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Je n'arrive pas à le laisser partir


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Et s'il s'agissait tout simplement d'un gros malentendu?


Il se retrouve dans la ville de Maeva, et comme une envie de pisser, il se dit "tiens, je connais une personne dans cette ville, une fille sympa comme tout, pourquoi pas passer une soirée avec elle plutôt que devant "l'amour est dans le pré" :D "


Je crois qu'il n'a pas réfléchi à l'impact que ça aurait sur Maeva, pensant - ou pas d'ailleurs -, avec son seul neurone, qu'elle était passée depuis longtemps à autre chose. Ce qui n'était visiblement pas le cas.


D'ailleurs, Maeva, je pense que c'est Numéro 7 qui t'a posé cette question: tu dis dans ton dernier message à ton ex que tu es avec quelqu'un en ce moment, vrai ou pas?


Il ne faut pas oublier non plus que Maeva et JP ne sont pas des lapins de six semaines, ils ont 39 et 38 ans si mes souvenirs sont bons... Les triturages de cerveau pour savoir le pourquoi du comment n'ont plus lieu d'être.

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Ce qui me préoccupe plus c'est quand même la désespérance que l'on sent dans les messages de Maeva, pour une histoire si courte...

Je crois vraiment qu'il faudrait qu'elle creuse un peu le pourquoi de cette addiction ... et même vérifier si cela ne lui procure pas de la joie dans la souffrance qu'elle éprouve... histoire de mettre uncurseur sur son côté maso ...

 

Le problème n'est pas la durée de l'histoire, ou peut-être si d'ailleurs. Elle a projeté des choses, sans avoir eu le temps de se rendre compte de ses défauts ou de ce qui aurait pu ne pas coller entre eux... Alors, elle l'idéalise... Elle est dans la frustration de la relation inachevée, pour elle du moins.


Perso, je suis restée près de 4 ans avec mon ex-ex. Si je le revoyais aujourd'hui, je ne dis pas que ça me ferait ni chaud ni froid, mais presque. Il m'a recontacté dernièrement, ça m'a fait cogiter une journée, et c'est passé dès le lendemain. Je suis restée cinq mois avec mon ex, et si un jour il me recontacte, je serai totalement chamboulée, sans nul doute.


Et je ne compte plus le nombre de personnes qui m'expliquent avoir très bien réussi à se remettre de leurs ex avec qui ils sont restés des années, et beaucoup moins de ceux avec qui ils sont restés quelques mois seulement, puisque coupées en plein élan...


Tout ça pour dire que Maeva, surtout, tu ne dois pas culpabiliser d'éprouver des difficultés à l'oublier et d'être chamboulée parce qu'il te recontacte, même si la relation a été courte. En revanche, tu dois absolument essayer de comprendre pourquoi tu ne parviens pas à intégrer qu'il ne veut pas être avec toi, malheureusement, et, de fait, pourquoi tu gardes contact avec lui, puisque tu constates que ça te fait souffrir, pourquoi tu te remets autant en question depuis cette relation...


DU COURAGE, DU COURAGE, DU COURAAAGE !

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Je soulignais simplement le fait que 2 mois de "relation" et que l'on soit dans cet état là encore 1 an après a quelque chose de pas très normal...

Dans une relation dite "normale", on sait déjà au bout de deux mois, le temps que le feu de paille s'estompe, si on peut envisager d'aller plus loin et poser les questions importantes...


Je ne crois pas qu'en 2 petits mois, sauf à se voir H24 et encore, on puisse réellement appréhender comme il faut les choses, on reste encore sur la période "tout nouveau tout beau"....


Mais ce n'est qu'un avis personnel, chacun gère comme il le peut, avec ses armes...

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certaines ruptures sont plus néfastes que d'autres, indépendamment de la durée de la relation, c'est relié à la trajectoire personnelle, au vécu de chaque personne et d'autres variables (le comportement de l'ex, les conjectures de la vie au moment des faits etc). pour que Maeva comprenne pourquoi cette rupture a engendré autant de souffrance faut travailler ça avec un psy.


par contre diminuer l'importance de la souffrance d'autrui sur ce forum n'est pas la bonne stratégie à adopter.

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Bonsoir,


Je voulais vous dire que j'avais été incapable de revenir sur ce forum depuis mes derniers messages. Je viens seulement de lire tout ce que vous m'avez dit et je tenais à vous remercier du fond du cœur pour vos conseils, vos remarques et vos prises de position.


J'ai été extrêmement touchée par cette histoire, bien au delà de cet homme qui a cristallisé des blessures du passé. J'ai heureusement pu voir ma psy entretemps qui a pu diagnostiquer grâce à cela une grande immaturité affective et une blessure narcissique. Je lui ai notamment parlé du passage où, après m'être sentie "encore" rejetée par JP (je parle bien d'un ressenti), je me suis effondrée en larme chez moi, dans mon petit couloir, en appelant ma mère à l'aide (pas au téléphone) comme une petite fille de 4 ans. J'étais en détresse, comme si ma vie n'avait pas de sens sans lui alors qu'il n'est déjà pas là. Je lui ai dit que j'étais incapable de couper ce fil qui me lie à lui. Elle me dit que ce serait alors comme une petite mort. C'était comme revenir lire les messages sur le forum, j'étais tellement perdue que je n'aurais plus su à quel sein me vouer et comment réagir. C'était au dessus de mes forces.


Tout ça est donc loin d'être anodin... Et va bien au delà de JP, qui est là pour me montrer ce qui est défaillant derrière cela. Il est un élément déclencheur et bizarrement, je le remercie pour ça. Si je réussis à traverser cela, cela me promet un avenir plus serein.


Ma psy m'a rassurée en m'indiquant qu'on allait travailler sur tout cela. Aujourd'hui cela va mieux, la tempête est descendue. Et ma séance avec ma psy me "rassure" sur le fait que cela s'explique.


Je n'ai pas le temps ce soir de répondre à vos messages car il va me falloir du temps pour cela et je pars en vacances dans 2 jours. Mais je le ferai car c'est un beau cap à passer pour moi. Et je serais ravie de pouvoir partager mon avancée avec vous.


Pour que vous puissiez avoir la suite de l'histoire, je vous livre nos derniers échanges après qu'il m'ait dit qu'il avait fait une erreur et de passer un bel été. Oui j'ai réécris ensuite. Je ne pouvais pas rester là dessus. Comme certains d'entre vous me l'ont dit, notamment Numéro 7, j'ai été maladroite dans mon retour vers lui. Même ma psy m'a dit que j'aurais dû le voir, avec précaution, et ne pas envoyer tous ces messages avant. C'est fait maintenant. Je devais sûrement en passer par là.


Moi, le lendemain (désespérée) :

"Coucou j'ai mal géré ton message demandant à prendre de mes nouvelles. Je t'ai accordé de mauvaises intentions du coup j'étais sur la défensive. Je me rends compte aussi de mes contradictions.

Accepterais tu de prendre ce café/verre ? J'aimerais te demander de le faire pour moi, une seule fois. Je voudrais simplement te parler".


Moi, le jour suivant (pas de nouvelles) :

Je lui envoie le spectacle de théâtre dans lequel je joue en mettant : "Si tu es à C. et que tu n'as rien de prévu, apparemment les gens ont bien aimé hier".


Moi, le jour suivant (pas de nouvelles) : je précise que dans ces moments là je suis adepte de la pensée magique. Je cherche la formulation qui va faire que ça va marcher.


"Hello JP,

Je voulais te dire que j'avais été prise dans un vrai tourbillon émotionnel ces derniers temps, notamment entre le boulot et les préparatifs pour le théâtre.

La pression est en train de retomber et je prends conscience que j'ai été très maladroite et peu objective dans mes propos. J'ai dû te heurter et je m'en excuse. Ce n'est pas ce que je voulais.

Maintenant que je retrouve ma sérénité et ma légèreté, j'apprécierai de prendre ce verre avec toi à l'occasion, en mode décontracté.

On s'entendait bien, le temps a passé et je suis sûre qu'on a des choses à se raconter. Fais moi signe, si tu ne m'en veux pas et si l'envie t'en dit". Notez mes contradictions....



Lui le soir même :

"Salut Marion. Je suis aussi satellisé par le taf et le perso en ce moment. Ecoute, t'as géré comme t'as géré on va pas en faire un sujet. Je n'aimerais pas que ça redevienne compliqué. Je sais pas si c'est le bon moment pour un verre. Ecoute on voit y'a pas d'urgence pour l'instant. J'espère que ça roule pour toi".



Moi le lendemain :

"J'espère que ce ne sont que des petits soucis (bizarre il ne m'a pas dit en avoir. Je perds mes moyens avec lui). Je suis d'accord avec toi sur le fait que ça ne redevienne pas compliqué. C'est clair, il n'y a pas d'urgence. C'est vrai que l'occasion d'être voisin était sympa en tout cas. Dans l'ensemble je vais très bien :) Tu es bientôt en vacances ?"



Il m'a répondu tout de suite qu'il ne connaissait pas les réponses que l'on pouvait faire dans Whatsapp en reprenant l'historique. Et il m'a dit qu'il était en vacances bientôt. Il a essayé de faire un quote, ça n'a pas marché, alors j'ai répondu "raté :p".


Ça s'est arrêté là, c'était vendredi dernier.


Je sais qu'au fond de moi reste un espoir caché de vivre ce que l'on n'a pas pu vivre. J'essaye de l'accepter et de vivre avec pour le moment, tant que je n'aurai pas réparé la blessure qui se cache en dessous. J'ai eu d'autres relations pendant cette année. Avec des joies et des tristesses. Mais rien de comparable en intensité et en douleur avec lui. Je crois que justement ce qui m'attire chez lui, ce sont ses contradictions (le chaud et le froid), j'en suis bourrée aussi.


Je vous souhaite une belle soirée, merci encore.


Maeva

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Bonsoir Maeva


pour aller dans le sens de ta psy, tu as fait un beau lapsus significatif

j'étais tellement perdue que je n'aurais plus su à quel sein me vouer et comment réagir.

le sein (la mère) etc... à la place du saint...

 



Moi, le lendemain (désespérée) :

"Coucou j'ai mal géré ton message demandant à prendre de mes nouvelles. Je t'ai accordé de mauvaises intentions du coup j'étais sur la défensive. Je me rends compte aussi de mes contradictions.

Accepterais tu de prendre ce café/verre ? J'aimerais te demander de le faire pour moi, une seule fois. Je voudrais simplement te parler".


Moi, le jour suivant (pas de nouvelles) :

Je lui envoie le spectacle de théâtre dans lequel je joue en mettant : "Si tu es à C. et que tu n'as rien de prévu, apparemment les gens ont bien aimé hier".


Moi, le jour suivant (pas de nouvelles) : je précise que dans ces moments là je suis adepte de la pensée magique. Je cherche la formulation qui va faire que ça va marcher.


"Hello JP,

Je voulais te dire que j'avais été prise dans un vrai tourbillon émotionnel ces derniers temps, notamment entre le boulot et les préparatifs pour le théâtre.

La pression est en train de retomber et je prends conscience que j'ai été très maladroite et peu objective dans mes propos. J'ai dû te heurter et je m'en excuse. Ce n'est pas ce que je voulais.

Maintenant que je retrouve ma sérénité et ma légèreté, j'apprécierai de prendre ce verre avec toi à l'occasion, en mode décontracté.

On s'entendait bien, le temps a passé et je suis sûre qu'on a des choses à se raconter. Fais moi signe, si tu ne m'en veux pas et si l'envie t'en dit". Notez mes contradictions....

 

trop de messages où tu ne fait que te justifier...

 

Lui le soir même : "Salut Marion. Je suis aussi satellisé par le taf et le perso en ce moment. Ecoute, t'as géré comme t'as géré on va pas en faire un sujet. Je n'aimerais pas que ça redevienne compliqué. Je sais pas si c'est le bon moment pour un verre. Ecoute on voit y'a pas d'urgence pour l'instant. J'espère que ça roule pour toi".

il comprend que les choses sont compliqué et il tire son épingle du jeu... il n'y a pas d'urgence pour l'instant dit il! :o l'urgence elle existe, il la voit et ensuite il la nie.

 

Moi le lendemain : "J'espère que ce ne sont que des petits soucis (bizarre il ne m'a pas dit en avoir. Je perds mes moyens avec lui). Je suis d'accord avec toi sur le fait que ça ne redevienne pas compliqué. C'est clair, il n'y a pas d'urgence. C'est vrai que l'occasion d'être voisin était sympa en tout cas. Dans l'ensemble je vais très bien :) Tu es bientôt en vacances ?"

ta psy t'as dit, si j'ai bien compris de parler avec lui ça te fera du bien. et là tu lui caresse dans le sens du poil le JP... puisque tu veux lui parler, clarifier les choses pourquoi dire qu'il n'y a pas urgence? et ensuite tu lui pose la question des vacances comme si tout aller bien. mais Maeva pourquoi tu fais ça? si tu veux obtenir quelque chose il faut être claire, nette.


bref la question c'est: pourquoi tu veux encore le voir et lui parler? est ce par espoir de reprendre votre histoire? si oui alors c'est mort... cet homme est tout simplement indifférent.

mais parfois, il existe des ruptures qui nous sont douloureuses et on doit en parler avec la personne concernée, pour se "vider", sans espoir d'un retour quelconque. si tel est le cas alors oui faut chercher à le voir;

peut être qu'il serait bon pour toi de voir ça avec ta psy, de chercher à determiner pourquoi tu veux lui parler, t'assurer que tu n'a pas d'espoir et que le fait de lui parler c'est juste pour vider ton sac si t'en a encore besoin. alors entre temps, avant d'avoir vu ça avec ta psy, je pense que le mieux à faire c'est de laisser la conversation avec JP là où elle en est, quitte à y revenir après, une fois que ta psy t'as aidé à y voir plus clair.

bon courage :)

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Bonjour iciiiiii !


Qu'il s'en est passé des choses en 9 mois ! Aujourd'hui, je crois que je peux dire que je suis une personne différente, bien dans mes baskets. J'ai passé des caps difficiles mais j'ai fait face et j'en ressors nettement grandie. Je me connais mieux, je me respecte, je suis devenue indépendante et j'ai beaucoup développé ma vie pro et perso. J'ai trouvé un équilibre que je m'efforce de maintenir en m'écoutant.

Aujourd'hui, je peux dire que j'ai fait le deuil de mes deux ruptures douloureuses de ces deux dernières années.

Et je me sens prête à revivre quelque chose avec un homme, ce qui n'était clairement pas le cas à l'époque.

Et c'est pile le moment que choisit JP pour revenir dans ma vie.

Certain(e)s vont peut-être halluciner mais je vous promets que je sentais qu'il "reviendrait".

Cet homme m'a tellement fait souffrir en me laissant. Je ne lui dirai pas mais grâce à lui, j'ai compris beaucoup de choses sur moi et ma façon de fonctionner, et j'ai pu énormément travailler sur mon pb de dépendance affective (travail psy + corporel).


Mon dilemme aujourd'hui. Répondre ou pas à ton texto qui me propose d'aller boire un verre.


Il me l'a envoyé deux fois, sur Whatsapp et ne répondant pas, par SMS. Je n'ai rien répondu. Aujourd'hui, je suis oppressée. Il m'a tellement marquée, tellement déçue aussi. Je suis réellement partagée. Fermer la porte sans le revoir me demandera du courage.


Merci pour vos conseils, je sais que j'ai avancé mais jusqu'à quel point ?


Maeva.

 


Bla, bla, bla... :(

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Bonsoir Sandstorm,

Je t'avoue que je ne sais pas dire pourquoi avec lui je n'y arrive pas. Sûrement parce qu'il ne veut pas de moi... et m'accrocher à lui m'évite peut être de vivre une vraie histoire avec des gens biens autour de moi mais qui ne me font pas vibrer...

Je suis déjà en train de faire des plans sur la comète pour l'inviter chez moi après mes vacances en espérant pouvoir déceler qu'il n'en a rien à faire de moi. Et même pire, en me disant de prendre ce qu'il y a à prendre avec lui sans penser à demain... ce que j'aurais dû faire à l'époque. Mais à l'époque j'étais déjà en dépendance affective...

Je dois revoir ma psy le 27 juillet...

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Bonsoir Elieza78

Je suis d'accord avec toi... je pensais au début être carrément indifférente... je me rends compte à quel point je peux me mentir :(


Edit du 05/07 : à quel point je peux m'aveugler surtout. On n'est pas à perdre la raison mais perdre une partie de ma capacité à raisonner, à être lucide. Ma psy a noté une tendance à l'exagération dans les situations. Preuve de mon insécurité. Ce n'est pas voulu en tout cas, je le subis et j'essaye même de me dépêtrer mais c'est comme si je remuais dans des sables mouvants. Faut d'abord stabiliser le sol.

Le souci ce n'est pas lui, c'est moi.

Modifié par Maeva92
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Bonsoir Sandstorm,

Je t'avoue que je ne sais pas dire pourquoi avec lui je n'y arrive pas. Sûrement parce qu'il ne veut pas de moi... et m'accrocher à lui m'évite peut être de vivre une vraie histoire avec des gens biens autour de moi mais qui ne me font pas vibrer...

Je suis déjà en train de faire des plans sur la comète pour l'inviter chez moi après mes vacances en espérant pouvoir déceler qu'il n'en a rien à faire de moi. Et même pire, en me disant de prendre ce qu'il y a à prendre avec lui sans penser à demain... ce que j'aurais dû faire à l'époque. Mais à l'époque j'étais déjà en dépendance affective...

Je dois revoir ma psy le 27 juillet...

Maeva fait attention: ce que tu souhaite peut être c'est qu'il te traite comme de la merde, qu'il prenne et qu'il jette pour te dire enfin que c'est un petit con. or il ne va jamais le faire!

fais attention à ne pas entrer dans un processus autodestructeur

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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Maeva, je pense qu'il y a un problème chez toi qui va au delà de ce type. Quelque chose à régler et tu te sers de cette histoire pour y arriver.


Comme une fille qui souffre d'estime de soi et qui va courir après un mec inaccessible pour qu'il la choisisse et qu'elle puisse enfin prouver sa valeur (c'est un exemple, je ne dis pas que c'est ton cas). Mais le fait est que tu manques d'estime personnelle ! Tu t'es fait plaquée, tu te prends de multiples râteaux et tu ne veux toujours pas lâcher l'affaire. Mes amis appellent ça le syndrome de la pauvre fille : elle est gentille mais... elle est collante, chiante, elle saoule.


Ton mal être est si fort que tu refuses d'entendre ce qu'il te dit. Tu penses vraiment qu'il a besoin de ta sympathie pour ses problemes ? De tes propositions de sortie ? De tes explications ? Tu noteras qu'il a fini par te répondre pour avoir la paix. Je ne dis pas qu'il agit bien envers toi, mais dur de te faire comprendre qu'il n'est pas intéressé. Je m'inquiète plutôt pour toi car tu n'avanceras pas tant que tu resteras coincée dans cette histoire.


C'est devenu une obsession parce que tu l'as laissé devenir une obsession. Si tu voulais le meilleur pour toi-même, tu n'agirais pas ainsi.


Dans ta vie, c'est toi qui compte. Des déceptions, des échecs, tu en vivras d'autres, et tu apprendras. Là, tu refuses cette leçon, tu penses arriver à manipuler la vie pour qu'elle te donne ce que tu veux, mais ça ne fonctionne pas ainsi. Ce n'est pas grave de tomber, ce qui compte c'est de se relever. Alors pourquoi tu choisis de continuer à ramper par terre ?


Tu sais, moi aussi j'ai bien galéré, je disais que je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à tourner la page, alors je me permets de partager un peu de ma vie avec toi : en trois ans, j'ai perdu l'homme que j'aimais, j'ai démissionné, puis j'ai perdu mon nouveau boulot, j'ai du déménagé trois fois, j'ai versé des litres de larmes, piqué des crises mémorables devant mon impuissance. Puis je me suis mis un p#tain de coup de pied au cul, et j'ai tout récupéré, en mieux, un super boulot, mes loisirs, mes projets, mon avenir. Tout ca en reappropriant mon présent, en travaillant sur moi (j'ai pris une coach de vie), et je crois bien que je n'ai été aussi bien, en forme et aussi séduisante que maintenant. Aujourd'hui j'ai le choix, mais j'ai travaillé pour ne plus être celle qui subissait.

En amour, comme au jeu, il faut savoir savoir se retirer à temps. Avant d'y laisser trop gros.
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" Faut d'abord stabiliser le sol. "


Pour moi, cela passe par revenir à un mode de vie identique précédant son " retour "... Vous ne serez jamais amis, Maeva, jamais... tout juste des gens qui échangeront quelques sms, avec toujours plus ou moins le projet d'aller boire un café qui ne se concrétisera jamais... Tu dois retirer de ton répertoire son numéro de téléphone, le bloquer ou le supprimer sur tous tes réseaux sociaux, et changer de numéro de téléphone...

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Bonsoir Daenyan,


Merci beaucoup pour ton message. Avant de revenir sur les précédents messages qui contiennent tous des choses qui me parlent, je vais annoter le tien. En plus je viens de me souvenir comment faire des quotes.

 

Ton mal être est si fort que tu refuses d'entendre ce qu'il te dit.

C'est très vrai. Et je suis en train de réaliser, tard il est vrai mais quand même, que oui, cet homme n'a pas d’intérêt pour moi. Et que non, cela ne remet pas en question celle que je suis. Peut-être qu'il me fallait cette énième claque pour ouvrir les yeux. J'étais comme une petite fille capricieuse qui réclame de l'attention et qui ne supporte pas qu'on ne réponde pas à son besoin. Car je parle de caprice mais au fond c'est bien le symptôme d'un malaise plus profond.

 

Mes amis appellent ça le syndrome de la pauvre fille : elle est gentille mais... elle est collante, chiante, elle saoule.

ça fait un peu mal de lire ça car on se dit toujours que nous c'est pas pareil... Mais en fait tu as raison, je passe pour la fille un peu hystérique qui n'arrive pas à lâcher. Et finalement c'est vrai, même si j'essayais de le cacher.

C'est bête, mais je réalise seulement aujourd'hui qu'en fait il n'est pas "revenu vers moi". Il a fait suite à une invitation que je lui avais lancée il y a plusieurs mois. Une invitation en mode léger. Depuis 1 an, pas une seule fois il n'avait pris de mes nouvelles. Il a répondu à mes messages, certains plus désespérés que d'autres, mais jamais il ne m'a posé une question. Il espérait que j'allais bien mais pas une seule fois il ne s'est intéressé à comment j'allais et ce que je devenais.


Au final, je pense que c'est mieux que l'on ne se soit pas vu. J'aurais pu craquer et la pente aurait été encore plus difficile à remonter. Tant pis si je passe pour une pauvre fille. Au final, moi cela m'aide à ouvrir les yeux sur des choses que je n'étais pas encore prête à voir.

 

Aujourd'hui j'ai le choix, mais j'ai travaillé pour ne plus être celle qui subissait.

Cela me donne de l'espoir et je vois bien que l'on n'obtient rien sans effort, sans abnégation. ça me donne du courage pour avancer.

Subir, c'est exactement ça. Donner le pouvoir à l'autre de te gâcher la vie alors que c'est nous qui acceptons de subir, et dans mon cas, c'est moi qui me mets dans des situations que je lui reproche ensuite.

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Ma chère Numéro 7 :)

 

Vous ne serez jamais amis, Maeva, jamais...

 

A dire vrai, je n'en ai même pas envie. Des amis, j'en ai, sur lesquels je peux vraiment compter.

Depuis ma rupture il y a 2 ans maintenant d'avec un manipulateur, j'ai quand même beaucoup avancé dans ma vie sociale et professionnelle et ça, ça reste et ça vaut. Je suis fière de moi. J'ai travaillé sur ma dépendance affective, mais je n'avais pas mis le doigt sur le pb sous-jacent à cela, à savoir cette immaturité affective qui face aux hommes, et parfois certaines situations avec des femmes, me font me sentir comme une enfant face à l'autorité d'un adulte, et qui perd ses moyens, qui veut qu'on l'aime et ne sais pas comme faire...


Mais amie avec lui non, vraiment pas. Comme beaucoup l'on dit, je me suis sentie terriblement frustrée lorsqu'il est parti, comme si on m'avait mis un bon gâteau sous le nez, ou un beau jouet, que j'avais senti, goûté ou touché et que l'on m'avait brutalement retiré. J'ai aussi mes torts dans l'histoire, à savoir que j'ai cru trop vite à ses belles paroles (non suivies d'actes), et que je suis tombée en dépendance affective, en ne voulant pas entendre les signaux négatifs qu'il envoyait. Je n'ai pas eu le courage de le confronter à ses contradictions. Finalement, j'ai presque eu "de la chance" qu'il me quitte, il aurait pu continuer à s'amuser avec son joujou.

 

Tu dois retirer de ton répertoire son numéro de téléphone, le bloquer ou le supprimer sur tous tes réseaux sociaux, et changer de numéro de téléphone...

 

C'est peut-être naïf de ma part, mais je voudrais être capable de me détacher de lui et de notre histoire sans avoir besoin de passer par ce genre de méthode car je sais où retrouver son n° de portable.

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