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[mise à jour mai 2019] et pourtant.... nous sommes amis !


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Ta remarque est très très juste. Je sais ce que ça fait de se prendre une dose, je l'ai fait dans le passé car nous nous sommes revus plusieurs fois il y a longtemps avant de couper les ponts, et effectivement ça me refoutait dans le trou après quelques jours, voire même quelques minutes, une fois redescendu du nuage rose.

Je sais que ça peut m'arriver, mais ce que je sais c'est comment m'en sortir. Et c'est ça aussi que j'ai appris durant tous ces mois. Apprendre à s'écouter, à sentir venir une peur, un manque. La ressentir pour l'observer et la laisser passer pour ce qu'elle est: irréelle.


Bien entendu que j'aimerais avoir de ses nouvelles, qui n'aimerait pas avoir des nouvelles de son ex après une jolie soirée comme celle la ? Il n'y a jamais eu de mensonges, de trahison, d'irrespect entre nous, juste de l'amour et de la peur. Nous avons grandi, nous nous sommes revus à son initiative.


Je n'ai pas de faux espoirs ni d'illusions tu sais, je laisse faire le temps. Et même si dans quelques semaines je dois avoir un moment de blues, ben il viendra et il passera. Je l'accepterai pour ce qu'il est: un coup de blues. Et puis voilà.


Tu sais, aujourd'hui je suis presque plus heureux d'avoir ressenti et validé en moi ce changement profond lors d'une situation qui aurait pu être éminemment stressante et pressurisante que de me dire que peut-être qu'il y a encore quelque chose à recréer avec elle. Ce que j'ai fait je l'ai fait pour moi et je suis heureux d'avoir gagné, ou du moins d'être sur une voie qui fait que je ne me reconnais même plus dans ces moments là. Après, comme on dit, ça plait ou ça ne plait pas, je ne suis pas dans sa tête, je suis enfin rentré dans la mienne.

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Euh non, pas touche ! à elle de se faire une idée de ce qu'elle a vécu hier soir, de ce qu'elle a ressenti ou pas, c'était du réel et pas du rapporté, c'étaient des instants vécus et pas du virtuel par texto et mails, et voilà. Maintenant si c'était une soirée d'adieux, eh bien c'était une soirée d'adieux. Je dirais que j'ai fait le boulot, du moins je suis heureux de la manière dont ça s'est passé. Peut-être qu'elle n'a pas ressenti ça du tout comme ça, peut-être qu'elle s'est fait un joli dîner de con et que ce soir elle est là à se fendre la gueule avec ses copines en leur racontant une soirée pathétique, et si je n'avais pas répondu à son message, que se serait-il passé? non, mais je la connais quand même, ce n'est pas possible de penser ça, parce que si et si, et si... et si ma tante en avait je l'appellerais tonton.

Les et si et les peut-être c'est de l'irréel, je n'en sais rien. On se fait trop d’irréel dans nos caboches..

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De nouveaux contacts, une longue conversation téléphonique complètement en paix, avec des moments où si on ne pense pas qu'on est séparés on a l'impression d'être toujours en couple. Un rendez vous pour une sortie prochaine, et surtout une paix intérieure immense.


Le temps, on a le temps. Il n'y a rien à craindre, il y a tout à vivre au présent. Il y a cette complicité, cette impression de connexion mutuelle, ces petits mots. Il n'y a pas de craintes, pas de promesses. La question d'une relation future possible ou pas n'est même pas évoquée.

Elle viendra toute seule ou pas, l'important pour l'instant c'est d'entendre l'autre, avec un esprit neuf, et de l'entendre dire que quelques minutes au téléphone lui donnent le sourire.

Time will tell, brothers and sisters!

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je t'aime poulet ! c'est beau...jsais pas quoi dire.

:bisou: :bisou: :bisou: :bisou: :bisou: :bisou:


j'ai vécu en partie ce que tu as vécu, et j'espère être sur le même chemin, pour moi. et je réalise que le chemin est plus important que la finalité. et merci pour cette rencontre sous un pont lol ! j'ai fait connaissance avec un homme admirable, et d'autres encore...

Fear is the Mind Killer
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De nouveaux contacts, une longue conversation téléphonique complètement en paix, avec des moments où si on ne pense pas qu'on est séparés on a l'impression d'être toujours en couple. Un rendez vous pour une sortie prochaine, et surtout une paix intérieure immense.


Le temps, on a le temps. Il n'y a rien à craindre, il y a tout à vivre au présent. Il y a cette complicité, cette impression de connexion mutuelle, ces petits mots. Il n'y a pas de craintes, pas de promesses. La question d'une relation future possible ou pas n'est même pas évoquée.

Elle viendra toute seule ou pas, l'important pour l'instant c'est d'entendre l'autre, avec un esprit neuf, et de l'entendre dire que quelques minutes au téléphone lui donnent le sourire.

Time will tell, brothers and sisters!

 

:-Bra :-Clap :-Clap

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C'est tellement beau ce que tu écris etpourtant. Je suis très touchée par ta plume; j'ai envie de te souhaiter le meilleur pour la suite, mais cela ne serait pas vraiment en accord avec ce que tu écris. Alors je te souhaite simplement de continuer à vivre ce que tu es en train de vivre, de la façon dont tu le gères actuellement (ou ne le gères pas, justement...).
test
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Merci à vous les amis du pont ! Merci à toi mellon. Ce que tu dis est très juste :ne pas gérer, ne pas chercher à contrôler ni soi ni l'autre. Faire avec le vent, faire avec le temps, mais faire. Souhaiter le meilleur pour la suite, de toutes manières, quoi qu'il adviendra.

J'ai aimé une femme très fort, trop fort à cause de mes peurs. Nous avons grandi tous les deux. Nous sommes en contact, avec de la tranquillité. C'est ça le réel. Le reste n'est que projection et même si bien entendu j'aimerais que la suite soit belle avec elle, je sais que tous ces mois et ces mois m'ont aussi préparé à ce que la suite puisse être différente.


Je vous souhaite à tous de retrouver une sérénité et une paix en vous, et cet amour et ce respect de ce que vous êtes. C'est à partir de là que la main ne tremble plus, et que l'on agit en fonction de ce que notre moi profond désire et non plus en étant manipulé par la peur.

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Tes textes sont magnifiques, touchants et bouleversants.

Je suis légèrement plus vieille que toi, j'ai lu des tas de livres de psycho, philo et sur la méditation, fais du yoga mais jamais je n'ai pu atteindre cet état de sérénité. Je grandis chaque jour depuis ma separation, je gère mais suis toujours submergée par mes états d'âme.

Tu sembles avoir trouvé la voie de la sagesse, moi j'ai fait le deuil de l'atteindre un jour (et Dieu sait que j'ai tout essayé, ce serait si pratique).

Plus Camus que Bouddha, plus Guevarra que Gandhi, je ne peux faire qu'avec ma nature de volcan (je ne suis pas une colérique ou une violente, loin de là,mais plutôt un hypersensible active).

Alors j'ai une question à te poser:

Quels chemins as-tu empruntés pour trouver en dix mois cette sagesse dont je rêve tant?

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Bonjour, lire vos messages me remplit d'émotion. Pour tout dire, cette vie d'avant je l'ai passée dans cet état que tu décris d'hypersensibilité et d'hyperactivité, avec le cerveau qui mouline en permanence dans un seul but, celui d'exister et de me rassurer.

Cette relation dans laquelle j'ai vécu des moments si beaux et si difficiles finalement a créé un choc en moi. Je me suis dit :mais putain, je suis. Point.

J'ai découvert la méditation, toute simple, celle qui te connecte à toi. Jamais je n'aurait pensé que c'était si simple de se faire du bien, de s'aimer, de penser à soi, pour soi et pas pour chercher de l'amour chez les autres. De se laisser aller à la joie quand elle est là, à la tristesse quand elle est là.

Accepter, laisser faire.

Également je me suis coupé des bruits permanents de l'actualité anxiogène au possible, sans en être indifférent, mais en acceptant de ne pas prendre pour moi le malheur des autres.

Pour autant je ne suis pas devenu un moine, je sors, j'apprécie et je vis pleinement tous les moments de la vie. J'ai simplement un autre regard sur le présent.

Il m'arrive d'avoir des pensées, mais je laisse aller mon esprit. Je dis à mon esprit :allez vas y, fais toi un bon film, tu as un quart d'heure, et je m'installe pour regarder le film. Pendant le film j'observe ce que je ressens, je me fais des petits commentaires en voix off. Là j'ai de la peur là je suis triste, là je suis heureux.


Bref je ne pensais pas que finalement ce serait si simple de laisser les choses se faire, quelles qu'elles soient, sans flipper quand je n'en ai pas le contrôle, et au contraire en les vivant pleinement, qu'elles soient belles ou tristes.


Je pense très très souvent à mon ex (je déteste ce mot), et hier soir j'avais envie de l'appeler pour prendre de ses nouvelles. Et puis je ne l'ai pas fait, mais sans forcer, car j'ai observé cette envie qui venait, je l'ai rattachée à une envie de contrôler, et elle est passée aussi vite qu'elle est venue. Laisser faire...

Bonne journée à vous !

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Chère coquelicot, tu dis que tu lâches prise bien plus souvent qu'avant. Il est là le bonheur. Il ne s'agit pas de se mettre la pression en se disant que je ne lâche pas encore suffisamment prise, mais de regarder avec bienveillance ce progrès qui a été fait. Tu sens la différence ? Dans un cas tu cherches à contrôler et tu te mets la pression, dans l'autre tu te donnes de l'amour à toi.


Il n'y a pas de méthode miracle, il n'y a que de la bienveillance et de l'amour à se donner...

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Bonsoir à tous, un petit bilan de santé après un week end riche...


Des sorties où l'on s'amuse, où l'on apprend à se connaître chacun avec un regard nouveau, où l'on se dit des choses importantes sur nos besoins, nos attentes. De moins en moins de passé, pas de futur, juste du présent, juste du bonheur simple et qui s'exprime tout seul, sans se forcer, sans malaise. Cette impression de plus en plus forte et partagée de continuité dans ces moments complices et beaux.

Des moments d'émotion aussi où des larmes viennent parfois embuer les yeux, mais suivies par les fous rires. des yeux qui brillent, des regards profonds, de la confiance. Des moments où l'on se dit mutuellement que l'on se sent bien.


Pas de plans, pas de futur pour le moment. Le temps, rien que le temps, le temps de rire, le temps d'apprécier d'être ensemble, le temps de se serrer dans les bras en se tenant la main, le temps où l'on oublie les peut-êtres, le temps où l'on vit. Le temps de la connexion à l'autre.


Une sensation de sérénité, pas de films qui tournent en boucle dans la tête, j'ai même essayé de me faire un film à la maison en rentrant de la dernière soirée. Vous savez, ce film aux accents de romance hollywoodienne qui passe par un mariage avec tout le monde en larmes, et qui va jusqu'aux arrières petits enfants sur les genoux. Il ne tient pas plus de 10 s ce film, et je me suis demandé pourquoi il ne tenait pas. La réponse m'est venue assez rapidement: parce que je n'en ai pas besoin. Il n'a plus lieu d'être.

Parce que le présent à remplacé le passé et le futur angoissant lié à ce passé.


Quel que soit l'avenir, je confirme, ce n'est pas une légende: revenir vers soi pour travailler sur soi, pour se donner de l'amour, pour se faire confiance, c'est la voie vers le présent, c'est la voie vers la paix intérieure. Que ce soit peut-être la voie du retour de l'ex comme on dit dans les milieux avisés, je n'en sais fichtrement rien, mais c'est certain que si retour il y a , cette voie de la paix est vraiment une condition nécessaire.

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