Aller au contenu

Comment je surmonte la rupture avec mon jeune amour


Messages recommandés

  • 1 mois après...
  • Réponses 145
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Dimanche 1 janvier 2017. Il est 15h41 et me voilà dans le bus qui me ramène à Paris, avec O Children de Nick Cave en fond sonore : je viens de passer le nouvel an avec mes amis. Vous savez ? Ces amis qu’on ne peut compter que sur les doigts d’une main ? Ce genre d’amis là.


Ce nouvel an, je devais le passer à la base avec lui. Il avait même déjà posé ses jours.


Cinq mois ont passé depuis notre rupture. Les trois premiers ont été particulièrement difficiles à vivre. À survivre. Surtout lorsque j’ai appris qu’il s’était fiancé avec une autre, à la fin du troisième mois. Le quatrième a été libérateur. Pourquoi ? Justement grâce à ces fiançailles. Au début, cette nouvelle m’avait arraché le coeur. Je ne comprenais pas… À moi aussi il avait demandé le mariage ! Des enfants ! Mais je remettais à plus tard : il était trop jeune, il devait profiter de la vie, nous n’avions pas les moyens...

Non… Vraiment, je ne comprenais pas. Je me suis donc mise à la quête de réponses.


La première est venue d’Oph (que je ne remercierai jamais assez) avec cette phrase : “il a juste un rêve de vie, celle qui le réalisera importe peu. La femme est juste un moyen.”.

Un rêve de vie… Qui en fin de compte n’était pas le mien.


La seconde est venue de ma tante : “Si ça ne s’est pas fait, c'est que ça ne devait pas se faire” que j’ai couplé à ce que m’avait dit Oph (et oui ! Encore ! ) : “Si tu y avais vraiment cru sans l'ombre d'un doute tu l'aurais épousé”.


La troisième est venue de mon père, ce fervent croyant… “Ne lui en veut pas. Prie pour lui. Un homme qui agit comme ça n’a pas l’esprit tranquille, il est enchaîné.”.

Ces paroles, je m’en suis rendue compte, s'appliquaient aussi à moi. Et je me surprise à me répéter certains matins les paroles suivantes :

“Ne t’en veux pas. Prie pour toi. Tu n’as jamais eu l’esprit tranquille, tu t’es toujours enchaînée. Bats toi pour en sortir.”


Et enfin… La dernière réponse, qui m’a été donnée au début de ma TCC, bien avant notre rupture, et si symbolique :

“Tout va bien se passer.”


Si j'ai bien un conseil à donner, c'est celui-ci : tout va bien se passer.


La souffrance, le doute, la tristesse, la colère, la haine. Ca va passer, je vous l’assure.

Ne vous abandonnez pas sous prétexte qu’une personne ne voulait pas de vous. C’est un crime.


Vous méritez bien mieux qu’un homme qui ne souhaite pas s’engager et qui arrive à se persuader que tout va pour le mieux.

Vous méritez bien mieux qu’un mari en pleine crise qui pense que l’herbe est plus verte ailleurs et qui, pour se racheter une conscience, vous fera porter un lourd fardeau.

Vous méritez mieux qu’un homme incapable de passer outre une relation platonique avec un vieil amant.

Ne vous attardez pas sur celle qui est partie sans crier gare, sur celle qui a préféré le meilleur ami, sur celle qui souffle le chaud et le froid, sur celle qui vous reproche tous les maux de la terre alors qu’elle est loin d’être irréprochable.

Vous méritez mieux que les lâches, les menteu.rs.ses, les manipulat.eurs.rices.


Vivez dans un premier temps cette souffrance comme il se doit : criez, pleurez, hurlez, brûlez ses photos, faites tourner le sèche linge aussi longtemps que vous le voulez ! Mais ne la laissez pas s’installer indéfiniment.


Ici, il y a une phrase que l'on vous répète souvent. Qui est on ne peut plus vraie. Et il est primordial, VITAL, que vous mesuriez l’ampleur de cette phrase :

vous êtes la seule personne de votre vie.


Je vous souhaite à tous une très bonne année 2017, en espérant qu'elle se montrera aussi douce avec vous que vous devez l'être avec vous-même.

Modifié par Mme Chabert
Des bisous ! 😚
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois après...

Me voilà au début du 8ième mois ap. rupture.

Jamais ma vie n'avait été aussi chargée, aussi prenante, aussi passionnante !

Je découvre et profite d'une autre moi...


Mais cette semaine, petit coup de massue : un homme que je me mets à remarquer alors que l'on se connait depuis avril. Une connaissance que j'ai appris à apprécier il y a deux mois... Et qui à présent provoque ce petit émoi. Un homme qui me plait en somme.

Rien n'est arrivé. Il ne sait pas et est loin de se douter de quoi que ce soit. Si ça se trouve d'ailleurs, ce n'est qu'un petit coup de coeur comme ça, qui me passera vite...


Mais je suis terrorisée. En rentrant chez moi après ma journée, il me hantait l'esprit... Ou plutôt, ce que je ressentais me tourmentait.

"Est ce qu'il n'est pas trop tôt ? Ça fait à peine 8 mois..."

"Dois-je lui en parler... ? Et si il disait non ?"

Ma terreur décuple alors lorsque je pense "Et si il disait oui... ?"

Cette frayeur me submerge tellement que je me suis retrouvée en larmes ce soir... Que m'arrive-t-il ?

Des bisous ! 😚
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Mme Chabert,


Je me permets de t'écrire ce petit mot pour te dire que tout semble suggérer que tu as peur... c'est légitime, tu te remets à peine de ta rupture.


Je trouve que cette peur est saine car elle montre que tu ne veux pas souffrir de nouveau, tu t'aimes au point de te préserver,ta reconstruction semble donc avoir évolué positivement.


Or la peur n'évite pas le danger. Parfois il suffit de considérer les choses telles qu'elles sont pour se rendre compte que ce n'estpas si effrayant. Dans le meilleur des cas, ton coup de cœur peut être réciproque et vous pouvez commencer à vous fréquenter. Dans l'autre cas, il ne voit pas plus loin qu'une amitié et tu terends compte que ton cœur est prêt à s'ouvrir à d'autres occasions, d'autres personnes.


Je comprends ta peur pour l'avoir vécue. Souvent ma peur a disparu en me jetant à l'eau... J'ai le don pour me faire des films qui augmentaient mes peurs, mais la réalité n'était pas si terrible.


Pourquoi ne pas laisser faire les choses naturellement? Sans t'exposer, par exemple. Cela te permettrait de te préserver et de considérer les faits au jour le jour.


Que sais-tu de lui? Est-il célibataire? Tu ne me dois aucune réponse, je te suggère simplement ces modestes questions pour éloigner de toi les éventuelles complications car tu as un cœur tout neuf, il mérite une relation saine et comme tu l'es.


Pense au Petit Prince: il s'agit d'apprivoiser... tes peurs et cet homme. Le temps fera le reste.


"- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître... Si tu veux un ami, apprivoise-moi !

- Que faut-il faire ? dit le petit prince.

- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près."


Courage.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Eva et merci pour ta réponse !

Je trouve que cette peur est saine car elle montre que tu ne veux pas souffrir de nouveau, tu t'aimes au point de te préserver,ta reconstruction semble donc avoir évolué positivement.

Tu sais, je suis complètement dépassée par ce que je ressens en ce moment... J'ai déjà vécu des ruptures et passer à autre chose ne m'avait jamais réellement effrayée.


Il faut dire qu'avant, j'avais le don de choisir de me lancer dans des relations qui finiraient forcément mal. J'optai pour les mecs instables, peu sûrs d'eux, en me persuadant qu'eux, au moins, accepteraient une fille comme moi.

Maintenant, je n'ai qu'un seul souhait : plus jamais ça.


 


Or la peur n'évite pas le danger. Parfois il suffit de considérer les choses telles qu'elles sont pour se rendre compte que ce n'estpas si effrayant. Dans le meilleur des cas, ton coup de cœur peut être réciproque et vous pouvez commencer à vous fréquenter. Dans l'autre cas, il ne voit pas plus loin qu'une amitié et tu terends compte que ton cœur est prêt à s'ouvrir à d'autres occasions, d'autres personnes.

En fait, ce qui m'effraie surtout, c'est de me dire "Ok, ce mec a l'air sain"... Et me tromper. Et si je me trompe, ça voudra dire que tout le travail effectué jusqu'à présent ne m'aura pas aidé à régler ce côté "je ne vais que vers les personnes néfastes". Que ce soit avec lui ou avec un autre...


 

Je comprends ta peur pour l'avoir vécue. Souvent ma peur a disparu en me jetant à l'eau... J'ai le don pour me faire des films qui augmentaient mes peurs, mais la réalité n'était pas si terrible.


Pourquoi ne pas laisser faire les choses naturellement? Sans t'exposer, par exemple. Cela te permettrait de te préserver et de considérer les faits au jour le jour.

Je ne sais pas comment on fait... Et surtout, je pense ne pas être prête. La question est est-ce que je le serai un jour ? Si oui, comment le sait-on ? Comment se protège-t-on ?


 

Que sais-tu de lui? Est-il célibataire? Tu ne me dois aucune réponse, je te suggère simplement ces modestes questions pour éloigner de toi les éventuelles complications car tu as un cœur tout neuf, il mérite une relation saine et comme tu l'es.

Pas grand chose, c'est ça le plus "drôle" dans l'histoire. Je ne le vois pas très souvent (je suis en contrat pro, lui aussi. Je le vois donc lorsque nous sommes en école)... Nous avons commencé à faire connaissance il y a environ deux ou trois mois et je ne lui ai pas posé de questions concernant sa vie privée.

Tu sais, je parlais justement de coup de cœur parce que ce n'est rien de concret, rien de réel... J'aime son regard, ses plaisanteries aussi pourries que les miennes... J'aime sa façon de vanner, j'aime son cynisme qui n'en est pas un. J'aime sa façon de ne pas se compliquer la vie. Et j'adore le regarder travailler. Et il est craquant 😝


Mais ce n'est pas lui en tant que "lui" qui provoque ce tourment. C'est cette peur de me tromper.

Et d'un autre côté, je suis contente de me poser la question de "est-ce qu'il est bon pour moi" au lieu de foncer tête baissée. De l'autre, je suis en colère parce que la rupture a laissé une forme de traumatisme dont j'aurai pu me passer.


 

Pense au Petit Prince: il s'agit d'apprivoiser... tes peurs et cet homme. Le temps fera le reste.


"- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître... Si tu veux un ami, apprivoise-moi !

- Que faut-il faire ? dit le petit prince.

- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près."


Courage.

C'est étrange que tu m'en parles, je relisais ce livre il y a quelques jours 😊

Des bisous ! 😚
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette peur est normale. Elle s apaisera avec le temps. Petit a petit tu seras de plus en plus prête a tenter de revivre quelque chose. Comme tu dis c'est bon signe quand on ne fonce plus tete baissée. C'est comme ça qu'on fait de meilleurs choix, notamment emprunter des routes sans le mur au bout qu'on est sur de se prendre. Tant que tu as peur a ce point dis toi juste que tu n es pas prête. Quand tu auras envie d essayer cette envie sera plus forte que la peur.

Il est évident que je ne suis pas prête. Mais au moins je suis rassurée : ma reconstruction prend la tournure que je souhaite. Je fais attention à moi, alors qu'à une époque, je ne me valorisais qu'à travers l'autre "Il veut de moi, c'est miraculeux ! ".

Je n'en suis clairement plus là.

Et puis, même si, comme disait l'autre, et je cite, "t'es pas assez belle pour jouer les chieuses comme ça", j'ai assez d'amour propre à présent pour ne plus me contenter d'un mec qui passe par là 😏


Il n'empêche que c'est bien dommage... Il est craquant mon coup de coeur 😋

Des bisous ! 😚
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 mois après...

Celle qui pensait ne rien valoir se regarde un peu plus souvent dans le miroir...


En mai, j'ai reçu des félicitations d'une connaissance en commun via un coup de fil. Apparemment, il s'est marié. J'ai expliqué en plaisantant que je n'étais pas l'heureuse élue. Après avoir raccroché, j'étais étonnée par le calme dont j'avais fait preuve. Et surtout le calme que je ressentais.

Il s'est marié... Et je vais très bien.


Cette relation et, surtout, cette rupture, auront laissé une marque au plus profond de ma chair. Elles ont tout changé.

Alors qu'il me demandait le mariage et les enfants, j'ai dit non en me persuadant que c'était parce qu'il avait besoin de grandir.

Alors qu'il disait que je ne devais pas me soucier de notre avenir, je cherchais des obstacles à placer entre nous.

Parce que je savais qu'avec lui... Ma vie serait devenue insipide. Et je repoussais l'échéance.


A présent, je vis autrement. Alors non, je ne vois pas clairement mon avenir, mais au moins je ne me force plus à me visualiser mariée avec des enfants. Pour la simple et bonne raison que j'ai accepté la probabilité d'une fin de vie sans conjoint et sans enfant. Elle n'en sera pas moins intéressante ou valorisante. Juste différente. En arriver à cette conclusion m'a libérée.


Alors qu'à une époque je pensais que mon bonheur se baserai sur mon dévouement et mon empathie envers un partenaire, je me rends enfin compte que ce n'est pas moi.

Que mes anciennes relations ne sont pas moi.

Je me suis menti à moi-même. Et je fais à présent face à ces mensonges. Je me fais face.

J'enviais la chance de l'autre en me confortant dans l'idée que j'étais malchanceuse.

J'enviais les capacités des autres en me persuadant que je ne les avais pas parce que je suis moi.

Je pensais que parce que je ne le méritais pas, parce que je ne suis pas assez forte, ou assez belle, ou assez intelligente, je n'arriverai pas à atteindre mes buts.

Tout comme je me suis menti à moi même en repoussant ses propositions d'avenir à lui, je me suis installée confortablement dans mon nuage de complexes au lieu de m'avouer que je ne faisais juste pas l'effort.


Une chance se provoque.

Une capacité et un intellect se développent.

Un bonheur se mérite.

Il est difficile... très difficile d'admettre que ce n'est pas parce que l'on né "malchanceux" que les bonnes choses ne nous arrivent pas... Mais parce que l'on manque de courage.


Il y a un an et douze jours, il m'a quittée...

Et c'est là qu'a débuté ma nouvelle vie.

Des bisous ! 😚
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Articles du blog en lien avec ce sujet

×
×
  • Créer...