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[mise à jour mai 2019] et pourtant.... nous sommes amis !


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Bonjour à tous,

Quelques lignes de présentation d'abord, je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol: , qui a beaucoup lu sur ce forum suite à une rupture douloureuse et à rebondissements. Une rencontre quelques années après la fin d'une histoire longue avec enfants, un bonheur immense avec une personne formidable, une complicité, bref, tout pour que ce soit beau. Mais... des difficultés des deux côtés, plusieurs séparations, breaks et autres, de nombreuses tentatives de ma part pour la raisonner, pour influencer sa décision de partir, une période affreuse de souffrances, de déni de la rupture, de remise en question également. Il m'a fallu des mois pour me demander ce qui se passait, pour comprendre une attitude très en demande de ma part, étouffante même, pour me rassurer et exister. Et aussi pour comprendre ses "torts".
Ensuite pas mal de séances avec un psy formidable qui a mis le doigt sur un traumatisme bénin de l'enfance mais qui a conditionné ma vie toute entière, créant une peur de l'abandon, un manque d'amour et de confiance en moi-même. Petit à petit j'apprends à voler de mes propres ailes et à m'aimer, pas facile mais passionnant...

Pendant des mois je me suis forcé au silence, avec juste un message pour un anniversaire ou une fête, pas de réponses autre que des réponses polies. Alors j'ai compris que c'était fini, qu'elle était passée à autre chose et que je n'avais pas le choix que de faire pareil... que la vie devait continuer pour moi et moi seul, et que l'avenir sera ce qu'il sera...

Dur, très dur, des pensées, des ruminations, et en essayant de comprendre ce qui se passait en moi, je suis tombé sur ce forum qui porte bien mal son nom... mais qui regorge de témoignages, d'entraide magnifique. Et je lisais, je relisais les témoignages, et de jour en jour j'avançais dans l'idée que je ne pouvais pas influencer l'autre, et surtout que le respect passait par le respect de sa décision de mettre un terme à la relation. M'aimer moi-même et la laisser partir.

Et puis récemment j'ai eu une sorte de déclic, la sérénité est revenue, un soulagement. Elle reste bien sur dans mes pensées, mais je n'ai plus de boule au ventre, il me reste des souvenirs magnifiques d'un vrai bonheur qui était partagé, mais la souffrance a brutalement disparu, ça y est, elle est partie définitivement de mon esprit.

Ce témoignage pour vous dire d'abord merci, merci à toutes celles et ceux qui prennent de leur temps pour soutenir les "largués". C'est immense vous savez ! Grâce à vous, il m'a été possible de sortir du déni, pour sortir du "c'est la femme de ma vie, je ne peux pas la laisser partir, je dois faire n'importe quoi pour la retrouver".

Oh oui je suis passé par toutes les phases, les "interdits", la fuite en avant vers d'autres horizons (qui bien sur ne change rien à la situation), le coucou suisse de la boule au ventre et de l'envie d'envoyer un message qui sonne toutes les heures du jour et de la nuit, le "gonflage" des copains qui n'en pouvaient plus de m'entendre ruminer, les raisonnement mathématiques et logiques dans ma pauvre tête qui n'en pouvait plus... Et puis voilà, un beau jour sans trop savoir pourquoi on se réveille serein, on revoit en souvenir le visage de celle que l'on a aimé si fort. On ressent du respect pour la personne qu'elle est, on ressent de la satisfaction d'avoir vécu de si beaux moments, on la remercierait presque de nous avoir ouvert les yeux sur nos propres difficultés. On ne ressent plus rien d'autre qu'une époque révolue, une mission accomplie, une immense satisfaction de s'être trouvé soi-même, d'avoir posé ses casseroles, et de se dire que putain la vie est belle, mais pour une fois sans se forcer, en le ressentant vraiment au fond de ses tripes.

Et pourtant, oui c'était possible de tourner la page ! Oui on en bave, oui c'est dur, oui on pleure, oui on dérape, oui on se met minable, mais on se relève un beau jour ! Et qu'il est beau ce jour là !

Merci encore à tous, votre aide m'a été précieuse, pussiez vous continuer longtemps avec votre humanité, votre tact et aussi vos coups de pieds aux fesses judicieusement placés à aider des âmes en peines à relever la tête !
Modifié par etpourtant
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Salut etpourtant!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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Merci à toi ! Il a été dur, très dur d'en arriver là, je ne pensais pas y arriver, sincèrement, tant que je restais dans le déni, dans la logique du "ce n'est pas possible, elle ne peut pas partir comme ça, je vais la récupérer, je l'aime trop " etc... Tant que je n'avais pas compris que je n'ai aucun contrôle de ce qui se passe dans la tête de l'autre, et surtout tant que je n'avais pas fait la démarche avec un professionnel de mettre des mots sur mes peurs, sur mes manques, et de lancer le processus de "traitement".
C'est très difficile d'y aller, car bien entendu nos peurs nous bloquent, nous disent "ça ne sert à rien d'aller voir un psy, c'est elle qui a des problèmes"...

Bref, j'encourage vraiment ceux qui n'arrivent pas à sortir de la spirale infernale du déni à aller consulter, car soi-même on ne peut rien faire à moins de s'appeler Bouddah ou d'être un surhomme. Les copains ça a ses limites car ils prennent forcément parti...

Et puis la roue finit par se débloquer et se remet à tourner sur des bases saines, celles de la confiance en soi. :)
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Juste un mot : OUAAA
Bravo d'en être arrivé quel exemple !
Je sais qu'un jour j'en serai,au même point que toi (même si,j'ai du mal à l'envisager surtout vu ma situation délicate)
J'ai beaucoup appris aussi et tes paroles je te l'avoue raisonne en moi !
Je pense retourner consulter moi aussi ! Quel bien ca m'avait fait ! Mais je n'en ai pas terminé apparemment !
Merci à toi et n'hésite pas à visualisé nos propre histoire pour toi aussi pourquoi pas nous donner un petit coup de pouce dans celle ci

Encore bravo et merci
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Je rejoins Tomcroft : Wow !
Merci pour ce magnifique témoignage qui met du baume au coeur.
Ca donne énormément d'espoir pour soi d'abord et pour la vie de manière générale.
J'ai un peu hâte d'arriver là où tu en es maintenant. Patience, patience... Mais la lumière ma parait déjà moins loin.
Merci
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Oui on a du mal à envisager, on a de l'espoir, on tourne en rond, ça en devient insupportable. Et le pire c'est de refouler, de se forcer à ne pas penser. A un moment donné, on finit par accepter cet état, se dire: allez pleure mon gars, tu pisseras moins ! Et on chiale comme une madeleine, sans vraiment savoir pourquoi d'ailleurs. Et on ne se juge pas genre un grand garçon de 50 balais qui pleure, non mais elle est où la fierté là ? Et puis on laisse venir les pensées, on se dit "allez t'as envie de te faire un film ? ben vas-y mon grand, imagine qu'elle va t'appeler demain matin en pleurs, et que vous allez vous marier la semaine prochaine, tous les deux en larmes, la famille, les amis aussi ...". Et pendant le film (oh qu'il est beau le film, de la grande romance hollywoodesque) d'un seul coup on se met à penser à autre chose, et on s'en rend compte "ah ben tiens le film a déraillé là, je suis en train de penser à mes prochaines vacances ou à ma tante Agathe".

Avec le recul ce qui a été le plus important finalement c'est de m'écouter, de laisser libre cours aux fantasmes, aux films, à la colère (punaise ce que je me la suis insultée dans ma caboche, elle a du avoir les oreilles qui sifflaient...), et de ne pas se juger. Non je ne suis pas une sombre lavette, non je ne suis pas parano schizo démentiel, je suis juste moi-même, j'ai pris un coup derrière les étiquettes et j'ai le droit d'avoir mal.

Alors il y a des moments où on se dit aussi "eh chef, d'accord t'as le droit d'avoir mal mais va pas falloir que ça dure toute la vie hein", et là tu te dis: ah un juge vient d'entrer en action en moi, il est là celui là parce qu'il fait partie de ma peur, il essaie de me dire qu'il faut que je passe à l'action sinon je vais mourir de chagrin, et un autre petit malin en moi me dit "prends ton téléphone, et appelle la, dis lui que tu es devenu tout beau tout propres, que tu l'aimes et c'est sur elle va fondre"... Et à partir du moment où j'ai débusqué le juge et le petit malin, comme par enchantement il s'écrasent mollement et je reprends le sourire. Je ne me suis pas forcé à ne pas penser, mais j'ai écouté en moi ces voix qui parlent et me disent en gros de faire le contraire de ce que je veux au plus profond de moi: la paix. Et quand on apprend à les reconnaître ces voix, elles se taisent d'elles mêmes, c'est un peu ça la magie.

En gros je m'observe, je m'écoute, et je laisse s'épancher la douleur. Et elle s'en va doucement, comme la belle s'en est allée faire sa vie je ne sais où, avec qui elle veut.

Je ne dis pas que je ne la reverrai pas, je ne l'attends pas, si un jour on doit se revoir, je suis certain d'une chose, c'est que j'aurai grandi, enrichi par cette expérience. Si elle a grandi aussi tant mieux pour elle et on verra bien, sinon ben on se dira bonjour ça va et ça n'ira pas plus loin. Et puis peut-être que d'ici là nos vies auront pris des chemins différents, je ne le sais pas, et je m'en fous un peu finalement.

Alors je fais mon fort là, mais parfois le soir une petite bluesette vient sonner à la porte. Je l'accueille, je le laisse faire son numéro, et je la laisse partir, comme elle est venue. Ça fait partie de la vie d'avoir des coups de blues, faut juste savoir que ce ne sont que des coups de blues :)

Courage les jeunes, après le zig il y a toujours un zag :) il faut le laisser venir :)
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Et bas dis donc !

Tu apporte ça avec tellement de philosophie que ca en est presque déconcertant
Un grand respect a toi en tout cas.

De toute évidence, tu as reussir a franchir le pas, mais tu ne ferme pas les portes et ca je trouve ca geniale.
Tu ne te dis pas : plus jamais je veux la voir ou on se remettre ensemble. NON
Tu dis peut etre ... et ca c'est grand

Je suis dans la situation ou elle doit partir pour ses etudes 2ans au Pays-Bas et je suis pour le moment dans un espoir somme toute malsain.
Mais quoi que je dise, cette situation m'a fait grandir, cette rupture m'a fait grandir.

Et comme tu dis on verra ... Ce que nous apporte la vie

Pour moi le plus important c'est de se redecouvrir. De se dire pourquoi ca n'a pas fonctionné quelles sont mes fautes et merde je suis quelqu'un de bien je vais surmonter ca et devenir meilleur
Par par esprit de vengeance, tu as raison, mais pour soi.
Certe il y a au debut toujours ce petit malin dans la tete qui te dit "montre lui comme tu as evolué et grandis ca l'a fera revenir" mais il faut le laisser parler et ne pas agir. Agir oui mais pour soi meme

Merci encore de tes paroles qui ne me font que du bien en ce jour tres difficile.
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Oui tu as de l'espoir, non, il n'est pas malsain, il est là et il a le droit d'être là.

Se demander pourquoi ça n'a pas fonctionné ? mhmmm gaffe, au début on a tendance à se dire que les problèmes viennent de l'autre, et puis basculement, on a enfin compris, c'est de notre faute... pas plus avancé tant qu'on parle de faute.

J'ai écrit des dizaines de lettres pour lui expliquer en quoi j'étais en faute, quelle était ma part de responsabilité. des lettres que je n'ai jamais envoyées, mais au bout d'un moment avec le recul, je me suis dit "mais regarde ce que tu écris, tu justifies, et tu écris pour qu'elle se dise: ah oui il a raison, allez, on efface tout et on recommence". Parce que tant que dans ton esprit tu cherches à justifier quoi que ce soit, tu tournes en rond. On peut comprendre d'où vient la rupture, mais pour soi, et tant qu'on reste dans l'optique de comprendre pour montrer à l'autre qu'on va mieux, c'est de l'énergie bouffée pour rien. Parce que la motivation de ces justifications c'est la reconquête, et pas la reconstruction de soi.
Au début j'ai envoyé une lettre, une seule, et bien tournée comme il faut, un truc magique comme on dit dans le marketing... la réponse a été évidemment: "content que tu ailles mieux, que tu aies compris, moi je n'en suis pas encore là", et là BIM, retour à la case départ....
Mais ça fait partie du processus je dirais. Et j'ai accepté d'écrire les lettres suivantes et ne pas les envoyer parce que ça me vidait l'esprit quelque part. Et puis un jour j'en ai eu marre d'écrire toujours la même chose mais dit autrement, et je n'ai plus écrit.

Mais je comprends et j’entends l'impatience, parce que je crois en plus qu'on nous bassine trop avec "récupérer mon ex"... C'est comme au loto, c'est certain que 100% des gagnants ont tenté leur chance....

Aujourd'hui bien sur que j'ai des sentiments pour elle, je ne peux pas zapper comme ça des moments d'immense bonheur. Je ne refoule pas ces sentiments, et elle en a encore probablement pour moi aussi. Mais voilà, ces sentiments sont en moi, je les accepte, ils ne me servent plus qu' à sourire quand je revois ces moments de beauté, plutôt qu'à pleurer.

Et je ne sais pas pour vous, mais perso je préfère sourire que pleurer... :)
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En effet tu as raison ENCORE une fois ;)

Mais pour l'instatn je crois que j'en ai besoin de cet espoir la ! J'ai besoin de me dire allé tu peux le faire.
Ca me bouste un peu malgres tout

Moi aussi je lui ai ecris une lettre sur le coup ! Je l'ai retravaillé apres. J'ai bien mis ce qu'il c'etait passé, tout mis en clair ! Ma part de responsabilité que j'assume pleinement ! Je lui ai meme donné cette lettre. Elle m'a remercié pour ca d'ailleurs (ce qui je dois dire m'a fait du bien)

Oui tu as raison, le fait de recupérer son ex ce n'est pas le principale !
Le truc c'est d'avancer pour soi ! D'aller de l'avant
La recuperation ne se fait pas en forcant, en insistant ! Elle se fait naturellement si elle se fait.

J'ai vecu des moments magique avec elle, des moments que je n'oublierai pas. Mais pour le moment les souvenirs me fond sourire au début et vite me rende triste. C'est normal c'est le début ... Ca ne fait qu' 1 semaine 1/2 apres tout. Ca prendra du temps comme tu le dis :)

Malgres tout j'essaye d'aller de l'avant, de travail mes erreurs pour moi me sentir mieux, pour moi me faire avancer.
Faire de nouvelles choses, decouvrir, changer ! Non pas changer je dirai plus evoluer.
Car toute rupture nous fait evoluer, nous fait grandir.

Et Oh combien j'ai besoin d'avancer la. Mais elle aussi. Besoin de vivre sa vie d'etudiante en etant "libre". Je m'en suis rendu compte.

Maintenant j'ai toutes les armes en mains, a moi de m'en servir de maniere intelligente :)
Ne pas la recuperer absoluement, ce n'est pas le but pour le moment.
Je souffre mais je ne veux pas retourner avec car les erreurs qu'on a faites ne sont pas encore resolu.

On verra ce que la vie nous reserve dans 1an, dans 2ans a son retour.
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1.5 semaines, laisse toi le temps de pleurer, laisse toi le temps d'être triste, laisse toi le temps ! Tu as tout le temps pour travailler sur toi, ça viendra tout seul. Tant que tu forces, ça reste superficiel en toi, mais il viendra un temps où tu vas aller en profondeur, naturellement, et ce temps est donné par l'éloignement.
Pour l'instant à chaud comme ça on voit ses erreurs comme des reproches que l'on se fait. Et tant qu'on est dans le reproche, on refoule ce que l'on est vraiment.
Oui tu vas évoluer, tu vas grandir, mais laisse le temps de la tristesse venir, il est aussi important que le temps de la reconstruction :)
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Oui j'en suis conscient il le faut, il faut ce moment de tristesse ! J'ai beaucoup pleuré semaine derniere, vraiment.
La je ne sais pas je n'y arrive ... Juste de la morosité,...
Et ce qui est difficile c'est que je suis obligé de la voir tout les vendredis soir a la danse (car nous faisons parti de la meme troupe de danseur)
CA c'est dure vraiment.
Je me reproche des choses, et je pense que c'est normal ! Ca va me permettre d'avancer !
Je commence deja a saoulé mes amis je m'en rend compte et c'est dure ... tres dure.
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Tu n'es pas obligé de la voir non ? tu peux zapper la danse quelques semaines non ?
Tu sais, moi aussi je la voyais car je savais où et quand elle allait faire ses courses, et puis un beau jour je me suis dit "eh merde, change d'horaire", mais ça a été dur, car immédiatement tous les arguments sont là pour que tes petits bonshommes dans ta tête prennent les commandes: ah mais je ne peux pas changer d'heure sinon il y a trop de monde, etc... eh oh les gars vous êtes sympa, mais je fais ce que je veux. Je sais ce que vous voulez: que je m'en remette une dose pour aller bien pendant trois jours parce que j'ai discuté 5 minutes avec elle et que j'ai fait celui qui était beau, fort, rayonnant, tout ça comme c'est écrit sur les sites spécialisés pour récupérer ceux qui sont au bout du rouleau d'avoir suivi les bons conseils.... Et moi ce que je veux c'est avancer, et si je décide de ne plus la voir parce que c'est bon pour moi, vos arguments vous vous les carrez profond.

Alors je ne sais pas dans quelle mesure tu peux zapper la danse ou changer d'horaire ou je ne sais quoi, mais fais le, sans dec. Ça va faire mal je te préviens, tu vas danser menu, chez toi, tu vas péter les boulons, chez toi, tu vas pênser qu'elle va penser que tu penses qu'elle pense que...... Alors oui elle peut penser que si tu ne viens plus c'est que tu es faible, les autres peuvent penser que... eh oh les juges, je vous vois venir... les autres et elle peuvent penser ce qu'ils veulent, c'est moi le maître ici, compris ?
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Alors je vais etre honnete avec toi ! La perspective de ne pas danser est tres dure pour moi !
Je ne peux pas changer d'horaire car c'est le cours de mon niveau avancé
Zappé la danse c'est aussi nefaste pour mon avenir qui y est consacré.
Donc plus difficle que de la voir c'est de ne pas aller danser ! C'est impensable pour moi ! Peut etre une fois genre cette semaine oui la c'est possbile, mais pas plus je ne pourrai pas.

Je sais que c'est difficile de la voir mais il ne reste que 3semaiens avant le spectacle je ne peux pas louper j'ai des obligations en tant que leader.

Bref j'aimerai ne plus la croiser mais la ca va etre difficile...
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Bonne nouvelle, j'ai un concours avec mon binome dimanche de la semaine prochaine donc je vais vraiment devoir danser danser danser xD
Bon je ne l'a verrai que vendredi mais je m'en fou en fait je suis tellement content de faire un concours ca va me donner un but et me faire tellement de bien :D
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A toi aussi je te souhaite plein de belles choses, et tu dis que tu vas mieux, et forcément de jour en jour tu vas mieux. Il n'y a pas de temps perdu, de hâte, de stress, c'est la vie. Mais elle est là la vie, et merde à la fin, on ne meurt pas d'une histoire d'amour belle qui se finit. Ca se saurait depuis le temps. Au contraire, on en sort grandi.
Je ne dis pas qu'aujourd'hui je suis prêt, fleur au fusil, à aller courir la gueuse. Ce n'est pas mon objectif, il n'y a pas d'objectif à avoir à ce niveau là. La vie fera ce qu'elle fera, et là tout de suite maintenant, plutôt que courir après la gueuse, je préfère m'en taper une bien fraîche avec un "z" à la place du "s" ;)
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Je suis dans le même état d'esprit que toi, il n'y a pas de temps perdu. Moi aussi, j'ai appris et compris beaucoup de choses sur moi-même donc que du positif ! Oui la vie fera ce qu'elle fera, ce n'est pas une finalité d'être deux. On doit pouvoir vivre seul et être bien avec soi-même avant tout ! Jamais trop tard pour comprendre, moi aussi je suis une jeune quinqua :-)
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  • 2 mois après...
Et pourtant... les mois et les mois ont passé, la vie a continué. Avec toujours énormément de travail sur soi, avec de la méditation, beaucoup de sorties, de nouveaux amis aussi (bises à eux au passage sous un pont).
Une sérénité de tous les jours, avec parfois quelques pensées, quelques moments de blues aussi. Mais le ciel est bleu dans mon esprit. Un sorte de sagesse, une vitalité qui m'était inconnue, un contact avec les autres que j'ai découvert, fait d'émotions, de sentiments, et pas fait uniquement de mots et de logique. Une vraie renaissance que je savoure jour après jour.

Alors je me suis posé la question de savoir ce que je ferais si elle me contactait un jour en me proposant une rencontre. pas facile à imaginer, on a tendance à idéaliser, ou à être méfiant. A se demander pourquoi elle nous recontacte, à se poser des questions sur nos sentiments, sur les siens. J'imagine un SMS qui tombe un matin, proposant une rencontre. Voilà comment je verrais la chose:
Si elle me recontacte un jour (et ça viendra d'elle, pas de moi), et qu'elle désire me voir, c'est à dire si elle pose un acte, et non pas un coucou virtuel par SMS, je répondrai présent. On se fera une balade tranquille au bord d'un lac, peut être un peu sur la réserve au début, et puis on se détendra, en s'asseyant dans l'herbe, en riant, en évoquant aussi de bons souvenirs, un petit restau sympa, avec beaucoup de rires et d'émotions non dissimulées, et on terminera la soirée par une discussion tranquille, sans effusion, sans larmes, sans plans sur la comète. On parlera de nous, de cette communication qui était difficile dans le passé à cause de nos peurs respectives. Je verrai ce qu'elle est devenue, elle verra peut-être qui je suis devenu. Et on repartira chacun de notre côté, avec une belle soirée en tête, sans promesses. Juste tranquilles, heureux de passer un beau moment de complicité ensemble, avec des petits moments un peu les yeux qui brillent, des allusions parfois un peu coquines. Ce sera juste le moment de se revoir, après des mois et des mois à bosser chacun de notre côté sur nos vies. Je ne me poserai pas la question de savoir pourquoi elle m'a recontacté, c'est son affaire, pas la mienne. Et puis la vie reprendra son cours, sans films dans la tête, juste heureux d'avoir passé une belle soirée qui ressemblait fortement aux belles soirées que nous passions ensemble dans le passé, mais avec la discussion, la communication, et aussi le fait de désormais être ouvert aux émotions de l'autre. Et si je ressens des émotions positives, un changement aussi subtil soit-il, je resterai ouvert sans être en attente à une suite, et la suite sera ce qu'elle sera. Point.

Qu'en pensez-vous ? Ce message sms proposant une rencontre je l'ai reçu hier matin, et ce que je vous ai décrit ci dessus, c'est ce qui s'est passé hier soir.
L'immense changement que je vois aujourd'hui, et ça s'est concrétisé, c'est que je suis d'un calme olympien, et pas complètement retourné comme ça pouvait se produire avant dès que j'avais un contact avec elle, aussi insignifiant soit-il. là il y a eu un acte, un moment réel, vrai. Bien sur que j'ai des pensées d'avenir qui passent, d'une suite favorable ou pas. Mais ces pensées restent au niveau où elles doivent être: des pensées qui ne sont pas la réalité. la réalité ce sont ces moments vécus au présent, ces moments de rire, ces yeux qui brillent, parfois un peu embués à l'évocation de certains souvenirs ou dans des discussions très profondes sur ce qui nous a manqué dans le passé. Qui vivra verra, hier soir la Lune se levait, toute belle et orange dans le ciel, les étoiles brillaient, il faisait bon, et nous étions tous les deux heureux de ce moment de présent simple, sans avoir besoin de parler, sans courir, sans parler d'avenir. Juste là, maintenant. Point.
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merci à toi ann25, beaucoup de bonheur oui, parce que l'instant était heureux. Pas de pression, c'était ça oui. Quand je suis allé la chercher, que j'ia refait le trajet vers chez elle, j'étais calme, je ne sentais même pas mon coeur battre à fond, je ne sentais pas cette sourde angoisse que je connaissais si bien avant quand on avait un échange.
J'ai vu, elle a vu. Nous avons clairement grandi tous les deux. Et c'est là quand on est face à face après tout ce temps que l'on sent ce qui a changé en nous-même, c'est incroyable. Il n'y a pas besoin de se forcer pour être calme, pour sourire. Parfois on sent de la réserve et encore un peu de distance bien normale chez l'autre, et aussi en soi, mais il n'y a plus d'angoisse quand on sent la réserve. il n'y a plus ces questions qui tournaient en boucle avant :"que pense-t-elle ? est-ce qu'elle va revenir , ". Non, il y a juste du présent, des rires. Tu sais à un moment j'avais l'impression de vivre un moment "habituel" avec elle, comme si rien ne s'était passé depuis 10 mois. Un moment juste bien, où tous les deux nous étions nous-mêmes.
Il n'y a pas de protection à mettre, il n'y a pas à se forcer à ne pas penser, à ne pas se faire de film. cette rencontre était peut-être la dernière, ou la première. Ce n'est pas le sujet finalement. Mais elle a eu lieu, et bien lieu.
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merci à toi. Au moment de partir, il faisait noir, nous étions dans le noir complet. Elle m'a serré dans ses bras plusieurs fois, nous nous sommes fait des bisous dans le cou, la main dans la main, et je suis reparti. Il n'y a pas eu autre chose et tant mieux finalement. Il n'y a pas eu de prise de rendez-vous ou autres, et c'est tant mieux finalement. Tu sais, j'ai du temps pour construire ce qui doit se construire si ça doit se construire, mais je n'ai plus de temps à perdre à flipper ou à mettre la pression ou à me la mettre. C'était le moment de se voir, et chacun de son côté de se faire une idée de l'autre, après tous ces mois sans se voir. Je n'attendais pas à ce qu'elle me dise quoi que ce soit de plus. Bien sur une petite voix dans ma tête me disait : "ah mais elle ne te dit pas qu'elle a envie de te revoir, vas-y, fonce, embrasse la, ça passe ou ça casse". Mais cette petite voix qui est celle qui m'a fait foncer et tout rater un certain nombre de fois je l'attendais au tournant, et quand elle est arrivée, je lui ai dit de bien sagement retourner là d'où elle était venue: de mon inconscient. Cette p'tite voix dans le passé me disait le lendemain de lui écrire un mail enflammé, en lui disant "non mais tu as vu comment nous étions bien hier soir ? allez zou en selle, on y retourne". Je la connais très bien cette petite voix, c'est sur elle que je travaille depuis des mois et des mois. Et bien sur il n'y aura pas de mail ni de message enflammé.

Et je la laisse un moment tranquille, se dire ce qu'elle a à se dire, et il en sortira ce qu'il en sortira. Je pars en vacances bientôt et très loin, elle a énormément de choses matérielles à faire en ce moment, et on verra ensuite si il doit se passer quelque chose.

En rentrant chez moi, j'ai senti des larmes venir. Et je me suis demandé d'où venaient ces larmes, quelle était leur signification. C'était de la joie car je riais en même temps. Ces larmes, c'est le résultat de mois et de mois de travail acharné et beau. Ce sont des larmes de bonheur pour moi. Pour avoir enfin pu passer une soirée sans mettre la pression à l'autre, en restant moi-même de A à Z sans feindre ou me forcer, en appréciant tous les instants en les vivant en temps réel et sans les petits vélos infernaux qui tournent dans la tête et qui captivent l'attention et nous font rater l'instant.
Lennon a dit "la vie c’est ce qui se passe pendant que vous pensez à autre chose".
Ces larmes en rentrant à la maison, c'est le bonheur immense d'avoir fait taire les pensées, et d'avoir vécu à 100% ce moment.
Modifié par etpourtant
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Ta remarque est très très juste. Je sais ce que ça fait de se prendre une dose, je l'ai fait dans le passé car nous nous sommes revus plusieurs fois il y a longtemps avant de couper les ponts, et effectivement ça me refoutait dans le trou après quelques jours, voire même quelques minutes, une fois redescendu du nuage rose.
Je sais que ça peut m'arriver, mais ce que je sais c'est comment m'en sortir. Et c'est ça aussi que j'ai appris durant tous ces mois. Apprendre à s'écouter, à sentir venir une peur, un manque. La ressentir pour l'observer et la laisser passer pour ce qu'elle est: irréelle.

Bien entendu que j'aimerais avoir de ses nouvelles, qui n'aimerait pas avoir des nouvelles de son ex après une jolie soirée comme celle la ? Il n'y a jamais eu de mensonges, de trahison, d'irrespect entre nous, juste de l'amour et de la peur. Nous avons grandi, nous nous sommes revus à son initiative.

Je n'ai pas de faux espoirs ni d'illusions tu sais, je laisse faire le temps. Et même si dans quelques semaines je dois avoir un moment de blues, ben il viendra et il passera. Je l'accepterai pour ce qu'il est: un coup de blues. Et puis voilà.

Tu sais, aujourd'hui je suis presque plus heureux d'avoir ressenti et validé en moi ce changement profond lors d'une situation qui aurait pu être éminemment stressante et pressurisante que de me dire que peut-être qu'il y a encore quelque chose à recréer avec elle. Ce que j'ai fait je l'ai fait pour moi et je suis heureux d'avoir gagné, ou du moins d'être sur une voie qui fait que je ne me reconnais même plus dans ces moments là. Après, comme on dit, ça plait ou ça ne plait pas, je ne suis pas dans sa tête, je suis enfin rentré dans la mienne.
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Euh non, pas touche ! à elle de se faire une idée de ce qu'elle a vécu hier soir, de ce qu'elle a ressenti ou pas, c'était du réel et pas du rapporté, c'étaient des instants vécus et pas du virtuel par texto et mails, et voilà. Maintenant si c'était une soirée d'adieux, eh bien c'était une soirée d'adieux. Je dirais que j'ai fait le boulot, du moins je suis heureux de la manière dont ça s'est passé. Peut-être qu'elle n'a pas ressenti ça du tout comme ça, peut-être qu'elle s'est fait un joli dîner de con et que ce soir elle est là à se fendre la gueule avec ses copines en leur racontant une soirée pathétique, et si je n'avais pas répondu à son message, que se serait-il passé? non, mais je la connais quand même, ce n'est pas possible de penser ça, parce que si et si, et si... et si ma tante en avait je l'appellerais tonton.
Les et si et les peut-être c'est de l'irréel, je n'en sais rien. On se fait trop d’irréel dans nos caboches..
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De nouveaux contacts, une longue conversation téléphonique complètement en paix, avec des moments où si on ne pense pas qu'on est séparés on a l'impression d'être toujours en couple. Un rendez vous pour une sortie prochaine, et surtout une paix intérieure immense.

Le temps, on a le temps. Il n'y a rien à craindre, il y a tout à vivre au présent. Il y a cette complicité, cette impression de connexion mutuelle, ces petits mots. Il n'y a pas de craintes, pas de promesses. La question d'une relation future possible ou pas n'est même pas évoquée.
Elle viendra toute seule ou pas, l'important pour l'instant c'est d'entendre l'autre, avec un esprit neuf, et de l'entendre dire que quelques minutes au téléphone lui donnent le sourire.
Time will tell, brothers and sisters!
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je t'aime poulet ! c'est beau...jsais pas quoi dire.
:bisou: :bisou: :bisou: :bisou: :bisou: :bisou:

j'ai vécu en partie ce que tu as vécu, et j'espère être sur le même chemin, pour moi. et je réalise que le chemin est plus important que la finalité. et merci pour cette rencontre sous un pont lol ! j'ai fait connaissance avec un homme admirable, et d'autres encore...
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[quote="etpourtant"]De nouveaux contacts, une longue conversation téléphonique complètement en paix, avec des moments où si on ne pense pas qu'on est séparés on a l'impression d'être toujours en couple. Un rendez vous pour une sortie prochaine, et surtout une paix intérieure immense.

Le temps, on a le temps. Il n'y a rien à craindre, il y a tout à vivre au présent. Il y a cette complicité, cette impression de connexion mutuelle, ces petits mots. Il n'y a pas de craintes, pas de promesses. La question d'une relation future possible ou pas n'est même pas évoquée.
Elle viendra toute seule ou pas, l'important pour l'instant c'est d'entendre l'autre, avec un esprit neuf, et de l'entendre dire que quelques minutes au téléphone lui donnent le sourire.
Time will tell, brothers and sisters![/quote]
:-Bra :-Clap :-Clap
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C'est tellement beau ce que tu écris etpourtant. Je suis très touchée par ta plume; j'ai envie de te souhaiter le meilleur pour la suite, mais cela ne serait pas vraiment en accord avec ce que tu écris. Alors je te souhaite simplement de continuer à vivre ce que tu es en train de vivre, de la façon dont tu le gères actuellement (ou ne le gères pas, justement...).
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Merci à vous les amis du pont ! Merci à toi mellon. Ce que tu dis est très juste :ne pas gérer, ne pas chercher à contrôler ni soi ni l'autre. Faire avec le vent, faire avec le temps, mais faire. Souhaiter le meilleur pour la suite, de toutes manières, quoi qu'il adviendra.
J'ai aimé une femme très fort, trop fort à cause de mes peurs. Nous avons grandi tous les deux. Nous sommes en contact, avec de la tranquillité. C'est ça le réel. Le reste n'est que projection et même si bien entendu j'aimerais que la suite soit belle avec elle, je sais que tous ces mois et ces mois m'ont aussi préparé à ce que la suite puisse être différente.

Je vous souhaite à tous de retrouver une sérénité et une paix en vous, et cet amour et ce respect de ce que vous êtes. C'est à partir de là que la main ne tremble plus, et que l'on agit en fonction de ce que notre moi profond désire et non plus en étant manipulé par la peur.
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Tes textes sont magnifiques, touchants et bouleversants.
Je suis légèrement plus vieille que toi, j'ai lu des tas de livres de psycho, philo et sur la méditation, fais du yoga mais jamais je n'ai pu atteindre cet état de sérénité. Je grandis chaque jour depuis ma separation, je gère mais suis toujours submergée par mes états d'âme.
Tu sembles avoir trouvé la voie de la sagesse, moi j'ai fait le deuil de l'atteindre un jour (et Dieu sait que j'ai tout essayé, ce serait si pratique).
Plus Camus que Bouddha, plus Guevarra que Gandhi, je ne peux faire qu'avec ma nature de volcan (je ne suis pas une colérique ou une violente, loin de là,mais plutôt un hypersensible active).
Alors j'ai une question à te poser:
Quels chemins as-tu empruntés pour trouver en dix mois cette sagesse dont je rêve tant?
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Bonjour, lire vos messages me remplit d'émotion. Pour tout dire, cette vie d'avant je l'ai passée dans cet état que tu décris d'hypersensibilité et d'hyperactivité, avec le cerveau qui mouline en permanence dans un seul but, celui d'exister et de me rassurer.
Cette relation dans laquelle j'ai vécu des moments si beaux et si difficiles finalement a créé un choc en moi. Je me suis dit :mais putain, je suis. Point.
J'ai découvert la méditation, toute simple, celle qui te connecte à toi. Jamais je n'aurait pensé que c'était si simple de se faire du bien, de s'aimer, de penser à soi, pour soi et pas pour chercher de l'amour chez les autres. De se laisser aller à la joie quand elle est là, à la tristesse quand elle est là.
Accepter, laisser faire.
Également je me suis coupé des bruits permanents de l'actualité anxiogène au possible, sans en être indifférent, mais en acceptant de ne pas prendre pour moi le malheur des autres.
Pour autant je ne suis pas devenu un moine, je sors, j'apprécie et je vis pleinement tous les moments de la vie. J'ai simplement un autre regard sur le présent.
Il m'arrive d'avoir des pensées, mais je laisse aller mon esprit. Je dis à mon esprit :allez vas y, fais toi un bon film, tu as un quart d'heure, et je m'installe pour regarder le film. Pendant le film j'observe ce que je ressens, je me fais des petits commentaires en voix off. Là j'ai de la peur là je suis triste, là je suis heureux.

Bref je ne pensais pas que finalement ce serait si simple de laisser les choses se faire, quelles qu'elles soient, sans flipper quand je n'en ai pas le contrôle, et au contraire en les vivant pleinement, qu'elles soient belles ou tristes.

Je pense très très souvent à mon ex (je déteste ce mot), et hier soir j'avais envie de l'appeler pour prendre de ses nouvelles. Et puis je ne l'ai pas fait, mais sans forcer, car j'ai observé cette envie qui venait, je l'ai rattachée à une envie de contrôler, et elle est passée aussi vite qu'elle est venue. Laisser faire...
Bonne journée à vous !
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Chère coquelicot, tu dis que tu lâches prise bien plus souvent qu'avant. Il est là le bonheur. Il ne s'agit pas de se mettre la pression en se disant que je ne lâche pas encore suffisamment prise, mais de regarder avec bienveillance ce progrès qui a été fait. Tu sens la différence ? Dans un cas tu cherches à contrôler et tu te mets la pression, dans l'autre tu te donnes de l'amour à toi.

Il n'y a pas de méthode miracle, il n'y a que de la bienveillance et de l'amour à se donner...
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Bonsoir à tous, un petit bilan de santé après un week end riche...

Des sorties où l'on s'amuse, où l'on apprend à se connaître chacun avec un regard nouveau, où l'on se dit des choses importantes sur nos besoins, nos attentes. De moins en moins de passé, pas de futur, juste du présent, juste du bonheur simple et qui s'exprime tout seul, sans se forcer, sans malaise. Cette impression de plus en plus forte et partagée de continuité dans ces moments complices et beaux.
Des moments d'émotion aussi où des larmes viennent parfois embuer les yeux, mais suivies par les fous rires. des yeux qui brillent, des regards profonds, de la confiance. Des moments où l'on se dit mutuellement que l'on se sent bien.

Pas de plans, pas de futur pour le moment. Le temps, rien que le temps, le temps de rire, le temps d'apprécier d'être ensemble, le temps de se serrer dans les bras en se tenant la main, le temps où l'on oublie les peut-êtres, le temps où l'on vit. Le temps de la connexion à l'autre.

Une sensation de sérénité, pas de films qui tournent en boucle dans la tête, j'ai même essayé de me faire un film à la maison en rentrant de la dernière soirée. Vous savez, ce film aux accents de romance hollywoodienne qui passe par un mariage avec tout le monde en larmes, et qui va jusqu'aux arrières petits enfants sur les genoux. Il ne tient pas plus de 10 s ce film, et je me suis demandé pourquoi il ne tenait pas. La réponse m'est venue assez rapidement: parce que je n'en ai pas besoin. Il n'a plus lieu d'être.
Parce que le présent à remplacé le passé et le futur angoissant lié à ce passé.

Quel que soit l'avenir, je confirme, ce n'est pas une légende: revenir vers soi pour travailler sur soi, pour se donner de l'amour, pour se faire confiance, c'est la voie vers le présent, c'est la voie vers la paix intérieure. Que ce soit peut-être la voie du retour de l'ex comme on dit dans les milieux avisés, je n'en sais fichtrement rien, mais c'est certain que si retour il y a , cette voie de la paix est vraiment une condition nécessaire.
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salut,

absolument aucun conseil à te donner (d'ailleurs tu n'en as surement pas besoin) mais un message à ton attention de ma part.
Chacun sa manière de gérer une rupture, la tienne, tu la prends dans une grande voix d'introspection mêlant sagesse, amour propre, paix et sérénité en toi.

tu as une belle plume et surtout du contenu qui a du sens, je te lis depuis un moment, c'est ta patte personnelle et tes messages en aident surement plus d'un aussi sur ce forum.

Ta vision du "vivre le moment présent" (post rupture, mais tout court finalement sans parler d'ex) m'aurait beaucoup aidé l'année dernière, nul doute que différentes façons de s'exprimer mais surtout de laisser passer un message permettent d'enrichir encore et encore le choix des possibilités quant au fameux lâcher prise par rapport à l'ex.

Dream
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Hello dream, et merci pour ton intervention.
C'est clair que chacun a son feeling de la situation, et agit selon son caractère, son histoire, ses buts, son âge aussi.

Il n'y a pas de recette universelle.

Je suis preneur de conseils, et du reste je corresponds avec certaines personnes sur le forum avec qui j'ai des discussions, très riches, très émouvantes aussi parfois. On s'échange nos humeurs du jour et c'est très intéressant.

Dans ces posts est décrit le chemin que je suis, il n'est pas meilleur qu'un autre, et il n'est pas forcément applicable à toutes les situations. Mais globalement oui, c'est la recherche de la paix intérieure avec soi-même avant tout. Il est impossible pour moi de préjuger de l'avenir, et je ne le cherche pas puisque justement ma "recette" est faite pour se détacher de ce que l'on pourrait inventer et projeter sur le futur, qui est forcément irréel, mais qui fait souffrir en tournant en boucle 24/24 et 7/7. Je dirais que c'est du bon sens.

Tout ce que l'on met comme énergie à forcer dans quelque direction que ce soit, que ce soit se forcer soi-même ou mettre la pression à l'autre, et je le lis avec tristesse dans de nombreuses histoires ici, conduit bien souvent et d'une à la souffrance longue durée, et de deux à la gamelle finale. Bon, après il y a des exceptions, oui. Mais je crois que leur nombre n'est pas susceptible de mettre en cause le principe général du détachement par la paix intérieure. Du moins comme étant une "méthode " valable au même titre que d'autres. Par exemple certains pratiquent autrement : je fais du sport, je fais la teuf, je m'habille en Milord et j’attaque bille en tête.
Perso ce n'est pas ma vision des choses. Dans la mienne il y a de la paix, de la tranquillité, du travail qui est profond, et qui peut être dur, de la volonté. Il n'y a pas à se transformer, à changer d'apparence ou de caractère profond (ce qui est impossible), mais à prendre conscience de ses propres difficultés et à travailler dessus. La bonne nouvelle c'est que les murs inconscients ne sont pas réels, et avec du boulot, on arrive à les descendre pierre par pierre (pareil, ça dépend de son histoire personnelle et d'un tas de paramètres).Et ce qui est primordial sinon c'est la glissière direct, c'est de ne pas se mentir à soi-même.

Et du rêve...

Parce que l'on peut s'autoriser du rêve, et c'est important à mon sens. Mais pas n'importe quel rêve. C'est là qu'il ne faut pas se mentir à soi-même. Ce ne sont pas des fantasmes, ou des cauchemars désespérés d'une âme en manque (j'en sais quelque chose, mais ça m'a aussi appris beaucoup). Non, c'est plus de la visualisation d'un état d'esprit positif et heureux, sans barrières (je ne suis pas capable, c'est trop dur, c'est n'importe quoi etc...)

La visualisation, ce n'est pas se dire "il faut que je sois bien, yapula", c'est plutôt "je suis comme je suis aujourd'hui, bien ou pas, je l'accepte, et je me vois dans l'avenir, tranquille et heureux et je mets en place ce qu'il faut pour y aller". Le but n'est pas de se galvaniser de visions idylliques et utopiques, juste de se voir dans quelque temps en paix, dans des situations en paix. Point.

Ça ne fait pas revenir l'ex, mais ça contribue énormément à la paix intérieure. La méditation est un outil fabuleux pour ça.

Je ne me suis pas transformé en quelques mois en moine, je ne vis pas dans une cabane dans les bois en lévitation à 50 cm du sol, mais simplement j'ai trouvé un chemin de paix qui me met la banane aujourd'hui.

Qui plus est, il se passe des choses jolies dans ma vie, avec un avenir ou pas, mais jolies sur le moment. Et j'ai envie de les vivre à fond telles qu'elles sont, modestes mais immensément heureuses. Je ne suis pas du tout dans le mood "protège toi, une histoire qui a foiré c'est une histoire morte, quand on aime on ne quitte pas", c'est à dire dans des moods négatifs . Le choix s'est porté sur le positif, on va dire grand bien me fasse, mais oui putain, ça me fait du bien de me faire du bien :)
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Bonsoir à tous, une semaine de vacances très loin et seul , dans un monde complètement différent du notre, pour se ressourcer, pour se féliciter aussi du travail accompli et de la sérénité retrouvée. C'est aussi un moyen de s'aimer soi même, de se faire plaisir de s'offrir ce temps loin de tout.

Quelques contacts par mail, la plupart initiés par elle pour se donner des nouvelles, s'envoyer des photos.

Un échange joli quand elle m'a dit que la dernière soirée que nous avons passée ensemble était un pur moment de bonheur, si simple à atteindre. C'était ça oui, un moment simple, sans craintes, sans pensées douloureuses remontées du passé.

Les échanges ne sont pas enflammés, ce n'est pas le moment. C'est le temps du respect de l'autre et de ce temps de reconstruction qu'il ne s'agit pas de démolir en déclarations ou en reproches du passé. Rien de tout ça, juste un courant qui passe et que je laisse s'établir tout petit pas par tout petit pas.

Je ne me projette pas à quelques semaines ou quelques mois je ne sais pas si nous nous reverrons quand je descendrai de l'avion. Bien sûr que j'aimerais construire quelque chose avec elle, mais dans ma tête c'est exactement comme si je venais de rencontrer une next, comme vous dites. Tout est à découvrir, et les leçons précédentes m'ont appris à gérer ce temps, pour ne pas foncer, pour avancer à petit rythme, en contrôlant en permanence l'écran de ma jauge de bien être. La question est simple :je suis bien ou pas ? Les actes qui se font correspondent à mes besoins ou pas ? Et c'est ça qui détermine le cap.

À suivre....
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  • 2 semaines après...
Toujours des bons moments passés ensemble, sans questions, sans doutes. Une impression de découvrir une autre personne, tout doucement, une sorte de conquête en somme.
Des rendez vous qui viennent de l'un puis de l'autre, des balades bucoliques, juste au rythme de nos envies du moment.
Je suis bien, sans doutes ni questions, sans attendre de miracle de l'avenir. Bien avec une femme que j'ai aimée et que je commence à aimer. C'est une sensation incroyable d'avoir en face de soi une personne que l'on découvre tout en la connaissant par cœur.
Je crois que c'est une immense chance que la vie nous donne, celle de nous poser sans pression, pour petit à petit exprimer nos besoins, pour se dire des choses que l'on ne s'était jamais dites dans le passé et pour prendre le temps de ne pas se planter. Magique !
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Bonjour Etpourtant,

Tout simplement merci pour ce magnifique témoignage remplit d'émotion. J'aimerais tellement en arriver à ce stade là, de paix intérieure, être en accord avec moi même.
Tu es remplis de sagesse et ça laisse entrevoir la personne extraordinaire que tu es.

J'ai 24 ans et je suis dans un état d'hypersensibilité et d'hyperactivité constante. J'ai besoin de tout comprendre, de tout raisonner, de contrôler aussi parfois. Mon cerveau fonctionne H24, il rumine, chauffe, surchauffe. Et comme tu l'as si bien dit dans un de tes précédents message : c'est ce qui me permet d'exister et surtout, de me rassurer.

J'admire la manière dont tu as su prendre du recul. Accepter et laisser venir ses émotions: tristesse, colère, joie.
Ton exemple sur "le film" je l'ai trouvé vraiment très bien. Analyser, vivre ce que l'on ressent et arrêter de vouloir tout contrôler.

Je vais sans doute lire et relire ton topic, il est très apaisant.
Merci encore pour toutes ces jolies paroles.

M.
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