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Je n'arrive pas à le laisser partir


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Bonsoir !


Merci Sandstorm, Dreamagic et Lys ! Que c'est bon de se sentir soutenue, questionnée et parfois poussée dans mes retranchements. J'ai justement besoin de sortir de cette zone de confort qui devient finalement très inconfortable même si ça paraît long d'en sortir parfois !


J'avais envie de faire un petit "billet" aujourd'hui.

En amour ou en amitié tout ça m'apprend à être proche des autres sans être toujours en contact. Avec JP je savais que j'étais trop needy. Surtout sur la fin. Je me souviens m'être dit : "la semaine prochaine tu le laisses revenir vers toi". C'était déjà trop tard. Il me remplissait de l'amour/affection que je n'avais pas pour moi. Et il m'a en partie quittée à cause de ça. Au delà du fait, (je me le mets chaque jour dans le crâne), qu'il ne voulait pas être avec MOI. En partant il a repris ce qu'il avait mis en moi, et je me suis sentie encore plus vide. Depuis je sais que toute relation a forcément un impact sur nous.


Ce qui me gêne encore aujourd'hui, c'est cette impression qui reste de ne pas avoir bien géré la relation, comme si c'était ma faute qu'il ne veuille pas continuer avec moi...

Au fond je me disais que j'avais de la chance qu'il s'intéresse à moi. Ça me galvanisait, j'avais l'impression de vivre des choses pas banales et j'acceptais des choses que je n'accepte pas/plus aujourd'hui venant d'autres (je n'en étais pas capable à l'époque).


J'ai l'impression d'être coincée entre le passé et le présent.


Hier soir en m'endormant, je repensais a ce non-attachement à moi. A cette sensation que mon père ne s'est jamais intéressé à ma soeur et moi, et que ma mère nous voulait parfaites. Le raccourci avec mes questionnements d'aujourd'hui est vite fait. J'ai beau être de plus en plus en paix avec mon passé, être sortie de ce rôle de victime, j'ai encore du mal à sortir de ces pensées souvent inconscientes qui sapent mon estime de moi.


On dirait que je ne me sens pas encore prête à vivre une relation saine et simple. Dans ma tête, c'est encore synonyme de fadeur.


Et puis en effet tous ces deuils dans lesquels je suis embarquée. L'impression que ça ne va jamais finir. Que je ne vais pas trouver la sortie. Pourtant je sens que j'avance, mais je crois que la patience n'est pas ma qualité première :)


J'avais besoin de déposer ça aujourd'hui.

A chaque jour suffit sa peine comme on dit. Des fois je ne peux pas m'empêcher de penser que je suis ridicule avec cette histoire de rien du tout. Et puis je lis d'autres témoignages ici et je comprends que je ne suis pas la seule dans ce cas. Ça apaise. Et je m'excuse si je me répète parfois mais j'ai l'impression que c'est aussi comme ça que j'apprends. Comme une "reprogrammation",


Édit du soir (je note mes pensées au fil de l'eau sur mon téléphone). En fait les histoires dont j'ai eu le plus de mal à me défaire sont celles où l'homme me plaisait beaucoup mais n'était pas clair sur ses intentions. Je surfais sur cette vague en pensant déclencher une décision ou une prise de conscience qui les ferait pencher vers moi. Ça n'a jamais marché. Je les ai vus en choisir d'autres et me le dire, comme si finalement c'était moi qui avait tout fantasmé alors qu'ils n'étaient pas toujours clairement positionnés vis à vis de moi.

Et moi j'étais trop inexpérimentée pour saisir toutes les nuances qui peuvent exister entre un homme et une femme.

Premier homme en qui j'ai eu confiance et première relation sexuelle : 23 ans et 7 ans de vie commune.

Je le quitte pour un autre que je ne connaissais pas mais qui me faisait vibrer. J'aimais sa part d'ombre. Je pensais l'apprivoiser. J'ai compris après qu'on napprivoise pas les gens. 6 ans de relation compliquée. Manipulateur m'a expliqué la psy. Après ça j'ai vécu comme une adolescence en retard. Flirts, histoires d'un soir... depuis 2 ans.


Finalement ma plus longue histoire, celle où on jouait comme "au papa et à la maman" aura été celle avec JP. De grosses zones d'ombre chez lui... Un positionnement pas suffisamment clair de mon point de vue mais une relation au final que j'ai passé à subir car j'avais trop peur de le perdre.


Les plus grosses zones d'ombre sont à trouver du côté de mon père. J'ai fait ÉNORMÉMENT d'efforts. Je ne l'ai JAMAIS compris..... Jamais compris pourquoi il agissait comme ça, compris son indifférence, sa dureté. Comme un air de déjà vu en somme....


Merci de m'avoir lue. Il y a des éléments que vous avez soulevés et qui méritent que j'y apporte des réponses, même si ce sera parfois un peu douloureux d'aller chercher en moi. Sachez que c'est prévu.


Maeva

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Si j'ai bien compris ce que tu dis c'est qu'avec ce JP c'était pas clair, et qu'à chaque fois tu cherchais à clarifier les choses.

Si c'est bien ça que tu veux dire, c'est aussi ce que j'avais noté dès le début avec lui. Il n'était pas clair, il n'est pas clair et il ne sera jamais clair avec toi. C'est peut être la dynamique qui s'est installée entre vous deux; in fine ça te rend toi en demande, et lui en contrôle.

Ne pas être clair sur ses intentions, pousse nécessairement l'autre à se questionner, à se remettre en cause, à culpabiliser, à sentir que s'il avait agit autrement alors ça aurait pu marcher, si il n'avait pas dit tel ou tel truc ça aurait pu marcher. Il te dit que c'est fini, mais répond toujours à tes messages, tu disais d'ailleurs qui était très à l'écoute de toi, mais en réalité il ne l'était pas, tu lui demandes de prendre un verre, il fuit puis revient, tu lui demande pourquoi, il te dit que finalement c'est pas une bonne idée mais il ne dit jamais "stop" "fini", il te souhaite bonne vacances... Cet homme là a l'air bien intentionné, mais te maltraite. tu en as parlé avec ta psy? qu'est ce qu'elle te dit là dessus?

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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J'ai justement besoin de sortir de cette zone de confort qui devient finalement très inconfortable même si ça paraît long d'en sortir parfois !

 

C'est long, mais c'est un parcours indispensable... Aller trop vite, c'est passer à côté de ta reconstruction personnelle. Tu seras fière du chemin parcouru quand tu arriveras au bout.

 

Il me remplissait de l'amour/affection que je n'avais pas pour moi. Et il m'a en partie quittée à cause de ça. [...] En partant il a repris ce qu'il avait mis en moi, et je me suis sentie encore plus vide.

 

Tu sais, quand j'ai compris ça, j'ai eu un déclic... C'était il y a quelques mois seulement (alors que ça me collait au corps depuis des années, et que ça s'était fait sentir dans plusieurs relations amoureuses). Aujourd'hui, j'y travaille, depuis des mois, et je ressens petit à petit les effets positifs. J'ai moins envie d'être constamment dans une relation, je sais profiter de mon célibat, je sais m'apprécier et vois mes qualités, etc. Il reste encore du boulot, mais, j'ai fait de mon épanouissement personnel et de ma confiance en moi des priorités. Et, ça fait du bien !!!

 

Ce qui me gêne encore aujourd'hui, c'est cette impression qui reste de ne pas avoir bien géré la relation, comme si c'était ma faute qu'il ne veuille pas continuer avec moi...

 

Ce n'est jamais tout noir ou tout blanc. Tu n'es pas l'unique fautive et lui le non fautif, ça marche rarement comme ça. Et puis, c'est parfois aussi la faute de personne, juste de la vie : les deux ne sont pas impliqués de la même façon, les sentiments ne sont pas égaux de part et d'autre, les visions du couple sont différentes, etc.

 

Hier soir en m'endormant, je repensais a ce non-attachement à moi. A cette sensation que mon père ne s'est jamais intéressé à ma soeur et moi, et que ma mère nous voulait parfaites. Le raccourci avec mes questionnements d'aujourd'hui est vite fait. J'ai beau être de plus en plus en paix avec mon passé, être sortie de ce rôle de victime, j'ai encore du mal à sortir de ces pensées souvent inconscientes qui sapent mon estime de moi.

 

J'ai identifié des causes moi aussi. Les identifier, les comprendre, c'est déjà le début.

 

On dirait que je ne me sens pas encore prête à vivre une relation saine et simple. Dans ma tête, c'est encore synonyme de fadeur.

 

Oui, après bon, c'est normal aussi de vouloir connaître la passion, le désir, les papillons dans le ventre, dans la relation amoureuse. Il faut juste ne pas être dans l'excès, que ce ne soit pas fatiguant, dévorant, insécurisant, etc. Mais, se contenter de fadeur, non. Je me dis juste qu'à un moment donné, je trouverai ça. En attendant, je m'occupe de moi.


 

En fait les histoires dont j'ai eu le plus de mal à me défaire sont celles où l'homme me plaisait beaucoup mais n'était pas clair sur ses intentions.

 

Oui, mais, en travaillant sur tout le reste, tu sortiras peut-être de ces schémas répétitifs.


Moi, par exemple, là j'ai décidé d'arrêter ma relation avec mon sex-friend, qui durait depuis 6 mois. Je commençais à avoir des sentiments pour lui. Il ne veut / ne peut pas être dans une relation de couple pour l'instant, avec qui que ce soit (chez lui, c'est un peu pathologique, mais peu importe, je suis pas sa psy). Cette relation m'a convenue un certain temps et on a vécu des moments magiques, mais, à partir du moment où ma vision des choses change, eh ben je dois m'écouter et prendre les bonnes décisions pour moi. Il y a 1 an ou 2 ans, je lui aurais sûrement couru après pour le faire changer d'avis ou en espérant que le temps lui donne envie de plus. Là, je me suis juste dit que, s'il évoluait sur certains points et qu'il veuille nous laisser une chance de vivre autre chose, il saurait venir me le dire et me le montrer. Tout ne dépend pas que de moi. J'ai donc pris une décision pour ME protéger, et continuer à avancer. JE contrôle ma vie, JE prends les décisions les meilleures pour MOI. Je suis sereine. Et, franchement, c'est assez agréable (et ça aide pour la confiance en soi...)


Allez, continue comme ça ! Tu avances, je te le confirme.

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Coucou Sand, coucou Lys, coucou à tous ceux qui passent par là !

Cet homme là a l'air bien intentionné, mais te maltraite. tu en as parlé avec ta psy? qu'est ce qu'elle te dit là dessus?

 

Oui on en a beaucoup parlé. Elle me dit que ce n'est pas une relation équilibrée. Elle me parle de Donjuanisme de sa part. En tous les cas ça m'apporte beaucoup de tourments. Donc elle en conclut que ça n'est pas bon pour moi. J'essaye de ne pas trop juger et plutôt de voir ce qui va et va moins bien et ce que je peux en apprendre.


Quand j'y réfléchis je me dis que c'était la même chose avec mon ex. J'ai mis beaucoup de temps avant d'accepter qu'il ne me faisait pas de bien. Je pensais toujours trouver LA solution pour que ça marche. Comme si c'est moi qui portait la responsabilité de la relation. Mais on était deux et on n'était pas compatible. Comme quoi on peut passer 6 ans avec quelqu'un et ne pas devenir complice. Je voulais du temps avec JP pour le connaître et finalement ce n'est pas un facteur à part entière. Le temps ne fait pas tout si les ingrédients de base manquent.


Avec le recul, j'avais des attentions pour lui. Il n'en avait pas beaucoup. Juste des mots. Je pensais que ça viendrait mais je n'ai pas laissé les choses s'installer. J'étais déjà en manque en fait. Ou peut-être qu'il n'a pas voulu que les choses s'installent. Peu importe.


C'était une relation sans aucune étiquette. Je sais qu'il n'est pas obligatoire d'en mettre une mais c'était du coup trop compliqué pour moi, je ne savais pas sur quel pied danser. Un jour il me disait qu'on passerait notre permis moto ensemble et le lendemain il me disait : voyons nous quand nous avons envie de nous voir et si on rencontre quelqu'un on se le dit... il avançait et reculait. Je pense aussi quil voyait que je m'accrochais trop parce que cette deuxieme phrase qu'il m'a dite c'était après une conversation où je lui disais que je me sentais mal et que j'aurais voulu le voir plutôt qu'être allé dîner avec des copines... quelque chose que je ne ferai plus aujourd'hui. J'en suis quasiment certaines. En tout cas, une personne adulte et un peu consciente l'aurait mis face à ses contradictions mais j'en avais pas la force. Alors, comme une enfant je me raccrochais à l'idée qu'on passerait notre permis moto ensemble.

Comme avec mon ex avant, j'étais déjà dans une fusion trop forte. Mais incapable de me raisonner. Trop d'illusions, de projection... je me voyais déjà enceinte de lui par moment... urg ça me coûte de le dire mais j'ai projeté sur lui et d'un coup toutes mes attentes refoulées (immaturité...)


Je ne pensais pas que cette histoire m'apprendrait autant de choses sur moi et ma façon de me comporter, d'agir et de réagir. Il m'apparaît clair aujourd'hui que ce n'est pas un processus qui peut se faire en quelques jours. Surtout quand je me rends compte à quel point j'étais inexpérimentée (limite autiste) dans mes relations aux autres. Pour moi tout était blanc ou noir. Les hommes mauvais. Quand j'avais des papillons dans le ventre = je l'aimais = nous allons faire un couple.

Oui, du très basique. Pas de nuances. Pas d'amitié amoureuse, d'attirance, de désir, d'amour ou d'attachement, de tendresse... Nuancier que j'ai élaboré petit à petit au cours de mes relations ces 2 dernières années...


Lys, merci beaucoup pour ton témoignage qui m'a beaucoup touchée et résonne encore en moi.

 

Tu sais, quand j'ai compris ça, j'ai eu un déclic... C'était il y a quelques mois seulement (alors que ça me collait au corps depuis des années.

 

Pareil ! Meme quand j'étais en couple. Une profonde insécurité. Comme si je ne pouvais vivre seule, être autonome et libre (encore de l'immaturité affective : une petite fille qui veut qu'on la prenne en charge). Quand je me sentirai vraiment forte de ça, avec aucun homme-béquille dans ma vie, je sais que j'aurai fait un sacré bout de chemin. Savoir me consoler seule est déjà une belle avancée pour moi. J'ai aussi appris à faire des projets. En fait j'ai tellement appris sur la vie en général depuis que je suis seule !!!!! Comme si j'avais vécu dans une prison durant plus de 10 ans. Prison dans laquelle je l'étais enfermée pour ne pas risquer de vivre, de profiter de la vie et d'être heureuse. Je voulais être malheureuse comme je pensais que tous les membres de ma famille l'étaient. Surtout ne pas sortir du lot.

 

Oui, après bon, c'est normal aussi de vouloir connaître la passion, le désir, les papillons dans le ventre, dans la relation amoureuse. Il faut juste ne pas être dans l'excès, que ce ne soit pas fatiguant, dévorant, insécurisant, etc

 

Je crois sincèrement que je ne suis pas prête. Je n'ai encore personne et déjà la routine du couple me terrorise. Des fois je me demande ce qui est le mieux. Continuer à expérimenter ou rester seule vraiment. Mais la réponse je l'ai c'est la 2ème.

 

Moi, par exemple, là j'ai décidé d'arrêter ma relation avec mon sex-friend, qui durait depuis 6 mois. Je commençais à avoir des sentiments pour lui. Il ne veut / ne peut pas être dans une relation de couple pour l'instant, avec qui que ce soit (chez lui, c'est un peu pathologique, mais peu importe, je suis pas sa psy).

 

Waow ultra percutant. Surtout le "je ne suis pas sa psy". Les laisser gérer leurs problèmes. Entièrement d'accord. Moi je le pensais blessé et je me disais que je pourrais l'apaiser... hum. Je ne pensais pas avoir le syndrome de l'infirmière ;)

Au moins tu l'as écouté (et entendu) sur ses intentions et tu t'es écoutée !!! Quelle belle liberté de choix. Avait il toujours été clair ?


Je te rejoins un peu car j'ai eu un sex friend aussi. On s'est peu vu mais les choses étaient claires. A un moment j'ai eu peur de m'attacher et je le lui ai dit en lui disant que je préférais ne plus le voir. Il a respecté. Je l'ai revu il y a 6 mois. Les choses étaient claires pour moi. C'était pour passer un bon moment. Rien de plus. Je ne me vois pas avec lui. Du coup je me dis que je suis un peu plus autonome. Et pareil ça fait du bien de s'en rendre compte.


Mais à chaque victoire sur moi je me dis que ça marcherait mieux peut être maintenant AVEC LUI. Alors que je devrais me dire que cela va servir mes prochaines histoires.


Mon scénario du jour (des fois je me dis que je ferais mieux de mettre mon imagination au profite d'une autre cause :)) : lui proposer de passer chez moi, rester "distante" en moi même, l'observer, discuter avec lui.


Selon, revenir sur notre histoire en mode décontracté. Et s'il me proposait d'aller dans mon lit, lui dire non très simplement, en restant sur le côté amical. En fait maîtriser le rendez vous. Pas contrôler, maîtriser. C'est ce que la psy voulait que je fasse à la base, si je n'avais pas perdu les pédales. Mais quelque chose me dit aujourd'hui que si je lui propose d'aller dans un café il dira non. Venir chez moi, peut être. On verra.


Désolée pour ce roman mais ça me fait tellement de bien de prendre ce temps pour raconter tout ça. C'est comme si je faisais un puzzle et que je le voyais prendre forme sous mes yeux. Et souvent, vous me tendez certaines pièces ou me montrez ou elles sont. Pour une ancienne adepte du tout contrôle comme moi, accepter ou demander de l'aide est aussi un chouette progrès. Je suis à la plage, la mer m'apaise et je pense moins à lui.


Quand je lis vos réponses, vos témoignages, quand "ça ne va pas dans mon sens", à savoir que ça tue mon espoir ou en tout cas que ça m'égratigne, je n'ai plus cette douleur au fond du ventre. Comme si j'étais prête à accueillir un petit peu plus. A me remplir moi-même.


Merci pour tout ça.


Maeva

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Oui on en a beaucoup parlé. Elle me dit que ce n'est pas une relation équilibrée. Elle me parle de Donjuanisme de sa part. En tous les cas ça m'apporte beaucoup de tourments. Donc elle en conclut que ça n'est pas bon pour moi. J'essaye de ne pas trop juger et plutôt de voir ce qui va et va moins bien et ce que je peux en apprendre.

Sans vouloir intervenir dans le travail de ta psy, pour ce qui est du bien et du moins bien, tu pourrais élaborer une liste avec les trucs qui te plaisaient chez lui/les bons moments; et ce qui ne te plaisaient pas/les mauvais moments. en général, avec ce genre de personnes, on s'aperçoit vite que les cotés positifs sont moins nombreux que les cotés négatifs et ça permet de rationaliser.

 

Quand j'y réfléchis je me dis que c'était la même chose avec mon ex. J'ai mis beaucoup de temps avant d'accepter qu'il ne me faisait pas de bien. Je pensais toujours trouver LA solution pour que ça marche. Comme si c'est moi qui portait la responsabilité de la relation. Mais on était deux et on n'était pas compatible. Comme quoi on peut passer 6 ans avec quelqu'un et ne pas devenir complice. Je voulais du temps avec JP pour le connaître et finalement ce n'est pas un facteur à part entière. Le temps ne fait pas tout si les ingrédients de base manquent.

le problème quand on a des sentiments c'est qu'on cherche toujours des solutions. Or il faut comprendre qu'on ne peut pas tout faire seul, que si l'autre n'est finalement pas intéressé, on y peut rien. et le positif dans l'histoire c'est que tu l'as compris :)

 

Avec le recul, j'avais des attentions pour lui. Il n'en avait pas beaucoup. Juste des mots. Je pensais que ça viendrait mais je n'ai pas laissé les choses s'installer. J'étais déjà en manque en fait. Ou peut-être qu'il n'a pas voulu que les choses s'installent. Peu importe.

oh que oui. c'est les personnes qui blablatent beaucoup et qui n'agissent pas dans le même sens, alors on focalise sur les mots, on espère

je me raccrochais à l'idée qu'on passerait notre permis moto ensemble.

je me voyais déjà enceinte de lui par moment... urg ça me coûte de le dire mais j'ai projeté sur lui et d'un coup toutes mes attentes refoulées (immaturité...)

et on se sent frustré parce qu'ils n'agissent pas dans le même sens et on a tendance à culpabiliser... par exemple dans ton cas tu dis qu'il était blessé. Oui sans doute le fait qu'il sortait d'une relation longue a joué un role mais on peut pas tout expliquer par ça....

tu dis n'avoir pas laisser les choses s'installer. est ce que tu ne penses pas plutôt que c'est lui qui n'a pas laissé les choses s'installer?



faut aussi remarquer que se projeter n'est pas signe d'immaturité. parce que l'autre y est pour quelque chose là dedans. tu n'as pas TOUT construit toute seule. il y a contribué.


par contre ça:

quand j'étais en couple. Une profonde insécurité. Comme si je ne pouvais vivre seule, être autonome et libre (encore de l'immaturité affective : une petite fille qui veut qu'on la prenne en charge).

oui c'est de l'immaturité affective mais tu y travailles!

 

C'était une relation sans aucune étiquette. Je sais qu'il n'est pas obligatoire d'en mettre une mais c'était du coup trop compliqué pour moi, je ne savais pas sur quel pied danser. Un jour il me disait qu'on passerait notre permis moto ensemble et le lendemain il me disait : voyons nous quand nous avons envie de nous voir et si on rencontre quelqu'un on se le dit... il avançait et reculait. Je pense aussi quil voyait que je m'accrochais trop parce que cette deuxieme phrase qu'il m'a dite c'était après une conversation où je lui disais que je me sentais mal et que j'aurais voulu le voir plutôt qu'être allé dîner avec des copines... quelque chose que je ne ferai plus aujourd'hui. J'en suis quasiment certaines. En tout cas, une personne adulte et un peu consciente l'aurait mis face à ses contradictions mais j'en avais pas la force. Alors, comme une enfant je me raccrochais à l'idée qu'on passerait notre permis moto ensemble.

le chaud et le froid, tu cherche à te rapprocher il s'enfuit, tu prend tes distances et il te blablate.

par contre il n'y a aucun mal à exprimer ses ressentis à quelqu'un (par exemple qu'on se sent mal). par contre oui tu as raison si l'autre réagit comme lui, faut lui dire ce que l'on en pense (pas mettre face à ses propres contradictions) et ensuite le virer. une fois pour toute;


 

Mais à chaque victoire sur moi je me dis que ça marcherait mieux peut être maintenant AVEC LUI. Alors que je devrais me dire que cela va servir mes prochaines histoires.
oui parce que c'est un homme que tu n'as jamais réussi à avoir, et tu ne contrôle pas la situation contrairement avec ton ex-sexfriend. Mais ce mec il est pas controlable parce que tout simplement il est déséquilibré, alors soit tu va devenir toi aussi déséquilibrée soit tu va trouver quelqu'un d'autre pour avoir une relation équilibrée (quelque soit sa forme: sex friend, relation plus sérieuse etc).

 

Mon scénario du jour (des fois je me dis que je ferais mieux de mettre mon imagination au profite d'une autre cause :)) : lui proposer de passer chez moi, rester "distante" en moi même, l'observer, discuter avec lui.
encore les stratégies de ton cerveau...

tu es passé de la stratégie on devient amie, à la stratégie on va être sex friend (alors que tu ne veux ni l'un ni l'autre). et là tu passe à la stratégie "je vais tout controlé". parce que tu sens que tu ne le contrôle pas. là en ce moment, tu sens que tu te contrôle mieux, alors tu veux te tester. Très mauvaise idée Maeva...

 

Selon, revenir sur notre histoire en mode décontracté. Et s'il me proposait d'aller dans mon lit, lui dire non très simplement, en restant sur le côté amical. En fait maîtriser le rendez vous. Pas contrôler, maîtriser. C'est ce que la psy voulait que je fasse à la base, si je n'avais pas perdu les pédales. Mais quelque chose me dit aujourd'hui que si je lui propose d'aller dans un café il dira non. Venir chez moi, peut être. On verra.
et c'est reparti avec la stratégie sex friend!

Par ailleurs je ne suis pas sûre, mais je peux me tromper, que ta psy t'as dit de faire ça avec le JP. Parce le JP jte dis Maeva il est toqué. Ta psy, je pense, qu'elle veut que tu reprenne petit à petit les rennes de ta vie, ce qui te permettra d'avancer.

Je sais pas ce que t'en dit ta psy, mais je pense que tu peux coller sa photo sur un mur et prendre une arbalète et te défouler dessus :lol:

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Je crois sincèrement que je ne suis pas prête. Je n'ai encore personne et déjà la routine du couple me terrorise. Des fois je me demande ce qui est le mieux. Continuer à expérimenter ou rester seule vraiment. Mais la réponse je l'ai c'est la 2ème.

 

Je n'ai pas dit "maintenant" hein ! J'ai juste dit que non y avait pas à se contenter de relations fades et que oui on pouvait vouloir autre chose (mais il faut que ça reste sain).


 

Au moins tu l'as écouté (et entendu) sur ses intentions et tu t'es écoutée !!! Quelle belle liberté de choix. Avait il toujours été clair ?

Il a toujours été clair, en paroles, sur ce qu'il voulait / ne voulait pas dans sa vie (il a des raisons bien à lui de pas vouloir de relation, et n'a jamais eu de relation de plus de quelques semaines, donc pas de blessure passée dans son cas). Dans ses faits et gestes, c'était déjà plus ambigu. Il m'a traitée 1000 fois mieux que ses ex. Et, au fil du temps, je pense qu'il s'est aussi un peu attaché à moi. On a vécu des moments magiques comme je n'ai pas vécu dans certaines de mes relations amoureuses longues. MAIS, pas pour autant qu'il est prêt à franchir ses propres barrières, il a des trucs à régler de son côté. Et, moi, je ne compte pas l'attendre ni penser que je peux l'aider à résoudre ses problèmes (il le fera s'il veut, ça ne dépend pas de moi). Donc, je veux juste me protéger. S'il revient vers moi avec de bonnes intentions, on verra. Peu importe, je cherche plus non plus à tout prévoir et à tout contrôler. J'ai déjà assez à faire avec moi-même. Alors, oui, je pense à lui, il me manque, en plus j'ai eu des messages de sa part ces derniers jours, mais je ne me laisse pas envahir, j'ai pris une décision et je l'assume. Et là, oui franchement, je vois comme j'ai avancé depuis quelques moi...

 

Mon scénario du jour (des fois je me dis que je ferais mieux de mettre mon imagination au profite d'une autre cause :)) : lui proposer de passer chez moi, rester "distante" en moi même, l'observer, discuter avec lui.

Selon, revenir sur notre histoire en mode décontracté. Et s'il me proposait d'aller dans mon lit, lui dire non très simplement, en restant sur le côté amical. En fait maîtriser le rendez vous. Pas contrôler, maîtriser. C'est ce que la psy voulait que je fasse à la base, si je n'avais pas perdu les pédales. Mais quelque chose me dit aujourd'hui que si je lui propose d'aller dans un café il dira non. Venir chez moi, peut être. On verra.

 

Oublie tout scénario susceptible de te faire du mal ! Puis, la vie, c'est pas écrire des scénarios et voir ce que ça donne... Vis pour toi, jour après jour. Avance, rends-toi plus forte. Les bonnes suprises viendront d'elles-mêmes vers toi.


J'aime te lire car tu me fais penser à moi 😉 T'inquiète, on avance, doucement mais sûrement...

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Bonsoir Maeva


Je réagis surtout à ça : " C'était une relation sans aucune étiquette. Je sais qu'il n'est pas obligatoire d'en mettre une mais c'était du coup trop compliqué pour moi, je ne savais pas sur quel pied danser. "


Il n'y a certainement aucune obligation de quoi que ce soit dans les relations, mais si c'est important pour toi d'étiqueter tes relations, alors ça devient " obligatoire " pour toi... Si les entre deux ne te conviennent pas, que tu t'y sens en inconfort, alors c'est important d'écouter ça, et de le verbaliser... Tu évoques le fait de mettre quelqu'un en face de ses contradictions, je te propose plutôt de te dire, le plus simplement du monde... Cela m'embête que tu penses que lui avoir dit que tu aurais préféré être avec lui plutôt que tes copines était une erreur... ce n'en était pas une, Maeva... c'était ton envie... Je te conseillerai de t'affirmer, d'assumer ce besoin d'étiqueter tes relations, parce que c'est moins déstabilisant pour toi... et quand tu ressens un trouble en toi - paroles inadéquates avec les actes ; l'envie en toi de passer d'une relation " légère " à une relation plus " sérieuse " - d'exprimer cela à la personne avec qui tu es en relation, réajuster les choses... parce que ces non dit laissent place aux " illusions " et " projections "... qui pourront être suivie de déceptions...

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Et Sandstorm le dit également : " par contre il n'y a aucun mal à exprimer ses ressentis à quelqu'un (par exemple qu'on se sent mal). par contre oui tu as raison si l'autre réagit comme lui, faut lui dire ce que l'on en pense (pas mettre face à ses propres contradictions) " - j'aie lu son message après avoir écrit le mien...
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c'est tout à fait ça Numéro 7, et pour reprendre ce que tu dis parce que tu pousse plus loin ton analyse:


"Je te conseillerai de t'affirmer, d'assumer ce besoin d'étiqueter tes relations, parce que c'est moins déstabilisant pour toi... et quand tu ressens un trouble en toi - paroles inadéquates avec les actes ; l'envie en toi de passer d'une relation " légère " à une relation plus " sérieuse " - d'exprimer cela à la personne avec qui tu es en relation, réajuster les choses... parce que ces non dit laissent place aux " illusions " et " projections "... qui pourront être suivie de déceptions..."


il faut exprimer tes envies; et ça va du plus "simple" par exemple ''j'ai envie de passer la soirée avec toi plutôt qu'avec mes copines" (ce qui exprime une envie de passer plus de temps avec la personne) au plus "complexe" par exemple "j'ai envie d'une relation plus sérieuse avec toi". D'ailleurs tu le dis toi même Maeva que t'as l'impression de pas avoir pris le temps de connaître l'autre. l'envie de passer du temps avec lui tu lui l'a bien exprimé, et il a pas voulu satisfaire ce besoin.

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Bonjour par ici !


C'est toujours un bonheur de vous lire et de sentir à quel point les choses émergent, bougent, évoluent. J'arrive à me dire que je travaille pour moi, largement, et pas juste sur une histoire ou une personne et ça me fait du bien, d'investir sur moi. Je ressens un certain détachement qui fait du bien. Je suis toujours surprise de constater que c'est agréable de ne plus être tourmentée.


Je vais répondre à ce qui m'a touchée ou interpellée dans vos messages. C'est important pour moi cet "effort" que je fais car je suis une pro pour me poser des questions sans jamais y répondre parce que ça gratte. Alors je repoussais toujours. Désolée encore une fois ça va être un peu long et peut être décousu parfois. La synthèse c'est un de mes axes d'amélioration :)

 

Tu dis n'avoir pas laisser les choses s'installer. est ce que tu ne penses pas plutôt que c'est lui qui n'a pas laissé les choses s'installer?

 

En fait comme je savais pas bien où on allait et que je ne savais pas ce que je voulais (ou plutôt je ne voulais pas me l'avouer - tourbillon d'émotions comme quand il est "revenu") je n'ai jamais vraiment rationalisé les choses. On vivait tous les deux tout feu tout flamme. Sauf que chez lui la flamme s'est éteinte très vite. C'est fou ça parce qu'il y avait vraiment des ingrédients d'une vie de couple sans l'être. Il m'avait dit ne pas vouloir être en couple et plusieurs semaines après la rupture il m'avait écrit qu'il était en couple et que comme avec moi il vivait les choses au fur et à mesure le plus honnêtement possible. Hum. Le mec bourré de contradictions. D'ailleurs il le dit lui même qu'il l'est.


Je me souviens qu'il regardait nos signes astro et me parlait de notre compatibilité amoureuse. Il m'avait dit qu'il risquait de venir travailler à C. (la ville où je vis) et qu'on pourrait se voir plus. Qu'il dormirait chez moi. Et moi je faisais la forte, la fière ? Je sais pas mais j'étais pas claire non plus. Je temporisais je disais "on verra". Quand il me demandait ce qu'il adviendrait de nous s'il partait à Nice, alors qu'il m'avait dit quelque temps avant : "on se voit quand on en a envie et si on rencontre quelqu'un on se le dit", je ne comprenais plus rien. Je lui avais répondu "et ben rien du tout".


Pourquoi n'avoir pas dit simplement : "Ecoute JP, je t'apprécie beaucoup j'aime les moments qu'on passe ensemble. J'ai envie de continuer d'apprendre à te connaître et de voir où cela nous mènera. En ce qui me concerne aujourd'hui je n'ai pas envie d'aller voir d'autres hommes. Et si tu pars à Nice nous verrons à ce moment là où nous en sommes".


Mais j'en étais incapable.

 

faut aussi remarquer que se projeter n'est pas signe d'immaturité. parce que l'autre y est pour quelque chose là dedans. tu n'as pas TOUT construit toute seule. il y a contribué.

 

Oui voilà. Ça rejoint ce que je disais. Et si je me suis prise à me projeter c'est que je m'y suis sentie autorisée. Ce n'est pas un peu immature de se projeter aussi tôt ? L'attachement que j'avais pour lui m'a rendue aveugle. C'est vrai c'est comme si je culpabilisais de m'attacher à lui. Je sais tellement que je suis une dépendante affective que je tombe dans l'excès inverse. Pas évident de trouver le juste milieu. J'avais peur de perdre ce contrôle et de passer pour une fille faible vu qu'il avait affiché la couleur....

C'est ce qui m'inquiète cest la différence entre la théorie et la pratique. Là je comprends plein de choses mais quand je vois la crise que j'ai faite il y a un mois quand il est "revenu" bouhlala ça m'inquiète un peu. J'étais encore incapable de rationaliser.

 

si l'autre réagit comme lui, faut lui dire ce que l'on en pense (pas mettre face à ses propres contradictions) et ensuite le virer. une fois pour toute;

 

Pour moi, à l'époque me positionner c'était risquer de le perdre. Alors que jouer son jeu, cultiver le flou aussi, c'était une manière pour moi de coller à ses attentes à lui. Je voulais garder l'image de la fille cool bien dans ses baskets, indépendante affectivement. Un jour, avant qu'on se voit il m'avait dit : "les femmes confondent indépendance et affection".

Moi aussi je jouais sur une certaine ambiguïté qui rendait nos moments beaux plus beaux mais aussi les moments durs très durs. Du coup j'étais à l'affût du moindre signe.


J'ai vécu une enfance et une adolescence opprimante et oppressante. Ce que je ressentais ne comptait pas vraiment. Je naviguais entre un père rejetant, très cynique et depressif avec lequel je ne pouvais entrer en relation (il me terrorisait) et une mère qui me parlait d'amour inconditionnel en posant des conditions donc un climat insecure. J'étais en permanence en mode décryptage et anticipation des situations pour éviter de souffrir.

Je ne dis pas ça en mode Calimero. Aujourd'hui pour moi ce sont plus des faits.


Du coup je comprends maintenant que des attentes ça évolue et qu'il faut en parler à l'autre, simplement. Maintenant ça me paraît d'une logique implacable. Et si cela signifie perdre l'autre c'est que la relation n'avait pas d'avenir. Si je n'ose pas m'exprimer je deviens une marionnette qui essaye de s'adapter pour faire plaisir à l'autre. Et quand c'est trop tard je cherche à mettre l'autre face à ses contradictions et à le pousser dans ses retranchements.


Didiou ça devient clair comme de l'eau de roche :)

 

Mais ce mec il est pas controlable parce que tout simplement il est déséquilibré, alors soit tu va devenir toi aussi déséquilibrée soit tu va trouver quelqu'un d'autre pour avoir une relation équilibrée (quelque soit sa forme: sex friend, relation plus sérieuse etc).

 

Oui il n'était pas très équilibré. Côté dark un peu mystérieux mais intéressant et profond dans ses réflexions. Je pense qu il me plaisait énormément physiquement et que j'avais l'impression d'avoir gagné le gros lot...

Il ne voulait jamais se projeter, même pour une sortie le week-end. J'ai vu qu'il faisait la même chose avec ses amis. Il avait comme une phobie des choses organisées (par exemple un temps c'est sa maman qui commandait ses billets de train). Moi qui adore bouger j'étais prête à passer au dessus en pendant que ça passerait (au détriment de mon propre bonheur finalement).


Il était aussi terrorisé à l'idée que je ne tombe enceinte, par rapport à des soucis liés à sa relation avec sa première femme. Bref pas super serein tout ça mais comme je cherchais l'insécurité j'étais servie !


Plus j'apprendrai que ne pas souffrir c'est quand même cool, plus je m'éloignerai de personnes comme ça.

Je me sens entre les deux, un peu à la croisée des chemins. Mais j'avance vers la lumière.

En tout cas je ne pensais pas que cela me ferait autant de bien d'être seule. Sans next en tête.

 

encore les stratégies de ton cerveau...

tu es passé de la stratégie on devient amie, à la stratégie on va être sex friend (alors que tu ne veux ni l'un ni l'autre). et là tu passe à la stratégie "je vais tout controlé". parce que tu sens que tu ne le contrôle pas. là en ce moment, tu sens que tu te contrôle mieux, alors tu veux te tester. Très mauvaise idée Maeva...

 

Oui mauvaise idée mais je ne comptais pas coucher avec lui ;)

C'est vrai je veux me tester.

C'est fatiguant de mettre de la lutte et des rapports de force dans les relations aux hommes. Quand JP est "revenu" j'ai voulu lui faire payer. C'est encore une fois puéril et pas constructif. C'était vraiment une grosse réaction d'attaque défense !

 

Je sais pas ce que t'en dit ta psy, mais je pense que tu peux coller sa photo sur un mur et prendre une arbalète et te défouler dessus.

 

Ahahahah merci Sand tu m'as trop fait rire ! Je vais y songer. D'ailleurs je réfléchis à imprimer des échanges ici pour lui faire lire. Je pense qu'il doit y avoir des choses intéressantes pour mon avancement !


Je continue après ;)


Maeva

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A toi Lys ;)

 

Je n'ai pas dit "maintenant" hein ! J'ai juste dit que non y avait pas à se contenter de relations fades et que oui on pouvait vouloir autre chose (mais il faut que ça reste sain). [/ quote].


Oui oui on est bien d'accord tu ne m'as pas dit maintenant ;) toute façon j'en ai pas envie et ça change !

Il faut que ça reste sain. D'accord là aussi. Je laisse la vie me montrer que ça peut être beau, fort ET sain... pas encore convaincue Maeva ;)

 

Peu importe, je cherche plus non plus à tout prévoir et à tout contrôler. J'ai déjà assez à faire avec moi-même. Alors, oui, je pense à lui, il me manque, en plus j'ai eu des messages de sa part ces derniers jours, mais je ne me laisse pas envahir, j'ai pris une décision et je l'assume. Et là, oui franchement, je vois comme j'ai avancé depuis quelques moi...


Bravo Lys, c'est la maturité à laquelle j'aspire aussi. Il faut que je comprenne que cela ne sera jamais "facile" mais plutôt de moins en moins difficile et source de souffrance.

 

J'aime te lire car tu me fais penser à moi

T'inquiète, on avance, doucement mais sûrement...

.

Moi aussi j'aime beaucoup te lire !

Oui on avance, indéniablement...

Modifié par Maeva92
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Pour moi, à l'époque me positionner c'était risquer de le perdre. Alors que jouer son jeu, cultiver le flou aussi, c'était une manière pour moi de coller à ses attentes à lui. Je voulais garder l'image de la fille cool bien dans ses baskets, indépendante affectivement. Un jour, avant qu'on se voit il m'avait dit : "les femmes confondent indépendance et affection".

Moi aussi je jouais sur une certaine ambiguïté qui rendait nos moments beaux plus beaux mais aussi les moments durs très durs. Du coup j'étais à l'affût du moindre signe.

tout à fait

 

Du coup je comprends maintenant que des attentes ça évolue et qu'il faut en parler à l'autre, simplement. Maintenant ça me paraît d'une logique implacable. Et si cela signifie perdre l'autre c'est que la relation n'avait pas d'avenir. Si je n'ose pas m'exprimer je deviens une marionnette qui essaye de s'adapter pour faire plaisir à l'autre. Et quand c'est trop tard je cherche à mettre l'autre face à ses contradictions et à le pousser dans ses retranchements.Didiou ça devient clair comme de l'eau de roche :)
tu vois Maeva? tu réponds toi même à tes interrogations. et tu avances! Bravo! :)


ça c'est pour toi


passons au JP: plus on creuse plus on voit qu'il était un peu toqué celui là (désolé de le dire), avec ses billets d'avion, que tu tombe enceinte etc. dommage que t'avais pas dit ça dès le début du thread, quand il t'avait recontacter pour boire la fameuse bouteille t'aurais pu lui répondre '"t'es à C.? c'est ta maman qui t'as pris tes billets? ".


 

C'est fatiguant de mettre de la lutte et des rapports de force dans les relations aux hommes. Quand JP est "revenu" j'ai voulu lui faire payer. C'est encore une fois puéril et pas constructif. C'était vraiment une grosse réaction d'attaque défense !

en même temps le JP il y a contribué alors même qu'il disait être bienveillant. Quand il est revenu t'as voulu lui faire payer, puéril et pas constructif mais est qu'il a une possibilité de construction avec lui?

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Merci Numéro 7. Cela fait deux fois que je lis ton message et deux fois que je suis émue aux larmes. Ça me touche beaucoup. Je me rends compte que je m'en demande beaucoup...

 

Si les entre deux ne te conviennent pas, que tu t'y sens en inconfort, alors c'est important d'écouter ça, et de le verbaliser... Tu évoques le fait de mettre quelqu'un en face de ses contradictions, je te propose plutôt de te dire, le plus simplement du monde...


Ton message m'a permis de construire mes réponses précédentes. Oui ne pas mettre l'autre face à ses contractions mais prendre les rennes, prendre la responsabilité de sa part de la relation en exprimant ce qu'on ressent. C'est tellement (sain)ple vu comme ça... Encore une fois j'étais prête à me renier plutôt que risquer de le perdre....

 

Cela m'embête que tu penses que lui avoir dit que tu aurais préféré être avec lui plutôt que tes copines était une erreur... ce n'en était pas une, Maeva... c'était ton envie... Je te conseillerai de t'affirmer, d'assumer ce besoin d'étiqueter tes relations, parce que c'est moins déstabilisant pour toi...

 

Là j'ai de vraies larmes. Je peux pas me résoudre à ça. Pour moi en tant que dépendante affective je fois garder ma vie sociale, mes amis et pas me refermer sur lui sur nous. Pas montrer cette faiblesse de fille en attente, en besoin. Je cherche cet équilibre.

Je ne sais pas si c'est étiqueter à tout prix mais c'est clarifier mes attentes, celles de l'autre et voir si c'est compatible. Sachant qu'il faut "updater" quand ça évolue.

Est ce que ça revient à "étiqueter ?"


Ça vient alimenter une autre de mes réflexions en ce moment :


Avant de me lancer dans une prochaine relation avec un homme, est ce que je dois savoir ce que je veux dans ma vie amoureuse ? Est-ce que je dois me positionner dès le début ?


Ça m'allait bien de me laisser porter un peu. De voir en fonction des rencontres, au feeling.


Aujourd'hui je ne sais pas ce que je veux vraiment. Je ne sais pas si je veux fondamentalement avoir un enfant, si je veux revivre en couple... dois je avoir la réponse à ces questions avant de réenvisager de fréquenter des hommes ?

 

et quand tu ressens un trouble en toi - paroles inadéquates avec les actes ; l'envie en toi de passer d'une relation " légère " à une relation plus " sérieuse " - d'exprimer cela à la personne avec qui tu es en relation, réajuster les choses...

Oui c'est très clair maintenant. Reste à bien intégrer tout ça. Et à le "tester" avec d'autres, pas avec lui (ça démange toujours).

 

D'ailleurs tu le dis toi même Maeva que t'as l'impression de pas avoir pris le temps de connaître l'autre. l'envie de passer du temps avec lui tu lui l'a bien exprimé, et il a pas voulu satisfaire ce besoin.


C'est tout à fait vrai. En fait avec le recul il s'était habitué à ce que ça aille dans son sens à lui. Mes attentes lui importaient peu. Je lui dis que je me sens mal, il répond "passons du temps quand on en a envie et si on rencontre quelqu'un...".

Ouille ouille ouille... bobo quand même :)

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