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Comprendre et Maîtriser mon Ego après une Rupture


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La puissance de la Vérité


Aujourd’hui, c’est un rêve fait au petit matin, cette nuit, qui m’amène à cette réflexion sur la Vérité. Rapidement, j’ai fait un rêve dans lequel j’évoluais ainsi qu’Anne-Sophie. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venu dans mon subconscient. Elle y est venue cette fois-ci comme dans la réalité, pas de mental confus, pas de pensées compulsives de ma part exprimant le manque et la perte. Dans les précédents rêves, dans lesquels elle était, j’apparaissais en sauveur alors qu’elle avait quelques soucis (santé, boulot), ou nous nous retrouvions à grand renfort de bisous et tendresse.

Alors, à 5h50 ce matin, je lui ai envoyé un mail racontant mon rêve, dans la plus pure Vérité. Je n’ai pas réfléchit, mentalisé, supposé, essayé d’interpréter mes mots vis-à-vis d’elle ou de moi. J’ai décrit, aussi bien que je me souvienne, ce rêve et ce qui s’y est passé, sans le travestir, sans tentative de contrôle de mes mots, sans enjoliver, sans dégrader, sans charmer.

Je n’ai ensuite ressenti aucune peur, aucune culpabilité, aucun regret, aucun doute. De la Vérité nait la sérénité, c’est ce qui se passait en moi à cet instant.


La Vérité c'est le passage du manque, de l’attente, de l’enjeu, à l'envie, au désir, à la plénitude de l’Être. C'est la passerelle entre L’Ego et l’Être. Tout est fait au moment où on le ressent, naturellement en toute sincérité. Sans enjoliver, contrôler les mots, actes, ou paroles.


Et quand on « est », tout est amour et Vérité, simple et fluide. Peu importe l'heure, le jour, le temps. Le temps n'existe pas, il n'existe que dans l’Ego, le temps est une illusion. Une construction mentale.


La Vérité est puissante. Quand on est dans la vérité la plus pure dans nos paroles, nos pensées, nos actes, il n'y a plus de place pour les suppositions, le contrôle, la peur, le jugement. Ils disparaissent d’eux même, balayés. Ce qui est, est. Notre parole devient impeccable. On désarme le chaos de nos pensées et de celles des autres.


La Vérité est le langage du présent, de L’Être.


Quand nous ne sommes pas dans la Vérité de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, nous partons dans un dédale d’angoisses et de peurs. Vers le futur ou le passé, vers nos croyances, notre conditionnement, notre domestication, nos préjugés. Comme un pendule oscillant autour de l’équilibre, du point zéro, de l’origine, de nous…même.


Je viens d'accepter mon sourire en photo...je ne souriais jamais. Je n’aimais pas sourire sur les photos de groupes ou seul. Je ne m’aimais pas souriant. Je n’aimais pas cette image de moi. Ce matin, je me suis souris…et j’y ai vu ma Vérité, celui que je suis.

Fear is the Mind Killer
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Créer notre propre réalité


Alors aujourd’hui je voulais vous parler du Blackout mental que j’ai vécu ce weekend suite à une immense fatigue psychique et physique vendredi (la pleine conscience ?), mais je préfère replacer mes réflexions dans un axe plus ascendant, plus positif on dira.

J’ai remarqué en m’observant, des fois pour des choses extrêmement futiles, que je me mentais à moi-même, que je déformais ma propre réalité pour contrôler les autres ou pour me faire du bien, pour ne pas voir les choses en face. En fait je créais une illusion pour obtenir ce que je voulais des autres et de moi. Et bien sûr, cela ne marche pas tout le temps, mais surtout cela donne du pouvoir à votre Ego au détriment de votre Être. La Vérité, et donc la sincérité de vos paroles et actes en prennent un coup aussi.

Je l'ai expérimenté récemment encore. J’ai anticipé ma réaction Égotique (là ce mot prend tout son sens) face à une personne, mais je n’ai pas pu la contrôler (la réaction) complètement. C’est incroyable la force de notre mental Égotique quand on en vient à toucher à des blessures profondes. On devient instantanément inconscient spirituellement parlant. La conscience de notre Être disparait. Nous nous identifions à notre mental, à nos blessures, à nos émotions négatives et souvent refoulées. Nous évoluons alors dans une réalité parallèle, bâtie de toutes pièces avec des briques émotionnelles du passé. Je dirais même dans une fiction, au gout de déjà-vu. Et, sentiment déjà vécu par certain, il est possible que la souffrance qui est à l’origine de cette réaction, soit rassurante. Par-là, je veux dire que nous sommes dans le connu, même si cela fait mal et que nous réagissons toujours de la même manière.

Et comme tout bon vieux film, on aime bien le revoir.

Alors, essayez sincèrement de vous observer mentalement (oui je sais je me répète) et réalisez combien de fois vous mentez un peu, enjolivez un peu, dégradez un peu une histoire, une anecdote, une rencontre, une discussion, une situation…pour vous mettre en valeur, pour juger untel, pour vous dédouaner, pour défendre quelqu’un que vous aimez, pour subvenir à vos manques, pour ne pas être seul/e etc…Vous êtes en train de réaliser votre propre film. Mais n’oubliez pas que les autres ne savent pas qu’ils sont acteurs de votre film, de votre réalité fiction. Ils ne voient pas la même réalité que vous.

Quand on est heureux seul, quand on se donne de l’amour, on a pas besoin de l’approbation des autres, de leur attention, de leur affection pour vivre.

Nous ne sommes donc plus dans le contrôle, dans la manipulation, l’énervement, la colère, la tristesse. On est juste immobile…nos échanges avec l’extérieur ne sont pas basés sur le manque, le passé ou le futur. ils sont basés sur la liberté, la sincérité, sur le présent. Rien n’est attendu de chaque côté, on profite du moment présent, on le savoure. On est dans notre propre réalité.


Assumez donc ce que vous êtes, vos envies et décisions, aimez-vous, et vous serez dans le vrai, dans votre réalité de l’instant présent.

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Ralentir ou Accélérer ?


Mais qu’est ce qu’il veut dire par là ? il va nous parler de bagnoles ? de supercars ? lui qui adore les voitures de sport…vous n’êtes pas si loin finalement.

Que se passe-t-il quand on accélère ? on sent une poussée dans le bas du dos ok, mais quoi d’autre ? Si on regarde par la fenêtre du bolide, on voit quoi ? le paysage défile de plus en plus vite et des détails nous échappent. Notre perception de l’extérieur se rétrécit, on rentre dans un « tunnel ». Tout devient uniforme, se confond, nous voyageons dans l’espace et donc dans le temps.

Que se passe-t-il quand on ralentit ? si on freine trop fort, notre tête va aller taper l’airbag frontal, mais sinon ? on sort du « tunnel », plein de choses s’ouvrent à nos yeux, les détails fleurissent comme des champignons, le paysage s’enrichit jusqu’à être complet en entier quand nous sommes à l’arrêt. Nous sommes immobiles. la notion de temps n'existe plus.


alors où est le lien avec mon cheminement actuel me direz-vous ?


notre perception de nous-même, des autres, de notre monde, gagne en précision quand nous sommes immobiles. Notre mental et Ego sont sous contrôle et l’Être en position de s’exprimer. Et du coup notre conscience spirituelle aussi. Il nous est ainsi plus facile d’accepter les choses qui nous arrivent, de les affronter. De dissiper les émotions et la souffrance.

Au contraire, quand nous accélérons, quand nous donnons les pleins pouvoirs aux mains de L’Ego, nous fuyons, nous ne voulons pas voir les détails, nous refusons de voir la vérité. Et accélérer peut prendre plusieurs formes, vivre à la limite et prendre des risques en permanence, se droguer, se saouler, réprimer nos émotions…

Si nous roulons très très vite, à tombeaux ouverts, nous risquons la sortie de route, la mort physique, la mort cérébrale, la désintégration pure et simple. Mais nous pouvons aussi échapper temporairement à notre souffrance, ce que font bon nombre d’entre nous, là laisser derrière nous, la distancer, prendre une chemin de traverse pour la perdre, mais non elle est toujours là, sur vos pas, elle vous traque, comme votre ombre, ce qu’elle est réellement. Tout cela demande des efforts constants, réguliers et cela vous vide de votre énergie vitale à la longue et, un jour ou l’autre, elle vous rattrape et vous engloutit.


Alors que préférez-vous faire pour éliminer la souffrance de votre vie ? Ralentir ou Accélérer ? Accepter votre ombre ou la repousser ? Affronter vos peurs ou les fuir ?

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Salut Ulud je t'ai lu souvent et tu m'as l'air de moins en moins accroché à une réalité pragmatique, est ce que c'est une expérience de plus pour toi que tu cautionnes , sous le masque d'un manque? C'est une vrai question pas une pique. Tu me paraissais suivre le chemin de Ehpourquoipas plutot libérateur, mais je crois que tu te perds.


Tu esquives les questions en t'en posant toujours plus, j'ai l'impression.. et tant mieux si par ta réponse tu me démontres que je me trompes.


Je te dirais arretes, rentre dans une phase active, avec moins de réflexions et plus de vécu, tu te poses' (mets en pause) avec des mots/idées mais tu ne te relaches pas et tu en as besoin je pense.


Sinon pour te répondre...perso je fais les deux, j'avance quand j'en ressens l'envie et m'arretes quand je ne me sens plus de le faire, c'est une question de moment, je ne me force pas, si je vais mal je me laisse envahir avant de me ressaisir, et si je vais bien je me laisse aller avant de sombrer parfois. Et je ne cherche pas l'équilibre parfait, je vais au mieux, consciemment avec moi meme, les jours qui passent et ca me va.

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Hello Florent

ce que j'écris ici sur ce fil, est directement tiré d'expériences vécues. Que ce soit des rencontres, des évènements, des émotions qui suscitent une réflexion. Je suis justement dans la réalité, je l'observe et la vit plus pleinement. J'ai changé bon nombre d'habitudes aussi, par là je veux dire que je les ai remplacée par d'autres et cela me permet de voir la vie différemment.

Et effectivement parfois, je me repose, car la pleine conscience, que j'essaie d'appliquer tous les jours, est épuisante. Changer des programmes mentaux existant depuis l'enfance prend du temps, et certains sont très accrochés...

C'est justement via l'expérience que je me rend compte de ces programmes et pour certains de leur inutilité.

Je suis peut être dans une certaine recherche de perfection, c'est vrai, et là je sais très bien que c'est mon Ego qui drive, je m’en suis aperçu récemment. Alors j'accepte les choses.

Tu sais, chacun avance à son rythme, ce cheminement est personnel. Pour ma part, je ne fais de comparaison avec personne, je ne me permettrais pas.

Comme le disait Fanfan, je suis entrain de remplacer une bonne partie de mes repères, en enlever d'autres, et forcément c'est un peu perturbant au début, on a peur de se "déshabiller".

Si je te racontais ma vie rapidement, je te dirais que j'en ai passé la plus grande partie à être dans l'action, l'instant présent, hyperactif, avec beaucoup de challenges car j'aime cela. Et là, suite à cette rupture j'ai ralenti, je me dois bien ça, enfin regarder à l’intérieur de moi, en alimentant avec l'extérieur bien sur, avec l'action, mais plus en conscience qu'avant.


Et Ralentir ne veut pas dire ne pas être dans l'action (je me demande si tu as bien saisi ce dernier post), au contraire. Ralentir veut dire être plus en conscience de soi, de son environnement, de ses émotions et de ses actes.

Fear is the Mind Killer
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Lâcher Prise


Tiens le revoilà qu’il parle de ça ! Le Mantra, the mot que tout le monde a à la bouche, le nirvana du bien-être, de l’amour de soi et des autres. Le truc que si tu connais pas, t’es qu’un gros naze. Et que si t’applique pas, ou que tu n’y arrives pas, c’est que t’es un gros nul parce que tout le monde le fait facilement of course !


Bah alors machin, ça va pas ? qu’est ce qui se passe ? t’es en dépression ? tu t'es fait largué? bon, tu sais t’as qu’à lâcher prise et tu verras tu iras mieux. Comme si c’était aussi facile que de démouler un bronze ou d’éplucher des patates. Mais merde, la plupart de ceux qui te donnent ce conseil ne savent pas ce que c’est et surtout ne l’ont jamais appliqué !


En fait, lâcher prise, c’est surtout se lâcher la grappe à soi-même ! Ok, y a les choses à l’extérieur de nous qu’on aimerait avoir, mais ça encore c’est fastoche de laisser tomber. Il est évident qu’on a pas de contrôle dessus. Mais, paradoxalement c’est avec nous même qu’on a le plus de mal à lâcher le truc. C’est quand même hallucinant, dingue, amazing comme disent les américains, qu’on largue pas le machin alors qu’on est en principe en contrôle de nous-même ! C’est notre corps, notre mental, notre cœur bordel à couille de pompe à foutre ! ben non, ça vous en bouche un coin, hein.


Le lâcher prise c'est reconnaître celui ou celle que l'on est en entier, dans sa globalité. Et pas seulement une partie qu'on aime bien comme on le fait presque tous tout le temps. C'est regarder ses blessures en face, les accueillir et ne pas les fuir. La nature ayant horreur du vide, que va faire votre Etre? Votre vrai Vous, entier. Il va chercher à vous montrer vos blessures chez les autres, il va vous montrer ce qu'est la souffrance, et vous irez chercher, inconsciemment, les mêmes situations, les mêmes personnes qui vous font...quoi? ah oui souffrir...pendant que L'Ego, lui, cherchera à vous protéger, soi disant.

Pourquoi tout ça? pour que vous vous acceptiez.


Il y a deux chemins qui mène au lâcher prise, Etre tout simplement, entier, présent, et la souffrance. Et dans la majorité des cas, nous choisissons la souffrance.


Par exemple MOI, oui en majuscule parce que mon Ego parle, et bien j’étais sur une pente ascendante quant à ma « transformation », à mon éveil, depuis quelques semaines. Et depuis la semaine dernière, ma putain d’inconscience spirituelle (Ego) me dit, mais mon petit tu vas pas assez vite là, t’as l’air fatigué, t’as pas beaucoup avancé didon, je donne pas cher de ta conscience…


Le problème est là, même quand on prend un bon chemin (enfin je pense :roll: ) et que des résultats commencent à sortir, à se manifester, le Parasite vient toujours te mettre des bâtons dans les roues pour que tu te casses la gueule de ce putain d’escalier à milles marches qui mène à ta conscience, ton éveil. Pourquoi ? parce qu’on l’alimente pardi, on lui donne de l’essence à brûler. Nous n’acceptons pas notre état à l’instant T la plupart du temps. Alors, forcément nous ne sommes donc pas « aligné » avec nous même, pas dans l’instant présent ou la vérité du moment. Un peu comme un poisson qui nage contre le courant, mais lui c’est pas pareil c’est pour bouffer ou aller chercher sa mère.


Pourquoi je n’accepte pas ce blackout mental, cette fatigue actuelle, cette baisse de régime ? Pourquoi je me lâches pas les baloches bordel ? Parce que le modèle de vie de mon rêve actuel est la perfection, je voudrais que des lignes droites partout, n’être jamais fatigué, ne jamais douter, réussir tout ce que je fais, transformer ma merde en or…bref une utopie.


La nature ne progresse jamais en ligne droite, parfois par saut, parfois par régression, par mutation, mais les lignes droites ne sont pas la majorité loin de là !!!


Alors faut que j’accepte d’être en pause, d’être fatigué, d’être dans le brouillard, et que je ne lutte pas contre. Que je me laisse le temps de digérer ces déprogrammations. Sinon, je vais donner du bon carburant à mon mental pour me juger et me culpabiliser. Et oui, ne pas accepter son propre état à un instant T alimente instantanément le mental, le parasite, l’Ego, c’est donc le début de la confusion, de la souffrance…et tutti quanti j’en ai déjà assez parlé avant, merde je radote.


Arrêtons de nous renier nous-même en permanence ! qu'on soit ombre ou lumière, petit ou grand, moche ou beau, fatigué ou en pleine forme...La dualité de notre existence est une réalité intangible, acceptons le!

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  • 3 semaines après...

Rencontre avec un etranger?


Experience tres interessante ce matin. Apres une bonne nuit et un petit dejeuner a la Tanguy, oeufs coques, rillettes et cafe, je me dis, tiens aller je vais me reconnecter a moi meme a travers une seance de "meditation". Pas la meditation au sens pleine conscience quand j'evolue dans l'action au boulot, en soiree, dans les transports ou autre, mais la meditation au calme, seul, chez soi, bien assis, disponible pour soi meme en fait! Elle a duree une demi heure et a un moment, au bout de quelques minutes je me suis pose la question ah mais merde je fais quoi la? ca dure depuis combien de temps cette pose? aller je reprend le cours de mes pensees, y en a marre, j'ai envie de mettre de la musique, aller fumer une clope, me laver le cul, me branler, mentaliser quelque chose quoi, repartir dans mon ecran de fumee. Ben non, je l'ai pas fait. Je me suis dit poursuit, continue. Je me suis donc applique a etre conscient de mon corps, de ma respiration, de mes membres, de ma morphologie. J'ecoutais meme les bruits de mon estomac apres ce petit dejeuner frugal et proteine, et visualisait ce qui se passait a ce moment meme dans mes entrailles. Mais, au grand Mais, des pensees me reliant au connu m'assaillaient toujours de toutes parts, a peine j'en observais une, qu'elle disparaissait, qu'une collegue m'attaquait a son tour. Spectateur de ce manege incessant, j'ai alors decide de les repousser, de sortir mon sabre de Nagual pour les desarticuler. Pour couper leur alimentation en energie. Ce sabre, c'est ma volonte. Et, je ne sais pas vraiment comment, elles ont disparues, par phase, et elles sont revenues, puis se sont evanouies a nouveau. Et, apres quelques secondes ou minutes, je suis incapable de l'evaluer, d'autres pensees et images, scenes m'ont envahi. Elles n'etaient pas agressives, connectees a des emotions ou au passe. Comme si elles me racontaient une histoire, un evenement, un lieu, un sentiment, une rencontre que je ne connais pas, que je n'ai jamais connu. Mais ce connu, c'est celui de mon ecran de fume, de mon reve eveille de l'enfer, de mes chaines invisibles, de ma programmation. La j'evoluais dans l'inconnu. Vraiment? Ne me suis je pas juste connecte a mon etre? Cet etranger? Ai je apercu une partie de moi? C'etait tres perturbant cette sensation de voir et ressentir des choses qu'on ne connait pas alors qu'on est juste assis, les yeux fermes, au calme, seul chez soi. Ai je vu ce qui dort en moi ? Ou etait ce juste un avant gout, un message pour me dire, mais tu vois il existe autre chose, quelqu'un qui vit en toi, tu es maitre de tes pensees, tu peux t'en liberer, tu peux les dresser pour laisser la place a ce que tu es.

Ce matin, j'ai tape a la porte de mon Etre, et il m'a dit bonjour...

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  • 2 semaines après...

Aux sources de la Peur


Il est reparti pour un tour, il va encore parler de la peur. Et blablabla, qu'il faut la vivre, en faire une amie, la regarder grandir et s'évanouir, la chérir comme un membre de sa famille, une partie de soi. L'accepter, en faire une force, la transcender, la retourner, l'utiliser. On dirait un scientifique, un alchimiste un peu fou, les cheveux en bataille, les yeux luisants et brillants de joie et de découverte comme s'il avait enfin trouve la pierre philosophale, le Graal, comment transmuter le plomb en or, perdu dans son mental et loin de la réalité, de sa réalité, de lui-même. En fait, non il est proche de la Vérité, très proche de sa Vérité. Pourquoi ? Parce qu'il a compris l'essence même de la peur. A force de la côtoyer, de lui serrer la main comme a un bon ami, de l'écouter sans forcement suivre ses conseils, de la suivre parfois et se perdre dans ses bras sombres et froids. Il l'a comprise. Il est à même de la devancer, de la rassurer, elle-même la peur ! Comment est ce possible ? Rassurer sa propre peur ?

Vous l'aurez devine, cette peur, sa peur, n'est autre qu'une partie de lui-même. Elle l'accompagne tous les jours que le Bon Dieu fait, un inséparable compagnon de route, un animal fidèle, toujours prêt à vous servir quand vous avez envie de souffrir, de vous éloigner de vous, et vous perdre dans votre rêve d'enfer, votre nuage de fumée.

Mais si elle vient de lui-même, pourquoi est-elle la ? A-t-on été fourni à la naissance avec ? Bon, je vous mets quoi madame, monsieur ? Une peur façon Luke SkyWalker, quand il explore et expérimente la peur sur la planète jungle Tatoine? Bon, Maitre Yoda n’était pas loin quand même, il ne risquait rien.

Une autre façon, Paul Muadib quand il affronte le ver géant d'Arrakis dans Dune et qu'il découvre enfin qui il est ? Le Kwisach Haderach, le Super Être, the Super Beeing. La peur des autres, de pas être a la hauteur, de pas plaire, de pas réussir, de pas aimer, d’être abandonne, d’être seul, de pas s’en sortir, de tourner en boucle,…On peut la décliner a toutes les sauces, à l’infini. Mais elle est Une et indivisible, c’est elle…partout. Parce qu’elle est vous ! Vous êtes elle ! Et comme vous êtes observateur, elle est contagieuse, elle se transmet, passe d’un être à un autre, d’un mental à un autre, comme le démon Azazel dans ce superbe film « Le Témoin du Mal » (Fallen) avec Monsieur Denzel.

Elle n’a pas de limites autres que celles que vous avez, que vous-même.

La peur, ce sont vos croyances, vos préjugés, votre éducation, vos blessures, votre passe, votre futur projeté. Tout ce qui n’est pas vous fondamentalement, initialement. Pas cet être de lumière magnifique, brut, entier, amour, sorti de la matrice maternelle. Pas ce Dieu incarne (plusieurs fois) dans la matière pour enfin aller a la rencontre de sa vraie nature, divine.

Et ton Ego, grand gardien de ton intégrité physique et mentale, réactive ce rêve d’enfer, cette carapace, génère cette peur pour te dire que tu n’es pas toi, que tu t’es oublie, qu’il sent que tu n’es pas aligne avec toi, que tu t’éloigne de toi. Il a bien compris lui qu’il y avait un étranger a l’intérieur de toi, il n’est pas fou, il est la depuis notre conception primordiale, dans les laboratoires du grand créateur. Et comme il cherche à te protéger, il t’envoie dans la peur, dans le manque, dans la souffrance. On voit donc bien ici que sommes créateur de notre propre réalité, créateur et créature, nous créons notre propre peur, nos démons, et nous les manifestons dans la matière ensuite si l’on persiste à alimenter le parasite en énergie. Si l’on continue à lutter contre soi-même.

Si tu t’acceptes, si tu es Toi, l’Ego n’a plus besoin de te protéger, d’envoyer son messager préfère, La Peur, car quand tu es toi, dans ta propre Vérité, tu n’es plus un étranger pour toi-même. Tu ne cherches plus ton reflet dans le miroir de la vie, des autres. Tu te regardes Toi. Tu es Toi. Tout devient alors possible, infini…

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  • 4 mois après...

Sortir de sa zone de confort


Tout d'abord , c'est quoi une zone de confort? un endroit douillet où on se sent bien, en paix avec soi meme, où tout est "under control"? une soirée avec des amis triés sur le volet qui rient à toutes vos blagues? un boulot ou vous connaissez et maitrisez tout de A à Z, méthodes, outils, collègues, chef, ambiance, objectifs, risques ? une rencontre que vous "gérez" d'une main de maitre car vous en avez vérrouillé inconsciement tous les tenants et aboutissants? des ralentisseurs de conscience ephémères comme un bon join, de la weed, l'alcool, un plan cul sur et disponible comme bon vous semble? un/e ami/ie qui éponge votre mal etre quand vous n'etes pas bien et perdu dans le Samsara? vivre et respecter à la lettre vos codes familiaux, ancestraux et societaux? Tout cela se fait de manière inconsciente, automatique, à tel point qu'on pense qu'on est capable de sortir de cette zone, et qu'on le fait régulièrement. "oui moi j'ai fait un saut en parachute ! putin je pensais pas y arriver mais je l'ai fait, suis sorti de mon putin de fauteuil cette fois ci yessss", mais ce qu'on oublie de dire, c'est qu'on en avait envie...on pense donc que l'on va impressionner son entourage en faisant cela, mais intérieurement on sait très bien qu'on en était capable et on le désirait si fort ! Je pourrais donner d'autres exemples mais vous avez bien compris, jen suis sur !

Donc dans cet exemple précis, nous n'avons meme pas aperçu les limites de la zone de confort, puisque l'on a confondu notre envie et le regard du monde sur cette envie. En effet, c'est bien cela le premier job à mener pour sortir véritablement de cette zone, identifier les limites. Cette ligne rouge qui vous fait trembler et non pas envie, qui génére en vous des comportements de fuite inconscients, qui vous fait begayer, pleurer, crier, vous mettre en colère, qui vous bloque instantanément, vous fige. Qui provoque en vous des émotions que vous ne comprenez pas, que vous n'expliquez pas, que vous n'acceptez pas.

Pour aller vers l'inconnu, et franchir cette ligne, il vous faut accepter qu'elle soit là, la regarder en face, la tester en pleine conscience quitte à avoir peur, à fuir. Regardez et Ressentez ce qui se passe en vous à ce moment précis. ET dans cette obscurité, vous trouverez la lumière qui est en vous et passerez de l'autre coté...et découvrirez l'infini qui s'offre à vous.

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  • 1 mois après...

Les gens me regardent, me portent attention, je fais de même. Leurs regards et sourires sont purs, dénués de jugements ou de moqueries. On se sent exister en tant qu'être humain ici. La bienveillance rayonne, irradie, de ce peuple. Le temps n'existe pas pour eux, de même que l'ego, l'attente, ils sont dans le présent totalement, d'une pureté et d'une présence...on peut ressentir leurs âmes rien qu'en échangeant un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade. La connection est instantanée. Ils m'ont surnommé le Yak...un homme à Lhassa, émerveillé par mes Avants bras poilus, un sourire beat, il a touché mes poils et fait mine de les mettre sur ses bras. A Xigaze, Une grand mère tibétaine, dans son habit traditionnel avec son petit fils est venue vers moi, avec un sourire mutin et l'œil coquin, et m'a carresse les bras et a dit d'un ton sec en me regardant "Yak!" Et Ma pris dans ses bras par la suite, son petit fils s'est jeté sur moi en criant je ne sais quel mot tibétain juste après.

De jeunes moines du monastère de tashi lhunpo, étudiants, se rassemblent pour le chant de fin de journée. Qu'ils sont beaux et frais dans leur manteaux de fourrures jaunes et leur chapeau jaunes. Les yeux sont joueurs et pétillants, ils se chamaillent avant l'arrivée de l'instructeur qui fait mine d'avoir un œil sévère....

Puis d'un coup, leur attention leur indique que d'autres etres humains, venus d'une autre matrice, d'un samsara lointain, sont présent. Et ils s'approchent de l'un d'eux et lui touchent ses avant bras poilus, avec des rires étouffés et les yeux brillants, encore le Yak...l'homme Yak...Yakbhu

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  • 9 mois après...

Onze heures de car...de Tingri à Lhassa. Nous progressons lentement avec ce vieil autobus chinois qui semble avoir vécu plus que son temps. La route est parsemée de nid de poule en tous genres, et réveille à chaque contact les passagers endormis que nous sommes. On dirait que ces montagnes veulent nous retenir, comme si elles n'avaient pas vu d'étrangers depuis longtemps, un peu comme les indigènes tibétains. Le Christopher Walken tibétain, notre "pilote" de bus de steppe, s'arrête pour une pose. Elle est belle la jeune dame pipi dans sa tenue tibétaine qui nous autorise à aller soulager notre vessie dans ses toilettes, après un petit "Techitele" respectueux, bonjour en tibétain, ponctué d'un signe de la main et dune inclinaison légère de la tête. Des toilettes dans leur plus simple appareil, une cabane en béton, un trou rectangulaire au sol à travers lequel on peut constater O combien de gens ont eu cette vision et senti ces effluves pourtant si intimes dans nos contrées occidentales. Et c'est parti on ouvre les vannes du soulagement, Ahhhhhh.

Me dirigeant vers le bus, je vois que notre dame pipi a pense à ses petits traumatisés olfactif et visuel. Elle nous propose de nous laver les mains avec de l'eau tout simplement, coulant d'un bidon rafistolé et fuyant légèrement.

Cette eau fraîche venant de ces belles et majestueuses montagnes, me permet de me rafraîchir le visage un peu tuméfié par le léger sommeil entamé dans le car, de me réveiller aussi.

Reprenant mes esprits, retrouvant mon attention, je regarde autour de moi et vois notre dame pipi me fixant et faisant mime de passer de ses mains mouillées sur son visage puis sur le mien. J'opine du bonnet, lui indiquant qu'elle peut s'approcher...et Elle pose délicatement ses mains fraîches et humides sur mon visage. Elle recule d'un coup, pensant avoir franchit un interdit, rattrapée par son éducation, ou sa jeune collègue qui avait un regard réprobateur. Elle reprend ses esprits, et je m'approche d'elle, mes mains prêtes à venir caresser son visage, Elle a un moment d'hésitation, encore l'ego, l'éducation, le regard de l'assemblée touristique et tibétaine présente, puis se laisse faire.

Elle rougit...sourit et cancanne avec sa collègue. Puis Elle me prend par l'épaule et m'enlace avec l'autre bras pour faire une photo, sa collègue sortant son portable dernier cri pour la réaliser. Évidemment, le poulailler touristique s'émerveillant de ce contact, accoure en caquetant pour prendre des photoooos, leur graal, oubliant qu'ils ont aussi des yeux, un ressenti, des émotions, une âme. Oubliant qu'ils ne sont pas dans leur salon devant leur TV.

Perdus dans leur samsara pour l'instant, comme nous tous, sur leur propre chemin de l'éveil, tôt ou tard, quand ils prendront conscience de leur âme, accepteront leur identité intérieure, pure, ombre et lumière, peur et joie. La connexion à sa propre âme se fait en vivant l'instant présent.

Puis Kelsa, notre rayonnante guide locale, avec son sempiternel "on y vaaaa", nous enjoint à regagner le bus pour reprendre notre périple.

C'est la que je sens la main de notre Christopher Walken tibétain me retenir par l'épaule, je tourne la tête et je vous Ma dame pipi me regarder avec tristesse, puis, Elle vient me chercher, me prend par Le Bras et m'emmène dans sa tente traditionnelle, le poulailler exulte. Je La regarde dans les yeux, passe Ma main amicalement et avec tendresse dans son dos et reprend Ma route vers mon samsara...mon nirvâna...

Ainsi Les tibétains et leurs homologues, les montagnes, semblent nous dire, restez dans la conscience, l'authenticité, La Vérité, l'instant présent...ne partez pas, ne vous éloignez pas de vous même.

Tada

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