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Ils vécurent heureux 3 ans puis... terrible chuuute !


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Bonsoir Bill,


Je comprends ce "statut quo" dont tu parles, la rupture a été actée, tu le sais, intellectuellement tu l'as intégrée mais pas psychiquement.


Tes rêves ne sont pas mauvais en soi, ils t'aideront à enterrer progressivement cette ancienne relation :

À mon sens, ils sont là pour toi au cas où elle ne reviendrait pas (ni clash - ni déclic / ni nouvelle relation) - au début ça peut être cauchemardesque, puis à nouveaux des moments agréables, parfois même des explications etc...


C'est une phase de transition douloureuse pour toi mais qui se calmera et passera.

On aimerait que les choses aillent plus vite mais parfois ce n'est pas comme ça que ça se passe.


C'est plutôt quelque chose de positif parce que si reconquête il y a, le terrain psychique sera plutôt "propre" pour envisager une nouvelle relation.

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Bonsoir Bill,


Je comprends ce "statut quo" dont tu parles, la rupture a été actée, tu le sais, intellectuellement tu l'as intégrée mais pas psychiquement.


Tes rêves ne sont pas mauvais en soi, ils t'aideront à enterrer progressivement cette ancienne relation :

À mon sens, ils sont là pour toi au cas où elle ne reviendrait pas (ni clash - ni déclic / ni nouvelle relation) - au début ça peut être cauchemardesque, puis à nouveaux des moments agréables, parfois même des explications etc...


C'est une phase de transition douloureuse pour toi mais qui se calmera et passera.

On aimerait que les choses aillent plus vite mais parfois ce n'est pas comme ça que ça se passe.


C'est plutôt quelque chose de positif parce que si reconquête il y a, le terrain psychique sera plutôt "propre" pour envisager une nouvelle relation.

Salut lully. Merci pour ta réponse. Comme toujours, ça fait plaisir quand on se sent écouté (lu en l'occurence). Sur le fond, tu as raison. Mais mon "statut quo" ce sont mes tiraillements :

- la rappeler, la revoir et me remettre avec (je me permets d'affirmer ça car elle est comme ça, elle l'a déjà prouvé par le passé avec moi ou avec son ex dans des situations similaires) comme, selon moi, la rupture est liée au stess hors relation...

- la laisser revenir si elle décide de le faire (ce qui est peu probable, car d'une manière générale, elle ne prend que très peu d'initiatives).


Même si la situation est difficile, je me dis qu'effectivement, je ne peux qu'en sortir grandi. Être encore plus indépendant face au bonheur d'une manière générale dans ma vie (même si c'était déjà le cas notamment dans cette relation). Et effectivement, le terrain psychique n'en sera que plus propre pour une nouvelle relation (avec elle ou avec une autre).

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Merci pour ta réponse Paige.


Par statut quo, je ne parle pas des choix et des envies de mon ex, mais de mes propres tiraillements comme je les ai évoqués plus haut de ce fil.

 


Pour moi des tiraillements, sont des allers et venues permanentes entre DEUX états diamétralement opposés: lâcher prise ou obstination


j'ai donc du mal à qualifier ça de "statut quo" c'est un peu comme si je disais: je suis très constante: je change de vêtement 18 fois par jour



j'entends que ce que tu appelles statu quo est d'être TOUJOURS dans les montagnes russes...


ceci dit je suis intervenue sur ton fil en attendant le retour de Lully , mais je ne suis pas sûre en te lisant (et ce n'est pas un reproche!!) que tu sois demandeur de "conseils" ou "avis", je crois que tu as surtout besoin de tenir une sorte de journal de tes états ;-)


Bonne continuation à toi

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Coucou Paige, Coucou Bill,


"ceci dit je suis intervenue sur ton fil en attendant le retour de Lully",


- Ben mon intervention était toute minuscule, je ne savais pas trop quoi dire... je constatais la même chose que toi chère consoeur :D à savoir :


"mais je ne suis pas sûre en te lisant (et ce n'est pas un reproche!!) que tu sois demandeur de "conseils" ou "avis", je crois que tu as surtout besoin de tenir une sorte de journal de tes états ;-)"


- Je pense que Paige a tout dit, je me trompe Bill ?

- J'aurais envie d'en dire dire plus, de t'aider, mais là j'avoue, je sèche :roll: ...mais je suis là, de tout coeur avec toi

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Coucou Paige, Coucou Bill,


"ceci dit je suis intervenue sur ton fil en attendant le retour de Lully",


- Ben mon intervention était toute minuscule, je ne savais pas trop quoi dire... je constatais la même chose que toi chère consoeur :D à savoir :


"mais je ne suis pas sûre en te lisant (et ce n'est pas un reproche!!) que tu sois demandeur de "conseils" ou "avis", je crois que tu as surtout besoin de tenir une sorte de journal de tes états ;-)"


- Je pense que Paige a tout dit, je me trompe Bill ?

- J'aurais envie d'en dire dire plus, de t'aider, mais là j'avoue, je sèche :roll: ...mais je suis là, de tout coeur avec toi

 

Pardon Lully, je me suis trompée, je pensais t'avoir vue suivre le fil, pardon ! :)

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SR 9 jours + Interdit + Nouveau SR - Jour 16


Je me répète peut-être mais, au-delà des émotions qui alternent entre le positif et le négatif, ma vie n'a pas vraiment changé depuis que mon ex m'a annoncé vouloir arrêter notre relation. J'entends par là que jamais je ne me suis dit "ma vie ne rime plus à rien sans elle". Et je dois ceci à la place qu'on occupait chacun dans cette relation saine. Là encore je me répète mais il y avait elle + moi + nous. Seul le nous à disparu. Le moi était déjà là. Et il continue son chemin.


Après mon weekend entre potes (potes qui la connaissent et qui hallucinent - eux-aussi - sur cette séparation brutale), je n'ai pas eu de coup de blues comme la dernière fois une fois rentré à la maison. Au du moins, c'est intervenu beaucoup plus tard que la fois précédente. Parce que c'est quand même intervenu. Et je me remets à rêver d'elle. De nous. Et le réveil est toujours un peu brutal.


Je continue à voir du monde. Je cherche de nouvelles occupations. Je ralentis la cadence au niveau professionnel (pour avoir du temps pour moi et pour éviter de la croiser). Je souris à la vie et elle me le rend plutôt bien. J'ai des moments d'euphorie et de bien-être total. Lors de ma dernière intervention ici, je disais avoir envie qu'un déclic se produise. Que l'on reprenne contact. C'est ce qui vient de se passer alors que je lui ai envoyé un texto. Pas de chevauchée la tête baissée. Pas de quelconque stratégie de reconquête. Encore moins de tentative de manipulation. Juste l'envie de marcher le coeur ouvert et de le laisser parler :

Je vis de belles expériences dont certaines que j'aimerais partager avec toi. Tu me manques beaucoup.

 

Ce à quoi elle répond quelques heures plus tard :

Je suis heureuse que tu te consacres à ta passion du voyage [euh... de quoi elle parle !? Je ne lui ai jamais dit ce que je faisais de ma vie depuis la séparation. Elle n'a plus accès à mon fb, elle se renseigne sur moi ou quoi !?] Il m'arrive régulièrement de me réveiller en pleine nuit et de ne plus dormir, l'inconscient qui travaille... Je ne t'écris pas car je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie, fais-moi signe quand tu as envie de discuter. Tu resteras toujours dans mon coeur <3

 

J'essaie de ne pas analyser sa réponse. Mais je suis conforté dans l'idée que, putain, on est quand même deux personnes saines, avec nos blessures, nos qualités et nos défauts. J'ai aussi envie de continuer à marcher le coeur ouvert. Et lui répondre, peut-être dans une lettre, ce que j'ai justement sur le coeur. Que ses blessures et ses peurs la tétanisent et l'empêchent d'avancer. Mais qu'elle pouvait me faire confiance, que j'étais là pour la soutenir et l'accompagner sur le chemin de la vie avec ses qualités et ses défauts (je lui ai déjà dit à plusieurs reprises pendant notre relation). J'ai envie de lui dire que je lui en veux d'avoir tout envoyé balader d'un revers de la main. Toute seule. Que je lui en veux d'avoir un comportement destructeur alors que je suis dans la construction...


Merci de me lire et de m'apporter votre regard extérieur à ma situation. Vos réponses et vos conseils - même s'ils ne vont pas dans le même sens que moi - sont toujours très appréciés.

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Bonjour Bill,


Je t'ai lu, je n'ai pas vraiment de conseils à apporter.


Juste, je trouve ça très honorable :


- de gérer et continuer à faire vivre et progresser ce "moi" qui a été, qui est et sera toujours,

- de lui ouvrir très simplement ton coeur quand le besoin se fait sentir.


Je pense qu'elle apprécie vraiment le fait que tu ne la submerges pas.

Même dans cette séparation, vous vous montrez matures l'un envers l'autre.

Je trouve ça très beau et je tenais à le saluer.

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Bonjour Bill,


Je t'ai lu, je n'ai pas vraiment de conseils à apporter.


Juste, je trouve ça très honorable :


- de gérer et continuer à faire vivre et progresser ce "moi" qui a été, qui est et sera toujours,

- de lui ouvrir très simplement ton coeur quand le besoin se fait sentir.


Je pense qu'elle apprécie vraiment le fait que tu ne la submerges pas.

Même dans cette séparation, vous vous montrez matures l'un envers l'autre.

Je trouve ça très beau et je tenais à le saluer.

Salut lully ! Merci pour ton feedback.


La gestion du moi, l'ouverture du coeur, c'est mon expérience de vie qui me dirige vers ça et je crois effectivement que c'est la bonne chose à faire.


Quant à mon ex et son attitude, je la connais trop bien. Je me doutais qu'elle ne dormait pas. Je me doutais qu'elle n'osait pas me contacter. Je me doutais qu'elle est toujours ouverte à ce qu'on garde le contact. Mais je ne veux pas être ami avec elle. Du moins, pas aujourd'hui. Et je ne sais pas de quoi demain sera fait.

J'ai passé 3 ans à être patient avec elle. 3 ans au cours desquels je l'ai vue évoluer dans sa zone de confort sans la voir vraiment progresser face à ses peurs (principalement la peur de l'engagement et la peur de décevoir). Et pourtant ça a été 3 ans au cours desquels je l'ai acceptée telle qu'elle était. Où je la rassurais. Où je voulais l'amener dans mon univers pour lui faire prendre confiance en elle (mais elle bloquait systématiquement car ça ne venait pas d'elle - et qu'elle a un ancrage fort qui veut qu'elle se suffit à elle-même dans la vie). En choisissant la séparation, et dans l'éventualité qu'on se remette un jour ensemble, elle a tapé un grand coup dans ma fourmilière (notre relation sera nouvelle - à condition qu'elle travaille concrètement sur elle - ou ne sera pas). J'ai envie d'être direct avec elle. Comme envie de lui poser un ultimatum. D'où mon envie de lui écrire cette lettre...

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Salut Bill,


De rien,


Je reconnais dans ce que tu décris de son fonctionnement, une partie de moi.


Tu parles d'un ancrage fort : je me souviens d'un épisode de ma vie qui m'a marquée,

j'étais enfant, je ne décrirai pas la scène mais ce jour-là je me suis sentie terriblement impuissante et livrée à moi-même.

À partir de là, je me suis fait la promesse de ne plus jamais jamais jamais ressentir cela !

Depuis ce jour l'engagement et moi étions irréconciliables !


Je mettais le lien avec l'autre constamment à l'épreuve.

Au contraire, dès qu'il devenait un peu "trop sécurisant" / dès que je sentais que je ne serais peut-être plus en mesure de faire face seule en cas de rupture ou autre - je prenais la fuite et m'isolais.


Personne n'a pu m'aider sur ce point, si ce n'est moi-même, il m'a fallu me réconcilier avec moi-même, avec l'engagement etc...etc... ça a été un long cheminement, seule qui a duré 4 ans pour ma part.


Je sais combien c'est violent et harassant pour l'autre et je partage ton avis lorsque tu dis :

"(notre relation sera nouvelle - à condition qu'elle travaille concrètement sur elle - ou ne sera pas)"


Tes limites et tes capacités tu les connais maintenant.

Tu ne pourras pas constamment la rassurer, autrement tu maintiens et nourris son fonctionnement actuel - et tu restes prisonnier de sa propre névrose à elle.


Fais aussi ce qui est juste pour toi.

Être direct avec elle peut lancer le processus de réflexion de son côté. Tout ça est loin d'être évident. Ça touche a des choses très profondes.


Je ne sais pas quoi dire de plus, j'espère que ça t'éclaire un peu.

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Salut Bill,


De rien,


Je reconnais dans ce que tu décris de son fonctionnement, une partie de moi.


Tu parles d'un ancrage fort : je me souviens d'un épisode de ma vie qui m'a marquée,

j'étais enfant, je ne décrirai pas la scène mais ce jour-là je me suis sentie terriblement impuissante et livrée à moi-même.

À partir de là, je me suis fait la promesse de ne plus jamais jamais jamais ressentir cela !

Depuis ce jour l'engagement et moi étions irréconciliables !


Je mettais le lien avec l'autre constamment à l'épreuve.

Au contraire, dès qu'il devenait un peu "trop sécurisant" / dès que je sentais que je ne serais peut-être plus en mesure de faire face seule en cas de rupture ou autre - je prenais la fuite et m'isolais.


Personne n'a pu m'aider sur ce point, si ce n'est moi-même, il m'a fallu me réconcilier avec moi-même, avec l'engagement etc...etc... ça a été un long cheminement, seule qui a duré 4 ans pour ma part.


Je sais combien c'est violent et harassant pour l'autre et je partage ton avis lorsque tu dis :

"(notre relation sera nouvelle - à condition qu'elle travaille concrètement sur elle - ou ne sera pas)"


Tes limites et tes capacités tu les connais maintenant.

Tu ne pourras pas constamment la rassurer, autrement tu maintiens et nourris son fonctionnement actuel - et tu restes prisonnier de sa propre névrose à elle.


Fais aussi ce qui est juste pour toi.

Être direct avec elle peut lancer le processus de réflexion de son côté. Tout ça est loin d'être évident. Ça touche a des choses très profondes.


Je ne sais pas quoi dire de plus, j'espère que ça t'éclaire un peu.

Effectivement, tout ce que tu décris ressemble étrangement à la situation de mon ex, telle que je la perçois. Ce qui me semble différent, c'est que dans ton cas tu en as eu conscience très tôt. Mon ex, chaque fois qu'on en parlait, semblait absolument ne pas en connaître la provenance. Elle n'a jamais voulu saisir la main que je lui tendais pour qu'elle se fasse aider (par contre elle a été la première à bousculer sa meilleure amie quand elle a eu à régler un lourd passé qui la hantait).


J'ai suffisamment d'amour pour cette fille pour être encore patient. A condition, encore une fois, qu'elle se prenne en main.


En attendant, l'échange de sms s'est poursuivi...

Moi :

Je ressens de ta part une envie de communiquer. Je me trompe ?

 

Elle :

Je suis encore pas mal dans l'émotionnel, le temps fera son travail. C'est sur que ça n'est pas facile de couper les ponts du jour au lendemain et il faudra peut être un peu de temps avant d'être amis... J'aimerais bien avoir de tes nouvelles et savoir que tu t'éclates dans tes voyages [bordel mais qu'est-ce quelle a avec cette histoire de voyages !]. Je suis à l'appart tranquillou si tu veux discuter un peu...

 

Je voulais être direct avec elle. Je crois que le moment est venu. Comment présenter les choses ?

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Bonsoir Bill,


Je n'en ai pas eu conscience très tôt, j'en ai toujours eu conscience.

Pour elle ça pourrait être très brutal si elle l'a occulté au fond de sa mémoire.

Ce sont des fantômes du passé qu'elle n'a pas nécessairement envie de recontacter.


Si tu tiens vraiment à lui en parler, choisis bien le moment, le lieu - au calme - seuls -,

il faut qu'elle soit vraiment disposée.


Explique-lui les choses en douceur :


Reprends inspiration dans ce passage-là :


"Quant à mon ex et son attitude, je la connais trop bien. Je me doutais qu'elle ne dormait pas. Je me doutais qu'elle n'osait pas me contacter. Je me doutais qu'elle est toujours ouverte à ce qu'on garde le contact. Mais je ne veux pas être ami avec elle. Du moins, pas aujourd'hui. Et je ne sais pas de quoi demain sera fait.

J'ai passé 3 ans à être patient avec elle. 3 ans au cours desquels je l'ai vue évoluer dans sa zone de confort sans la voir vraiment progresser face à ses peurs (principalement la peur de l'engagement et la peur de décevoir). Et pourtant ça a été 3 ans au cours desquels je l'ai acceptée telle qu'elle était. Où je la rassurais. Où je voulais l'amener dans mon univers pour lui faire prendre confiance en elle (mais elle bloquait systématiquement car ça ne venait pas d'elle - et qu'elle a un ancrage fort qui veut qu'elle se suffit à elle-même dans la vie). En choisissant la séparation, et dans l'éventualité qu'on se remette un jour ensemble, elle a tapé un grand coup dans ma fourmilière (notre relation sera nouvelle - à condition qu'elle travaille concrètement sur elle - ou ne sera pas)."


Si tu sens la moindre résistance,

si elle nie, si elle ne veut pas en parler : Tu stoppes tout tout de suite. Elle n'est pas prête et il ne faut pas forcer les choses.


Tu peux chambouler et bouleverser sa vie. Vraiment.


Fais attention à ton passage sur l'ancrage, n'emploie pas ce mot-là, tu peux, (si elle est à l'aise et que tu sens qu'elle a envie de poursuivre la discussion), par exemple lui demander si elle sait d'où ça peut provenir etc...l'aider à cheminer petit à petit vers l'origine de tout cela.


Je sais que ce n'est pas le cas, mais je préfère le dire :

- Si tu le fais, fais-le vraiment en pensant à elle et non à ta reconquête.



- Puis attention, au rôle du psy parce que si tu soignes les bobos, difficile, voire presque impossible de te voir comme un homme après.

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Bonsoir Bill,


Je n'en ai pas eu conscience très tôt, j'en ai toujours eu conscience.

Pour elle ça pourrait être très brutal si elle l'a occulté au fond de sa mémoire.

Ce sont des fantômes du passé qu'elle n'a pas nécessairement envie de recontacter.


Si tu tiens vraiment à lui en parler, choisis bien le moment, le lieu - au calme - seuls -,

il faut qu'elle soit vraiment disposée.


Explique-lui les choses en douceur :


Reprends inspiration dans ce passage-là :


"Quant à mon ex et son attitude, je la connais trop bien. Je me doutais qu'elle ne dormait pas. Je me doutais qu'elle n'osait pas me contacter. Je me doutais qu'elle est toujours ouverte à ce qu'on garde le contact. Mais je ne veux pas être ami avec elle. Du moins, pas aujourd'hui. Et je ne sais pas de quoi demain sera fait.

J'ai passé 3 ans à être patient avec elle. 3 ans au cours desquels je l'ai vue évoluer dans sa zone de confort sans la voir vraiment progresser face à ses peurs (principalement la peur de l'engagement et la peur de décevoir). Et pourtant ça a été 3 ans au cours desquels je l'ai acceptée telle qu'elle était. Où je la rassurais. Où je voulais l'amener dans mon univers pour lui faire prendre confiance en elle (mais elle bloquait systématiquement car ça ne venait pas d'elle - et qu'elle a un ancrage fort qui veut qu'elle se suffit à elle-même dans la vie). En choisissant la séparation, et dans l'éventualité qu'on se remette un jour ensemble, elle a tapé un grand coup dans ma fourmilière (notre relation sera nouvelle - à condition qu'elle travaille concrètement sur elle - ou ne sera pas)."


Si tu sens la moindre résistance,

si elle nie, si elle ne veut pas en parler : Tu stoppes tout tout de suite. Elle n'est pas prête et il ne faut pas forcer les choses.


Tu peux chambouler et bouleverser sa vie. Vraiment.


Fais attention à ton passage sur l'ancrage, n'emploie pas ce mot-là, tu peux, (si elle est à l'aise et que tu sens qu'elle a envie de poursuivre la discussion), par exemple lui demander si elle sait d'où ça peut provenir etc...l'aider à cheminer petit à petit vers l'origine de tout cela.


Je sais que ce n'est pas le cas, mais je préfère le dire :

- Si tu le fais, fais-le vraiment en pensant à elle et non à ta reconquête.



- Puis attention, au rôle du psy parce que si tu soignes les bobos, difficile, voire presque impossible de te voir comme un homme après.

Merci de prendre le temps :)


En fait, ce genre de conversations on les a eues pendant la relation. Est-ce que du coup elle ne me voyait plus comme un homme !? C'est intéressant comme point de vue. Je n'avais jamais vu ça comme ça.


Forcément je lui disais pour elle. Mais aussi pour le "nous". Et aujourd'hui, je serais un peu dans une optique similaire. Du coup, à la lumière de ta dernière intervention, je ne suis vraiment pas certain que ce soit la bonne chose à faire aujourd'hui... Qu'on se voit, je suis ok. Mais dans un premier temps pour passer de bons moments faits de légèreté, de rires, etc.


Elle, comme les autres, je n'ai pas l'intention de la garder en amie.

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