Licorne Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Puis avec la lettre que j'ai envoyé, je pense pas la revoir de si tôt, puis si elle repointe le bout de son nez, elle aura à faire à moi ! Du moins si elle insiste, mais ça m'étonnerait fortement pour le coup. Ta lettre n'a pas dû la vexer ou la toucher en quoi que ce soit. Tu lui montres juste que toi t'as été touché et ça doit lui faire du bien. Et si elle repointe le bout de son nez tu vas faire quoi ? Ce qu'elle voudra c'est une réaction de ta part, négative ou positive mais une réaction. Donc franchement, évite même de lui répondre. C'est du temps perdu et tu vas à nouveau être pris dans ses engrenages. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Oui tu as raison, mais si elle insiste vraiment, je rétorquerais, je sais ce qui la dérangerai réellement. Et je suis assez fort pour ne plus me faire prendre à son jeu, jamais, elle a pu m'avoir car j'étais amoureux, mais la prochaine fois, ça ne prendra plus ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Licorne Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Oui tu as raison, mais si elle insiste vraiment, je rétorquerais, je sais ce qui la dérangerai réellement. Et je suis assez fort pour ne plus me faire prendre à son jeu, jamais, elle a pu m'avoir car j'étais amoureux, mais la prochaine fois, ça ne prendra plus ;) Je te déconseille vraiment de répondre ! Ils finissent par se fatiguer au bout d'un moment. Le mien de PN n'a pas arrêté de m'appeler en anonyme après la "rupture". Ça doit faire 5 ans que c'est terminé et encore récemment il m'a demandé en contact sur LinkedIn. Tu laisses couler. Je t'assure que ça serait le plus horrible pour elle. En lui répondant tu lui fais savoir que finalement t'en as pas totalement rien à foutre. Et rappelle-toi que les PN sont très malins, donc si tu prends le risque de t'adresser à nouveau à elle, elle saura comment faire pour t'accrocher une fois de plus. Tu crois pouvoir l'affronter mais la meilleure façon c'est de s'en débarrasser, je t'assure. Vraiment, je pense que tu n'as pas encore compris le concept... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 J'ai totalement compris le concept, sincèrement, et je ne répondrai pas pour lui faire plaisirs mais simplement pour taper là ou ça pourrait réellement lui faire mal, enfin pas "mal" mais là ou sa dérange vraiment. Je suis quelqu'un de fort, franchement, et je sais que jamais elle ne pourra refaire son manège avec moi, maline ou pas, je préfère crever seul que de faire quoi que ce soit d'autres avec ce monstre. Elle ne m'aura plus, je peux te l'assurer ! Je le promet à moi même, et même à ceux qui ont pu lire mon histoire lol J'étais vraiment amoureux, mais avant de connaitre réellement le personnage, je n'ai pas besoin d'elle, je sais que je trouverai des filles bien mieux dans tous les sens du terme, je ne finirai pas ma vie seule et elle peut aller se faire voir, littéralement ;) Crois moi, si je dis que ça ne prendra plus, c'est que ça ne prendra plus :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Licorne Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 J'ai totalement compris le concept, sincèrement, et je ne répondrai pas pour lui faire plaisirs mais simplement pour taper là ou ça pourrait réellement lui faire mal, enfin pas "mal" mais là ou sa dérange vraiment. Du genre ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 La perversion narcissique est une forme de perversion décrite initialement par Paul-Claude Racamier entre 1986 et 1992.Ce n'est un critère diagnostique ni en psychiatrie ni en psychanalyse, même si l'appellation peut évoquer un trouble de la personnalité narcissique. Les notions de perversion et de narcissisme étant des concepts de psychanalyse, c'est à ces théories que Paul-Claude Racamier réfère cette représentation qu'il décrit comme « une organisation durable caractérisée par la capacité à se mettre à l'abri des conflits internes, et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d'un objet manipulé comme un ustensile ou un faire-valoir ».Popularisée dans les années 1990 par Alberto Eiguer et Marie-France Hirigoyen, de nombreux ouvrages ont ensuite dépeint le pervers narcissique, tel un sociopathe agissant comme un prédateur allant jusqu'à détruire l'identité de sa « proie » par la manipulation mentale ou le harcèlement moral.Définition historique de la notionL'expression « perversion narcissique » est proposée en 1986 par Racamier dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans De la Perversion narcissique, enfin en 1992 dans Génie des origines. Il la tire de la théorisation psychanalytique qui relie les points de vue de Freud sur la sexualité et sur le narcissisme.Pour Racamier, elle est « une organisation durable caractérisée par la capacité à se mettre à l'abri des conflits internes, et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d'un objet manipulé comme un ustensile ou un faire-valoir ». Selon Gérard Bayle, Racamier ne cherche pas à qualifier des individus mais à identifier l'origine d'un dysfonctionnement dans les interactions : il explique que la notion « sert son souci de décrire et de traquer les processus pervers dans les familles et dans les groupes ». Racamier qui précise « Il n’y a rien à attendre de la fréquentation des pervers narcissiques, on peut seulement espérer s’en sortir indemne. ».Utilisation et applicationEn psychiatrieEn psychiatrie, et donc en médecine en général, cette notion n'est pas utilisée. Ni la classification internationale des maladies (CIM), ni le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), ni la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (CFTMEA) ne parlent de "perversion narcissique". Ce concept n'est donc pas médical.En psychanalyseIssue de l'association de deux notions psychanalytiques freudiennes, perversion et narcissisme, c'est sous l'angle de cette approche que Racamier propose cette représentation.Le trouble perversArticle détaillé : perversion.La perversion est définie par l'« action de détourner quelque chose de sa vraie nature ». La perversion comme trouble pervers, rapporté à une personnalité perverse, est donc l'inclination à détourner les choses de leur vraie nature. La psychiatrie définit ainsi une organisation perverse caractérisée par « une apparence de génitalité, de fonctionnement social adapté et mentalisé. En fait, on a affaire à un déni de la réalité (...) ». « Le pervers se croit donc à l'origine de la loi. Lui-même fera sa loi. Ainsi il sera d'une part délinquant, et d'autre part indélicat». « Le pervers n'a pas un désir, mais un besoin demandant une satisfaction immédiate. L'autre n'existe pas. »Le trouble narcissiqueArticles détaillés : narcissisme et trouble de la personnalité narcissique.Le narcissisme est défini comme un « intérêt excessif pour (l'image de) soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte. ». Le trouble narcissique est donc l'installation durable de cette attitude compensatoire chez l'adulte, répertorié dans le classement international des maladies dans la catégorie des troubles spécifiques de la personnalité ; et le DSM-IV donne quant à lui des critères d'identification cliniques .L'association des deux notions en questionRelativement au narcissisme, la Revue française de psychanalyse fait le lien avec la notion d'anti-narcissisme de Francis Pasche pour expliquer que « Dans la perversion narcissique décrite par Racamier, la dimension anti-narcissique est devenue inapparente : elle aurait disparu, se serait effacée. Mais le pervers narcissique a pourtant « besoin » des autres comme « ustensiles » pour échapper à sa conflictualité interne14». Le trouble de la personnalité narcissique serait encore compensé par une pulsion inverse qui serait imperceptible dans le cas de cette perversion narcissique.Relativement à la perversion, la pertinence de distinguer la perversion narcissique ne fait pas l'unanimité. Paul-Claude Racamier distingue une perversion à but exclusivement narcissique, ce qu'il exprime dans la phrase « Tuez-les, ils s’en foutent, humiliez-les, ils en crèvent ! ». D'autres psychanalystes, dont Marie-Claude Defores, Dominique-France Tayebaly ou Serge Reznik, soutiennent que, dans la réalité clinique, elle ne diffère pas de la perversion tout court16. Cette notion suffirait dans la mesure où « le mot de perversion est employé pour qualifier l'instrumentalisation de l'humain et toutes les entreprises de désubjectivation. »Par ailleurs d'autres distinctions, peut-être parentes, sont proposées. Ainsi Jean Bergeret distingue la « perversion de caractère »dont l'objectif est de dénier à l'autre la possibilité de ressentir des intérêts propres afin de nourrir les siens, de la « perversion sexuelle » dont le but est d'imposer ses pulsions et fantasmes sexuels aux autres sans leur accord.Réception et interprétations ultérieuresLa notion a été popularisée dans les années 1990 par Alberto Eiguer et Marie-France Hirigoyen6.Le terme s'est ensuite étendu dans la psychologie populaire commune, où il a pris des sens qui relèvent d'un jugement de valeur. On enseigne ainsi en 2013 dans une école d'avocats que : « L’utilisation de la notion du pervers narcissique, notion psychanalytique, est devenue inquiétante tant l’expression est galvaudée et employée sans qu’un diagnostic médical ait été porté par un médecin psychiatre ».Le thème est ainsi fortement relayé dans les médias, au travers le plus souvent d'une stigmatisation du « pervers narcissique », et non plus de la notion de perversion narcissique elle-même. Ce phénomène de la dérive populaire de l'idée originelle est également traité par les médias, par exemple dans une émission intitulée : « Le pervers narcissique existe-t-il vraiment ? ».La position de Claude Nachin : « À la fin de son rapport, G. Bayle relève après les Barande le caractère pervers polymorphe de la sexualité humaine et le différencie de la perversité. Sa description du « trio pervers » et du "pervers narcissique" me laisse un sentiment de malaise et je préfère la position de Harold Searles décrivant "l'effort (inconscient) pour rendre l'autre fou" à l'inflation de la notion de "pervers narcissique" avec les redoutables confusions qu'elle peut susciter dans l'esprit des patients et des familles qui lisent nos textes. Même s'il y a des cas intermédiaires, il m'apparaît important de distinguer ceux qui mettent en œuvre consciemment, volontairement et délibérément des activités propres à leur procurer de fortes jouissances au détriment d'autrui de ceux qui sont placés dans la nécessité psychique inconsciente de violer les lois fondamentales sans être capables de se l'expliquer, même à eux-mêmes, réduits qu'ils sont à inventer une histoire de leurs malheurs sous la pression de leurs avocats ou des experts. »Mise en perspectiveMalgré cet écho populaire, le concept reste limité à quelques auteurs français (Paul-Claude Racamier, Alberto Eiger, Marie-France Hirigoyen, Yves Prigent, notamment). En dehors de ces auteurs, la perversion dite « narcissique » n'est pas reconnue comme une notion différente de la perversion. « La perversion est une anti-relation, elle ne fonctionne que sous le mode du rapport, elle ne produit que des rapports de force, donc de pouvoir : séduction, emprise, domination. [...] La perversion joue sur tous les tableaux. Elle mêle l’inversion de la réalité à la banalisation des situations graves et au déni des actes profanateurs. Elle prône l’impudeur et le non-respect de l’intimité, échange fausses confidences contre confidences forcées, renverse les principes humains, retourne les situations en défaveur de la vérité et empoisonne pour garder l’autre en prison malgré lui. »L'aspect systémique et transgénérationnel de la perversion est désormais également pris en compte. « La famille est souvent le terrain fertile où la perversion s’enracine, laissant croire à ceux qui la subissent qu’ils sont victimes d’une fatalité implacable24. » Par ailleurs, il semblerait que de nouvelles études anthropo-psycho-sociales amènent à intégrer une définition portée sur l'aspect cognitif de la personne qui définit certains manipulateurs comme dénigrant leur figure paternelle et tendant à l'annoncer en public.Confusions fréquentesLa perversion narcissique est souvent confondue avec le trouble de la personnalité narcissique. Bien que ces deux positions subjectives tournent autour de l'égocentrisme et de la tendance à la manipulation mentale, elles n'ont pas du tout la même nature. Les troubles du narcissisme se caractérisent par une grande souffrance intérieure. Ils apparaissent souvent à la suite de traumatismes. Les individus qui en souffrent sont souvent des personnes très sensibles. A contrario, les personnalités perverses sont dénuées de tout sentiment et choisissent de renier leur sensibilité et leur humanité pour pouvoir dominer l'autre.[réf. nécessaire] La perversion repose avant tout sur la destruction de l'autre, qui procure une jouissance au prédateur, sans scrupule et sans limite dans la mise en œuvre de la cruauté (sadisme).Sources Wikipédia/ Association Française de Psychiatrie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 J'ai totalement compris le concept, sincèrement, et je ne répondrai pas pour lui faire plaisirs mais simplement pour taper là ou ça pourrait réellement lui faire mal, enfin pas "mal" mais là ou sa dérange vraiment. Du genre ? Alors oui sa parait stupide, mais me faire entendre auprès de sa famille et de ses ami(e)s, ils pensent tous que mademoiselle est réellement gentil, qu'elle aime aider les gens, écouter les problèmes des autres, et faire la sainte ni touche.Et je ne répondrai que si elle insiste, genre plusieurs coup de téléphone, messages incessants et j'en passe. Puis si vraiment sa persiste, je déposerai une plainte pour harcèlement, mais ça m'étonnerai vraiment que je n'en arrive à là. Et je trouverai ça même étrange et très bizarre qu'elle se plie à ce genre de procéder, de faire la "faible" au point de me courir après pour me manipuler à nouveau. C'est vraiment pas son genre, du moins j'ai jamais vu ça dans la relation, avant comme après. Mais je te l'accorde, dans l'ensemble c'est un peu con de faire ça si elle me recontacte, mais je sais que ça lui fera bien chier. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Licorne Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 J'ai totalement compris le concept, sincèrement, et je ne répondrai pas pour lui faire plaisirs mais simplement pour taper là ou ça pourrait réellement lui faire mal, enfin pas "mal" mais là ou sa dérange vraiment. Du genre ? Alors oui sa parait stupide, mais me faire entendre auprès de sa famille et de ses ami(e)s, ils pensent tous que mademoiselle est réellement gentil, qu'elle aime aider les gens, écouter les problèmes des autres, et faire la sainte ni touche.Et je ne répondrai que si elle insiste, genre plusieurs coup de téléphone, messages incessants et j'en passe. Puis si vraiment sa persiste, je déposerai une plainte pour harcèlement, mais ça m'étonnerai vraiment que je n'en arrive à là. Et je trouverai ça même étrange et très bizarre qu'elle se plie à ce genre de procéder, de faire la "faible" au point de me courir après pour me manipuler à nouveau. C'est vraiment pas son genre, du moins j'ai jamais vu ça dans la relation, avant comme après. Mais je te l'accorde, dans l'ensemble c'est un peu con de faire ça si elle me recontacte, mais je sais que ça lui fera bien chier. Encore faudrait-il que la famille te croie, qu'elle ne se serve pas de ça pour te faire passer pour la crevure de l'histoire. T'aimerais bien te venger encore au fond. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Pas vraiment me venger, sinon j'aurais déjà commencer, mais simplement lui montrer (que ça fonctionne ou non) qu'on a pas le droit de faire du mal à autrui de cette façon. Et je sais bien que ce qu'elle cherchera à ce moment là ça sera une réaction de ma part, j'ai bien compris, mais voilà, j'ai une partie de moi qui déteste réellement l'injustice, et je sais que je réagirai à cause de ça. Mais jamais, et j'insiste, dans le but de recoucher avec, la revoir et pire encore recommencer quelque chose.Puis je serais sans doute avec quelqu'un d'autre, dans ce cas, c'est sur et certain que je ne répondrai pas, fidèle comme je suis, je ne risquerai pas de foutre la merde dans mon futur couple (on y croit!) pour un personnage aussi médiocre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Licorne Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Pas vraiment me venger, sinon j'aurais déjà commencer, mais simplement lui montrer (que ça fonctionne ou non) qu'on a pas le droit de faire du mal à autrui de cette façon. MAIS ELLE S'EN FOUT ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Pas vraiment me venger, sinon j'aurais déjà commencer, mais simplement lui montrer (que ça fonctionne ou non) qu'on a pas le droit de faire du mal à autrui de cette façon. MAIS ELLE S'EN FOUT ! Oui je sais bien lol calmos... Mais il y a quand même une possibilité pour que cela fonctionne ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Licorne Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Pas vraiment me venger, sinon j'aurais déjà commencer, mais simplement lui montrer (que ça fonctionne ou non) qu'on a pas le droit de faire du mal à autrui de cette façon. MAIS ELLE S'EN FOUT ! Mais il y a quand même une possibilité pour que cela fonctionne ! Non justement... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 La perversion narcissique est une forme de perversion décrite initialement par Paul-Claude Racamier entre 1986 et 1992.Ce n'est un critère diagnostique ni en psychiatrie ni en psychanalyse, même si l'appellation peut évoquer un trouble de la personnalité narcissique. Les notions de perversion et de narcissisme étant des concepts de psychanalyse, c'est à ces théories que Paul-Claude Racamier réfère cette représentation qu'il décrit comme « une organisation durable caractérisée par la capacité à se mettre à l'abri des conflits internes, et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d'un objet manipulé comme un ustensile ou un faire-valoir ».Popularisée dans les années 1990 par Alberto Eiguer et Marie-France Hirigoyen, de nombreux ouvrages ont ensuite dépeint le pervers narcissique, tel un sociopathe agissant comme un prédateur allant jusqu'à détruire l'identité de sa « proie » par la manipulation mentale ou le harcèlement moral.Définition historique de la notionL'expression « perversion narcissique » est proposée en 1986 par Racamier dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans De la Perversion narcissique, enfin en 1992 dans Génie des origines. Il la tire de la théorisation psychanalytique qui relie les points de vue de Freud sur la sexualité et sur le narcissisme.Pour Racamier, elle est « une organisation durable caractérisée par la capacité à se mettre à l'abri des conflits internes, et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d'un objet manipulé comme un ustensile ou un faire-valoir ». Selon Gérard Bayle, Racamier ne cherche pas à qualifier des individus mais à identifier l'origine d'un dysfonctionnement dans les interactions : il explique que la notion « sert son souci de décrire et de traquer les processus pervers dans les familles et dans les groupes ». Racamier qui précise « Il n’y a rien à attendre de la fréquentation des pervers narcissiques, on peut seulement espérer s’en sortir indemne. ».Utilisation et applicationEn psychiatrieEn psychiatrie, et donc en médecine en général, cette notion n'est pas utilisée. Ni la classification internationale des maladies (CIM), ni le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), ni la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (CFTMEA) ne parlent de "perversion narcissique". Ce concept n'est donc pas médical.En psychanalyseIssue de l'association de deux notions psychanalytiques freudiennes, perversion et narcissisme, c'est sous l'angle de cette approche que Racamier propose cette représentation.Le trouble perversArticle détaillé : perversion.La perversion est définie par l'« action de détourner quelque chose de sa vraie nature ». La perversion comme trouble pervers, rapporté à une personnalité perverse, est donc l'inclination à détourner les choses de leur vraie nature. La psychiatrie définit ainsi une organisation perverse caractérisée par « une apparence de génitalité, de fonctionnement social adapté et mentalisé. En fait, on a affaire à un déni de la réalité (...) ». « Le pervers se croit donc à l'origine de la loi. Lui-même fera sa loi. Ainsi il sera d'une part délinquant, et d'autre part indélicat». « Le pervers n'a pas un désir, mais un besoin demandant une satisfaction immédiate. L'autre n'existe pas. »Le trouble narcissiqueArticles détaillés : narcissisme et trouble de la personnalité narcissique.Le narcissisme est défini comme un « intérêt excessif pour (l'image de) soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte. ». Le trouble narcissique est donc l'installation durable de cette attitude compensatoire chez l'adulte, répertorié dans le classement international des maladies dans la catégorie des troubles spécifiques de la personnalité ; et le DSM-IV donne quant à lui des critères d'identification cliniques .L'association des deux notions en questionRelativement au narcissisme, la Revue française de psychanalyse fait le lien avec la notion d'anti-narcissisme de Francis Pasche pour expliquer que « Dans la perversion narcissique décrite par Racamier, la dimension anti-narcissique est devenue inapparente : elle aurait disparu, se serait effacée. Mais le pervers narcissique a pourtant « besoin » des autres comme « ustensiles » pour échapper à sa conflictualité interne14». Le trouble de la personnalité narcissique serait encore compensé par une pulsion inverse qui serait imperceptible dans le cas de cette perversion narcissique.Relativement à la perversion, la pertinence de distinguer la perversion narcissique ne fait pas l'unanimité. Paul-Claude Racamier distingue une perversion à but exclusivement narcissique, ce qu'il exprime dans la phrase « Tuez-les, ils s’en foutent, humiliez-les, ils en crèvent ! ». D'autres psychanalystes, dont Marie-Claude Defores, Dominique-France Tayebaly ou Serge Reznik, soutiennent que, dans la réalité clinique, elle ne diffère pas de la perversion tout court16. Cette notion suffirait dans la mesure où « le mot de perversion est employé pour qualifier l'instrumentalisation de l'humain et toutes les entreprises de désubjectivation. »Par ailleurs d'autres distinctions, peut-être parentes, sont proposées. Ainsi Jean Bergeret distingue la « perversion de caractère »dont l'objectif est de dénier à l'autre la possibilité de ressentir des intérêts propres afin de nourrir les siens, de la « perversion sexuelle » dont le but est d'imposer ses pulsions et fantasmes sexuels aux autres sans leur accord.Réception et interprétations ultérieuresLa notion a été popularisée dans les années 1990 par Alberto Eiguer et Marie-France Hirigoyen6.Le terme s'est ensuite étendu dans la psychologie populaire commune, où il a pris des sens qui relèvent d'un jugement de valeur. On enseigne ainsi en 2013 dans une école d'avocats que : « L’utilisation de la notion du pervers narcissique, notion psychanalytique, est devenue inquiétante tant l’expression est galvaudée et employée sans qu’un diagnostic médical ait été porté par un médecin psychiatre ».Le thème est ainsi fortement relayé dans les médias, au travers le plus souvent d'une stigmatisation du « pervers narcissique », et non plus de la notion de perversion narcissique elle-même. Ce phénomène de la dérive populaire de l'idée originelle est également traité par les médias, par exemple dans une émission intitulée : « Le pervers narcissique existe-t-il vraiment ? ».La position de Claude Nachin : « À la fin de son rapport, G. Bayle relève après les Barande le caractère pervers polymorphe de la sexualité humaine et le différencie de la perversité. Sa description du « trio pervers » et du "pervers narcissique" me laisse un sentiment de malaise et je préfère la position de Harold Searles décrivant "l'effort (inconscient) pour rendre l'autre fou" à l'inflation de la notion de "pervers narcissique" avec les redoutables confusions qu'elle peut susciter dans l'esprit des patients et des familles qui lisent nos textes. Même s'il y a des cas intermédiaires, il m'apparaît important de distinguer ceux qui mettent en œuvre consciemment, volontairement et délibérément des activités propres à leur procurer de fortes jouissances au détriment d'autrui de ceux qui sont placés dans la nécessité psychique inconsciente de violer les lois fondamentales sans être capables de se l'expliquer, même à eux-mêmes, réduits qu'ils sont à inventer une histoire de leurs malheurs sous la pression de leurs avocats ou des experts. »Mise en perspectiveMalgré cet écho populaire, le concept reste limité à quelques auteurs français (Paul-Claude Racamier, Alberto Eiger, Marie-France Hirigoyen, Yves Prigent, notamment). En dehors de ces auteurs, la perversion dite « narcissique » n'est pas reconnue comme une notion différente de la perversion. « La perversion est une anti-relation, elle ne fonctionne que sous le mode du rapport, elle ne produit que des rapports de force, donc de pouvoir : séduction, emprise, domination. [...] La perversion joue sur tous les tableaux. Elle mêle l’inversion de la réalité à la banalisation des situations graves et au déni des actes profanateurs. Elle prône l’impudeur et le non-respect de l’intimité, échange fausses confidences contre confidences forcées, renverse les principes humains, retourne les situations en défaveur de la vérité et empoisonne pour garder l’autre en prison malgré lui. »L'aspect systémique et transgénérationnel de la perversion est désormais également pris en compte. « La famille est souvent le terrain fertile où la perversion s’enracine, laissant croire à ceux qui la subissent qu’ils sont victimes d’une fatalité implacable24. » Par ailleurs, il semblerait que de nouvelles études anthropo-psycho-sociales amènent à intégrer une définition portée sur l'aspect cognitif de la personne qui définit certains manipulateurs comme dénigrant leur figure paternelle et tendant à l'annoncer en public.Confusions fréquentesLa perversion narcissique est souvent confondue avec le trouble de la personnalité narcissique. Bien que ces deux positions subjectives tournent autour de l'égocentrisme et de la tendance à la manipulation mentale, elles n'ont pas du tout la même nature. Les troubles du narcissisme se caractérisent par une grande souffrance intérieure. Ils apparaissent souvent à la suite de traumatismes. Les individus qui en souffrent sont souvent des personnes très sensibles. A contrario, les personnalités perverses sont dénuées de tout sentiment et choisissent de renier leur sensibilité et leur humanité pour pouvoir dominer l'autre.[réf. nécessaire] La perversion repose avant tout sur la destruction de l'autre, qui procure une jouissance au prédateur, sans scrupule et sans limite dans la mise en œuvre de la cruauté (sadisme).Sources Wikipédia/ Association Française de Psychiatrie Merci beaucoup pour cette lecture, on y apprend beaucoup de chose ! J'avais lu des articles déjà, à droite, à gauche, celui-là est vraiment pas mal, c'est toujours très bon à prendre :) Merci à toi Elieza78 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marie68200 Posté(e) le 29 mai 2016 Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Je l'ai fait je l'ai définitivement quitté !! Quelle libération .. Il me disait "je te connai comme si je t'avais fait, tu ne me quittera jamais "!! Eh bien cest fait et me sens soulagée libre et bien dans ma téte et mon corp, car pour lui j'étais trop grosse (50kg pour 1m65)!! Ou bien trop stupide alors que je travaille au tribunal!! Ou pas assez belle ( peux tu faire un effort pour ressemblez à Kate Moss etc .. Je préfére les blondes avec des gross nichons...) bref ... J'ai refuser pleine d'autres hommes bcp plus beaux et plus sympa et prêt à tout pour moi car c'est pas pour me jetter dès fleur mais je plais beaucoup et j'ai des propositions tout les jours et meme en Ca présence il met arriver de me faire draguer par des hommes plus jeune que lui et plus beau , j'ai 10 ans de moi il a 46 faite le calcule lol , Quand ça arriver il devenez jaloux et méchant et me rabesser en me disant mais non ils sont foute de toi en vrai t'ai pas très belle !! Aujourd'hui me rends compte que j'étais prisonnière par mes sentiments de m... Et que je coulpabiliser sans raison. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hommesimple1 Posté(e) le 29 mai 2016 Auteur Partager Posté(e) le 29 mai 2016 Je l'ai fait je l'ai définitivement quitté !! Quelle libération .. Il me disait "je te connai comme si je t'avais fait, tu ne me quittera jamais "!! Eh bien cest fait et me sens soulagée libre et bien dans ma téte et mon corp, car pour lui j'étais trop grosse (50kg pour 1m65)!! Ou bien trop stupide alors que je travaille au tribunal!! Ou pas assez belle ( peux tu faire un effort pour ressemblez à Kate Moss etc .. Je préfére les blondes avec des gross nichons...) bref ... J'ai refuser pleine d'autres hommes bcp plus beaux et plus sympa et prêt à tout pour moi car c'est pas pour me jetter dès fleur mais je plais beaucoup et j'ai des propositions tout les jours et meme en Ca présence il met arriver de me faire draguer par des hommes plus jeune que lui et plus beau , j'ai 10 ans de moi il a 46 faite le calcule lol , Quand ça arriver il devenez jaloux et méchant et me rabesser en me disant mais non ils sont foute de toi en vrai t'ai pas très belle !! Aujourd'hui me rends compte que j'étais prisonnière par mes sentiments de m... Et que je coulpabiliser sans raison. Bonsoir ! Et bien félicitations à toi Marie68200 ! J'espère qu'au fil du temps tu pourra te reconstruire, et passer vraiment à autre chose, tu iras mieux, et c'est déjà un peu le cas, c'est super :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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