Mox Nox Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 et toujours par curiosité, a quelle "occasion" la réplique survient?De mémoire, quand il passe à l'opéra ou au théâtre, riche d'un héritage qu'il a souhaité la veille dans une orgie. Il voit la comtesse F... (je ne sais plus le nom Feodora, je crois), vis-à-vis de laquelle il est en SR. Et une bombe nucléaire (la jeune fille pauvre qui le logeait dans sa misère) le rejoint dans sa loge. Et Feodora le voit la regarder de loin, méprisant et détaché, à côté de la jolie fille, et elle comprend, malgré les applaudissements que le parterre vient de lui adresser, qu'elle "baisse". Justement parce que son pouvoir a été bravé sans qu'elle puisse sanctionner.En fait, cette citation parle simplement de la "défense de zone". Mais elle le fait joliment. C'est vers la fin du bouquin. Mais comme je ne l'ai pas lu depuis ldes siècles, il faudrait que je le reprenne pour t'en dire plus. vu que le fond de l histoire c est un blaireau à qui on propose d echanger ses jours de vie contre la réalisation de ses désirs, je me demande à quel moment il lui vient cette idée qu'il doit faire preuve d autorité assumée jusqu'au bout au risque de se voir reléguer au rang de paillasson auprès de la gente belettienne.La citation n'est pas de lui, elle décrit l'état mental de la comtesse. Qui, elle n'est pas un paillasson. Pour un gars qui n a qu'a claquer des doigts et paumer qques jours de vie pour ré-obtenir l admiration et l'humidité de ladite belette, on pourrait le croire affranchi de la règle.Justement, il l'est. Ce qui fait que ladite belette, sans savoir comment, voit son empire sur lui s'effriter. Et s'en fait cruellement la leçon avec cette phrase. Mais là encore, le style d écriture du sieur Balzac, et ma flemmitude congénitale m empeche de lire le bouquin jusqu'au bout, du coup, si t as l info et 2 minutes à perdre à me l écrire, je prends.Voilà, voilà. J'espère que ça te suffit, sinon, je dois pouvoir retrouver le truc et te balancer toute la page et le contexte en détail. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KylarStern Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 Non c est parfait, j ai compris l idée :)merci d ailleurs.Le gros point qui m échappait c est que j ai interprété le "cette maxime est ancrée plus profondément dans le coeur d'une femme qu'à la tête des rois" comme signifiant "une femme ne laissera jamais passer chez un homme sa faiblesse d'autorité" ce qui colle bien à l exemple de notre ami aboubacar qui "menace" de quitter mais sans aller au bout.Or si je te suis, dans le bouquin de Balzac, la description de la maxime, signifie plus que la comtesse est instantanément consciente de sa perte de pouvoir car c est "naturel" chez elle de percevoir ce genre de chose, toute belette qu'elle est.Du coup ça marche dans les 2 sens, si un homme n assume pas son autorité ou si une femme perd la sienne, le statut social vis à vis de l autre sexe s'effondre...(meme si c est logique voir quasi évident à froid, j aurai aimé qu'on me le rabache un peu pendant ma rupture, meme si ça n aurait rien changé...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mox Nox Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 Non c est parfait, j ai compris l idée :)merci d ailleurs.Le gros point qui m échappait c est que j ai interprété le "cette maxime est ancrée plus profondément dans le coeur d'une femme qu'à la tête des rois" comme signifiant "une femme ne laissera jamais passer chez un homme sa faiblesse d'autorité" ce qui colle bien à l exemple de notre ami aboubacar qui "menace" de quitter mais sans aller au bout.C'est bien à ce titre que je la citais. "Si tu menaces sans mettre tes menaces à exécution quand on s'en branle, ton pouvoir ne vaut rien. Les femmes le savent, comme les rois". Voilà ce que la phrase dit. Et c'est bien ça que je disais à aboubacar. Or si je te suis, dans le bouquin de Balzac, la description de la maxime, signifie plus que la comtesse est instantanément consciente de sa perte de pouvoir car c est "naturel" chez elle de percevoir ce genre de chose, toute belette qu'elle est.Du coup ça marche dans les 2 sens, si un homme n assume pas son autorité ou si une femme perd la sienne, le statut social vis à vis de l autre sexe s'effondre...Bien sûr. La citation parle d'ailleurs de "femmes" et de "rois" : les deux sexes y sont. C'est d'ailleurs moins une analyse du statut vis-à-vis de l'autre sexe (pour reprendre tes termes), qu'un principe général sur l'exercice de l'initiative dans la dissuasion, qu'on retrouve dans le go ou dans l'équilibre des forces militaires, nucléaires paradoxalement. C'est un peu l'objet de Dr. Strangelove, si tu as vu le film : Faire une menace, c'est prétendre à un pouvoir. C'est donc utile, mais ça coûte quelque chose en retour : si tu menaces sans mettre à exécution, non seulement tu n'as pas dissuadé, mais tu as en plus fait passer le message de ta propre faiblesse à l'autre. De la même manière, l'accumulation d'armes chez certains pays les a paradoxalement faits chuter sur le plan diplomatique (je pense à la fin de l'URSS). (meme si c est logique voir quasi évident à froid, j aurai aimé qu'on me le rabache un peu pendant ma rupture, meme si ça n aurait rien changé...)C'est un bon principe, hors du cas particulier des ruptures. On ne perd jamais rien à rabâcher des trucs sages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KylarStern Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 Oui, je suis d'accord avec toi que le principe est très global, et évident dans tous les cas de type conflits physiques (de la baston de rue au gouvernements). Je le qualifierai de plus "subtile" lorsqu'on parle du pouvoir entre hommes et femmes qui lui meme est un peu plus subtil (tu m accorderas que cette notion echape à une bonne partie de la population qui se contente de "vivre" sans se poser trop de question sur le plan émotif/psychée/...). En revanche, et d'une manière générale, je trouve les femmes plus au fait de cette subtilité, à croire que la notion de "pouvoir/autorité émotionnel" est presque innée chez elle, et acquise chez l'homme, meme si on trouvera plein de contre exemple bien sûr.Et pour terminer, je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "C'est un bon principe, hors du cas particulier des ruptures". Pourquoi hors du cas particulier des ruptures?J'aurai tendance (experience perso récente) à dire que justement, la douleur de la rupture, comme toute douleur physique (torture) affaiblie l'esprit et peut faire perdre ce genre de principe de vue. ca a d ailleurs été mon cas, et j ai fait un peu le paillasson, y a 8 mois en arrière :evil: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mox Nox Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 En revanche, et d'une manière générale, je trouve les femmes plus au fait de cette subtilité, à croire que la notion de "pouvoir/autorité émotionnel" est presque innée chez elle, et acquise chez l'homme, meme si on trouvera plein de contre exemple bien sûr.Tout dépend du contexte. L'exploitation du rapport homme/femme est plus naturel chez la femme dans le domaine du couple. En dehors, elle est plutôt faible et maladroite, bien souvent. Le truc c'est que le couple (le couple d'amour, j'entends, pas le couple de production familiale ou le couple dynastique) est déjà une idée féminine. Vouloir "être en couple" (avec tous les engagements qu'on associe habituellement au mot) quand on ne veut pas d'enfants à court terme, c'est déjà s'acculer tout seul en se plongeant dans un logiciel féminin. Car elles sont seules à bénéficier des engagements pris par les deux. Cela tient, en dernière instance, à l'exclusivité de l'attachement féminin. Pour faire simple :- Si une femme t'aime vraiment, elle n'a aucune envie de partir ou de voir ailleurs- Si elle part ou voit ailleurs, c'est qu'elle ne t'aime déjà plusDire "Je t'aime, on se met en couple ?", est donc un truc qui ne leur coûte rien. L'enchaînement des deux propositions (qui n'ont rien à voir) est aussi naturel et indolore que pour un homme quand il dit "J'ai envie de te baiser, je t'aime". Le truc c'est que la société est devenue totalement féminine, et fait croire aux hommes que le couple (sans enfant), c'est 50/50. Que ce n'est pas intrinsèquement déséquilibré en faveur des aspirations naturelles d'une femme. Du coup, les mecs se mettent en couple, se font baiser (parce que tout est fait pour maintenir leur faiblesse dans une structure pareillement, même quand la nana ne tient pas à les voir faibles), et en sortent en disant : "Je ne sais pas ce qui m'a pris. j'en ai oublié qui j'étais. C'est dingue, quand même ... je ferai mieux la prochaine fois". Et le prochain couple leur baise la gueule tout pareil.Comprends, quand je dis ça, qu'il ne s'agit pas de poser les femmes en créatures machiavéliques ou particulièrement retorses : elles imposent leur logique dans le couple, comme on impose la nôtre dans le domaine de la séduction. Quand on les fait payer d'avance et sans garantie. Il ne s'agit donc pas d'une opposition ou d'une lutte homme/femme, c'est juste qu'on joue pas au même jeu, alors que le jeu des hommes comme le jeu des femmes réclame des partenaires de l'autre sexe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mox Nox Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 Ce que je veux dire, c'est que si la norme sociétale des individus sans enfant n'était pas le couple mais les relations fuckfriend, comme ça a pu être le cas par le passé et comme c'est le cas dans pas mal de pays, ce sont les femmes qui diraient "En revanche, et d'une manière générale, je trouve les hommes plus au fait de cette subtilité, à croire que la notion de "pouvoir/autorité émotionnel" est presque innée chez eux, et acquise chez la femme, même si l'on trouvera plein de contre-exemples, bien sûr.". Et elles n'auraient ni plus raison ni tort que toi quand tu fais le contrat symétrique. Tout dépend du point de vue qu'on adopte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KylarStern Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 C est marrant, je vais à la fois dire que je suis d accord sur ce que tu dis (et en tant qu informaticien, je kiff l expression "plonger dans un logiciel féminin" :D), et "proposer" une vision différente, pour voir ce que t en dis:je vais pas m étendre sur le coté "je suis d accord" puisque je suis d accord, maintenant une autre façon de voir les choses et comment on "sort" de ça:Admettons que je me rebiffe contre le "logiciel féminin", et j assume ma masculinité primaire: je veux répendre mes gamettes, baisons glorieusement à droite à gauche. On trouvera meme des "exceptions" chez les femmes qui soutiendront ce modèle, revendicant tout de meme elle meme, souvent, leur propre "droit" d aller se faire envoyer au 7ème ciel ailleurs... Et revenons par la suite à notre "couple libertin"... Comme dans tout "couple" (au sens large, pas féminisé, ici couple = on est 2 de sexe opposé à vouloir se fréquenter, à éprouver/ressentir qque chose l un pour l autre et à vouloir donc partager certaines choses (sexe/complicité/discussions...) ), arrivent des moments où ça va moins bien, on s engueule et tout... Et parcequ'on s autorise à aller copuler ailleurs, il est facile de trouver que le "ailleurs" est beaucoup plus reluisant que le "couple" (normal, une maitresse est bcp moins casse couille que la régulière, il faut passer pas mal de temps et accorder une importance différente à la personne pour finir par donner de l importance aux désaccords). Et on obtient alors un couple plus enclin à la destruction parceque l ailleurs est devenu très facile.En gros pour résumer, le couple féminin (le logiciel féminin comme tu dis), n as t il pas l avantage de "ne pas tenter le diable" en fait? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KylarStern Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 Ce que je veux dire, c'est que si la norme sociétale des individus sans enfant n'était pas le couple mais les relations fuckfriend, comme ça a pu être le cas par le passé et comme c'est le cas dans pas mal de pays, ce sont les femmes qui diraient "En revanche, et d'une manière générale, je trouve les hommes plus au fait de cette subtilité, à croire que la notion de "pouvoir/autorité émotionnel" est presque innée chez eux, et acquise chez la femme, même si l'on trouvera plein de contre-exemples, bien sûr.". Et elles n'auraient ni plus raison ni tort que toi quand tu fais le contrat symétrique. Tout dépend du point de vue qu'on adopte.Vu comme ça, oui c est sûr...D'ailleurs, on dira, meme aujourd hui, que dans un couple (là encore sens large pas forcément le logiciel féminin), à la main celui qui est le moins "sentimentalement engagé"... en gros le moins amoureux des 2 "gagne" (j aime pas trop ce terme mais il fera l affaire) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KylarStern Posté(e) le 9 juin 2016 Partager Posté(e) le 9 juin 2016 Comprends, quand je dis ça, qu'il ne s'agit pas de poser les femmes en créatures machiavéliques ou particulièrement retorsesNon, non pas de souci là dessus, je ne diabolise pas, comme tu l as dit, aujourd hui tout le monde (femmes comme hommes) lutte plus ou moins contre sa génétique de base Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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