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[quote="sapias"] Comme une petite voix (rassurez-vous, j'ai encore toutes mes facultés mentales ! ;) ) qui chuchote, tout au fond de moi : "aies confiance, de belles surprises ne manqueront pas de se produire, mais pour cela tu dois lâcher prise".
Alors je lâche prise, plus exactement je combats l'ombre pour la lumière, enfin et finalement. Le passé reste au passé, garder le merveilleux et ne croire qu'au meilleur.[/quote]

:D :D :D
Je vote POUR!! Je suis totalement en accord avec ça!

Et pour les surprises, je crois que tu peux carrément parier l'intégrale de tes possessions: le retour est garanti à 300%!

;)


EDIT: heu, pas suivi pour le coup des pastillas non plus! Nanmého!
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De retour de mon week-end en famille et avec quelques amis.

Plutôt paradoxal car j'ai vécu l'effet "montagnes russes" et il est certain que mes proches ne m'ont pas trouvé à mon habitude. Dans mes pensées, j'ai tendu entre espoir et désespoir, volonté d'action et impossibilité de le faire puisque j'ai déjà beaucoup fait et que la balle n'est plus vraiment dans mon camp.
Ce qui n'est pas la bonne façon de procéder, j'en conviens.

Je l'aime et suis toujours amoureux d'elle. J'aimerai me retrouver dans l'état d'esprit, il y a peu encore, 2 mois à tout casser : amoureux mais serein, vivant simplement sans me prendre la tête, heureux tout simplement de vivre. Grâce à moi, ma famille, mes amis...et elle.

Mais là, le ressort est cassé, j'essaye tant bien que mal de lâcher prise et je n'y arrive qu'avec peine, quelques heures tout au plus.

Si quelqu'un a la formule pour "désapprendre" à être amoureux, je suis preneur !!
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Y'a un topic quelque part sur la lobotomie … :mrgreen:

Plus sérieusement, il n'y a pas grand chose à faire, sauf à gérer le manque, le mieux possible (ce que tu fais déjà). Le temps, Sapias, le temps, et le désir de s'en sortir … Mais tu le sais bien !

Ton état d'esprit en ce moment me rappelle la question que je n'arrêtais pas de me poser ces derniers mois : comment faire pour retrouver ma légèreté d'être et ma joie de vivre ? Ce qui m'énervait le plus, une fois les montagnes russes passées, c'était de constater qu'objectivement ma vie était, somme toute, belle, et que je ne parvenais plus à en profiter. Avec l'amour, ma vie serait vraiment la vie qui me plaît. Avec un chagrin d'amour, la même vie est … sans grand goût dans les moments corrects, lourde dans les moments "downs". Je me suis souvent dit que tout n'était qu'une question de regard sur les choses, et j'avais l'impression qu'il me suffirait de tourner un bouton dans ma tête pour que les vraies couleurs reviennent …
Là, ça commence à aller nettement mieux, je dois dire. Je ne sais si c'est le temps qui fait son oeuvre, ou le fait d'être en vacances et de revoir des amis, ou plus vraisemblablement le produit des deux, mais je profite pleinement des moments qui m'adviennent.

Pour toi, la blessure est encore toute fraîche, tu le décris bien : tension entre l'espoir qui revient et le désespoir lorsqu'on tue cet espoir en nous, envie que les choses bougent (c'est à dire envie d'avoir un signe d'elle ou de lui en faire un) et certitude qu'il est urgent de ne rien faire et de rester en SR …

Tu sais bien qu'elles passent, ces p…tain de montagnes russes … ;)

Tu as eu des nouvelles d'elle, récemment ? Parce que rien de tel, en général, pour se prendre la tête (et le coeur). Note bien que sans aucune nouvelles on y parvient aussi trèèèès bien … :mrgreen:

Allez, courage Sapias. Chaque jour qui passe est pour nous.
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et oui Théo,

ce serait si simple si ces maudits ex nous laissaient tranquillement dans notre coin faire notre petit deuil tranquille... mais en plus ils veulent savoir comment on va... et nous expliquer qu'il tiennent à nous... :twisted:

j'te jure ... veulent plus de nous.... et faut encore qu'on les rassure!

Là pour sapias ce qui est compliqué à gérer, de ce que j'ai compris, mais j'ai peut être pas tout saisi...c'est qu' elle veut toujours de lui... mais plus comme avant... le problème c'est qu'elle n'a pas défini le plus comme avant... ami, amant... ou plan Q (désolée sapias d'être directe...)...

Et notre Sapias, se lamente en voulant juste retrouver l'avant.... sauf que cet avant ne va pas advenir... puisqu'il y aura toujours un après "la première grosse dispute"

Ce que je pense et qui n'engage que moi, c'est qu'il s'agit du premier tournant de la relation (6 mois environ après la rencontre....) les premières difficultés... mais à mon sens rien de définitif... sauf bien sûr si tu ne supportes pas ce nouvel ordre qui va être établi et dont tu ignores tout pour l'instant.

Je pense que pour que tu puisses gérer cette phase post dispute au mieux..., il ne faut pas faire l'amoureux transis pour l'instant... elle sait ce qu'elle perd...laisse la s'en apercevoir.
après les échanges un léger SR ne fera pas de mal.

courage Sapias
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Oui Theo, Albane a bien résumé la situation, la connaissant parfaitement et ce depuis le départ.

J'arrive à me détacher et je comprends que "l'avant" n'existera plus sous la même forme et qu'en effet, il s'agit non pas d'une rupture mais de la 1ère grosse crise au bout de 6 mois.

Évidemment, le plus dur est de ne pas savoir comment la possible nouvelle configuration va fonctionner...ou pas.
Sait-elle ce qu'elle risque de perdre ? elle seule peut le savoir tout comme il me faut retrouver l'état initial, serein, celui de ne pas m'en faire et de prendre les choses comme elles viennent.

Place à un SR (très) particulier, durant lequel je fais le vide des émotions et des pensées négatives pour m'emplir de nouveau du meilleur : la joie, le bonheur et la lumière qui me rendent dans ce cas charismatique.

Et se détacher pour créer la distance et peut-être le manque. Tandis que je me désaccoutume du trop plein de mes émotions, talon d'Achille de mes sentiments. En toute chose la mesure...
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cette femme est déja MARIEE, déja assez torturée dans sa vision de la relation avec l'autre, et qu'il est fort improbable qu'elle quitte son homme pour toi, toi aussi que tu avais toutes les cartes en mains dès le départ....
On peut concevoir que tu soit tombé amoureux malgrè tout...par accident on va dire, ce que l'on peut respecter...

En revanche comprend pas bien ton topic, ta démarche et ton délire là...désolée mais j'ai toujours été franche... :roll:
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[quote="chouchou"]cette femme est déja MARIEE, déja assez torturée dans sa vision de la relation avec l'autre, et qu'il est fort improbable qu'elle quitte son homme pour toi, toi aussi que tu avais toutes les cartes en mains dès le départ....
On peut concevoir que tu soit tombé amoureux malgrè tout...par accident on va dire, ce que l'on peut respecter...

En revanche comprend pas bien ton topic, ta démarche et ton délire là...désolée mais j'ai toujours été franche... :roll:[/quote]

Il est vrai qu'elle a toujours dit que jamais elle ne quitterait son mari, qu'elle était libertine dans l'âme, qu'elle voulait un amant mais pas un homme dans sa vie...
J'avoue ne plus comprendre.
Tu souffres, tu es amoureux, ça je le comprends, c'est clair, normal c'est la vie ça arrive. Mais ta démarche ne l'est pas car tu semble vouloir agir pour la reconquête de ta belle, espérer un "peut-être" quel qu'il soit.
Ne penses-tu pas que cette relation était déjà suffisamment tordue et stérile pour vouloir en plus rentrer dans un schéma qui sera plus nocif qu'autre chose ?
Chouchou est brutale comme à son habitude, mais je la rejoins sur l'aspect "délirant" de certains de tes posts.
L'amour OK, mais là c'est autre chose, et je t'assure que ça va agir de manière toxique.
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Imprégnez-vous, observez, soyez brutaux ou taxez-moi de délirant mais sachez qu'avec moi c'est tout ou rien, que je ne fais jamais semblant et que je suis quelqu'un d'authentique.

Oui, tout cela me pèse, oui je sais que si je continue ainsi c'est le poison le plus toxique qui va m'envahir et me consumer de l'intérieur.

Est-ce que c'est ce que je veux ? Bien évidemment, NON !

J'ai simplement beaucoup de mal à retrouver mon équilibre intérieur et cette lumière qui m'a vu franchir d'autres difficultés et ont pu stabiliser une libertine, le seul à avoir pu "l'apprivoiser" et lui montrer que l'amour pouvait encore exister même quand on le croit mort.

Que faire alors ? Combattre, lutter, avec persévérance et volonté. Cela je le fais, à moi de "simplement" m'accoutumer au vide de l'espace qui s'agrandit et de ce silence assourdissant.
Ne me dîtes-pas que vous avez oublié ou que cela n'est rien, vous y êtes aussi passé !

Le retour sur la terre ferme, sans parachute, est toujours douloureux...
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bien sur que le retour sur terre est douloureux....
ce que nous essayons de te dire en mp ou en messages moins privé... c'est que tu connaissais dès le départ la teneur de ton pb...
libertine elle est, libertine elle demeure qu'importe que pour elle l'exclu qu'elle a pu te concéder soit unique.
elle y a mis fin que ce soit pour un autre, pour son conjoint ou pour 10 autres qu'importe
elle ne veut plus de l'histoire
laisse la passer
si elle tient à toi elle reviendra d'elle même .... à toi de voir si cet espace doit être d'échange ou de bonheur
Modifié par Albane
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Je suis sur le fond assez d'accord avec Chouchou et Albane. En même temps, je crois que les gens peuvent évoluer (je parle ici d'une manière très générale), et que ton ex, Sapias, peut, en ayant goûté à nouveau à un amour qui ne soit pas que libertin et sans implication … peut en retrouver le goût, ou l'envie, ou, dans le meilleur des cas le besoin. Et changer sa vie en conséquence. Même si une telle évolution est rare, très rare même, il y a une chance sur 10 qu'elle puisse se produire. Et 9 chances qu'elle ne se produise pas …

Mais il s'agit de toi, ici, et non d'elle. Il n'est pas garanti du tout qu'elle change ses "choix de vie", même si on peut toujours changer ses choix de vie dans une vie. Et toi, comment te protégeras-tu ? Comment, si elle te "garde" dans la fonction "amant occasionnel" te construiras-tu un futur ? Tu me diras peut-être que pour le moment tu n'as pas forcément envie de construire. Mais … ça vient, ce genre de chose, un jour on en a marre de vivre au jour le jour, et on change de priorités … Or, cette histoire peut très bien t'empêcher de voir tes propres priorités. Si c'est pour vivre ainsi un an ou deux, sans trop penser à demain, et en vivant bien cette "légèreté", en la vivant sans prise de tête (ou de coeur), sans souffrance, sans questions … alors pourquoi pas ?

Le problème est … que tu ne me sembles pas (même si je ne te connais pas en live) faire forcément partie des hommes sans attachement profond. Ta douleur, entre autres choses, en témoigne.

J'ai un peu peur qu'une relation comme celle-ci ne te bloque et ne te fasse souffrir par son absence totale d'un avenir un tant soit peu discernable. Une situation bloquée, en quelque sorte. Les sentiments pour un(e) autre, quelle que soient leur intensité, ne suffisent pas à rendre une vie riche et pleine de sens.
Et dans ce cas, je trouve que le "jeu" n'en vaut pas la chandelle. Elle a choisi l'option "no futur". On construit quoi sur une option pareille ? Ben … rien. Et, quand on est sensible, on en souffre.
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Bon Sapias, comme dit, tu vis ce que tu as à vivre et tu écoutes ton instinct ;)

Tu sais très bien qu'il est des journées faites de petits riens et qui nous laissent le vague à l'âme, de moments de solitudes dont on se souvient longtemps, très longtemps.

Mais il y a aussi des journées illuminées de petites choses, de riens du tout qui nous rendent incroyablement heureux, un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l'enfance sur l'étal d'un brocanteur, une main qui s'attache à la notre, un appel que l'on n'attendait pas, une parole douce...

Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui nous met l'âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l'averse alors qu'on est encore au lit.....

Il y a tout pleins de ces choses-là lorsque l'on est en peine qui comptent dans la Vie.
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Aujourd'hui, comment dire, ça va pas trop mal.

Je pense à elle, évidemment, mais je cherche à relativiser, à prendre du recul.
Elle a cherché à me joindre avant 10h ce matin mais je n'ai vu l'appel que plus tard. Je ne rappelle pas et il est possible qu'elle le fasse en fin de journée, après son travail et pour son début de week-end.

Peut-être, comme le dit Albane, qu'elle verra "quelqu'un" demain mais, en réalité, je comprends et accepte (même si cela est dur) que cela n'a pas grande importance puisqu'il s'agit de son problème à elle. Si cela lui permet de se prendre un "shoot" pour planer vers "l'espace orgastique" et d'aller mieux, qu'elle le fasse.

Cet état d'asservissement, que elle voit sous l'angle de la "liberté", n'est qu'un pis-aller, un ensemble débridé et malsain de relations purement sexuelles, "froides et vides", désincarnées. Je ne peux rien y faire, surtout si c'est son choix de retourner du "côté obscur". A moi de me protéger pour ne pas y penser, à moi de rester du côté clair et de la lumière (qu'elle aimait tant !), à moi de trouver les ressources intérieures pour reprendre ma marche et aménager le plus beau chemin possible. Sain, lumineux, poursuivant mon idéal et défendant mes valeurs.
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Peu dormi cette nuit mais les idées nocturnes m'ont permis d'envisager les choses sous une autre perspective.

D'abord, comment ai-je pu m'éloigner du sacro-saint principe de ne jamais tomber complètement amoureux d'une femme mariée ET libertine ?!

Ensuite, elle a beau avoir ses vendredis de libres, je me souviens aussi qu'elle a deux enfants en bas-âge qui sont en vacances, auquel cas elle doit s'en occuper. Mauvaise mère sinon que d'aller bais** 2 heures, même si elle dit qu'elle n'a aucune moralité.

Si elle avait eu envie de me contacter pour me voir, elle l'aurait déjà fait.

Si elle m'aime toujours et que je lui manque, comme elle me l'a dit, le point précédent serait validé, non ?!

Je préfère rester qui je suis, authentique et sincère, être moi sans avoir peur que l'épée de Damoclès me transperce ("un geste, une parole peuvent m'éloigner de toi"). Ce qui entrait dans sa définition du "terrain miné" qu'elle est et se dit être.

Si je l'accompagne sur son chemin torturé et destructeur, je risque gros. Il vaut mieux se tenir à l'écart des paumé(e)s, ici nous ne le savons que trop.

Je continue de me relever, petites gestes après petits gestes.
Je commence vraiment à lâcher prise, je veux me retrouver, retrouver le meilleur de moi-même, ce "quelqu'un de bien" que j'étais il y a encore peu.
Et je veux continuer à pouvoir donner tout l'amour qu'il y a en moi, à celle qui le voudra et l'appréciera...
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Tu dis : "Il vaut mieux se tenir à l'écart des paumé(e)s, ici nous ne le savons que trop."

Prudence car nous savons aussi tous qu'à force de vouloir "vivre" avec un(e) paumée, nous n'irions jamais bien loin. Bien que nous le soyons quand même mais à un certain degré (car nous subissons la situation imposée bien évidemment.)
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Je comprends ce que tu dis Zen sur les paumé(e)s, parfois nous n'en sommes pas loin en effet.
L'énorme différence avec celles et ceux qui y sont encore, y retournent (tiens, spéciale dédicace à mon ex ! :twisted: ) ou ne font aucun effort pour en sortir, c'est que l'on a la chance d'en prendre conscience et de pouvoir réellement changer ce qui déconne.

Je sais que j'ai mes travers, mes lubies, mes compulsions. Je les découvre au fur et à mesure et je me "soigne" pour les diminuer ou les éliminer.
Pendant que nous nous démenons à avancer sur le "pont de la mort", d'autres ont rebroussé chemin pensant retrouver la pseudo-sécurité dans...les sables mouvants.
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C'est tout à fait cela...ce pourquoi baliser nos routes avant qu'il ne soit trop tard pour nous.

Comme je te le disais il y a peu, ceux-là n'ont pas toujours conscience de ce qu'ils sont ou alors dans quels marécages ils s'engourdissent. Parfois nous leur servons au dépit de tout de leur ouvrir les yeux. Après ça marche ou ça casse, c'est selon...
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Sur ce pont, je continue d'avancer debout. Le vent souffle et me fait vibrer, des tourbillons me déséquilibrent à chacun de mes pas mais j'avance. Perdu entre deux terres, le brouillard commence à se dissiper et je commence à voir ce qu'il y à garder et ce qu'il faut laisser.

Ce que tu ne liras probablement jamais, comme tout le reste que j'ai pu t'écrire depuis cette saloperie de 21 juin, jour de l'été. En avance d'une saison, comme notre liaison puisque nous pensions tous les deux vivre le printemps en hiver et l'été au printemps

Je te remercie de m'avoir donné tout ce que tu m'as donné, ce rêve éveillé qui dura 6 mois, nos discussions riches et profondes, nos questions réciproques, les sourires, les rires, ces déjeuners et ces dîners à deux dans un appartement ou au restaurant, cette balade éternelle le long de l'océan là où je suis né, les étoiles dansant dans les yeux, tes écrits - sublimes -, ton courage, ta force, ta beauté, ton sourire, ton regard où je me suis noyé de plaisir, ton corps - merveilleux - et sa sincérité, tes rêves de la nuit que tu me racontais, tes émotions - belles mais vives -, ta main - petite et délicate - dans la mienne, mon bras autour de ta taille, ta démarche décidée et altière, ton appel téléphonique du matin - qui me manque terriblement -, ta joie, tes peines, et tant de choses encore que je ne peux toutes les citer, seulement les faire danser dans mon cinéma intérieur.

Je te remercie aussi, même si tu as été (plus que) désagréable - au bas mot -, de m'avoir dit (ou m'avoir fait comprendre) être désolée de n'avoir pu combler mon manque (de toi, mais c'est cela lorsqu'on est amoureux, quel mal y a-t-il ?), de me souhaiter le bonheur, d'avoir pensé que je pouvais avoir des comportements minables, que j'avais pu profiter de toi, que j'étais radin, que j'étais devenu ennuyeux et ennuyant, que j'avais un rapport pathologique à l'argent, que j'avais une pauvre estime de moi, que je ne devais pas douter de ton amour (la preuve !), que tu t'étais lassée, que d'autres champs à l'herbe plus verte te sollicitaient sans cesse, que tu es malheureuse mais que tu croies le contraire, que tu es orgueilleuse, que tu aimes dominer, que tu aimes contrôler, que tu es parfois condescendante et cassante, que tu es persuadée de rarement te tromper, que tu penses qu'il te reste peu de temps à vivre, que tu ne divorceras jamais (alors que votre relation vous tue tous les deux, toi plus encore !), que tu ne regrettes jamais rien, que tu n'as pas de moralité, que tu ne poignardes jamais dans le dos, que tu es un terrain-miné, qu'avec toi c'est blanc ou noir, qu'un geste ou une parole malheureuse peuvent tout gâcher, bref que l'erreur n'existe pas ou n'est pas tolérable.

Tu as toujours une place dans mon cœur mais ça n'est plus celle de Reine...
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tu as raison de passer ta veine épistolaire sur le site!

Theo, m'a appris qu'en matière de lettre, il est urgent d'attendre avant de les envoyer... et très souvent tu finis par te dire... à quoi bon...
Mais mettre les mots les uns à côtés de autres... quel bonheur! quel défouloir!

aller viens noircir encore un peu de papier....si tu en as besoin
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C'est bien, petit à petit, le piedestal dont tu l'a érigée, commence à descendre....tu es toujours sur la bonne route ;)

Continue, tu verras toi-même jusqu'où tu marcheras encore...mais n'uses pas tes chaussures quand même ;)

Je penses souvent que faire un deuil n'est pas seulement de la relation, mais aussi d'un projet de vie relationnelle, et s'approprier certains éléments de ce projet de vie, pour les intégrer à notre avenir.

Saches que toutefois certains aspects de ton projet de vie disparaitront avec l'ex en question. Mais aussi que tu seras libre de faire impasse sur tout ce qui ne te correspondait pas au final. A ce moment-là tu pourras également mieux cerner ce que tu attendais de l'existence, et de la femme dont tu veux partager ta vie.
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Je ne regrette pas ce geste fou de t'avoir revue et que l'on ait pu parler calmement, sans reproches et sans haine.

Je regrette par contre de n'avoir pas eu sur le moment les questions que j'ai maintenant, ayant regardé d'une autre perspective ce qu'il s'était passé.
De fait, davantage de lumière a éclairé la scène et je n'ai de cesse de me dire que tu m'as quand même porté des coups bas, bien bas même, indignes de ce que nous avons vécu.

J'aurais préféré savoir la vérité, ta vérité. Que peut-être tu te lassais de moi, que notre relation ne te satisfaisait plus, que tu avais repéré un autre ou d'autres prétendants, un nouveau "sélectionné" parmi la "crème de la crème". Ton petit Panthéon, ce harem virtuel d'hommes avides de découvrir les charmes d'une jolie femme, mariée mais "si peu fidèle si ce n'est à ses envies".
Pour moi, ce ne sont pas des envies mais des besoins. C'est un symptôme de compulsivité, une dépendance nocive qui se soigne, comme pour l'alcool ou la drogue (ton fameux "shoot d'O2") ! Car il y a d'autres moyens pour maintenir son ego, pour survivre.

Je regrette de m'être montré vulnérable mais lorsque je suis amoureux, je le suis davantage, les émotions et la beauté du sentiment amoureux ne (me) permettant pas de biaiser.
Oui, vulnérable et faible de t'écouter me dire, surpris, que tu m'aimais toujours et que je te manquais.
Oui, vulnérable et faible de t'avoir dit en quittant ta voiture que je t'aimais toujours aussi et que je te laissais le temps de me dire quand tu voudrais me voir.

Ainsi, je te laissais le contrôle total de la situation, ce qui te plaît en réalité, puisque tu ne supportes pas de ne pas contrôler et régenter l'ensemble de ton environnement.
Sans parler de tes émotions retrouvées, insupportables car spontanées et te mettant à la merci du moindre évènement déstabilisant.
En temps normal, ces évènements n'ont aucune prise sur toi, sur moi, sur quiconque. Mais ta façon de [b]sur réagir[/b], les dernières semaines, à des faits d'apparence anodine, aurait dû davantage me mettre en posture de vigilance. Je regrette d'avoir été naïf et nonchalant sur ce point.

Quant à être désolée de n'avoir pu combler mon manque, je me demande pourquoi cela t'est insupportable. Le manque. On dirait que ce mot dans ta bouche est sale, diabolique ou bien mortel.
Pourquoi me reprocher si fortement ces instants où j'ai pu te dire, innocemment, que tu me manquais ?
Pourquoi devais-je de plus en plus faire attention à le dire différemment voire à ne plus le dire ?
Pourquoi annihiler ce sentiment sensible et beau puisque c'était la vérité et que la vérité ne cherche jamais à manipuler ?

Tu as eu peur en vérité, responsable et même coupable de ne pouvoir m'aimer tel qu'on se plaisait à l'imaginer, ces discussions magnifiques sur l'amour pur et sincère, cet amour unique que tous cherchons, en vain. Tu me disais "puisque tu y crois, j'y crois".

Il t'était devenu insupportable que mon manque te renvoie à tes propres tourments, incapable de choisir une autre voie que celle du jusqu'au boutisme dans ta relation maritale destructrice. Toi qui te dit être prête à aller "jusqu'au bout" pour ton mari, verrouillant toutes les possibilités de survivre s'il venait à partir ou disparaître.

Ton mariage ne t'a pas rendue heureuse, ne le vois-tu pas ?
Tu étais là, errante comme un zombie, "morte de l'intérieur", bien plus seule que tu ne te le persuades. Te punissant et te sacrifiant par l'endroit où ton malaise se concentre.
Tu te dis et te penses libre mais en réalité tu es complètement asservie à la peine de prison (mentale) dans laquelle tu t'es condamnée.

Tu avais des rêves, un idéal, tellement adaptés au cours du temps à une sombre réalité que personne ne devrait accepter, que tu vis depuis des années dans le déni et le mensonge, que tu ne te respectes plus vraiment.

Comment dans ce cas pourrais-tu respecter les autres, celles et ceux qui t'aiment vraiment et sont fidèles, quel plaisir as-tu eu à te montrer cruelle dans les derniers moments, pourquoi aimes-tu tellement voir les autres souffrir, comme ces pauvres hommes en détresse qui te contactent et auquel ton silence méprisant répond, tandis que tu te délectes de leurs vaines tentatives ?

Si tu crois que j'en fais partie, tu te trompes lourdement. Même si tu penses que ta profession et ton expérience ne te font presque jamais te tromper, je suis persuadé que tu te trompes depuis des années, sur toi et sur les autres.
Tu t'es créée un système que tu as verrouillé, un système perfectionné qui te permet de survivre et de faire croire aux autres que tu es vivante, heureuse, que tu aimes la vie et en profite. Mais si le monde savait ! Tes parents en particulier, crois-tu qu'ils te diraient qu'ils ne veulent pas ton bonheur et qu'ils te banniraient si tu venais à quitter ton mari pour vivre avec un homme qui te respecterait et t'aimerait simplement ?
Je ne le pense pas car je pense que tes parents, comme tous les parents, préfèrent voir leurs enfants heureux dans une situation renouvelée que malheureux sous des apparences socialement acceptables.
La peur de les décevoir alors ? Mais [b]c'est toi qu'il ne faut pas décevoir[/b] en premier lieu, les autres acceptent de t'aimer ou pas en fonction de tes actes.


Alors ne viens pas me dire que je suis comme ci ou comme ça, tu ne sais rien en réalité. Tu modifies les interrupteurs en fonction du soulagement qu'ils te procurent, rien de plus.
Le sentiment amoureux s'en est allé de toi et le côté obscur s'est empressé de le remplacer. Tellement vite que je commence à croire qu'il était là, sous la surface, comme de la lave en fusion et que tu n'as pas pu empêcher l'éruption.

Tout cela est désastreux et réellement attristant, tu as tellement mieux à donner car dans le fond, la petite fille qui était revenue à la vie (rappelle-toi ton rêve !) a enterré son rêve en se trompant de prince charmant.

Mais patience et longueur de temps, je me retrouve et sortirai de cette épreuve bien plus fort qu'avant.
Et je formule le vœu de savoir un jour la vérité.
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[quote="sapias"] Mais patience et longueur de temps, je me retrouve et sortirai de cette épreuve bien plus fort qu'avant. [/quote] Je retiens toujours la fin dans les courriers c'est dingue ;) et j'aime bien cette phrase except de savoir la vérité car peut-être tu l'a connais déjà...

La souris Sapias, la souris !!!! ;)

Allez bisous et prends encore et toujours soin de toi comme ça !
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Je ne sais que vous dire car tout cela est si soudain.
Je pourrais à peine vous donner la recette mais je suis tellement soulagé et heureux :
- de tourner la page
- de me retrouver
- de retrouver les [i]good vibes[/i]
- de ne plus souffrir (pour rien)
- que le cerveau se soit remis à l'endroit ! [size=85]Étrange sensation, en vérité.[/size]
- de vivre, tout simplement.

Merci à tous, celles et ceux d'ici et d'ailleurs, qui me connaissent "en vrai" ou "presque en vrai", vous êtes des êtres humains formidables qui méritaient le meilleur.
Et ne croyaient jamais la personne qui vous le dira, plaignez-la simplement et essayez, si vous le voulez, de lui montrer la lumière. Celle du bonheur d'être et de vivre, jusqu'au bout.

Ce bonheur qui vous tend les bras, qui ne demande qu'à être semé puis récolté, pour nous en aller le récolter.
Ensemble.

Je reste plus ou moins sur la fréquence JRME mais j'ai tellement hâte de connaître et de découvrir tout ce qu'il reste encore à chercher puis à trouver !

Peace & Love
:ugeek:

Sapias, la petite souris !
;)
Modifié par sapias
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:D Té ça fait plaisir tout ça....! ;)

Tout comme moi, fini les tranchées moisies (The end, Closed...), finis les guerres avec soi-même, on est pas des cobayes !

Et moi qui a toujours la phobie des souris ! :D Elles sont quand même biens (souviens-toi Mickey Mouse et compagnie)

C'est bien, là tu vas pouvoir te faufiler partout dans la Vie saine...
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Hé bien moi qui cherchais de tes nouvelles, Sapias, je suis servi. je crois que je suis tombé sur le bon sujet... avec un timing de cavalerie, certes.

Bonjour en passant à tout le monde, y a plein d'ancien(ne)s par ici. :)

Dur de te retrouver dans les tourments d'une deuxième rupture, et content de voir qu'au bout des 15 pages, ça va "déjà" nettement mieux. Ces moments d'affres et de douleur sont toujours trop longs, même pour un JRME-ien averti. Je crois que tout a été dit, et que tu as, une fois le moment d'hébétude et de cette infâme stupeur passée, fait bon usage des cartes dans ta main pour juger de la situation, et t'en relever, avec l'aide de toute la compagnie qui n'est jamais en trop.

Pour ce qui est du pathologique, et sans vouloir taper sur la dame, je crois qu'elle peut aussi prendre un ticket chez le psy. Parce que c'est en effet malsain, cette sorte de comportement sexuel palliatif pour arriver à supporter une réalité qu'elle ne supporte pas de remettre en question. C'est un peu triste aussi, que cela ait pris une telle tournure. On se prend à rêver, forcément, c'est humain, de retour vers le "côté lumineux", de rédemption, de dénouement heureux... quand on est amoureux (je me doutais que cela arriverait ^^). Mais si elle veut sombrer à nouveau dans sa mer froide de plaisirs sombres, ça la regarde après tout. Il y aura des comptes à rendre un jour, ne serait-ce qu'envers elle-même et sa conception du bonheur.

Tu as sorti sur le forum le trop plein de ton cœur, tout en maintenant un SR drastique (si j'ai bien suivi). Que cet épanchement écrit salvateur continue et coule, et forme le flot sur lequel tu pagayes vers des cieux plus cléments (aha du lyrisme à deux sous :p).

Bon après, c'est quand même dur de se dire qu'aimer, c'est chaque fois risquer son petit être fragile... sauf que là c'était "particulièrement" une histoire à risque, mais qui t'a apporté son lot de bonheur en son temps.
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Quelques nouvelles, pour celles et ceux qui me suivraient et seraient intéressé(e)s !

La miss m'a envoyé un mail vendredi dernier à 4h33 du matin ! Elle en vacances depuis la veille, je n'avais pas eu de nouvelles d'elle depuis plus de 2 semaines. L'heure m'étonne évidemment, insomnie ?

De toute façon, je n'ai pas voulu gâcher mon week-end et ne suis allé lire son message qu'hier.

Elle y écrit qu'elle est 6 semaines en vacances (elle m'avait dit 5) et qu'elles seront consacrées "au farniente, au soleil et à la liberté". Elle me dit de profiter de la liberté et de mes proches qui viennent passer quelques jours dans le sud-ouest.
Elle fait une citation au poème "l'horloge" de Baudelaire, ce que je trouve encore une fois presque morbide, toujours cette peur de disparaître ou que nos proches disparaissent.
Pour finir elle me souhaite un très bel été et "au plaisir".

Sans interpréter plus que de raison, l'emploi du terme "liberté" à 2 reprises et de l'expression "au plaisir" me font dire qu'elle est repartie dans une période libertaire ou libertine.
Que, comme je le pense depuis un moment, notre relation lui pesait car elle s'attachait et lui devenait insupportable.

Enfin, comme le pense Albane "[i]je n'y vois qu'un moyen de garder la main en ne te laissant pas complètement sans nouvelles afin de t'empêcher de faire un deuil...[/i]".

La seule décision qui vaille est de ne pas réagir, de ne pas répondre et ainsi reprendre et garder le contrôle de ma vie. Tout en continuant mon deuil, à m'apaiser et me renforcer car je pense maintenant qu'elle va s'en tenir à la ligne qu'elle s'est fixée : me "laisser de l'espace", nous "revoir de manière moins régulière", bref faire comme bon lui semble.

Mon sentiment est que je dois être vigilant et surtout (re)devenir très fort mentalement pour être fin prêt à la rentrée. Car je pressens une fin d'année plutôt sportive.

Mais je ne suis pas "un" parmi ses "proies", ces fameux "quelqu'un". Je suis moi avec mes rêves et mon idéal et je ne serais (plus) jamais celui dont on dispose à loisir !
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  • 2 semaines après...
Petit coucou amical et quelques nouvelles.

Des nouvelles justement aucune, ni d'un côté ni de l'autre.
J'en suis plutôt content pour moi, cela m'aide (elle le sait sûrement...médecin) et je n'ai pas craqué : pas d'appel, de mail, de texto ou de lettre. Pas faute d'avoir écrit pourtant ! :?

Globalement je vais plutôt bien, le moral, le mental et le physique sont bons mais parfois je retombe dans la vallée infernale des souvenirs et des symptômes du manque. Episodes relativement courts (quelques heures) mais violents.

Je fais tout pour bouger, ce qui est le cas depuis 3 semaines. Je rencontre de nouvelles personnes, majoritairement féminines. Je crois que malgré tout ce que j'ai vécu, j'apprécie encore énormément votre "compagnie" ! ;)

Oui, il me plaît de rester amoureux de la vie, du vin* et du genre féminin ! Malgré ces dernières années où quelques unes m'en ont fait voir de toutes les couleurs ! :roll:
Mais c'était ma vie d'avant...

Bonnes vacances ou courage à celles/ceux qui travaillent.

[size=85]* quand j'écris vin comprendre aussi vin à bulles :D [/size]
Modifié par sapias
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Hello Sapias!
Je pense que tu as eu raison d'ouvrir ce post car il t'a sans doute permis d'y voir plus clair. Et puis tu as eu du courage aussi...parce que bon, sans vouloir faire ma mamie acariatre, on t'avait quand même averti! Nous étions plusieures à penser que cette histoire était sans doute transitoire, et même, que tu avais besoin qu'elle ne soit que transitoire! on ne choisit pas ses amours par hasard! Pour le reste je suis, tu t'en doutes, d'accord avec Chouchou et Ariane (j'ai lu les messages des autres un peu en diagonale, car je ne connais par leurs histoires et puis 15 pages ça fait beaucoup! qu'ils et qu'elles m'en excusent) Et puis je note et je m'étonne des reproches faits sur ta "radinerie" Je sais que tu avais prévu de jolies et couteuses surprises piour cette femme et je sais aussi qu'elle prétendait ne pas vouloir de vie plus "commune" avec toi. dans ce cas, pourquoi te reprocher une pingrerie, même si elle était réelle? Elle n'aurait pas des fantasmes de prostitution qu'elle souhaiterait assouvir? Je ne sais pas, je trouve étrange de réclamer des dépenses d'argent à un amant occasionnel, surtout lorsque l'on prétend éprouver des sentiments pour lui. A bientôt Sapias, porte toi au plus haut!
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