Anonymous Posté(e) le 15 juillet 2009 Partager Posté(e) le 15 juillet 2009 Ahhhhh Sapias, Sapias..... Que dire.....mes mots viendront un autre moment...je t'observe seulement... ;) Il faut que je m'imprègne de ton histoire d'abord....! :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 15 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 15 juillet 2009 Imprégnez-vous, observez, soyez brutaux ou taxez-moi de délirant mais sachez qu'avec moi c'est tout ou rien, que je ne fais jamais semblant et que je suis quelqu'un d'authentique. Oui, tout cela me pèse, oui je sais que si je continue ainsi c'est le poison le plus toxique qui va m'envahir et me consumer de l'intérieur. Est-ce que c'est ce que je veux ? Bien évidemment, NON ! J'ai simplement beaucoup de mal à retrouver mon équilibre intérieur et cette lumière qui m'a vu franchir d'autres difficultés et ont pu stabiliser une libertine, le seul à avoir pu "l'apprivoiser" et lui montrer que l'amour pouvait encore exister même quand on le croit mort. Que faire alors ? Combattre, lutter, avec persévérance et volonté. Cela je le fais, à moi de "simplement" m'accoutumer au vide de l'espace qui s'agrandit et de ce silence assourdissant. Ne me dîtes-pas que vous avez oublié ou que cela n'est rien, vous y êtes aussi passé ! Le retour sur la terre ferme, sans parachute, est toujours douloureux... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albane Posté(e) le 15 juillet 2009 Partager Posté(e) le 15 juillet 2009 (modifié) bien sur que le retour sur terre est douloureux.... ce que nous essayons de te dire en mp ou en messages moins privé... c'est que tu connaissais dès le départ la teneur de ton pb... libertine elle est, libertine elle demeure qu'importe que pour elle l'exclu qu'elle a pu te concéder soit unique. elle y a mis fin que ce soit pour un autre, pour son conjoint ou pour 10 autres qu'importe elle ne veut plus de l'histoire laisse la passer si elle tient à toi elle reviendra d'elle même .... à toi de voir si cet espace doit être d'échange ou de bonheur Modifié le 16 juillet 2009 par Albane Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 16 juillet 2009 Partager Posté(e) le 16 juillet 2009 Je suis sur le fond assez d'accord avec Chouchou et Albane. En même temps, je crois que les gens peuvent évoluer (je parle ici d'une manière très générale), et que ton ex, Sapias, peut, en ayant goûté à nouveau à un amour qui ne soit pas que libertin et sans implication … peut en retrouver le goût, ou l'envie, ou, dans le meilleur des cas le besoin. Et changer sa vie en conséquence. Même si une telle évolution est rare, très rare même, il y a une chance sur 10 qu'elle puisse se produire. Et 9 chances qu'elle ne se produise pas … Mais il s'agit de toi, ici, et non d'elle. Il n'est pas garanti du tout qu'elle change ses "choix de vie", même si on peut toujours changer ses choix de vie dans une vie. Et toi, comment te protégeras-tu ? Comment, si elle te "garde" dans la fonction "amant occasionnel" te construiras-tu un futur ? Tu me diras peut-être que pour le moment tu n'as pas forcément envie de construire. Mais … ça vient, ce genre de chose, un jour on en a marre de vivre au jour le jour, et on change de priorités … Or, cette histoire peut très bien t'empêcher de voir tes propres priorités. Si c'est pour vivre ainsi un an ou deux, sans trop penser à demain, et en vivant bien cette "légèreté", en la vivant sans prise de tête (ou de coeur), sans souffrance, sans questions … alors pourquoi pas ? Le problème est … que tu ne me sembles pas (même si je ne te connais pas en live) faire forcément partie des hommes sans attachement profond. Ta douleur, entre autres choses, en témoigne. J'ai un peu peur qu'une relation comme celle-ci ne te bloque et ne te fasse souffrir par son absence totale d'un avenir un tant soit peu discernable. Une situation bloquée, en quelque sorte. Les sentiments pour un(e) autre, quelle que soient leur intensité, ne suffisent pas à rendre une vie riche et pleine de sens. Et dans ce cas, je trouve que le "jeu" n'en vaut pas la chandelle. Elle a choisi l'option "no futur". On construit quoi sur une option pareille ? Ben … rien. Et, quand on est sensible, on en souffre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anonymous Posté(e) le 16 juillet 2009 Partager Posté(e) le 16 juillet 2009 Bon Sapias, comme dit, tu vis ce que tu as à vivre et tu écoutes ton instinct ;) Tu sais très bien qu'il est des journées faites de petits riens et qui nous laissent le vague à l'âme, de moments de solitudes dont on se souvient longtemps, très longtemps. Mais il y a aussi des journées illuminées de petites choses, de riens du tout qui nous rendent incroyablement heureux, un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l'enfance sur l'étal d'un brocanteur, une main qui s'attache à la notre, un appel que l'on n'attendait pas, une parole douce... Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui nous met l'âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l'averse alors qu'on est encore au lit..... Il y a tout pleins de ces choses-là lorsque l'on est en peine qui comptent dans la Vie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 16 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 16 juillet 2009 Aujourd'hui, comment dire, ça va pas trop mal. Je pense à elle, évidemment, mais je cherche à relativiser, à prendre du recul. Elle a cherché à me joindre avant 10h ce matin mais je n'ai vu l'appel que plus tard. Je ne rappelle pas et il est possible qu'elle le fasse en fin de journée, après son travail et pour son début de week-end. Peut-être, comme le dit Albane, qu'elle verra "quelqu'un" demain mais, en réalité, je comprends et accepte (même si cela est dur) que cela n'a pas grande importance puisqu'il s'agit de son problème à elle. Si cela lui permet de se prendre un "shoot" pour planer vers "l'espace orgastique" et d'aller mieux, qu'elle le fasse. Cet état d'asservissement, que elle voit sous l'angle de la "liberté", n'est qu'un pis-aller, un ensemble débridé et malsain de relations purement sexuelles, "froides et vides", désincarnées. Je ne peux rien y faire, surtout si c'est son choix de retourner du "côté obscur". A moi de me protéger pour ne pas y penser, à moi de rester du côté clair et de la lumière (qu'elle aimait tant !), à moi de trouver les ressources intérieures pour reprendre ma marche et aménager le plus beau chemin possible. Sain, lumineux, poursuivant mon idéal et défendant mes valeurs. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 17 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 Peu dormi cette nuit mais les idées nocturnes m'ont permis d'envisager les choses sous une autre perspective. D'abord, comment ai-je pu m'éloigner du sacro-saint principe de ne jamais tomber complètement amoureux d'une femme mariée ET libertine ?! Ensuite, elle a beau avoir ses vendredis de libres, je me souviens aussi qu'elle a deux enfants en bas-âge qui sont en vacances, auquel cas elle doit s'en occuper. Mauvaise mère sinon que d'aller bais** 2 heures, même si elle dit qu'elle n'a aucune moralité. Si elle avait eu envie de me contacter pour me voir, elle l'aurait déjà fait. Si elle m'aime toujours et que je lui manque, comme elle me l'a dit, le point précédent serait validé, non ?! Je préfère rester qui je suis, authentique et sincère, être moi sans avoir peur que l'épée de Damoclès me transperce ("un geste, une parole peuvent m'éloigner de toi"). Ce qui entrait dans sa définition du "terrain miné" qu'elle est et se dit être. Si je l'accompagne sur son chemin torturé et destructeur, je risque gros. Il vaut mieux se tenir à l'écart des paumé(e)s, ici nous ne le savons que trop. Je continue de me relever, petites gestes après petits gestes. Je commence vraiment à lâcher prise, je veux me retrouver, retrouver le meilleur de moi-même, ce "quelqu'un de bien" que j'étais il y a encore peu. Et je veux continuer à pouvoir donner tout l'amour qu'il y a en moi, à celle qui le voudra et l'appréciera... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karen Posté(e) le 17 juillet 2009 Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 mais tu es quelqu un de bien et tu dois attendre une fille qui te meritera vraiment, pas t attarder sur une volage qui n en vaut certainement pas la peine (enfin c est mon avis) et ces paroles sont egalement valables pour moi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anonymous Posté(e) le 17 juillet 2009 Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 Tu dis : "Il vaut mieux se tenir à l'écart des paumé(e)s, ici nous ne le savons que trop." Prudence car nous savons aussi tous qu'à force de vouloir "vivre" avec un(e) paumée, nous n'irions jamais bien loin. Bien que nous le soyons quand même mais à un certain degré (car nous subissons la situation imposée bien évidemment.) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 17 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 Je comprends ce que tu dis Zen sur les paumé(e)s, parfois nous n'en sommes pas loin en effet. L'énorme différence avec celles et ceux qui y sont encore, y retournent (tiens, spéciale dédicace à mon ex ! :twisted: ) ou ne font aucun effort pour en sortir, c'est que l'on a la chance d'en prendre conscience et de pouvoir réellement changer ce qui déconne. Je sais que j'ai mes travers, mes lubies, mes compulsions. Je les découvre au fur et à mesure et je me "soigne" pour les diminuer ou les éliminer. Pendant que nous nous démenons à avancer sur le "pont de la mort", d'autres ont rebroussé chemin pensant retrouver la pseudo-sécurité dans...les sables mouvants. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anonymous Posté(e) le 17 juillet 2009 Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 C'est tout à fait cela...ce pourquoi baliser nos routes avant qu'il ne soit trop tard pour nous. Comme je te le disais il y a peu, ceux-là n'ont pas toujours conscience de ce qu'ils sont ou alors dans quels marécages ils s'engourdissent. Parfois nous leur servons au dépit de tout de leur ouvrir les yeux. Après ça marche ou ça casse, c'est selon... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 17 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 Sur ce pont, je continue d'avancer debout. Le vent souffle et me fait vibrer, des tourbillons me déséquilibrent à chacun de mes pas mais j'avance. Perdu entre deux terres, le brouillard commence à se dissiper et je commence à voir ce qu'il y à garder et ce qu'il faut laisser. Ce que tu ne liras probablement jamais, comme tout le reste que j'ai pu t'écrire depuis cette saloperie de 21 juin, jour de l'été. En avance d'une saison, comme notre liaison puisque nous pensions tous les deux vivre le printemps en hiver et l'été au printemps Je te remercie de m'avoir donné tout ce que tu m'as donné, ce rêve éveillé qui dura 6 mois, nos discussions riches et profondes, nos questions réciproques, les sourires, les rires, ces déjeuners et ces dîners à deux dans un appartement ou au restaurant, cette balade éternelle le long de l'océan là où je suis né, les étoiles dansant dans les yeux, tes écrits - sublimes -, ton courage, ta force, ta beauté, ton sourire, ton regard où je me suis noyé de plaisir, ton corps - merveilleux - et sa sincérité, tes rêves de la nuit que tu me racontais, tes émotions - belles mais vives -, ta main - petite et délicate - dans la mienne, mon bras autour de ta taille, ta démarche décidée et altière, ton appel téléphonique du matin - qui me manque terriblement -, ta joie, tes peines, et tant de choses encore que je ne peux toutes les citer, seulement les faire danser dans mon cinéma intérieur. Je te remercie aussi, même si tu as été (plus que) désagréable - au bas mot -, de m'avoir dit (ou m'avoir fait comprendre) être désolée de n'avoir pu combler mon manque (de toi, mais c'est cela lorsqu'on est amoureux, quel mal y a-t-il ?), de me souhaiter le bonheur, d'avoir pensé que je pouvais avoir des comportements minables, que j'avais pu profiter de toi, que j'étais radin, que j'étais devenu ennuyeux et ennuyant, que j'avais un rapport pathologique à l'argent, que j'avais une pauvre estime de moi, que je ne devais pas douter de ton amour (la preuve !), que tu t'étais lassée, que d'autres champs à l'herbe plus verte te sollicitaient sans cesse, que tu es malheureuse mais que tu croies le contraire, que tu es orgueilleuse, que tu aimes dominer, que tu aimes contrôler, que tu es parfois condescendante et cassante, que tu es persuadée de rarement te tromper, que tu penses qu'il te reste peu de temps à vivre, que tu ne divorceras jamais (alors que votre relation vous tue tous les deux, toi plus encore !), que tu ne regrettes jamais rien, que tu n'as pas de moralité, que tu ne poignardes jamais dans le dos, que tu es un terrain-miné, qu'avec toi c'est blanc ou noir, qu'un geste ou une parole malheureuse peuvent tout gâcher, bref que l'erreur n'existe pas ou n'est pas tolérable. Tu as toujours une place dans mon cœur mais ça n'est plus celle de Reine... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albane Posté(e) le 17 juillet 2009 Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 tu as raison de passer ta veine épistolaire sur le site! Theo, m'a appris qu'en matière de lettre, il est urgent d'attendre avant de les envoyer... et très souvent tu finis par te dire... à quoi bon... Mais mettre les mots les uns à côtés de autres... quel bonheur! quel défouloir! aller viens noircir encore un peu de papier....si tu en as besoin Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sapias Posté(e) le 17 juillet 2009 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 Et elle qui m'avait dit souhaiter être "l'encrier" de mes mots.. Cocasse, non ? :( Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anonymous Posté(e) le 17 juillet 2009 Partager Posté(e) le 17 juillet 2009 C'est bien, petit à petit, le piedestal dont tu l'a érigée, commence à descendre....tu es toujours sur la bonne route ;) Continue, tu verras toi-même jusqu'où tu marcheras encore...mais n'uses pas tes chaussures quand même ;) Je penses souvent que faire un deuil n'est pas seulement de la relation, mais aussi d'un projet de vie relationnelle, et s'approprier certains éléments de ce projet de vie, pour les intégrer à notre avenir. Saches que toutefois certains aspects de ton projet de vie disparaitront avec l'ex en question. Mais aussi que tu seras libre de faire impasse sur tout ce qui ne te correspondait pas au final. A ce moment-là tu pourras également mieux cerner ce que tu attendais de l'existence, et de la femme dont tu veux partager ta vie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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