zaphod Posté(e) le 18 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 18 juillet 2009 A part cet espèce de grand couteau planté dedans, je ne vois rien de problématique dans ton cœur :lol: Mes compétences techniques spécifiques en matière de traitement des troubles du cœur ne sont d'aucune utilité ici. Tu n'es plus en en traitement d'urgence d'après ce que j'ai pu juger mais tu entres en ré-éducation. C'est plutôt quelqu'un qui aura la capacité à bien ré-ordonner les petits rouages sensibles, remonter un peu le rythme, juste ce qu'il faut pour que les petits messagers chimiques se remettent à circuler avec espièglerie vers le cerveau, les yeux, la peau et tous les autres organes sensoriels et insufflent cette énergie animale qui anesthésie nos peines et amplifie nos bonheurs à la simple pensée ou au simple contact de cet autre. Il n'y a pas d'école, nous sommes tous équipés pour ça mais pas de la même manière. A toi de déceler ce potentiel. Pas facile hein? Oui tout ce qui vaut le coup mérite bien quelques efforts ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
éloïs Posté(e) le 18 juillet 2009 Partager Posté(e) le 18 juillet 2009 [color=#0080BF] :lol: le diagnostic me plait bien ! devis signé, bon de commande posté dans la nature... plus qu'à croiser un artisan compétent sur mon chemin :mrgreen: je te souhaite tout pareil ;) [/color] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 18 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 18 juillet 2009 hop hop hop mademoiselle, faut pas croire non plus que c'est lui qui va tout faire, va falloir bosser un peu aussi ;) C'est pas un contrat commercial, c'est un échange de bon procédé. Si tu veux qu'il règle ta fragile petite mécanique, il va falloir mettre aussi les mains sous son capot (non, non, non, aucune image tendancieuse cachée ici :lol: ). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
éloïs Posté(e) le 18 juillet 2009 Partager Posté(e) le 18 juillet 2009 [quote="zaphod"]C'est pas un contrat commercial, c'est un échange de bon procédé. Si tu veux qu'il règle ta fragile petite mécanique, il va falloir mettre aussi les mains sous son capot (non, non, non, aucune image tendancieuse cachée ici :lol: ).[/quote] [color=#0080BF]Mon oeil ! :lol: Bon, ok, j'ai le droit de garder mes gants de velours ? :mrgreen: [/color] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rel Posté(e) le 18 juillet 2009 Partager Posté(e) le 18 juillet 2009 Bonsoir Zaphod, Si je puis me permettre, je crois que la fuite en avant que tu exprime n'est qu'un leurre. J'en suis personellement passez par là. L'effet"montagnes russes est terrible", mais ces effets diminue avec le temps. Il faut du temps pour vivre pour soi . Je te souhaite du courage et de la force. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 20 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 20 juillet 2009 Bonjour Rel, Je me rends compte qu'il est effectivement possible de lire mes derniers posts comme une fuite en avant. Cela dit, je ne le crois pas. Une forme de fuite en avant serait d'essayer d'entrer dans une relation immédiatement, en espérant que ça règle mes problèmes. Ce n'est pas ma posture aujourd'hui, mais si ça devait arriver, j'espère ne pas passer à côté bien qu'il faudrait prendre des précautions infinies pour bien séparer les choses. J'ai parfaitement conscience du travail qu'il reste à faire et il y a des indicateurs qui me permettent de savoir qu'il y a encore des liens non coupés avec ma vie d'avant et notamment cet effet montagne russes. J'ai bien sûr des flashs de nostalgie mais j'arrive à les vivre pas trop délicatement, pour ce qu'ils sont, c'est à dire sur des mise en lumière de ce que je perds et sur qui est important pour moi. Dans ces cas là, je tache de combattre cette idée que seule elle était capable de m'apporter ça (ce que d'ailleur elle ne faisait pas si bien et qu'elle ne veut de toute façon plus faire). Il y a tout de même beaucoup d'exemples autour de nous pour démontrer que si on croit en soi et qu'on mobilise intelligemment son énergie, on peut refaire sa vie et même bien mieux. Le seul truc qui me gène vraiment c'est que ça m'empêche parfois de me concentrer au boulot. L'autre truc qui est un peu compliqué, c'est tout le travail de ré appropriation sur les lieu, les objets, les sensations, les activités, les sorties avec les amis, que j'avais un plaisir immense à partager avec elle et dont je veux maintenant profiter sans elle. Chaque fois c'est un petit retour en arrière qui me gâche le plaisir et qu'il faut que je traite pour ce que c'est avant de pouvoir profiter de l'instant. D'ailleurs, il va y avoir un gros défis d'ici 1sem, avec les 1ères vacances en Espagne sans elle. Je suis en préparation psychologique intensive d'ici là :lol: Maintenant, le principal intéressé n'étant pas toujours le plus lucide, je suis trés curieux d'avoir ton retour si tu perçois une forme de fuite en avant qui m'aurait échappée ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nath84 Posté(e) le 20 juillet 2009 Partager Posté(e) le 20 juillet 2009 Bonjour, Tu avanceras forcément, ça va être difficile (surtout pendant les prochaines vacances) mais je suis sure que le ciel va te sourire... Peut etre faut il faire connaissance de nouveaux amis ? Tu es en train de traverser une période très difficile mais tu arrives bientôt au bout du tunnel surtout le piège c'est de ne pas succomber à la tentation de se confier à elle pour devenir "son ami", foutu thèse.... Chacun doit faire sa vie et continuer son chemin (je sais c'est dur mais c'est le plus sain quand ça ne va plus ) Je ne prétends pas t'avoir fait avancer ni donné d'excellents conseils mais j'ai essayé de contribuer..... Bon courage et je pense que la meilleure solution est de regarder devant et pas en arrière Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
éloïs Posté(e) le 20 juillet 2009 Partager Posté(e) le 20 juillet 2009 [color=#0080BF]Suis certaine Zaphod que tu es sur le bon chemin car tu es pleinement conscient de ce qui t'arrive et tu l'affrontes les yeux grands ouverts (bon, avec 2-3 mojito si j'ai bien compris, mais c exclusivement pour la chorophyle, n'est-ce pas ;) )... j'espère pour tout le monde que l'été fera son oeuvre, mais j'ai peu de doutes sur le sujet ! Rien de tel que l'effet "septembre" pour prendre un [u]vrai [/u]nouveau départ, même avec des cicatrices plus ou moins fraiches (comme Albator, tiens :lol: )... Plein de courage à tous, [i]la vie est courte[/i]... Elois[/color] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 20 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 20 juillet 2009 Je ne suis pas trop inquiet sur le fait d'avancer. Je prends simplement le post de Rel comme un petit warning bien utile. J'avance oui, mais suis-je bien lucide sur la distance parcourue et celle restant à parcourir? Sur la 2eme partie, clairement non :lol: (mais c'est ça qui est intéressant). Sur la 1ère, je reste méfiant sur la façon dont je traduis mes ressentis. Bien sûr, je ressens un manque, une tristesse et ma 1ère pensée et de l'associer à elle, comme un reflexe. Mais j'arrive clairement, à remettre ça en question quasi-immédiatement et à regarder le manque pour ce qu'il est vraiment, une expression de mes besoins et de mes faiblesses propres. C'est certain que c'est éprouvant d'autant plus qu'elle a été ma 1ère véritable histoire d'amour, et que ça a duré vraiment longtemps. Je vous laisse imaginer le formatage ! :shock: Mais bon, je me suis déjà prouvé par le passé que je savais m'accrocher quand c'était dur donc je me fais confiance. Cette sensation d'être à nouveau sur mes 2 pieds, je ne crois pas que ce soit une illusion. Le chemin est piégeux c'est certain, je me prendrais des gadins c'est le risque, mais c'est le risque qu'on prend quand on avance, je l'accepte. Je pense que je saurais continuer à gérer ces manques et ces peurs le temps de remettre en question mes croyances, reconstruire une vision personnelle de ce que j'attends de la vie et développer un sens de la perception qui m'a fait défaut. [quote](bon, avec 2-3 mojito si j'ai bien compris, mais c exclusivement pour la chorophyle, n'est-ce pas ? )[/quote] Non, c'est uniquement parce que j'ai des amis poivrots en soirée et que je fais tout pour m'intégrer :lol: (plus sérieusement c'est vrai que je me méfie des effets secondaires, j'ai bien trop besoin de mes capacités de réflexion en ce moment). [quote](comme Albator, tiens )...[/quote] Tsssssss.... :x Le pire c'est que niveau tignasse aussi y'a un truc avec albator (en brun) :lol: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 21 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 21 juillet 2009 Bon, aujourd'hui au menu c'est pavé de réflexion :lol: (dsl mais y'a des jours où ça cogite, j'y peux rien). Toujours dans cette démarche d'élargir ma perception dans ce besoin de grandir, il y a une question autour de laquelle je gravite depuis quelques temps, c'est celle de l'égo. Pas si facile de trouver une définition universelle de ce terme. Pourtant c'est quelque chose qui revient souvent pour pas mal de monde, dans cette période post-rupture, et j'ai l'impression qu'en prenant le nœud par le bon bout, il y a peut-être moyen de trouver de la matière pour progresser. J'avoue que pour moi, il y a encore pas mal de flou et je n'ai pas encore su construire une position personnelle vis-à-vis de ça. D'un côté, ça semble être quelque chose de négatif, qui perturbe notre perception des choses et nous amène à nous conduire avec immaturité: - "blessure à l'égo" - "c'est on égo qui parle" - "égoïsme" D'un autre côté, il semble bon de soigner cet égo, par des activités valorisantes pour soi-même, des aventures amoureuses etc… Partant d'une des définitions possible qui est que l'égo est une représentation que nous nous faisons de nous-mêmes, on comprend toute l'influence négative qu'il peut avoir lorsqu'il y a ce fameux décalage entre ce que nous sommes, ce que nous pensons être et ce que nous voudrions être. En définitive, c'est quand je me cache derrière cet égo qu'il prend sa puissance de contrôle négatif sur ma vie. En revanche, si je prends soin de construire, d'alimenter cet égo, tout en le réexaminant (pas facile) périodiquement, et bien il devient un outil. Pas en tant que tel, mais en tant qu'indicateur qui me permet de travailler sur moi-même, de faire ce qu'il faut pour ce décalage entre ma perception de moi-même et ce que je suis réellement ne grandisse pas. Les échecs, les refus opposés, les éventuels rejets deviennent alors non pas des blessures mortelles mais des indications (malheureusement parfois douloureuses). Si j'essaie de confronter cette théorie à mon expérience récente, je peux facilement me rendre compte que le dégoût de moi-même qui a accompagné ma prise de conscience de mes propres responsabilités dans l'échec de mon histoire, est lié à une croyance personnelle. Je pensais être à la hauteur de l'image de moi-même vers laquelle je voulais tendre et brutalement ça s'effondrait, me renvoyant à une position de "raté abandonné" (tout dans la nuance hein ?). A force de me cacher derrière cette image de moi-même, je n'arrivais plus à discerner ce dont elle avait besoin (1er effet kiss-cool) et je n'arrivais pas à lui fournir (2eme effet). L'autre grille de lecture qui se dessine, c'est qu'elle aussi se cachait derrière une image d'elle-même. Celle d'une femme qui se tient à son choix de partenaire, dans un couple qui donnait toute les garanties de solidité, d'honnêteté, de fidélité à l'extérieur. Elle n'a pas vu arriver la mort du sentiment amoureux, la possibilité qu'elle pourrait trouver ça ailleurs, le fait qu'elle n'avait de toute façon pas envie de donner dans ce couple. Elle a voulut le rejeter, à s'en rendre malade (au sens propre). Entre nous deux, le lien s'est tendu avec une énergie énorme. Elle s'est projetée dans une nouvelle relation pour "échapper" au choc dont elle a pris conscience avant moi. Moi, je l'ai pris dans la gueule. Mais son égo à elle aussi a été brisé dans l'histoire et je sais qu'elle a tout de même souffert à cause de ça, mais pas de me perdre moi. Il faut maintenant reconstruire cet égo mais en sélectionnant attentivement le matériau et en utilisant adéquatement le terrain (valeurs, forces, faiblesses), ne pas y ajouter de briques plus haute que soi sur l'édifice mais y mettre toutes les briques qu'on a patiemment gagné. Avoir un plan de ce qu'on veut bâtir me paraît maintenant également nécessaire (mes aspirations). Je pense que c'est aussi ça le sens de l'expression "reprendre contact avec soi-même". Et je crois sincèrement qu'elle aussi a remis les choses à leur place (nos ex ne sont pas toujours en fuite et parfaitement insouciant non plus). Vais-je réussir maintenant à utiliser efficacement cet égo? Ca demande du courage et de l'énergie je crois, mais c'est indispensable pour profiter réellement de toute relation, de quelque nature que ce soit. Ca va aussi demander du temps. Je suis très curieux de savoir comment vous, vous avez traité cette question. Quels autres points de vue pourraient être développés. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 22 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 22 juillet 2009 Entrée journal de bord, mercredi 22/07. 8h de train dans la journée. 8h seul à lutter contre les tentatives de compréhension du pourquoi du comment, à la trahison finale, mais surtout à ce put**n d'univers qui a rétrécie comme peau de chagrin. J'étais tombé amoureux de son île natale, la sensation d'être là où j'aurais dû naître au monde, là où je trouvais instinctivement ma place, où les odeurs, les couleurs, les sensations, les gens me rendaient vivant et ça aussi je le perds. Oui j'accepte de changer. Oui je sais que c'est pour ouvrir le champ des possibles, accueillir le mieux, grandir. Mais le prix est lourd. Pour rien au monde je ne refuserais de le payer et de toute façon je n'ai pas le choix. - C'est grave docteur? - Vous me prendrez 1 comprimé de nouvelles rencontres et 3 de nouvelles activités épanouissantes par semaine. Vous accompagnerez ça de 2-3 séances de sports hebdo, et d'un verre de rioja (gran reserva) à l'occasion. Ca fera 22€. - Quoi? vous trouvez pas je suis assez passé par la caisse ces derniers temps? En plus c'est même pas remboursé :x [size=50]Qui a dit "camisole direct" ? :lol: [/size] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 23 juillet 2009 Partager Posté(e) le 23 juillet 2009 Zaphod, je ne crois pas que ce que je vais écrire te sera d'un grand secours … mais j'ai pour ma part remarqué un lien curieux entre les transports et les retours de douleur/questions sans réponse/nostalgie. Même lorsque je vais correctement, il s'avère que les voyages en avion (je prends pas mal l'avion) et en train (c'est plus rare pour moi, et un poil moins intense), réactivent un sentiment de … vacuité, de vide existentiel en quelque sorte. Je ne sais pas trop si c'est le fait de partir d'un endroit pour aller vers un autre - si c'est, donc, le déplacement en lui-même - ou bien si les avions et les trains suscitent des sensations particulières qui réinitialisent des émotions/sentiments toujours en tâche de fond dans notre "moi", (ou bien encore si ce que j'écris est parfaitement crétin :mrgreen: ), mais j'ai bien souvent expérimenté des "downs" (légers ou plus profonds) en allant quelque part … Est-ce lié à l'espace/temps que l'on parcourt quand on se déplace (l'espace/temps ayant dans ce cas un rapport avec la vacuité, le vide), est-ce lié à l'idée de partir d'un lieu pour arriver dans un autre (ce qui nous renverrait sur un autre plan à notre expérience intérieure actuelle : partir - chassés - de notre histoire pour aller vers une autre vie, encore inconnue) De mon côté, ça s'atténue en ce moment, mais ma rupture aura bientôt 9 mois. Voilà, juste une impression (peut-être absurde, mais il n'y a bien qu'ici que je peux en parler !). ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 23 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 23 juillet 2009 Je ne sais pas si c'est d'un grand secours mais c'est d'un grand intérêt. En fait en y repensant, tu as raison, les transports réactivent bien la nostalgie, le sentiment de vide. En voiture, train ou avion, ça me le fait. Il y a forcément cette notion de solitude existentielle, de transplantation, de perte de repère, d'anxiété devant l'inconnu. Quand on avait quelqu'un, ce lien était un repère fort, que ce soit lors d'un voyage ensemble ou séparés. Alors quand je voyage, ou dans mon nouvel appart où je ne me sens pas encore vraiment "chez moi", et bien je pense à là où je me sentais vraiment vivant. Et malheureusement, c'est un endroit du monde où je crains de ne plus pouvoir aller :cry: Je vis sans doute le phénomène classique qui est que derrière le 1er obstacle franchi, on découvre le suivant. Il ne s'agit pas seulement de me sentir bien seul (sans elle) mais aussi de me sentir bien dans de nouvel endroit. Bon après, ça pourrait être franchement pire. Y'a quand même des avantages à vivre à Paris :P Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Magou Posté(e) le 23 juillet 2009 Partager Posté(e) le 23 juillet 2009 [quote="zaphod"] A force de me cacher derrière cette image de moi-même, je n'arrivais plus à discerner ce dont elle avait besoin (1er effet kiss-cool) et je n'arrivais pas à lui fournir (2eme effet). [/quote] Je ne sais pas...mais je ne pense pas que ce soit ton rôle de "discerner ce dont elle a besoin", de même que ce n'est pas ton rôle de le lui fournir... J'ai fait la même erreur à vrai dire...moi aussi je pensais être devenue "celle que je voulais être"...et du coup je pensais que j'apportais à mon ex ce qu'il cherchait et ce dont il avait besoin. Si on part sur ce principe là...forcément la relation est vouée à l'échec... On ne peut pas "compter" sur l'autre pour nous donner ce que l'on cherche...pour nous rendre heureux... Chacun décide de ce qui le rend heureux...et chacun agit, fait les choses par soi même pour être heureux. Et je pense sincèrement qu'on ne peut pas trouver le bonheur à travers l'autre...et encore moins être réellement heureux ds relation où chacun est passif...attendant que l'autre satisfasse nos propres besoins. Enfin...je sais pas si tu vois ce que je dire....je me perds là... :lol: [quote="zaphod"] [size=50]Qui a dit "camisole direct" ? :lol: [/size][/quote] Pas moi... :lol: [quote="zaphod"] Bon après, ça pourrait être franchement pire. Y'a quand même des avantages à vivre à Paris :P[/quote] Ouiiiiiiiiiiiii !! Tu va voir, c'est génial Paris :mrgreen: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 24 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 24 juillet 2009 [quote="Magou"] Je ne sais pas...mais je ne pense pas que ce soit ton rôle de "discerner ce dont elle a besoin", de même que ce n'est pas ton rôle de le lui fournir... J'ai fait la même erreur à vrai dire...moi aussi je pensais être devenue "celle que je voulais être"...et du coup je pensais que j'apportais à mon ex ce qu'il cherchait et ce dont il avait besoin. Si on part sur ce principe là...forcément la relation est vouée à l'échec... On ne peut pas "compter" sur l'autre pour nous donner ce que l'on cherche...pour nous rendre heureux... Chacun décide de ce qui le rend heureux...et chacun agit, fait les choses par soi même pour être heureux. Et je pense sincèrement qu'on ne peut pas trouver le bonheur à travers l'autre...et encore moins être réellement heureux ds relation où chacun est passif...attendant que l'autre satisfasse nos propres besoins. [/quote] J'ai une position un peu différente là-dessus. Il nous appartient effectivement de faire ce qu'il faut pour aller vers ce dont on a besoin. Mais une manière de l'assumer est de l'exprimer, en particulier à son conjoint. Le piège serait de vouloir devenir auto-suffisant. Nous sommes humains, nous ne pouvons pas vivre seul en autarcie. A partir d'un certain niveau, nos besoins (cf pyramide de Maslow) ne sont couverts qu'à travers nos rapports aux autres. Pour moi, la relation amoureuse est le cadre qui pourvoit à certains de ces besoins dont certains sont très sensibles de par l'histoire personnelle de celui qui le porte. Après, je te rejoins quand tu dis que ce n'est pas à l'autre de deviner. N'empêche qu'il n'est pas toujours facile d'être explicite, de se faire comprendre de son partenaire. C'est la que le discernement entre en jeu, mobilise notre énergie vers cet autre que nous aimons, pour faire ce pas vers lui. Aprés, le bonheur, c'est une notion plus large et c'est clair que ce n'est pas notre partenaire qui fera de nous quelqu'un d'heureux. Et il est sûr que le bonheur n'est pas dans la passivité. bonne journée Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SeulAuMonde Posté(e) le 24 juillet 2009 Partager Posté(e) le 24 juillet 2009 salut Zaphod, je viens de parcourir le sujet et j'ai été impressionné par ton recul et ta sérénité après une rupture d'une relation de 12 ans d'un premier vrai amour. De quand date t'elle exactement ? Personnellement j'ai du mal à être vraiment serein. J'ai réussi à me calmer au bout de 4 mois et je continue mon SR vaille que vaille mais au fond de moi, je n'arrive pas à faire le deuil, à abdiquer. J'ai bcp de doutes sur ce que je veux vraiment car même si d'un côté je sais que je n'aurais pas été heureux dans cette relation, d'un autre mon ex m'a proposé qu'on reste amis et c'est une idée que je n'arrive pas à chasser de ma tête. J'ai rencontré peu de femmes qui avaient les qualités que je recherche et pour une fois que j'en trouve une, je me dis qu'il serait dommage de rompre tout contact définitivement. Je suis vraiment partagé en ce moment et un peu perdu. J'en suis à 24 jours de SR, certes je vais mieux qu'avant mais j'ai je ne peux pas chasser ces doutes de mon esprit. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 24 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 24 juillet 2009 Seulaumonde, Pas de triomphalisme, la sérénité n'est que relative, mais en tout cas suffisante pour affronter la difficulté. Ca date du 8 mai, c'est encore trés frais. Depuis, mon cerveau ne m'a laissé aucun répis. Je tache juste de le faire travailler dans le bon sens et j'ai eu une chance énorme d'être bien aidé dès le début. Je pense que le deuil de cette relation est bien avancé. Pas le choix, il faut bien accepter de perdre ce qui nous leste pour grandir. Mais il reste plein d'autre choses dont la perte est difficile à gérer. L'amitié avec l'ex, c'est une question personnelle. Ca dépend comment on voit la vie, comment on se perçoit soi-même, comment on le perçoit, ce qu'on a compris de cet échec sur soi-même et sur cet(te) ex. Dans cette période, il est inutile d'essayer d'y répondre. A ré-éxaminer périodiquement. En parlant d'elle, elle vient de me recontacter à l'instant :roll: Aucune tentative de ma part depuis .... ben je ne sais plus en fait :lol: Le prétexte est des papiers à refaire mais elle a voulu me parler de ce que je faisais pour les vacances, qu'elle savait que je partais en Espagne par un ami commun, savoir si j'étais bien dans mon nouvel appart. Moi: réponses courtoises mais fermées pour ne pas engager de poursuites éventuelles. A la question comment je me sens dans mon nouvel appart, mon quartier, je réponds "c'est intéressant" :lol:. Aucune prise sur ce que je répondais 8-) Bien sûr elle m'a dit ce qu'elle faisait pour ses vacances. Bien sûr je n'ai pas cherché à creuser même si elle me tendait une perche énorme car son lieu de vacance signifie qu'elle y va probablement sans son nouveau mec. Moi, aucune allusion, même pas envie d'en faire une. On verra si ça me travaille dans la journée mais je ne crois pas. Je connais ma direction et je veux rester concentré. Bonne journée Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Magou Posté(e) le 24 juillet 2009 Partager Posté(e) le 24 juillet 2009 Coucou Zaphod !! Et bien...je vois que tu te débrouilles comme un chef... On sent que tu es déterminé à vouloir t'en sortir et aller mieux... Bravo ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 24 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 24 juillet 2009 Bon aller, il va falloir remettre une couche de détermination, il y a des petits signes d'infiltration. Pas de découragement, je connais le mode d'emploi maintenant. Contexte: Resto avec un ami qui est aussi le sien et qui l'a vu hier. Comme je le pressentais suite à son coup de fil à elle d'aujourd'hui, je m'attendais à un petit mot. J'avais déjà eu droit à une allusion en fin d'aprem par une copine commune, mais là c'est tombé. L'euphorie est peut-être bien en train de retomber de son côté. Attention, je ne suis absolument pas en train de parler de renaissance d'espoir ou d'un quelconque changement en ce qui me concerne. Non, le problème est que la dépression risque de reprendre ses droit sur elle puisqu'elle n'a fait que traiter un symptôme (mort de ses sentiments pour moi) mais pas la cause (enfin pas encore, ou incomplètement). Et hop, 4 ans de conditionnement qui viennent frapper à la porte: volonté de tenter de soutenir, de faire quelque chose. OK, ça va encore me coûter 1 ou 2j à focaliser ma concentration sur la perception de la réalité et uniquement la réalité: ça n'est plus mon rôle, je crois qu'il faudrait être un peu obtus pour ne pas avoir compris le message, et j'ai déjà payé par le passé ce type de comportement désintéressé. Je me demande si elle n'essaie pas de trouver le soutien là où elle l'a toujours trouvé jusqu'à présent (compréhensible), mais de gré ou de force il faudra bien qu'elle prenne conscience des conséquences de sa décision (pas faute de lui avoir exposer d'autres solutions, y compris certaines où je n'étais pas dans le tableau). Je ne vais pas tenter d'interpréter plus loin car je pourrais trouver des motifs pour me culpabiliser. Ce serait un comble! Merci Mme volonté et Mr mental parce que là, y'a Mme dépendance qui est un peu lourde :lol: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 26 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 Comme prévu, lutte interne permanente ces 2 derniers jours. Le côté positif c'est que ça permet de creuser encore un peu plus profond et de trouver de nouvelles réponses (aïe, il va peut-être encore falloir approfondir vu que je trouve des trucs à chaque fois). Bon, 2 sem de vacances. SR sur le forum par conséquent :roll: A bientôt et détachez-vous bien ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
éloïs Posté(e) le 27 juillet 2009 Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 [color=#0080BF]Très bonnes vacances Zaphod et excellent SR ;) ! [/color] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zaphod Posté(e) le 9 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 9 août 2009 Retour de curieuses vacances. Je ne saurais pas dire si elles étaient bonnes ou mauvaises :!: :?: Je dirais parfois éprouvantes mais trés probablement bonnes pour la suite. C'est assez surprenant de voir à quel point la douleur de la rupture rend hypersensible à certains mots, certaines situations, certaines lectures qui ne passaient pas au travers de l'ancien filtre qui me permettait de percevoir le monde. Il faut être honnête, ce qui m'interpelle c'est surtout ce qui résonne en moi, je ne fais que me trouver moi-même ou mes manques, mais c'est sans doute ça de penser à soi dans ce genre de phase. L'avantage c'est que ça permet aussi de commencer à voir chez les autres, certains comportements que je n'arrivais pas à intégrer avant. Et bien sûr ça s'applique aux comportement de mon ex. Je commence à avoir les idées assez claires sur les raisons qui m'ont poussé vers elle, ce que j'ai inconsciemment identifié en elle et qui a capté toute mon attention, et comment la communication entre nous était défaillante à partir d'un certain moment. Non pas qu'il n'y en avait pas mais elle était un peu à sens unique et elle ne mettait pas en lien les bonnes parties de nous et pas sur les mêmes objectifs. C'est un peu frustrant de ne prendre conscience de ça que maintenant. Ca m'aurait été bien utile pour terminer cette histoire beaucoup plus tôt. Là je prends conscience que je suis passé à côté de ma vie ces dernières années, pour quelqu'un dont je ne dirais pas qu'elle ne valait pas le coup, mais qui ne voulait/pouvait pas forcément donner beaucoup (serais-je exigeant?). Je lui ai sans doute aussi fait perdre un temps précieux mais il faut être 2 pour se planter aussi longtemps. D'un autre côté, savoir par quel bout travailler sur soi-même est un solide exutoire . Curieuse sensation également de savoir que de faire ce travail va encore probablement pas mal me secouer. C'est un peu effrayant mais j'ai résolument envie de le faire. La perspective de passer encore à côté de ma vie est bien plus repoussante. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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