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Comment je gère son orgueil et sa fierté écrasants?


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Eh bien moi je me suis beaucoup marré en lisant ce bouquin, qui m'a semblé confondant de connerie. Le truc étant qu'il expliquait les hommes selon des critères féminins. Il avait la bâtardise et la "logique cyclique" auto-entretenue des bouquins écrits sur le sens du christianisme par des rabbins, ou l'Histoire de la Turquie par des orientalistes qui n'étaient jamais sortis de chez eux. Un tissu de projections qui revenaient à elles-mêmes.


La vraie raison pour laquelle un homme orgueilleux, vraiment orgueilleux et vraiment homme (donc, qui se fout complètement du "passé sexuel" de la fille qu'il se tape, et qui met son orgueil ailleurs), c'est la même raison qui rend la guerre (boucherie sordide) belle. C'est la même qui fait qu'on préfère escalader une montagne que prendre des photos de loin pour les poster sur facebook. C'est : Parce que !


L'orgueil se suffit à lui-même, la fierté se justifie seule, la boucherie est bandante sans post-rationalisation ni additifs, la domination est sa propre réponse : tous ces aspects ne sont qu'une seule et même logique, cohérente, virile, livrée en kit avec ses propres axiomes et ses tropes, ses archétypes et sa géographie mentale. Le psychologisme féminin qui nous pousse à vouloir tout analyser chez nous est une supercherie, la même que celle de qui veut comprendre le sens de la religion avec des concepts scientistes. La virilité, la métaphysique, la mystique, sont holistiques par essence. La vérité est qu'il n'y a pas d'autre explication que "Parce que c'est bandant". Et le même épluchement des causes, appliqué aux femmes, ne donne rien de plus. Quand une nana (ou un mec : de nos jours, ils se ressemblent) joue au bon vieux des mindfuck des causes profondes avec moi, je renverse la vapeur. Pourquoi ça me plaît de dominer quelqu'un physiquement ? Pourquoi te plaît-il de le savoir ? Ah, pour communiquer. Et pourquoi veux-tu communiquer ? Pour me comprendre ? Et pourquoi est-ce important de comprendre les gens, pour toi ?


Quand on a fait mumuse assez longtemps, on peut débloquer un peu. La vérité est simple :

- Ni les hommes ni les femmes ne sont rationnels

- Les sexes sont différents

- Les grands mouvements de l'âme sont intraduisibles. Tout au plus certains êtres rares et de grand talent peuvent-ils les évoquer sans les trahir. On les appelle poëtes et on leur fait des statues pour que les hommes des siècles futurs sachent qu'un jour ils ont pu les évoquer sans les trahir.

- S'ouvrir à une autre logique est impossible à qui espère voyager en trimballant en douce ses propres axiomes, planqués sur lui. Tout dépaysement est global. On ne voyage jamais avec soi-même, on ne voyage vraiment qu'en se perdant, et sans billet-retour. L'exercice de la pensée profonde tue les touristes quand elle ne les a pas renvoyés chez eux, et c'est une bonne chose.

- Tout orgueil qui repose sur la pureté, réelle ou supposée, d'une gonzesse est d'essence féminine. La seule vérité virile est que je suis moi, et que moi n'est pas l'autre.

- L'extension indéfinie de mon empire sur les êtres et les choses n'est pas un "choix" ou "une manière d'appréhender le monde", ou "une tendance de ma dynamique relationnelle", c'est ma raison d'être, au double sens biologique et métaphysique, qui ne font qu'un, au reste.

- Ce que les autres appellent mon orgueil n'est que l'écho de cette certitude de générer un sens par moi-même, et de pouvoir dans une certaine mesure, au prix du sacrifice et de la violence au besoin, la surimposer sur ce qui m'environne. Je ferai flèche de tout bois, un bout de fer sera mon épée, de ce que les femmes appellent "un arbre" je tirerai ce que moi j'appelle "mon feu". Que le bruit et le souffle infernal de ma forge ne s'éteignent jamais, qu'elle soit la forge de mes fils, pour les siècles des siècles et sans raison. Amen/Qu'il en soit ainsi/Pourquoi pas/insérer ici une formule de clôture random.

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Ce que les autres appellent mon orgueil n'est que l'écho de cette certitude de générer un sens par moi-même, et de pouvoir dans une certaine mesure, au prix du sacrifice et de la violence au besoin, la surimposer sur ce qui m'environne

 

c'est un joli résumé.

l'orgueil peut ne se suffire qu'à lui même, mais il peut aussi se transcender et devenir un moteur.

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déjà il y a une grande différence entre le discours qu'il peut tenir face à d'autres personnes et le discours face à toi.

tu dis qu'il a tendance à enjoliver les choses auprès des autres . certes mais de nombreuses personnes le font parce que c'est leur image sociale qui est en jeu, sans pour autant cacher quoi que se soit à leur compagnon/compagne.

je penses qu'il faudra te concentrer plus sur ce qu'il te dit à toi, quand vous êtes tous les deux. mais sans te prendre trop la tête, si tu lui mets la pression il évitera de t'en dire plus. s'il souhaite se confier à toi, alors là tu pourras essayer d'en savoir un peu plus :)

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Eh bien moi je me suis beaucoup marré en lisant ce bouquin, qui m'a semblé confondant de connerie. Le truc étant qu'il expliquait les hommes selon des critères féminins. Il avait la bâtardise et la "logique cyclique" auto-entretenue des bouquins écrits sur le sens du christianisme par des rabbins, ou l'Histoire de la Turquie par des orientalistes qui n'étaient jamais sortis de chez eux. Un tissu de projections qui revenaient à elles-mêmes.


La vraie raison pour laquelle un homme orgueilleux, vraiment orgueilleux et vraiment homme (donc, qui se fout complètement du "passé sexuel" de la fille qu'il se tape, et qui met son orgueil ailleurs), c'est la même raison qui rend la guerre (boucherie sordide) belle. C'est la même qui fait qu'on préfère escalader une montagne que prendre des photos de loin pour les poster sur facebook. C'est : Parce que !


L'orgueil se suffit à lui-même, la fierté se justifie seule, la boucherie est bandante sans post-rationalisation ni additifs, la domination est sa propre réponse : tous ces aspects ne sont qu'une seule et même logique, cohérente, virile, livrée en kit avec ses propres axiomes et ses tropes, ses archétypes et sa géographie mentale. Le psychologisme féminin qui nous pousse à vouloir tout analyser chez nous est une supercherie, la même que celle de qui veut comprendre le sens de la religion avec des concepts scientistes. La virilité, la métaphysique, la mystique, sont holistiques par essence. La vérité est qu'il n'y a pas d'autre explication que "Parce que c'est bandant". Et le même épluchement des causes, appliqué aux femmes, ne donne rien de plus. Quand une nana (ou un mec : de nos jours, ils se ressemblent) joue au bon vieux des mindfuck des causes profondes avec moi, je renverse la vapeur. Pourquoi ça me plaît de dominer quelqu'un physiquement ? Pourquoi te plaît-il de le savoir ? Ah, pour communiquer. Et pourquoi veux-tu communiquer ? Pour me comprendre ? Et pourquoi est-ce important de comprendre les gens, pour toi ?


Quand on a fait mumuse assez longtemps, on peut débloquer un peu. La vérité est simple :

- Ni les hommes ni les femmes ne sont rationnels

- Les sexes sont différents

- Les grands mouvements de l'âme sont intraduisibles. Tout au plus certains êtres rares et de grand talent peuvent-ils les évoquer sans les trahir. On les appelle poëtes et on leur fait des statues pour que les hommes des siècles futurs sachent qu'un jour ils ont pu les évoquer sans les trahir.

- S'ouvrir à une autre logique est impossible à qui espère voyager en trimballant en douce ses propres axiomes, planqués sur lui. Tout dépaysement est global. On ne voyage jamais avec soi-même, on ne voyage vraiment qu'en se perdant, et sans billet-retour. L'exercice de la pensée profonde tue les touristes quand elle ne les a pas renvoyés chez eux, et c'est une bonne chose.

- Tout orgueil qui repose sur la pureté, réelle ou supposée, d'une gonzesse est d'essence féminine. La seule vérité virile est que je suis moi, et que moi n'est pas l'autre.

- L'extension indéfinie de mon empire sur les êtres et les choses n'est pas un "choix" ou "une manière d'appréhender le monde", ou "une tendance de ma dynamique relationnelle", c'est ma raison d'être, au double sens biologique et métaphysique, qui ne font qu'un, au reste.

- Ce que les autres appellent mon orgueil n'est que l'écho de cette certitude de générer un sens par moi-même, et de pouvoir dans une certaine mesure, au prix du sacrifice et de la violence au besoin, la surimposer sur ce qui m'environne. Je ferai flèche de tout bois, un bout de fer sera mon épée, de ce que les femmes appellent "un arbre" je tirerai ce que moi j'appelle "mon feu". Que le bruit et le souffle infernal de ma forge ne s'éteignent jamais, qu'elle soit la forge de mes fils, pour les siècles des siècles et sans raison. Amen/Qu'il en soit ainsi/Pourquoi pas/insérer ici une formule de clôture random.

tout ce que tu racontes en philosophie ça s'appelle la volonté de puissance et en psychanalyse la peur de la finitude :)

et les philosophes et psychanalystes l'ont très bien analysé. donc bien sûr que c'est possible d'analyser cela et ce n'est pas une question de besoin de sur-analyse qui de surcroit est attribué ici à la femme !

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S'il les enjolivait ce serait une chose mais j'ai déjà entendu des mensonges lol

Genre son boulot ... au lieu de dire qu'il est agent de sécurité il dit qu'il est responsable d'une équipe de sécurité ... Même pour son départ à l'étranger, alors qu'il n'avait aucun projets, je l entendais inventer des trucs .

Je n'ai jamais voulu le froisser donc je ne lui ai rien dit ... pas eu envie de le mettre mal à l'aise .


Bref il fait ce qu'il veut, entre ça et le reste j'ai eu ma dose. L'orgueil, la fierté, l'arrogance et l'égoïsme. .. tout ça en une personne c'est de trop pour moi ;)

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tout ce que tu racontes en philosophie ça s'appelle la volonté de puissance et en psychanalyse la peur de la finitude :)
L'étiquette, mal choisie en l'occurrence (mis à part pour les deux derniers points, cousins, de la liste, la volonté de puissance n'a pas grand rapport avec la choucroute), ne veut rien dire. Il n'importe que de la vivre. C'était précisément l'objet du message, et c'est dommage que tu ne l'aies pas compris.


Si je te dis "la haine ne se met pas en bouteille", tu pourras toujours me répondre que tu as justement un dernier flacon de "la haine ne se met pas en bouteille". Ce qui ne m'avancera pas plus, puisque une bouteille de haine n'est pas une bouteille de "la haine ne se met pas en bouteille". "Analyser la volonté de puissance" est un non-sens de même ampleur que "se dépuceler par procuration".

 

et les philosophes et psychanalystes l'ont très bien analysé.
S'ils l'ont analysé, ils l'ont mal analysé, car l'analyser c'est le nier. Cf. plus haut. Je comprends que les marchands de poudre de perlimpinpin fassent de la résistance comme ils peuvent, mais c'est l'un des quelques cas où la carte peine à rejoindre le territoire.

 

donc bien sûr que c'est possible d'analyser cela
Un auteur, obscure et médiocre plume de commande du XIXème, a déjà pondu un bouquin pour expliquer leur nuit de noce aux futures épouses ? Hourra ! On a analysé le cul !

 

et ce n'est pas une question de besoin de sur-analyse qui de surcroit est attribué ici à la femme !
C'est pourtant bel et bien la direction que prend notre échange, si tu es une femme comme je le soupçonne : Un homme propose pour faire simple qu'une part de la virilité est une cessation de l'Idée, et que d'autres sur le forum devraient tâcher de l'expérimenter physiquement, au lieu de se laisser baiser la gueule par des gonzesses et des psys. Vient une gonzesse, qui dit que cette une vieille idée, déjà abordée par les psys. Que retenir de la séquence ?


1°) Que les sexes des personnages ont été distribués comme je m'y attendais, avec la femme du côté des psys ... curieux

2°) Qu'il y a bel et bien sur-analyse, quand le produit de l'analyse contredit l'objet analysé


PS : Il va par contre falloir que je change d'avatar assez vite : de toute évidence, le fait que vous compreniez aussi mal Nietzsche parasite la communication avec moi. Je mettrai Tonton Lacan, tiens. En espérant que ça vous détende un peu sur "la volonté de puissance", haha ...

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tout ce que tu racontes en philosophie ça s'appelle la volonté de puissance et en psychanalyse la peur de la finitude :)
L'étiquette, mal choisie en l'occurrence (mis à part pour les deux derniers points, cousins, de la liste, la volonté de puissance n'a pas grand rapport avec la choucroute), ne veut rien dire. Il n'importe que de la vivre. C'était précisément l'objet du message, et c'est dommage que tu ne l'aies pas compris.


Si je te dis "la haine ne se met pas en bouteille", tu pourras toujours me répondre que tu as justement un dernier flacon de "la haine ne se met pas en bouteille". Ce qui ne m'avancera pas plus, puisque une bouteille de haine n'est pas une bouteille de "la haine ne se met pas en bouteille". "Analyser la volonté de puissance" est un non-sens de même ampleur que "se dépuceler par procuration".

 

et les philosophes et psychanalystes l'ont très bien analysé.
S'ils l'ont analysé, ils l'ont mal analysé, car l'analyser c'est le nier. Cf. plus haut. Je comprends que les marchands de poudre de perlimpinpin fassent de la résistance comme ils peuvent, mais c'est l'un des quelques cas où la carte peine à rejoindre le territoire.

 

donc bien sûr que c'est possible d'analyser cela
Un auteur, obscure et médiocre plume de commande du XIXème, a déjà pondu un bouquin pour expliquer leur nuit de noce aux futures épouses ? Hourra ! On a analysé le cul !

 

et ce n'est pas une question de besoin de sur-analyse qui de surcroit est attribué ici à la femme !
C'est pourtant bel et bien la direction que prend notre échange, si tu es une femme comme je le soupçonne : Un homme propose pour faire simple qu'une part de la virilité est une cessation de l'Idée, et que d'autres sur le forum devraient tâcher de l'expérimenter physiquement, au lieu de se laisser baiser la gueule par des gonzesses et des psys. Vient une gonzesse, qui dit que cette une vieille idée, déjà abordée par les psys. Que retenir de la séquence ?


1°) Que les sexes des personnages ont été distribués comme je m'y attendais, avec la femme du côté des psys ... curieux

2°) Qu'il y a bel et bien sur-analyse, quand le produit de l'analyse contredit l'objet analysé


PS : Il va par contre falloir que je change d'avatar assez vite : de toute évidence, le fait que vous compreniez aussi mal Nietzsche parasite la communication avec moi. Je mettrai Tonton Lacan, tiens. En espérant que ça vous détende un peu sur "la volonté de puissance", haha ...

c'est bizarre d'avoir quelqu'un avec pour avatar Nietzche qui prétend que les philosophes n'ont pas analysé la volonté de puissance et qui en plus nous dit que c'est mal choisi :lol:

pourtant ta propre analyse est bien fondée sur un assemblage d'idée (virilité/haine qui ne se met pas en bouteille) mais c'est toujours pratique de prétendre que ça ne s'analyse pas: ça nous donne l'illusion d'être plus important que la moyenne et surtout ça donne l'illusion que personne ne peut remettre en cause ce que l'on dit!


de surcroit les poudres de perlinpinpin, l'idée que que les philosophes ont mal analysé parce qu'analyser c'est le nier est une lecture extrêmement superficielle du cadre philosophique que tu as adopté. ;)

mais encore une fois n'importe qui peut interpréter un cadre selon ce qui l'arrange pour justifier et légitimer son propre point de vue qui ne tient pas la route.


un homme propose que la virilité est une cessation de l'Idée, d'autres peuvent en proposer un autre. Donc on ne peut attacher une perspective, une conception des choses à un sexe précis.


dernier point: "au lieu de se laisser baiser la gueule par des gonzesses et des psys": là tu me fait pitié parce qu'il semble que tu t"es tellement fait baisé par des gonzesses que tu penses que toutes les gonzesses sont des ennemis à apprivoiser.

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c'est bizarre d'avoir quelqu'un avec pour avatar Nietzche qui prétend que les philosophes n'ont pas analysé la volonté de puissance et qui en plus nous dit que c'est mal choisi :lol:
C'est bien ce que je disais dans mon PS : je pense en effet qu'on a pas le même rapport à l'avatar, moi et les autres sur ce forum. Je mets un avatar parce qu'il me fait marrer sur le coup (Nietzsche avec un colt 1911 à la main, je trouve ça marrant) et non pas pour invoquer une figure tutélaire dont je me réclamerais. A la lueur de cette confusion récurrente (une vingtaine ou une trentaine de crétins qui lisent mal mes posts, regardent mon avatar, et se disent "Tiens, ça a l'air méchant et égoïste, gageons qu'il a pioché ça chez Nietzsche, que je n'ai jamais pris bien le temps de lire"), je crois en effet que je vais devoir switcher.

 

pourtant ta propre analyse est bien fondée sur un assemblage d'idée (virilité/haine qui ne se met pas en bouteille) mais c'est toujours pratique de prétendre que ça ne s'analyse pas: ça nous donne l'illusion d'être plus important que la moyenne et surtout ça donne l'illusion que personne ne peut remettre en cause ce que l'on dit!
Je permets à tous de remettre en cause ce que je dis. Il m'apparaît néanmoins que sur ce point précis (je n'étends pas cette réserve à mes analyses politiques, par exemple), comme sur tant d'autres (le cul, la solitude, la pratique à haut niveau d'un sport en particulier), il n'y a que l'expérience directe qui permette d'en dire quelque chose d'intelligent, pour ou contre.

 

de surcroit les poudres de perlinpinpin, l'idée que que les philosophes ont mal analysé parce qu'analyser c'est le nier est une lecture extrêmement superficielle du cadre philosophique que tu as adopté. ;)
C'est plus exactement les psychanalystes que j'assimilais à des marchands de poudre de perlimpinpin. Dis plutôt que c'est une "lecture extrêmement superficielle du cadre psychanalytique", si tu y tiens. En ce qui concerne les philosophes, Nietzsche en tête, je tiens pour moi qu'aucun ne s'est risqué sur cette pente, qui échappe totalement à la philosophie. Pour ceux que je peux connaître, bien modestement, du moins.

 

un homme propose que la virilité est une cessation de l'Idée, d'autres peuvent en proposer un autre. Donc on ne peut attacher une perspective, une conception des choses à un sexe précis.
Pourquoi donc ? Chacun offre la sienne. Admets qu'il est possible de se construire une identité hors des battues de ce pseudobjectivisme scientiste qui semble tant t'émoustiller. J'ai une conception précise de ce que c'est que la France, la vraie, comme j'ai un ressenti de ce que c'est qu'être un homme, un vrai. Et la validation des historiens et des politiciens (sur le premier sujet) ou des psychanalystes et des philosophes que j'ai pu lire (sur le second) me semble totalement superflue, tant ces sujets identitaires sont vaporeux et personnels. Chacun se fera sa propre idée ... Puisque je ne prétends ni à la castration ni à la déchéance de nationalité de mes pairs, ce qu'ils peuvent penser de mon propre ressenti m'indiffère superbement. Qu'ils "persistent en leur être", sous-hommes ou français de papier, et qu'ils se pignolent sur la psychanalyse si ça les amuse : je suis un libertaire.

 

dernier point: "au lieu de se laisser baiser la gueule par des gonzesses et des psys": là tu me fait pitié parce qu'il semble que tu t"es tellement fait baisé par des gonzesses que tu penses que toutes les gonzesses sont des ennemis à apprivoiser.
C'est une tendance propre à la psychopop féminine (et à la psychanalyse qui la surexploite) d'inférer des traumas chez qui défend une idée pas cacher. Rien de neuf, rien de grave. La vérité nue est que j'ai un mépris cousin, et relativement tendre au demeurant, pour les psychanalystes et les gonzesses : je les trouve gentiment déconnants et rigolos pris à distance. De près, ils sont un peu pénibles, mais pas bien dangereux. J'ai autrement eu à souffrir des vrais hommes et des psychiatres, hélas.
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Pour dire les choses de manière peut-être plus simple et plus claire pour toi, je pense que si tout est dicible et pensable, certaines choses ne peuvent s'approcher de manière strictement intellectuelle. Il m'est loisible de parler de la maternité tout mon saoul, quelque chose m'en échappera toujours, auquel je ne pourrai jamais prétendre par la seule force de la lecture, de l'échange, de l'empathie. Ce décalage entre l'objet et l'idée, devient un abîme sitôt que l'on atteint à des aspects fondamentaux, pour ainsi dire animaux, de l'individu. Les philosophes qui m'ont favorablement impressionnés, de quelque école ou tradition qu'ils soient, avaient en commun de jeter un voile pudique là-dessus, et de savoir quand s'arrêter. Quand la disjonction entre leur prose et son objet devenait trop grande pour que leur lecture ait encore un sens. C'est une sagesse qui s'est perdue à mon sens avec le développement des sciences humaines et l'hybris absurde qu'elles colportaient dans leurs poches sans fond : Aspirer à penser l'autre individuellement, hors de l'interaction que l'on peut avoir avec lui, m'est toujours apparu comme un cul-de-sac de l'abstraction. Autant demander à un ordinateur ce qu'il pense d'une autre machine turing-complète, même rudimentaire. Ca en fait bander certains que j'ai pu connaître, dans le domaine de l'IA, mais j'ai jamais bien compris ce qu'ils en attendaient. Tant que ça les occupe, cet ordre des choses me satisfait, mais c'est vainement qu'on me demanderait de les prendre au sérieux : je n'y ai jamais vu autre chose qu'une résurgence déguisée du fantasme de l'homoncule cher à d'autres traditions plus anciennes d'alchimie et de Kabbale.
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Mox Nox , dis donc on ne serait pas un peu parano en plus du reste? ;)
Pas spécialement. Le message était suffisamment vague pour que je laisse son placement dans la conversation m'orienter plus que son contenu quant à l'nterprétation. Désolé que ton ex aussi, ait été un sale con : nous sommes nombreux.

 

Je parlais de mon ex ... Mais " la mignonne fille lente" te remercie quand même ton aide ;)
Pas de souci, mignonne. Je t'avais effectivement trouvée un peu lente en te lisant çà et là, mais je m'excuse d'avoir pris en mauvaise part un message qui ne me concernait pas. Comme une autre me prenait pour un aide-soignant et que tu n'étais pas la première à mal avoir bitté, le doute était permis. Dont acte : mon post est édité.
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c'est bizarre d'avoir quelqu'un avec pour avatar Nietzche qui prétend que les philosophes n'ont pas analysé la volonté de puissance et qui en plus nous dit que c'est mal choisi :lol:
C'est bien ce que je disais dans mon PS : je pense en effet qu'on a pas le même rapport à l'avatar, moi et les autres sur ce forum. Je mets un avatar parce qu'il me fait marrer sur le coup (Nietzsche avec un colt 1911 à la main, je trouve ça marrant) et non pas pour invoquer une figure tutélaire dont je me réclamerais. A la lueur de cette confusion récurrente (une vingtaine ou une trentaine de crétins qui lisent mal mes posts, regardent mon avatar, et se disent "Tiens, ça a l'air méchant et égoïste, gageons qu'il a pioché ça chez Nietzsche, que je n'ai jamais pris bien le temps de lire"), je crois en effet que je vais devoir switcher.

 

pourtant ta propre analyse est bien fondée sur un assemblage d'idée (virilité/haine qui ne se met pas en bouteille) mais c'est toujours pratique de prétendre que ça ne s'analyse pas: ça nous donne l'illusion d'être plus important que la moyenne et surtout ça donne l'illusion que personne ne peut remettre en cause ce que l'on dit!
Je permets à tous de remettre en cause ce que je dis. Il m'apparaît néanmoins que sur ce point précis (je n'étends pas cette réserve à mes analyses politiques, par exemple), comme sur tant d'autres (le cul, la solitude, la pratique à haut niveau d'un sport en particulier), il n'y a que l'expérience directe qui permette d'en dire quelque chose d'intelligent, pour ou contre.

 

de surcroit les poudres de perlinpinpin, l'idée que que les philosophes ont mal analysé parce qu'analyser c'est le nier est une lecture extrêmement superficielle du cadre philosophique que tu as adopté. ;)
C'est plus exactement les psychanalystes que j'assimilais à des marchands de poudre de perlimpinpin. Dis plutôt que c'est une "lecture extrêmement superficielle du cadre psychanalytique", si tu y tiens. En ce qui concerne les philosophes, Nietzsche en tête, je tiens pour moi qu'aucun ne s'est risqué sur cette pente, qui échappe totalement à la philosophie. Pour ceux que je peux connaître, bien modestement, du moins.

 

un homme propose que la virilité est une cessation de l'Idée, d'autres peuvent en proposer un autre. Donc on ne peut attacher une perspective, une conception des choses à un sexe précis.
Pourquoi donc ? Chacun offre la sienne. Admets qu'il est possible de se construire une identité hors des battues de ce pseudobjectivisme scientiste qui semble tant t'émoustiller. J'ai une conception précise de ce que c'est que la France, la vraie, comme j'ai un ressenti de ce que c'est qu'être un homme, un vrai. Et la validation des historiens et des politiciens (sur le premier sujet) ou des psychanalystes et des philosophes que j'ai pu lire (sur le second) me semble totalement superflue, tant ces sujets identitaires sont vaporeux et personnels. Chacun se fera sa propre idée ... Puisque je ne prétends ni à la castration ni à la déchéance de nationalité de mes pairs, ce qu'ils peuvent penser de mon propre ressenti m'indiffère superbement. Qu'ils "persistent en leur être", sous-hommes ou français de papier, et qu'ils se pignolent sur la psychanalyse si ça les amuse : je suis un libertaire.

 

dernier point: "au lieu de se laisser baiser la gueule par des gonzesses et des psys": là tu me fait pitié parce qu'il semble que tu t"es tellement fait baisé par des gonzesses que tu penses que toutes les gonzesses sont des ennemis à apprivoiser.
C'est une tendance propre à la psychopop féminine (et à la psychanalyse qui la surexploite) d'inférer des traumas chez qui défend une idée pas cacher. Rien de neuf, rien de grave. La vérité nue est que j'ai un mépris cousin, et relativement tendre au demeurant, pour les psychanalystes et les gonzesses : je les trouve gentiment déconnants et rigolos pris à distance. De près, ils sont un peu pénibles, mais pas bien dangereux. J'ai autrement eu à souffrir des vrais hommes et des psychiatres, hélas.

mais tu a lu ce que j'écris ou tu as déjà ta réponse toute faite? de quel pseudoobjectivisme scientiste parle tu?!! pourtant j'ai bien dit "un homme propose que la virilité est une cessation de l'Idée, d'autres peuvent en proposer un autre. Donc on ne peut attacher une perspective, une conception des choses à un sexe précis"!!!!!

désolé de le dire mais tout l'argumentaire fait plus pensé à des fafs qu'à des libertaires. c'est ce genre de personne que je trouve déconnants mais pas rigolos du tout.

après pour la psychanalyse feministe pop j'ai bien rigolé: ça t'arrange.

psychanalyse féministe pop, pseudoscientisme auquel je suis censée adhérer!!! c'est facile de rallier quelqu'un à un mouvement/conception des choses et sortir deux arguments bidons dessus.

si un jour t'espère devenir un libertaire faudrait peu être commencer par être moins méprisant face à l'Autre et sa pluralité. Le mépris de l'autre n'est pas signe de supériorité, mais d'illusion de supériorité. Et surtout complétement contraire à l'idéal libertaire.

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