'énerver et je commence à ressasser rapport à mon ex, ayant toujours en tête que je vais le revoir bientôt, que ça m'angoisse, que je me pose mille questions et bien sûr je chiale jusqu'à neuf heures du matin. Après la sonnerie du réveil, je serre les dents et c'est parti pour mes derniers préparatifs. Un peu de musique et je trouve un peu d'entrain.


Seulement, sur la route vers notre première escale, j'ai pris une si grosse claque que ma tête a dû faire un tour complet. Mon collègue prend des nouvelles de mon moral et je lui explique un peu mon sommeil chaotique, ma nuit blanche et mes angoisses quant à l'approche du festival. Il m'invite à développer et je finis par cracher le morceau en racontant mes rêves récents qui, selon moi, révèlent ma plus grande peur à ce jour (après celle d'avoir été quittée) : celle d'être remplacée. J'ai peur qu'il soit accompagné à ce festival. Et là, mon collègue, qui m'avait toujours un peu encouragée à retourner vers mon ex, a tenu un tout autre discours : "Ecoute, je ne te dis pas ça pour te faire mal, mais il faut quand même te préparer tout doucement à cette idée". Le ton qu'il a employé m'a directement mis la puce à l'oreille : "Tu sais quelque chose que je ne sais pas ?"


Il me répond que non, à nouveau sur un ton douteux et son visage vire au rouge. Je lui repose la question et après un long soupir il me dit : "Ecoute, j'aime pas mentir. On ne te l'a pas dit pour ne pas que tu souffres, mais on l'a vu à tel concert et il était avec une fille".



Je n'ai pas hurlé, ni pleuré, mais j'ai cru que j'allais mourir. J'ai senti une sorte de pression intense dans la tête, ma vue s'est troublée, je me suis mise à manquer d'air et à suer. Je pense que c'était une sorte de crise d'angoisse. J'ai ouvert la fenêtre pour essayer de respirer à nouveau normalement.


Après plusieurs minutes, je me suis reprise. Mon collègue ne savait plus où se mettre. J'ai voulu savoir qui c'était. Il m'a dit qu'il ne savait pas, mais qu'elle était petite et blonde. J'ai directement pensé à S., dont j'avais parlé ici à un moment donné, une de ses amies dont les yeux criaient braguette à chaque fois qu'elle venait le voir à l'un ou l'autre concert. Il me demande si j'ai pas une photo. Je lui en montre une que j'avais prise y'a quelques années et que j'avais mise sur FB. Il me dit qu'effectivement, elle lui ressemble et me suggère d'envoyer la photo à sa femme parce qu'elle est plus physionomiste. Puis, il me dit qu'en fait il était là "en bande" et qu'il a juste remarqué qu'ils ont regardé la tête d'affiche ensemble, mais que rien laissait penser qu'ils pouvaient être en couple. Ça m'a un peu rassurée... La majorité du temps, je vais voir des concerts avec un binôme mâle, donc effectivement ça ne veut rien dire.


Entre temps, on est arrivés à destination pour faire l'interview. C'était absolument génial, un peu irréel. Bref, un très bon moment.


Puis, on a repris la route vers notre seconde destination. Et le truc est revenu sur le tapis, parce que mon collègue se sentait mal de me l'avoir dit, parce qu'il n'y avait peut-être pas de quoi s'inquiéter et que "s'il était avec elle, il avait perdu au change niveau beauté". J'ai dû rire. Elle pourrait être n'importe comment, ça ne changerait rien à mon ressenti. Je passe d'autres blabla, mais j'ai finalement envoyé la photo à la femme de mon collègue plus tard qui m'a dit : "je ne pense pas pas, elle avait les cheveux plus foncés et des lunettes". Rebelote : semblant de crise d'angoisse. Je termine le voyage en t-shirt, la fenêtre ouverte, impossible de retenir des larmes cette fois et impossible de parler. Full ambiance pour finir le voyage.


Je m'en veux énormément d'avoir infligé tout ça à mon collègue, alors que la journée devait être parfaite. Cela dit, une fois que le concert a commencé, j'ai réussi à m'évader. Le second groupe était composé de mâles charmants et chevelus, je me suis permise de rêvasser un peu. Et le groupe principal a donné un show de malades où je me suis vraiment lâchée : j'ai sauté, dansé et surtout gueulé comme un putois enragé. Sur le moment, ça m'a fait un bien fou. On est ressortis de là trempés comme des soupes et probablement puants, mais qu'est-ce qu'on s'est amusés !


Après ça, on est allés manger un bout. Le temps de commander la pizza et de la recevoir, l'état de grâce était passé. Le ciel me tombait à nouveau sur la tête et je n'ai su avaler qu'un pauvre morceau de pizza. Le voyage de retour s'est bien passé, j'ai somnolé, on a discuté d'autres choses. Arrivée chez moi, je me suis excusée pour les moments pénibles et ai filé m'effondrer de plus belle.


Ça fait plus de 36 heures que je n'ai pas réellement dormi. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Pourquoi je réagis comme ça ? Pourquoi mon corps réagit comme ça ? Je me sens d'autant plus détruite à l'idée qu'il puisse éventuellement avoir quelqu'un d'autre. C'est difficile à expliquer. Je ne pense pas que ce soit de la possessivité, de la jalousie, ou même de la haine. Tous les sentiments qui me traversent se rapportent à moi et me font me sentir dégueulasse. Il m'aurait déjà remplacée ? Comme si six années n'avaient pas compté. Comme si c'était plus facile de virer sa copine névrosée pour prendre du bon temps avec quelqu'un d'autre. Comme si je n'existais plus. Il avait dit qu'il voulait se concentrer sur sa musique, qu'il n'avait pas besoin de "ça", qu'il n'avait pas le temps. Il m'a menti ? Il s'est jamais intéressé aux filles avant que je m'acharne et il reprend déjà du service. Et moi, j'ai droit à quoi ? Des mecs tous plus débiles les uns que les autres qui me courent après, des nains de jardins hideux qui pensent m'impressionner avec leur fric et leur grosse bagnole. Et des nuits sans sommeil. Cette envie de disparaître, d'être ailleurs, permanente. J'en peux juste plus. Je deviens complètement dingue. J'ai l'impression que ça va finir par me tuer. Je dois voir ma psy vendredi, mais si j'avais pas des trucs à faire d'ici là, j'irai tout à l'heure en courant. Et d'office, pour les deux semaines, ça va pas être possible, c'est trop long. Je suis même en train d'envisager les médicaments, alors que j'étais catégorique au départ sur le fait de ne pas commencer avec ça.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour ma belle,


Triste nouvelle. Mais autant qu'elle te fasse souffrir maintenant, je peux te promettre que ça te fera avancer.


Pour ce qui est du ici et maintenant, la priorité est de t'entourer, et de prendre soin de toi.


Il est probable que cette fille ne soit rien du tout, comme tu dis tu vas souvent à des concerts avec un mec, moi aussi, donc ça peut ne rien être du tout. Mais en fait ça changerait quoi ? Qu'il soit avec une nouvelle fille ou pas, de toute façon ça ne change rien au fait que tu dois continuer à faire ton deuil. La douleur est vive évidemment, et rien qu'à te lire et au souvenir de telles nouvelles qui me sont tombées dessus, je sais à quel point tu as envie de vomir, de mourir, de t'anéantir dans le premier truc qui passe et j'ai les larmes aux yeux en t'écrivant ça parce que je souhaiterais que tu te sentes heureuse, et que c'est juste trop nul ce genre de nouvelles.


Si tu étais sur Paris je sauterais dans le premier métro pour t'offrir un café.


Tu vas vivre dans un monde irréel pendant quelques jours, avec l'impression de revivre la rupture. C'est ça qui sera le plus dur. Mais ça passe, ça passe toujours, et à ce moment-là tu pourras essayer de comprendre ce que tu ressens : dégoût ? colère ? déception ? etc etc.

L'urgence pour le moment est de tenir jusqu'à ce que la vague passe.


Reviens ici autant de fois que tu veux, je serai là.


Je t'embrasse

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Endlessly,

 

Je me sens d'autant plus détruite à l'idée qu'il puisse éventuellement avoir quelqu'un d'autre. C'est difficile à expliquer. Je ne pense pas que ce soit de la possessivité, de la jalousie, ou même de la haine. Tous les sentiments qui me traversent se rapportent à moi et me font me sentir dégueulasse.

Tout cela te ramène à une seule chose: "moi, Endlessly, je ne suis pas aimable, au sens propre du terme."


Mais quand on se sépare de quelqu'un, on finit souvent par rencontrer quelqu'un d'autre. On ne remplace pas l'ex, on continue sa vie et rencontrer une autre personne en fait partie. Et quand toi-même tu rencontreras une autre personne, tu verras qu'il ne "remplacera" pas ton ex.


 

Il avait dit qu'il voulait se concentrer sur sa musique, qu'il n'avait pas besoin de "ça", qu'il n'avait pas le temps. Il m'a menti ?

On va dire que c'était un mensonge pour te préserver. A moins qu'il ait fait voeu de chasteté chez les moines cisterciens? Il reprend juste "du service". Cela te fait mal mais ça ne veut pas dire qu'il n'a rien ressenti pour toi durant ces 6 années. La Terre continue de tourner, son orbite aussi.



Pour le reste, je crois qu'il est important que tu poursuives ta thérapie. Quant aux médicaments, je comprends ton impression. A la base, je ne suis pas "pour" non plus mais il y a des fois où ça peut faire du bien (et t'aider à moins ressasser ou ruminer). Et ça peut être une béquille confortable et rassurante du moment que ça ne dure pas 30 ans (sauf en cas de pathologie sévère mais je ne crois pas que tu en sois là, hein ;)). Il n'y a pas de honte à avoir recours à une solution médicamenteuse.


Bon courage!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour les filles,


Merci pour vos réponses.


Janysse, je suis tellement désolée que ça ait pu réveiller de terribles souvenirs chez toi. C'est aussi quelque chose qui me pose question actuellement. Mon état fait du mal aux gens. Soit, ça gêne parce qu'ils se sentent démunis et/ou que j'arrive à plomber l'ambiance dans des moments comme lundi où je suis incapable de me contrôler. Soit, je leur fais du mal, parce que ça leur rappelle de mauvais souvenirs. Ça renforce mon envie de m'enfermer quelque part et ne plus jamais en sortir.


Je ne sais pas ce que ça change qu'il soit avec quelqu'un ou pas, en réalité. Encore une fois, je suis traversée de pensées purement égoïstes. Tout en sachant que je l'ai fait souffrir malgré tout et que c'est donc compréhensible qu'il ait arrêter de m'aimer. Mais je me dis aussi qu'il a peut-être réalisé certaines erreurs qu'il a faites avec moi et qu'il ne les refera plus avec quelqu'un d'autre. Je trouve ça injuste. Puis, s'il était avec quelqu'un d'autre, ça voudrait dire que je suis obligée de renoncer à lui pour toujours. Je suis encore très attachée à ce qu'on avait, malgré ce qui n'allait pas/plus. Je suis persuadée de ne jamais retrouver ça. Aussi, je trouve ça injuste qu'il refasse déjà sa vie, alors que pour lui c'était soit disant pas important d'avoir quelqu'un. Tandis que pour moi, l'amour ça a toujours été une sorte de moteur. Aimer et être aimée donnait plus de sens à mon existence que tout ce que j'ai bien pu "accomplir". Et maintenant j'en suis privée. Et pour longtemps, parce que je l'aime, lui, et que j'ai pas envie d'aimer quelqu'un d'autre qui pourrait potentiellement me détruire. Quand j'aime, c'est vraiment pas pour rire. Et puis, j'ai été sa première. J'ai eu des expériences diverses avant lui et même avec d'autres personnes pour lesquelles j'avais aussi des sentiments, ma vie intime n'avait jamais été aussi épanouissante. C'est comme si j'avais appris en même temps que lui finalement. Et aujourd'hui, tout est mort de ce côté-là, je n'ai plus d'envies, à la limite, l'idée me dégoûte. Puis, encore une fois, malgré son comportement qui m'a poussée à bout sur la fin, quand on était ensemble, je me sentais unique, je savais que j'étais la seule qui comptait, qu'il regardait, qu'il trouvait belle. Ça l'a été jusqu'à la fin, d'où le fait que j'étais persuadée qu'il m'aimait encore. Encore une fois, mes autres relations étaient toujours parasitées par des doutes, parce qu'ils regardaient ailleurs et je n'avais pas ce sentiment d'être "l'élue". Même s'il aime à sa façon, je pense que lui aussi quand il aime, c'est pas à moitié. Et maintenant, ce sera pour quelqu'un d'autre.


Enfin, je peux encore continuer longtemps comme ça, ce paragraphe précédent ne ressemble à rien et représente bien le bordel qu'il y a dans ma tête.


Carrie, je ne pense effectivement pas être aimable. Je me demande pourquoi. J'en arrive même à me demander si j'ai fait quelque chose de mal pour avoir récolté ça. Sinon, j'arrive pas à voir ça par autre chose qu'un remplacement. Enfin, dans mon cas, ce serait un remplacement. Et à te lire, je réalise que ce n'est pas une façon saine de penser. Pour le reste, c'est à voir dans le paragraphe "bordel".


Concernant les médicaments, je n'en voulais pas parce que j'avais peur de ne plus être moi-même. Mais est-ce que je suis moi-même en ce moment ? Non. Et je n'en peux plus de cet état. Je ne sais jamais de quoi demain sera fait, si je vais aller bien, si je vais être normale, si je vais rester au lit. Donc vendredi, je vais voir avec ma psy ce qu'il est possible de faire à ce niveau-là.


Sinon, j'ai réalisé qu'hier ça faisait 7 ans que mon ex précédent m'avait jetée. C'est une date à laquelle je n'avais jamais repensé depuis, parce que je n'avais jamais eu à le faire. Mais aujourd'hui je reviens au même point.


Et dans tout ce merdier, aujourd'hui, j'ai décroché un CDD de deux mois (renouvelable) à mi-temps. J'ai rien compris, je ne réalise pas. La vie...


Merci pour vos encouragements et votre soutien à toute épreuve.

Bisous.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour les filles,

 


Carrie, je ne pense effectivement pas être aimable. Je me demande pourquoi.

*mode psy de comptoir on :geek:*


Il y a certainement une grosse part à chercher dans l'enfance. Souvent les personnes qui ne se sentent pas aimables:


- soit, ne se sont pas senties aimées d'un amour inconditionnel de la part de leurs parents ou de l'un des parents (le seul amour inconditionnel est celui des parents) et ont intuitivement induit qu'ils ne pouvaient pas être aimables puisque leurs parents ne les "aimaient" pas (souvent maladresse due à la pudeur ou manque de savoir faire);


- soit, au contraire, ont été beaucoup trop le centre du monde de leurs parents (ou de l'un des deux) ce qui ne leur a pas permis de développer une identité et personnalité qui leur seraient à la fois fortes et propres. Et le premier rejet, même très minime, est compris comme du désamour.


Mais j'ai une bonne nouvelle: ce n'est pas une fatalité! Tu peux apprendre à déconstruire ce schéma.


Parles-en à ta psy de ce côté "pas aimable", elle saura largement plus compétente que moi pour t'en parler.


*mode psy de comptoir off :geek:*



Sinon, pour le reste, tu es encore beaucoup trop dans le "moi moi moi" comme si tu pouvais décider de tout. Et que tu avais ou aurais eu le pouvoir de changer ses sentiments vis à vis de toi. Mais ça ne se passe pas ainsi car l'autre a ses propres névroses et ses propres besoins à gérer.


Au lieu de te demander "qu'est-ce que je vAux", demande-toi plutôt "qu'est-ce que je vEux", sans pour autant être trop précise dans tes désirs afin de ne pas te fermer trop de portes.


Par exemple:


- je veux une relation amoureuse épanouissante (sans pour autant te dire "je veux qu'il soit comme ça, comme ça et comme ça");


- je veux un boulot où je m'éclate (sans pour autant te dire "je veux travailler dans tel journal, à tel poste, avec tel salaire").


Tu es un peu trop autocentrée et si tu ne regardes pas davantage autour de toi tu risques de faire du sur place très longtemps encore (je précise que je le dis sans méchanceté).


Bon courage ma belle!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Articles du blog en lien avec ce sujet

  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 407 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
×
×
  • Créer...