Aller au contenu

[mise à jour mai 2019] et pourtant.... nous sommes amis !


Messages recommandés

Merci miss, j'entends ton activité bouillonnante, et c'est important que tu en sois déjà consciente. Après il y a un travail long à faire sur soi, pour apprendre à se connaître, pour laisser passer ces moments hyperactifs, pour se vider l'esprit et le laisser libre à l'instant présent. As tu essayé la méditation ? C'est une belle pratique qui te permet de poser ton esprit, de te connecter à toi et non plus à tes pensées. À voir ! Bon cheminement personnel à toi, tu vas voir c'est passionnant, parfois dur, mais la paix intérieure est au bout !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 108
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

"[i]j'ai entendu quand tu m'as dit en me serrant dans tes bras que tu ressentais la même chose que moi. Tu n'as pas encore osé me dire les mots qui vont avec, mais je n'ai pas besoin de mots. Il me suffit de voir tes yeux et ton sourire pour ne pas avoir besoin de mots. Même sans mots je ressens désormais cette immense connexion que nous avons l'un pour l'autre, je lis dans tes yeux, je vis ce moment avec toi. Je suis heureux. "[/i]

Pendant des mois je ne pensais plus lui dire un jour ces mots. Je m'étais fait à l'idée que jamais je ne lui dirais. Et puis le temps a fait que ces mots, je les lui ai dits hier soir quand elle m'a serré dans ses bras...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les jours s'écoulent tranquillement, nous avons de plus en plus de contacts, par message, par téléphone et aussi en réel. Des discussions aussi, toujours profondes, sur nos besoins, notre passé. Des évolutions sur nos point de vue sur le couple, qui étaient parfois dans le passé entachés de croyances et de retenues diverses dues à nos différences de passé, de cultures etc...
Parfois les discussions sont passionnées, parfois dures aussi mais comme elles doivent être dans un couple :faites d'écoute et de respect mutuel, et ce qui en ressort c'est que punaise enfin on se parle vraiment,que l'on comprend l'autre aussi et que la vie à deux n'est pas un long fleuve tranquille mais faite de pas l'un vers l'autre.
Et c'est une chance incroyable de pouvoir se parler alors que nous ne sommes pas encore au stade de la relation amoureuse. C'est une chance et je sais en lisant tous les sujets de ce forum que beaucoup n'ont pas pu se donner ce temps positif pour poser les choses.
Les contacts viennent de l'un et de l'autre, les propositions de rencontres aussi. Nos enfants respectifs se sont revus, avec une belle émotion. Il y a eu des repas en commun, presque "en famille".
Ceci étant le fait qu'une relation d'amitié entre nous n'est pas possible dans l'avenir est posé, et l'un et l'autre sommes d'accord.
Alors jour après jour, pas à pas, un rapprochement s'opère. Une sorte de découverte aussi, avec de la part des deux un immense respect pour l'autre. Évidemment je ne suis pas dans sa tête, mais moi je sais ce que je veux et je n'ai pas besoin de me forcer pour ça : prendre du temps, tout le temps nécessaire pour peut-être construire quelque chose de solide et de durable, loin des ruines du passé.
Pas d'angoisse pour l'avenir, je suis heureux au jour le jour de voir ce que nous sommes capables de faire et d'inventer après tous ces longs mois de souffrance, de silence et de recul.
C'est chouette, et vive la vie !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Énorme mon Pote! Je vous souhaite le meilleur.
Comme tu le sais j'ai revu mon ex y a presque 3sem now. Pas de contacts depuis
Par contre je m'amuse avec une nenette...est ce mauvais pour la reconstruction ?
Modifié par Ulud
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello, merci de ton message. nous sommes séparés depuis bientôt un an... nous avons eu quelques contacts sporadiques (SMS) de temps en temps (à mon initiative le plus souvent), mais pratiquement rien. Anniversaire, fêtes, avec parfois une période d'un mois sans rien. Aucun contact téléphonique pendant 5 mois, pas de contact en live pendant plus de 6 mois.
Le mot deuil est fort à mon avis, c'est plutôt une période de construction pour les deux. Je ne peux pas parler en son nom, je ne suis pas dans sa tête, mais en tous cas en ce qui me concerne la page était tournée, je me sentais bien dans ma tête, et quand elle m'a recontacté pour me demander si je souhaitais qu'on se revoie, je me suis dit "et pourquoi pas, on verra bien où ça nous mène. Si c'est nulle part, ben c'est comme ça, au moins je suis sorti de ce délire de dépendance et de mal être, je n'ai pas besoin d'elle pour vivre, ni de personne d'autre, alors allons-y, rien à perdre, tout à gagner".
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au début je me suis forcé à aller voir ailleurs, pour tourner la page, pour changer d'air, pour oublier. Mais bien évidemment ça n'a pas fonctionné, c'était une stratégie de fuite en avant pour ne pas avoir à faire face à mes propres difficultés.
C'est comme se dire : allez zou, tu vas chez le coiffeur, tu achètes de nouveaux vêtements, tu te fais beau. Oui ok ça permet un certain bien être, ça contribue à se changer les idées, mais ça ne règle pas les problèmes de fond.
Le jour où j'ai pris conscience de mes difficultés, de mes manques, je me suis mis au boulot pour de vrai, et aujourd'hui je suis complètement maître de mes choix.

Si de ce que je vis aujourd'hui avec elle en sort un départ, ou rien, ce sera assumé parce que derrière il n'y a pas de craintes, il n'y a plus de craintes.

Je vis au jour le jour, et je suis heureux de partager avec elle des moments de complicité et de proximité très forts. Elle m'a dit des mots importants, elle a exprimé des besoins et moi aussi. Plus que jamais je me sens responsable et heureux. Je n'ai pas de craintes, j'avance pas à pas du mieux que je le peux parce que j'en ai envie, et j'aime ce qu'elle est. Nous vivons des moments de réel et c'est le plus important pour l'instant.
La suite je ne la connais pas donc elle me fait pas peur, quelle qu'elle soit. N'empêche que je ne peux m'empêcher de penser en nous voyant tous les deux :"qu'est ce qu'ils sont beaux ces deux là ". Alors je le pense je le vis et je le lui dis, et il adviendra ce qu'il adviendra.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Bonsoir à tous, quelques nouvelles du front.

Ces derniers temps nous ne nous sommes pas vus pendant deux semaines, en effet elle a eu énormément de choses à faire pour elle, pour sa famille, un déménagement, et j'ai compris que ces choses qui ont trait notamment à son passé, à son histoire, elle souhaitait les faire seule. Il y a des moments dans la vie où il est important de classer son histoire passée, et c'est clair que le faire seul et sans pression c'est le meilleur moyen d'y parvenir du mieux possible. Je l'ai un peu aidée au début, mais j'étais gêné, et je sentais qu'elle aussi. Elle me l'a d'ailleurs dit, et j'ai trouvé très franc qu'elle exprime ce besoin de refermer seule des pages de son passé, ce qui n'était pas le cas dans le passé où elle avait beaucoup de mal à exprimer ses besoins.
Quelques échanges sporadiques entre nous pendant ces deux semaines, mais rien de plus.
Samedi soir nous nous sommes retrouvés à une fête dans sa famille où elle m'a invité ainsi que mes enfants, un moment joyeux. Il y avait des amis à elle que je connaissais, son ex mari également (avec qui je n'ai absolument aucun soucis pour discuter); j'avais par moment un sentiment étrange de ne pas savoir quelle position adopter face à ses amis, avec qui je parlais comme si finalement de rien n'était, ou presque. Cette sensation d'être entre deux eaux, y compris face à ses enfants qui m'ont témoigné énormément d'émotion. Ce sentiment d'être ni un ami, ni un voisin, ni un compagnon, mais d'être là et de vivre, rire, manger, danser presque comme avant quand nous étions ensemble. Nous sommes ensemble sans l'être réellement. Mais pas de stress finalement, au contraire, je vivais les instants. Il n'y a pas eu d'effusions entre nous durant cette soirée, juste des bons moments passés ensemble, des regards aussi. Elle était très fatiguée de tout ce qu'elle est en train de faire en ce moment.
Alors je suis serein, juste serein, d'avoir vécu cette fête, "en famille". Je n'en demande pas plus pour l'instant, je laisse faire le temps et les contacts. Je suis conscient que pendant quelque temps elle a encore énormément de choses à faire et à classer, et par respect je la laisse faire, je ne suis pas en attente.
Parfois je me fais un bilan, en me demandant profondément comment je vis ces moments. En en discutant avec des amis sous un pont, parfois je ressens un peu d'agacement, "ça me gonfle cette situation", mais ça passe très vite.
Parce que je vois qu'elle avance de son côté, et que je suis serein malgré le côté étrange de cette relation qui ne dit pas son nom, qui ne prend pas encore son envol. Parfois j'ai des coups de blues, mais ils ne durent pas plus de quelques minutes et finissent par un immense sourire: celui d'avoir laissé derrière moi des casseroles qui me mettaient en angoisse. Parfois il m'arrive d'avoir quelques larmes, et je me mets devant une glace, la main sur la poitrine et je me dis à voix haute "je t'aime mon grand", en le ressentant profondément. C'est instantané, le sourire revient immédiatement, et je ris tout seul dans ma salle de bains. L'amour de soi avant l'amour de l'autre... c'est tellement vrai !

Combien de temps ? je n'en sais rien, et finalement ce n'est pas ce qui me préoccupe. Le temps je m'en fous un peu (enfin tant que ça reste raisonnable), je ne pense pas en jours ni en semaines, parce que tant que je me sens bien, tant que je ressens des sentiments, tant que je sens que le contact est là, j'avance.

Il est clair pour moi que je ne sais toujours pas aujourd'hui si cette relation prendra son envol ou pas, oui je peux essayer de compiler les indices qui montrent que ou ceux qui montrent que ne pas, et du coup alimenter des pensées qui vont tourner en boucle, mais si ça m'arrive, ça ne dure que quelques minutes et pas des heures, des jours et des semaines comme avant.
Ce que je ressens surtout, c'est un immense respect pour cette personne, qui avance courageusement malgré sa santé fragile dans la construction de sa vie, qui prend son temps pour classer son histoire et son passé étape par étape, et faire ensuite ses choix de vie. De toutes manières, si relation il doit y avoir par la suite, plus l'un et l'autre avançons sur nous de notre côté, meilleures sont les chances de pouvoir soit construire quelque chose de neuf sur des bases saines, soit conclure au non lieu et partir en paix chacun de son côté construire autre chose, mais le faire en toute connaissance de cause, et pas par défaut parce que des peurs venues du passé viennent manipuler notre raisonnement et faire fuir l'un devant l'autre en manque comme ça a été le cas dans le passé.

Et puis oh, gars, ça fait à peine plus d'un mois que nous nous sommes retrouvés, et ce que nous avons vécu est déjà énorme, jamais je ne l'aurais imaginé. Faut pas se presser, on parle d'une relation, peut-être d'une vie !

Pour tout dire, je m'étais dit que si on se revoyait un jour, je n'espérais qu'une chose: ne pas retomber dans l'espèce de frénésie qui nous avait fait nous retrouver par le passé, mais qui avait immanquablement conduits à l'échec à très brève échéance (quelques jours, quelques semaines). Cette fois c'est différent, il y a entre nous une sorte de retenue, de respect, de sagesse peut-être. La sagesse de laisser les moments présents se vivre, sans griller les étapes, de voir au fur et à mesure sur quoi on doit encore travailler pour répondre à nos besoins, le tout dans le respect.

Voilà, le point à ce jour. Le moral est bon, ce n'est pas non plus à tous les instants facile car forcément des pensées viennent (et ça ne sert à rien de les refouler, c'est juste pire si on essaie de les chasser), des petits coups de blues, mais je tiens le cap que je m'étais fixé: tant que je me sens profondément heureux, que je ressens des sentiments profonds qui ne sont pas des manques (c'est marrant, maintenant je sens très très bien la différence entre les deux, elle est phénoménale....)tout va bien.

J'en profite pour remercier mes amis du pont et tous ceux de ce forum, pour leur écoute, leurs mots sympathiques.

A suivre....
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Bonsoir à tous.

Après ces quelques semaines, nous voilà entrés dans le temps pour soi. Nos échanges se sont faits de plus en plus ténus, de plus en plus espacés.
Le silence qui s'est installé m'a rendu mal à l'aise un temps, disons que le contraste entre ces semaines riches et ce vide arrivant était un peu brutal. Je me suis posé des questions sur ce silence. Et puis j'ai arrêté de me les poser.

Je sais qu'elle a une nouvelle vie à organiser, et aussi des choix à faire pour elle, pour son futur. Je savais qu'elle avait des choix à faire. Elle m'a dit dans un message qu'elle avait besoin de temps, de repos, de se retrouver, et je lui laisse le prendre et faire ses choix. Je ne la recontacterai plus pour l'instant (j'aime pas le mot SR, ça fait punition, là ce n'est pas le cas), et si un jour elle a envie qu'on se prenne un café, elle sait où me joindre, et on verra bien si la porte est encore ouverte.

C'est vrai que j'ai vu beaucoup de choses positives pendant ces semaines, j'ai même pensé que ses choix se feraient naturellement au fur et à mesure que la relation avançait. Il y avait des craintes exprimées aussi pendant ces semaines, des craintes globalement en rapport avec le passé, notre passé et son passé.

Elle va faire désormais ses choix seule. Je l'ai respectée, je la respecte et je la respecterai quoi qu'il advienne par la suite. C'est une belle personne un peu dure avec elle même et avec les autres, et elle mérite de trouver un équilibre, une vie stable et heureuse.

Bien entendu, je n'ai aucune idée de ce qui ressortira de cette période, et de combien de temps elle durera.

Aujourd'hui je reprends mon bâton de pèlerin, avec un sac à dos largement plus léger que dans le passé, et c'est ce qui compte pour moi. Je vais analyser ce qui s'est fait et dit pendant ces dernières semaines pour en tirer encore plus d'enrichissement personnel. La grande satisfaction que je retire de cette période de retrouvailles, c'est que d'un point de vue personnel je ne me suis juste pas reconnu. Oui bien sur je me suis posé des questions, j'ai eu aussi des périodes de blues, de doutes, mais aussi de joie et de bonheur. Parce que je sais que je peux vivre des moments intenses et beaux, et qu'avec en plus tout ce boulot que j'ai fait sur moi pendant des mois et des mois, je vis la seconde comme jamais je ne l'ai vécue.

La situation actuelle n'est absolument pas comparable pour moi par rapport à notre rupture du passé. Evidemment le résultat brut est le même, nous ne sommes pas ensemble aujourd'hui. Mais la différence de résultat net est énorme. C'est tout ce poids de casseroles que je traînais depuis des années qui n'est pas là pour me remettre dans le trou.

Aujourd'hui j'ai le sourire, je suis serein. Parce que d'une part j'ai l'impression d'avoir été droit dans mes bottes, que j'ai fait ce que je pouvais faire sans me marcher dessus. Certes un peu déçu que le résultat auquel j'ai cru un moment ne soit pas là aujourd'hui. Il viendra peut-être un jour avec elle ou avec une autre. Je sais aussi que si une nouvelle relation complètement différente se dessine un jour, je n'aurai plus ce boulet aux pieds que j'avais avant, et qui n'était pas spécifiquement lié à mon ex que je n'arrivais pas à oublier, mais bien à mes casseroles de dépendance affective qui me paralysaient.

Pour conclure, je suis désormais persuadé, et le "test" que je viens de passer me le prouve haut la main, que la construction personnelle, le travail sur soi, sur son bonheur, sur son passé, sur ses manques, sur ses besoins, ce n'est pas de la roupie de sansonnet, c'est vital !

Ce post va probablement dormir un bout de temps. Lui aussi il a droit à un repos bien mérité.

Un immense mais alors immense merci ému à ceux et celles qui m'ont écouté et avec qui j'ai eu des échanges d'une richesse infinie. Les amis du pont bien sur, et aussi toute une bande de copains et copines en MP, et d'autres avec qui j'ai des échanges réguliers, de France ou d'ailleurs, que je salue avec un immense respect et que je soutiens aussi dans leur combat de tous les jours. Pas besoin de citer de pseudos, ils se reconnaîtront.

Je l'avoue ces derniers temps je n'ai pas été très présent sur la messagerie. Maintenant je vais avoir un peu plus de temps, je suis certain que le partage d'expérience est une chose magnifique et salutaire, même si chaque histoire, chaque personne est différente. L'important finalement c'est l'écoute, l'empathie et aussi la joie de vivre.

A suivre.........
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci ma belle, ça me fait chaud au coeur. Tu sais que je n'aime pas le mot fin (et pourtant j'ai intitulé mon post comme ça...), les choses à l'emporte pièce et les cases à cocher. Je ne sais pas ce que la vie nous réserve. Elle est porteuse de belles surprises parfois. Fin d'une étape ou fin d'une histoire, début d'une autre avec elle ou une autre, finalement tout ça est passionnant, pas tous les jours facile à vivre, mais putain, à vivre pleinement dans les hauts et dans les bas. (Musique de DIM). Et place à la suite ! :)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne sais dire si je suis heureux pour toi ou non, je ressens profondément du respect pour toi et ta vision des choses, l'impression presque de gacher par mes mots "la suspension du temps bouddhique" qu'expriment les tiens, mais je tiens à te faire part de toute ma sympathie et te souhaiter tout de meme plus de joie que de peine meme si les deux s'attirent, vu ce que tu en fais je n'en aurais presque aucun doute.

A une conclusion positive quoi qu'il se passe, tel que tu es :)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

tu as fait tomber ton masque et regardé tes blessures en face ! Ce chemin que tu as emprunté. c'est le chemin d'une vie, mais tu as débroussaillé et avancé dessus. c'est beau et grand.
Peu de gens arrivent à faire ce que tu as fait car cela implique d'abandonner la partie de soi qu'on s'est construite depuis tout petit pour se protéger...protéger de quoi? de soi même, de nos peurs, de nos blessures. donc forcement, c'est dur et on se sent vide et on ne sait plus qui on est...au début. Puis, à force de travail, d'écoute de soi, d'expériences sociales, personnelles, physiques, mentales, vient la lumière...et le vrai soi apparait, libre, pur, simple, dépourvu de tout parasite.
bravo mec ! je suis derrière toi...j'ai choisi ce chemin aussi..
bises
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Enfoiré c'est toi qui va me faire chialer là ! Ce chemin que tu as choisi va te remuer aux tripes mais il ne faut pas en avoir peur.
Le résultat c'est qu'aujourd'hui si je verse une larme en regardant une photo heureuse prise récemment, ce que je ressens en moi n'a rien de triste, bien au contraire. Ce que je ressens c'est un respect immense pour ce petit bout de femme aux grands yeux verts pour laquelle je garderai toujours un amour particulier et une reconnaissance immense d'avoir pu vivre avec elle de si beaux moments.

Mais pourtant tu as souffert le martyr pendant cette relation non ? Ce n'est pas elle qui m'a fait souffrir, c'est ce que je traînais.
Oui mais tu as l'air de l'excuser ! Il n'y a pas de faute dans cette histoire, il y a ce que le moment et la vie ont fait. Nous avons chacun notre part de responsabilité dans ce qui s'est passé, elle est assumée de mon côté, et je ne suis pas dans sa tête.

Je ne ferme pas de porte, je n'ai aucune raison de le faire et aujourd'hui ce serait stupide de le faire. Si l'avenir et mes choix futurs font que je doive la refermer, je le ferai en douceur, par respect pour ce qu'elle est. Point
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote="etpourtant"] je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol:[/quote] et
[quote="etpourtant"]Ah bah deux ans de plus que moi alors[/quote] en réponse à un membre qui a 38 ans, j'en déduis donc habilement (ben oui on a fait des études ou pas hein) que tu as 36 ans !

on n'a pas du tout la même notion du "pas loin de" :lol: :lol: ou alors tu nous racontes n'importe quoi et moi bêtement je le crois ;)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote="Paige"][quote="etpourtant"] je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol:[/quote] et
[quote="etpourtant"]Ah bah deux ans de plus que moi alors[/quote] en réponse à un membre qui a 38 ans, j'en déduis donc habilement (ben oui on a fait des études ou pas hein) que tu as 36 ans !

on n'a pas du tout la même notion du "pas loin de" :lol: :lol: ou alors tu nous racontes n'importe quoi et moi bêtement je le crois ;)[/quote]

36 c'est la moyenne entre mon âge biologique et mon âge mental !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote="Paige"][quote="etpourtant"] je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol:[/quote] et
[quote="etpourtant"]Ah bah deux ans de plus que moi alors[/quote] en réponse à un membre qui a 38 ans, j'en déduis donc habilement (ben oui on a fait des études ou pas hein) que tu as 36 ans !

on n'a pas du tout la même notion du "pas loin de" :lol: :lol: ou alors tu nous racontes n'importe quoi et moi bêtement je le crois ;)[/quote]
Tu plaisais à Paige mais là t'es un peu trop jeune du coup :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...
Les semaines ont passé, le silence s'est fait.

J'ai regardé le soleil se coucher sur la mer, tandis que là bas à l'horizon disparaissait la silhouette d'un navire en partance pour son destin, parti sans adresse ni au revoir ni adieu.
Quand la nuit est tombée, assis sur la jetée, face à l'immensité de la mer, j'ai levé les yeux vers les étoiles, et je leur ai demandé de la protéger dans son voyage vers son bonheur.
J'ai pris une grande respiration, je me suis levé, j'ai marché sur la jetée dos à la mer, et je suis rentré à la maison, avec une larme et un sourire, de beaux souvenirs et un appel de la vie.

Je n'attendrai pas le retour hypothétique du navire. La vie m'appelle, elle est belle, je suis entier et serein. Selon ce que la vie a fait de moi, il est fort possible que je ne sois pas sur la jetée voir le navire rentrer au port s'il revient un jour.

Next.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois après...
Bonsoir à tous.

Quelques mois ont passé, je ne suis plus intervenu sur le forum car j'avais décidé de me consacrer entièrement à une nouvelle relation toute neuve qui s'était profilée. Des moments magnifiques avec une personne magnifique, un climat de confiance, de respect immense. Complicité, communication fluide et quotidienne, une belle expression des ressentis, des émotions. Mais après quelques mois, nous avons décidé de nous séparer, par le constat fait à deux et dans une très belle discussion que l'amour n'était pas là après ces quelques mois de "papillons". Une discussion franche, calme, respectueuse, dans laquelle nous étions nous-mêmes, sans peurs, sans craintes, sans jugement, sans reproches. Juste un immense respect, et la sérénité du constat. Et nous avons conclu que nous étions fiers d'avoir vécu de si beaux moments et d'avoir su nous dire les choses, et je crois qu'une belle amitié pourra naître dans quelque temps, nous en sommes d'accord tous les deux.
Que tirer de cette relation ? énormément de choses positives, mêmes si elle est terminée aujourd'hui. D'abord la grande sérénité, je ne me suis pas senti envahi par un fantôme comme j'ai pu l'être il y a un an lorsque j'ai rencontré une autre personne et où je ne pensais qu'à mon ex. Clairement cette fois j'étais là, dans le présent. Bien sur qu'il m'est arrivé de penser à mon ex, mais ce n'était pas envahissant, ça ne m'a pas empêché d'avancer, de vivre cette relation nouvelle au jour le jour, sans pression, sans attendus, juste en me laissant porter et en étant ouvert à l'autre et à moi.

Et pourtant.... et pourtant mon ex a refait surface. Je n'avais plus de contact avec elle depuis septembre, et un après midi un peu avant les fêtes elle m'a envoyé un mail pour prendre de mes nouvelles, en évoquant aussi des souvenirs. Je lui ai répondu gentiment que je préférais une conversation téléphonique, et nous nous sommes appelés. Une discussion joyeuse, détendue, au cours de laquelle elle m'a raconté tout ce qu'elle avait fait pendant ces mois, et dont elle était fière. J'étais heureux de l'entendre dire qu'elle était fière d'elle, et heureuse.
Quelques échanges pour les fêtes, à son initiative, à mon initiative, des échanges équilibrés. Des souvenirs, des allusions parfois coquines, et puis elle m'a dit qu'après la période de déménagement, de travaux, elle en était à l'époque des décisions. Je sais ce que ça signifie...
Alors je lui ai simplement dit de faire son chemin pour elle, sereinement. Que l'époque des choix pouvait aussi être une belle période de la vie, à partir du moment où l'on s'écoute soi-même, où l'on prend des décisions en accord avec ce que l'on désire profondément, en laissant poliment de côté les pensées, les "oui mais" et les "et si "dont le métier est de venir nous faire des films catastrophe et nous faire dévier de ce que l'on souhaite vraiment. Je lui ai demandé la raison de cette reprise de contact. Elle m'a dit qu'elle voulait me dire qu'elle était heureuse et fière, et aussi que des choses lui manquaient. Je n'ai surtout pas épilogué, chercher à savoir quoi, qui, quand. Je n'en avais pas envie, pas le besoin. Je lui ai dit que je la respectais, et qu'elle fasse ce qui est bon pour elle.
Depuis, nous avons quelques échanges de temps en temps, un coup de fil, toujours joyeux, toujours avec des souvenirs. Jamais nous ne revenons sur les difficultés du passé. Il n'y a pas de demande de ma part d'un rendez-vous, je la laisse faire, je n'attends rien. Même si bien entendu au fond de moi j'ai toujours quelque part une envie de voir, de voir ce qui serait possible après presque un an et demi de séparation. j'ai envie de voir ce que nous sommes devenus tous les deux.
Je ressens toujours un putain de lien qui nous fait nous sentir bien quand nous nous contactons. Et je dis nous car je ressens aussi dans sa voix, dans ses paroles, qu'elle se sent bien quand nous nous téléphonons.

J'entends d'ici les "elle joue avec toi", les "il n'y a rien de concret", les "tu vois que tu n'es pas détaché, que tu n'as pas tourné la page etc..." J'ai lu d'ailleurs sur le forum des interventions que je trouve bien péremptoires, voire blessantes parfois pour les intervenants. Je suis le premier parfois en lisant les histoires à ressentir au travers des écrits des phases de la miennes, et du coup d'avoir envie de mettre un grand coup de pied au cul à la personne qui est paumée devant son clavier. Un peu comme si inconsciemment je me punissais d'avoir agi comme un con à l'époque, aveuglé, empêtré dans mon histoire, et j'ai la furieuse envie d'en mettre plein la poire de l'autre qui vient plutôt chercher du soutien et une écoute, que des solutions clé en main même s'il demande des solutions clé en main (c'est parfois compliqué d'oser exprimer une demande de soutien... l'égo, la panique etc....).
Mais chaque histoire est différente, chaque personne est différente, et je préfère lire ou écrire sur le forum des mots d'empathie et de compassion, que parfois des mots durs même s'ils ne sont évidemment pas dits avec intention de blesser. Je pense sincèrement que parfois il convient un instant de se mettre à la place de celui ou celle qui écrit, et qui n'a besoin de rien d'autre que simplement une oreille, même si parfois il dit des "énormités " qui nous font juste bondir. Je conçois qu'avec les mois et les mois sur le forum, à force de lire souvent les mêmes histoires (en apparence), souvent vécues d'ailleurs par des très jeunes qui pour le coup sont vraiment paumés, on a tendance à peut-être s'aigrir un peu. C'est humain. C'est un constat, il n'y a pas de reproche de ma part pour quiconque, nous faisons tous ici de notre mieux, mais parfois je pense qu'il est sage de prendre un peu de recul. Parenthèse fermée.

Pour en revenir à mon histoire, j'apprends mois après mois que nous sommes tous différents, et que nous avons tous notre propre logique. Celle de mon ex, c'est la sienne, elle fait son chemin comme elle l'entend. Alors oui, vu de l'extérieur, à commencer par moi-même, ça peut paraître égoïste de sa part. Mais quand on se reconstruit on pense avant tout à soi, et c’est bien normal (c'est même ce que l'on préconise à tous les largués). Mon ex avait énormément de choses du passé à poser, elle le fait étape après étape, mois après mois. Elle me recontacte à la fin de chaque étape, et passe à la suivante. Non je ne cherche pas vraiment à l'excuser, à tout expliquer dans un mode qui m'arrange (même si parfois ça peut m'arriver, on n'est pas parfaits nous les humains) mais je me mets à sa place, en essayant de comprendre sa logique, et de l'accepter pour ce qu'elle est: différente de la mienne.
Alors c'est un truc sans fin c'est ça ? elle vient sonder le terrain voir si je suis toujours dispo ? si doudou ou chien chien vient donner la papatte ? certains le verront comme ça, car ils trouveront cette logique inacceptable pour eux. C'est leur droit. Je trouvais cette logique inacceptable, et j'en souffrais (je souffrais aussi pour d'autres raisons que ces mois et ces mois m'ont permis de poser). Depuis des mois et des mois, j'ai commencé à comprendre cette logique, et aussi à me détacher en ce sens que je n'attends plus le retour du navire passivement, en pleurant sur la jetée.
Cette relation de quelques mois que j'ai vécue récemment m'a montré que je pouvais vivre sans mon ex, passer des moments superbes. Cette relation n'a pas eu de suite "ah mais bien sur c'était un pansement, cherche pas". N'empêche qu'aujourd'hui je suis serein, j'ai parfois des rêves qui me viennent, des rêves d'avenir. Mais ces rêves me permettent d'avancer, et je préfère ces rêves que ruminer le passé en me demandant ce que j'aurais du faire il y a un an et demi quand elle est partie en m'embrassant et en me disant son amour.
J'ai tourné la page que je voulais tourner, celle de mes boulets anciens, ces peurs de l'abandon, ce manque de confiance, d'amour de moi-même. Aujourd'hui clairement dans mon esprit je n'ai plus de pages à tourner, mais des pages à écrire.
Ce qui se passera dans les semaines ou les mois qui viennent, je n'en sais rien. Peut-être qu'elle me dira ses choix, ce qu'elle désire, peut-être qu'elle ne me le dira jamais. Mais à quoi bon finalement s'inquiéter pour ça ? Je préfère vivre tranquillement, être heureux quand vient un petit message et y répondre gentiment sans pression. Je sais désormais que je peux vivre sans elle, pour moi. Faire éventuellement de nouvelles rencontres, qui donneront ce qu'elles donneront. Ou bien la retrouver un jour, fière de ce qu'elle est, fière de ses choix, qui seront ce qu'ils seront.
Je sais désormais ce que je veux. Je souhaite construire une vie à deux avec une femme qui sait ce qu'elle veut, et qui m'aime pour ce que je suis, un être humain loin d'être parfait, avec mes qualités et mes défauts. Et surtout, surtout, faire de mon mieux jour après jour pour être heureux, et non pas faire ce que je peux pour ne pas souffrir. La nuance peut paraître subtile, mais elle est énorme. Cette femme ça pourra être elle, ou une autre.
Quoi qu'il arrive et quoi qu'elle décide, je crois qu'au plus profond de moi même, je ne souhaite qu'une seule chose pour elle, c'est qu'elle soit heureuse et fière d'elle. Avec moi, ou pas.
Advienne que pourra, la boucle est à nouveau ouverte...
Amitiés à tous, et plein d'affection pour mes chers amis Dupont que j'ai hâte de revoir :twisted:
Modifié par etpourtant
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir etpourtant

" Je sais désormais ce que je veux. Je souhaite construire une vie à deux avec une femme qui sait ce qu'elle veut, et qui m'aime pour ce que je suis, un être humain loin d'être parfait, avec mes qualités et mes défauts. Et surtout, surtout, faire de mon mieux jour après jour pour être heureux, et non pas faire ce que je peux pour ne pas souffrir. La nuance peut paraître subtile, mais elle est énorme. "

Je te souhaite sincèrement de trouver cette femme - et que cette femme te trouve. J'aime ton avant dernière phrase, que je comprend ainsi : vivre pleinement, plutôt que de se protéger à l'excès.

Belle continuation à toi
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote]vivre pleinement, plutôt que de se protéger à l'excès.[/quote] Exactement, et c'est certainement le plus difficile. Quand on a été blessé, la première chose que l'on cherche c'est à se protéger, et c'est humain. On met des barrières, pour éviter à tout prix de souffrir. Et les relations suivantes sont souvent empêchées par ces barrières.
On entend souvent des "je sais ce que je ne veux plus". Elle est là la protection...
Alors il faut faire ce chemin, qui consiste à laisser le passé là où il est, et arriver à remercier le passé de nous avoir fait grandir, mûrir. Pas facile, mais tellement beau !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah c'est intéressant tiens ta façon de ressentir cette phrase " je sais ce que je ne veux plus "... pour moi -" je sais ce que je veux " empêche justement de se laisser surprendre par la vie... puisque je la ressens comme être absolument fixée sur quelque chose de précis... merci, tu vas me faire me questionner...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On est là pour ça, se questionner. On a toute la vie pour ça ;) C'est vrai que le "je sais ce que je veux" peut paraître réducteur. Mais je l'entends plutôt par "j'ai appris à écouter ce que me dit le fin fond de mon moi le plus profond". Du coup je sais ce qui est bon pour moi pour être en accord avec moi, et jour après jour j'essaie d'emprunter la voie qui me mène vers ce que je désire le plus profondément. En tous cas loin des pensées qui me font agir bien souvent à l'opposé de ce que je désire profondément, avec le résultat que l'on sait: je ne suis qu'une merde, je fais n'importe quoi, je serais bien mieux seul, tiens...
Qu'en penses-tu ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait cela revient à apprendre à s'aimer soi-même, à se connaître vraiment, et à exprimer ses besoins. Ce qui est difficile c'est de l'entendre cette petite voix au fond de nous même, noyée dans les pensées et les jugements. C'est cette voix qui a été étouffée par des années de vie, de croyances, de jugements à l'emporte pièce, de "il faut, il ne faut pas". C'est cette voix qui est pourtant notre fondement profond, notre être. Et un jour, quand on prend conscience de cette voix (et dans mon cas c'est clairement cette rupture qui m'a mis le déclic), on commence à s'écouter, à ressentir les choses bien plus profondément. Et là on trace sa voie. La vie va toujours faire des vagues, il y aura des hauts et des bas, mais cette voix sera toujours là. Il ne tient qu'à nous de l'écouter pour reprendre la barre et garder le cap. Et ce cap c'est la réponse à tous les instants à la question "comment je me sens quand je fais ça".
Et là j'ai juste un grand merci à dire à mon passé qui m'a un jour pété à la gueule. Merci à ces moments de souffrance innommables. Merci à ces larmes, merci à cette petite voix que j'aime à appeler "ma bonne étoile".
Je crois aussi que c'est pour ça que chacun a sa logique, sa manière de faire les choses. Car chacun suit un chemin complexe, fait de coups de barre d'un côté et de l'autre, selon l'influence qu'ont la petite voix et les pensées. C'est pour ça que vue de l'extérieur la logique de l'autre peut paraître complètement à la ramasse, biscornue, égoïste etc... Mais elle est ce qu'elle est. On n'est pas obligé de l'accepter, si au fond de soi on sent qu'elle ne nous convient pas. Mais c'est compliqué car il faut répondre à la question "pourquoi ça ne nous convient pas ?". Est ce que c'est parce que ce chemin de l'autre éveille en nous des peurs, des manques, des pensées, ou est-ce que profondément au fond de soi cela ne nous convient pas ? C'est hyper important de savoir répondre à cette question. Parce que derrière des décisions, des choix vont venir. Si on n'entend pas son moi profond, les choix seront inévitablement dictés par les pensées... surtout surtout faire un choix pour ne pas souffrir... dommage...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour micka, cet état d'esprit vient tout doucement, et surtout surtout sans forcer. Tant que je me jugeais d'être mal, en me disant que je n'étais pas capable de tourner la page, que ces pensées que j'avais étaient une faiblesse, je n'avançais pas. Le jour où j'ai commencé à accepter mes pensées, à les laisser être là, même si elles prenaient beaucoup de place dans ma journée, ça a été une libération.
Aujourd'hui encore bien sûr que je pense à elle, et souvent d'ailleurs. Et ces contacts que nous avons n'y sont pas étrangers. Mais il n'y a pas de douleur, pas de manque. Il y a une envie, une vraie envie de voir, de construire. Mais finalement si cette situation n'aboutit à rien de concret, je me sentirai droit dans mes bottes, car j'aurai été au bout en pleine conscience, et non pas poussé en avant par des manques et des peurs.
Laisser faire les pensées, accepter leur présence, les regarder venir, être et passer. Car elles passent, elles ne sont pas réelles.
Tu connais cet état d'esprit donc il va revenir. Forcément. Et je te le souhaite le plus vite possible !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[quote=etpourtant post_id=1226836 time=1485910200 user_id=35809] En fait cela revient à apprendre à s'aimer soi-même, à se connaître vraiment, et à exprimer ses besoins. Ce qui est difficile c'est de l'entendre cette petite voix au fond de nous même, noyée dans les pensées et les jugements. C'est cette voix qui a été étouffée par des années de vie, de croyances, de jugements à l'emporte pièce, de "il faut, il ne faut pas". C'est cette voix qui est pourtant notre fondement profond, notre être. Et un jour, quand on prend conscience de cette voix (et dans mon cas c'est clairement cette rupture qui m'a mis le déclic), on commence à s'écouter, à ressentir les choses bien plus profondément. Et là on trace sa voie. La vie va toujours faire des vagues, il y aura des hauts et des bas, mais cette voix sera toujours là. Il ne tient qu'à nous de l'écouter pour reprendre la barre et garder le cap. Et ce cap c'est la réponse à tous les instants à la question "comment je me sens quand je fais ça".
Et là j'ai juste un grand merci à dire à mon passé qui m'a un jour pété à la gueule. Merci à ces moments de souffrance innommables. Merci à ces larmes, merci à cette petite voix que j'aime à appeler "ma bonne étoile".
Je crois aussi que c'est pour ça que chacun a sa logique, sa manière de faire les choses. Car chacun suit un chemin complexe, fait de coups de barre d'un côté et de l'autre, selon l'influence qu'ont la petite voix et les pensées. C'est pour ça que vue de l'extérieur la logique de l'autre peut paraître complètement à la ramasse, biscornue, égoïste etc... Mais elle est ce qu'elle est. On n'est pas obligé de l'accepter, si au fond de soi on sent qu'elle ne nous convient pas. Mais c'est compliqué car il faut répondre à la question "pourquoi ça ne nous convient pas ?". Est ce que c'est parce que ce chemin de l'autre éveille en nous des peurs, des manques, des pensées, ou est-ce que profondément au fond de soi cela ne nous convient pas ? C'est hyper important de savoir répondre à cette question. Parce que derrière des décisions, des choix vont venir. Si on n'entend pas son moi profond, les choix seront inévitablement dictés par les pensées... surtout surtout faire un choix pour ne pas souffrir... dommage... [/quote]
Bonsoir etpourtant

Depuis la Nuit où tu as écris ce texte - je suis en parfaite adéquation avec la première partie - je pense pas mal à la seconde... Pour être précise, aux réponses des deux questions qui reviennent souvent dans la vie... Je pense que " les pensées " sont nécessaires également... je pense qu'elles protègent ce moi de ce moment M qui doit faire le choix et qui, à ce moment M, n'est pas prêt à entendre " sa bonne étoile "... pour d'obscures raisons parfois, et que d'une certaine façon, c'est aussi s'accepter tel que l'on est à ce moment M, pas encore " fort " à l'idée de " vivre pleinement "... ça me paraît important d'écouter ce moi là... j'y vois une façon de prendre soin de soi également... et d'apprendre. Aussi.

Voilà. J'espère avoir été claire ^^
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 8 mois après...
Bonsoir à tous,

De l'eau a coulé sous les ponts, encore des mois et des mois... Et puis elle m'a recontacté en mai, et puis nous avons parlé, et puis nous nous sommes revus en juillet... revus plusieurs fois, dans des moments toujours aussi magnifiques... Des rires, des contacts, tout ce que nous aimons tous les deux...
L'été, les soirées chaudes et belles, à se promener en forêt, à se rapprocher ?
Et pourtant, en mars (lors du précédant épisode...) elle m'avait dit qu'elle ne pouvait me donner que de l'amitié, car elle avait peur du passé et de ses déceptions, et je lui avais dit que je ne voulais pas de cette amitié, que je ne pouvais pas, tant que j'avais des sentiments pour elle... et nous étions repartis sans un mot, mais avec une porte ouverte. Le fameux "qui sait...", celui qui dit tout et rien, celui qui laisse la place à l'interprétation, celui qui envoie la balle dans le camp de l'autre, sans ne rien lui dire...Et elle a rouvert cette porte, en me disant que si elle n'avait pas réfléchi à ce que nous nous étions dit en mars, elle ne m'aurait pas recontacté. Et bien sûr, la porte de l'espoir s'est rouverte en moi...
Parce que je voulais voir, voir jusqu'au bout.

Alors ce furent de beaux moments, et puis, doucement... le silence est revenu... Je rompais ce silence, et de plus en plus les contacts n'étaient qu'à mon initiative, et aux propositions de nous revoir, les joyeuses réponses ont fait place à des "on verra, on en reparle"... Il me faisait moins mal qu'avant ce silence, parce que je le connaissais... depuis deux ans il allait et venait, sans un mot, sans au revoir, et l'élastique se retendait jusqu'au prochain contact...

J'ai cessé de la contacter, et une semaine après elle m'a appelé, pour prendre de mes nouvelles. Il n'y avait plus de propositions pour se voir, simplement une discussion de choses et d'autres, du quotidien. Un quotidien qu'elle disait chargé, pas de temps... Je la sentais gênée, un peu triste, il n'y a pas eu de proposition de ma part pour se voir, ni de la sienne.

Je l'ai appelée la semaine dernière, et les mots se sont fait distants. Alors je lui ai dit qu'à ce rythme on n'était pas prêts de se revoir. Et elle m'a dit la même chose qu'en mars: "j'ai hésité entre amitié et amour, et j'ai choisi l'amitié pour ne pas revenir sur le passé".

Alors j'ai pour la première fois, sans animosité, tranquillement, fait ce que la petite voix au fond de moi que je refoulais depuis si longtemps me disait de faire, et je lui ai dit que je prenais acte de sa décision, et que du coup nous ne nous reverrions pas, parce que ma démarche n'était pas pour tisser une relation d'amitié, mais pour voir si le temps avait fait du passé une force que nous pourrions mettre à profit pour voir si du petit morceau de racine qui restait encore vivant, il pouvait sortir une pousse, puis peut-être une belle plante, différente de la première. Je lui ai demandé de ne plus me recontacter à l'avenir, pour m'en aller vers d'autres horizons, maintenant que j'étais arrivé au bout du bout.

Et, en quelques mots, je l'ai remerciée pour tout ce que nous avions vécu de beau et de fort, en lui disant que je ne l'oublierai pas, que tout ce que j’ai vécu de difficile aussi pendant ces deux années avait contribué à faire de moi quelqu'un d'autre, et, dans le calme, dans un moment sérieux et respectueux, sans "peut-être" ni "qui sait ? ", nous nous sommes salués, et la porte s'est refermée. Et j'ai raccroché.

Voilà, il n'y a pas de tristesse, juste une histoire terminée, accomplie. Avec des souvenirs, un immense respect, et le constat que j'étais arrivé au bout de ce chemin.

Un vide dans mon esprit, un immense vide, un vide heureux comme un ciel étoilé. Un vide ? non, un espace, un univers de paix, dans lequel me reste l'image d'un visage qui s'est figé, comme une photo en noir et blanc d'un autre âge, d'une époque révolue, difficile, belle et riche à la fois. Une image, un portrait, un tableau, qui se tient désormais dans mon esprit derrière moi, sur ma droite, comme une planète qui a traversé mon ciel de près et de loin pendant trois ans, et qui est partie doucement se coucher sous l'horizon nord ouest.

Avec le recul, avec tout ce temps, ces maux, ces joies, ces pensées, ces larmes, ces espoirs, je n'ai pas de regrets, bien au contraire. Pendant ces trois années de ma vie, j'ai franchi des cols, des abîmes, des déserts, des forêts luxuriantes, des fleuves en furie, des océans et des glaciers. j'ai parcouru le monde des émotions et des pensées.
Je crois que du haut de mes cinquante balais désormais révolus, j'avais encore énormément de choses à apprendre de la vie, à régler aussi avec moi-même.
J'ai découvert au cours de ces long mois des amis, des vrais, ceux avec qui j'ai passé des heures et des heures au téléphone, à essayer de comprendre, à échanger, à vider mon sac, à entendre, à comparer avec leurs propres expériences. Et puis j'en ai aussi laissé partir d'autres, en apprenant à m'écouter, à ressentir ce qui est bon pour moi et ce qui ne l'est pas.
Merci à celles et ceux qui étaient là, sans rien demander, juste avec une oreille pour écouter et une épaule pour poser ma tête quand elle devenait lourde. Et parfois avec un pied pour me botter le cul quand il le fallait.
Désormais je me sens libre et heureux, heureux de vivre, heureux de ressentir, heureux de partager, heureux aussi d'avoir dans un coin de ma mémoire ce portrait de celle que j'ai aimée, et qui désormais est entrée dans la douceur et le respect, dans mon passé.

The end.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir pierrex, je te remercie, ça me touche.
Maintenant, je crois que ce récit avec ses allers et retours, c'est finalement le récit d'une acceptation, d'une tranche de vie dans laquelle on prend conscience d'énormément de choses, sur soi.
Quelque part je devais traverser cette épreuve, elle m'a énormément appris, énormément stabilisé aussi, dans mes émotions, dans mes relations, et, tu vois, il n'y a pas d'âge pour ça...
Je te souhaite plein de courage, il en faut, mais finalement, à un moment donné, il arrive tout seul. La vie est bien faite, mais il faut l'écouter :)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour et belle analyse

Je crois qu'on arrive tous à la même conclusion lors de ce genre de période...
Alors j'avoue qu'il est bien plus facile lorsqu'on a du vécu derrière soi de pouvoir clarifier bien des points, sur nous, sur notre rapport à la vie et aux autres... c'est de l'expérience et cela fait ce que nous sommes aujourd'hui ...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...