sapias Posté(e) le 20 août 2009 Auteur Partager Posté(e) le 20 août 2009 Le vent soufflait depuis la fin juinsur les braises de mon cœurTantôt des volutes de fuméeParfois des étincellesPresque toujours le brasierLes flammesDu souvenirDes souvenirsCes instants d'éternitéMaintenant à tout jamaisEn silence j'ai souffertJusqu'à hierEncoreDurementTerriblementProfondémentNi larmes ni crisJe n'ai rien ditOu si peuA si peuEt même si tout le monde s'en foutJe suis heureuxDe direD'écrireDe sentirQu'enfinJ'ai abdiqué Le sentiment amoureux disparu nous permet d'apprendre de nous-mêmeLà où se situe la blessure d'un homme, là sera aussi son talent. Robert BLYEntends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. Charles BAUDELAIRE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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