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Gérer la sensation de manque


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Hello,

depuis que je traine sur ce forum, j'ai bcp appris. Il est clair que le fameux SR, ça marche. Autant pour soi que pour le/la fameux(se) ex qui a plus de temps et d'espace pour lui/elle. Il est clair qu'il faut s'occuper de soi, reconstruire sa vie patiemment, se remettre en cause, comprendre ce qu'il s'est passé pour ne plus que ça se reproduise (au cas où). Tout ça fait un bien fou.

Mais pour moi, le plus dur à gérer est cette sensation de manque. Théodora assimilait nos exs à une drogue dure. Ca doit vraiment y ressembler. Dès le matin je ressens cette sensation de manque, c'est physique, je le ressens au plus profond de moi. Ca se manifeste par des tremblements, par une respiration saccadée, par les mains moites, et j'en passe...
Même si j'ai 10000 trucs à faire, même si j'ai des amis ou de la famille à voir, même si je part en w-e, rien n'y fait. Absolument RIEN. Je dirais même que cette sensation de manque s'atténue un peu quand je rumine toute la journée, quand je n'ai aucune distraction ni occupation... Paradoxal :roll:
Ca se traduit aussi par une peur de m'éloigner du net, au cas où je recevrai un mail d'elle. Donc les longues périodes à la campagne, argh... impossible.
Impossible aussi de travailler longtemps sans y penser, sans me déconcentrer complètement... C'est très handicapant. Donc je ne fais plus que de petites taches qui demandes peu de concentration... En clair, j'avance pas :(
Ce manque s'accentue quand il y a bcp de monde autours de moi (dans la rue, grand magasin, etc) car automatiquement, sans même y penser, je la cherche du regard. Alors qu'elle vit à 400km de moi...
Malgré le manque, je n'ai pas non plus envie de casser le SR, car je vois vraiment que c'est bénéfique. De plus, entendre sa voix aurait plutôt tendance à me déprimer qu'autre chose. Donc j'évite.

[b]Mais même quand le moral est bon, même quand le SR porte ses fruits, cette sensation de manque ne s'atténue jamais, presque jour et nuit, et ça depuis plus de 50 jours. Et ça devient vraiment épuisant.[/b]

Avez-vous des conseils / astuces pour faire disparaitre, ou au moins gérer au mieux ce manque ?
Merci d'avance.
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Salut Goldmund!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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Bonjour Golmund17

moi ça fait 2 mois et j'ai les même sensations que toi, angoisse, stress, la chercher partout en ville (nous habitons dans la même ville), donc,je me suis fait aider, je suis aller voir mon medecin, il m'a donné un anti depresseur, mais a petite dose, j'en prend 1/2 le matin et ça permet d'evacuer cette boule que tu as au creux du ventre, ce n'est pas la panacée, mais ça aide. voila un conseil

bon courage
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Salut,

Hum!je sais pas si je vais être de bon conseil étant donné que ma sensation de manque à moi a failli durer toute ma vie !

Mais je pense que j'ai eu une révélation, le jour où j'ai fait un truc qui a du concentrer toute mon attention et qui me plaisait. Ce genre d'activité doit être associée à une angoisse autre que de ne pas avoir ton ex dans les parages. hum, je sais c'est pas clair. Par exemple, il faut prendre des risques. Au moment où tu le fais tu n'y penses pas. Attention, je te dis pas de faire du saut à l'élastique ou quoi mais par exemple, devoir parler en public ou même faire des choses que tu n'as pas l'habitude de faire qui te font prendre des risques (mesurés les risque attention!). Ex. : faire du théâtre, un concours d'éloquence, décider de prendre la parole dans une réunion, décider de prendre en charge tel ou tel projet au boulot alors qu'on y connaît rien.

Moi c'est ce qui a le plus marché... En tout cas, ça durait suffisamment longtemps pour me faire évacuer l'autre occupant de ma tête...

Voili,

PS : ce n'est certainement pas en ne faisant rien d'autre que l'attendre que le manque s'atténuera...

Bonne chance, et INNOVE, mets toi en "danger" (attention pas de risques idiots non plus et physiques)

COURAGE et hauts les coeurs!

Bien à toi

Marie.
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PS et si tu peux éviter les antidépresseurs (et les 16 kilos livrés avec) c'est mieux... Moi j'en ai eu besoin mais le hic, c'est que ça endort et donc plus de prise de risques, d'initiatives, et donc de chances d'évacuer cette connerie oppressante au fond de soi...
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mes anti depresseur sont dosés a 25 mg et je n'en prend que la moitié, donc pas d'endormissement, pas de poids supplémentaire, ça aide juste a être un peu mieux le matin pour attaquer la journée.et je me suis remis au sport, ça aide a evacuer. et ça te reconstruis tout doucement.
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J'en suis arrivé là aussi mais pas encore d'anti-dépresseur, je pensais que quitter ma chérie me remettrait sur les rails mais rien n'y fait, la boule vient d'ailleurs, ce n'est pas elle qui me provoquait ça...le jour où j'ai envoyé l'email de rupture j'ai eu une très grosse crise d'angoisse, j'ai cru que j'allais crever...du coup admis aux urgences Psy du coin et diagnostique relatif, je dois aller consulter régulièrement le temps que tout se tasse, la recherche de formation, d'emploi, le retour chez ma chérie...Bref premier diagnostique possible serait un trouble bipolaire maniaco-dépressif....Super manquait plus que ça à mon palmarès lollll

Enfin bref je me reconstruis comme je peux avec des bouts de ficelles, je me suis remis à la marche et à la gymnastique, je me suis aperçu d'une nette amélioration mais c pas encore ça, il reste une sensation désagréable de mal-être en arrière plan qui m'empêche même parfois de sortir de chez moi...J'ai même perdu 3 kilos depuis 1 mois....

Bref je suis à 75 kilos pour 1m77...au moins c'est déjà ça ^^
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Bonjour Golmund !

Je ressentais parfois, comme toi, une vraie "sensation" de manque, le plus souvent c'était un sentiment, mais omniprésent. Comme pour toi, il "colorait" tout ce que je faisais (en gris, la couleur …). J'avais remarqué, paradoxalement, qu'il s'estompait pas mal après une bonne crise de désespoir et de larmes, comme si les larmes avaient une sorte de vertu curatrice. Même si, pendant qu'on les verse on est très mal. Après, j'allais mieux.
Peut-être faut-il, comme tu le mentionne, que parfois tu te ménages des plages de temps seul pour ne penser qu'à cela, et pour pleurer si tu y parviens. Mais il te faut également un "temps occupé", un temps "dans la vie, avec les autres".
Quand je passais du temps avec d'autres, ça ne me soulageait pas beaucoup, au début. A une exception près : un ou une amie très proche, qui pouvait m'écouter pendant des heures lui parler de mon ressenti et qui, ayant déjà vécu une rupture douloureuse, me permettait de me sentir comprise sans être importune (à force !). En fait, les larmes et la parole, ces deux choses m'ont aidé à évacuer.

Pour la concentration, j'ai le même ressenti que toi. Impossible de me concentrer durablement, notamment sur mon travail (que par ailleurs j'aime vraiment et qui nécessite une grande capacité de concentration, que j'ai, donc, perdue). J'assurais le minimum, moi qui auparavant pouvait avoir une concentration de rocher … Très dur, car mon boulot était une part fondamentale de ma vie.
Là encore, je suis loin d'être revenue à mon niveau d'avant la rupture, j'ai du mal à me concentrer, j'ai du mal à travailler en me plongeant véritablement dedans. Mais ça revient, petit à petit, je recommence à me fixer des objectifs et des "dead lines". Et quand je parviens à m'immerger un peu dans mon travail, je me sens bien mieux, autonome, indépendante, et passionnée … tout ce qu'il faut au fond pour surmonter le reste …
Là, tu l'auras compris, je n'ai aucune recette. Le temps, seul, je pense …

Mais je rejoins Marie : réfléchir à un projet, à faire quelque chose que tu n'as jamais fait encore mais que tu as envie d'essayer, et te lancer. Quelque chose qui n'est pas lié à ta vie avec elle, si possible. Quelque chose de nouveau, qui demande de l'implication, une sorte d'auto-challenge (sans que ce soit trop ambitieux au début). Théâtre, oui, ou apprendre une langue étrangère, ou reprendre des cours de quelque chose qui nous intéresse, avoir l'impression de "progresser" et non de stagner. Sentiment de stagnation que tu décris très bien : c'est l'enfer ce sentiment de faire du sur-place. En même temps, il faut avoir un peu d'indulgence envers nous-mêmes : ce que nous traversons est très difficile, et nous avançons au début demi-pas par demi-pas, alors que nous voudrions avancer par bonds de géants. Je pense que notre impatience, notre désir de ne plus souffrir et de nous sentir bien le plus vite possible sont aussi à l'origine de sentiment de stagner, qui n'est peut-être pas totalement objectif, mais subjectif.

Avoir des projets, donc, et commencer à les mettre en oeuvre aident certainement à retrouver notre sentiment d'autonomie. Parce qu'au début de la rupture, j'avais l'impression de devoir TOUT réapprendre … même à marcher seule. Un bébé qui fait ses premiers pas dans un monde inconnu : comme autonomie, j'avais déjà connu mieux … ;)

Bon courage, Golmund. Un pas à la fois, au début, et puis tu t'aperçois un jour que tu as fait du chemin. Mais … pour moi, il y a fallu le refus total d'avoir des contacts avec lui. Et le courage de ne pas retourner ses appels. Là, on avance, en fin de compte, plus vite.
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Merci les amis :-)
Dans le langage courant on parle facilement de "chagrin d'amour". Mais quand on fait le tour de tout ce que ça touche dans nos vies, nous sommes bien loin de la réalité. Il s'agit d'une vraie épreuve que nous envoie la vie !

@Thierry : merci, je vais y penser. Car là ça devient vraiment handicapant.

@Marie : tu as parfaitement raison ! Mais c'est super dur de se motiver :-S J'ai remarqué que le manque et la douleur avaient un effet secondaire sympa : tout les autres obstacles de la vie paraissent fades et faciles à surmonter. Même la souffrance physique (exemple : le dentiste, ahem) parait incroyablement dérisoire. J'étais plutot douillet. Maintenant je m'en fout. Tout peux me passer dessus sans que je ressente la moindre gène, tellement la douleur de la perte accapare tout !
Alors oui, bonne idée de se lancer des défis qui paraissaient impossibles avant ! C'est p-e même le moment où jamais, qui sait.
Et comme dit Thierry, le sport ça peut être pas mal.

@Le Penseur : comme tu dis, l'impression de se reconstruire avec des bouts de ficelle dérisoires... T'as l'air de traverser une épreuve terrible toi aussi :-(

@Theodora : oui les larmes font parfois du bien. Parfois elles rendent les choses encore plus dramatiques... On dirait qu'il y a 2 espèces de larmes ^^
C'est vrai que la parole aide bcp aussi. J'ai aussi la chance d'avoir une amie très patiente, très à l'écoute, et de très bons conseils. Parler, même pendant des heures, permets de "laver l'âme" de son trop plein... Mais le répis est de courte durée...
C'est vrai ce sentiment de devoir tout ré-apprendre... :-( C'est super pénible surtout quand on se sait parfaitement autonome et plein d'initiatives en temps normal. C'est vraiment un basculement de la personnalité vers l'inconnu...
Les projets aident bien sûr. Mais un projet doit avoir un but... Et avoir un but pendant cette période est des plus difficile. Car LE but ultime est perdu. Reste que des petits buts satellites auxquels on se raccroche comme on peut.

Merci en tout cas. Avec tout ça, y'a surement moyen de se faire un cocktail anti-manque. Ah au fait, j'ai essayé l'alcool (tant qu'à tout tenter...) : c'est pire que tout ! A éviter !
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[quote="Golmund17"] Dans le langage courant on parle facilement de "chagrin d'amour". Mais quand on fait le tour de tout ce que ça touche dans nos vies, nous sommes bien loin de la réalité. Il s'agit d'une vraie épreuve que nous envoie la vie !
[/quote]
J'ai souvent pensé à cette rupture et à la souffrance qu'elle générait comme à une véritable "épreuve", ainsi que tu le dis.
Et puis, j'ai pensé, ensuite, à force de me répéter le terme … qu'il y a aussi un aspect positif dans la notion d'épreuve, aspect qu'on tend à laisser de côté aujourd'hui. L'épreuve, c'est d'abord quelque chose d'affreusement difficile, mais l'autre versant de la chose, c'est qu'une épreuve, ça permet de donner le meilleur de soi-même, de se dépasser soi-même : une épreuve sportive, par exemple. L'épreuve est preuve, en quelque sorte. Aussi. [i]In fine[/i], elle permet de mieux connaître sa valeur. Encore faut-il la traverser vivant … :mrgreen:

Bon, c'est juste une petite réflexion que cette rupture m'a suggérée, et qui ne console de rien, bien sûr … mais à présent, quand je pense "épreuve", je vois les deux côtés de la chose, et plus seulement un truc épouvantable qui m'est arrivé dessus.

Ce que tu dis du projet et du but est vrai. J'ai réalisé à quel point, par facilité, par bonheur (car le bonheur endort, enfin moi, ça m'endort un peu), j'avais mis le but et le sens de ma vie dans cette relation amoureuse qui vient de disparaître … Quelle idée … à présent, facilité ou pas, bonheur ou pas, je vais essayer de trouver avant tout le sens et le but de ma vie en moi-même.

Quant à l'alcool, je suis, encore, entièrement d'accord avec toi : l'alcool, ou comment transformer une épreuve douloureuse en véritable cauchemar (sans pour autant faire disparaître la souffrance, hein, sinon ça serait trop beau :mrgreen: ).
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Coucou Goldmund,

Je trouve que dans cette épreuve tu as un avantage de taille que tu ne sembles pas remarquer : tu sais parfaitement mettre des mots sur ce que tu ressens (j'ai adoré le passage des deux espèces de larmes... :P )... Sers toi de cette bouée pour parler, évacuer, ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir cette capacité de parler, d'écrire les sentiments et les émotions (allez oserais-je le dire, surtout chez un homme... Désolée!)... Ca me semble suffisamment rare pour être souligné. D'ailleurs, excuse moi si tu l'as déjà dit, mais est ce que tu vois un psy ??? Parce qu'il me semble que pour décortiquer les sentiments avec des mots et les rendre donc plus rationnels (les mots placent des limites, une musique, sur ce qui nous accompagne sans cesse), il n'y a pas mieux : les amis on a peur de les souler (enfin certains), et on se rend vite compte qu'on est tellement dépassé qu'on commence à raconter sa vie à tout le monde (enfin ct mon cas). Alors, ce flot puissant de mots que tu as, décharge le au max sur le forum, chez un psy, dans un journal intime, tu es si précis dans l'évocation de ce que tu ressens que ça ne peut que te libérer...

Allez courage l'ami, on s'en sort, c'est sûr !

Bien à toi

Marie
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Ah oui, et éviter l'alcool ça va de soi à mon avis : à un moment donné je me suis rendue compte que quand je buvais, je me sentais bien, libérée d'un poids, sereine. Et là, je me suis dit que d'ici à ce que j'inverse la logique, il n'y avait qu'un pas dangereux à franchir : je bois pour me sentir mieux.
Donc plus d'alcool, abstinence totale pour moi... Et je suis fière de moi en plus hihi!

En fait, je me comporte avec moi-même comme une maman-gâteau, je vous assure ça marche : pas la maman réprobatrice qu'on entend tous au fond de nous (enfin j'espère :shock: ) genre t'es nulle, tu vas jamais y arriver... etc. Mais la maman qui console sans cesse qui sera toujours là. En fait, pour moi ça s'assimile à un dédoublement positif de personnalité :o Enfin ce que je veux dire, c'est que la partie fragile de moi, sans cesse au bord du précipice de la dépression et prête à retomber dans ses obsessions, peut compter sur la partie très solide de moi. Cette partie solide rappelle sans cesse à la partie fragile qu'elle est là, qu'elle a surmonté tout plein d'épreuves (elle énumère sur un ton de "maman" tous les obstacles déjà surmontés) et qu'elle ne flanchera pas,que le fond du fond de moi-même ne flanchera pas. Résultat : la partie fragile se sent en confiance, elle peut s'épancher, pleurer etc. elle sait que je suis assez solide pour faire face à tout ça, même si elle pète un plomb devient complètement dépressive. Bref.

J'espère ne pas vous paraître dingue :shock: Mais cette idée ne vient pas vraiment de moi, elle vient de la psychologie américaine (enfin, je l'ai adaptée à ma sauce). Un bouquin super me l'a expliquée, c'est Le Psy de poche, c'est vraiment bien...

Voilà, en espérant ne pas vous avoir choqué... :oops:


Marie
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