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Débordant de banalité


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Bonsoir Lola,


tes messages m'ont beaucoup touchée, je me retrouve dans beaucoup de tes mots, comportements, pensées, réactions, dans ton parcours de vie aussi.


Je me range à l'avis de sandstorm, consulter un psy peut t'être très utile, notamment si tu t'enfonces gentiment dans une dépression larvée... J'entends, je comprends et je partage toutes tes interrogations, toutes tes peurs et tes angoisses, et je pense sincèrement que consulter quelqu'un de compétent pourra t'être bénéfique - les psys ont l'habitude de s'occuper de personnes angoissées comme ça.


Combien de temps avant de pouvoir réintégrer le système de santé public ?

D'ici là tu peux essayer de tenir le coup en testant l'auto-hypnose (alors oui dit comme ça ça paraît absurde, ok), tu peux trouver des vidéos gratuites sur youtube, et si tu ne réussis pas au début à entrer en hypnose profonde (il faut un peu d'entraînement), ça aura le mérite de bien te détendre. Ca m'a beaucoup aidée à une époque de ma vie. L'EFT aussi peut être pratiqué en autonomie, tu peux trouver des choses sur internet, ça permet notamment d'évacuer, de faire sortir, de cracher les choses que tu as à dire. Bien sûr il faut être un minimum ouvert d'esprit et accepter que certaines choses échappent à notre conscience (et c'est donc bien à notre inconscient que s'adressent toutes ces techniques). Mais je pense que pourrais être réceptive à ce type de thérapies d'après la façon dont tu écris.


Ca c'est pour l'urgence, tenir le coup maintenant. Après, sur le long-terme, je pense - modestement, je ne suis pas psychologue !!! - que l'idée clé est le lâcher-prise. Oui, c'est totalement banal, oui c'est totalement éculé et vu et revu comme idée, mais elle s'exprime bien en ces termes. Je comprends, viscéralement même, ton angoisse de la solitude et le fait que vivre seule ne soit pas nécessairement une source de joie. J'ai énormément de compassion, et je trouve que les mots que tu mets sur ces sensations sont très justes. Mais comme tu le dis à plusieurs reprises dans tes derniers posts, tu es beaucoup dans le contrôle. Il faut que tout soit parfait. Et ça t'a toujours menée très loin, professionnellement, intellectuellement, mais les relations humaines, y compris avec toi-même demandent un peu plus de lâcher prise. Accepter de ne pas contrôler certaines choses et petit à petit y trouver du plaisir.


Mon discours est totalement décousu, je te prie de m'en excuser, j'espère toutefois que tu trouveras quelques pistes intéressantes, peut-être un mot qui résonnera (raisonnera ?) plus qu'un autre...


Quoiqu'il en soit, tu me sembles être une jeune femme (oui jeune, à 33 ans on est jeune) brillante et qui a énormément à donner. Apprendre à t'aimer et à te faire confiance est ce qui t'amènera petit à petit à faire confiance à quelqu'un d'autre, qui apprendra à t'aimer à son tour. Je t'envoie tout mon soutien.

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Merci pour vos réponses tout d’abord, je me sens moins seule. Mes mots vont être un peu brouillon, je suis assez apathique aujourd’hui.


Oui sandstorm, je me détache petit à petit. Il est parti mon capitaine de bateau, mais qu’il était beau à la barre! Un marin passionnant, sûr de lui mais qui ose montrer ses failles sans voile. Je culpabilise énormément, de toute cette histoire. La raison me dit qu’une relation se passe à deux, qu’il ne m’a pas fait part de ses doutes avant la rupture donc je n’ai pas eu l’occasion de modifier mon comportement. Et qu’une fois sa décision prise, elle était définitive. Mais j’ai du mal à intégrer tout ça réellement.


Je lui ai reproché d’un coup son caractère exigeant, ça lui est tombé dessus en 5mn. Parce que j’étais mal et tout est sorti plus ou moins bien. Je m’effaçais pendant la relation, il me provoquait pour que je sorte de ça. Il m’a fallu beaucoup de recul pour le comprendre. Sur le moment, je me disais seulement… En fait je ne sais pas ce que je me disais, à part qu’il ne s’intéressait pas réellement à la personne que j’étais.


C’était faux, son comportement de jeudi le prouve. Je me suis mise toute seule dans ma carapace habituelle. Toujours ce côté où je suis persuadée d’être insignifiante, même au cours de la relation. J’agis donc en fonction. Je me rends insignifiante. Encore une fois jeudi, il a eu en face de lui une fausse personne, qui ne lâche rien comme émotion. Je voulais être moi, dire ce que j’avais sur le cœur, je n’ai pas réussi.


J’ai lu tantôt le message de camillespa qui a appelé son ex (forum silence radio) et lui a tout dit de ses sentiments et de ses regrets. Sans revenir sur le pourquoi et les conséquences de sa démarche (ça la regarde elle), je suis restée admirative d’autant de vulnérabilité assumée. J’aimerais être comme ça, et pas seulement avec un ex. Justement, ne pas attendre que l’autre devienne un ex pour se dire « oh mince, avec des si, j’aurais dû, etc. ». S’exprimer en temps voulu, pas pour provoquer quelque chose chez l’autre mais parce que j’assume mes besoins et mes sentiments. Pas encore gagné, la route va être longue.


Par contre, je sais que la rupture est une bonne chose. Notre interaction était explosive à plus ou moins long terme. C’est ce que vous m’avez dit sur le forum en réponse à mes premiers messages, et vous avez tout à fait raison. D’ailleurs, la reconquête n’a jamais été d’actualité. J’ai rencontré un homme incroyable, il est parti, je ne veux plus faire encore les mêmes erreurs.


Comme tu dis sandstorm, je sais que je dois travailler sur moi-même et pour une des premières fois de ma vie, j’en ai vraiment envie aussi. Je ne suis pas dans le « je dois » mais le « je veux ». Et prendre le temps qu’il faut pour.

Par contre, le côté insignifiant, je n’arrive pas à savoir d’où ça vient. OK après la rupture, il ne m’a pas donné de nouvelles, ce qui donne l’impression de n’avoir rien été pour lui. Mais je pensais la même chose pendant la relation (et avec des ex précédents aussi). Je n’arrive pas à trouver de piste, ce que tu dis est très pertinent sur l’après-rupture.


Janysse : Amusant, j’avais lu toute ton histoire il y a quelques temps et d’une traite car moi aussi je me retrouvais beaucoup dans tes réflexions et ta manière d’être. Tes écrits m’avaient beaucoup touchée, je voyais en miroir à-travers toi mes propres comportements.


Alors merci pour ta réponse, c’est une jolie surprise!


Oui, je cède sur mon aversion stupide pour les psys. J’ai pris la décision d’en voir déjà un pour essayer. Je n’arrive plus à m’aider toute seule, faut que ça change. Paige et une de mes amies y sont pour beaucoup. Elles ont cassé mes préjugés en me montrant que, vu mes histoires et mon état actuel, c’est peut-être un peu le temps de me bouger là-dessus. L’autruche je n’y gagne rien, bien au contraire. J’ai des amis formidables qui m’aiment pour qui je suis, et je reste moi-même avec eux. Alors pourquoi ça ne pourrait pas être pareil dans un contexte sentimental?


Non Janysse, ton discours n’est pas du tout décousu. Tu as parfaitement cerné un point : là je suis dans l’urgence d’avoir une ou deux béquilles. Je n’aurai pas droit au système de santé publique avant au moins 2 mois. D’ici là, il FAUT que je me raccroche à quelque chose. Surtout que le psy ce n’est pas une aspirine, ça ne résout pas tout, tout de suite.


Le lâcher prise (que j’appelle avec amusement mode poisson rouge, rien à voir je sais ;) ) n’est pas facile à atteindre! D’ailleurs, peux-tu me conseiller pour les vidéos et autres? Il y a de tout et de rien sur Youtube, je ne sais pas si qui vaut la peine et surtout, marche! Et tu as tout compris dans le 4e paragraphe! Comment fais-tu pour prendre de la distance?¸


Merci encore à vous,


Lola

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Bonsoir Lola..

Je viens de prendre à tes différents témoignages..

Cela sont très touchant..

Tu définis tes soucis sentimentaux par rapport à la carapace que tu créer sans savoir d'où cela vient..

Cette carapace a forcément un départ..

Soucis relationnels entre tes parents..

Relation difficile entre toi est un de tes parents..

Traumatise d'enfance..

Problème relationnel liée à l'enfance..

Tu as forcément la réponse en toi, ta démarche de consulter et un grand qui va t'apporter beaucoup.

Crois en toi, le bonheur sentimentale et pour tout le monde!

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Un marin passionnant, sûr de lui mais qui ose montrer ses failles sans voile. Je culpabilise énormément, de toute cette histoire. La raison me dit qu’une relation se passe à deux, qu’il ne m’a pas fait part de ses doutes avant la rupture donc je n’ai pas eu l’occasion de modifier mon comportement. Et qu’une fois sa décision prise, elle était définitive. Mais j’ai du mal à intégrer tout ça réellement.

l'amour ça marche pas toujours comme ça... on peut rester avec quelqu'un malgré ses défauts. dit autrement il ne faut surtout pas culpabiliser et jeter toute la faute sur toi...la relation se passe à deux comme tu dis et d'ailleurs dans ce thread tu as souvent dit que cet homme était assez autoritaire et voulait te recréer à son image en quelque sorte. c'est dur à trouver mais l'amour c'est aussi accepter l'autre tel qu'il est!

 

Je lui ai reproché d’un coup son caractère exigeant, ça lui est tombé dessus en 5mn. Parce que j’étais mal et tout est sorti plus ou moins bien. Je m’effaçais pendant la relation, il me provoquait pour que je sorte de ça. Il m’a fallu beaucoup de recul pour le comprendre. Sur le moment, je me disais seulement… En fait je ne sais pas ce que je me disais, à part qu’il ne s’intéressait pas réellement à la personne que j’étais.

encore une fois tu jettes toute la responsabilité sur toi;

 

C’était faux, son comportement de jeudi le prouve. Je me suis mise toute seule dans ma carapace habituelle. Toujours ce côté où je suis persuadée d’être insignifiante, même au cours de la relation. J’agis donc en fonction. Je me rends insignifiante. Encore une fois jeudi, il a eu en face de lui une fausse personne, qui ne lâche rien comme émotion. Je voulais être moi, dire ce que j’avais sur le cœur, je n’ai pas réussi.

l'insignifiance ce n'est pas ça Lola! son comportement de jeudi qu'est ce qu'il prouve? qu'il s'intéresse à la personne que tu es? parce que s'il s'intéressait à cela il te poserait des questions sur toi, ton ressenti etc...

pour se lâcher faut aussi avoir la bonne personne en face... peut être qu'au final tu ne lui faisais pas si confiance que ça, et sans doute tu avais des raisons pour ne pas lui faire confiance...d'ailleurs lui non plus n'a pas laché d'émotions et pourtant tu ne dis pas qu'il est insignifiant pour cela. tu es trop dure avec toi même...

 

J’ai lu tantôt le message de camillespa qui a appelé son ex (forum silence radio) et lui a tout dit de ses sentiments et de ses regrets. Sans revenir sur le pourquoi et les conséquences de sa démarche (ça la regarde elle), je suis restée admirative d’autant de vulnérabilité assumée. J’aimerais être comme ça, et pas seulement avec un ex. Justement, ne pas attendre que l’autre devienne un ex pour se dire « oh mince, avec des si, j’aurais dû, etc. ». S’exprimer en temps voulu, pas pour provoquer quelque chose chez l’autre mais parce que j’assume mes besoins et mes sentiments. Pas encore gagné, la route va être longue.

la route sera peut être longue mais là tu as pris conscience de ce besoin de t'exprimer, on apprends de nos "erreurs'' et la prochaine fois tu saura mieux gérer les choses et au final c'est ça le plus important. personne n'est parfait! on s'améliore en cours de route!

 

Par contre, je sais que la rupture est une bonne chose. Notre interaction était explosive à plus ou moins long terme. C’est ce que vous m’avez dit sur le forum en réponse à mes premiers messages, et vous avez tout à fait raison.

oui... certaines personnes ne sont pas compatibles, c'est tout. tu es ce que tu es, c'est bien de se remettre en cause, se questionner mais de là à chercher à devenir une autre personne pour satisfaire l'idéal de l'autre, non c'est pas bon...

 

Par contre, le côté insignifiant, je n’arrive pas à savoir d’où ça vient. OK après la rupture, il ne m’a pas donné de nouvelles, ce qui donne l’impression de n’avoir rien été pour lui. Mais je pensais la même chose pendant la relation (et avec des ex précédents aussi). Je n’arrive pas à trouver de piste, ce que tu dis est très pertinent sur l’après-rupture.

c''est peut être sur ce point qu'il faudrait travailler justement. pourquoi tu ressens cette insignifiance. parce que dans ton récit tu justifie tout, sauf ce point là.


je ne sais pas si ça va aider, et peut être que mes remarques seront à coté de la plaque mais bon je me lance (exprimons nous :lol: )

souvent c'est difficile de faire la part des choses, on ne sait pas si l'autre est indifférent ou feigne l'indifférence ou bien s'il s'agit d'un moment passager ou bien d'un signe infaillible que la rupture arrive; il en est de même pour l'après-rupture. chacun gère une rupture à sa façon: certains ont besoin de prendre de la distance, d'autres veulent garder un lien pour éviter d'avoir trop mal et d'y aller plus doucement etc. dans ton cas il semble que vous n'aviez pas le même ressenti ni les mêmes besoins. c'est lui qui a mis fin à la relation donc il a eu le temps de travailler ça dans sa tête, de digérer la rupture plus rapidement que toi, en quelque sorte au moment de la rupture il avait déjà avancé. toi tu as eu besoin de comprendre certaines choses, de te poser des questions sur toi, tes relations amoureuses en général. cette rupture est venue raviver d'autres choses que tu cherche à comprendre.

quand on se fait larguer, on cherche à voir un signe d'intérêt chez l'autre, pas forcément pour se remettre avec, mais pour apaiser notre douleur. le largué se sent dévalorisé, nié, qu'il n'est pas assez bon pour que l'autre reste avec lui. il cherche donc à éviter ce sentiment, en regardant si l'autre le contacte, prend de ses nouvelles, répond à ses appels etc. parfois il provoque tout ça pour se donner l'illusion d'être encore important aux yeux de l'autre. mais les choses sont en général bien plus compliquées. l'autre peut très bien considérer le largué comme quelqu'un de grande valeur, mais il a lui aussi besoin de prendre ses distances et d'avancer. d'où une sorte d'incompréhension, de décalage entre les besoins de l'un et les besoins de l'autre.

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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encore une fois tu jettes toute la responsabilité sur toi;

 

Raaaah je viens de lire ton message et oui, je ne m'en étant même pas rendu compte! Je m'autogave à tourner en rond, je veux m'aider et en même temps je prends la responsabilité des comportements des autres. Sur lesquels je n'ai aucun pouvoir fondamentalement. Et heureusement!

Merci pour le pied aux fesses, ça remet les idées en place. Tout comme:

 

son comportement de jeudi qu'est ce qu'il prouve? qu'il s'intéresse à la personne que tu es? parce que s'il s'intéressait à cela il te poserait des questions sur toi, ton ressenti etc...

pour se lâcher faut aussi avoir la bonne personne en face... peut être qu'au final tu ne lui faisais pas si confiance que ça, et sans doute tu avais des raisons pour ne pas lui faire confiance...d'ailleurs lui non plus n'a pas laché d'émotions et pourtant tu ne dis pas qu'il est insignifiant pour cela. tu es trop dure avec toi même...

 

Effectivement, il m'a posé des questions sur ma vie en général, mais aucune sur comment je me sentais suite à la rupture ou à la relation. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle, trop impliquée dans ma perception des événements. Et tu vois juste, je n'étais pas confiante après quelques minutes, donc impossible de lâcher ce que j'avais à dire au vu de sa froideur et son absence d'émotion. Je souriais et riait pour détendre ça mais non, impossible. Donc quand on a eu la mini-discussion sur son départ, et qu'il a commencé à me dire exactement les mêmes choses qu'au moment de la rupture, j'ai préféré couper court sans m'impliquer. Et je suis partie sur un sujet anodin pour finir la promenade.


Oui c'est quelqu'un d'exigeant et autoritaire, et j'ai donc encore suivi son rythme jeudi. Définitivement, notre relation ne pouvait pas marcher. J'avais du recul et ma volonté de le voir était basée sur une démarche personnelle, pour avancer. Pourtant, force est de constater que si je n'ai pas réussi, ce n'est probablement pas que de ma faute. Nous avons eu, même deux mois après la rupture, une interaction similaire à celle qu'on avait en couple. Il donne la marche à suivre, et j'essaie de suivre plus ou moins, tout en voulant plus m'imposer. Échec.


Il a mené la danse, je n'ai à nouveau rien dit.


Une grosse dose de culpabilité s'est envolée avec tes mots sandstorm, merci de tout coeur, parce que je ne suis plus la même que ce matin avant d'écrire ici. Je demandais de l'aide et de l'espoir, j'ai eu encore plus que ça: du soulagement. Et Seigneur que ça fait du bien! Merci merci merci


Donc ça illustre bien pourquoi les reconquêtes foirent quand trop peu de temps passe entre les deux relations. Même si on veut retrouver l'autre pour ne plus souffrir et qu'on prend toutes les résolutions possibles, que l'autre revient et qu'on reprend une relation, les schémas de communication et la position de chacun par rapport à l'autre sont souvent restés, eux, intacts. Bonne démonstration avec mon histoire, surtout que la rencontre de jeudi s'est passée sans optique reconquête. À retenir pour ceux qui veulent se remettre avec la personne rapidement.

 

mais les choses sont en général bien plus compliquées. l'autre peut très bien considérer le largué comme quelqu'un de grande valeur, mais il a lui aussi besoin de prendre ses distances et d'avancer. d'où une sorte d'incompréhension, de décalage entre les besoins de l'un et les besoins de l'autre.


Parfaitement, je confirme en tout point ce que tu dis. Les besoins des deux personnes ne sont pas en phase, probablement comme dans les derniers temps de la relation. Ce qui amène à la rupture et fait continuer la post-rupture avec tout un tas d'interdits et reconquête sans fin: on cherche désespérément à ce que l'autre satisfasse nos besoins, vu l'intimité partagée par le passé. Mais tout est décalé, les besoins sont opposés:


- Le largeur veut de la distance, d'où la rupture. Du moins plus de couple en tant que tel. Il est ferme, parfois même agressif au vu des témoignages ici. Il exprime son besoin de distance.


- Le largué veut être rassuré, remplir le vide laissé par la présence de l'autre, d'où les "reconquêtes" avec messages, FB et tout le kit.


Besoins opposés, ça ne peut pas marcher.... Et en écrivant ça, je me demande si c'est pour ça que certains couples reprennent (attention pour les fraîchement largués, je rappelle que c'est très rare et que dans certains cas hein, je ne donnerai pas d'espoir pour ça ici ;) ) quand le largué a lâché prise. Leurs besoins sont à nouveau en phase (distance) et peuvent alors à nouveau coïncider et aller, ensemble, vers un besoin de rapprochement. Idée comme ça, je ne sais pas!


Alx00 : oui, tout juste, je sais que pas mal de choses viennent de l'enfance. Jusqu'à récemment, quand on m'en faisait la remarque, je disais "Non mais ça va, je suis adulte et raisonnée, mon enfance est une histoire close, pas besoin de psy, je vais très bien". Ahah. Ah. Et je vais tellement bien avec mes casseroles que je me retrouve ici à demander de l'aide désespérément suite à une rupture (D'ailleurs, si tu lis mon 1 er message, il est salement pathétique...) qui m'explose de multiples abandons vécus gamine qui me reviennent en pleine face 20-25 ans plus tard.


Un peu comme du nucléaire. Enfouir, ça cache la misère et donne l'impression qu'il n'y a plus de radiations. Héhé non! Tôt ou tard, ça transpire dans le sol, s'infiltre partout et donne naissance à des poulets à trois pattes. Sympa. Alors que s'en occuper de manière responsable et durable coûte plus cher certes, demande beaucoup d'engagement de départ et du temps mais reste sécuritaire par suite. Voyons notre bien-être comme du nucléaire (amusant mais bizarre).


La comparaison n'est pas idéale mais tu vois l'idée. D'ailleurs, j'ai lu tes posts, j'ai une bonne expérience dans les enfances de m*** et les dégâts à l'âge adulte. Je te répondrai sur ton thread ce soir sûrement (la nuit pour toi). Je ne me sens jamais à l'aise de conseiller les gens du forum sur leurs relations, au vu de mes choix discutables mais là, c'est plus dans mes cordes!


Merci de tes encouragements!

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il m'a posé des questions sur ma vie en général, mais aucune sur comment je me sentais suite à la rupture ou à la relation.

 

je n'étais pas confiante après quelques minutes, donc impossible de lâcher ce que j'avais à dire au vu de sa froideur et son absence d'émotion. Je souriais et riait pour détendre ça mais non, impossible. Donc quand on a eu la mini-discussion sur son départ, et qu'il a commencé à me dire exactement les mêmes choses qu'au moment de la rupture, j'ai préféré couper court sans m'impliquer. Et je suis partie sur un sujet anodin pour finir la promenade. !

tout à fait Lola. la communication, la relation, la rupture, la période post-rupture engagent toujours DEUX personnes, ce qui signifie qu'on a une sorte de spirale où chacun réagit en fonction de l'autre. dans ton cas comme c'est ton ex qui a, en quelque sorte, toujours mené la danse, du fait de sa personnalité autoritaire, tu n'as fait que réagir (et non agir!) par rapport à son comportement.

 

Oui c'est quelqu'un d'exigeant et autoritaire, et j'ai donc encore suivi son rythme jeudi. Définitivement, notre relation ne pouvait pas marcher. J'avais du recul et ma volonté de le voir était basée sur une démarche personnelle, pour avancer. Pourtant, force est de constater que si je n'ai pas réussi, ce n'est probablement pas que de ma faute. Nous avons eu, même deux mois après la rupture, une interaction similaire à celle qu'on avait en couple. Il donne la marche à suivre, et j'essaie de suivre plus ou moins, tout en voulant plus m'imposer. Échec. !

on ne peut pas changer les gens du moins pas certains traits fondamentaux de leur personnalité, et ça c'est valable pour toi comme pour ton ex. mais ton ex a toujours exigé (de façon plus ou moins insidieuse) à ce que TOI tu change ton comportement, mais pas lui, c'est à dire t'adapter à son propre idéal de femme. eh ben non! chasser le naturel il revient au galop dit on et c'est vrai, mais au delà de la nature irrépressible de chacun, il ne faut pas changer pour quelqu'un, en tout cas pas pour quelqu'un qui impose un changement à nous mais n'a absolument pas l'intention de changer lui même; ce n'est pas quelque chose d'équilibré.

 

Une grosse dose de culpabilité s'est envolée avec tes mots sandstorm, merci de tout coeur, parce que je ne suis plus la même que ce matin avant d'écrire ici. Je demandais de l'aide et de l'espoir, j'ai eu encore plus que ça: du soulagement. Et Seigneur que ça fait du bien! Merci merci merci!

c'est toujours bien de se savoir utile, merci à toi Lola!

 

Donc ça illustre bien pourquoi les reconquêtes foirent quand trop peu de temps passe entre les deux relations. Même si on veut retrouver l'autre pour ne plus souffrir et qu'on prend toutes les résolutions possibles, que l'autre revient et qu'on reprend une relation, les schémas de communication et la position de chacun par rapport à l'autre sont souvent restés, eux, intacts. Bonne démonstration avec mon histoire, surtout que la rencontre de jeudi s'est passée sans optique reconquête. À retenir pour ceux qui veulent se remettre avec la personne rapidement. !

eh oui... et les schémas de communication +la position de chacun par rapport à l'autre non seulement restent intactes, reflètent souvent deux personnalités différentes voire incompatibles...

le problème c'est que l'on sait pas toujours faire la part des choses. est ce par manque de temps? est ce le mauvais timing? ou bien est ce quelque chose de plus fondamental qui explique la rupture? perso je suis très sceptique par rapport à tout ce discours sur le bon ou mauvais ''timing". sauf cas rares, c'est une question d'incompatibilité de caractères. trouver quelqu'un avec qui on peut communiquer réellement, c'est extrêmement rare!

 

Parfaitement, je confirme en tout point ce que tu dis. Les besoins des deux personnes ne sont pas en phase, probablement comme dans les derniers temps de la relation. Ce qui amène à la rupture et fait continuer la post-rupture avec tout un tas d'interdits et reconquête sans fin: on cherche désespérément à ce que l'autre satisfasse nos besoins, vu l'intimité partagée par le passé. Mais tout est décalé, les besoins sont opposés:


- Le largeur veut de la distance, d'où la rupture. Du moins plus de couple en tant que tel. Il est ferme, parfois même agressif au vu des témoignages ici. Il exprime son besoin de distance.


- Le largué veut être rassuré, remplir le vide laissé par la présence de l'autre, d'où les "reconquêtes" avec messages, FB et tout le kit.

 


oui tout à fait! donc tu n'es pas une personne "insignifiante" Lola, tu es une personne qui a certains besoins spécifiques à un moment donné.

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Bonjour sandstorm!


Merci encore de me répondre.

 

il ne faut pas changer pour quelqu'un, en tout cas pas pour quelqu'un qui impose un changement à nous mais n'a absolument pas l'intention de changer lui même; ce n'est pas quelque chose d'équilibré.

 

Oui, c'est très vrai. Justement à la fin de la relation, quand il me disait, critiquait certaines choses que j'aime ou fais, j'ai compris qu'il ne disait pas ça avec empathie, pour m'aider en tant que tel. C'était juste pour obtenir ce qu'il voulait de moi, me faire correspondre à ses attentes. Grosse nuance...


Je pense avoir été beaucoup trop souple dès le début. Au lieu de relever certaines choses qu'il me disait, je fronçais les sourcils mais ne disais rien en retour. Donc ça rejoint toujours la même chose: son caractère exigeant s'est de plus en plus prononcé avec moi parce que je me laissais également de plus en plus écraser. Jusqu'à ce que je craque, mais trop tard et avec beaucoup de dégâts pour moi.

 

perso je suis très sceptique par rapport à tout ce discours sur le bon ou mauvais ''timing"


Ça je ne sais absolument pas. Témoignage d'ailleurs d'une reconquête réussie par une quiche des relations (si ça peut aider quelqu'un sur TOUT ce qu'il ne faut pas faire) :


Mon premier grand amour m'avait quittée en bonne et due forme, j'ai eu 30mn d'explications! Après 3 mois (ben tiens, histoire courte, pour changer) et un coup de foudre réciproque, il n'est pas tombé amoureux. Ah mais j'ai fait comme tout ceux ici qui ont 18-20 ans... Me suis accrochée pendant plusieurs mois, on se revoyait de temps en temps, couché une fois ensemble. Pathétique, je faisais tout ce qu'il ne fallait pas. Je ne l'ai jamais vraiment oublié cet homme...


Et tintintin, 6-7 ans après, je l'ai recontacté. Oui oui, un côté obsessionnel que je change pour la première fois avec mon ex présentement. On recommence à se voir et nous nous remettons ensemble. Je pense que le timing est meilleur, le temps et l'expérience sont passées. Non. Après plusieurs mois, je vois ce que je ne voyais pas à l'époque: un artiste égocentrique, qui galère et aime juste l'image que je lui renvoie de lui-même. Pas moi. Et là, c'est moi l'ai quitté!


J'ai eu droit au "mais moi je commence à avoir des sentiments pour toi..." Oui mais non, on a pas la même vision des sentiments, t'avais qu'à tomber amoureux y a 7 ans. Ça m'a libérée de cette histoire de jeunesse! Enfin, il "m'aimait" mais moi plus. Après 7 ans d'idéalisation et d'obsession. Il a tenté un recontact 2-3 mois après, j'ai répondu gentiment et plus rien. Il est en couple, vit là en Allemagne et semble heureux. Bien contente pour lui, sincèrement! Un gentil garçon mais pas pour moi.


Deuxième exemple que le timing ne change rien.

Ex actuel. Il avait frappé à ma porte il y a 2 ans (vie de village hein) pour faire connaissance. Je venais d'arriver. Mais trop pressant, plein de messages et il m'a fait peur! On a jamais été prendre de café, je n'ai plus répondu à ses messages. En plus, je venais de rencontrer quelqu'un (finalement rien, mais on est super amis maintenant). Quiproquo de vieux messages FB qu'il a vu il y a quelques mois seulement, après 1 an et demi. Il me recontacte, et la suite est là.


On se disait encore il y a quelques semaines qu'on était chanceux de s'être trouvés encore, que le timing ne devait pas être bon il y 2 ans et que cette fois, c'était la bonne. Vu mon arrivée ici, non. Cette fois, c'est lui qui m'a sortie de sa vie :( . Alors le timing peut-être que oui, peut-être que non... S'il revient dans 10 ans, j'y penserai!

 

donc tu n'es pas une personne "insignifiante"

 

Alors ça c'est LE POINT que je dois absolument travailler. Je suis complètement perdue, aucune idée d'où ça vient et surtout pourquoi je fais perdurer ce sentiment d'insignifiance dans le temps, dans mes relations. J'espère qu'un travail psy m'aidera là-dessus, je pense que la clé est là. Me plier à l'autre, ne pas assumer mes besoins et ce que j'aime, j'en deviens lisse et sans relief au fil des semaines. L'autre s'éloigne car il n'accroche pas.


La route est longue mais on y croit! Merci encore pour tout, d'avoir répondu à mon appel à l'aide d'hier. Vraiment merci, je vais mieux!

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c'est bien l'idée d'insignifiance qu'il faudra travailler Lola,

surtout que:

Enfin, il "m'aimait" mais moi plus. Après 7 ans d'idéalisation et d'obsession

ce qui t'as permis de te libérer de cet amour de jeunesse c'est d'avoir enfin été "signifiante" à ses yeux.

 

Mais trop pressant, plein de messages et il m'a fait peur! On a jamais été prendre de café, je n'ai plus répondu à ses messages.

trop signifiante à ses yeux.. au début puis... on connaît la suite...

Cette fois, c'est lui qui m'a sortie de sa vie

 

juste une petite remarque: je n'ai pas dit que ça dépend du timing, au contraire ce que je voulais dire c'est que le timing c'est du pipeau (donc on est bien d'accord là dessus :) )


je pense que tu es sur la bonne voie. et en te lisant, tu es une personne forte qui saura aller de l'avant!

alors courage et haut les cœurs!

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Bonjour sandstorm et merci encore une fois pour ta réponse!


Trèèès bonne piste d'avoir relevé que mon attachement (sentiment, je ne sais pas!) semble lié à mon impression d'avoir de l'importance pour l'autre ou non. Je n'avais même pas fait le lien! Je pense que c'est en partie "normal", du moins quand une personne nous quitte: elle nous vire de sa vie, et ne nous donne plus d'attention alors que pour nous, elle est encore présente dans notre tête.


Par contre, ce qui est moins normal, c'est que je prenne cette impression d'être insignifiante pour l'autre comme le moteur de mes propres sentiments. Aïe, j'ai sérieusement du boulot! Je fais tout à contresens finalement...

Je sens que le premier psy que je vais aller voir avec toutes mes notes, mes feuilles, etc. va prendre peur ;)


Merci encore pour cet éclaircissement. Je commence à comprendre pourquoi mes histoires foirent vite (hors notion de compatibilité). Il était temps! Encore une fois, un grand soulagement depuis samedi grâce à toi et à d'autres personnes de ce forum qui se reconnaîtront, merci mille fois!


Oui on y croit, on avance, un jour à la fois!!!

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Et effectivement, je confirme que l'histoire du timing est une excuse pour ne pas se dire "ça a foiré, il y a des raisons dans le manque de compatibilité entre nos caractères". Le temps peut faire évoluer les gens, parfois oui parfois non. Le timing mouais, ça veut un peu rien dire. Dans Retour vers le futur peut-être, mais je ne me sens pas l'âme de Marty McFly et ma voiture est trop vieille pour voyager dans le temps la pauvre ;)


Bonne journée!

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Bonjour Lola,


Juste un petit message car je te lis depuis quelques jours, et... j'adore ca! Je te trouve tres forte et lucide dans tes paroles. De plus je me suis reconnu en toi dans ton message de samedi a 17h48 (trop long pour le quote ^^ ) et particulièrement cette partie:

 

La vraie prise de conscience :


Je me rends compte que ce qui me bouffe, c’est mon incapacité à exprimer ce que je ressens. Finalement, je l’avais pas vu depuis avant la rupture, je n’ai jamais dit comment je me sentais ou ce que ça me faisait. Les mots retenus me mangeaient littéralement, j’avais beau écrire, rien ne me soulageait de mon propre silence. Et ce comportement est habituel, pas qu’avec lui. Je ne dis jamais rien, au prétexte de garder une putain d’image détachée et je le crois aujourd’hui, une distance de l’intimité que je pense salvatrice alors qu’elle ronge tout.

 

ce paragraphe m'a grandement marqué, car j'avais l'impression de me lire et en plus de ca, la demoiselle pour laquelle je suis (a nouveau) ici, m'a clairement exprimée cela plusieurs fois!


Ce message reste ouvert depuis quelques jours et je le lis pour ne pas le perdre de vue, rien que pour ca je t'en remercie. Tu as l'air d'etre une bonne personne, il n'y a pas de raison pour qu'un homme ne tombe pas amoureux de toi ;)

Voila c'etait juste un petit mot afin de te remercier et te dire bon courage :)

I don't want to be a sweetheart. I want to be the fucking love of your life.
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Merci Savagepoet74 et Oph pour vos réponses.


Oph : Concernant la vulnérabilité, j'ai découvert les travaux de Brené Brown (c'est d'elle dont tu parles?) l'année dernière, entre autres ses interventions sur la plateforme TED. Sa première intervention m'avait incroyablement touchée, je me suis retrouvée dans tout ce qu'elle expliquait, dont la notion de honte qui nous empêche parfois de nous exprimer et de nous assumer. À la fin de sa présentation, il y avait une image avec inscrit "You are enough" et j'avais fondu en larmes devant! Va savoir pourquoi ce jour-là, il n'y avait rien de spécial pourtant!


Toujours cette notion d'insignifiance qui m'empêche de parler de mes ressentis.


Malheureusement, si j'ai bien compris la théorie, je n'ai pas encore assimilé les principes en pratique au vu de ma dernière histoire et particulièrement de ma rencontre avec lui de jeudi. Il faut que je choisisse des plus petites étapes, m'exprimer sur des choses simples dans toutes les sphères de ma vie. M'entraîner sur mes proches: "je suis contente de te voir", "oui j'ai besoin que tu m'aides", "non ça ne me convient pas". Ils m'aiment déjà alors je ne risque pas grand chose :D !

 

Pour finir personne ne critique et "secoue" par empathie. Il y a des façons de dire les choses. Un ami peut te mettre un coup de pied aux fesses si il te voit tourner en boucle et que tu l appelles a l aide mais si tu ne lui as rien demandé et qu'il t explique comment tu es censée te comporter, ce que tu es censée ressentir, ce qui se fait ou pas (blablabla), en permanence, et surtout des que tu ne fais pas ce qu'il attend de toi, bref ce que j appelle un père la morale (j'ai trouvé ce surnom pour un de mes exs) tu as juste affaire a quelqu'un de contrôlant, non d empathique, même si il essaye de t'en convaincre, meme si peut etre il y croit lui même va savoir.

 

Un père la morale, j'adore! J'ai lu deux fois ton texte et c'est extraordinaire: sandstorm m'avait déjà remise en place, à juste titre, avec ma tendance à prendre la responsabilité des comportements des autres, surtout le sien hein. Tu achèves le travail en faisant descendre cet homme de son piédestal dans ma tête! Mais c'est merveilleux! J'avais déjà tourné la page à 80%, je dois en être à 95% maintenant! Ouhouh! Vous êtes géniales!


Mode pas sympa ON

Reste plus qu'il dégage en voyage, que je retrouve MON village sans lui (il était là bien avant moi mais je suis d'une mauvaise foi parfaitement assumée ce soir en ce qui le concerne :twisted: ), ne plus me poser de questions en passant devant chez lui ou en allant à l'épicerie. Mais paaaaaaaaaaars purée de purée! Je veux 100%!

Mode pas sympa OFF , enfin en veille ;)


Et si un jour, j'émets ne serait-ce que l'idée éventuelle hypothétique passagère, et niaise, de le contacter (on ne sait jamais, début d’Alzheimer, ou chute dans ma douche qui provoque une amnésie partielle), rappelez-moi ça sans hésiter. Vous pouvez même utiliser des munitions plus vicieuses en remontant ce que j'ai pu dire sur son caractère. Le père la morale. Exactement. Bon, ça reste quelqu'un de bien pareil, c'est juste pour avancer mon deuil!


À la fin, quand il me faisait des remarques genre:

"mais pourquoi tu regardes ce film alors que je t'ai dit que c'était nul?"

"mais pourquoi tu remets ton jean tout serré et pas un survêtement?" (camping, parce qui LUI était en survêtement)

"mais tu trouves pas que je suis plus expressif que toi? Parce que franchement..."

"mais tu veux une voiture framboise? C'est moche, je ne travaillerai pas dessus en tout cas", etc.


J'entendais dans ma tête la chanson de Dutronc "Fais pas ci, fais pas ça". Alors Oph, père la morale? Je confirme.

Mais quelle copine méchante j'ai dû être hein... Sympa, bonne humeur, pas jalouse, toujours motivée pour tout mais HORREUR..... Je veux une voiture framboise et en plus, j'aime bien Patrick Bruel. Méchante moi!


Savagepoet74 : Je suis très contente que mes quelques mots t'aient soutenu. Je les écris en toute sincérité, sans réfléchir. Donc j'écrivais ce que je ressentais... De là à les dire, c'est pas encore ça mais progressons!

Ta demoiselle a souligné ton manque d'expressivité? Elle en disait quoi?

 

il n'y a pas de raison pour qu'un homme ne tombe pas amoureux de toi

 

Merci, c'est adorable! Oui, au moins un...

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À la fin, quand il me faisait des remarques genre:

à la fin ça signifie que tu as de façon plus ou moins indirecte, laisser la possibilité à cet homme de te faire ce genre de remarque...

 

J'entendais dans ma tête la chanson de Dutronc "Fais pas ci, fais pas ça".

donc tu savais que c'était au delà de tes propres limites, tu réagissais intérieurement mais tu ne t'exprimais pas. on est pas gentil en acceptant tout, et on ne nous aime pas parce que l'on accepte tout et parce qu'on se laisse piétiner.

 

"mais pourquoi tu regardes ce film alors que je t'ai dit que c'était nul?"

 

c'est ton opinion, je l'écoute mais je vais regarder ce film pour me faire MA propre opinion. au cas où tu n'es pas au courant très cher, j'ai le droit de ne pas être d'accord avec toi, et j'ai le droit d'avoir ma propre opinion

 

"mais pourquoi tu remets ton jean tout serré et pas un survêtement?" (camping, parce qui LUI était en survêtement)

 

parce que ton survet il est moche

 

"mais tu trouves pas que je suis plus expressif que toi? Parce que franchement..."

 

c'est une question ou une affirmation? si c'est une question non tu n'es pas plus expressif. t"es juste relou

 

"mais tu veux une voiture framboise? C'est moche, je ne travaillerai pas dessus en tout cas", etc.

 

oui. peut être qu'après j'achèterais une voiture jaune avec des petits pois violets. t'aime bien l'idée? non? ah ben tant pis c'est MA voiture. si tu veux pas travailler dessus tant pis, je trouverais quelqu'un d'autre.

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Merci sandstorm d'avoir repris chacune des phrases, j'ai beaucoup ri! Surtout avec le:

 

t'es juste relou

 

Oui, ben voilà, c'est dit.


Que j'aimerais un jour avoir cette présence d'esprit au bon moment! Comme quand tu as une remarque déplacée de ta voisine/collègue/boulangère, que tu bafouilles quelque chose sans trouver quoi dire mais par contre, qu'en arrivant chez toi, là c'est la déferlante de mots d'esprit digne de Pierre Desproges ou d'Eminem, selon les références.


"Ah mais je lui aurais dit ça et ça, saupoudré de ça aussi tant qu'on y est, mouahaha, et vlan dans sa face!!!"


Sauf que non, toute seule chez toi, à part le dire à ton chat (qui s'en fout de toute façon, il veut juste ses croquettes), ça ne sert plus à grand chose pour refaire la face de l'autre. Qui se porte très bien d'ailleurs en passant puisqu'il a déjà oublié que vous avez parlé de quelque chose aujourd'hui :lol:


Là sandstorm, on a trouvé un moment où le timing compte!!!


Oph :

 

Qui a le droit franchement ?!

 

Mais on se demande ma chère Oph, on se demande!

 

Ce genre de remarques permanentes c'est très anxiogène en fait, fatiguant.

 

C'est exactement le bon mot: anxiogène. Et déboussolant puisque l'autre te dit tout le temps à quel point tu es belle, brillante, agréable et drôle. Mais en contrepartie, reprend en négatif toutes les petites choses qui font que tu es quelqu'un d'unique et de particulier, au-delà des critères généraux que tout le monde veut. Peut-être que c'est ça être amoureux, s'attarder sur les petites choses qui font l'autre...

 

S'il est pas content il se casse

 

J'ai beaucoup ri: il t'a pris au mot le bougre!

 

Tu verras le jour ou tu rencontreras des personnes qui t acceptent totalement comme tu es sans te demander de changer ou d améliorer si ou ça tu verras comme c'est reposant.

 

J'en suis aujourd'hui intimement persuadée. Il ne me reste qu'à finir le deuil de cette petite histoire en terme de temps, mais grande en termes de sentiment et de prise de conscience. Il m'a quittée, j'ai pleuré mais j'ai grandi aussi. Je ne serai plus la même qu'avant lui et aujourd'hui je l'accepte avec philosophie (et quelques Kleenex quand même).


Alors indirectement, merci à lui d'avoir traversé ma vie, et directement, merci à vous tous (mais vraiment tous qui êtes intervenus) d'avoir pris le relais pour m'accompagner dans son absence, de m'avoir ouvert les yeux sur une lecture beaucoup plus large que cette histoire et guidée vers mon propre chemin.


Merci beaucoup!

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Lola la présence d'esprit vient quand tu as fait un travail sur toi, tu es sûre de toi et tu n'es pas dépendante de l'avis des autres. ça peut arriver à n'importe quel moment de recevoir une remarque méchante, déplacée, bizarre qui nous plonge dans le malaise sans savoir comment y réagir. l'important c'est le après. inutile de se casser la tête en se disant "j'aurais du dire ça " etc, on ne se laisse pas affecter par ses remarques ou du moins on doit chercher à relativiser leur portée.


je rejoins aussi Oph sur le fait qu'il n'existe aucun moyen de satisfaire ce genre d'homme. parce que justement leur pouvoir/autorité découle de leur insatisfaction: tu n'es jamais assez ceci, cela, tu es trop ceci cela, de sorte que toi tu cherches à satisfaire leur exigences. trop concentrée à les satisfaire, tu oublies l'essentiel: ce n'est pas toi qui est trop ceci , trop cela, se sont leur exigences qui sont trop élevées et sans fournir quelque chose en retour. ce genre de relation sont des relations de dominés/dominants et tu n'as qu'une solution: sortir, quitter la relation.

il existe plein de gens prêts à construire des relations équilibrées. c'est vers eux que tu dois te tourner.

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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