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Je n'arrive pas à le laisser partir


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Bonjour Maeva,


Personnellement, je lis surtout une blessure de l'ego chez toi, dans cette histoire.

Comme si tu attendais que cet homme te donne de la valeur. Comme tu le dis, il a touché quelque chose chez toi et ce serait bien, pour toi, que tu tentes de l'identifier. Car tu ne l'as pas rencontré par hasard ni n'a été touchée par lui par hasard.


Nous avions dialogué toutes les deux en début d'année. Tu attends beaucoup trop de l'autre. Tu attends qu'il comble tes manques, tes failles et qu'il devine tes moindres envies et besoins. Cet homme a représenté un challenge que tu n'as pas "su" relever. De ton point de vue. Cela te renvoie à ta souffrance.

De ma fenêtre, cet homme avait juste envie d'une relation pour passer à autre chose après son divorce. Tu n'y es pour rien. Dis-toi que tu lui as peut-être permis de reprendre confiance, même si c'est douloureux pour toi.


Je me rappelle que nous t'avions conseillé (et par nous je veux dire moi-même et d'autres forumeurs, pas moi-même et mes 15 personnalités :) ) de prendre le temps de rester seule quelques temps pour apprendre à te connaître. Qu'en penses-tu?

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Bonjour Carrie,


Merci pour ton message, et merci de te souvenir de moi. Oui je sens que ce dont j'ai besoin c'est d'être seule.

Tout me crie de rester seule.

Sauf que maintenant je l'entends.


En fait depuis ma rupture définitive avec mon ex, il ne s'est passé que 7/8 mois, qui coïncident avec mon inscription sur les sites de rencontre.

Je ne regrette pas, mais je ne suis pas prête c'est sûr.

Je n'étais pas prête à être seule, et aujourd'hui je ne suis pas prête à être avec quelqu'un.


J'ai l'impression d'un dernier sursaut de rencontres avant de couper.

Parce que ça me terrifie.

J'ai beaucoup travaillé depuis ces derniers mois sur mes angoisses (psy, yoga, EMDR, écriture...) et notamment mon rapport à ma mère (je n'avais pas coupé le cordon). Je sens que j'ai beaucoup avancé et qu'il est temps maintenant de m'orienter vers mon père.


Je commence à comprendre pourquoi je vais vers des hommes qui représentent un challenge. J'ai l'impression qu'en me battant, je vais réussir à faire marcher une histoire. Avec tout ce que ça comporte de contrôle de soi, de l'autre, de besoin d'amour inconditionnel, de complicité forte, d'intenses vibrations, de décortiquer la relation, de prouver que j'en vaut la peine. Plus ça s'annonce compliqué d'avance ("je ne cherche rien de sérieux", "je ne veux pas être en couple"), et plus je me dis que si moi je réussis, j'aurai tout gagné ("il va changer d'avis", "il va me trouver tellement bien qu'il va vouloir avec moi"...). Du coup la sensation d'échec est cuisante.


La différence avec avant, c'est que je commence à comprendre que ça ne pourra pas fonctionner comme ça, sans pour autant être prête à vivre une relation "normale", simple, fluide... Je veux aimer quelqu'un mais je ne me représente pas que quelqu'un va m'aimer pour moi.


Cet homme était perdu. Je l'étais certainement aussi. Je ne savais pas ce que j'attendais. J'aimais ses compliments, j'aimais me sentir belle, désirable. J'aimais rire avec lui et prendre du plaisir à être moi même, sans être jamais jugée.

Il faut que je réussisse à savoir me "contenter" de cela, sans vouloir que cela ne dure toujours.

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Plus ça s'annonce compliqué d'avance ("je ne cherche rien de sérieux", "je ne veux pas être en couple"), et plus je me dis que si moi je réussis, j'aurai tout gagné ("il va changer d'avis", "il va me trouver tellement bien qu'il va vouloir avec moi"...). Du coup la sensation d'échec est cuisante.

Ce que je trouve très encourageant et une vraie victoire pour toi est d'en avoir pris conscience! C'est un grand pas en avant.


La prochaine fois qu'un homme te dira qu'il ne cherche rien de sérieux, toussa toussa et bien tu le croiras, tout simplement :) .

Et soit tu décideras que toi non plus tu ne veux rien de sérieux; soit tu décideras de prendre tes jambes à ton cou et de lui dire que ça ne t'intéresse pas.


Parce que là, et tu le sais, tu te bats contre des moulins à vent et c'est perdu d'avance.


Une relation doit être simple et sereine.


Je vais te livrer une anecdote, un homme qui m'a couru après pendant des mois. Je le rencontrais épisodiquement et j'avais compris que je lui plaisais. Je me suis dit à un moment "allez, pourquoi pas, qu'as-tu à perdre à faire sa connaissance?"

J'ai vite vu que c'était un mec avec qui j'allais en voir des vertes et des pas mûres. Alors très rapidement, je lui ai dit que si je pouvais aimer relever des défis parfois ou faire face à des situations complexes (dans ma vie professionnelle par exemple), j'avais envie de simplicité dans ma vie personnelle et que je ne voulais absolument pas m'engager avec quelqu'un de compliqué. Et j'ai tourné les talons définitivement. Je savais que je ne tomberais pas amoureuse de lui et je n'avais pas envie de "souffrir" dans une relation qui ne me conviendrait pas.

Et ça, quelques temps avant, j'en aurais été incapable!


Continue ton chemin, Maeva.

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La prochaine fois qu'un homme te dira qu'il ne cherche rien de sérieux, toussa toussa et bien tu le croiras, tout simplement :) .

Et soit tu décideras que toi non plus tu ne veux rien de sérieux; soit tu décideras de prendre tes jambes à ton cou et de lui dire que ça ne t'intéresse pas.

 

Je plussoie, c'est exactement ça. Il faut écouter ce que disent les gens, et pas juste acquiescer, dire je comprends, et s'asseoir sur ses propres désirs en espérant faire changer d'avis l'autre, tu n'y gagnes rien, et encore moins son amour et son respect.

En amour, comme au jeu, il faut savoir savoir se retirer à temps. Avant d'y laisser trop gros.
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Bonjour,


Merci Carrie, Merci Denyan.

Vous avez raison, il faut écouter et croire ce qu'on nous dit. Parce que les raisons qu'il m'a données au départ sont celles pour lesquelles il est parti. Moi je pensais que les choses pouvaient évoluer. Je crois toujours que tout peut s'arranger. Mais c'est vrai que tout est focalisé sur l'autre, et moi je m'oublie. Parce que je ne sais pas ce que je veux. Pas encore.


Oui, il faut que je continue mon chemin. Je me sens tiraillée. Une partie de moi espère encore pouvoir me passer du besoin de me retrouver seule, et l'autre sait très bien que ce sera une étape importante à vivre. Je ne suis pas encore tout à fait prête sûrement.


Je me suis jetée toute nue dans cette histoire. Je ne me suis pas assez protégée. Je suis tellement entière, sensible. J'ai trouvé en face quelqu'un que j'ai nourri et qui m'a nourrie un certain temps. C'était tellement bon de ressentir tout ça.

Je ne suis pas tout à fait guérie mais je sens que j'ai passé un cap.


Hier soir, mon téléphone sonne. Un n° que je ne reconnais pas, je ne décroche pas. Et puis, ce 06.10... ça me dit quelque chose. Mon cœur se met à battre. Je vérifie sur Whatsapp avec le n°, c'est bien lui. 1 minute plus tard un texto : "erreur de destinataire, j'espère que tout va bien. Biz".

C'est froid, c'est laid, c'est....


Bien sûr, j'ai tout supprimé, et je ne répondrai pas. De toute façon ça ne demande pas de réponse :)

Au moins je sais que vous allez tous être d'accord avec moi ^^. Je pensais que cela me ferait plus mal que ça. Et ça va. Je sais que ce que j'attends est plus vaste que ça, que je cherche l'amour que je dois me donner. Qu'il n'était qu'une étape vers ça.


J'ai travaillé sur le père cette semaine avec ma thérapeute. ça a été très fort. Je me suis rendue compte qu'avec les hommes, j'étais en prise directe, et non à cultiver, à construire une RELATION, un LIEN. C'est pour ça que je souffre, que je cherche à les comprendre, que je me prends tout de plein fouet. Je ne me demande jamais ce que l'autre peut m'apporter. J'ai juste un trou dans le cœur, le ventre, le plexus, que je leur demande de remplir. Je commence à très bien entrevoir le schéma dans lequel j'étais enfermée.


Aujourd'hui encore, avec les hommes, je suis dans le jeu, dans la méfiance, dans la défiance, la fuite, la provocation. Je cache qui je suis vraiment, j'ai peur qu'on m'aime pas. Je ne sais pas à quel moment me dévoiler avec un homme. Je ne sais pas comment avoir de la retenue. Je voudrais être naturelle. Mais je n'y arrive pas encore.


Là, sur un site de rencontre, j'ai "accroché" avec un homme parce qu'il y a ce jeu. Cette inconnue entre nous. Et on s'est déjà "accroché". Au bout d'1 jour. Une remarque effectivement peut être un peu vexante de ma part. Il m'a renvoyé une pique. Histoire de me montrer que lui aussi peut l'être. Je crois qu'il faut que j'arrête. Ce que je ressens me dit d'arrêter, et j'ai une force en moi qui me pousse à vouloir aller plus loin pour dépasser tout ça.


Je voudrais tout résoudre, tout contrôler. Voilà ce que m'a dit la thérapeute : besoin de contrôle et très grosse protection.


Non je ne cherche rien de sérieux avec un homme. Je le sais, je ne suis pas prête. En même temps j'ai besoin d'eux, et en même temps je ne sais pas m'en protéger.


Merci de me lire, merci de me répondre. Le plus important, c'est que je sens que j'avance.


Très bon week-end à tous.


Maeva

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J'ai un cratère au fond de moi. Des larmes anciennes qui coulent, un chagrin venu de loin.


Je comprends que cet homme n'est pas responsable de l'état de tristesse dans lequel je suis. En partant, il n'a fait que réveiller une vieille blessure que je ne suis pas encore parvenue à guérir.


Je suis tellement fatiguée de prendre sur moi, tout le temps. De lutter, de faire en sorte que tout réussisse, que tout le monde soit content. Je suis épuisée, je me demande si je ne cache pas une dépression latente. Un mal-être qui teinte ma vie depuis des années, et qui me fait alterner les mieux et les phases de découragement.


Je sais que j'avance. Je sais, je sens qu'il faut que j'aille à la rencontre de cette petite fille en moi qui souffre et qui voudrait qu'on l'aime, juste comme elle est, parce qu'elle est pas si mal au fond. Mais la petite fille s'est perdue en chemin, elle a enfilé une carapace et elle ne sait plus très bien qui elle est et ce qu'elle veut.

Cette solitude, ces doutes, ça lui fait peur, ça lui fait mal. Elle voudrait tellement être plus forte que ça. La vie est une lutte, dit maman. Tu n'es bonne à rien, dit papa.


C'est tellement plus facile de se tourner vers un autre qui porterait nos blessures. Alors à toi qui m'a laissée, même si j'ai super mal, je te dis merci. Il ne pouvait pas en être autrement.


La grande question est maintenant : qu'est ce que je vais faire avec tout ça ? J'ai le vertige et je suis paralysée.


En tout cas, une chose est en train de monter à ma conscience : je ne suis pas prête à rencontrer un homme. Au début, les plans d'un soir me rassuraient, mais au fond, j'espérais que ça puisse marcher. C'est quand je tombais sur des hommes avec lesquels les affinités étaient là, je me disais pourquoi pas. Au fond, je me mentais vraiment à moi même.


Aujourd'hui, je n'y arrive plus. Ni à aller vers quelque chose de sérieux, ni à me contenter d'un plan d'un soir. Alors je vais juste laisser faire.

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Bonsoir,


Besoin de (me) dire la vérité. D'être honnête envers moi-même.


Son appel raté a réveillé ma souffrance. Je ne pense pas qu'il y ait de hasard. Pas qu'il ait voulu m'appeler, non, ça je le sais bien, n'empêche que j'ai été en contact avec lui.


Mais sa froideur, ce "erreur de destinataire" au lieu je sais pas moi, "désolée de t'avoir appelée par erreur, j'ai fait une mauvaise manip"... ça fait mal, et je laisse faire. Je sais bien que le silence est d'or, n'empêche qu'il y a des fois peut-être où je devrais faire entendre ma voix.


Je n'arrive jamais à me mettre en colère contre un homme, ou en tout cas à lui exprimer mon désaccord, ou tout ce qui concerne des émotions ou messages "négatifs", par peur de l'éloigner. Je ne marche qu'au consensus.


Je ne pensais vraiment pas lui écrire, je n'ai même pas eu de pulsion à proprement parler. Juste une énorme douleur ce matin, que j'ai fait partir par les larmes et des mouvements de yoga (preuve que je prends davantage soin de ma blessure et que je limite l'autodestruction (m'en vouloir encore plus, ruminer, lutter contre...)).


Et n'empêche que je lui ai écrit. Je sais, je ne suis pas super fière mais pas non plus dans un vif regret. Et il a encore fallu que j'y mette les formes.

Pour essayer de refermer la plaie qui s'est rouverte, même si je sais que la plaie est plus profonde et qu'elle ne le concerne pas directement. Toujours cette difficulté à laisser un homme s'éloigner de moi. A souffrir de ne pas (plus) savoir ce qu'il pense de moi.


Voilà, ce que je lui ai écrit, un peu pour clore tout ça, et un peu, peut-être, pour pouvoir me redresser suite au verre que je lui avais proposé et pour lequel il m'avait dit "je te fais signe".


"Tout va pour le mieux, et c'est en partie parce que j'ai croisé ta route cet été. Un véritable déclic, et la suite est belle.

Bises".


Je ne voulais pas m'abaisser à son niveau de froideur, je ne suis pas comme ça. Je voulais rendre "hommage" à notre histoire parce que c'est vrai que c'est suite à notre aventure (et du coup pas uniquement grâce à lui mais au résultat de nous deux ensemble), que je travaille désormais sur mon père. Un déclic a vraiment eu lieu. Alors oui la suite est difficile, douloureuse, mais elle ne sera pas vaine, et par toutes ces prises de conscience, oui, la suite est belle.


Certes, tout ça ne le regarde pas sûrement pas, mais ce texto au fond, j'avais envie de l'envoyer. J'en ai marre de toujours devoir prendre sur moi.

J'ai hésité à écrire "bonne continuation", mais je n'ai pas réussi. Ce sont ses termes, et moi, mettre un terme, j'ai du mal. Ce côté "FIN", couperet. C'est très dur, il faut que je travaille là dessus aussi.


Prenez soin de vous. Assumez vos actes, c'est à dire apprenez de vos erreurs (on en fait tous), et acceptez de souffrir pour aller mieux. On a beau comprendre, il faut un peu plus de temps pour que la douleur s'envole.


Bien sûr je suis preneuse de vos remarques, avis, si vous en avez à la lecture de ces quelques lignes.


Bonne soirée !

Maeva

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Bonjour Maeva,


Je trouve ton temoignagne vraiment touchant et je me retrouve vraiment à travers tes paroles.

J'ai les mêmes "problématiques" et le même travail à faire sur moi même, sur le père...


Je me permets donc simplement de poster et t'envoyer un message d'encouragement.

Le chemin est long mais la lumière est au bout du tunnel...


Bien à toi,


M.

- Oscar Wilde -

S'aimer soi-même est le début d'une histoire d'amour qui durera toute une vie.

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Bonjour Maeva,


Ah lala!! Je ne vais pas te dire que tu n'aurais pas dû (mais si un peu quand même) lui écrire après son texto... Bon c'est fait!


Et aujourd'hui comment te sens-tu?


 


Voilà, ce que je lui ai écrit, un peu pour clore tout ça, et un peu, peut-être, pour pouvoir me redresser suite au verre que je lui avais proposé et pour lequel il m'avait dit "je te fais signe".


"Tout va pour le mieux, et c'est en partie parce que j'ai croisé ta route cet été. Un véritable déclic, et la suite est belle.

Bises".


Je ne voulais pas m'abaisser à son niveau de froideur,

Je comprends que, toi tu y vois de la froideur dans son message "erreur de destinataire" alors que lui a juste voulu rectifier l'erreur, justement. C'est une interprétation de ta part et ce combat qu'il semble important que tu mènes se livrera entre toi et toi!

Te mettre toi au centre de ta vie, de ta ronde et choisir qui "mérite" d'y entrer et qui doit en sortir.


Pour le verre que tu lui as proposé, relis ce que t'a dit Allys.


Bon courage

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Bonjour bonjour,


Merci M. pour ton message. C'est toujours bien de savoir que nos messages résonnent chez les autres... La réciproque est vraie. Où en es-tu de ton côté ? As-tu démarré ce travail sur le père ?


Carrie, oui tu as raison. Je n'aurais sans doute pas dû envoyer ce texto. Qui n'amène à rien. Qui ne fait qu'entretenir... ben rien du tout en fait. Et qui le conforte dans son choix.


En plus j'ai l'impression de ne pas être totalement honnête. Si lui me semble froid et distant (et à juste titre), je me trouve pleine d'emphase et de circonvolutions. J'espère encore créer un sursaut là où avant cette "erreur", je t'assure que j'avais vraiment commencé à lâcher. A croire que je ne sais pas voir les choses comme elles sont : je vois un contact là où il n'y a qu'une pauvre erreur de destinataire.


Et une relation qui ne veut rien dire. Rien. Mais il me répond. Toujours. Pour rien. On peut avoir un lien de rien avec quelqu'un. Hier soir, il répondait à mon texto ce smiley ;)


Voilà ce que j'ai gagné. Un smiley. Je ne veux plus de contacts avec cet homme, je ne veux pas l'avoir comme ami. Et malgré tout j'envoie des messages. Oui, je sais, c'est parce que c'est entre moi et moi. Tant que j'alimenterai ça, ce lien invisible et malsain, il répondra. Pour ce rien du tout. Donc c'est stop. Oui je l'aimais bien. Oui j'avais envie. Pas lui. C'est comme ça.


En parallèle de ça, je sais que j'avance énormément. J'ai commencé à apprivoiser un petit dragon qui vit à l'intérieur de moi, contre lequel je luttais jusqu'à maintenant, sans succès. Parce que je me rends compte qu'en fait il n'est pas mon ennemi. Oui il me fait du mal, parce qu'il souffre lui même, alors il crache son feu et ça fait mal. Mais si je l'apprivoise, il va de moins en moins cracher du feu. D'ailleurs, je sens bien qu'il est en train de prendre de la place à l'intérieur de moi. Parce que ça fait mal, mais en même temps j'ai l'impression que cette douleur m'aide à avancer vers moi.


Jusqu'à maintenant, je pensais que les hommes que je rencontrerais apprivoiseraient mon dragon, ça semblait toujours être le cas, au début. Et finalement ça ne marchait pas.


(Non je ne prends pas de drogue ^^).


ça fait toujours autant de bien de vider son sac.


Il me manque encore, mais je cicatriserai.

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Bonjour,

Juste pour dire que je suis triste. J'ai du mal à supporter les hauts et les bas.

Il me manque, et puis je me sens forte.

Je regrette, et puis je me dis que ça ne pouvait pas être autrement.

Je trouve mon dernier message vraiment super, et puis ensuite je me dis que j'aurais pas dû écrire ça, ou pas dû envoyer.

Je suis au travail, j'ai envie de pleurer, je me retiens. J'essaye de me raisonner.

Je sais que ça finit toujours pas passer.

Je ne me vois avec aucun homme, ni à prendre un verre, ni dans l'intimité.

Pourtant je n'arrête pas d'aller sur les sites pour constater les matchs, et démarrer des conversations qui n'aboutiront pas.

Je me vois faire, je sais que c'est dérisoire mais je le fais quand même.

Comment peut-on compter si peu pour quelqu'un ?


Edit : désolée pour le côté Calimero...

J'ai si peu compté pour mon père que je transpose sur les hommes que je rencontre.

Je pense que je ne serai jamais complètement guérie.

Est ce à dire que je ne pourrai jamais vivre une belle histoire ?

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Comment peut-on compter si peu pour quelqu'un ?

 

*psy de comptoir on*


Pourquoi te donnes-tu, à tes yeux, si peu d'importance?


*psy de comptoir off*


 


Edit : désolée pour le côté Calimero...

Ben au moins, tu as le mérite de t'en rendre compte :) .


 

J'ai si peu compté pour mon père que je transpose sur les hommes que je rencontre.

Oui et après avoir dit ça, tu fais quoi? :)


Plein de filles ont eu un mauvais exemple paternel, moi la première. J'ai fait la paix avec ça aujourd'hui et je me dis simplement que mon père a fait comme il a pu.

Et je ne recherche absolument pas mon père, ou la relation idéale que j'aurais aimée vivre avec lui, dans mes amours.


Fais le deuil de cette relation "idéale" avec ton père, c'est une quête perdue d'avance.


Le jour où j'ai compris que mon père était tout simplement incapable d'avoir une relation affectueuse avec moi, pour les raisons qui finalement le concernent lui et lui, et bien ça m'a enlevé une sacrée épine du pied et j'ai commencé à voir la vie avec un peu plus de légèreté que de me dire "bouhhhh mais pourquoooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiii?" :)

 

Je pense que je ne serai jamais complètement guérie.

Taratata!! Il n'y a de fatalité que ce que tu acceptes comme fatalité.


 

Est ce à dire que je ne pourrai jamais vivre une belle histoire ?

N'en as-tu pas déjà connues de belles? (même si terminées aujourd'hui)

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